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Industrie textile en afrique du centre : marchés - entreprises - perspectives

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(1)

"> "•'

.NATIONS

'*

UNIES

nCONSEJL

ECONOpOUE ET SOCIAL

Distr.

LIKLf&E

15 juillet 1969 -FRANCAIS

Original tAUGLAIS

eoohomiqde pour l»afrique

F *• *■

(flxa&'itre

A 1:

if1.

tv.

VI.

VIII.

L'INBUSTRIB.TEXTILE EN AFRIQUE BU CBan)!RE MARCHES* - ENTREPRISES - PERSPECTIVE!.

OfcBLE DES

Paragrsphes

EN AFRIQUE W CENTRE : APBRCU OENfeRAL. V*. 29

LES jNDUSilplS TEXTILES BANS LA flJ&BBLIQUE

. B53KX5RATIQI3E BU CONG# ^ . . . . \ . 30-53 fcES INDUSTRIES TEXTI^K' MNS B'ADTRES PAYS

BE U S00»-RBGION ... % 54-77

ASPECTS G5MJ£RAUX ET FOBTCTIONKEMENT BE L'lNBUSTRIE • :

TEXTILE m AFRIQUE t)0 CENTRE. 78-97

RAXSON D'ETRE B»UN REMPLACBMENT RAPIDE BES

■IMPORTATI(»rS ET NECESSITE .BfUN dAIjgE SODS-^EOICMIAL 98.,- 112

PROJECTIONS BE LA DEMANBE POUR I98O (*et 1975)\ . . 113 - 117

PROGRAMME BE BEVELOPPEMENT. ... f ... 118 - I45

(2)

f- 4*

INTRODUCTION

t. ',ji3n; 1963» 1'amaee de base adoptee pour la;presente etude, les six pays de

l de l'^fr^quedu centre- (H£puHique du Congo, Gabon, Re"pubiique centjafTicaine, Tchad, Gameroun et Republiquevdemocratiquedu Congo) ont im-

portf ensemble plus de 23*000 tonnes de textiles manufactures. Une fraction moderte de ces marchandises a servi de faoteur de production intermediaire

pour les industries locales (modernes pour la plupart), qui ont

produit 1T.453..tonneg de. textiles .manufactures.

2, La preaent© etude oomprend eept grands chapitres. On trouv*ara au,

chapitre II, un apercu general de la situation actuelle du marche des textiles, tnd^quant._J.es niveaux de 1'offre de textiles et la repartition du marche

les 1endance8 de lfindustfie textile en Ripublique du Congo, qui a e*te", jus- qu'er 1963, le seul secteur national important du complex© industriel sous- regie nal. Au chapitre IV, on retrace Involution r^cente des industries tex-*

t^les dans les autres pays d'Afrique du centre. La chapitre V porte sur Tin examen critique des d^penses elevees qu'impliquent I1 implantation et I1 exploi tation dea industries textiles dans la sous-region. Le.s projections de la demarde jusqu'en 1980, etablies dans le cadre d'un ensemble.macro-economique gognj, figurent au chapitre VII, qui foumit la justification; (et l'espoir) d'un remplacement rapide des importations. Bnfin, le phapitre VIII presente les estimations concernant les combinaisons possibles dans le contexte du develfippement de l'industrie textile dans 1*ensemble de: la sous-region et indicjue les repercussions du programme de developpement envisage sur les be- soina en maijiere d1 investissement et de personnel, ainsi que sur la repartition

(T9 dernie,r expose ^efondeentierement sur lfh3^pothes€

, et Ijindustrde s'attacheroni; a.:releve,r ileiniyeau de i^entabilite et les prix de reva,ent dans le secteur des textiles.

que 1

(3)

Page 2

II. LES TEXTILES BT Jttttfl]! DU, CENTRE : APERCU GENERAL

3. Le marche des textiles an Afriqiia.^u centre est aliments par deux sources

pidficipalas :> les .iaporiatiojna^::q4i aj^rtsentent led deux tiers de l'o£fre

totale, eVla p*^up^^ qui assifcfce presqu^en-

tiereftoeni; le ;'r6^^/d8s;«p$rq^i^0^BM€iiit8« II ■■^^;'t^'>t3p0t«lftme"..«iwoe

d'approvisionnemdnt, a savoirune indupfrie de ,tissage manuel utilisant des fil^s fabtiquie a la «ain; maia on ne peut ^tablir de statistiqaes fetmes doncernant I'inportahce de cette "branche. ^toeidans I'hypothese la plus op-

^timiste,. I'offre detextiids du seoteur tradt"kionnel -atteindrait tout au plus

1 pour 100 du volume fourni par les deux pyinoipaux.secteurs et pourrait en

fait accuser^un pou^benta^ sensfblement if^i^^libi ;

4. v Le taT3leau,2,1 =indique l^impoTtanoe, en tonne^ et en mfe^fee carr^s^ des

prihdipauat sfeciffliui's ^4d^ l^ffire de textiles j^abr iffii^ttttit^et par"^ajrsv

Plusieufs conclusions se dSgagent du tableau 2.1::

a) L1 importance du march€ national varie fortement entre-les six pays CQnsiderfi"s. La Republique d^mooratique du Congo, le plus vaete marche de la sous-region, contritnie pour 51 pour 100 h I'offre glo- bale de textiles eh Afrique du centre; elle est suivie du Cameroun,

N deu3d.eme dvec 27 pour 100, le refite Stant fpurni par les quj^tre pays de I'UODE oonQid6rls conjointement t/, ; '

b) La Republique dlmocratique du Congo est le seul pays de la sous-

region 6u les importations jouent un r61e soins inq?ortant • qi^e la production nationale. En 1963, la Republique centrafricaine etait

le seul autre produoteii^ notable (llusinedu Congo-Brazzaville ayant

. ete anterieurement ferme'e). Pour les autres pays cqnsideres, les

importations oonstitualent 1'unique source d'approvieionhement.

Toutefois, comme on le verra au chapitre I7t la situation a quelque

peu change en 1966 et 1967. '

c) Le nombre de metres carres par tonne de textiles varie d'un pays a lfautre. le chiffre le plus faible £tant enregistr6 au Cameroun

(6003 m2) et le plus ^leve, au Gabon (6968 m2). Pour 1'ensemble de la sous-region, la moyenne est de 6.59!f n^ par tonne,

d) Comme on peut le constater, le commerce des textiles a l'intSrieur de

la sous-region constitue actuellement un facteur negligeable, sauf dans le, cas de la Republique centrafricaine.

1/Les estimations concernant 1'importance des marches nationaux doivent Stre considerees sous les reserves suivantes. Les chiffres relatifs au Congo

(Brazzaville) se caracterisent par une surestimation dans la mesure ou les

visiteurs en provenance des pays voisins y font des achats. Pour la Repu blique democratique du Congo, il faut tenir compte des consequences defa- vorables des problemes de change, d'une part, et de la chute de la produc tion interieure brute reelle au cours des annees anterieures, d'autre part.

L'importance du marche earnerounais se trouve sous-eetimee d'un volume appre ciable de textiles recu par colis postaux, qui n'apparait pas, dans les sta- tistiques g^nerales d'importation. Dans le cas du Tchad, une forte sous- ..

estimation de I9importance du marche est a signaler par suite de 1'introduc tion en contrebande d'une quantite notable d'approvisionnements en textiles.

(4)

Inpfl3Ptanoe.,dea marcfa&sl nationau^ et^offre par habitant-.de textiles (en ma.ieugep&rtie)-a usage

en 1963-

Production

inte*rieure brute pax habitant

Impprtations Production locale-

(tonnes) (millions (tonnes) (millions

de m2) de m2)

- Exportations

(tonnes) (millions de m2)

Offre totale Offre totale ,

(en tonnes) (en millions dem2)

Congo (Brazza.)

Gabon RCA Tchad

Cameroun

Congo (Rep. dem.du)

Sous-region

156 418 109 127

65

7997

1.952 1.062 1.982 1.770 9.270 . 7-128 23.246

13,51 7*40 12*53 12,00

55^9

54,97 156,10

-

-662

-

10.750*

11.456

0,40

,5,00

-

- . .

63,00 73,40

■- _

331

' ' 40

-

488

. 859

- ■ -

.- • '.

• 2,50-

-

0,28

6,283,50

1.996 1.062 2.313 1.770 9.230 17.390 33-^845

13,91 7,40 15,03 12,00 55,41 119,47

223,22

Quantity disponible Quantite disponible

par habitant par habitant

■■ ;. (en m2)

Production interieure brute par habitant

Population-

(en millions d'habitants)

Nombre de tn2 par tonne

offerte

Congo (Brazza.)

Gabon RCA

Tchad ;

Cameroun

Congo (Rep. dem.du)

Sous-region

- 156 418 10965 127 7997

0,890,46 1.31

5,0b3,25

15,10 26,01

2,"26 2,30

• 1,76

0,541,85

. 1.15

. 1,30

15,72 16,01 11,46

11,083,69

7,918,58

6.972

6,6, 6, 6, 6,

968,

498780

003870 6.596

Lee notes relatives S, ce tableau figurent a la page 4•

(5)

Page 4

i . ;•■■* ■ : /; ■ \

Notes relatives au tableau 2*1 -. ; ,

':> ' - ■ !v ?■- & I - ■' : :

1) Les donnees de ce tableau vfont totalement abstraction des couyertureju

l

2) Les chiffree de la prodttciioh ln|eri^ure bil^te j>ar habitant oQt 6%e [con- vertis en!dollars des Eta^s-Pnis, ooi^pte; tenti 4e,s dpiinees fpurnies oomne base de tiavail pour lee #tuftes sect^riellSsV Les e^timationi de 14 popu lation seifon&ent Sgalemeat sur ies itoes dontiees. I \ ■ [;"

3) Le tonnagfe des importations est^estii^e d'aprfes les statis^i<iu4s £ les etablies pour 1962, 1963 et 1964* On a calculi la ino^enne de»

nages pour obtenir des chlffres relativepent ind^pendants des fluot^atio|l^8 des stocks et des variations dfordre purement statistique enregistrles

dfune annee h l'autre en matiere^d'irnportation. Lesfquantit^s exprltt^es

en metres: carres repr^senient de$ chiffres re*els, lorsque ceux-ci ewjlit disponibles, et au besoin^ des estimations obtenues 4 partir de statis- tiques prbven&nt d'autres pays c^ntrafricains. II nfa ete procMi 4

aucune generalisation approximative.; Bans le cas du Cameroun, on dispo- sait de etatistiques completes pour la region orientale; mais dans le cas de la region occidentale^Comme les donnSes obtenues ne portaient que sor 1965, les chiffres de 196^-1964 ont $te relev$s selon les proportions de 1965. Ce proc^de n'est pas entierement satisfaisant; toutefois, dans plusieurs Studes ant^rieuree (notamment la section sur les textiles,dans le Rapport de la Mission de cooperation Sconomique de la CM en Afrique

du centre^ Nations Unies,: 1966f ?/CHr14/L.32O/Hev.1f .pages 139 ©* sik"

vantee), les importations de la region orientale du Cameroun eont rili^es par erreur a la population du pays tout entier* Eu e*gard a/la R^pu^lique

democratique du Congo, putsque, en raison de divers problemes politiques et eooiaur, les etatistiqvies de 1962 s'Soartaient totalement des niyeaux normaux de consommation, on nfa calculi la moyenne des rSsultits que pour

les anne"es 1963 et 1964. ' ■ r '

4) Les exportations de la Republique centrafricaine, en majeure partie desti

nies, consne on le sait, au Tchad et au Congo (Brazzaville), sont reparties entre les chiffres dfimportation^de ces deux pays, du fait que ces expbr- tations ne sont pas indiquees s^parement, pour autant qu'on ait pu Xe verifier, dans les statistiques dfimportation de 1'TOE. :.

3) Le niveau de I1offre ou de la quantite disponible de.textiles par^habitant7

obtenu en taht que moyenne des annees anterieures, reflete engros la con- soas&ation par habitant, si bien que ces deux expressions sont.interchan- geables dfons la presente Stude. ; Toutefois,' comme 1'indique o^airem4nt une note en bas de page, les chiffres d^endent de diverses considerations,

particuli^rement dans le cas du Tcha£. Stant donn^ leq^rieques dferreur

inherents h ce genre dfestiioations, les chiffres conpernant tous les pays

(except^ le 5chad) doivent $tre consideres a plus oujmoins 5 pour |t00' pr£s*

.■.f!

i

(6)

de textiles disponible par habitant

En 1963i 1'offre globale de textiles dans 1*ensemble de la sous-region

•fcseatait environ 223.220.000 m2 (33.845 tonnes) pour 26.011.000 habitants,

consequent, la quantity de textiles disponible par personne etait de 1,30

soii 8,58 metres caries. Par pays, le Tchad enregistra.it a cet Sgard i«

.ffre le plus bas, avec 3»69 m2, tandis que le Gabon venait en t3te dee pays itrafricaihs, avec 16,01 m2. En raxson du trafic de contrebande, des 00lie rtaux, des achats effectue"s par les citoyens d'un pays donne" dans u» marche"

.sin, de variations de stocks, entre autres facteurs, les chiffrea da 1?offre textiles par habitant selon les pays se trouvent entach^s (i'innxaoiitpdes,

on peut distinguer clairement certains rapports d*ordre ggnejral dans 04 oontexte .1/.

7#| Premieremen-t, il existe manifestement une correlation dietinote et posi

tive entre le niveau do la production interieure brute par habitant et oelui

I1 offre de textiles par habitant. Deuxiemement, on peut discerner un oer- Ln rapport entre*Is degre dfurbanisation d'un pays et le volume de la oonsom-*

bion individuelle de textiles. Troisiemcment, on observe, une oorrelatiofc itive entre la proportion hon coiamoroialis^e de la production, interieure ite et la quantity de textiles disponible par tSte. Ces diverses relations it illustr^es au tableau 2.2 ci-rapres.

Ieauy2.2» : Classement des P^vs d'apres 1'offre de textiles par habj^nt d'autros caract^risticrtles 66onomiques

Prt>duit interietir 0>fro de textiles Proportion de la Proportion non brtit par habitant par habitant population urbaine ciali6e"e du pro&llt

jj ($ W) (w2\ ; u t«t.<) interiwr 1tfutff) fr

1, Gabon 2«[ Congo

- | (Srazza.) 156

3«JCameroun> 127 4.; RCA ; 109 5.5 Congo

<» (R^p^dea.) 79

65

418 Gabon

16,01 Congo(Rip.d^m,)3O,5 Gabon

Congo

(Brasua.)

RCA Csimeroun Congo

(Hep.dem.

Tchad

15,72 11,46 111,08

) 7,91

%6?

Congo

(Brazza.)

RCA Cameroun

Gabon Tchad

27,1 15,0

12,2 .8.0

Congo

(Brazza*) Congo (RSp.d

Cameroun .

RCA Tchad.

23,4 37.2U So^rcos : Tableau 2.1; donne"es fournies comme base de travail pour toutes les

; x €tudes sectoriellea concernant l*Afrique du centre.

De toute Evidence, 1'offre de textiles par habitant differe notabiament

a I*int4rieur de n'importe quel pays, entre loo agglomerations urbaines

ot las zones ruralss, sntro lay :'.iv;rsoc regions, do meme qu-1 entre homines, femmes'et enfants.

(7)

8. Certains autres aspects de la situation des textiles meritent

d'etre signal&u , . ...-...-.-..

% La progression en volume d#/l*o£fre de textiles par habitant, qui amble plafonner aprfes avoir atteint i3fl^V'*• ral^itit otmsid^rablement'une folft qo

la prodaotion int^rieure i>rute par personne a, atteini 156 dollars$ab Etats-

Unis# f*ar exeraple, si au "Qabon le produit intdriaur brut pa* hefcbitant est die 168pottr 100 sup&rieur & Cflui du Congo (Brazzaville), r.la-'cpa2iiit6 de tex tiles disponible par ^habitant ne dSpasse qiie de 2 pour 100 le ohlffre corr

respondant du Conjgff. . . \

^ iksbus-r3gxonde I'Afrique ducent^ Ie;.niye^^:^ofl5pe de tax- i^ par Habitant \i3fr58 m2) indique une reaction liiff^rente au PIB par habi

tant, de moindre importance que dans les autres eous-i*egionfl du continent*

jBn ^rique de; I'puest notajrafie^t, le PIB par habitant est est^in^ pour 1963 i

$3^5 do^lsia:oW^ chiffre inf^rteurU^ 41 $<>V* 100^environ & celui

de !fAfrique du centre; n^aiimoins, I'offre de textiles p&r habitant en Afrique de l^ouest dSpasse de 45 pcur 100 le chiffre correspondant de la sous-region de l^rique du centre, Le volume inferieur de 1'offre par habitant en Afrique du centre a'explique dans une large mesure par le fait que dans les pays'de la

sous-region les prix de d&tail des tissus et autres produits textiles soat environ deux fois plus Sieves que les prix c.a.f. et consid^rablement sup4- rieursi en chiffres absolus, k ceux qui sont pratiques dajis les autree parties de 1'Afrique. Ce point, qui est developpe au chapitre V, se trouve confirm^

encore par la montee rapide du cotit de la vie observ^e ces dernieres ann^es dans tous les pays de la sous-region, Les chiffres du tableau 2.3 ci-apr&s ne concernent que les cinq pays de l'UDEAC, mais la constatation s'applique de manifere encore plus marquee a la R^publique d^mooratique du Congo.

■■■■.•■..■ . -r -

Tableau^ 2.3 : Evolution de l'indice du cotit de la vie dans les pays menbres -j.:. de.^

Pays P6riode de base Derniers indices disponibles

Republique centrafricaine Mai 1?61 « 100 1967

Gabon - 1962 m 100 .1.967

Congo (Brazzaville) 1958 « 100 1967

Tchad . " '■ , 1958 « 100 1967

Cameroun , ■ , Mars 1961 » 100 t 1967

trimestre trimestre trimestre trimestre trimestre

143120

165

157 132 Source $ The Economist Intelligence Unit, Quarterly Economic Reviews, Former

French Equatorial Africa, Cameroon and Malagasy. Republic, no.1t 1968.

11. Un autre facteur qui influe, et qui oontinuera prbbabl«aent a influer sur la situation des textiles en Afrique du centre apparalt dans le r81e consid^ra- blemeflt ^largi de I'industrie de la confection 1/ sur les marches des textiles.

J7 Cette question est examinie en detail dans une 6tude distincte conceraant

1'industrie de l'habillraient.

(8)

tant.

Cett^branche dfactivitef axe*e juaqufici>'stir les vStements pour nonaes, attend

ni; aux vfctements pour femmes. L'indus-fcrie de lapoaJfectioiVexi^e -one

e detissus, par chemise ou par robe, moindre que dans le oas de la fa-

on sur mesure, ce qui a pour effet de restreindre I1 offre de tissus paar t sails limiter pour autant 3,e nombre de vStements disponibles par habi On observe un autre changement, quelque peu different, qui exerce un effel analogue. Autrefois, le costume habituel. des famines africaines ee conq?o-

invariablement d*une blouse ample et d'un moroeau d^iJoffe tree large,

^ &.la oeinture, qui tdmbait jusqu'a la oheville. L'adoption de la mod6 oooi&ntale - robe ou jupe et blouse assorties - implique l^emploi 4e pieces

de t|ssu plus 6troites (dfune largeur de 80 a 90 cm generalement g,u lieu de

120 m)e% aussi laoins longu^s, %l en resulte qu© la quantity d.\4tyft& mu^

pour'W v§tement est re*duite d'une proportion qui peut atteindre de 30 a 50

100» Cf«st dans le cas ies fillettes, jeunes ferames et r^sidentes

|s ^ue J.»l(iaM^!p^nt eyolue le plue ipapideittent, V , : '

12, jSnfin, on peut faire quelques observations, dans les limites des statis- tiqu€is d^isponibles, sur I1 evolution, de. la situation dans le iempfiu . En ,

^ie^e>ocratiquedu,Congo, l'offre ,de textiles par habitant, a progress^

rapi^ement entre 1949 et 1°*55 pour se stabiliser ensuite jusqu*en 195Bi^t ler jusqu'en 1961 %/ a pres de la moitie* du chiffre enregistrf, en.1955*

rs des annees suivantes, la quantite disponible par personnels.1 est

se, mais apparemment sans remonter tout a fait au niveau de 1955?-,4U m°inB

1967. Au Cameroun, la quantite de textiles disponible par habitant *!est ie de 11 pour 100 entre 1954 et 1960, encore que la product!^

par .habitant ,ait aqouse un taux de croissanQe beaucoup pltjtf *i Toutlfois, entre i960 et :196"3t l'pffre par.Jiabitant dans ce m$me pa^e a

30 pour 100 et a continue ^e croitre, semble-t-il, a une cadence, b en 1964 pour se maintenir% un niveau egalement 61eve les ann^es

.f.m~m.rm~+■ pans les quatre pays membres de lMJDE consid^res conjointement,

ilbffre giobale de,textiles a accuse une . expansion de 65 pour 10(f entre^1954-

et ig63f alors que lfapprovisionnement par habitant a probablement

pl^p de, 42 pour 100^ En revanche les taux d'augmentation ont eti

au cours des annees suivaiites dans ces pays, a l'exception "

4 ■ - ' ■ ■ ■ ■■.■■■■'■ ■'"'■'■'■*"

II nfest pas facile d'etre precis, mais on est peut-etre fonde .a

que, sur une pe*riode raisonnablement longae, ifoffre de textiles par habitant imist de facon positive a l^accroissement du produit int^rieur brat pa^ habi-

tant| A court terme toutefois, ce rapport peut sub^r de fortes variations, allait.de siro a un.jnultiple du supplement de 1'augmentation du PIB par peiv

Composition des importations

CO]

ties compids

$/

En 1963, les importations de textiles d^,ns les pays^. d'-'UTrique. 4ucGutr-e, non

Is eelles provenantde la sous-r6gionf ont totalise 22,834 £°Q$&&{ ^«aT^

entre les categories ci-apres :

i Republique democr^tique du.Congo, la production int4rieure;,l3rute notablement retrograde a partir de 1961. ^

(9)

i\

a) tlssus _eynthe"tiques ou artificiels fabrique*s a partir de

file's continue

b) La^nages, toiles et rainie './" ' * r

cj Coionnades ""' '"■ \,'. '. ■ Y '" ■'"■ .-vf|k' '■■'.■- '.' '

d) Tissus synth^tiques ou artificielrf Jabriquee a partir de

■ 549 tonnes 37 tonnes

■.9.945 torroes

e

Liiige de

Autres articles Veteibents u

de menage, etc. :

V v^tei?eats rieufs, etc.

1.986 tonnes 4*07 tonnes 2*5>1 toimes '{1.197 tonnes 5.122 tonnes 524 tonnes

? tonnes layers

15. En 1963, les cotonnades import^es se cpmposai^nt preeque entierement de

produits finals'jy^^AC6iHSiitittt pour presde^larist&^ie* en^tissusjiiijpriiii^JBi destine

en majeure partie a la fabrication de vStements pour femmes. Be surcrott, les '

tissus synihetiques et artificiels (lere et 4eme categories ci-dessus) ont ^t4

importe"sf pour pres de deux tiers probablement, sous forme dfimprim6s. Par consequent, le marchS total des importations d'^toffeB imprimies repre$entait plus de 6.800 tonnes, soit environ 45 a 48 millions de metres carrSs* Si l*on tient compte aussi de la production realised dans la sous-region, le march^

4es imprimee e'etablit aux alentoure de 80 millions de m2, soit a peu pres 36

p»our 100 du march^ global dee textiles en Afrlqiie du centre.

16. Dans'les importations de tricots, bonneterie et vStements neufs (6eme

categorie), la proportion de vttements neufs correspond approximativement a 60 pour 100. A rioter aussi que les articles tricote* sont pour la plupart des

vStements de dessus. —

17. Les vStements usages (8eme catigorie) repres^ntent en pdids une plus forte proportion qu»en superficie, du fait prinoipalament que cette cat^gprie comprend une forte <juantit^ de lainages (jaquettes, jiardessus; pantaions, etc.) f

doht le poids par me-frre carre est superleur & celui 4«s groupes de produits -

mentionnes ci-dessue (il en sera question plus longuement dans une des sections

suivantes). Le volume total des tissus est es.time' a plus de 23 millions de J

metres carres.

18. Les autres articles manufactures import is (7eme categorie) ne comprenneht pas les produits non textiles, mals englobent les marcnanc^.ses suivantes : filets (pour la peehe en majeure partie)'; tissus imprfignesj tissus et sangles dlaatiques, meches, etc.; tissue a usage industriel* Ce dernier groupei de mftne que des parties des autres gronpes, ne devraient pas ?tre consider^s, a

strictement parler, dans le cadre du marche des ^eiiiies*-k itsa^e indiyiduel.

Toutefois, comme ils ne representent qu'une proportion relativement faxtfle des

importations totale,ade textiles, (200 tonnes au plus), il s'est reVele* commode

de les traiter ensemble. !

En ce qui concerne le coton ecru, les <Juantit4s importees en 1963 ont servi a la confection, sans Sire destinees a un traitement plus poussl*

(10)

*-• T""~

e/cm.

Page 9

VStemej-fcB usages

s importations de vehement s usages, dont la plupart proviennent d'Euro- .es ;Sta^ts-^Unis, sont devenues un important Element du marche" des tex-

bours des quinze dernieres ann<Ses. Ainsi, le volume global des impor- de cet ordre, qui ne depassait pas 250 a 300 tonnes en 1953* a atteint 5*000 tonnes en 1963* La proportion des vStements usages dans 1'appro vement global en textiles varie d'un pays a l'autre, comme on peut le er au tableau ci-dessous*

Tablea>i 2.4

en

Pays

Congo

Contribution des vStements usages a lfoffre totale de teattiles

Office totale de textiles

(en tonnes)

Importations de v^tements usages

(en.-tionnes)

en

TTT T27

de (2)

Brazzaville)

Gabon RCA

Tchad | '

Cameroon

Hip. dem.)

Souroe

quaere vanta 1.180.3 ference

1.998 1.062 22.333 1.770 9*230 17.390

33.845

220

675

75 330 3.200 622 5.122

7 2919 35 4 15

Voir les notes relatives au tableau 2.1.

20. L<fs trois principaux facteurs du maroh6 des ve'temerits usages sont s

i) la pauvrete qui caracteris© une proportion considerable de la popu

lation dans tous les pays;

ii) le prix. extrSmement bas des v§tements usages;

iii) le climat rigoureux que plusieurs pays connalssent en certaines

saisons.

Une; idde des differences de prix entre les vStements neufs et les vStements

assort des calouls etablis a partir des statistiques dfimportat£6n de pays de 1UJDE pour 1959t 1960 et 196r. On est arrive aux re^ltaifc sui-

(c.a.fv) : 197.943 francs CFA par tonne pour les vStemente usages, oontre 6 francs CFA par tonne pour les vStements neufs, c'est-a-dire une dif

de 1 a 6.

(c.

p

336

21. Le volume maximal des importations de vStements usages est determine par j

i) La mesure dans laquelle les consommateurs acceptent ces vStementB}

ii) L'attitude de 1'Etat, telle qu'elle s'inspire de la proportion des

droits de douane percua, de 1'importance des devises e*trangeres

(11)

Page 10

utilisees et des autres restrictions imjtose'es a l'enWSe dee

vgtements usages* En jjartie, v oette attitude procede de l'avantage

.dfun developpieaent ij^rtMi d,e lrindusi?rie d.e l'babillement, alors

que les importations dtartioles usages ^estreignent evidenunent le

marche ouvert a 1 S^

22.--En dehors des autres forces du marchg, le rdleVdiWrmiiiant de l'F.tat

<iaiic ce domaino, pout ayoir pour ©Aiet lc fairc-^aricr 1q vdliaae des importations de vStementB usages en tree peu de temps* .Unei, les

jfflpor1}ation© au Oamajpouu^Qflt .re^^iereffient: dimiaji^ e»^r6 1$62 et fco)

^ur "toaaber de '2.25C a, 562 toiujes* 5)e mSme; en2€puMique centrafrioainGj

les importations caxresponclaiites sont passees de 610 ^onnes en 1964 "

b 155 lfannee suivante. En 6e qui concerne les jaroVisiims pour les aaaeee a

'venir, on pourrait peut-Stre pr^sumer, sans trop s^caarter'de la. r^alit^, que

1'Etat permettra lf importation d'une oertaine quantity de vStements usages au be"n£fice des oon&ommateurs pauvres, mais <m*il a'opposera a 1'entree dfun volume considerable de oes marchandises pour des raisone de politique d 23* La composition des importations de v^tements usages ne saurait etre defxnie^ar des statistiques precises, mais on peut faire a ce sujet quelques observations d'ordre qualitatif. Au Cameroun, ces importations se composent

en majeure partie de robes et jupes, de chemises et de pantalons. Au Tchad, on importe surtout des chemises, pantalons et pardessus. En Republique centrafricaine, le gros des importations comprend des robes et jupes, une faible quantity de pantalons, et m^me des chemises, bien que, dans lf ensemble, les importations de ces derniers articles ne soient pas autorisSes* Au Congo

(Brazzaville), les vStements pour enfants et les chemises* pour homines cons tituent les principaux articles. , En Republique democratique du Congo, le&

articles en laine representent 75 a 80 pour 100 des vStements usages en prove nance de lVetranger, le xeste oorrespondant a des prpduits divers.

f / ■ ■

. \

24. Comme premiere approximation, on peut indiquer que les fibres artificiel- les et lea lainages (mSlangSs ou non) constituent les principaux produits

d1 importation, la proportion des ootonnades etant relativement plus faible

(motlis de 25 pour 1Q0), " ■■

Decomposition du marche par categories de fibres

25* II n'est pas facile de decomposer le marchi selon les types de fibres, Stant donn€ cru'un certain nombre de produits ne figurent, dans les statisti- ques officielles, que sous forme de categorie generique ou sont indiques sous forme de tissus melanges comportant un pourcentage maximal ou minimal de fibres dfune cat^gorie 4°fcne'e. {leanmoins, on sfest efforce dH-ndiquer au

tableau ci-apres la repartition sur le aarche des grandes categories de fibres,

mais il est evident que les tissus eux-mernes pourraient fort bien e"tre melangeso

(12)

PagdU

tbleau 2*5 : BSpartitioh du marohe* seloh les fcate'gori^s de fibres eii

(en tonnes)

.' V " \f -i

es

fiferes

xEuotion de la sous-region

>tal

Coton Laine, sole, etc.

sur le db.4 en pourcentage

14.132

11.458 25.590

1.904

1.904

6.798

Total

22.834

11.458 6.798; v 34.^92

19r8# ^ 100,00 ? Source : Chiffres fonde*s sur les statistiques d*importatioh et de production.

2$. Abstraction faite des vStements usages* la repartition prpportionnelle die categories de fibres sur le raarche" s'etablit comne suit r ; :

84,0 pour 100 0,6 pour 100 15,4 pour 100

(24.513 tonnes)

{■ 173 tonnas)

( 4.484 tonnes)

Coton *

Laine, soie, etc.

Fibres artificielles

2f. Si I'pnabaisse qaelque peu les chiffres ci-dessus pour

fatljle quantity de fibres de rayonne consonanee^ par les indust|l0B looaleo du poids relativemeht plus faible. par unit^ de longuexir. de cisrtains articles fibres artificielles, la deconposition du i?arch^ globalr estim^

s de textiles neuf«, peut se presenter ainsi : Coton ■",*".

Laine, soie, etc.

Fibres axtificielleB

79 a 81. pour fOO 0,5 pour 100 19 a 21 pour 10Q

2jS.Jlifimportance des fibres artificielles s'est encore accrue apres 1963r **

f|it notamment que les industries textiles en R^publique d^ijiocratique du Congo .6|ti utilise en 1965 quelque 1.400 tonnes de fibres de rayonne. '

2S. B'autre part, on estirae qu'en 1963 la categoric des fibres artificielles

;c4mprenait ^.e 60 k JO pour 100 de rayonne (dorit deux tiets de file's). Le

gipUige des produits autres qiie ia rayonne se cofflposait, dans lfoj?dre, d« fibres

pflyamides, telles que le nylon, ou.de fibres de polyester, telles que le

tirylene. ' :." " -. ] ' - ■"-■"■' ' '' . ' -./"..

(13)

Page 12

LESsINDUSTRISS-TEXTILJS BANS LA REFUBLiqtfE DHHOCRATIQJJE DU CONGO

30. La premiere usine de filage et de tissage de coton en Republique demo- cratique du' Congo "a e"te installed; «?n 1925 par des groupes financiers beiges.

Cette entrepr^se s'est rapidement developjiee et, a la suite de la second©

guerre mondial^, une J.mportante induBtrie textile s'est implantee dans le pays*

Dans le present chapitre onn'a pas I1 intention de retracer:"1 'evolution de ce seoteur, mais on se bornera a un expose "general des principales caract^risti- ques de l'industrie congolaise, telle qurelle apparaft aujourd^hui. Les ob servations qui suivent serpnt completees au' chapitre V, qui traite des aspects

"*^n§^auXde: l'*e3$16ii;at±on;Tles industries textiles dans l'ensembl^ de la sous-

region. ' •- . :.,

Principales unites de production ; structure et regime de propri'e'te

31.' LHndustrifc textile en Republique demooratique du Congo se divise actuel- lement en plusieurs branches distinctes, encore que certaines d'entre elles se chevauchent parfois. Le premier de'ces secteurs comprend quaire unites, a t

savoir les usines des society UTEXCO a Kinshasa, Solbena et Amato a Lubumba- shi, et Piltisaf a Albertville. Ces quatre unites, qui assurent toutes les

operations combinees de filage et de ;tissage, possedent au total 109.000

broches et 2.127 metiers. De mSme,toutes ces usines sont equipees de materiel de blanchiment, de teinture, et d'impression pour le traitement de tissus ecrus.

Ce dernier groupe d^nstallaiions est exploite, dans un cas au moins, par une filiale de la societe-mere. Les etablissements UTEXCO, Filtisaf et Solbena produisent aussi des articles tricote>, la soci^tr Amato fabrique des couver- tures et la firme Solbena exploite une usine de vStements.

32. Laseconde branche de l'industrie est constitute par une usine de bonne terie e"tablie a Bukavu, qui est dotee dfune petite filature.

33. La troisieme oategorie comprend deux usines (46 metiers) specialised dans la fabrication de tissus (melanges ou hon) de laine et de fibres synthe- tiques. Cependant, 1'une de ces unites a e"te fermee en 1966. Une nouvelle usine (Hasson), pourvue de 60 metiers et d'une teinturerie, devait §tre ter^

minee yers 1967* /

34* La quatrieme categorie comprend une fabrique de bonneterie a Lubumbashi.

On se rappellera qv.e trois autres fabriques de tricots sontrattach^es a cer taines usines combinees de filage et de tissage et qu'ii existe.en outre une

usine de bonneterie do-tco d'une filature. II. y a done en tout binq unites de

bonneterie dans le pays.

35* ka cinquieme categorie reunit deux usines de couvertures, qui produisent

^galement les files de fibres tubulaires doht elles ont besoin. L'une de ces installations est integre'e a une manufacture de sacs etablie a Kinshasa et : lfautre, comme indique precedemment, au complexe Filtisaf de filage et de tis sage. Ces deux fabriques posssdent ensemble 185 metiers.

(14)

Page 13

3&*. ,t*a,,4erni|rje categoriet foraee dfunites diverses, englobe deux instal

lations de retordage poux~iaT&bric^ fils en

majeure partie importe's, ainsi qufune dizairie de fabriques de draps de lit, S

37.

- - ■. . .I -

Les activites des manufactures de sacs et de vStements font X'objet

distinctes. ...

38.

sectaur de tOUB

£es~proprietaire"s* soriV presque tdus d6"S~-Strangers non ■ africaine « le principal de l'industrie textile, 4u point de vue de la production et

i ©st ce.lui des operations cpmbinoes de fi;la^e ei; de tissage :sous leurp aspects.

Emplojs et salaires

avoiaine

39

av

40

Le'nombre total d'employes dans lea branches dfactivite* susmentionn^es 7,500, dont environ 225 etrangerVr-■ :: ■-"■"—-■ —■* •■■■-- Les salaires. sont tres differexits selon les diverses regions du pays.

Composition at degre d'utilisation des maictdnes

43. : tree

au

le

La. plupart 4es machines instances dans .les usines textiles sont des

classigues adoptes vers 1955» taniis que la tres grande majority des metiejrs, 90 pour 100 probablement, sont cte type automatique 1/. ' Conforke*ment

aux caracteristiques de la demande, une proportion tres importante des metiers sont a peignes larges, 130 centimetres environ. ■- -- **■—■»--■-

42., Pour piu.s4.eurs categories de machines le rapport machines/^hommes est Dar e^emple le nombre de metiers.par tisserand seraitde 36 a Kinshasa.

Cepeiiiant, ],a..iacioductiviteri dans I'ensemtil'e,, n'esi pas tres ele^eeet/h1 est guere- comparable, aux norm>s e\urop6ennes ou japonaises. . . '■"..'.

La proportion.des machines i.hutilisees a ete et est encore'normalement

faible,dans le secteur du t'iesage1, la seule exception ayant e*t£ relevee

durstnt la crise survehue apres 1960. Dans le secteur de la filature, cprVesppndant a e*te dfenviron 10 pour 100 ces dernieres annees.

taux

44* D'apres les statistiques officielles 2/, les taux drutilisation de la

capacity installee s'etablissent comme suit :

2/ I!n 1953, sucun metier automatique nfa et6 indique pour l'industrie textile

eaa Republique de^nocratiquQ du Congo. Vers 19^3, on a signals qu*environ 64 pour 100 des metiers etaient automatiques, proportion qui a atteint 32 pour 100 en 1965.

liepiibliqae

juin 1966. demdcrat'ique (fu'Corigo, "Tfdt'es*/statistiques' et' de 'Oonjonctttre,

(15)

Page 14

Capacity instaliee ,Taux d'utilisation au ^1 dfecembra^ 1965 en 1965 ' ■;'".

Tissus de coton ^ 81 millions: de m2 85 pour 100

Bonneterie y x 10,5 millions de pieces 75 pour 100'

Coverturesi. 2.O8O.OOO pieces -90 poutf 100:

45. Cependani, les Qhiffree officiels opncernaht la capacity installee dans le

secteur des tissus de cotoh pourraient Stre sujeis a o^tioiii ^tprfc donn^ que la production du premier semestre 1967 s'est e"leve*e a iO8^^ millions de ttz, mais

la raison en 6tait probablement, en partie du moins, que la fabrication^d!€tof- fes e'est effectue*e avec un plus faible taux de duite^ >'■. - ;^.- • _;.,

Production "brutexet valeuy a.jout^e

46. Selon des sources secondaires, au cours de la p^tiode 19^1—19^31 la

production brute des industries textiles a atteint en moyenne 23.125.000 dol lars par an. La valeur ajoutee, qui represents 40 pour 100 de oe total, sfest

^tablie a 9.250.000 dollars*--i'apres une dtUdedeailRES j/f. «a 19&^J-a valeur

ajoutee dans les industries textiles (filature et tissage de coton*fifcresNdures

et articles': tricoted) a atteint 13.555.000 dollars, chiffre qui correspond

px-obablement a une production brute de l'ordre de 33 millions de dollars.

Matieres premieres

47. En 1958/59, la R^publique d^mocratique du Congo a produit 62.QOO tonnes de coton brut. A cause du bouleversement politique des ann^es suivantes et d*un manque d1.inter8t de Xa part des cultivateurs, la production de coton est

tomb^e a 13.000 tonnes en 1963/64, puis a 7.000 - 8.000 tonnes par an entre

,1964/65 et 1966/67. En consequence, les filatures et usines de tissage, dont

l'approvisionnement provenait en totality da pays, ont d& importer 8.200 tonnes

de.,coton en 1965/66.,: Au surplus, ces usines pnt consomme, en 1965i 1.299

tpnnes de fibres de rayonne. On peut admettre qufen 1966 l'industrie textile s'est procure en dehore du pays environ 7 sur 10 des unites de matieres brutes n^cessaires Z/f alors que huit ans seulement auparavaht, la totalite de ses approvisionnements provenait du pays mime. .

'" . ■■'.-.■ ( - ■ • '.'.:"■'. ■':

Structure de la production

48. Les productions des principales categories soht indiquees ci-apr^^; avec 1 'estimation approximative des tonnages correspondstots pour la periode consi-

M Etude ^'orientation pour le Plan de developpement et de diversification - iachu£triel»- PPi.39 et 41>-*~ ■■-"- ' =

2/ Les statistiques indiquees dans ce paragraphe sont en majeure partie

extraites des deux documents ci-apres :

ICAC, Cotton - World Statistics, avril 1967;

IFCATI, International Cotton Industry Statistics.

(16)

t

*'.

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1962

■"".*. '■

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1963 1

. ■ ■ ■ ■ - ■ . -* *'

:: ■■■; r- • J - .-

Page 15 k. \

Tonnage approxiraatif . ' ■■ ■ ■:'-': ■ par;'an*. ■■: :

964 '■" * f1962—1964}

|W. de coton;^(millions C3vm2)..

|eierie. (millions de pieces) .'.

ius-ip.pn^e. (kilogrammes) -■

| i..coudre; (millions de shards)

> ijilK(e)

54.158

7.226 3.368 ,341.000

63.420 6.303

-

. : 3.-009 554.000

66.04$

:7»562 8*395 -

9.&T3 6?7

cation de couvertures

. fabric-; -■

Protuoiion

Moins les files importes utilises darfte les categories ci-dessus

11.000

' "2.W.

10.750 49. Les chiffres qui precedent representent xine production^annuelle.globale d'euViron 68 millions de metres carresu Au surplus, 150.000 eq2 d*dt.QJ!£es de lalie &% de tissus synthitiques dnt &%& produits avec des file's importers, / \

50. Dans la oategorie principale, celle des tissus de ooton (dans Xestjuels

ent;:e une proportion croissante de fibres d£ rayonne), la production a at"teint

■74 iillions de metres carres en 1966 et pour les six premiers niois de ^

settlement 54 millions de m2 environ.

51. La production d'etoffes de coton tend a'b'aligner sur la demande

en fcSme temps, elle se limite de moins en moins a la fabrication massiV«de proluits^finals , alms prix. Cette tendance se traduit notamment par X'aoJiajwifi- semsnt de la production de tissus impriraes, qui est passee de. 12 a 36 millions de ib2 entre 1958 et 1965. II est possible que cette production ait de"paes£. ; '

50 iailli^ns de m2 en I967. L'impression de ces tissue se f&it en, majeurB par-

tie au rouleau, une faible proportion etant imprimee au pocho^r* Les

mat'burs ont t refuse. au d^but les etoffes iifiprimies de fabrication congolaise, maie il serable que leur resistance ait ete surmontee.

52. Une cat^goried'articles qu'on n*a pas encore examinee separement dans la nte ^tude est oelle des couvertures, qui manifeste une■ tendance oumula- tiv& appreciable quant aux stocks exist'ant dans le pays. Bepuis 1956f

proluction de' couvertures se stabilise plus ou moins a un niveau- de 1,8 a 1,9 million de pieces par annee, tandis que le chiffre des importations atteint

a psine 10a. ooc.

(17)

E/CN.14/IP/165

Page 16

-Protelemes imroediaftg-"de^ 1J iadus+rre- textile

53. Vun de ces problemes tient a I'effondrement de l'approvisionnement «n coton. dforigine locale, dont il est question plus haut. Par ailleurs,

X^^mentes de 25 pour 10& en oc.-fcobre^/1$$7*.$&■:.*nij«rts a laiemayora-

tion uXtepa^eure'Ee t5. pour, 100) et des traateraent^.^insi qu*a la monitee

des prix, o!fficiellemehi fixes, de ses propres 'produits,* i>*auira part, il

est probable gue' les difficultes de change 6prouv^es; par le pays ont ra- lenti le rythme.de I1 acquisition de machines nouyei^.e;s et ,de^pieces ,de rechange. D'autres problemes, de caractere plus geher^al,, qui ne toupien^t pas necessairement au fonctionnement de lfindustrie textile, serpnt exami-

(18)

TTT'^'fTT

Page 17

IV > LES INDUSTRIES TEXTILES DANS D1 AUTRES PAYS DE LA SOUS-REGION 54* Si 1963, une seule usine integre*e de filature et de tissage du coton foncti'&nnait en Afrique du centre, les deux autres fabriques spe"cialisees dans ops operations ayant ete anterieurement fermees. Au cours des annees suivantes, plusieurs nouvelles entreprises sont entries en service/Ou ' •• . e"taient en voie d1 implantation. Cette evolution est brievement expo see dans le present chapitre.

RepuBlioue centrafricaine

55, m& 1952, un$ usine (JCOT) de filature et 4e t^sage de coton est e»r

tr4« ep service a Boali. La production de oette entreprise a progrftsse" ate

cpurs fl.es ann^es suivantes pour atteindre en 19^7 ^^ volume de 5»2;-millions

de metres oarrSs. Fond#e entierement supc le coton du pays, la production de I'ufeine sto oompose essentiellement dfamericaniis et de ooufil. Etaviron la mo it ie de ces produits sont export^s vers le Tchad et le Congo

(Brazzaville).

56. LB

1' inve st issement L'us in 1

d1impressi duire des et de

capital social de cet ^tablissement est de 315-330-000 francs CFA*

total etant de l'ordre de 666 millions de francs CPA»

possede 6*000 broches et 144 metiers* ; :

57• Uie seconde usine, celle de la societe ICCA, a commence a produire a Bangui| en mai 1967. Cette manufacture, qui utilise elle aussi du ooton

d'origlne locale, possede des installations de tiseage, de blanchiment et

on. Elle comprend egalement uhe seotion m£dicale (appel^e a pro-

j00 tonnes de coton hydrophile, et aussi de la gaze, des pansements,

, etc.) et une Bection des oouvertures^ equip^e de 180 broches 18 metiers.

5&, La, section principale de 1'udine comprend 15.220 broches a anneauxet 320 metiers autoraatiques ou quasi^-automatiques de grande largeur. A partir

de 196^1 cette entreprise devait produire annuellem^nt 8;5 millions de m2 de tispue (dont environ 70 pour 100 d*imprimis), 200 tonnes de coton hydro-

de pansements, et 400.000 couvertures. En gin^ral, ces produits*

jptinfis a la vente sur le marche local et dans les pays memtres de L'effectif des employes est actuellertlent de 1'orclre de 1.130 (dont 30 etpEuigers).

59. Lie capital SQcial de la sociite est de 500 millions de francs CFA, et l'iayestissemerit total de quelque 2 milliards 280 millions de ftanos CPA- La production brute annuelle de la manufacture doit atteindre a peu pr%s

1,6 milliard de francs CPA par ann4e. Les deux installations sont mainte-

nant exploit€es sous une nouvelle raison sociale, a savoir "INTBC".

60#. D'autre part, une fabrique de bonneterie est en constru0tion aveo une aide isra^lienne financiers et technique. L'investissement requis a St6 de 5Q millions de francs CFA. L'usine aura une capacity totale de 2 millions

(19)

Pag* 18

/

de pieces (170 tonnes) par an, oe qui represente un© production brute d;e 266 millions de francs PFA, Ellle, emploiera 40 personnes en usi^e et 200 pour le travail k ^apiece htors fabrique,. ■ .

Cameroun : . v \v,v-.* V'r.. .' \ . '■ v<^;.: ,- ■". > . ■ ■ 61; -tJhe usine oombinant la filature et le tissage de coton, qua a' commence

a produire en 1950, *&, fo|ictioiine plus depuia 19§4*:, il a1© sembie pas, a

premiere vue, qu'oit puigse remettre oette fabtfiqiie en service. ' r

62* tto iaijrtr^ fait .inja^r^ant *a signaler concern© Ja, lAa^iufactu^e i|articj.es ; de tricot h part*r ^^iissua a raailles inapori^sV W^^tta; ^t^teii1 pas devenue une ifldustrie de la bonneterie prOprement"cCite (distincte de"

l'ajidustrie du vStement). L1 Evolution de la situation dans c© sectdur .eet

expos^e en detail dans une Itude specialement conaacr^e aux industries ,de

l^abillement. :;

63. L'industrie du tiseage a la main, speeialement dans le nord du pays, repose en majeure partie sur l^emploi de petits metiers de faible largeur, qui ne travaillent que tree lentement ,et produisent en general des tissus grossiers. Une grande partie de, la production serait destinee direotement a 1 •usage personnel. A partir de 1961, on s'est efforce" de moderniser cette industrie en ore*ant un centre de formation 4 Maroua ainsi qufun cer tain nombre de sobiet^s. cooperatives. Bans I1ensemble, le tissage a la main oonstitue actuellei^ent et demeurera probablement un secteur secondaire

de lf industrie textile au Cameroun. :

64. Lf6v^iement principal, survenu dans le domaine des textiles a

l(ouverture par la soci^t^ CICAM de deux iisines, dont l'une a Oaroua (fila ture et tissage de ooton camerounais) et lfautre a Douala (blanohiment, teinture, impression et finissage). .

65/ Ces deux entrepriees sont la propri^t^ commune des Etats du Tchad'et du Carferoun (qui possedent ensemble 3P pour 100 du capital social) et dfua group©^ fran^ais et d'un groupe allemand (qui detiennent respeotivement^ 35

pour 10Q du capital)* Les investiesements consacres a cea usines sont de 1'ordre de 1 milliard 820 millions de francs CPA, I'Scart, entre le capital social et I'investisBement etant comble au moyen de credits de fourni&eeurs

et de prets & court, a moyen et a long terme accordes par la BEX,' le FAC,

le Kreditanstalt, la Banque camerounaise de d^veloppement et.certaines banques coimnerciales. Eh outre, des institutions europeennes de finance*- ment international ont cont?»ibue a la construction d'une centrale thermiqUe

et d'autres installations, au titre 'd1 accords concltis directement par le, Gouvernement camerounais avec ces organismes. ; . / 66. La manufacture de Garoua possede 7-520 broches et 293 metiers automar tiques. On prevoit qu'elle produira au debut 8 millions de m2 de tissus

Icrus, dont 30 pour 100 a commercialiser tel's. quels et 70 pour 10O a traiter

par lfusine de Douala. Ceile-ci importera, eggilement a des fins de traite-

(20)

,, ijjp^^jjJ-, JMIJjy v

. , ... i ( ;

meht, environ 2.75O.OOO m2 dfet6ffes ecrues de grande largetir. Selon Xes provisions, les machines pour impression au pochoir installe'eB a Douala pxoduiront environ 6,5 millions de m2 de tissus imprimis par anV

61 i II est probable que 85 a 95 pour 100 de la production ihitiale seront vsndus au Cameroun, le reste e*tant destin^ aux autres pays de lfUDEAC et

nctamment au Tchad (voir la section suivazite). ■■—■--—- -■•-•-

"68. L'effectif global des personnels de ce complexe, qui foiiotiorine main-

a pleine capacityj doit.atteindre dans l'imrae'diat environ467$ dont Garotia et 150 a iDouala. Au milieu de 19^31 les deux usiiies1 iiravail- laient aveo une §quipe et demie par jour*

63'. • Une fabrique de oouvertures, pour la<iuell© llinvestispement est de 113 millions de francs CFAf est probablement en construction. Cei 6ta- blissement aura, pour commencer, une capacite d1 environ 3&) tonnes et em-

ploiera 80 personnes environ. '

Tchad ■ (

70. Les deux memes groupes, un francais et un allemand, qui ont participe"

la creation des usines CICAM ont pris en charge la construction d1 une usine combinant filature et tissaga de coton (6.700 broches a anneaux et

23p» metiers automatiques)* La STT possede, en outre, des installations

blatiohiTnehi;, "der teinture et dfimpression. Avec du coton tchstfLien, elle

produirav6,5 millions i& ra2 de tissus e"crus (dont 3,5 millions de m2 seront

commercialisms tels quele, tandis que le reste subira un traitement sup- pie*mentaire). D'autre part, cet etablissement importera pour impression 2 millions de m2 de tissus e'erus larges.

7t» Lfinvestissement total est de l'ordre de 1 milliard 835 millions de franca CFA. Un sixieme de cette somme (300 millions de francs CFA) repre*-

sente le capital social de la societe" (dont 30 pour 100 egalement partag^s entre 19s banques de diveloppement du Tchad et du Cameroun et 70 pour 100 re*partis entre les groupes francais et allemand). Les autres depenses dfin- veBtissement sont couvertes par des prets a long terme aceordes par le FAC,

le FED, la BEE i/ et le Kreditanstalt, un pret a moyen terme provenant de

la Banque centrale des Etats de lfAfrique equatoriale, des prets a court terme consentis par certaines banques commerciales, et les credits alloue's par les fournisseurs • Le FAC a octroye" un credit supplementaire pour la construction d"une centrale thermique a Fort—Archambault, ou se trouve 1'usine.

1/

La BBI a consenti un pret special de 300 millions de francs CFA portant inte"ret a 1 pour 100 par an, pour une pe"riode de 30 ans, avec un d61ai de grace de 10 ans pour le remboursement uu principal.

(21)

E/CN.14/IKR/165

Page 20

72. La production de cette usine sera; en majeure partie vendue au Tchad, mais le Cameroun a.autoriee la vente sur son territoitfe d'etoffes impri- me"es de grande largeur.

v . ' ■ ' ' '■ .

73* Les employes seront probablement au nombre de 410, en trois equipes.

Congo (Brazzaville)

74* On construit actuellement a Kinz*.~0\\zw. .vx.e \\s±ne teactile avec I1 aide I finaneiere et,technique de la Chine continentale. Gette manufacture sera

■equijbee poiir la filaturev le.tissage et le finissage,^ainsi <jue pour la fa brication dfarticles de bonneterie- 511e pourra produire 3,5 millions de m2 de tissus et 1,8 million de pieces de tricot*

75» L'investissement est de l'ordre de 1,5 milliari;de franOB' CFA. L^sine,

<iui doit commencer a produire a la fin de 1968 ou au debut, de 1969, emploie- ra de 1.220 a 1.300 personnes. , ■

16, L'ueine TEFRACO de filature et de tiseage, creee anterieurement, a cesse de fonctionner en 1963. Equipe de 5.000 broches et de 100*metiers, oet etablissement produisait annuellement 2 millions de m2 environ.

Gabon ;

77» Aucun des projets d1 implantation d'us-ines textiles au Gabon n'avait depasse, au d6but de 19^8, le sta&o des etudes preliminaires#.

(22)

Page 21

m afrique b

»s realisations enregistre'es en Afriqtie du centre et mentionnees

?itres III et IV iuront esseritiellement i>our effet, sous reserve

*ajpabite disponible soit aitilisee a plein, d'elever la Production

Eionale de'textiles a" un" niveau Ke"K>3 a"i^3 miXlions'cK m?'in *"r

par rapport a un volume 'annuel d1 environ 73 millions de ra2 pour pioda 1962-1964. Mais il faut signaler que trois entreprises texti- at du fermer leurs portes au cours de la periods considered. Oe fait

fcra nettement quef 1'industrie sous-regionale subit des contraint©s>

Us prinoipaux Elements sont examines dans le present chapitre*

dol

79. |-ee urines implanteesoes dernieres ann^es au Gameroun, en R€publique tcaine et" auT/Pchfildt "et la manufacture dotuellement en .construction au Conga (Brazzaville) reprSsentent ensemble un investissem«d¥ de 28.450.000

Ss, dont ^envirxm 22.240 .OCX) dollars pour les d€penses d'equ^perteat A unft ca.pacite total© de 24 millions de metres .Carres; Autre-

titi "poui*^-chaque, tranche* dfun million de meires'"Carres "4e la capaoit6

diction, il a fallu investir un toial oTe; U054>OOO iiollars et enga ger 8^3«TOO dollars pour les depenees d* £quipement •

ss dApenses d*equipement sont ^levees, en fait plus de deux fois et _ itqs au chiffre enregistre en Europe et prejsque le double du

chiffte correspondant releve ces dernieres annees au Nigeria. Les ehiffres

du tableau ci-dessous ne sauraient etre considered comme absolumer^t exacts,

du faft que les caract^ristiques de la production et de If e<jiiipeme6t sont

differentes selon les pays. Neanmoins, ils donnent une idee d© lfampleur du problems que posent les structures.

81. tin a egalement toute raison de penser que les depenses d"investisse- ment kccuseht une forte tendance a la hausse dans toute la sous-region.

Ainei^ la premiere usine textile installed en Republique oentrafric^ine, en 1962, a reclame un investissement globj?a de 4^0.000 dpllars, oontre 952.OpO dollars en 1966 pour la production d'un million de metres carres.

82« fce raeme, dans la Republique democratique du Congo, les d^penses d'equlpement sont elevees et manifestent une tendance a la hausse depuis quelqlies annees.

Ik s'agit de la production au istade- initial de fonctionnement des usines du Cameroun, de la R^publique centrafrioaine et du Tchad.

loutes les societSs envisagent une expansion supple^nentaire, qui nfa

pas encore ;fait cependant IVobjet de propositions concretes.

(23)

Page 22

Tableau 5*1 : Comparaison des depenses d'equipement pour la production d'un million de metres Carre's

Investiseement ^capital, fixe .

par millions de metres carres ' Ihdice

; . ' produits (Europe : 100)

Europe (1.962-1963)

Nigeria

q cjiu centre

(nouvelles usines)

Amerique latine

$ EU 311.000 ; ;

455-000

824.000 ; 189,000 a 548.000

100

146

,265

Sources Pour 1'Europe et le Nigeria, on a converti les chiffres indiques dans le document de la CEA sur L'industrie textile en Afrique de

1*ouest (E/CN.14/lNR/i29)f septembre *966. Les estimations con-

cernant 1'Afrique du centre ont e<b$ Stablies dans la pr^sente etude. Les donnees relatives a I1 Amerique latine sont tirees de Technological and Economic Aspects of Establishing Textile

Industries in Developing Countries (IB/7)t ONTO!« 1967* tableau 10.

Les deux chiffres differents indiques pour I1 Amerique latine se rapportent a deux usines dont l-'une utilise des files de numeros eleves et 1'autre des files de petits numeros. Pour une struc ture de la production comparable a celle de l'industrie de

lfAfrique du centre, le chiffre serait iriferieur a 300.000 dollars.

83* L'augmentation des depenses d1investissement est en majeure partie imputable aux facteurs suivants :

a) Les couts de construction par metre carre en Afrique du centre

. sont au moins quatre bu cinq fois plus eleves qu'en Asie du sud.

Par exemple, les usines de la CICAM ont coute" a peu pres 124 dol lars par m2 (y compris terrains, batiments et logements pour les cadres sup4rieurs), tandis que la construction de batiments in duetrieIs similaires en Inde couterait 20 a 30 dollars le m2.

Par voie de consequence, en Afrique du centre, le terrain et les batiments (ces derniers etant preponderants) constituent une pro

portion notable superieure de 1'actif total de l'entreprise (40 ^ 45 pour 100, contra 19 a 25 pour 100 en Inde et au Royaume-Oni);

b) Des batiments supplementaires sont neoessaires pour loger*-* en ge

neral 1 le personnel extra—afri.cain et, parfois, certains autres

employes; - , .

c) En raison du cout de la vie en Afrique du centre, la remuneration du personnel Stranger employe pour les travaux d*installation est de 100 a 200 pour 100 plus elevee qu'en Europe. La situation

(24)

d)

Vexpligue en partie par des emoluments plus glove's et. en J

par dea ifrais d'notel, de transport aerien plus impp^tan-ts,.

2n-riison des conditions climatiques-, les installations &e

tisation sont plus importantes; . .,,.

Les frais de transport sont extremement eleves dans la sous-region Dans le oas d'une usine construite re"cemment, oes depenses ont at- ieint 110 franos CPA par kilogramme de machines installees; il i'ensuit tjue le prix depart^usine des machines est s6uvent de 50 hf 125 pour 100 superieur au prix f.a.b. enregistrS dans un port

f)

g).

h)

Prig de 85.

de sente

revient

L4 periode de preparation (a partir de la premiere ^tude ou n oiatioh slrieuse jusqu'a I1 entree en service de lfusini9) est

venftrfes longue et done plus on^reuse;

L^ignorance des conditions du milieu contribue notablement;* parfois

a releVer les depenses; ^

Bnfin, le recours aux credits dfentrepreneurs et de fourniss^urs a

g^n<§raiemeht pour effet d'augroenter les d^ienses, encore ^ue 6*

facteur nfait pas joue un role majeur dans le cas des nouvelles

unites industrielles de l'Afrique du centre.

84. II oonvient encore de signaler que les prix (et les salaires), ne ces,-

sent d.*aU^nenter dans tous les pays d.e la sous-r6giont ce qui se r^percute

forc&nent sur les depenses d'^quipement* , j

revient elev§s

Afrique du centre, 1'industrie textile se oaract^rise par d.e,s

^ Les raisons en sont brievement exposees dans la p section.

86. Leal charges financieres, dont 1!amortissement et les interete, sont

plus fojfftes parce que les depenses d'Squipement sont plus grandes.^ Dans le

casi de ce^aines unite's, des usines nouvelles en particulier,le role relar-.

tiveme^i restreint du capital social (ce qui implique un recours; plus lto«..

aux empiimts) se traduit par des charges encore plus lourdes quaiitjaji &&*-.

ment des int^rSts. Dans le cas des Stablissements prosperes, le role elargi des empiunts aura pour effet de permettre une remuneration $t$b ^nt^r^s$ante du caprtal social, mepie si le revenu de lUnvestissement total est raoeies;ie. ..

Par exeiiple, si le revenu de l'investissement total est de 8 pour 100, il en resuite un rendement du capital social, egal^ 48, pour 100^ dans le cae ou ce Srnier ne representerait qu'un sixieme de I1 investisseindnt.

87* 1^lootOn« principale matiere premiere utilis^e jusqu'a present, est

leur roajfcne du fait qufil eet culfcive sur place et qu'il s'est r^v^le ren

table sir lee marches d'exportation. De meme, les frais de transport e"tant

(25)

Page 24

plus *6duits, des ^economies sont possibles. Cependant, la mafciere pre-*

miere actuellttffeni disponible est probableraent de qualitS sup^rieure par

rapport a certaiaes autres categories offertes sur.le marche, mais lfef- fet Unfavorable dfe cette-(rualit4sUpeTieure sur lee prix de revient se trouve compens€ dans une certain© mesure par le rendement plus grand du

secteur de la filature.

88* Us consid^ratioris genirales qui precedent h&( s'appliquent pas dans des conditions analogues a la situation; aotuelle de^ la fcepubUque deino^

crati^ae du Congo. -En effet, la base d^ap^ovisionneiaent^ en matieres pre mieres dans ce pays s'est affaiblie par suite d^une profond^ degradation quantitative et qualitative de la recolte de coton. Comme indique" prece- derament, llindustrie textile doit pour cette raison recourir de plus en plus aux importations et donner uhe importance notable aux fibres de

rayonne eh tant que! matisre premidre.

-■ ■■ \ ■--.'-'.■.'

89- Le cout de 1'electricity est 61eve dans la plupart des pays (sauf

pcrut-etre en R^publique d^mocratique du Congo), mais il ne sfagit pas d'un

facteur de grande importance.

90- Lea apg»rovisionnements et pieces de rechan^e doivent fairs l'objet de stocks plus importants, faute d'un marcM solide pour ces categories de

biens. .-■■.■■

91 • La principal© difference entre l'.industrie textile en Afrique du centre et l©s industries plus rentables k l^xterieur de la sous-region reside dans le poste de d^penses correspondant aux employes. Le fait qtre les industries textiles modernes d«Europe reposent essantiellement sur les capitaux a des effets de deux ordree. II entraine une reduction conside rable du nombre d'employes; il eji resulte vox* reduction des depenses affe^

rentes au personnel. Toutefoie, la reduction des d^penses de personnel est en par-tie oontrebalancee par une augmentation considerable des charges

finaneieres, telles que I'smortissanen-b et les intex-Sts.

92. Dans la sous-region de l'Afriqae du pentre, malgre une compression reelle^du nombre des salaries, l'effectif n€cessaire est neanmoins trois a six fois plus eleve que dans les usines modernes d'Burope ayant une struc-..

ture de production analogue. En revanche, les depenses d1 equipement consi derables portent les charges financieres a un niveau de beauooup superieur"

h ce qu'il serait dans le oas d'une usine moderne dfEurope.

93. Parmi les autres facteurs qonnexes qui contribuent a augffienter les prix d« revient en Afrique du centre, on peut citer lee suivants :

i) Le rapport entre le nombre d1employes etrangers et 1'effectif des

ouvriers est eleve en Afrique du oentro, sort 33 a 60 extra-afri-

cains pour 1.000 ouvi'iers, contrs 28 a 43 en Afrique de l'ouest;

(26)

tfRr^-A™

25

Li) Le traitement annuel par employe* non africain;est; d# l^ordr^ de - 13.000 a' 15.OOO dollars en Afrim»; du centr-B (1966/67), pontr*

4.8OO dollars en Cote-d1 Ivoire (I961) et 6•000 dollars au HigSria

.: ■'(1.963).; ;.; ■ ■ . . -/:"f ■:;-■ -.

'- La conjonction de ces deux facteurs contribue a Slever lfs d^penees

fpersonhel (tant*national qu'etranger) dans l'industrxe de I'M^iquft du

;re h un fciveau notablement superieur a celui qu'enregistrent'Vles autres

ties du monde, comme le demontrent les donn^es du tableau < ' leau 5*2 ComDaralson internationalo de la situation da

dane lee industries textiles

Sombre d1 employes Strangers pour 1.000

ouvriers

Remuneration annuelle

moyenne par

employe"

Stranger

Rapport des trai- tements

aux

salaires

R^punOration

moyenne

(approxim&r-

tive) par

employ4

Rp^aume-Uni (195B) 49)

hegligeable 14 19 & 20

EU 391

Nijferia (1963)

28

43

$ EU 6.121 58

33

549

804

Tchad .^ 51

AM, Cameroun 60

C0, Congo

. dem.) (1966) 33

n.d.

% EU 15.400

$ EU 13.023

t -W-i 1.039

* SB- 1.481 90

t L1 Industrie, textile en Afriqua de septembre 1966; renseignements fournis nus au cours dlinterviews«

(B/CN.

par les soci6te*s ou obte-

Bans la re)nun#ration annuelle moyenne (approximative); il .-foot bonsi- sr deux elements : les salaires et les traltements. Pour 1966r le b»-

ire raoyen par ouvrier dans les pays de la sous-j?4gion flre"tablit entre

t 750 dollars, centre 384 dollars au Nigeria. La ife^nun^ration raoyenne

par employe non ouvrier (personnel tant national qw'^tranger) est pr<ft>able-

merit Bupirieure a4-000 dollars, contre 2^713 dollars au\Nigeria'. En d^KCr

tres termes, IVindustri.e textile de l/Afrique du centre, telle qu'elle est pggs.entement prganis€et verse par employe une remuneration annuelle deux

fois plus eiev^e que celle qui est payee au Nigeria. D'autre part, l*in-

duBtrie de l'Afrique 4u centre devra employer environ 55 persomes pour ua million de .metres carres si elle veut ramener ses prix de revient A au niyeau nigerian. Si I1 on consid^re que I'industrie nig^riane

n^Bfit.pas.entierement competitive, on ne pourra comparer les prix de revient ri le pljoi international que si le norabre, d* employe's par million de metres

tombe a. 40 environ^ a supposer que la proportion des 61^ments non

^icains et leur remuneration ne changent pas. Par contraste, l'eiffeptif

(27)

E/CN.14/INR/165

Page 26

actuellement requis pour un million de m2 varie d'un minimum de 50 per- sonnes a 1Q0 qu plus, avec.une rapyenne probablement egale ou superieure

a 100. II est clair qu'une .diminution considerable du personnel Stranger changerait notablement les choses, malflcette solution nf est pas realisa ble dans l'avenir immediat. Eu egard aux depenses d^quiperaent tree im- portantes, pour que les prix de revient unitaires actuels puissent se com parer internatlonalement, ii. faudrait que l'industrie textile reduise en- pore dayantage,sWeffectifs ,(pu encore qu'elle ameliore la productivity

de sa main-rd'oeuvre).

.Frix,de,revientf benefapes eft prix de vente ,

95* Ij'importance des prix de reyierit implique, dan's %ous les pays de la

■sous-regiohy-'un* prix d^art^usine et des droits de dbuane eleves. On trou-

vera ci-apres xjui exempje as$ea typique de la-structure des prix relatifs aux produits importes et aux produits. analogues d'origine locale :

Usine travaillant _..; , , Usine travaillant au Congo...

a Hong-Kong (B^p.demQ , \ Difference

Valeur a lfusine

de la -production » - . . 100

(

p 100 ^^ + ^ ^

B€n6f±ce brut (approximatif) 8 25

Prix depart-usine - ' ' 108 170 ' + 57 %

Prix c.a.f, 117 (170) + 45 ?S

Prix des produits importes.

a la sortie de I'entrepot 186 (170) - 9 €

Prix de gros 217 200 - 9 %

Prix de-detail "~ -■ ' 238 * - 210 ' - <j %

96. Les conclusions qui se degagent de l'exemple precedent peuvent se resumer

comme suit y m .

i) L'usine travaillant dans la sous-region enregistre un prix de

revient unitaire global beaucoup plus eleve que 1'entreprise etrangere, D'autre part, la,-manufacture locale doit s'assurer une marge beneficiaire notablement superieure, a en juger par

1*experience des ^tablissements prosperes. Dans la pratique ce- pendant, les prix de revient et les benefices'peuvent varier - ■ ■ ■ dane un sens ou dans 1f autre ^et on ne peut oiatenir use certaine

uniformity a travers un pays qu'au niveau des prix depart-usine.

ii) L*avantage notable dont bene"ficie l'usine etrangere se trouvera

presque entierement annule au stade du prix "renduM. En d'autres termes, 1'Etat doit trancher la question-de savoir si le nianqrue a gagner en recettes douanieres importe plus que les avantages so-

■ " ciaux, a savoir ? economie nette de devises, creation d'emplois, 1 formation d'un effectif supplementaire de personnel qualifie, etc.

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