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Etude comparative de plusieurs pesticides vis- à-vis de Phytophthora capsici agent causal de la maladie de poivron.

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique

UNIVERSITE DE JIJEL ~

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Faculté des sciences exacte et des sciences de la nature et la vie o~l .J ~ f'~ .J 4•_.i •n ~_,lall ~

Département de biologie animale et végétale ~~I .J ~l_jpJI ~.,,I~l ~

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Jury:

Mémoire de fin d'étude

En Vue de l'Obtention de Diplôme : Master,

Option : Phytopharmacie et Gestion des Agrosystèmes

Thème

Etude comparative de plusieurs pesticides

vis- à-vis de Phytophthora capsici agent causal

de la maladie de poivron.

Président: M'.Ruibah.M.

Présentée par :

~&: Amimour Asma Examinateur: M .Ba/1eri .L

Encadreur:~. Benabdelkader M.

Session: Septembre 20U

(2)

Remerciements

r.,

Nous tenons à la fin de ce travail

à

remercier ALLAH,

à

lui seul la louange, que nous avons pu finir ce modeste travail

Nous tenons à exprimer notre vif remerciement à nous encadrew :

~ .Benabdelkader Messaouda

À /'université de Jijel pour son aide, ses encouragement,

Son patience et pour les efforts qui nous a fournis

à

fin d'effectuer cette mémoire,

*nos remerciements s'adressent également aux membres de jury pour avoir accepter d'évaluer ce travail:

Président: M.Ruibah Moad Examinateur :

M'.

Baheri L ,aid

Nous voudriollS aussi remercier toute les personnes qui nous ont a apporté leur aide et qui ont contribué à /'élaboration de ce travail en particulier :

Les agriculteurs dallS la Wilaya :

Lakram,

M.

Abtle alrahmane

Les ingénieurs de phytopharmacie : Sofiane et Ali Hanna

(3)

Sommaire

Introduction ... 1

1 ère Partie : Etude bibliographique Chapitre 1: Etude du poivron' (Capsicum annuum). 1-0rigine 2- Systématique 3- Caractéristiques botaniques 4- Les exigences de la culture 4.1-Edaphiques et hydriques 4.2- Climatique 5-Techniques culturelles 5.1-Le semis 5.2-La plantation 6- Les zones de production de poivron ... . 7- Les variétés cultivées de poivron 8- Caractéristiques chimiques et valeur nutritive ... 3 ..., ... .) ..., ... .) ... 4 ... 4 ··· 4 ··· 5 5 ··· 5 . ... 6 6 ··· 7

9-L'importance industrielle et économique nationale et internationale 7 10-Les maladies et ravageurs de culture ... . 10.1-les ennemis ... . 10 .2-les maladies 8 . .. 8

.8 Chapitre II : Etude du champignon Phytophthora capsici et son interaction avec le Poivron. 1-Etude de champignon Phytophthora capsici ... 9

1.1- Historique et la répartition géographique de Phytophthora capsici ... 9

1.2-Taxonomie . 1.3- Définition du champignon .. 1.4- Description de champignon ... 1.5 - Cycle biologique du Phytophthora capsici 1.5 .1-Reproduction asexuée ... . 1. 5 .1.1- Les sporanges ( sporangia) 1.5.1.2-Les zoospores 1.5.1. 3-Les chlamydospores .9 .9 . 10 .... 10 . ... 10 . 10 11 ... 11 1.5.2- Reproduction sexuée ... 11

(4)

2 .1-Cycle d'infection ... . 2.1.1-La dissémination de champignon 2.1.2-La pénétration et l'infection 2.1.3-La conservation

2 .2-Les symptômes

2.3- Réactions de décence de la plante hôte

2.3 .1- Barrières structurelles ... 2 .3.2-Réactions d'hypersensibilité ... . 2.3.3-Phytoalexines ... . ··· 12 12 ... 12 ... 12 13 ... 13 . ... 14 14 . ... 14

2.4- les facteurs influençant le développement de la maladie 14

2.4.1-Les facteurs trophiques 2.4.2-Les facteurs physiques Chapitre III : La lutte

1- La lutte physique : 1.1-La lutte thermique ... . ... 14 ... 15 16 16 1.2-La lutte mécanique ... . ······························· 16

2-La lutte biologie ... . 16

3-La lutte intégrée 16

4-La lutte chimique ... . . ... 17

4.1- Les pesticides ... . 17

4.2 -Classification des pesticides selon la cible visée ... 17 4 .2.1-Les insecticides ... .

4 .2.2-Les herbicides ... .

4.2.3- Autres pesticides ... . 4 .2.4- Les fongicides ... .

4.2.4.1-Classification des fongicides ... .

4.2.4.1.1 -Fongicides de contact . 17 18 18 . .. 18 .. 18 . ... 18 4.2.4.1.2-Fongicides systémiques ... 19 4.2- Les caractéristiques des pesticides utilisées dans la partie expérimentale ... 20

2ème p artie : xpenmen . E , . t a e 1 Chapitre 1 : Matériels et Méthodes

1-L' échantillonnage 22

1.1-Les stations de prélèvement ... . ······ 22

2- La symptomologie ... 22

(5)

2.2- Les symptômes sur les fruits ... .

2.3- Les symptômes sur les tiges et les collets 3- L'isolement :

3.1-L'isolement à partir des racines infectées

··· 23

... 23

··· 24

··· 24

3 .2-L'isolement à partir des organes aériens ... 24

4-La purification ... 25

5- L'identification ... 25

6-La conservation sur un milieu solide V -8 ... 25

7-Les tests d'efficacité des pesticides sur le champignon Phytophthora capsici ... 25

7.1-La préparation de concentrations des pesticides ... 26

7.2- Tests d'efficacité des pesticides sur la croissance mycélienne ... 27

7 .3- L'effet des pesticides sur la sporulation ... 27

7.3-1 L'obtention de la suspension sporale ... . Chapitre II : Résultats et Discussion 1-L'isolement 2- La purification 3-L'identification ... . . ... 27 ... 28 ... 28 ··· 29

4-Les tests d'efficacité des pesticides sur le champignon Phytophthora capsici ... 31

4-1 Efficacité sur la croissance de mycélium 4.1.1-L' effet des fongicides 4.1.2- L'effet des bactéricides .. 4 .1. 3-L' effet des insecticides ... 31

31 ··· 35

4.2-Tests d'efficacité des pesticides sur la sporulation ... . ... 36 ··· 38 4.2.1-Les fongicides ... . . ... 38 4.2.2-Les bactéricides 4.2.3-Les insecticides Conclusion ··· 38 ... 39

(6)

Liste des tableaux

Tableau I. Calendrier de la culture du poivron en Algérie ... 5

Tableau II . Les variétés de poivron cultivées en Algérie ... ' ... 6

Tableau III . La composition biochimique de 1 Oüg de poivron frais ... 7

Tableau IV. Les doses d'application des fongicides sur terrain ... . . ... 27

Tableau V. Les doses d'application des insecticides sur terrain .. . . ... 26

Tableau VI. Les doses d'application des bactéricides sur terrain ... . . ... 26

TablaeuVII. Les diamètres des colonies de purification du Phytophthora capsici ... 29

Tableau VIII .Le pourcentage d'inhibition de sporulation du Phytophthora capsici sous l'effet des fongicides

38

Tableau IX. Le pourcentage d'inhibition de sporulation du Phytophthora capsici sous l'effet des bactéricides .... 39

Tableau X .Le pourcentage d'inhibition de sporulation du Phytophthora capsici sous l'effet des insecticides ... . . ... 39

(7)

Î

·.

1

Liste des figures

Figure 1. Lésion sur la tige de poivron infecté par le Phytophthora capsici ...... 13 Figure 2. La formule chimique de Manèbe fongicides inhibiteur respiratoire

(Leroux, 2002) 19

Figure 3. Les symptômes sur feuilles par le Phytophthora capsici ...... 23

Figure 4. Les symptômes sur les fruits par le Phytophthora capsici ... 23

Figure 5. Symptômes sur collet, sur racine et sur tige par le champignon P. capsici.. ....... 24 Figure 6. Colonies de champignon Phytophthora capsici résultantes de l'isolement

à partir des organes de poivron

Figure 7. Des colonies pures résultats de purification de phytophthora caps ici

Figure 8. Mycélium de Phytophthora capsici

Figure 9. Les sporanges de Phytophthora capsici ... ..

Figure 10. Les zoospores de Phytophthora capsici .... ..

... 28 28

29

... 30

.. ... 30

Figure 11. L'effet des fongicides sur la croissance mycélienne de Phytophthora capsici 31

Figure 12. L'efficacité du fongicides sur la croissance de champignon Phytophthora Capsici ..... 32 Figure 13. Comparaison entre l'effet des fongicides à la concentration 0 , 125 g/1 OOm .... 3 3

Figure 14. Comparaison entre l'effet des fongicides selon de la moyenne

de tous les concentrations ... .. ... 33

Figure 15. Comparaison entre l'effet de les deux bactèricide sur la croissance

mycèlienne de Phytophthora capsici ........ 36

Figure 16. Comparaison entre l'effet de les deux insecticides sur lacroissance

mycèlienne de Phytophthora capsic ..... 37 Figure.17 : la comparaison entre l'effet de touts les pesticides sur la croissance

(8)
(9)

Introduction:

Le genre de Phytophthora, c'est un groupe appartenant au oomycètes largement répandus sous toutes les altitudes, les Phytophthoras sont parmi les plus actifs des champignons phytopathogènes, et leur rôle en pathologie végétale est considérable, il regroupe une large gamme des espèces très néfastes qui sont provoqués des dégâts plus importantes dans 1es milieux agricoles, l'une de ces espèces le Phytophthora infestans de Bary (Boccas, 1979), est l'agent de mildiou des solanacées en entraînant une importante famine en Irlande au milieu du XIXe siècle, qui marqua la naissance de la phytopathologie (Madoui, 2009).

On trouvera ainsi le Phytophthora capsici de Leonian responsable du mildiou chez le poivron (Capsicum annuum). D'un point de vue agronomique le poivron n'est pas le seul hôte de P. capsici, des nombreuses plantes cultivées sont sous risque sanitaire de ce ravageur tel que la famille Solanaceae et des Cucurbitacées (Ristaino et Johnston, 1999) l'importance de cette maladie est traduis par l'appariation des plusieurs symptômes avec des différentes formes d' altérations, soit des pourritures ou des tâches remarquables sur tous les organes de la plante aussi que la biologie structurelle de cette pathogène permet leur dispersion rapide entre les organes et tous les milieux de vie, la même chose pour sa reproduction car le

P.capsici l'un des champignons qui sont multipliées par deux types de reproduction (sexué et

asexué ),la conséquence de ces derniers c'est une variation très claire dans le groupe des organes d'infection (les spores ,les oospores ,le mycélium ... )(Manohara, 2007), tous ces causes donnent au Phytophthora capsici une classe très importante dans la liste des principaux responsables des accroissements de productivité de poivron dans notre pays ou d'autres (Papavizas et Bowers,1981; Hord et Ristaino,1991) . Les agriculteurs utilisent plusieurs méthodes ou stratégies pour combattre le P.capsici, parmi les quelles une méthode plus répandu dans le monde et dans notre pays, c'est la lutte chimique qui est concentré sur l'utilisation des produits phytosanitaires se que n'appelle les fongicides, l'apparition de premier produit .antifongique .c'est le soufre, il a été utilisé avec succès contre l'oïdium (qui touchait notamment les vignes) sous le nom du bouillie bordelaise, fut mise au point par deux chercheurs de Bordeaux Millardet et Gayon en 1885 (Bosseur et al, 2002). Les fongicides conventionnelle en agriculture agissent directement sur l'agent pathogène, inhibant la croissance mycélienne dans les tissus des plantes attaquées et indirectement, soit au niveau des facteurs de la pathogenèse, soit sur les mécanismes de la résistance des plantes. Dans ces conditions et dont l'objectif d'évaluer l'action de ces produits sur le

Phytophthora capsici

in

(10)

vitro nous avons proposés des testes comparatives des plusieurs pesticides d'une nouvelle génération de substances fongicides et non fongicides (les insecticides, les bactéricides et les engrais), cette comparaison se fait selon la résistance de cette espèce envers ces pesticides sous l'effet de concentration et l'effet de la matière active.

(11)
(12)

Chapitre 1: Etude du poivron (Capsicum annuum).

Chapitre 1: Etude du poivron (

Capsicum

annuum

).

1-0rigine:

Le poivron (Capsicum annum) est un piment à gros fruits ne contenant pas de capsicine,

c'est un alcaloïde qui donne leur gout piquant ou brulant (Marcel, 2002). Le genre Capsicum a cinq

espèces domestiques ( C pubescens, C baccatum, C unnuum, C chinense et C frutescens ), et Je

premier habitant du Mexique (Erard, 2002 ) qui consitue le premier centre de diversification de cet espèce, le piment jouissait d;une très grande importance dans toute l'Amérique centrale et de sud (Pèron, 2006), fut introduit en Europe à la fin du l 5e siècle et au début du 16e siècle par les

conqusitados, fut immédiatement couronnée de succès avec l'évolution des grandes voies

commerciales entre les divers continents, Capisco annuum s'est diffusé dans le monde entier, de

l'Afrique à l' Ocèaie et à l'Asie, considérée comme le second centre de diffusion (Erard, 2002).

2- Systématique :

Le poivron (Capsicum annuum) appartient à la famille solanacées, le genre Capsicum,

ordre de polémoniacées, classe des dicotylédones, subdivision des angiospermes (dont les graines sont cachées à l'intérieur du fruit) (Candy, 2008).

3-Caractéristiques botaniques :

Le poivron c'est une espèce conquis toutes les zones chaudes du globe. Elle est cultivée en

Europe et dans les pays méditerranéens, comme une plante annuelle de 0,5 à 1, 5 m de haut

(Brault, 2005).

• Le système racinaire :

Les racines de piment relativement superficiel et dense (Pèron, 2006), sont s'enfoncées dans le sol

à une profondeur de 30 à 60 cm avec une distribution hétérogène pour la croissance horizontale des racines, atteignant 30 à 50 cm de part et d'autre du pivot (Erard, 2002).

• La tige:

Le piment a une tige monopidiale puis sympodiale, après l'émission de 8 àl2 feuilles (en

(13)

Chapitre I: Etude du poivron (Capsicum annuum).

La feuille :

La feuille du piment est simple, lancéolée ou ovale, formée d'un long pétiole souple et d'un limbe a un bord lisse ou à peine dentelé à la base, de couleur verte et brillante (Erard, 2002).

La fleur:

La fleur de piment est solitaire, blanche a cinq pétales soudés à leur base, Je plus souvent à cinq étamines libres à déhiscence longitudinale, le gynécée est a 3 ou 4 loges carpellaires à placentation axile (Pèron, 2006).

Le fruit:

Il s'agit d'une baie constituée d'un péricarpe charnu plus ou moins épais selon les variétés

et d'un placenta à la surface duquel sont implantées les graines, principalement sur sa partie centrale et basale. La couleur de l'épiderme est verte avant maturité, puis de couleur variable à maturité selon les variétés, les plus communes étant le rouge ou le jaune (Erard, 2002).

4-Les exigences de la culture :

4.1-Edaphiques et hydriques :

Sur le plan édaphique, le piment est plus exigeants que la tomate dans la nature du sol et

l'eau .Il réclame une terre à bonne capacité en eau, les besoins en eau sont importants et situent de 500 à 550 mm (Pèron, 2006). Le piment adapte assez bien une large gamme de texture du sol

(kadalik, 2001) mais il préfère des sols profonds, riches en matière organique, souples, bien aérés, perméables et drainés. Il n'est pas particulièrement sensible à l'acidité du sol et s'adapte bien aux pH compris entre 5, 6 et 7,8 (Erard, l002).

4.2-Climatique :

Le piment est une espèce thermophile, plus exigeant en température, des températures moyennes inférieures à l 8°C contrarient la croissance de la plante. La température optimale de la germination se situe entre 25 et 28°C (levée en 8/10 jours). Les premières phases du développement de la plante de poivron sont très lentes (Guet, 2005).

(14)

Chapitre 1: Etude du poivron (Capsicum annuum).

5-Techniques culturales :

En Algérie, la plantation de la culture de poivron se pratiqué, selon les règles culturelles internationales des cultures maraichères. La culture de poivron s'effectue en plein champ ou sous

serre selon le calendrier décrit dans le tableau(I) (ITCMI, 2010) :

Tableau I. Calendrier de la culture du poivron en Algérie.

Sons serre (semis en pot)

En plein champ

5.1-Le semis:

Septembre, Octobre, Septembre à Janvier A partir de Mai Novembre

Mars-Avril Avril àMai De Mai à Juillet, fin

octobre.

D'après ITCMI (2010).

S'effectue sur une couche stérilisée ou en pots de 10 cm3. La germination se fait entre 20 à 25°C pendant 48 jours. Les plants sont repiqués au bout de 70 à 80 jours, sous ombrage partiel, sauf la dernière semaine avant la plantation (Guet, 2005). Les graines seront semées en pépinière composée de terre légère et fraîche (kadalik, 2001). Un ha demande à peu près de 250 à 300 g de semences. Le pouvoir germinatif des graines se conserve de 4 à 5 ans (ITCMI, 2010). Les poivrons se prêtant mal au semis direct, car ils sont moins compétitifs vis à vis les mauvaises herbes. De plus, l'importante de pression parasitaire, dont ils sont susceptibles fait que la bonne préparation du terrain participe déjà à la lutte phytosanitaire préventive intégrée contre les nuisibles telluriques

(Candy, 2008). 5.2-La plantation:

Les jeunes plants sont bons à mettre en place lorsqu'ils ont 10 cm de hauteur. C'est à dire après un séjour en pépinière environ 5 à 6 semaines (Marcel, 2002). Une dizaine de jours auparavant, ils seront pincés à leur sommet (étêtés) pour favoriser l'émission de nouvelles branches, Sans oubliez d'ajouter une quantité suffisante de calcaire, et surtout d'engrais lors du repiquage. Aussi, optez pour un sol facile à labourer, à une abondance en matière organique. La plantation se fait par une Densité, de 20 000 à 25 000 plants en ha (El Ouafi, 2010).

(15)

Chapitre 1: Etude du poivron (Capsicum annuum).

6- Les zones de production de poivron :

L'Algérie, pour le recouvrement de besoin de marché de légumes en poivron, et pour assurer l'équilibre nutritionnel et réaliser la continuité d'approvisionnement dans le temps, a divisé les zones de production du poivron selon les caractéristiques climatiques régionales comme suivants (Abdelghurfi et Ramadan, 2003; ITCMI, 2010):

A-Les productions de saison: au début de mars jusqu'a 15 avril, représentent la plus grande des superficies cultivées par le poivron, sont confinées dans toutes les zones littorales (Alger Boumer dés, Tizi Ouzo, Bejaia, Jijel, Skikda, Annaba), et certaines micro -zones du sud

B-Les productions d'arrière-saison: Arrivent sur les marchés à partir du mois juin à la fin

d' Aout dans la zone littoral centre et Hauts Plateaux (Sétif-Tissemsilt-Sedrata-Saida).

C-les productions de primeur (sous serre) : réservées aux zones à climat doux de littoral et sub - littoral a partir de Janvier jusqu'a la fin de Février.

D-La production de extra primeur: C'est une culture sous serre localisée dans la région de littoral centre et le portes du sud (Biskra - Ghardaïa El Oued .. ), arrivent sur les marchés à partir du mois de Novembre par un produit de la variété à fruit long de poivron (la variété la plus répandu dans l'Algérie).

7- Les variétés cultivées de poivron :

Il existe plusieurs dizaines des variétés de poivrons à travers le monde, environ 150 variétés

malgré que le poivron c'est une plante autogame, mais les croisements entre les différentes variétés

sont plus fréquents que pour la tomate, Les piments en provenance des pays africains et l'Algérie sont surtout reconnus sur les marchés internationaux (Abdelghurfi et Ramadan, 2003):

Tableau Il. Les variétés de poivron cultivées en Algérie.

Piment doux 1 1 1 Piment 1 Doux d'Espagne, Doux Marconi,

Jaune, Doux D'Italie Amélioré Come de Chèvre, De Cayenne Prédis, Magister, Lipari, Sonar, Arabal, Pacifio, Atlantic, Ttalico, Bruyo. Nour, Capro, Bruto

Doux Marconi Rouge et SFA3

I

(16)

Chapitre 1: Etude du poivron (Capsicum annuum). 8- Caractéristiques chimiques et valeur nutritive :

Le poivron vert est le plus riche par la vitamine C que tous d'autre légumes et riche par les glucides et pauvre de cellulose, le piment est riche aussi par le carotène, l'acide nicotinique PP et la vitamine E, le taux de cette vitamine dans le poivron est plus que dans le citron et la tomate

(kadalik, 2001). L'analyse de la valeur alimentaire est donnée dans le suivant:

Tableau III : la composition biochimique de 1 OOg de poivron frais.

Substances actives Quantités

Protides 001,2g Lipides 000,3g Glucides 004,lg Calcium OlOmg Magnésium 012mg Vitamine C 140mg Candy (2008).

9-L'importance industrielle et économique nationale et internationale :

Le poivron est cultivé pour leurs fruits qui sont consommés frais ou cuits, séchés et pulvérisés sous forme de poudre (kadalik, 2001). Pour le petit piment brulant, l'industrie pharmaceutique, il trouve des applications grâce aux capsaicinoides, responsable du goût brûlant,

caractéristique qui a fait la célébrité du piment dans le monde. L'industrie agroalimentaire utilise le piment comme colorant et comme épice. Son utilisation comme colorant est due à la présence de la capsanthine et la capsorubine. Cette valeur industrielle a donnée au piment une importance économique mondiale, selon le FAO (2007) la production mondiale de Poivron était estimée à 30 millions de tonnes. La Chine est le principale producteur par 14 millions tonnes, ( 4 7 % de la production mondiale), après le Mexique (1,8 millions) et la Turquie (1,7 million). L'Algérie aussi un producteur important du poivron, elle est atteint la treizième range de production mondiale par 268 055 tonnes et un rendement de 12,97 t/h (Toukam, 2010).

(17)

Chapitre 1: Etude du poivron (Capsicum annuum).

10-Les maladies et ravageurs de culture:

10.1-les ennemis :

Les principaux ennemis sont les mauvaises herbes, qui sont jouées le rôle d'une source

naturelle de plusieurs organismes vivants phytopathogènes, parmi les quelles les insectes .Une

larges gamme des insectes peuvent êtres provoquer des dégâts plus importantes sur la plant de

culture poivron tels que les acariens (I'etranychus urticae), les aleurodes sont des rabougrissant des

apex, les mineuses (Liriomyza trifolli), présentent des galeries dans limbe des feuilles âgées

provoquées par les larves , les noctuelles dèfouliatrices et noctuelles des fruits, les pyrales , les

thrips (Pèron, 2006).

Les colonies de puceron vivent au départ sur les parties tendres des plantes et sur la face inférieure des feuilles. Quand ils sont nombreux, ils peuvent se trouver aussi sur toutes les autres

parties aériennes des plantes. Les pucerons causent des déformations (gaufrure, enroulement ou en

cuillère) des jeunes feuilles, des taches chlorotiques et des marbrures sur les feuilles plus vieilles, et

peuvent conduire à un rabougrissement et un flétrissement des plantes. On peut constater le

développement de. Moisissure noirâtre (fumagine) sur le miellat excrété par les pucerons sur les

feuilles et les fruits (Pip, 2011).

10.2-les maladies :

En Algérie, les maladies de poivron les plus fréquentes sont les maladies fongiques, le

Mildiou et la pourriture des racines (Phytophthora capsici) et Alternaria, Botrytis et Oïdium

(ITCMI, 2010) tous ces gents pathogènes ayants des effets importants soit qualitatif ou quantitatif ils diminuent la production et la valeur commerciales du poivron. Le piment c'est une plante sensible peut être touché par des autres maladies comme le flétrissement bactériens solanacées

(Pseudomonas solanacearum), flétrissement de type verticellium oufusarium conduisant parfois à

une mort lent de la plante (Pèron, 2006), ainsi que les viroses, parmi eux le virus de la mosaïque de

(18)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron

Chapitre

II

: Etude du champignon

Phytophthora capsici et son interaction avec

le poivron.

1-Etude de champignon Phytophthora capsici:

1.1- Historique et la répartition géographique de Phytophthora capsici:

Phytophtora capsici l'une des espèces des champignons des oomycètes qui sont provoquent des

maladies fongiques plus importantes dans les cultures des cucurbitacées et des solanacées

(Babadoost, 2004), Phytophtora capsici est détecté la première fois par le chercheur Lionian en

1918 dans la Florida aux Etats- Unis suite à d'importantes pertes encourues dans des champs de

piments (Ozgonen et Erkilic, 2007), et isolé par Lionian lui même en 1922 au nouveau Mexique.

En 1931, a été classé comme une espèce du genre Phytophthora et considéré comme Phytophthora

capsici, C'est un champignon spécifique pathogène sur l'hôte poivron.

1.2-Taxonomie :

Le champignon Phytophthora capsici appartenant à l'embranchement: Oomycota, classe:

Oomycètes, ordre: Perenosporales, famille: Pythiacèes, genre: Phytophthora (Baghdadi, 1981),

espèce: Phytophthora capsici (Laaroussi et al., 2001). 1.3- Définition du champignon :

C'est un champignon parasite sélectif, appartenant à la famille de Pythiaceae qui est en

globe les champignons aquatiques ou semi aquatiques, (Laaroussi et al., 2001). Phytophthora

Capsici vit naturellement dans le sol ou comme un agent pathogène sur sa première victime, la

plante de poivron, soit sur la surface des organes ou dans l'intermédiaire des cellules (Ezziyyani et

al .,2009), l'apparition de cet pathogène dépend au système de culture, ou selon le climat de chaque

région, il peut produire des dégâts plus importants sur tous les organes de la plante, surtout les jeunes plantules en pépinière. La propagation de ce champignon se fait par ces différentes formes

végétatives comme le mycélium, sporange et les zoospores et les spores sexuelles résistants

(Efxeberria et al., 2011).

(19)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron 1.4- Description de champignon :

Dans les anciennes classifications, plusieurs caractéristiques phénotypiques et biochimiques

ont conduit au classement de Phytophthora capsici au sein de la classe des champignons oomycètes

parmi ces caractéristiques communes, on trouve la structure filamenteuse, l'absence de pigment chlorophyllien et l' organotrophie. Cependant, la présence de cellulose dans les parois cellulaires, la diploïdie au cours de l'essentiel du cycle de développement, l'existence de zoospores biflagellées

(Madoui, 2009). Le Phytophthora capsici ayant un appareil végétative sous forme de mycélium

non cloisonné « coenocytique» (Babadoost, 2005), et hyalin d'un diamètre variant de 2 à 10 µm,

d'autre part en trouve les spores qui sont classés comme des organes de reproduction chez le champignon (Boccas, 1979).

1.5 - Cycle biologique du Phytophthora capsici :

Les structures de reproduction du champignon se forment généralement lorsque le thalle

atteint un certain degré de développement et accumulé une base alimentaire suffisante, mais, d'autre condition (présence de molécules particulières, température, lumière) influence également le phénomène (Lepoivre, 200 3). Phytophtora capsici est diploïde à l'état végétatif et présente deux modalités de reproduction (Amanda et al., 2011):

1.5.1-Reproduction asexuée :

La reproduction asexuée, résultant d'une fragmentation de mycélium ou d'une véritable

sporulation, représente la principale modalité de dissémination du parasite (Lepoivre, 2003) et dans ce type de multiplication (mode anamorphe), des processus de différenciation aboutissent, sans

phénomène méiotique, à la formation des organes asexués (Boiron, 1996). 1.5.1.1-Les sporanges (sporangia):

L'agent pathogène reproduit asexuellement par l'intermédiaire des sporanges (Ristaino et Johnston ., 1999), sont généralement ovoïde ou citronné, ont un éminent papillum à leur apex

(Laorossi et al., 2001), les dimensions d'un sporange sont variées entre 32.8 à 65.8 µm en

longueur et 17.4 à 38.7 µmen largeur (Babadoost, 2005), sont portés sur les extrémités des hyphes ramifiés, appelées sporangiophores (Nassraoui, 2006). Les sporanges sont détachées facilement

(20)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron

de leurs sporangiophores et peuvent être dispersées dans les champs par le vent, la Pluie et l'eau d'irrigation, et se germées indirectement, et libérées les zoospores mobiles (Ristaino et al., 1999).

1.5.1.2-Les zoospores:

Chez le Phytophthora capsici les zoospores sont produises en phases de germination, et la

fragmentation de contenue du sporange, cette division se fait à l'intermédiaire de ce dernier lui-même (Laaroussi et al., 2001). Se sont des organes unicellulaires, mobiles (Babadoost, 2005) et

biflagellées sous conditions d'humidité, qui vont nager avant de s'enkyster à la surface des feuilles et de former à la suite un tube germinatif qui pénètre dans la plante à travers la cuticule (Lepoivre,

2003). Les zoospores peuvent se déplacer et germer facilement dans des conditions saturées et infecter les racines ou les parties épigées des plantes (Ristaino et al ., 1999).

1.5.1. 3-Les chlamydospores :

Chlamydospores sont des spores sphériques qui se forment généralement lorsque surviennent des conditions externes défavorables (Nekhilan, 2008). Sont le plus souvent intercalaires et pourvues, à maturité, d'un diamètre varié entre 22 à 39 µm (Babadoost, 2005), et d'une paroi épaisse de 2 à 3 µm (Boccas, 1979) et constitué de trois couches contient des régions minces poreuse pour 1a germination, ce paroi en tourne d'une vacuole centrale riche par les huiles

qui sont dégradées pendant la germination. Les chlamydospores de Phytophthora capsici

considérées comme des organes de résistance (Ezziyyni et al., 2009).

1.5.2- Reproduction sexuée :

Ce type de reproduction de Phytophthora capsici se déroule quand la plante hôte est mort

dans ce cas l'agent pathogène reprendre le mode de vie ; saprophyte et son organes sexuées appelées les oospores. La production de 1 'oospore résulte de 1 'union de deux gamétanges, la première provient de la fusion d'une oogone (gamétange femelle), et l'autre d'une anthéridie (gamétange male) (Lepoivre, 2003). Ce dernier est pénétré à l'intérieure de 11

oogone pour la fécondation (Nekhilan, 2008). La méiose réductionnelle ne se produit qu'au moment de formation des organes sexuée haploïdes est immédiatement suivie de plasmogamie et de caryogamie qui restaure l'état diploïde du mycélium (Manohara, 2007). Les oospores sont peuvent germer soit directement via la formation d'un tube germinatif ou indirectement parle biais de formation sporange (Ristaino et al ., 1999).

(21)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron

2-Etude de l'interaction : Poivron-Phytophthora capsici.

2 .1-Cycle d'infection:

2.1.1-La dissémination de champignon:

La propagation d'agent est généralement disséminée passivement dans la nature par l'intermédiaire de divers agents comme l'air, l'eau, les animaux en particulier les insectes, et l'homme (Nassraoui, 2006). Dans certain cas la bonne quantité d'eau est importante pour la plante de poivron. Mais l'eau d'irrigation c'est le premier facteur de déplacement des zoospores de

Phytophthora capsici d'une plante à l'autre, aussi que le mycélium peut être propagé par l'eau et

croit entre les racines. (Gençoglan et al., 2004). 2.1.2-La pénétration et l'infection :

L'agent pathogène peut pénétrer dans son hôte, par toutes les formes d'inoculum, soit par le mycélium ou les spores mobiles et les spores de la conservation (Nassraoui ,2006). Le

Phytophthora capsici pénétré par les ouvertures naturelles (stomates ou blessures), les spores

germent par un tube germinatif peut croitre directement à travers le stomate (Boiron, 1996), ce mode de pénétration plus utilisée par l'agent pathogène pour atteindre tous les tissus de l'hôte

(Nassraoui, 2006). Il dégrader les tissus de l'hôte avec le perce de la cuticule et la paroi par le

mycélium sur la surfaces de plante, mais à l'intermédiaire par un force mécanique ou par digestion enzymatique et des toxines qui peuvent êtres provoqués la mort des cellules (Baghdadi, 1981).

2.1.3-La conservation :

Généralement, cette situation à lieu à la fin de la saison de végétation de la plante

(Nassraoui, 2006). Phytophthora capsici est un agent pathogène peuvent être conservée entre les

débris végétaux sous leur forme mycélienne ou forme des oospores dans le sol, en l'absence d'une plante hôte, l'oospore sont résistantes à la dessiccation, les températures froides et autres conditions environnementales extrêmes et peuvent survivre dans le sol, en l'absence d'une plante hôte, pendant de nombreuses années (Manohara ,2007).

(22)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron

2 .2-Les symptômes :

Phytophthora capsici peut infecter pratiquement chaque partie du plant hôte, l'infection de

l'agent pathogène traduit sous forme de pourriture sur les racines et le collet de poivron. Ainsi est formée des lésions noires bien distinctives sur la tige (Figure.1)

Figure 1. Lésion sur la tige de poivron infecté par le Phytophthora capsici (Amanda et al., 2011).

Phytophthora capsici peut être aussi infecté les feuilles et provoque des taches arrondies,

ocellées, blanc crème, bordées de brun-rouge et imbibées d'eau. Enfin d'attaque, la feuille est souvent percée lorsque le parenchyme nécrosé du centre des taches se dessèche et tombe, la fructification du parasite se produit à la face inférieure de la tache (Kohler et Pellegrin, 1999). La Lésions foliaires et de la tige sont communes, lorsque l'inoculum est splash dispersées dans le sol pour abaisser les parties de la plante. L'agent pathogène peut aussi infecter les fruits et causée des lésions sont généralement couverts des sporanges blancs, signe de l'agent pathogène (Ristaino et al., 1999).

2.3- Réactions de décence de la plante hôte :

L'induction de la résistance d'une plante contre a un agent pathogène, consiste à activer des mécanismes de défense naturelle présents dans la plante, mais qui sont à l'état latent (Molot et Mas, 1986).

(23)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron

2.3.1- Barrières structurelles:

C'est un mode de décence se fait par le renforcement de la barrière mécanique, qm constitue la paroi pecto-cellulosique par incorporation de polysaccharides (callose), de polymères phénoliques (lignine), de polyesters (subérine), de glycoprotéines riches en hydroxyproline, de protéines riches en glycines (Lateur, 2002). Cette réaction de décence est utilisée grâce à

Phytophthora capsici peut être traverse directement la surface non perforée de la plante pour

gagner les tissus internes, ainsi que la surface est la première ligne de décence avant tout contact (N assraoui, 2006).

2 .3.2-Réactions d'hypersensibilité:

Quelle que soit l'origine de l'activation des mécanismes de résistance, on assiste à une cascade d'événements métaboliques qui résultent de l'interaction avec la plante et dans certains cas cela peut entraîner une réaction rapide mais localisée qui se traduit par la mort rapide de cellules pouvant bloquer l'infection (Lateur, 2002).

2.3.3- Phytoalexines :

Ce sont des substances antimicrobiennes toxiques de faible pois moléculaire produit par la plante en repense à une attaque d'un micro organisme (Nassraoui, 2006) ou l'action d'un produit chimique très nocif choc thermique radiations ultra- violette.les mécanismes qui président la formation et l'accumulation des Phytoalexines dans les tissus végétaux ne pas encor convenablement élucidés, on suggérés que les èliciteurs c'est à dire les substances excrétées par l'agent pathogène. Chez la plante de piment la concentration élevé de

Capsidiol dans les cellules nécrosées que les cellules non nécrosées est démontré que le Phytoalexines de décence au Phytophthora capsici c'est le capsidiol (Molot et Mas, 1986).

2.4- les facteurs influençant le développement de la maladie :

Le phytophthora capsici est influencées par les facteurs de leur milieu trophique et les facteurs externes (la température, l'humidité, Ph de milieu de vie)

2.4.1-Les factures trophiques :

Les polysaccarides sont des bonnes sources de carbone qui est nécessaire pour le développement de pathogène (Madoui, 2009), la synthèse des enzymes qui sont décomposées ces polysaccarides est se fais après l'incubation. Ainsi que l'excès favorable pour le besoin d' Azote du 14

(24)

Chapitre Il : Etude de Phytophthora capsici et son interaction avec le poivron

parasite est favorisé le développement rapide de Plrytopllthora capsici. Les sels des minéraux

aussi sont des éléments important pour le développement de parasite mais par, valeurs moyennes (Baghdadi, 1981).

2.4.2-Les factures physiques :

La température c'est un facteur très important pour la germination et le

développement de Phytophthora capsici. La croissance de cet agent pathogène peut se produire

entre 7°C jusqu'à 37 °C, mais les températures entre 27 à 32 ° C sont des valeurs optimales pour la production de zoospores et le processus d'infection. Dans des conditions idéales, la maladie peut évoluer très rapidement et les symptômes peuvent survenir 3 à 4 jours après l'infection. Par conséquent, Phytophthora caps-ici peut affecter rapidement des champs entiers (Amanda et al ., 2011) . Le Phytophthora capsici ayant une grande capacité de vie dans des différents taux d'humidité et la valeur optimale d'humidité pour le développement de cet agent est 100%( Baghdadi, 1981). Le phytophthora capsici c'est un agent aquatique préféré le milieu neutre et

basique pour attient leur développement optimale par contre l'acidité de milieu est provoque une diminution de génération du champignon ( Gençoglan et al., 2004).

(25)

Chapitre III : La lutte

Chapitre

ID :

La lutte

1-La lutte phrsique :

Les méthodes de lutte physique incluent toutes les techniques dont le mode d'action primaire ne fait intervenir aucun processus biologique ou biochimique. On peut schématiquement répartir ces techniques en quatre grandes catégories :

1.1:: La lutte thermique :

Elle consiste à causer des blessures internes aux ennemis des cultures visés soit des mauvaises herbes, ravageurs, pathogènes, par échauffement létal ou par diminution de la température en dessous du point de congélation .Ce mode de lutte nécessite une bonne connaissance des seuils de sensibilité thermique des champignons ou des ravageur mais également de la culture à protéger si l'opération est effectuée pendant la culture (Auberto et al .,sd).

1.2::La lutte mécanique :

Elle concerne essentiellement la maîtrise des plantes adventices et des insectes. Dans le premier cas, différentes modalités de lutte mécanique sont possibles, travail du sol, fauche, utilisation de paillis, désherbage manuel et inondation (Lepoivre, 2003).

2-La lutte biologie :

Consiste identifier les contraintes biologique et leur exploitation pour limiter le

développement et leur exploitation pour limiter le de développement des maladies d'une manière générale, la lutte biologique comprend l'utilisation de tout organisme antagoniste pour contrôlé un pathogène, en particulière plusieurs champignons constituent des agents importants de la lutte biologique, ils développement sur le tégument des insectes parasites (Nassraoui, 2006).

3-La lutte intégrée:

Le terme de lutte intégrée, dérive directement des concepts de production intégrée. Il s'agit d'une conception touchant non seulement à la protection des plantes mais à l'ensemble des pratiques culturales, qui sont des différentes actions peuvent être mises en place par les producteurs pour améliorer leurs production agricole (Schiffers et Wainwright, 2007). Plusieurs facteurs agronomiques influencent l'occurrence et le développement de la maladie. Ceci comprend la date de semis, la culture, l'eau, les éléments nutritifs, la matière organique, le sol et la gestion des résidus, si elles

(26)

Chapitre III : La lutte

sont bi~n appliqué~s condltjsent ~ la limitation c:Ies pertes causées par les maladies dans

l'intermédiaire de l'éradication ou la réduction de l'inoculum (Nassraoui, 2006).

4-La lutte chimique :

A coté des méthodes culturelles génétique ou biologique les traitements chimiques sont

largement utilisés pour combattre la maladie fongique et bactérienne. Toutefois aucune

chimiothérapie n'est développée en pratique contre les virus et les v.iroïdes (Lepoivre, 2003).

4.1- Les pesticides :

Ce sont des composants chimiques suppriment certains fléaux ou prédateurs (bactéries,

champignons, insectes .... ), dans unJD.ilieu professionnel, Je terme pesticides est souvent remplacé

par produits phytosanitaires, tel qu'il est présenté au vent est une spécialité formulée homologuée

pour le traitement d'une culture précise (Boiron, 1996). La spécialité formulée est composée de:

).>- La matière active: est une molécule chimique ou micro- organisme dans l'activité

biologique sur les prédateurs des cultures entrave leur développement ou entraine

leur élimination.

).>- L'adJuvant: c'est la charge de pesticides, un ensemble de produits chimiques

n'ayant pas une activité biologique sur les prédateur, mais augmentant son efficacité

(Tirlly et Claude ., 1999).

4.2 -Classification des pesticides selon la cible visée :

Il existe deus façons pour classer les pesticides : selon la cible visée et par leur

caractéristiques chimiques :

4 .2.1-Les insecticides :

Les insecticides sont toute substance qui tue les insectes, empêche l'éclosion des œufs, altère

le développement normal des larves ou la maturation sexuelle. C'est le plus important pesticide qui

englobe plusieurs familles : les insecticides organochlorés, les insecticides carbamates, les

insecticides organophosphorés, les insecticides végétaux et autres produits (Boiron, 1996).

(27)

Chapitre III : La lutte 4 .2.2-Les herbicides:

Ce sont des substances destinées à éliminer les mauvaises herbes adventices des cultures. Ils ont des modes d'action peu diversifiés car ils agissent sur une ou plusieurs étapes de la photosynthèse (Candy, 2008).

4.2.3- Autres pesticides :

Les autres pesticides sont selon: (firlly et Claude ., 1999).

• Les bactéricides (contre les bactéries)

• Les acaricides (contre les acariens).

• Les nèmaticides (toxiques pour les vers du groupe de nématodes).

• Les molluscicides (contre les mollusques, limaces, escargots).

• Les corvicides et les corvifuges (contre les corbeaux et tous les oiseaux ravageurs de cultures).

4 .2.4- Les fongicides :

Servant à combattre la prolifération des champignons pathogènes. Ils permettent de lutter

contre les maladies cryptogamiques qui causent de graves dommages aux végétaux cultivés (Regnault et Coord, 2005).

4~iA~t-Çl;\~~ifiç;\füm cl~~ füqgiçicl~~

;

Divers critères peuvent être choisis pour classer les fongicides. Certains classements mettent en avant les Familles chimiques (Fongicides minéraux ou organiques), d'autres les sites d'action métaboliques de ces composés, alors que de ce fait, il existe dans la littérature de nombreuses classifications proposées pour ces substances actives. Pour cette étude une classification basée sur les modes d'action des molécules antifongiques dans un premier temps au niveau de la plante puis au niveau de champignon (Bosseur et al., 2002) pour cette dernière classification on distingue:

4.2.4.1.1 -Fongicides de contact :

C'est un fongicide ne pénètrent pas dans les tissus de la plante, lorsqu'il est appliqué à la surface de la plante forme une barrière protectrice qui est toxique pour la germination des spores ou pour le mycélium du champignon responsable de la maladie (Nassraoui, 2006). Les fongicides les plus anciens ont en général une action préventive protectrice comme par exemple les fongicides

(28)

Chapitre III : La lutte

soufrés et cuivrés, - le mancozèbe, le captane, le chlorothalonil. Mais d'autres fongicides de contact

~ .

-existant assurent une meilleure protection (Couvreur. 2002)

4.2.4.1.2-Fongicides systémiques :

Les fongicides systémiques sont ceux qui pénètrent et se déplacent dans la plante par les

Vaisseaux du xylème et du phloème. La plupart des nouveaux fongicides sont dans cette

Catégorie et sous les familles suivant (Leroux, 2003).

};;>- Organophosphates };;>- Ediphenphos };;>- Pyrazofos

};;>- Benzymidiazoles ...

A-Inhibiteurs respiratoires :

Chez les champignons, comme chez tous les Eucaryotes, les processus respiratoires,

correspondant au catabolisme oxydatif de molécules organiques comme des glucides, des lipides

ou des protéines, sont la source d'énergie biodisponible sous forme d' ATP. Il se forme également

des transporteurs d'électrons réduits, notamment le NADH et des métabolites essentiels comme

l'acétate. Plus d'un tiers des fongicides affectent ces processus ; ils ont en commun la propriété

d'inhiber la germination des spores des champignons et aussi d'immobiliser les zoospores des

Oomycota, par exemple le manèbe (Figure 2) (Lepoivre, 2003).

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Figure 2. La formule chimique de Manèbe fongicides inhibiteur respiratoire (Leroux,

2003).

B- Les inhibiteurs de la biosynthèse des stérols :

Les stérols fongiques sont synthétisés dans le cytoplasme et les phases terminales qui vont

du scalène à l'ergostérol sont catalysées par des enzymes microsomales. Il convient d'indiquer ici

que Chez certains parasites obligatoires, le stérol majoritaire n'est pas l'ergostérol et que de

nombreux Oomycota ne synthétisent pas de stérols, du fait d'une scalène époxydase non

(29)

Chapitre III : La lutte

fonctionnelle. Ces stérols sont des composants importants des membranes ce- . llulaires, dont ils

régulent la fluidité et les enzymes qu'elles renferment, comme la chitine synthéases (Bosseur, et

al., 2002).

C- Les fongicides antis microtubules :

Les microtubules sont des constituants majeurs du cytosquelette et du fuseau achromatique.

Toute substance susceptible d'interférer avec la formation ou le fonctionnement de ces microtubules

bloque les divisions cellulaires et l'élongation des hyphes mycéliens (Leroux , 2003).

D-Inducteurs de résistance des plantes aux parasites :

Lorsqu'une plante subit une attaque parasitaire, après une phase de reconnaissance impliquant souvent un éliciter produit par le pathogène et un récepteur de l'hôte, elle réagit en mettant en place plusieurs barrières pour limiter la progression des agents pathogènes. Tout

d'abord, une réaction d'hypersensibilité (HR) correspondant à une mort de la cellule hôte infectée (Nassraoui, 2006).

4.2- Les caractéristiques des pesticides utilisées dans la partie expérimentale :

A- Mancozèbe 80% :

Le non commercial, Kazir, la matière active le mancozèbe, fongicides de contact utilisé dans les cultures suivant :

Vigne, par dose d'utilisation 1,5-2 kg /h. l 4J, le poivron, la tomate, les cucurbitacées, 2- 2,5kg/ha B-Manèbe 80% :

C'est un fongicides de contact, utilisées en cultures sous forme de liquide et pour le traitement des semences par poudrage, non commercial pour le traitement, de mildiou de Pomme terre, tomate est appliquée par dose de 200g-300ml /1 d'eau.

C-Aliette Flash :

Aliette Flash est un fongicide systémique, ascendante et descendante très efficace contre plusieurs espèces de Phytophtora notamment la gommose des agrumes, le chancre du poivron, Il agit préventivement et curativement en inhibant la germination des spores ou en bloquant le développement du Mycélium.

• Composé de: 800 g/kg de Fosétyl d' Aluminium.

• Usages: Cultures ravageurs, dose Cucurbitacées Mildiou 2,5 Kg/ha, délai avant récolte 15 jours.

(30)

Chapitre Ill : La lutte

D-MancoC:

C'est un fongicides préventive et curative sa matière active Cymoxanyl 4 % et le mancozèbe40% et la matière solide 56% C'est, la plupart des cas utiliser pour le traitement de mildiou par une dose d'application de 2-3kg /h pour la pomme de terre et les cucurbitacées et 200g-300g/hl pour la tomate, la durée avant récolte pour le poivron et la tomate 7 jour.

F- Equation pro :

C'est un fongicides systémique destiné à lutter contre le mildiou de diffèrent cultures formulé en granulées dispersibles et composé de deux matière avtive :

• Famoxadone matière active nouvelle, inhibant la respiration d'une action préventive. • Cymoxanyl depuis le temps reconnue, action préventive et une remarquable action curative

sur le mildiou de solanacées la dose d'utilisation 300 à 400g/ha.

J-Calypso:

Dans la catégorie des insecticides, Calypso est un pesticide systémique acropétale de la famille des chloronicotinyles, c'est à dire qu'il est absorbé par la plante et, il y pénètre des racines jusqu'au sommet, d'un dose d'application est très toxique pour enlever les résidus de pesticides des

légumes traités avec ce produit, il faut se lever tôt.

H-Sanmite:

c~est un insecticides agit par contact pour combattre un large spectre d~acariens

phytophages aux stades larvaires et adultes ainsi que les blanches en culture fruitière et légumières dans action choc tés rapide puisque après 15 minutes, durée avant récolte 28 jours, dose d'application

G -Bouiltre bordelaise vallè:

C'est un produit cuprique sous forme poudre a un' action bactéricides sur les bactérioses de culture fruitières et maraichères, avec une dose d'utilisation 1,25Kg/h est aussi utilisé pour la lutte contre le dépérissement bactérienne du pêcher. Ce pesticide ayant une action complémentaire intéressante sur la maladie l'oïdium et le mildiou de la vigne.

(31)
(32)

Chapitre I: Matériels et Méthodes

Chapitre

1

: Matériels et Méthodes

1-L'échantillonnage:

Notre travail, c'est une étude de comparaison entre plusieurs produits (pesticides, engrais) vis à vis le Phytophthora capsici, c'est l'agent causal du mildiou chez la plante du Poivron. Pour réaliser ce but, nous avons fait des sorties dans certaines régions cultivées en poivron au niveau de la wilaya de Jijel, en cherchant des échantillons qui comprennent les symptômes de l'agent pathogène. Dans les mêmes sorties, nous avons fait une enquête sur les types des pesticides qui sont utilisées par les agriculteurs et les producteurs sur le poivron pour lutter contre ce pathogène,

cette enquête nous a aidé de sélectionner les pesticides qu'on a testé.

1.1-Les stations de prélèvement:

~ La première station: C'est une petite ferme de culture sous serres du poivron et de la

tomate dans la région d' Algharfa (kaous), situé à 10 km au Nord-Est de Jijel, la visite s'effectuée à la fin du mois d' Avril. Les échantillons qui ont été prélevés dans cette

région, se sont des feuilles de poivron portant des symptômes de mildiou.

~ La deuxième station : Est représentée par l'exploitation agricole située dans la région

d'El Tahir, 18 Km à l'Est de Jijel. Cette station comprend des serres pour la culture de poivron et pour des autres cultures.

~ La troisième station: Située dans la région de Djimar, 22 Km à l'Est de Jijel. Cette

station comprend des serres pour la culture de poivron et pour des autres cultures.

2-La symptomologie :

On a prélevé des échantillons présentant les différents symptômes probables sur la smface de tous les organes (feuilles, fruits, tiges et racines) du poivron qui sont indiqués par les chercheurs

Lionian(1922) et Satour et Butler(1967).

(33)

Chapitre 1 : Matériels et Méthodes 2.1- Les symptômes sur les feuilles :

On a observé des tâches irrégulières sur la surface du limbe, dans son périphérie, et dans

son apex de couleur marron, et dans son inférieure se développe des colonies blanches (figure 3).

- a- - b-

-c-Figure 3. Les symptômes sur feuilles par le Phytophthora capsici (a) Tache marron sur la périphérie du limbe; (b) Tache marron sur l'apex du limbe; (c).Des colonies blanche à l'inférieur du limbe.

2.2-L.ç~ syll\ptô.mç~ ~Yf •~~

fnüts

:

Les fruits présentant des taches irrégulières, brunes, en formant des colonies blanche une

humidité élevé et température ambiante (figure 4)

Figure 4. Les symptômes sur les fruits par le Phytophthora capsici.

2.3- Les symptômes sur les tiges et les collets :

La maladie de Phytoph1hora capsici apparaisse sous forme des nécroses marron- noire foncée qui s'étant du collet en vers les racines et ou les tiges selon le guide Toukam(2010), il y a aussi des nécroses apicale sur tiges, ainsi la formation des mycéliums sur les zones détruites et

(34)

Chapitre 1 : Matériels et Méthodes

-a- -b-

-c-Fi~re 5. Symptômes sur collet, sur racine et sur tige par le champignon P. capsici.

(a). Nécrose foncée sur racine collet et sur la base et le sommet de la tige; (b). Nécrose sur la base et le sommet de la racine; (c).L'appariation des filaments du champignon sur le collet et la base des racines.

3- L'isolement :

3.1-L~isolement à partir des racines infectées :

A fin de réaliser cet isolement, on a lavé les racines à l'eau courante , puis les découpé en

.

-petits fragments, et les placées dans des boites de Petri contenant de l'eau distillée stérile, à fin d'induire la formation des sporanges , après 48 heures d'incubation à la température ambiante(28°C), on a déplacé les boites dans un réfrigérateur à température 5°C pendant 15 minutes, puis les faire retournée à nouveau dans l'étuve à température 28°C pour libérer les zoospores .On a prélevé la suspension de zoospore à l'aide d'une pipette, et la diffusée sur la surface du milieu l'eau gélosé réparti dans des boites de Petri . Les zoospores germèes après 5 heures d'incubation à température 25° C sont transférées sous forme de disque (0 =5mm) et ensemencées dans des boites de Petri contenant le milieu V-8(annexe 1) selon la technique de Satour et Butler (1967).

3 .2-L'isolement à partir des organes aériens ~

L'is.o.lement cons.is.te

à découper en fragroen.ts

. de l'oxcire 4 à 5

m.m

2 à pa.:nir des. organe~ du poivron (feuilles, des tiges et des fruits) infectés par le champignon Phytophthora capsici. Les fragments sont d'abord lavés à l'eau de robinet, désinfectés par l'éthanol (90%) pendant 5 minutes, les rincés avec l'eau distillée stérile, et séchés avec le papier à filtrer , après les

(35)

Chapitre 1 : Matériels et Méthodes

déposés(3fragments/boite) sur la surface du milieu V-8. L'incubation a été faite dans une étuve à température 28°C (Davet, 1996).

4-La purification:

La purification c'est un ens_embJe de repiquages. s.ucces.sifa dont le but d'obtenir d'un grand nombre des colonies homogènes de forme, aspect et couleur: on a ensemencé des disques (0 =5mm) prélevé de la périphérie des colonies d'isolement sur le milieu V-8 qui est réparti dans les boites de Petri (trois boites à chaque isolement de chaque organe), et les 'incubées dans l'étuve à température 28°C pendant 48heurs(Davet et Rouxel, 1997) .

5- L'identification:

Pour identifier le champignon Phytophthora capsici, nous avons effectué une série d'observation: la première consiste à déposé directement les boites de Petri contenant les colonies du champignon sous l'objectif du microscope optique à grandissement 40X, pour la deuxième observation nous avons préparé des lames contenant des gouttelettes d'eau distillé stérile mélangées avec le thalle du champignon propre et coloré, et les observées sous microscope optique avec le grandissement 40 et lOOX( Davet et Rouxel, 1997).

6-La conservation sur un milieu PDA :

Dans des tubes à essai contenant un milieu solide gélosé (PDA) incliné, on a déposé des disques (0 =5mm) de P.capsici, et on fait l'incubation à température de 25°C (Davet, 1996).

7-Les tests d'efficacité des pesticides sur le champignon Phytophthora capsici:

A la suite de ce travail effectué au niveau du laboratoire, et après l'isolement et l'identification de cet oomycètes Phytophthora capsici, l'agent causal de pourriture de collet et des racines, nécrose des tiges, des feuilles et des fruits chez le piment, il reste qu'à soumettre à des tests avec différents produits (fongicides, insecticides, bactéricides) pour comparer leurs

efficacité sur le développement du champignon Phytophthora capsici. Pour cela on a utilisés la méthode de la zone d'inhibition (Chense et al, 1984, Yahiaoui, 1991).

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Chapitre 1 : Matériels et Méthodes

7.1-La préparation de concentrations des pesticides:

D'après les doses d'application des pesticides au terrain, nous avons préparé les concentrations suivantes: 0, 3g /lOOml, 0,2g/100ml, 0,15g /lOOml ,0.125g /lOOml, pour les (Tableaux IV, V, VI, VII).

Tableau IV. Les doses d'application des fongicides sur terrain.

Fongicides Dose d'application Forme des produits

Mancozèbe 80% 1 ,5-2kg Il 001 Poudre

Manèbe 80% 1 ,6-2kg/ha Poudre

Allitte flash 2,5kg/ha Poudre

MancoC 200-300g/hl Poudre

Equation pro 300-400g/h Poudre

Source Fiches techniques de phytopharmacie (FAO, 2011). Tableau V. Les doses d'application des insecticides sur terrain.

Insecticide Dose d'application Forme de produit

Sanmite 200g-400 g/hl Poudre

Calypso 24-30g/l Poudre

Source: Fiches Techniques de Phytopharmacie (FAO, 2011).

Tableau VI. Les doses d'application des bactériocides sur terrain.

Bactéricide Dose d'application Forme de produit

Nuram 2kg/h Poudre

Bouiltre boredelaise Vallès 1 ,25 kg /h Poudre

Source: Fiches Techniques de Phytopharmacie (FAO, 2011).

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Chapitre 1 : :Matériels et Méthodes

7.2- Test d'efficacité des pesticides sur la croissance mycélienne

On a testé les quatre concentrations de chaque pesticide cité précédemment, dans la même boite de Petri, contenant le milieu gélosé V-8(annexel) sur la croissance de Phytophthora capsici, en mesurant le diamètre de la zone d'inhibition: on a creusé sur la surface du milieu quatre pots (0

=5mm) , située dans les quatre angles d'un carré, à fin de remplir chaqu'un avec une seule concentration de pesticide, on a déposé au centre de la boite un disque de mycélium de nouvelles colonies purifiées du champignon (l'âge 3 jours) . Mise en évidence que la distance entre la limite du disque et le pot est 2cm, et le volume ajouté dans le pot est de 50 µm, on fait trois répétions pour chaque pesticide.

Après l'étiquetage de chaque concentration et chaque boite (pesticide), a les incubé à 28°C. La lecture des résultats se fait après 48 heurs, en mesurant le diamètre équivalent de la zone d'inhibition de la croissance mycélienne entre les pots et l'agent pathogène et on a utilisé le diamètre des colonies purifiées après 48 heurs comme un témoin de test (Chense et all, 1984,

Yahiaoui, 1991).

7 .3-L'effet des pesticides sur la sporulation ~

7.3-1 L'obtention de la suspension sporale:

On a ajouté 10 ml de l'eau distillée stérile dans une boite de Petri contenant une colonie purifiée de l'agent pathogène P .capsici (âge 15 jours), gratté bien le mycélium, fait une dilution pour obtenir une suspension moins de concentration (10-1 ) , après on a préparé les solutions avec

les produits testés ; on a introduit 1 ml de suspension sporale dans une tube à essai et le complété par 9 ml de chaque concentration de produit cité précédemment.

Le dénombrement des sporanges a été fait à l'aide de la cellule de Thoma (Annex2) sous un microscope optique à grandissement 40 X avant et après l'incubation pendant 24 heurs à température 25°C (Serghat et al, 2004).

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Chapitre II : Résultats et Discussions

Chapitre

II:

Résultats et Discussion

1-L'isolement:

Après l'incubation des boites pendant 48 heurs on a observé le développement des colonies de champignon, sur le milieu gélosé V-8, entourées les fragments des organes d'isolement (tiges, fruits et feuilles). Les colonies ont des couleurs blanches presque rondes, et sont contaminées par des colonies bactériennes (Figure 6).

Figure 6. Colonies de champignon Phytophthora capsici résultantes de l'isolement à partir des

organes de poivron.

2- La purification :

Figure 7. Des colonies pures résultats de purification de phytophthora capsici.

Les colonies apparaissent avec une couleur blanche, mycélium un peu dense, forme régulier et arrondie (Figure 7), d'un diamètre varié avec le temps. Nous avant près la moyenne de diamètre

des colonies pendant 8 jours à température 28 °C (Tableau VII).

(39)

Chapitre II : Résultats et Discussions

TablaeuVII : Les diamètres des colonies de purification du Phytophthora capsici:

·~

2jours 4jours 6jours 8jours

(témoin) e fruit

17

,5mrn

30mrn

60mrn

80mm

Feuille lOmm

20mm

52mm

75mm

Tige

20mrn

35mm

80mrn

80mrn

3-L'identification:

Après l'identification de l'agent pathogène selon les symptômes et l'aspect des colonies, on

a identifié l'agent pathogène par l'observation microscopique qui présente les formes suivantes :

Le mycélium :

Le mycélium de Phytophthora capsici est observé sous une forme filamenteuse non

cloisonnée (figure 8), ce caractère est indiqué par le chercheur Babadoost (2005).

Figure 8. Mycélium de Phytophthora capsici ( 40X).

Lessporanges:

Les sporanges apparaisse sous forme citronnée ou ovale (figure 9), contenant à l'intérieure

un grand nombre des spores, ce sont des zoospores (Figure 10) qui peuvent émettre après

(40)

Chapitre II : Résultats et Discussions

Figure 9. Les sporanges de Phytophthora capsici (lOOX).

Figure 10. Les zoospores de Phytophthora capsici (lOOX).

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Chapitre II : Résultats et Discussions

4-Les tests d'efficacité des pesticides sur le champignon Phytophthora capsici: 4-1 Efficacité sur la croissance de mycélium :

4.1.1-L'effet des fongicides:

Nous avons remarqué que la présence des pesticides a un effet sur la croissance de mycélium du champignon Phytophtora capsici, cela est confirmé par la présence des zones d'inhibition variantes selon le type de pesticide et son concentration (Figure 11et12) .

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