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1. Comment on peut communiquer rapidement et efficacement en langage universel global moderne, après le latin ou l’occitan, voire l’espéranto

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200705 Alban Azaïs / ensica

Les Jeudis de l’INP ... du parler autrement en pays d’Oc et ailleurs… Jacques BOUCHER

Occitan, Esperanto, Globish, est-ce bien raisonnable ?

Conférence et débat Jeudi 24 Mai 2007 à 18 heures Salle du Sénéchal, 17 rue de Rémusat – Toulouse

Alban Azaïs

Madames, Messieurs, chers Ami(e)s,

Tout d’abord merci d’être venu(e)s, et merci à Jacques pour avoir organisé cette manifestation. Nous avons peu de temps et pas mal de choses à dire, je vais donc passer à mon intervention sans ambages. Permettez-moi de reprendre quelques extraits du « flyer »que je vais commenter en guise d’exposé.

Questions Jacques, réponses AA / version courte…

1. Comment on peut communiquer rapidement et efficacement en langage universel global moderne, après le latin ou l’occitan, voire l’espéranto

Comment communiquer rapidement et efficacement en globish ? –

1. En réactivant son school English et en potassant le globish, en travaillant sérieusement, puis sérieusement, puis sérieusement,

2. En évitant de parler aux copains…

Parler dans une langue « étrangère » demande des efforts. Les langues qui en demandent moins aux petits Français ? – L’esperanto, l’italien, le portugais, l’espagnol dans cet ordre… dans l’absolu aussi le bahasa. N’oublions pas les langues inventées à cet effet comme le créole, le pidgin, la lingua franca, l’esperanto, l’ido, l’interlangue…

2. Nos langages de communication qui doivent évoluer en corrélation certaine avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication (= Internet) et la mondialisation des échanges

Pourquoi « doivent » ? – La « mondialisation », le commerce international p. ex., existe depuis belle lurette. Aux temps de la Hanse par ex., les fils de commerçants devaient passer plusieurs années dans deux autres pays pour devenir trilingues – c’était le moyen âge. Des progrès depuis ? A l’INP, on vient de mettre en place un tout petit stage obligatoire à l’étranger… rien à voir avec le moyen âge…

« … on peut uniformer le langage d’une grande nation … Cette entreprise qui ne fut pleinement exécutée chez aucun peuple, est digne du peuple français, qui centralise toutes les branches de l’organisation sociale et qui doit être jaloux de consacrer au plus tôt, dans une République une et indivisible, l’usage unique et invariable de la langue de la liberté. » - L'abbé Grégoire, « Rapport sur la Nécessité et les Moyens d'anéantir les Patois et d'universaliser l'Usage de la Langue française », 1794 (16 prairial an II) – à cette époque, certainement moins de 3 sur 28 millions d'habitants en France parlent français.

Les échanges, doivent-ils être directes ? Pourquoi pas passer par le « communicateur », cette boîte bénite de la science fiction qui se porte comme une montre et qui fait le travail de « translangation » à votre place ?

Mais en somme : la base matérielle devenant globale, est-ce que le langage ne doit pas suivre ?

Pour moi, la réponse à la question est très clairement : non.

C’est exactement la même problématique qu’il y a eu un peu plus de deux siècles pour la création de la langue nationale. A mon avis, ce n’est pas nécessaire. Nous avons beaucoup à apprendre de l’Inde. Le plurilinguisme est plus humain, plus intelligent que notre politique.

3. Question centrale : doit-on tendre vers une langue unique, universelle et n’y a-t-il pas possibilité d’exception locale et culturelle ?

On ne doit jamais tendre vers un modèle unique, ni en politique, ni en culture, ni en langue. La richesse est un multiple de 1. A priori, aujourd’hui, la richesse n’est pas en France, pas en Europe. En Afrique, en Asie, en Amérique, dans de nombreux pays, les gens même peu instruits parlent trois, quatre, cinq langues au quotidien. Nous autres Européens avons "normalisé", "rationalisé", "optimisé" depuis des siècles. C’est là notre modèle économique, c’est là notre force. Et c’est très exactement là où la force devient faiblesse. Presque personne n’est capable de parler plus d’une langue… (stats langues du monde)

4. Peut-on être polyglotte, ou plutôt est-il enrichissant, utile et efficace d’être polyglotte ?

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Petit, un de mes neveux comptait ainsi : un, deux, beaucoup… ‘poly’ veux dire ‘beaucoup’… polyglotte veut dire multilingue. Mais qu’est-ce que "beaucoup" ? Deux ? Trois ? Quatre ? Cinq ? Question accessoire : que veut dire ‘parler une langue’ ? … Pour moi par exemple, le français, après le bas allemand, le haut allemand, l’anglais, le latin, le grec, le danois, le suédois, le norvégien, le néerlandais et le russe a été ma onzième langue… et j’en ai appris plein d’autres après, mais aujourd’hui, le français est, selon les jours, ma quatrième, ma troisième, ma deuxième, voire ma première langue dans mes rares moments d’inspiration… ou dans mes rêves. Je ne suis pas très intelligent, pas très doué, je n’ai pas bénéficié ni de parents particulièrement instruits ni de conditions sociales particulièrement favorables. En revanche, je me suis toujours intéressé à l’homme. Pour vous rassurer : à la femme aussi !

Justement : la question était : est-il enrichissant d’être polyglotte ? Réponse : dans d’autres langues, on n’est pas réduit à dire "homme" quand on veux dire "hommes et femmes, enfants et grabataires" – d’autres concepts existent.

De toute façon : je ne sais pas vous, mais en ce qui me concerne… que croyez-vous a été le moteur de mon désir, de mon appétence à apprendre d’autres langues ? – Mais bien sûr, l’enrichissement. Aujourd’hui, je suis donc un homme riche. Mais suis-je aussi utile ? Efficace ? Toujours est-il : en ce qui me concerne, je ne me définirait pas comme étant ‘polyglotte’…

Je ne suis pas assez mondain… oui, pardon, la question me paraît essentiellement "mondaine"…

Je suis un poète qui cherche sa langue, son langage… et porter une langue à son apogée implique de la maîtriser.

Aujourd’hui (et depuis longtemps) je préfère m’atteler à parfaire ma maîtrise langagière – fusse-t-elle de communication – que d’étendre mon champ de balbutiements. Mais, je voue l’ai déjà dit, je ne suis pas très doué. En langues !

Eléments supplémentaires

« Toulouse terre d’accueil, notamment pour un grand nombre d’étudiants étrangers ; à l’aide de témoins invités, nous débattrons comment on peut communiquer rapidement et efficacement en langage universel global moderne, après le latin ou l’occitan, voire l’espéranto ! »

Une première remarque. Concernant l’histoire de Toulouse, il manque ici déjà le wisigoth… Nous autres linguistes distinguons la perspective diachronique et la perspective synchronique. Est évoquée ici la perspective diachronique. En synchronie, évoquons donc le français (depuis la guerre contre les cathares), l’espagnol (presque 30% de la population toulousaine étaient d’origine espagnole juste après la guerre civile en 1939), l’arabe (depuis la guerre de libération algérienne 1962), l’allemand et l’anglais (notamment depuis la création d’Airbus 1970)… alors qu’après la 1e Guerre Mondiale, les industries d’armement avaient été implantées ici justement

pour être loin du front germanique, en préparation de la prochaine guerre… mais n’oublions pas non plus d’évoquer l’italien (depuis le début du 20e siècle notamment et dû à la misère), le

vietnamien (depuis la guerre d’Indochine 1954) – s’y ajoutent aujourd’hui les langues des étudiants étrangers dans un marché d’éducation globalisé (un combat d’influence dans la guerre économique) : le chinois, le brésilien, etc. …

Le commentaire à proprement parler est à venir. Deux autres phrases feront partie du commentaire :

« Cette dernière conférence … concerne nos langages de communication qui doivent évoluer en corrélation certaine avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication et la mondialisation des échanges. »

Et la « Question centrale : doit-on tendre vers une langue unique, universelle et n’y a-t-il pas possiba-t-ilité d’exception locale et culturelle ? Peut-on être polyglotte, ou plutôt est-il enrichissant, utile et efficace d’être polyglotte ? »

---« Peut-on communiquer rapidement et efficacement en langage universel global ? (Enlevons le moderne dès le départ) »

1.

Communiquer ??? Quid ??? ‘rapidement’, ‘efficacement’ ??????

2.

Langue unique universelle ? latin, occitan, esperanto, anglais… globish 1. Le langage sert-il à communiquer ? Rapidement ? Efficacement ? – Tout porte à croire le contraire. Déjà entre locuteurs de bonne volonté de même langue maternelle, réussir à communiquer un message, à partager un même message, relève de l’exploit… même sans recours à Babel ! Et lorsque nous "communiquons", savons-nous ce que nous faisons ?

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2. Pour tendre vers une langue unique universelle, contactons d’abord les autres cultures de l’Univers ! – Mais déjà sur notre minuscule Terre, c’est difficile – mais est-ce souhaitable ?

Total L en M petites minus

cul Europ e Langu e T Loc lm Loc E/ % L hors E En % Mond e 6417 273 4162 1982 Russe 242 172 / 71 69 M 28 Asie 1906 126 1549 231 Allema nd 101 97 / 96 4 4 Afriqu e 1821 92 1607 122 França is 131 62 / 48 68 52 Pacifiq ue 1268 1 507 775 Anglais 573 61 / 10 511 89 Améri

que 1013 10 428 575 Espagnol 352 39 / 11 312 89

Austra lie 273 0* 18 255 Portug ais 182 10 / 5.5 172 94.5 Europ e 143 44 69 15 Monde (cia) Mand arin 1300 + Hindi 1100 + 30% lm + 50% lé * Chaque langue n’est compté qu’une fois, l’anglais en Europe

Sources : Sprachenalmanach.: Zahlen und Fakten zu allen Sprachen der Welt, Harald Haarmann / CIA Factbook

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La plupart des langues ont ainsi déjà disparu ! Actuellement, au moins une langue par

semaine disparaît. Dans 120 ans, à ce rythme, il n’y a plus de langue du tout… ce qui montre, pour les optimistes ? les pessimistes ? les limites des stats

-

L’Europe est déjà ‘pauvre’ sur le plan linguistique… certainement une conséquence de sa ‘richesse’ technologique... la normalisation y progresse depuis belle lurette – à

comparer les 143 langues de plus de 700 millions d’individus aux 273 langues des 200.000 d’Aborigènes – à cette échelle, nous devrions avoir en Europe plus de 600.000 langues. Cela nous laisse deviner le nombre de langues déjà disparues. Mais même ces quelques langues… Connaissez-vous seulement l’existence, en Europe, du gagauz (Moldavie), du saami (Norvège), du calo ou du mirandesa au Portugal, du frison ou du papiamcutu aux Pays-bas, du kashoube en Pologne ou du sorabe en Allemagne ?

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Ceci nous amène à une autre question de base souvent éludée : qu’est-ce qu’une langue, qu’est-ce qu’un dialecte ? – Les Européens parlent ainsi p. ex. des dialectes africains et des langues européennes. Savez-vous pourquoi les Camerounais s’appellent ‘Camerounais’ ? Toujours le pouvoir ! Mais en même temps, les Français, depuis l’abbé Grégoire, ont intégré la notion de « patois », sans s’en rendre compte (pour la quasi-totalité d’entre eux). J’y reviendrai !

-

A l’aspiration de l’Homme de l’unique, de l’universel, s’oppose le rêve d’une richesse, d’une diversité, d’une foultitude…

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Ce n’est pas la pauvreté universelle qui est menacée, mais la richesse de la diversité.

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Peut-on ressusciter une langue ? – L’occitan n’est pas une réussite éclatante, seul l’hébreu a réussi.

-

L’occitan est déjà pratiquement condamné (espérons qu’il se relèvera par miracle) – permettez-moi de rendre un hommage appuyé ici à mes maîtres, les professeurs d’occitan MM Robert LAFONT, Paul FABRE et Jean PETIT de l’Université Paul Valéry à Montpellier, respectivement en onomastique et en dialectologie occitane – mais le français n’est pas à l’abri…

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DONC il convient d’œuvrer à la diversification, non à l’uniformisation – mais puisqu’il nous faut une langue vernaculaire, une langue ‘facilitant’ la communication ‘globale’, il faut au moins œuvrer, en même temps qu’on utilise une langue à vocation ‘universelle’, d’autres langues pour maintenir un équilibre sain – cela pourrait se transformer en impératif catégorique : ‘Celui qui utilisera une langue universelle veillera à apprendre au moins une autre langue (deux ? trois ?) afin de favoriser la richesse.

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En ce qui concerne l’anglais, rappelons d’abord que ce n’est pas l’anglais, mais l’américain imposé par une stratégie de longue haleine adossée au pouvoir sexy économico militaire de l’hyper puissance – désolé pour ce langage crypto-marxisant qui décrit pourtant convenablement une réalité sociale.

-

Jusqu’ici, personne ne parlait du chinois, parce qu’ils – les Chinois – étaient pauvres. – La Chine, l’Inde, le Brésil, la Russie riches vont susciter des vocations… et tendre à imposer leur langue dans le commerce international, la culture – après le règne de l’anglais (plus

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personne parle du feu russe de l’URSS) nous allons DONC tendanciellement vers un plurilinguisme

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L’esperanto a été un espoir de linguistes, mais le sociologue pense que sans pouvoir réel (toujours basé sur l’économico-militaire), il n’y a aucune chance de s’imposer dans le monde. SAUF si les paradigmes changent. Actuellement, tout porte à croire que nous allons vers une ère ‘éthique’, ce qui pourrait nourrir l’espoir d’y trouver un levier contre l’attrait atavique de la puissance.

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Le globish est le début logique de la prise en main de l’américain imposé par les

utilisateurs : un processus d’expropriation, en fait, très sain. La langue de communication internationale, forcément détachée de ses liens culturaux, prend le large et rejoint l’idée de l’espéranto.

-

D’ailleurs – qu’est-ce que l’occitan, qu’est-ce que le français, sur le plan diachronique, sinon le produit d’une expropriation comparable… puisque dans les deux cas, il s’agit – pardon – au fond d’un latin vulgaire altéré, les Romains diraient « batardisé »… avec un zeste de celte. Dans le volapük neofranglais – plein de fautes pour un puriste – nous devinons une langue du futur !

« Cette dernière conférence … concerne nos langages de communication qui doivent

évoluer en corrélation certaine avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication et la mondialisation des échanges. »

Langage de communication ? – En linguistique, nous parlons de langue véhiculaire pour une langue d’intercompréhension entre populations de langue différente, à qui s’oppose la langue localement parlée, la langue vernaculaire. Le terme même de ‘véhiculaire’ illustre déjà le côté limitatif, le côté "ersatz" d’un tel langage. Le malais devenu en 1928 bahasa indonesia ou l’hindi en Inde sont des langues véhiculaires, tout comme l’anglais dans le contexte qui nous intéresse ou le français dans une partie de l’Afrique.

Par exemple en Inde, seul un tiers de la population parle hindi langue maternelle, les autres apprennent une des xx autres langues du territoire dont 14 langues officielles, comme le

malayalam ou le xxxx. A l’école, les Indous apprennent aussi l’anglais ou l’hindi. Mais seulement environ 80% des 1.100 Indous parlent l’hindi.

Dans notre cas de figure ici, c’est-à-dire pour la communauté scientifique dans un monde

globalisé, la langue véhiculaire qui s’est imposé peu à peu, depuis, disons, la 2e guerre mondiale,

est l’anglais.

Or, parler une langue maternelle ou une langue plus ou moins étrangère n’est pas la même chose. Il est très rare que l’on atteigne une maîtrise, une aisance telle, en langue seconde, qu’on langue maternelle, à fortiori à l’écrit. Cela n’est pas sans conséquences.

J’ai pas mal d’étudiants qui se disent, selon les cv’s, "bilingues"… après quelques années de cours de langues certes exceptionnels, puisque français, mais tout de même… En ce qui me concerne, j’ai du mal à me qualifier de bilingue, même en étant Français, même après plus de vingt ans passés en France, même si j’écris des articles dans la presse nationale, des livres chez les meilleurs éditeurs…

Nous sommes tous sous la pression du publish or perish depuis belle lurette, mais l’Internet y a ajouté une bonne couche. Désormais, le classement des universités est fait sur le plan mondial en fonction – entre autre – du nombre de publications des professeurs, et ces articles sont publiés dans des revues de langue américaine avec un comité de lecture composé essentiellement de locuteurs de langue maternelle. Est-il étonnant que la plupart des articles publiés sont écrits par des locuteurs de langue maternelle, que les meilleurs facultés sont de langue maternelle

américaine ? – Il s’agit d’une situation de pouvoir à géométrie non équitable.

Quant à la question à savoir s’il y a corrélation entre les langues véhiculaires, les nouvelles technologies et la mondialisation, concernant leur évolution, honnêtement, je n’en sais rien. En revanche j’observe que la tendance dans nos sociétés depuis belle lurette est à la simplification, à la normalisation, à la réduction, à l’efficacité, à la productivité. La manufacture a laissé place à l’industrie, la taille des marchés a été adaptée à cette évolution par la création des marché régionaux puis nationaux puis transnationaux pour finalement aboutir au niveau global. Les nations puis l’Europe sont des structures politiques qui ont suivi la base économique. Mais l’économique s’est décroché et s’intègre de plus en plus vite au niveau global, alors que

l’organisation politique stagne. La création de l’Europe est en rade, une structure globale paraît complètement utopique sur le plan politique… l’internationalisme bat de l’aile !

Et la « Question centrale : doit-on tendre vers une langue unique, universelle et n’y a-t-il pas possiba-t-ilité d’exception locale et culturelle ? Peut-on être polyglotte, ou plutôt est-il enrichissant, utile et efficace d’être polyglotte ? »

On dit que le rêve de ne parler que d’une seule langue serait un rêve typiquement humain. Si c’est vrai, il y a peut-être vraiment des extra-terrestres sur terre ; en tout cas je n’ai, en ce qui me

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concerne, jamais caressé ce rêve. Autant que je me souvienne, j’ai toujours rêvé de parler avec les autres ( ? / ;-)) humains dans leur langue maternelle. Cela a été le moteur pour moi

d’apprendre très jeune plus de dix langues. Je pourrais dire plus de vingt ou plus de trente, mais ça fait invraisemblable, paraît-il. Je n’en pipe donc mot.

Je sais que tous les hommes (pardon, c’est la langue française) ne sont pas pareils.

Mon fils (c’est vrai, un homme aussi) par exemple est – en digne fils (?) – à l’opposé de moi dans ce domaine sensible. J’ai bien essayé de le familiariser depuis tout petit avec plusieurs langues, dès qu’il a su parler il m’a communiqué son désir de ne grandir qu’en français… alors je l’ai

amené à Hambourg pour le convaincre de l’utilité sociale de maîtriser plusieurs idiomes, du moins de maîtriser plus d’un seul… il avait peut-être deux ans.

Deux trois anecdotes :

Tout d’abord, je l’ai amené au marché sans rien dire… et assez vite, il a dit, effaré : « Mais il parlent tous allemand ici ! » - Très content, je lui ai dit : « Oui, tu vois, ça sert ! »… C’est là qu’il me sort : « Ah non, écoute ! » - Je me suis mis à analyser les conversations autour de nous (c’est vrai qu’autour de vous, à Hambourg aujourd’hui, vous allez entendre beaucoup de polonais, de russe, de turque, et aussi pas mal de français, d’espagnol, de farsi…) mais non, j’avais beau ouvrir mes oreilles, je n’entendais que de l’allemand. Alors je lui dit : « Qu’est-ce que tu veux dire ? ». Lui : « Ecoute les oiseau : ils parlent FRANÇAIS ! » Que voulez-vous dire face à tant de perspicacité ?

Les langues ne sont pas toujours ce que nos pensons !

Par rapport à ses petits cousins, lorsqu’il a compris qu’il y avait une barrière du côté du langage parlé, je lui ai dit (tout content, encore une fois, de l’avoir enfin ferré) : « Tu vois, vous vous comprendriez mieux si tu connaissais l’allemand » ! Mais là, il m’a répondu sèchement : « Bains non, ils n’ont qu’à apprendre le français ! ». Et oui, mon fils est un vrai petit Français…

En fait, mon fils est Vietnamien d’origine, adopté tout de suite après sa naissance. Son seul souci s’est de savoir d’où il est. Et il est, vous l’auriez deviné, Français. Il veut être sûr d’être d’ici. Rien d’autre.

Lorsqu’il était bébé, j’avais demandé à une de mes étudiantes – une Vietnamienne – de passer les samedis avec nous, et de s’occuper de lui, pour que mon fils puisse continuer (!) à entendre cette langue et l’apprendre comme une de ses langues maternelles. Résultat (deux ans plus tard) : une des premières phrases que mon fils ait jamais prononcé de sa vie était assez élaborée : « Je ne veux jamais revoir cette fille ! »… Pourtant, cette fille, Carine Thi Hoa, était adorable... Lui, il n’a pas changé depuis. Nous sommes les produits de nos histoires. Peut-être ses victimes. Cela vaut pour nous tous.

Aujourd’hui, les gens qui parlent plusieurs langues sont convoités. Ils ne passent pas pour des victimes, mais pour des héros. Pourtant.

La plupart du temps, ne s’agit-il pas d’une adaptation, d’une soumission aux exigences d’un marché sans pitié ?

Pourquoi les Allemands ont-ils appris mieux que touts les autres ressortissants des grandes nations industrialisées les langues mondiales véhiculaires actuelles – l’anglais et bien plus loin le français (l’Allemagne est toujours le n° 3 au monde, avec les US et le Japon ; dans le G8, il y a aussi (selon l’importance) la GB, la France, l’Italie, le Canada, puis la Russie – mais incluons-y les nations suivantes : la Chine, l’Inde, le Brésil…

La réponse est : Parce qu’ils ont perdu la guerre… L’accent est un indicateur d’identité intacte (je n’ai pas dit légitime).

Aujourd’hui, les Français qui parlent anglais, vous les reconnaissez après avoir prononcé un seul mot.

Les Anglais, après avoir prononcé un mot de français. Ne parlons pas des Américains.

Il n’est pas toujours facile de reconnaître un Allemand. En tout cas : lorsque l’on compare l’accent d’un Allemand de plus de 70 ans en langue étrangère avec celui d’un Allemand de, disons,

quarante ans, il n’y a pas photo. Prenez Henri Kissinger ou Karl Lagerfeld d’un côté et Boris Becker ou Harald Schuhmacher de l’autre (des gens pas très instruits en plus pour ces deux ou trois derniers…).

Ah, personne ne me corrige ? – Je parlais de Michael Schuhmacher, bien sûr, le retraité de la F1, pas du foot de 1982 !

Explication : Après la shoah, après Auschwitz, les "Allemands" (Autrichiens…) avaient besoin de se faire admettre à nouveau parmi les autres. Un rêve allemand depuis : passer inaperçu… Que veut dire "local" aujourd’hui ? Français ? Européen ? Terrestre ?

Lorsque je suis arrivé à l’INP il y a presque vingt ans, local voulait dire toulousain, columérin, léguevinois.

Aujourd’hui, lorsque nous parlons d’international, nous n’y incluons plus la région : l’Europe… l’international, ce serait au-delà… Bien sûr, c’est ridicule : les choses n’en sont pas là. Pour l’instant, c’est la France qui a stoppé l’envol de l’Europe en brûlant les ailes d’Icare (fils de Dédale, il est vrai…) ? La CIA est contente. Les gens n’ont pas su passer les étapes. L’Europe reste à construire. Les Etats-Unis peuvent se réjouir de notre incapacité de nous organiser pour former un état fort, à la mesure des enjeux futurs.

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Les langues les plus parlées dans l’UE - % 1. Anglais 13 + 34* = 47 2. Allemand 18 + 12 = 30 3. Français 12 + 11 = 23 4. Italien 13 + 2 = 15 5. Espagnol 9 + 5 = 14 6. Polonais 9 + 1 = 10 7. Néerlandais 5 + 1 = 6 8. Russe 1 + 5 = 6 9. Autre 2 + 3 = 5 * l.m. + lvé

Prix Nobel de littérature / langue 1901 – 2002

Commission Européenne Eurobaromètre 9/2005 « Les Européens et les langues »

http://europa.eu.int/comm/public_opinion/archives/ebs/ebs_237.fr.pdf Les 10 pays les plus riches du monde

1. Suisse 2. Danemark 3. Suède 4. USA 5. Allemagne 6. Japon 7. Autriche 8. Norvège 9. France 10. Belgique

Source: Banque mondiale 2005

Englisch Französisch Deutsch Spanisch Italienisch 14 andere

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EURODATA 1990

Anglais Allemand Français Total (AA) Luxembour g 44 89 89 222 Suisse 40 88 63 191 Pays-bas 72 67 31 170 Allemagne 44 100 16 160 Autriche 42 100 5 147 France 31 9 97 137 Royaume-Uni 100 9 21 130 Belgique 34 19 71 124 Suède 73 35 9 117 Danmark 61 45 9 115 Irlande 100 2 9 111 Norvège 58 17 2 77 Finlande 48 14 5 67 Grèce 28 5 8 41 Italie 16 4 16 36 Espagne 12 1 10 23 Portugal 12 3 8 23

Total (AA) 815 607 469 non pondéré

En 1794 (16 prairial an II) l'abbé Grégoire présente à la Convention son « Rapport sur la Nécessité et les Moyens d'anéantir les Patois et d'universaliser l'Usage de la Langue française » (28 p.), dans lequel il écrit: « … on peut uniformer le langage d’une grande nation … Cette entreprise qui ne fut pleinement exécutée chez aucun peuple, est digne du peuple français, qui centralise toutes les branches de l’organisation sociale

USA Großbritannien Deutschland Frankreich Australien Japan Spanien Canada Belgien Österreich Schweiz Italien Andere OECD Nicht OECD Englisch Französisch Deutsch Spanisch Italienisch 14 andere In Europa Anteil in % GB Deutschland Frankreich Spanien Belgien Österreich Schweiz Italien Sprachanteil in Europa in % Englisch Deutsch Französisch Spanisch Italienisch

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et qui doit être jaloux de consacrer au plus tôt, dans une République une et indivisible, l’usage unique et invariable de la langue de la liberté. »

Nous n’avons plus de provinces, et nous avons encore environ trente patois qui en rappellent les noms. Peut-être n’est-il pas inutile d’en faire l’énumération : le bas-breton, le normand, le picard, le rouchi ou wallon, le flamand, le champenois, le messin, le lorrain, le franc-comtois, le bourguignon, le bressan, le lyonnais, le dauphinois, l’auvergnat, le poitevin, le limousin, le picard, le provençal, le languedocien, le velayen, le catalan, le béarnais, le basque, le rouergat et le gascon … Au nombre des patois on doit placer encore l’italien de la Corse, des Alpes Maritimes, et l’allemand des Haut et Bas Rhin, parce que ces deux idiomes y sont très dégénérés. … Ainsi avec trente patois différents, nous sommes encore, pour le langage, à la tour de Babel, tandis que, pour la liberté, nous formons l’avant-garde des nations. Après avoir constaté l'extrême variété des langages, il note "qu'au moins 6 millions de Français, surtout dans les campagnes ignorent la langue nationale (...) et qu'un nombre égal est à peu près incapable de soutenir une conversation suivie" et qu'en définitive le nombre de ceux qui la parlent "purement" n'excède pas 3 millions (sur 28 millions d'habitants).

"Le fédéralisme et la superstition parlent bas-breton; l'émigration et haine de la République parlent allemand... La Contre-révolution parle l'italien et le fanatisme parle basque. Cassons ces instruments de dommage et d'erreurs."

L'affaire est entendue pour Barère qui parle au nom du Comité de Salut Public le 8 pluviôse An II (27 janvier 1794).

En 1926, le grammairien Ferdinand Brunot écrit dans son "Histoire de la langue française" : "Au XVIIIème siècle, comme de nos jours, le patois était chez lui partout où l'on causait au village (...). A l'heure actuelle, le français est la langue des villes, le patois la langue des campagnes". L'enquête de l'abbé Grégoire

Lancée le 13 août 1790, l'enquête de l'abbé Grégoire a reçu 49 réponses qui se sont étalées jusqu'en 1792. Il n'y a pas moins de 43 questions concernant "le patois et les mœurs des gens de la campagne". Parmi les régions qui ont été les plus motivées, citons le Sud-Ouest avec 11 réponses dont Périgueux, Bordeaux, Mont de Marsan, Auch, Agen, Toulouse et Bayonne; pour le Midi méditerranéen quatre courriers (Perpignan, Carcassonne, Montpellier et "la Provence"); le Sud-Est a envoyé 7 commentaires avec Lyon, la Drôme, l'Ain et le Mâconnais; l'Est est bien représenté avec 8 lettres provenant d'Alsace et de Lorraine (trois du jura), ce qui ne doit pas surprendre puisque l'Est est la région la plus alphabétisée du XVIIIème siècle. Par contre le Nord est sousreprésenté avec 5 réponses tout comme l'Ouest bocager (2 réponses) - la contrée concernée recouvre les Côtes du nord, le Finistère, le Morbihan et St Calais dans la Sarthe. Paradoxalement, le correspondant de ce département indique que "La langue française est la seule qu'on y parle; il n'y a pas de patois et on ne se rappelle nullement qu'il en ait existé" (!). Enfin viennent le Centre - essentiellement du Poitou, du Limousin, de la Limagne - et un morceau du Bassin parisien avec la Brie (Sully et ses environs). Quant aux régions qui n'ont pas répondu, il s'agit de l'Ouest normand, d'une partie de la Bretagne (orientale), la Picardie, l'Ile de France, la majorité des Pyrénées, de la Saintonge, l'Est et le Sud-Est du Massif central.

Voici quelques-unes des questions posées:

1) L'usage de la langue française est-il universel dans votre contrée? Y parlet-on un ou plusieurs patois? 2) Ce patois a-t-il une origine ancienne et connue?

5) A-t-il une affinité masquée avec le français, avec le dialecte des contrées voisines, avec celui de certains lieux éloignés, où des émigrants, des colons de votre contrée sont allés anciennement s'établir?

6) En quoi s'éloigne-t-il le plus de l'idiome national?

10) A-t-il beaucoup de termes contraires à la pudeur? Ce que l'on doit inférer relativement à la pureté ou à la corruption des mœurs?

16) Ce patois varie-t-il beaucoup de village à village? 17) Le parle-t-on dans les villes?

19) Les campagnards savent-ils également s'énoncer en français? 20) Prêchait-on jadis en patois? Cet usage a-t-il cessé?

22) Trouve-t-on des inscriptions patoises dans les églises, les cimetières, les places publiques...? 29) Quelle serait l'importance religieuse et politique de détruire entièrement le patois? 30) Quels en seraient les moyens?

39) Depuis une vingtaine d'années, les paysans sont-ils plus éclairés? Leurs mœurs sont-elles plus dépravées? Leurs principes religieux ne sont-ils pas affaiblis?

42) Trouve-t-on chez eux du patriotisme ou seulement les affections qu'inspire l'intérêt personnel?

https://www.cia.gov/library/publications/the-world-factbook/index.html http://www.campus-digibook.de/Sprachenalmanach/index568.html

http://portal.unesco.org/culture/fr/ev.php-URL_ID=16334&URL_DO=DO_TOPIC&URL_SECTION=201.html http://www.oecd.org/statsportal/0,2639,fr_2825_293564_1_1_1_1_1,00.html

(9)

Langue et dialecte

Un dialecte est une variété d'une langue qui se distingue des autres dialectes de cette même langue par un certain nombre de particularités lexicales, syntaxiques ou phonétiques, et qui est utilisée par une fraction plus restreinte de la population, tout en restant compréhensible par tous les locuteurs de la langue. On distingue généralement deux types de dialectes :

• les dialectes régionaux (ou géographiques), qui sont étudiés par la dialectologie. Dans le cas des dialectes régionaux, ceux-ci peuvent co-exister sur le même plan (c'est le cas des États-Unis : chaque région parle un anglais un peu différent, aucune variante n'est censée être préférable aux autres, ou être considérés comme inférieurs à une langue standard (exemple : la France avec les Langues régionales de France).

• les dialectes sociaux (ou sociolectes), étudiés notamment par la sociolinguistique.

Au point de vue de la linguistique, rien ne distingue un dialecte d'une langue, car il n'existe pas de critères objectifs permettant de les opposer : la classification d'une langue comme dialecte ressortit surtout aux points de vue sociaux-culturels et politiques.

(10)

Occitan, Esperanto, Globish, est-ce bien raisonnable ?

Introduction par Jacques Boucher, présentation du Globish (Jacques Boucher), de

l'Esperanto (Daniel Maynau), les points de vue d'une anglaise d'origine (Vanessa Stone),

d'un européen convaincu (Alban Azaïs). Participera également au débat un représentant

de l'Institut des Etudes Occitanes (IEO).

Au centre de cet événement

Lieu et date

Les intervenants

Au centre de cet événement

Cette dernière conférence qui clôt notre saison anniversaire 2006-2007, sera atypique

apparemment, en regard de nos sujets scientifiques et techniques, habituellement abordés.

Il y a cependant un lien car il concerne nos langages de communication qui doivent

évoluer en corrélation certaine avec les nouvelles technologies de l'information et de la

communication et la mondialisation des échanges.

Question centrale : doit-on tendre vers une langue unique , universelle et n'y a-t-il pas

possibilité d'exception locale et culturelle ? Peut-on être polyglotte , ou plutôt est-il

enrichissant, utile et efficace d'être polyglotte ?

Nos témoins de différents horizons pourront confronter leur expérience et surtout leurs

différentes sensibilités culturelles, familiales et professionnelles sur ce sujet qui doit nous

interpeller tous (toutes), jeunes, actifs et seniors..

Oui : Toulouse au rendez-vous, à la croisée des chemins, dans le temps et l'espace !

Lieu et date

Cette conférence aura lieu : Jeudi 24 mai 2007 à 18 h 00

salle du sénéchal, 17 rue de Rémusat - 31000 Toulouse

Entrée libre

Les intervenants

Alban Azaïs

Européen franco-allemand ou germano-français. Né en 1954 à Hambourg. Sociologue et

linguiste. Etudes à Hambourg, Londres, Paris, Montpellier, Malaga. Professeur et

responsable linguistique à l'INP-ENSEEIHT (1989-2006) et actuellement à l'ENSICA

dans la même fonction.

Traducteur interprète, expert près la cour d'Appel de Toulouse. Responsable linguistique

des Concours Communs Polytechniques. Prof à l'ENSAE-Supaéro, l'ENSAT, l'ESAP,

l'ESCT, l'UTM, l'ENSCM, l'USTL.

Intermittent du spectacle (comédien). Auteur de nombreux articles et ouvrages des

domaines linguistique, sociolinguistique, socioéconomique et pédagogique. Dernier

ouvrage paru : Grammaire alphabétique de l'allemand , Bordas.

Retour à l'accueil des actualité s

(11)

Courriel :

Alban.Azais@ensica.fr

Jacques Boucher

Né en 1939 à Alençon (Normandie). Ingénieur N7-Electronique (63), docteur-ingénieur

et docteur es-sciences, Jacques Boucher a été professeur à L'N7 (Enseeiht), l'Enac,

l'Ensae. A l'N7, il a été directeur du département de formation en Electronique (83-89) et

directeur, puis directeur adjoint du laboratoire d'électronique.

Depuis 2000, il est professeur émérite de l'Inpt. Il est co-auteur de trois livres concernant

l'électronique intégrée (Ensae-Cepadues -Editions).

Il a été un des acteurs principaux à l'origine de la cinquième composante à l'N7 en

réseaux et télécommunications. Il est actuellement un des animateurs du Collège des

Professeurs Emérites de l'Inp de Toulouse.

Courriel :

jacques.boucher@inp-toulouse.fr

Daniel Maynau

Né en 1953 à Toulon. Ingénieur Ensae en 76, Docteur en 83.

Actuellement chercheur en Physique/chimie à l'Université Paul Sabatier, Directeur de

recherches au CNRS. A étudié plusieurs langues, avant de s'intéresser à l'Espéranto, qu'il

parle depuis une vingtaine d'années et a utilisé régulièrement au cours de ses voyages.

Il est en ce moment président du Centre Culturel d'Espéranto de Toulouse.

Courriel :

daniel_maynau@yahoo.fr

Vanessa Castaillet-Stone

Née en 1970 près de Birmingham (GB), Vanessa Castaillet-Stone est professeur d'anglais

à l'N7 et en entreprise, « colleuse » au lycée Saliège et intervenante à l'école primaire

Armand Leygue.

Quand elle n'enseigne pas, elle écrit : correspondante pour La Voix du Midi (2004-2005),

projet journalistique actuel, livre pour enfant en cours d'illustration, roman en cours, de la

poésie…

Etudes à l'Université de Liverpool, à l'UTM, à l'Escola Oficial de Barcelona, à

International House. Enseignement de l'anglais et du français à Barcelone ; interprétariat

trilingue au Conseil Général du Val-de-Marne (coopération internationale : Afrique du

Sud, El Salvador).

Courriel :

vanessastone@free.fr

L'Institut d'Etudes Occitanes

L'Institut d'Etudes Occitanes est une association loi 1901, créée en 1945, reconnue

d'utilité publique (1949) et agréée par le Ministère de la Jeunesse et de l'Education

populaire (1986). Organisme clef de l'occitanisme contemporain, il touche un large public

par ses activités : édition, pédagogie, recherche, diffusion, centre de ressources.

L'IEO 31, existant depuis 1963, n'a cessé depuis lors d'être un acteur majeur pour la

culture occitane. Il a notamment œuvré pour la présence de l'occitan dans l'enseignement

public au primaire, secondaire et à l'Université. Aujourd'hui, au moment où

l'enseignement de l'occitan commence à être pris en compte par l'État en milieu scolaire,

une forte demande existe autour de la culture occitane.

(12)

Internet :

http://www.ieotolosa.free.fr

La manifestation du 24 Mai est depuis lundi sur notre site: www.inp-toulouse.fr

voir bandeau annonce page d'entrée

Dans le cadre "Les jeudis de l'INP", dernière conférence de la saison le

24 mai sur le thème : "...du parler autrement en pays d'Oc et ailleurs, lire la suite...

cliquer sur lire la suite..

Mais on peut atteindre directement l'information à partir de:

http://www.inp-toulouse.fr/actualites/conferences_senechal/saison0607/parler_autrement.shtml diffuser cette info sans modération..

PS: nous aurons notre témoin occitan en la personne de Guilhem Latrubesse de l'IEO31

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