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Contribution à la méthode de Barrett et Joyner de détermination des diamètres de pores à partir de l'isotherme d'adsorption à l'azote

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00234836

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00234836

Submitted on 1 Jan 1953

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Contribution à la méthode de Barrett et Joyner de

détermination des diamètres de pores à partir de

l’isotherme d’adsorption à l’azote

R. Montarnal

To cite this version:

(2)

732

Rappelons

que

Des

propriétés

de

symétrie

par

rapport au plan (k, K)

résulte que

Ai"’

== o si

(1

+

m)

est

impair.

Si une seule valeur de J

(donc

de

1) intervient,

(2)

s’écrit :

à comparer avec

l’équation

(2) [1].

La relation

(3)

montre que P reste inférieur en valeur absolue à 21 , c’est-à-dire

3 (2 J -+- Il) ,

c’est-à-dire

3 ( 2 y -+-1

3. Dans le cas où St

correspond

à la diffusion

«

potentielle »

pure

(théorie

«

potentielle

»)

nous

avons calculé

la

fonction

Z(O)

pour toutes les formes 1 = 1 étudiées dans I. Les

figures précédentes

se

rapportent

aux cas no,,

1,

3 a et 3 b pour

lesquels

le

signe

de la

polarisation

est bien celui

prévu

par

Newns.

Cependant

dans le cas cité aux notes

(5)

et

(6)

de

I,

nous

avons

trouvé le

signe opposé;

mais

ce cas

s’était

déjà

révélé comme «

exceptionnel »

dans l’étude de la distribution

angulaire.

Notons enfin que P atteint

pratiquement

sa valeur

maximum

à

certains

angles

qui

ne sont d’ailleurs pas ceux

prévus

par Newns.

Nous tenons à remercier MM.

Huby

et Newns

qui

ont attiré notre attention sur ce

problème

et

avec

qui

nous avons eu des

échanges

de vue fruc-tueux.

Manuscrit reçu le 12 septembre 1953.

[1]

NEWNS H, C. - Proc. Phys. Soc., B, 1953, 66, 477.

[2]

BUTLER S. T. 2014 Proc. Roy. Soc., A, 1951, 208, 559. [3] HOROWITZ J. et MESSIAH A. M. L. 2014 J. Physique Rad.,

1953, 14, 695. Dans la suite nous désignerons cet article par I.

CONTRIBUTION A LA

MÉTHODE

DE BARRETT ET JOYNER DE

DÉTERMINATION

DES

DIAMÈTRES

DE PORES A PARTIR DE L’ISOTHERME D’ADSORPTION A L’AZOTE

Par R.

MONTARNAL,

Institut Français du Pétrole.

La détermination des distributions de diamètres de pores à

partir

des isothermes

d’adsorption-désorp-tion à

l’azote,

est maintenant

classique,

et

plusieurs

méthodes de calcul

permettent

de déduire la courbe de

distribution,

à

partir

de la courbe isotherme.

La méthode de Barrett et

Joyner

(1)

est la

plus

rigoureuse,

mais elle nous

place

devant l’alternative suivante :

l’employer

sous sa forme

rigoureuse qui

est

longue

et

fastidieuse,

ou bien

l’employer

sous

une forme

simplifiée indiquée

par

l’auteur, qui

lui enlève de sa

rigueur.

Or il semble

possible

de

conserver la

rigueur

de la

méthode,

tout en

simplifiant

les

calculs,

comme nous pensons le montrer dans

ce

qui

suit.

Nous

reprendrons

les notations de Barrett et

.Toyner.

Les difficultés viennent de l’introduction de

l’expres-sion

r p est le rayon d’un pore

nu, 1,.

l’épaisseur

de la couche d’azote adsorbé

physiquement

à une

pres-sinon p;

r,, - tr

représente

le rayon actuel d’un pore

qui’

étant nu, avait le rayon

rp.

Si

Ap représente

la surface des pores nus de rayon

rp,

CAP

représente

la surface actuelle de ces pores, recouverts d’une

couche d’azote

t,..

Dans la méthode de

Barrett,

on est amené à calculer

l’expression

y

CAP

en éten-dant la somme

depuis

les pores de rayon

rp,

où se

produit

la condensation

capillaire jusqu’aux

pores de rayon infini

(pratiquement, jusqu’aux

pores de rayon

maximum). Rappelons

que

CAP

représente

la surface libre actuelle

(c’est-à-dire

la surface libre

compte

tenu de

l’adsorption

d’une couche

d’épais-seur

tr)

de tous les pores débarrassés de la condensa-tion

capillaire

à cette

pression.

Cette somme

s’effectue

pour une

pression

déterminée,

pour

laquelle f,

est bien déterminé et

fixe;

C est donc

uniquement

fonction de

rp.

Mais pour une valeur différente de la

pression, tr

est différent et toutes les valeurs de C doivent être calculées à nouveau. On a donc une

double infinité de valeurs de C à calculer

(en

fonc-tion de

rp

et de

tr).

Pour éviter

cela,

Barrett

suggère

de

prendre

une valeur

unique

de

C;

ce

qui

est

légi-time,

mais

moyennant

une certaine

approximation,

parfois

difficile à chiffrer.

Or si nous reprenons

l’expression

1

CAp,

nous

voyons

qu’elle

s’écrit

Comme la sommation s’effectue pour une

pression

fixe où

t,

est le même pour tous les termes de la

somme, on a : ,

L’expression

1

Ap

est la surface poreuse au-dessus du rayon de condensation

capillaire;

et nous la

connaissons par le

principe

même de la méthode.

(1) J. Amer. Chem. Soc., ig5i, 73, 373-38o.

(3)

733

L’expression

Ap

(qui

représente,

à un facteur

,

rp

près,

la

longueur

poreuse au-dessus du rayon de condensation

capillaire) peut

se calculer facile-ment. Il suffit

d’ajouter

au tableau de calcul de

Barrett,

une colonne pour calculer

p

puis

une

34

rp

autre pour

calculer - P,

Par

ailleurs tr

étant rp

connu à

chaque

pression,

une nouvelle colonne donne

t-

£ à P , puis

une

quatriéme

fi P -ir £

Ap

rp

rp rp

En

résumé,

l’addition de

quatre

nouvelles colonnes dont le calcul est facile et

correspond

exactement à

l’esprit

de la

méthode, permet

à celle-ci de rester

rigoureuse

en devenant à

peine plus longue

que

lorsqu’on

utilise une valeur constante de C. La

rigueur

de la méthode est alors seulement limitée par la

largeur

de l’intervalle de

désorption.

La

légi-timité du résultat obtenu

dépend,

elle,

de la

légi-timité des

hypothèses physiques

faites sur le

phéno-mène

d’adsorption..

Manuscrit reçu

le 7

octobre 1953.

SUR

L’INTERPRÉTATION

DES COURBES

CRYOMÉTRIQUES

Par Y.

DOUCET,

Maître de Conférences à la Faculté des Sciences de Dijon.

La récente « Lettre à la Rédaction » de G. Petit

[1]

sur

l’interprétation théorique

des courbes

cryomé-triques

des solutions dans les

électrolytes

forts

appelle

quelques

remarques

complémentaires.

I0 La loi

expérimentale

de Raoult

2013 =

), est

m

toujours

une loi-limite même pour les solutions

idéales. Aux concentrations

finies,

la condition

d’équilibre thermodynamique

conduit à

où za

désigne

la concentration du corps dissous par

sa fraction molaire et

fb

le coefficient moyen d’acti-vité du solvant.

L’intégration

pour les solutions idéales donne la formule bien connue de Van

Laar,

Schrôder.

Si on la

développe

en série pour des solutions

diluées,

on trouve

[2]

en introduisant la molarité m et l’abaissement de

température

To

- T

=

Ot,

avec

La courbe

cryométrique

idéale n’est donc pas ,une

parallèle

aux abscisses.

En solution

benzénique

pour m =

I, l’écart est de

5,7

pour i oo et avec le

cyclohexane

il atteint 18 pour i oo.

2° Dans un travail

remarquable,

R. Haase

[3]

a

traité le cas

général

d’une solution

binaire,

le soluté

se dissociant en va

particules

et le solvant en ’1 b. En

appelant vi

le nombre de

particules

de

l’espèce

i,

obtenu par dissociation d’une molécule de

solvant,

l’équation

ci-dessus devient

Toutes les

concentrations xi

et aussi

f b dépendent

de la fraction molaire

stoechiométrique

x du corps

dissous d’une

façon compliquée.

Si

tb

est

constant,

on

peut

écrire

expression

dans

laquelle xt désigne

la fraction molaire de la

particule

i de corps dissous dans le solvant pur.

Supposons

maintenant que le solvant et le soluté soient tous deux totalement dissociés à toutes

concen-trations.

Soient P,

y, ..., w les

particules

du solvant

désignons

par 1, 2, ..., oc les

particules

du soluté

distinctes de celles du solvant et supposons que celles

fi,

y sont communes

ou encore, ’i

représentant

les

particules distinctes,

Il vient alors

Cette

formule

(4)

donne la loi

cryométrique

générale

en milieu idéal salin totalement dissocié,

Avec A. Leduc nous avons, entre

autres,

étudié le

système N03K-NO3Ag

depuis

x = o

jusqu’à

x = I en

prenant

successivement

NO.AG, puis NO,K

comme solvant

[4].

On a va =

vb = 2, pour l’ion

(NO,)

v’

= vi = i. Pour l’ion K

(Nfl3K

solvant) vi

=

o,

on retrouve la formule

(1).

Mais elle n’est valable que dans ce cas

particulier.

Envisageons

maintenant le cas des solutions diluées et

développons

(4)

en série comme il a été fait pour

(1).

Dans l’échelle des molarités on arrive à ,

avec

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