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Submitted on 1 Jan 1993
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Influence du type de variants de la caséine αS1 et du
niveau azoté de la ration sur le métabolisme azoté de la
chèvre en lactation
P Bas, Philippe Schmidely, A Sleiman Haidar, Daniel Sauvant
To cite this version:
P Bas, Philippe Schmidely, A Sleiman Haidar, Daniel Sauvant. Influence du type de variants de la
caséine αS1 et du niveau azoté de la ration sur le métabolisme azoté de la chèvre en lactation. Annales
de zootechnie, INRA/EDP Sciences, 1993, 42 (2), pp.200-201. �hal-00888930�
Influence du
type
de
variants de la caséine
αS
1
et
du niveau azoté
de la ration
surle métabolisme azoté de la chèvre
enlactation
P Bas,
P
Schmidely,
A
Sleiman
Haidar,
D
Sauvant
INRA, station de Nutrition et Alimentation de
l’INA-PG,
16, rue Claude-Bernard, 75005 Paris, FranceSummary —
Influence of the type ofaS
1
casein and of the level of crudeprotein
intake on thenitro-gen metabolism of the
lactating
goat Lactating goats
characterizedby
variant A ofaS,
casein hadsignifi-cantfy
moreprotein
content in milk than E (+ 3.5glkg),
and F(+
4.7g/kg)
variants.Type
F goats had thelow-est urea turnover rate. Urea
pool
sizemainly
decreased whileincreasing
theprotein
content of the diet.Les
types
de variants de la caséineaS!
du lait induisent chez la chèvre des écarts de tauxprotéique (Grosclaude
etMahé, 1986),
de valeurtechnologique
du lait(Remeuf
etVassal, 1991), et
de teneurs en urée du sang et lait(Sauvant
etal, 1992).
Lapré-sente
expérience
a été conduite pour préci-ser les influencesliées,
du niveaud’apport
azoté et dutype
de caséineaS!,
sur le mé-tabolisme azoté des chèvres.Matériel et méthodes — Douze chèvres de race Saanen et
Alpine
sontplacées
en cages à bilan de la 8e à la 20esem de lactation. Elles sontréparties
en 3 groupes de 4 selon letype
de va-riant de la caséineaS,
(A,
E etF).
Ellesreçoivent
pendant
3périodes
de 4 sem une rationisoéner-gétique
(0,94UFUkg MS),
à 3 niveaux azotés(BN,
MN et HN contenantrespectivement :
12,4, 15,6 et 20,9%MAT/MS)
selon undispositif
en carré latin. La ration est constituée(/MS)
de 25% de foin de luzerne, 50% depulpes
de betteraves ensiléessurpressées
et de 25% d’aliments concentrés(orge,
maïs, avoine et tourteau desoja
enproportions
différentes pour BN, MN etHN).
Le bilan azoté est mesuré 2 fois parpériode
pendant 5 j
consécutifs, àpartir
desanalyses
in-dividuelles des aliments distribués, des refus etdes excréta.
Chaque
chèvrereçoit
au cours de 2des 3
périodes
(endispositif déséquilibré)
unein-jection
d’une solution d’urée dans la veinejugu-laire, à raison de 130
mg/kg
depoids
vif, dans les conditions décrites par Bas et ai(1988).
Les uré-mies mesuréesaprès l’injection
d’urée(U
t
),
corri-gées
de la valeur avantl’injection
(U
o
),
sontajus-tées par le modèle à 2
compartiments
(U, - U
o
=A,oe-J<1.t + A
2
oe-l<2.
t
).
Résultats et discussion -
Les 3 groupes de chèvres
(A,
E etF)
ne diffèrent passigni-ficativement par leur
production
laitière etleur bilan
énergétique.
La hiérarchie desva-leurs des TP
(tableau 1)
est cohérente aveccelle des résultats des différentes études antérieures
(Grosclaude
etMahé, 1986).
L’accroissement du taux azoté de la ration a une influence défavorable sur le TP des chèvresA, mais il n’a pas d’influence
sur le TP des chèvres E et F(fig 1 a) (interaction
variant x taux azoté de laration,
P= 0,13).
La hiérarchie des 3 groupes A, E et F estcomparable pour le TB
et le TP. Lespro-ductions de matières
protéiques
des groupes A et E sont sensiblementéquiva-lentes et
significativement plus élevées que
celles du groupe F. Desdifférences
analo-gues existent pour lesproductions
dema-tières azotées du lait mesurées lors des bi-lans
(tableau 1).
La différence d’excrétion azotée dans lelait,
entre F etA,
aux dé-pens des chèvres Fest,
pour les 3rations,
d’environ
0,10
g/j/kg
PV
O
,
75
.
L’excrétion azotée dans les fèces estplus
faible chez les chèvre F que chez les chèvres A et E(fig
1 b).
L’écart entre le variant F et les autres variants estplus important
avec la ration HNqu’avec
MN et surtoutqu’avec
BN. De cefait,
ladigestibilité
apparente
de l’azote estplus
élevée chez les chèvres F que chez les chèvres E ouA,
avec la ration MN etplus particulièrement
avec HN. L’ex-crétion azotée dans l’urine est du même ordre dans les 3 groupes de chèvres. Mais lerapport
departition
de l’excrétion azotée entre l’urine et le lait estplus
élevé(de
10 à à 25% pour les 3types
deration),
chez les chèvres F que chez les chèvres A et E. Lesurémies basales des 3 groupes de chèvres
ne sont pas
significativement
différentes.Cependant
à même niveaud’ingestion
d’azote,
les urémies des chèvres F appa-raissentplus
élevées que celles des chèvres A et E(fig
1 c).
D’autrepart,
l’inter-action,
variant de la caséine x niveau azoté de laration,
estsignificative
pour l’urémie et l’urée du lait(P < 0,05).
La taille des 2
compartiments A,
etA
2
dé-croîtlorsque
le niveau azoté de la rationaug-mente,
mais celui-ci n’a pas d’influence surk,
ouk
2
.
Le coefficientk
2
del’équation
de laci-nétique
d’élimination de l’urée estplus
faible chez les chèvres F que chez les chèvres E,en raison d’un
léger
rebond de l’urémie entre 20 et 90 minaprès l’injection
d’urée.Ces résultats concernant les variants des caséines
aS
1
demandent à être confirméssur un nombre
plus important
d’animaux,
depréférence
homozygotes
etplacés
dans les mêmes conditions d’alimentation.Bas P, Morand-Fehr P, Sauvant D, Hervieu J
(1988) Reprod
Nutr Dev 28(suppl 1 ), 185-186
Grosclaude F, Mahé MF
(1986)
11e5 Journées de la Recherche ovine etcaprine,
INRAITOVIC, 310-315
5Remeuf F, Vassal L
(1991)
Journées sur la qua-lité à laproduction
etaptitude
fromagère,
Colloque
INRA-ENSA, Rennes, 23-24/01/91 Sauvant D, Bas P, MahéMF,
Morand-Fehr P,Mandran N