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Ipag Business School Paris 3 ème année

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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1 Mégane Roger Ipag Business School Paris – 3ème année

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Table des matières

- Introduction……… 3

I) Présentation de la ville et de son Etat…………..……….. 4

a) Albuquerque, NM………... 4

b) UNM………. 4

c) Le rêve américain (la vie aux USA)……….... 5

II) La vie étudiante américaine pendant un semestre………...… 7

a) Les cours……….. 7

b) Les difficultés d’adaptation………. 9

III) Les apports………10

a) Les cours………10

b) Apports linguistiques………....10

c) Apports personnels………...10

d) Rapport d’étonnement………...……...11

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Introduction

La troisième année à l’Ipag Business School est l’année la plus attendue par tous les étudiants. En effet c’est enfin l’année qui nous permet de partir à l’étranger pendant deux semestres. Depuis mon arrivée à l’Ipag je n’attends que cette opportunité de pouvoir étudier dans un autre pays, découvrir une nouvelle culture, approfondir une langue étrangère…

Pour ce cinquième semestre j’ai choisi de partir en direction des Etats-Unis à Albuquerque dans l’état du Nouveau-Mexique. Mon rêve a toujours été de vivre aux Etats-Unis et voyant l’opportunité se présenter je ne pouvais refuser une telle proposition de choix d’expatriation.

Dans ce rapport d’expatriation vous découvrirez pourquoi j’ai décidé de partir dans le désert américain, mais aussi les différentes étapes à suivre avant que le rêve américain ne soit qu’à une portée de mains.

Puis je décrirai également la vie étudiante aux Etats-Unis ainsi que les différents cours que j’ai choisi de suivre durant ce cinquième semestre à la fois ipagien et américain. Puis je finirai en expliquant les différents apports que cette première expatriation a pu avoir sur moi, les différents changements (qu’ils soient linguistiques ou personnels) que j’ai pu ressentir depuis mon retour.

Je profite également de cette introduction pour tout d’abord remercier l’Ipag Business School qui m’a permis de vivre une telle expérience que d’étudier dans un pays étranger pendant un semestre. Je tenais également à remercier University Of New Mexico pour m’avoir accueillie au sein de leur université pour le fall semester 2014.

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I) Présentation de la ville et de son état.

A) Albuquerque, NM.

Albuquerque est une ville des Etats-Unis située au Nouveau-Mexique (NM), état entre l’Arizona (AZ) et le Texas (TX).

Si certains n’ont jamais entendu parler de cette vile plutôt désertique, d‘autres l’assimilent notamment à la ville de Breaking Bad ou encore de High School Musical.

Bien que la ville compte environ 550 000 habitants et aie une superficie d’à peu près 460 km², beaucoup d’Américains natifs ne connaissent pas cette ville et confondent l’état du Nouveau-Mexique avec le pays Mexique lui-même. La ville est situé en plein dans le désert nouveau-mexicain et est à un peu plus de 5h de route de Denver et Phoenix, et à 12h de voiture de Los Angeles. La route 66 traverse la ville et est la route principale pour aller visiter différentes villes d’états voisins.

Lorsque l’on vient de Paris, le changement d’air et de vue est assez impressionnant. En effet, Albuquerque étant une ville de taille assez moyenne, on en fait vite le tour. Tout d’abord les paysages n’ont absolument aucun rapport avec ceux que l’on peut voir dans des grandes villes telles que Phoenix, Los Angeles, Denver, Atlanta ou encore New-York. Le seul building « haut » est un hôtel de luxe. Par ailleurs, la vie à Albuquerque y est très paisible, les habitants très sympathiques et surtout habitués à voir des étudiants étrangers. Ils sont très accueillants et prêts à aider toute personne en besoin.

Cependant Albuquerque reste une des villes les plus pauvres des Etats-Unis et cela se ressent très rapidement lorsqu’on y arrive et qu’on commence à visiter. Uptown ABQ, plus réservés aux habitants de la classe moyenne et de la classe supérieure, est le quartier qu’on nous a dit de visiter à notre arrivée pour aller manger au restaurant ou faire du shopping tandis qu’il est déconseillé d’aller à Downtown ABQ le soir, tout seul (surtout lorsqu’on est une fille) et si on ne connait personne sur place.

Le Nouveau-Mexique, état presque pas connu par les citoyens américains ne vivant pas dans cette zone, est le deuxième état le plus pauvre des États-Unis. Cela se ressent très vite notamment lorsque l’on entre dans un fast-food. En effet les fast-foods sont les refuges des sans domiciles fixes notamment durant l’hiver où les matinées et nuits sont rudes au niveau température avec un vent très frais. Le climat étant désertique les températures avoisinaient déjà les -7°C en novembre.

B) University of New Mexico

University of New Mexico, autrement appelée UNM, est l’université principale d’Albuquerque. En effet, il existe un autre campus dans la ville, CNM, mais il n’est pas très fréquenté dû notamment à la notoriété de UNM. UNM a été fondée le 28 février 1889 et contenait à l’origine qu’un seul bâtiment nommé Hodging Hall. Les bâtiments sont une spécialité des Etats-Unis, en effet les campus sont très différents

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5 de la France. Un campus ne représente pas une école de commerce ou de médecine. Il regroupe toutes les filières mais chaque spécialité est enseignée dans un bâtiment très spécifique. En effet, les étudiants en commerce auront cours soit à Anderson Management School ou Dane Smith Hall. Le campus est tellement grand qu’il est donc beaucoup plus simple de se repérer grâce aux noms des bâtiments. Les étudiants d’UNM sont des étudiants très fiers de leur école mais aussi de leur couleur (rouge noir et blanc) et il est très commun de croiser des étudiants ou encore des professeurs portant des Tshirt à l’effigie des Lobos de UNM. Les Lobos sont les sportifs de l’université (basketteur, footballeurs, soccer players, cheerleaders, danseuses, golfeurs…) et toute personne allant à UNM soutient les Lobos. Lobos signifie Loups en espagnol et le logo d’UNM est donc un loup gris représenté généralement sur fond rouge.

University of New Mexico est aussi une université très reconnue pour accueillir chaque année pas moins de 2 000 étudiants internationaux. Lors de l’arrivée des étrangers, une journée d’orientation est mise en place afin de faire découvrir le campus, la vie à UNM, les différentes activités proposées et permettant également à chaque étudiant étranger de rencontrer d’autres étudiants. Cette année l’orientation était un peu différente de celle des autres années puisque nous célébrions les 125 ans de l’université. Lors de cette journée, un repas typique du Nouveau-Mexique (burrito avec du green chili) est servi, des photos sont prises, et les règles du campus sont expliquées.

Une fois cette orientation finie, l’aventure d’expatrié commence vraiment.

C) Le rêve américain – La vie aux USA.

Partir aux Etats-Unis est le rêve de beaucoup de personnes de notre génération qui est transmis par les films et séries américaines que l’on peut regarder à la télévision. Cependant il n’est pas si facile que ça de pouvoir rentrer sur le territoire américain afin d’y étudier. En effet un Visa J-1 est de rigueur. Ce visa est le laisser-passer pour l’expatriation aux USA. La demande est longue. En effet, pour faire une demande de Visa J-1 il nous faut l’ « acceptance letter » de l’université. Une fois cette « acceptance letter » reçue il faut remplir les frais SEVIS, faire un mandat compte à Laposte et prendre rendez-vous sur le site de l’ambassade des Etats-Unis. Lors du rendez-vous à l’ambassade tous les papiers sont demandés, puis un entretien est effectué afin de savoir pourquoi nous nous rendons aux États-Unis, dans quel but, si nous parlons un minimum l’anglais… C’est à ce moment-là que nous savons si notre VISA est accepté ou refusé.

Avant de partir aux Etats-Unis il est important de prévoir un certain budget à respecter plus ou moins en fonction des différentes activités prévues ou des achats à effectuer. Voici un tableau récapitulatif des dépenses que j’ai pu avoir pour ce semestre :

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 VISA = 339€

- Frais SEVIS : 180€

- Mandat Compte : 120€

- Rendez-vous ambassade : 14€

- Enveloppe chronopost : 25€

 Billets d’avion = 1 200€

- Paris/Boston : 700€ (Aer Lingus, escale à Dublin)

- Boston/Albuquerque: 500€ (American Airlines, escale a Dallas a l’aller, escale à Chicago au retour).

 Logement = 2 600$ soit environ 2 200€

- 499$ par mois + environ 20$ d’utilities chaque mois à Lobovillage.

 Courses = 800€ - Environ 200$ par mois en mixant Target, Trader Joe et Smith.

 Transports = 175$ soit environ 145€.

- Shuttle passant au Lobovillage et allant jusqu’à UNM (seul moyen d’accéder à UNM rapidement autre qu’en voiture)

 Cours : 25$ x 4 cours = 100$ soit 80€

- Chaque cours est payant : 20€. (25$)

 Taxe d’immigration = 200€ - Ce sont des taxes à payer en arrivant sur notre compte UNM.

 Assurance = 46€ x 5 = 230€ - Smerep Worldpass

 Livres = 190$ soit 158€

- Spanish 201 = 80$

- Leadership development = 30$

- New Venture Strategy (occasion) = 40$

- International Management (occasion)

= 80$ (divisé par 2 puisque je le partageais avec ma colocataire française) donc 40$.

 Voyage : 253€ (assurance comprise) + 150€ de frais sur place pour New York et Boston = 353€

- Atlanta aller/retour avec American Airlines, escale à Dallas.

- New York (voyage en voiture avec la famille d’un ipagien)

- Boston (notre premier stop avant Albuquerque)

 Divers : 700$ environ 590€ - Shopping, restaurants, river of lights, fête forraine…

TOTAL 6 295€

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II) La vie étudiante américaine pendant un semestre.

A) Les cours

Aux Etats-Unis, les cours ne sont pas imposés. Chaque étudiant est libre de choisir les cours qu’il souhaite suivre ainsi que ses horaires. C’est sur le site my.unm.edu que nous pouvons voir quels sont les différents cours proposés, ainsi que leurs horaires d’enseignement, le professeur, la classe…

Lorsque l’étudiant sait quelles classes il souhaite prendre il lui suffit de contacter la responsable des cours afin qu’elle puisse débloquer la classe souhaitée pour permettre à l’étudiant de s’y inscrire.

Chaque classe comporte environ une capacité de 60 étudiants. Il se peut donc que certaines classes aient des listes d’attente en début de semestre. Ces listes d’attente permettent aux étudiants ayant souhaité s’inscrire dans une classe d’avoir une chance de pouvoir s’y enregistrer définitivement si un autre étudiant décide de « droper » la classe.

New Venture Strategy (Mardi/Jeudi de 8h à 9h15 – 3 crédits) : Cette classe est un bon mélange de tous les cours enseignés à l’Ipag en première et deuxième années.

En effet, le but de cette classe est de nous faire créer un business plan sur le produit de notre choix. Nous devons nous occuper de tout de A à Z. C’est-à-dire, la promotion, le marketing, la finance, les salariés, le type d’entreprise que nous souhaitons créer…

J’ai trouvé cette classe très intéressante puisque nous avons pu revoir les bases de ce qui avait été enseigné à l’Ipag auparavant. Bien que cette classe soit un mélange de marketing, finance, comptabilité et droit, nous avons pu avoir un avant-goût de toutes les démarches à suivre si nous avons comme ambition de monter notre propre entreprise dans le futur. Dans cette classe il y a 3 examens écrits qui sont en rapport avec le livre à lire tout au long du semestre, un oral de Business Plan et le dossier du Business Plan.

Spanish 201 (Mardi/Jeudi de 9h30 à 10h45 – 3 crédits) : J’ai décidé de choisir parmi mes classes, un cours d’espagnol pour la simple et bonne raison qu’étant en classe débutant à l’Ipag je ne pouvais pas passer un semestre sans approfondir mon apprentissage de cette langue vivante. Le cours 201 est un mélange entre la fin du niveau débutant et le début du niveau intermédiaire. Nous avions beaucoup de devoirs en ligne à faire pour chaque cours, ces devoirs étaient notés automatiquement sur ordinateur puisque c’était des exercices en ligne. Le travail demandé devenait de plus en plus compliqué mais cela m’a permis de beaucoup progressé en espagnol en l’espace de 5 mois. En plus des devoirs en ligne, nous avions deux compositions, des

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8 évaluations en ligne faites en classe, des oraux et un examen final. Ayant eu plus de 93% de moyenne (effectivement j’ai obtenu 96.9%) j’ai été exemptée du partiel final.

International Management (Mardi/Jeudi de 11h à 12h15 – 3 crédits) : international management était une classe très importante surtout lorsque nous sommes étudiants en école de commerce. Les cours pour les juniors américains sont des résumés des cours d’économie que nous avons pu avoir soit au lycée soit à l’Ipag. On revoit les différentes devises, comment implanter son entreprise dans un autre pays, comment importer, comment exporter… Les mardis nous faisions cours sur le chapitre du livre à lire pour chaque semaine. Un quizz était à faire avant le cours. Le professeur approfondissait et donnait des exemples reliés à l’actualité afin que nous puissions tous comprendre ce qu’il voulait nous expliquer. Les jeudis, le cours était consacré à notre simulation d’entreprise Globus. Le but était simple, sur internet nous devions nous créer notre profil Globus. Cette année la simulation nous faisait être des vendeurs de caméras. Nous devions donc à l’aide de différents outils choisir la qualité, les différentes options, établir un prix pour les bas-de-gamme ainsi que les haut-de-gamme. Il y avait deux industries différentes avec 12 entreprises différentes ce qui nous permettait d’avoir 11 concurrents afin de pouvoir voir nos évolutions sur le marché. En plus des quizz et du Globus nous avions un mid-term ainsi qu’un partiel final à passer mais nous avions également un projet oral à présenter devant toute la classe. Cette année le sujet était d’importer une marque, quelle qu’elle soit, dans un autre pays et expliquer le projet de faisabilité, comment s’implanter, comment éviter les déficits, est-ce que ça marcherait…

Leadership development (Mardi/Jeudi de 17h30 à 18h45 – 3 crédits) : J’ai choisi cette classe puisque je sais que c’est typiquement les cours que nous n’aurons jamais l’opportunité de suivre en France. Ce cours servait à faire ressortir notre âme de leader, à comprendre comment être un bon leader, motiver ses employés, être présent, faire preuve de grâce et d’intérêt envers ses équipes… C’est de loin la classe qui demandait le plus de travail. En effet chaque semaine nous avions un chapitre à lire mais nous devions également trouver un article dans l’actualité qui avait un rapport direct avec le chapitre à lire chaque semaine. De plus nous avons eu 3 papiers à écrire (l’un sur nos attentes du cours, un autre sur une interview qu’on devait faire auprès d’un leader et le dernier papier étant le papier final était sur un sujet qu’on devait choisir nous-même mais qui avait un rapport avec le cours). Nous avions en plus de ça un oral d’une heure à préparer et présenter devant toute la classe. Mon sujet était les Femmes dans le leadership. Cette classe m’a énormément apporté mais m’a aussi appris beaucoup de chose sur moi-même puisque je sais maintenant quel est mon type de leadership, comment être un bon leader, comment motiver mes coéquipiers. Je conseille cette classe à toute personne allant à University Of New Mexico car cela nous est très utile pour le futur.

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9 B) Les difficultés d’adaptation

Pour beaucoup de personnes, partir à l’étranger peut être vu comme prendre des vacances. Loin de là.

En effet, habiter dans un nouveau pays est totalement différent que de visiter un pays pour deux semaines.

Arriver dans un pays étranger signifie nouvelle langue, nouvelle culture, nouveaux habitants, nouveaux magasins (que ça soit en termes de shopping, courses, tailles…), nouvelles habitudes à prendre.

Au Lobovillage, Julie Blanchet (une ipagienne) était en colocation avec moi. Les cinq mois se sont déroulés à merveille ce qui n’est pas le cas avec nos autres colocataires. En effet avant d’être affiliées à un appartement spécifique nous avions un Resident’s profile à remplir. Visiblement les deux Américaines avec qui nous devions partager l’appartement avaient dû mettre les mêmes critères que nous. Mais nous étions toutes les quatre vraiment différentes ce qui a débouché sur des conflits jusqu’à la rupture totale de communication à partir d’octobre. J’ai pu apprendre que ce sont les aléas de la colocation et notamment de la colocation avec des personnes de nationalité différente.

La nourriture a également était une difficulté d’adaptation puisque les Etats-Unis sont connus pour être les plus gros consommateurs de fast food. En effet, cela ne m’a pas du tout interloquée de voir des fast food à tous les coins de rue. Il était difficile au début de trouver les bons produits pour faire la cuisine et manger sainement.

Enfin, le plus gros problème d’adaptation est bien évidemment la langue. Au début il est très compliqué de parler anglais instinctivement en rentrant dans un magasin ou lorsque l’on rencontre quelqu’un dans la rue que l’on connait. Après un mois d’immersion totale c’est devenu un automatisme et maintenant il est compliqué de retourner au français.

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III) Les apports

A) Les cours

Le système scolaire américain étant complétement différent de celui français, les cours m’ont semblé plus simples aux Etats-Unis qu’en France. En effet, lors d’examens oraux notamment en international Management et New Venture Strategy j’ai reçu beaucoup de compliments de la part des professeurs disant que mes dossiers étaient excellents ou très bien détaillés. En passant à l’oral j’ai pu remarquer que les méthodes appliquées à l’Ipag nous aident à plus développer nos dossiers que ce qu’attendaient les professeurs de UNM. Cependant à UNM j’ai pu constater que les cours étaient beaucoup plus basés sur le travail personnel comme la lecture de livres ou encore l’apprentissage en ligne (notamment en langue). De plus les cours sont plus ludiques, les professeurs plus à l’écoute des étudiants et essayent de rendre intéressants les cours qui ne le sont pas vraiment. Enfin, les étudiants sont quand même très autonomes puisqu’il y a beaucoup de travaux qui demandent de la réflexion.

B) Les apports linguistiques

Au niveau de l’anglais, avant mon départ mon niveau me permettait déjà de tenir une conversation avec des anglophones. Cependant les premiers jours étaient quand même compliqués comme je l’ai expliqué auparavant puisqu’il faut s’habituer à entendre de l’anglais partout que ça soit dans les rues, à l’université ou encore dans les magasins…

Par ailleurs, comme pour la plupart d’entre nous, le plus gros handicap auquel on a dû faire face reste l’accent français bien prononcé. En effet, au début de mon expatriation mes rencontres avec les Américains commençaient souvent par « Oh tu es Française ? J’adore ton accent » mais il était assez difficile au début de se faire comprendre à chaque fois. Après cinq mois passés aux Etats-Unis j’ai pu améliorer mon accent et je me sens beaucoup plus à l’aise qu’auparavant.

C) Apports personnels

Cette expatriation a été un tremplin au niveau de la maturité. En effet, être « seule » pendant cinq mois dans un pays étranger m’a permis de grandir plus vite.

Avec ma colocataire Julie nous étions livrées à nous-mêmes que ça soit pour les courses, la lessive, le ménage, la cuisine… Nous avons donc dû prendre nos marques petit à petit pour voir qui serait plus confortable pour faire telle ou telle tâche ménagère.

D’autre part, le fait de partir aussi loin pendant aussi longtemps m’a permis de me rendre compte de l’importance de ma famille, de mes amis..

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11 D) Rapport d’étonnement

En partant aux Etats-Unis je pensais vivre le rêve américain dont tout le monde parle. Cependant la vie aux Etats-Unis est bien évidemment très différente de celle que l’on peut voir dans les films.

En effet, même si certaines choses ressemblent beaucoup à ce que l’on a pu voir dans des films il y a également pleins d’aspects qu’on ne peut pas montrer sur écran et qu’on découvre donc sur place. Mis à part les grandes routes, les trajets « courts » pour les Américains qui en réalié durent quatre ou cinq heures pour aller d’une ville à une autre, les grands espaces tels les champs ou le désert pour Albuquerque, les sports américains très connus comme le football américain ou encore le cheerleading, il y a trois aspects de la vie aux Etats-Unis qui m’ont particulièrement marquée.

La première chose qui m’a fortement étonnée est le prix des viandes, poissons, produits frais. En effet lorsque nous allions faire les courses, les viandes et poissons se vendaient au morceau et un morceau de saumon pouvait couter jusqu’à 15$. Lorsque je suis allée pour la première fois à Target j’ai pu remarquer que tous les caddies étaient généralement remplis de produits pas sains et que les rayons de légumes ou fruits étaient toujours très remplis comparés à ceux des frites, bonbons, gâteaux ou céréales.

La deuxième chose qui m’a le plus étonnée est la gentillesse des habitants. En effet, les Américains, du moins à Albuquerque, sont très accueillants et chaleureux, toujours à proposer leurs services et nous demander si nous avons besoin d’aide pour quelque chose. En France, il est déjà compliqué de décrocher un « bonjour » à une personne donc la politesse et la disponibilité des personnes aux Etats- Unis a vraiment été changeante par rapport à la mentalité des Français.

Enfin le troisième aspect qui m’a vraiment marquée est l’attachement des Américains aux sports. En effet, chaque athlète de UNM possédait sa propre panoplie d’affaire Nike (sponsor des équipes de UNM) avec son nom dessus, le sac à dos UNM avec le sport brodé sur la poche avant… Par exemple, je suis amie avec un des basketteurs (JJ N’ganga qui vient de Paris) et il avait des claquettes de sport avec sur la chaussure droit son numéro de maillot et son prénom puis sur la chaussure gauche le nom de l’université avec son nom de famille. Cela m’a vraiment marquée puisque ce n’est pas quelque chose que l’on verrait dans des écoles supérieures en France sachant que le sport ne prend pas une telle place dans la vie des étudiants Français comparé aux étudiants Américains.

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