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PERSPECTIVES SECTORIELLES NOUVEAU-BRUNSWICK

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Academic year: 2022

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NOUVEAU-BRUNSWICK

Hiver 2014

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TABLE DES MATIÈRES

ACRONYMES ... 2

LISTE DES ILLUSTRATIONS ... 2

LISTE DES TABLEAUX ... 2

À PROPOS DE PERSPECTIVES SECTORIELLES ... 3

SOMMAIRE ... 4

NOTES MÉTHODOLOGIQUES ... 5

PARTIE 1 : APERÇU DE L’ÉCONOMIE ET DU MARCHÉ DU TRAVAIL ... 6

PARTIE 2 : PERSPECTIVES SECTORIELLES 2013-2015... 16

CONCLUSION ... 30

ANNEXE 1 ... 31

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Acronymes

É.-U.………...États-Unis

ENM…....……….Enquête nationale auprès des ménages, Statistique Canada EPA…… ………....Enquête sur la population active, Statistique Canada

Î.-P.-É.……….Île-du-Prince-Édouard N.-É.……….Nouvelle-Écosse PIB………...Produit intérieur brut

PPRC………...Perspectives professionnelles régionales au Canada

SCIAN… ………....Système de classification des industries de l’Amérique du Nord SPPC………...Système de projection des professions au Canada

T.-N.-L………...Terre-Neuve-et-Labrador TVH………...Taxe de vente harmonisée UE………..…..Union européenne

LISTE DES ILLUSTRATIONS

Figure 1 : Comparaisons sur la croissance de l’emploi, Canada et Canada atlantique….8

Figure 2 : Estimation des migrants interprovinciaux, Nouveau-Brunswick 2012-2013...9

Figure 3 : Répartition de la croissance de l’emploi, Nouveau-Brunswick 2013-2015……..17

Figure 4 : Services de santé, Nouveau-Brunswick 2000-2015………20

Figure 5 : Hébergement et restauration, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 21

Figure 6 : Éducation, Nouveau-Brunswick 2000-2015...21

Figure 7 : Commerce, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 22

Figure 8 : Industrie manufacturière (produits du bois), Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 22

Figure 9 : Finances, assurance et immobilier, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 23

Figure 10 : Secteur minier, pétrolier et gazier, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 24

Figure 11 : Services publics, Nouveau-Brunswick, 2000-2015………25

Figure 12 : Services professionnels scientifiques et techniques, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ...26

Figure 13 : Autres services, Nouveau-Brunswick 2000-2015... 26

Figure 14 : Construction, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 28

Figure 15 : Administration publique, Nouveau-Brunswick 2000-2015 ... 28

LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Indicateurs du marché du travail, Canada atlantique, 2010-2012………..11

Tableau 2 : Indicateurs du marché du travail, Nouveau-Brunswick, 2010-2012…..………….…14

Tableau 3 : Perspectives industrielles, Nouveau-Brunswick……….…….…..19

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À propos de Perspectives sectorielles

Tous les ans, Service Canada effectue des prévisions triennales de l’emploi selon les industries et les professions pour l’ensemble du Nouveau-Brunswick. Les résultats de ces analyses sont publiés sous forme d’un rapport qui donne un aperçu global de l’évolution récente et des perspectives du marché du travail au Nouveau-Brunswick.

Cette série de documents intéressera, nous l’espérons, les personnes cherchant leur voie sur le marché du travail ainsi que celles qui les appuient dans cette démarche, que ce soit les parents, le personnel du milieu de l’éducation ou les intervenants des services d’aide à l’emploi. Elle devrait également intéresser les entreprises et les associations d’employeurs désireuses de cerner certains enjeux relatifs à la gestion des ressources humaines dans leur industrie.

Ce document comprend deux parties. La première partie dresse un portrait d’ensemble du marché du travail de la région : y sont présentés un aperçu de l’évolution économique et les principaux indicateurs du marché du travail. La deuxième partie traite des perspectives

sectorielles sur la base de regroupements industriels définis dans le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN).

En dernier lieu, nous tenons à souligner l’apport de l’équipe de l’IMT établie à l’administration centrale qui a fourni l’outil prévisionnel et son aide continue tout au long de ce projet ainsi que celui de l’équipe du Système de projection des professions au Canada (SPPC) qui nous a donné accès à plusieurs outils d’analyse et de prévisions à la base de la présente étude, Nous désirons aussi souligner la participation de collègues provinciaux au niveau de la validation des estimations de l’emploi.

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Sommaire

Après une année de faible rendement en 2012, l’économie du Nouveau-Brunswick a continué de se heurter à des difficultés en 2013. Par conséquent, la croissance du PIB est demeurée faible. Entre autres défis majeurs, la province est aux prises avec une lente croissance démographique et un taux de population qui diminue depuis une décennie. Ce vieillissement de la population provinciale a été exacerbé par le récent exode des jeunes travailleurs vers l’Ouest canadien. Le ralentissement des dépenses en immobilisations et les constantes restrictions budgétaires ont aussi miné la croissance. Par contre, on s’attend à une amélioration de la situation en 2014 et en 2015 à mesure que l’économie canadienne reprend des forces en raison des gains au niveau des activités d’investissement dans les secteurs de ressources et de la croissance des exportations liée au renforcement de l’économie américaine et à l’affaiblissement du dollar canadien.

Le marché du travail de la province s’est heurté à des difficultés depuis quelques années, mais un revirement de situation et une lente reprise sont prévus en 2015. Malgré une chute soutenue de l’emploi après la récession de 2009, une lente remontée est prévue pour la période de prévision. La croissance de la population active dans la province s’est également affaiblie après la récession et commence tout juste à se renforcer. Le déclin de la main-d’œuvre jumelé à une faible croissance de l’emploi a engendré des niveaux relativement élevés de chômage dans la province. En 2012, le taux de chômage moyen s’élevait à 10,2 %, soit 2,7 points de pourcentage de plus que le creux historique de 7,5 % en 2007.

À l’heure actuelle, l’économie du Nouveau-Brunswick est surtout axée sur l’emploi dans le secteur des services et cette tendance devrait persister au fil de la période de prévision. Les changements démographiques ont propulsé les services de santé et orienté la croissance actuelle et future de l’emploi. Ensemble, l’amélioration générale de l’économie, la faible tension inflationniste et une tendance vers la modération des prix devraient favoriser la demande de consommation et l’emploi dans le secteur du commerce. Une tendance semblable est prévue au niveau des emplois dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration. Par contre, la hausse de l’impôt des particuliers et de l’impôt des sociétés pourrait ralentir la croissance à mesure que les revenus disponibles diminuent.

Le lancement du projet Oléoduc Énergie Est de Trans Canada Pipelines évalué à 2,2 milliards de dollars devrait donner un sérieux élan à l’économie et au marché du travail du Nouveau- Brunswick. Même si plus de 2 800 emplois seront créés pendant la phase de construction, les travaux ne commenceront qu’en 2016, au plus tôt. À part quelques activités de planification initiale et de conceptualisation, la plupart des activités auront lieu après la période de prévision.

Sur une note moins optimiste, une baisse d’emploi est prévue dans le secteur de la construction en raison de l’absence de grands projets et de la faiblesse du marché du logement. Les

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compressions financières à tous les niveaux de gouvernement vont nuire à la croissance de l’emploi à tous les niveaux de l’administration publique de la province.

Notes méthodologiques

Le modèle de perspectives d’emploi triennales produit des projections à moyen terme sur l’industrie et l’emploi professionnel à l’échelle provinciale et sous-provinciale. Le modèle de projection se fonde sur une analyse du contexte économique pour établir un cadre analytique commun et cohérent comme base en vue de produire des prévisions d’emploi détaillées. Ce cadre repose notamment sur le modèle macro-économique du Système de Projections des Professions au Canada (SPPC) et sur les prévisions du Conference Board du Canada. Ce scénario du marché du travail permet de caractériser les conditions d’ensemble du marché du travail qui prévaudront au cours de la période examinée.

Une fois que le scénario macroéconomique a été établi, les estimations prévisionnelles de l’emploi selon l’industrie sont générées grâce au partenariat du Système de projection des professions au Canada » (SPPC) et avec l’appui du Conference Board du Canada. Ces estimations prévisionnelles sont ensuite validées par des économistes régionaux. Le processus de validation repose sur une approche en deux volets, à savoir une validation analytique à l’aide de variables supplémentaires ainsi qu’un processus consultatif avec des partenaires et des intervenants clés.

Dans la région de l’Atlantique, les projections d’emploi triennales sont produites en tenant compte des analyses susmentionnées pour la période de trois ans, soit de 2013 à 2015. Les résultats sont présentés à un niveau agrégé large en se fondant sur le Système de classification des industries de l’Amérique du Nord (SCIAN) à deux chiffres pour garantir une plus grand fiabilité des prévisions. Une définition précise des industries est disponible dans le SCIAN publié par Statistique Canada. Ce degré de regroupement est fondé sur les tableaux industriels de l’Enquête sur la population active (16 industries) produits chaque mois par Statistique Canada pour les provinces atlantiques. La seule variante tient à la séparation du secteur minier et pétrolier et gazier du secteur forestier, de la pêche et de la chasse en raison de son importance relative dans la région. On a considéré que les industries avec un taux de croissance de l’emploi positif ou négatif de 150 ou plus par rapport aux projections faisaient montre d’une importante croissance et elles ont été analysées plus à fond. Les autres secteurs ont été jugés relativement stables ou trop petits pour justifier une discussion fiable des changements.

Les taux de croissance annuelle moyens dans les tableaux sont calculés d’après des taux de croissance composés. Les taux de croissance font spécifiquement référence aux changements survenus entre 2013-2014 et 2014-2015 en utilisant 2013 comme année de référence.

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Partie 1 : Aperçu de l’économie et du marché du travail

La première partie fait état du contexte des projections de l’emploi en présentant un sommaire du contexte économique mondial, des nouvelles tendances de l’économie canadienne et de la situation de l’économie et du marché du travail au Canada atlantique et au Nouveau-Brunswick.

Contexte économique mondial

Pour la deuxième année consécutive, l’économie mondiale a ralenti en 2012, faisant les frais d’une faible croissance persistante dans les pays développés, y compris les États-Unis (É.-U).

À l’arrivée de 2013, on manifestait un optimisme général en prévoyant une amélioration de la situation au cours de la seconde moitié de l’année, mais on prévoit maintenant que ce redressement se produira ultérieurement au cours de 2014. En octobre 2013, le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé à 2,9 % sa cible d’expansion économique mondiale pour 2013, marquant ainsi une troisième année consécutive de ralentissement de la croissance mondiale.

Les États-Unis constituent la plus importante économie mondiale, enregistrant plus de 18 % du PIB mondial en 2012. Par contre, la Chine, pourrait ravir cette place aux É.-U. dès 2016, selon les dernières prévisions du FMI. On ne s’en étonnera pas, ces deux économies sont étroitement liées, et la Chine ressent les effets de la faible croissance sur nombre de ses grands marchés d’exportation, y compris celui à destination des É.-U. En fait, l’expansion de la Chine a ralenti pour s’établir à 7,5 % par année. Ce taux de croissance peut sembler énorme selon des normes occidentales, mais il représente la pire performance de la Chine en 23 ans.

Le maintien d’un bon rythme de croissance pose un défi à l’économie américaine. Après deux ans de croissance relativement lente, l’économie a enregistré une expansion de 2,2 % en 2012, et c’était là le taux plus élevé parmi les pays du G7. La croissance des É.-U. a ralenti au cours de la première moitié de 2013 et le FMI prévoit maintenant une croissance totale annuelle de 1,6 %. Cela dit, il souffle un fort vent d’optimisme qui fait dire que les É.-U. alimenteront le gros de la croissance mondiale en 2014. Selon les prévisions économiques des États-Unis d’octobre 2013, la croissance commencera à enregistrer une accélération au milieu de 2014, laquelle se poursuivra en 2015 et 2016. Cet optimisme est partagé par le FMI, qui prévoit maintenant une croissance de 2,6 % du PIB des É.-U. en 2014.

Pendant ce temps, l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et d’autres états membres de l’Union européenne (UE) continuent de lutter pour sortir de la récession. Après s’être effritée de 0,4 % en 2012, l’économie de l’UE devrait encore céder 0,4 % de plus en 2013, selon les prévisions du FMI. Les effets de la crise de la dette souveraine se font sentir à divers degrés dans les pays de l’UE, et la plupart des états membres en difficulté de l’UE continuent de payer le prix de mesures d’austérité continues. Cela dit, les indices de confiance des entreprises

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(inflation, taux d’intérêt, investissement étranger, etc.) donnent à penser que la stabilisation de l’activité économique est proche pour certains membres de l’UE.

Contexte canadien

En 2012, l’économie du Canada a surpassé celle de la plupart des autres pays développés, affichant une croissance réelle du PIB de 1,8 % cette année-là. Si le pays a pu faire état de bons résultats par rapport à d’autres pays développés, et ce, grâce à des facteurs qui lui sont propres, il demeure que sa performance économique en 2012 doit être jugée médiocre. À long terme, le Canada a besoin d’une croissance du PIB de l’ordre de 2,0 à 2,5 % pour que les Canadiens puissent maintenir leur niveau de vie.

À l’instar de l’économie mondiale, l’activité économique canadienne était censée, de l’avis général, enregistrer une reprise au cours de la seconde moitié de 2013. La Banque du Canada a, depuis, abaissé ses prévisions canadiennes à la suite d’une réduction de la contribution des exportations nettes et des investissements d’entreprises. En date de fin octobre 2013, la Banque du Canada prédisait une croissance de 1,6 % de l’économie en 2013, de 2,3 % en 2014 et de 2,6 % en 2015. Les provinces riches en matières premières, l’Alberta, la Saskatchewan et T.-N.-L., devraient occuper le peloton de tête de la croissance économique du pays.

La banque centrale avait anticipé une augmentation des exportations au cours du troisième trimestre de 2013, mais une demande mondiale plus faible et les difficultés financières observées dans le marché américain ont retardé la réalisation de cette prévision. Par contre, on s’attend, l’an prochain, à ce qu’une croissance économique plus solide des É.-U. et un dollar canadien plus faible se traduisent par des gains dans nos exportations.

Dans le contexte d’une croissance économique lente et d’une faible inflation, on s’attend à ce que la Banque du Canada maintienne ses taux d’intérêt autour de 1 % tout au long de 2015.

Cette mesure pourrait raviver le marché du logement, accroître l’emprunt et accélérer la croissance, en particulier dans le secteur critique des exportations.

Le commerce international représente une grande partie de l’économie canadienne, soit plus de 45 % du PIB. En 2012, les É-U., l’UE et la Chine étaient les trois premières destinations des exportations canadiennes, recevant collectivement près de 90 % de tous les biens et produits canadiens expédiés. Les É.-U., de loin le plus gros partenaire commercial du Canada, sont habituellement la destination des trois quarts des biens canadiens. En 2012, l’UE a reçu 8,5 % des expéditions canadiennes, et la Chine, environ la moitié de cela. Entre 2008 et 2012, la Chine a devancé le Japon pour devenir le troisième plus important marché d’exportation pour le Canada.

Compte tenu des perspectives de plus en plus incertaines du plus gros partenaire commercial du Canada, on peut, semble-t-il, raisonnablement s’attendre à une modeste croissance des

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exportations en 2013 et en 2014. Si les entreprises canadiennes ont généralement fait bon accueil à l’accord commercial provisoire entre le Canada et l’UE conclu en 2013, il s’écoulera au moins deux ans avant que cet accord ne soit conclu et qu’il commence à influer sur les volumes d’exportations.

Au cours des huit premiers mois de 2013, les principales exportations du Canada se sont composées de ce qui suit :

 pour les É.-U. : produits énergétiques, dont pétrole, gaz et électricité; véhicules à moteur et pièces détachées; produits du bois, bois-d’œuvre et produits de pâtes et papier;

 pour l’UE : pierres et métaux précieux, dont de l’or et des diamants; avions et pièces d’aéronef; pétrole brut et huiles de pétrole;

 pour la Chine : produits du bois, bois-d’œuvre et produits de pâtes et papier; graines et semences, huiles alimentaires, céréales et légumineuses; minerais de fer et de cuivre.

Situation économique du Canada atlantique

Depuis les années 1950, la croissance démographique a été plus lente dans le Canada atlantique que dans le reste du pays. Selon les données de l’Enquête nationale auprès des ménages (ENM) de Statistique Canada, en 2011, le Canada atlantique comptait 2 327 640 habitants, soit 2 % de plus que lors du recensement de 2006. À titre de comparaison, la population du Canada a augmenté à un rythme plus rapide de 6 % durant la même période. La composition selon le sexe de la population du Canada atlantique était semblable à celle du reste du pays, avec une répartition hommes-femmes relativement égale. Le Canada atlantique a une population plus âgée, avec un âge médian variant de 42,8 ans à l’î.-P.-É. à 44 ans à T.-N.-L., que celle de l’ensemble du Canada (40,6 ans).

Au cours des années 1970 et 1980, la main-d’œuvre et l’emploi du Canada atlantique ont augmenté à un rythme semblable à celui du reste du pays.

Par contre, pendant la récession des années 1990, un écart significatif est apparu entre les tendances nationale et régionale. Entre 1998 et 2008, la croissance de l’emploi a surpassé celle de la main-d’œuvre dans l’Atlantique. Il en a résulté une diminution des taux de chômage dans la région, lesquels ont atteint leur plus

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bas niveau de 9,1 % en 2007, ce qui a comblé l’écart avec le Canada.

Durant cette période, plusieurs grands projets énergétiques, dont des projets d’exploitation extracôtière des ressources pétrolières et gazières, ont agi comme un catalyseur pour la croissance dans nombre d’autres secteurs de l’économie de la région de l’Atlantique.

Depuis la récession mondiale de 2009, l’emploi a reculé dans tous les principaux groupes d’âge dans la région, sauf chez les travailleurs âgés (55 ans et plus). La part de l’emploi de ce groupe d’âge s’est appréciée et a maintenant dépassé la part de l’emploi des jeunes (15-24 ans) dans la région de l’Atlantique. Les travailleurs âgés représentent maintenant 21 % de la main- d’œuvre totale, soit la proportion la plus élevée à ce jour. Quant aux jeunes travailleurs (15 à 24 ans), ils ne représentaient que 13 % de l’effectif, soit leur plus faible part de l’emploi depuis 1976. À ce jour, le groupe d’âge d’activité maximale (25 à 54 ans) représente 65 % de l’emploi total. La part de l’emploi de cette cohorte a sensiblement reculé depuis, après avoir atteint son plus haut niveau de 76 % en 1999.

Comme on peut le constater à la Figure 2, au 30 juin 2013, le solde migratoire interprovincial net était négatif dans toutes les provinces de l’Atlantique et avait atteint son plus bas niveau en six ans. Selon les estimations démographiques annuelles de Statistique Canada, quelque 38 812 personnes ont quitté la région de l’Atlantique pour s’établir dans d’autres régions du pays entre juillet 2012 et juin 2013, et seules 27 926 personnes se sont installées dans la région de l’Atlantique en provenance d’autres provinces et territoires du pays au cours de la même période.

Selon les estimations démographiques annuelles de Statistique Canada, quelque 38 812 personnes ont quitté la région de l’Atlantique pour s’établir dans d’autres régions du pays entre juillet 2012 et juin 2013, et seules 27 926 personnes se sont installées dans la région de l’Atlantique en provenance d’autres provinces et territoires du pays au cours de la même période.

Il en a résulté un déficit migratoire (sortie nette) de 10 886 personnes pour la région de l’Atlantique par rapport à l’année précédente. C’est la Nouvelle-Écosse qui a enregistré le solde migratoire interprovincial le plus négatif (-5 658) par rapport aux autres parties du pays, cette province ayant représenté environ 52 % des personnes ayant quitté la région de l’Atlantique.

Ce sont l’Ontario et l’Alberta qui demeurent au premier rang des provinces de destination de la grande majorité des Canadiens de l’Atlantique. Entre 2000 et 2013, environ 77 % des

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personnes qui ont migré hors de la région de l’Atlantique ont choisi l’une de ces deux provinces comme leur destination de choix. Les données indiquent toutefois qu’un nombre grandissant de Canadiens de l’Atlantique choisissent de s’établir au Manitoba et en Saskatchewan, avec une augmentation de 26 % des migrants depuis 2011.

Ce sont les jeunes âgés de 20 à 34 ans qui sont le plus susceptibles de migrer hors de la région de l’Atlantique. En 2012-2013, un peu plus de 5 500 jeunes ont quitté la région pour s’établir dans d’autres parties du pays. L’un des principaux incitatifs à la migration interprovinciale est d’ordre économique, alors que les marchés du travail connaissant une situation solide augmentent les chances d’une personne de se trouver un emploi. Les gens plus instruits sont généralement plus enclins à quitter la région de l’Atlantique pour s’établir dans des provinces plus prospères.

Au Canada atlantique, la taille de la population active et de l’emploi ont tous deux augmenté entre 2011 et 2012, mais la croissance de la population active a été supérieure à celle de l’emploi. Par conséquent, le taux de chômage a augmenté légèrement pour atteindre 10,3 %. À l’échelle nationale, le taux de chômage a été ramené à 7,2 % durant la même période. Le fort taux de chômage du Canada atlantique est principalement imputable à un chômage plus marqué dans les régions rurales. En 2012, le taux de chômage dans les centres urbains de la région s’établissait à 7,8 %, comparativement à 14,6 % pour les zones rurales. Le taux de chômage élevé du Canada atlantique rural s’explique par le caractère grandement saisonnier des économies rurales de la région, ce qui se traduit par d’importantes variations saisonnières dans l’emploi.

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Tableau 1 : Indicateurs du marché du travail, Canada atlantique, 2010 - 2012

2010 2011 2012

2010-2011 Variation 2011-2012 Variation

Nombre % Nombre %

Population 15 ans et plus (en milliers)

1 938,9 1 946,5 1 948,9 7,6 0,4 2,4 0,1

Population active (en milliers)

1 227,1 1 225.0 1 237,1 -2,1 -0,2 12,1 1.0

Emploi (en milliers) 1 098,6 1 102,2 1 110,2 3,6 0,3 8.0 0,7 Temps plein (en

milliers)

912,2 914,3 921,6 2,1 0,2 7,3 0,8

Temps partiel (en milliers)

186,4 188.0 188,8 1,6 0,9 0,8 0,4

Chômage (en milliers) 128,5 122,8 127.0 -5,7 -4,4 4,2 3,4

Taux de chômage (%) 10,5 10.0 10,3 -0,4 - 0,2 -

Taux d’activité (%) 63,3 62,9 63,5 -0,4 - 0,5 -

Taux d’emploi (%) 56,7 56,6 57.0 0.0 - 0,3 -

Source : Enquête sur la population active, Statistique Canada

Le secteur des services a continué d’alimenter la croissance de l’emploi dans la région de l’Atlantique, représentant 79 % de l’emploi total depuis 2009. Toutefois, depuis la récession économique de 2009, la croissance cumulée à ce jour (de janvier à septembre) de l’emploi a ralenti, pour ne s’établir qu’à 0,7 %, comparativement à une moyenne de 1,0 % entre 2003 et 2008. L’industrie du commerce, qui constitue une composant très importante du secteur des services au Canada atlantique en matière d’emploi commence à se remettre de certaines pertes d’emploi enregistrées en 2012. Des gains notables ont été enregistrés dans les services aux entreprises, les soins de santé et les industries de l’information et de la culture. Ces gains n’ont toutefois pas été suffisants pour compenser complètement les pertes d’emplois dans les autres industries, notamment les pertes significatives dans les secteurs des services financiers, de l’éducation et des autres services.

Ces dernières années, le secteur de la production de biens a vu ses effectifs diminuer dans la région de l’Atlantique. L’emploi a reculé de 3 600 (ou 1,6 %) dans le secteur des biens en 2012, par rapport à l’année précédente. Cela tient aux pertes d’emploi dans les secteurs de la fabrication, de la construction et des ressources (à l’exception du secteur de l’exploitation

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minière, pétrolière et gazière). Toutefois, des restructurations industrielles, en particulier dans les régions rurales, ont récemment entraîné la fermeture de plusieurs usines, ce qui s’est traduit par d’importantes pertes d’emploi. Cette tendance continue de miner la croissance de l’emploi dans le secteur de la fabrication et dans d’autres industries primaires connexes.

Situation économique du Nouveau-Brunswick

Après un faible rendement en 2012, l’économie du Nouveau-Brunswick a continué de se heurter à des défis économiques et la croissance du PIB est demeurée faible. Par contre, on s’attend à une amélioration de la situation en 2014 et en 2015 à mesure que l’économie canadienne reprend des forces en raison des gains au niveau des activités d’investissement dans les secteurs de ressources et de la croissance des exportations liée au renforcement de l’économie américaine et à l’affaiblissement du dollar canadien. Le PIB réel de la province subi une baisse de 1,1 % en 2012, mais a repris de l’essor en 2013 avec une croissance prévue de 0,1 %. Selon le ministère des Finances du Nouveau-Brunswick, le taux de croissance consensuel du PIB pour 2014 est de 1,1 %. Cette croissance devrait se poursuivre en 2015.

Même si certaines catégories d’exportations ont eu des difficultés au cours des dernières années, on a quand même observé une hausse générale des exportations à mesure que l’économie américaine reprenait des forces. Malgré tout, les activités d’exportation ont ralenti de 2,4 % en 2013 en lien avec le déclin des secteurs de l’énergie, de la potasse et du métal. Les conditions ont tout de même été plus profitables pour certaines industries, y compris l’agriculture, la pêche, les produits alimentaires intermédiaires et les produits forestiers. Le redressement prévu des exportations vers la fin de la période de prévision résultera surtout de l’intensification de la production liée au projet d’expansion minière de PotashCorp à Picadilly près de Sussex (tenant pour acquis un retour à la stabilité du marché mondial de la potasse) et de la production accrue de zinc aux mines de Caribou et de Half Mile Lake. Ce redressement tiendra aussi au renforcement soutenu de l’économie américaine et à l’affaiblissement général du dollar canadien par rapport au dollar américain au cours de la période de prévision.

La faiblesse soutenue dans le domaine de la construction continuera de nuire grandement à l’économie provinciale. Au Nouveau-Brunswick, le nombre de mises en chantier en 2012 et 2013 a diminué de 13,8 % pour s’établir à 2 844. Le nombre de mises en chantier est en baisse depuis 2010, année où on atteignait un sommet de 4 101. En ce qui a trait à la construction non résidentielle, l’inventaire des grands projets du CEPA indique que la valeur des dépenses actuelles en 2013 a diminué de 22 % pour s’établir à 1,6 milliard à mesure de l’achèvement de divers grands projets. On s’attend maintenant à ce que les dépenses associées à de grands projets comme l’expansion minière de PotashCorp à Picadilly diminuent de 12 % en 2014 à mesure qu’ils prennent fin. Par contre, la situation pourrait s’améliorer au cours de la période de prévision et après au niveau de l’investissement dans la construction non résidentielle, si jamais des projets comme celui de la mine de tungstène de Sission Brook se concrétisent en 2015. La province du Nouveau-Brunswick annonçait récemment qu’elle comptait investir 500 millions de dollars en immobilisations dans l’industrie forestière au cours

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des prochaines années. Le CEPA a noté une hausse de 6 % dans la valeur de son inventaire de gros projets à compter de 2014 et fait mention de 75 projets d’une valeur de 18,9 milliards de dollars associés au proposé projet Oléoduc Énergie Est au Nouveau-Brunswick et à d’éventuels projets d’Énergie NB.

Les obstacles financiers continueront de ralentir l’économie provinciale à court terme. Selon Services économiques TD, le Nouveau-Brunswick est aux prises avec l’un des plus lourds fardeaux financiers au pays proportionnellement à la taille de son économie. En 2013-2014, le gouvernement provincial prévoit un déficit de 564 millions de dollars et ne pense pas être en mesure d’équilibrer son budget avant 2017-2018. Ces contraintes financières, jumelées aux défis démographiques et à des impôts sur le revenu plus élevés, auront probablement pour effet de ralentir la demande des consommateurs et, par conséquent, les ventes au détail dans la province. Le Conference Board du Canada prévoit une augmentation des ventes au détail d’à peine 1,8 % au cours des deux prochaines années.

La baisse du taux de change et le regain de l’économie américaine devraient favoriser le tourisme dans la province au cours de la période de prévision de 2013 à 2015. L’Association de l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick (AITNB) estime qu’en 2010, l’industrie touristique a contribué quelque 1,1 milliard de dollars en dépenses liées à l’hébergement, à la restauration, au magasinage, aux voyages et aux activités associées aux voyages. L’impact total des dépenses touristiques sur le PIB provincial pour 2010 a été estimé à 738 millions de dollars, soit 3,5 % du PIB de la province.

Le marché du travail du Nouveau-Brunswick a eu du mal à surmonter les effets du ralentissement économique de 2009. Même si les effectifs dans la population active ont remonté de 0,6 % pour s’établir à 391 400 en 2012 (+2 200 personnes) suivant trois années de déclin continuel, il est demeuré bien en-deçà du niveau le plus élevé de tous les temps (394 200 personnes) atteint en 2009.

(15)

Tableau 2 : Indicateurs du marché du travail, Nouveau-Brunswick, 2010-2012

2010 2011 2012

2010-2011 Variation

2011-2012 Variation

Nombre % Nombre %

Population 15 ans et plus (en milliers)

616,8 619,4 620,4 2,6 0,4 1.0 0,2

Population active (en milliers) 392,5 389,2 391,4 -3,3 -0,8 2,2 0,6

Emploi (en milliers) 356,1 352 351,4 -4,1 -1,2 -0,6 -0,2

Temps plein (en milliers) 301,7 294,7 296,2 -7.0 -2,3 1,5 0,5 Temps partiel (en milliers) 54,4 57,4 55,3 3.0 5,5 -2,1 -3,7

Chômage (en milliers) 36,4 37,1 40 0,7 1,9 2,9 7,8

Taux de chômage (%) 9,3 9,5 10,2 0,2 - 0,7

Taux d’activité (%) 63,6 62,8 63,1 -0,8 - 0,3

Taux d’emploi (%) 57,7 56,8 56,6 -0,9 -0,2

Source : Enquête sur la population active, Statistique Canada

L’emploi a baissé de 0,2 % (- 600 emplois) en 2012, poursuivant le déclin amorcé en 2009. La plupart des emplois perdus en 2012 étaient des emplois à temps partiel contrairement à l’année précédente, où les emplois perdus étaient surtout à temps plein. Depuis 2009, le Nouveau- Brunswick a perdu, en tout, 8 100 emplois qui n’ont pas été récupérés.

Le nombre de chômeurs du Nouveau-Brunswick a augmenté de 7,8 % en 2012 (+ 2 900 personnes) suivant une hausse de 1,9 % en 2011. Ceci a fait grimper le taux de chômage à 10,2 % à mesure que plus de gens intégraient le marché du travail en quête d’emploi. Le taux de chômage grimpe continuellement depuis l’atteinte d’un creux historique de 7,5 % en 2007.

Le taux d’activité du Nouveau-Brunswick est demeuré relativement stable autour de 63,5 % au fil des 10 dernières années. Le taux d’activité a été légèrement inférieur à cette moyenne au cours de la période de 2011 à 2012.

En mai 2013, pour mieux relever les défis liés à la démographie, à l’économie et, en particulier, à la main-d’œuvre, le gouvernement provincial adoptait la Stratégie de perfectionnement des compétences de la main-d’œuvre du Nouveau-Brunswick. Cette stratégie vise à maximiser les compétences et à garantir une pleine participation au marché du travail. Les investissements de

(16)

la province dans le marché du travail visent à appuyer son plan d’action en développement économique, surtout dans les secteurs stratégiques prioritaires (décrits à la Partie 2) qui semblent voués à une solide croissance.

(17)

Partie 2 : Perspectives sectorielles 2013-2015

Cette partie donne un aperçu de la structure industrielle du Nouveau-Brunswick et décrit brièvement les changements prévus à la base industrielle au cours de la période de prévision.

La dernière section de la Partie 2 présente une analyse plus détaillée des industries qui sont censées croître, décliner ou demeurer relativement stables au cours des trois prochaines années.

Structure des industries

Les statistiques de l’Enquête sur la population active révèlent qu’au Nouveau-Brunswick, les emplois dans le secteur des services affichent une tendance à la hausse depuis 40 ans. Il s’agit d’une tendance à long terme toutefois, puisque l’évolution de l’emploi au fil de ces quatre décennies a fluctué. Malgré quelques déclins périodiques, le taux d’emploi dans le secteur des services a augmenté de plus de 78 % pendant cette période. De nos jours, le secteur réunit près de 79 % de la population active du Nouveau-Brunswick, une proportion qui était inférieure à 68 % en 1976.

Même si tous les sous-secteurs des services ont contribué à la croissance du secteur, certaines industries se sont avérées plus dynamiques et ont pris plus d’importance au cours de la période, soit les suivantes :

services professionnels, scientifiques et techniques

services de soutien à l’entreprise, services aux bâtiments et autres services de soutien

soins de santé et aide sociale

autres services

Au cours de la même période, le secteur de production de biens a été assujetti à une dynamique fort différente. Quasiment tous les sous-secteurs ont perdu des parts de l’emploi total. C’est l’industrie manufacturière qui a été la plus touchée, plus de la moitié du déclin lui étant attribuable. Chacune des quatre récessions qui ont secoué le Nouveau-Brunswick entre 1976 et 2013 a ralenti la croissance du secteur de l’industrie manufacturière. Le secteur a été particulièrement miné par les récessions du début de 1980 et de 1990. Le marché du travail a mis presqu’une décennie à retrouver les niveaux pré-récession.

En 2012, le gouvernement provincial adoptait un plan d’action économique axé sur l’intensification de secteurs stratégiques prioritaires voués à une importante croissance, y compris les suivants :

aliments à valeur ajoutée

bois à valeur ajoutée

(18)

technologies de l’information et des communications (TIC)

fabrication industrielle

biosciences

Aérospatial et défense

La foresterie, la pêche, l’aquaculture, le secteur minier, le tourisme, l’agriculture et le secteur pétrolier et gazier sont encore considérés comme les industries traditionnelles du Nouveau- Brunswick. La province entend continuer d’appuyer ces secteurs et de capitaliser sur les industries de base traditionnelles pour favoriser l’épanouissement des industries nouvelles et émergentes susmentionnées. À titre d’exemple, les percées dans le domaine bioscientifique ont des applications en aquaculture et en agriculture; les fabricants industriels vendent leurs produits au secteur minier, pétrolier et gazier; et les applications des TIC améliorent la productivité et l’efficience des industries touristique et forestière. La province est d’avis qu’une meilleure intégration de l’économie permettra aux industries traditionnelles de mieux soutenir la croissance au fil des années à venir.

Aperçu des perspectives d’emploi

Le scénario utilisé pour produire les perspectives sectorielles 2013-2015 pour le Nouveau- Brunswick a été mis au point au troisième trimestre de 2013. La discussion suivante porte sur les secteurs particuliers où des tendances importantes et des activités notoires sont prévues.

Le Nouveau-Brunswick vit des moments difficiles depuis 2009 en raison de la baisse des dépenses d’investissement privées et publiques, de la diminution des exportations, des contraintes financières et des défis démographiques. Par contre, tous les prévisionnistes sont d’avis que le taux de croissance de l’emploi provincial subira une hausse modeste, mais réelle, au cours des prochaines années. Le renforcement soutenu de l’économie américaine et la chute du dollar canadien devraient stimuler l’exportation et alimenter la relance, tout comme le regain d’activités au sein des industries de ressources et la demande croissante de services de santé de la part d’une population vieillissante. Cet élan se heurtera toutefois aux mesures

restrictives engagées par le gouvernement provincial pour réduire les dépenses publiques et résoudre ses problèmes financiers.

40,9 % 11,6 %

7,5 % 9,7 %

8,3

% 5,7 %

16,3 % Figure 3 : Répartition de la croissance de

l'em ploi selon l'industrie, Nouveau-Brunswick 2013-2015

Santé Commerce

Finances, assurance et immobilier

Secteur

minier Hébergement et

Autre Éducation

(19)

Ce sont les industries de services qui continueront d’offrir le plus de possibilités d’emploi au cours de la période de prévision. Ceci tient, dans une large mesure, à la forte demande en faveur des services de santé. L’amélioration générale de l’économie jumelée à l’allégement des pressions inflationnistes et à une tendance à la modération des prix devrait intensifier la demande des consommateurs et l’emploi dans le domaine du commerce. Une tendance semblable est prévue dans les secteurs de l’hébergement et de la restauration

Cela dit, les hausses de l’impôt des particuliers et de l’impôt des sociétés pourraient avoir pour effet de ralentir cette croissance à mesure que les revenus personnels disponibles diminuent.

Les autres services associés au traitement et aux technologies de l’information devraient également prendre des forces.

Par contre, les perspectives ne sont pas entièrement positives. Le lent déclin de certains secteurs clés de la province est prévu au cours des trois prochaines années. Le ralentissement des activités dans le domaine de la construction associé au déclin des grands projets au fil de la période de prévision et au ralentissement d’une construction routière davantage axée sur l’entretien réduiront l’emploi dans ce secteur. On prévoit un regain des activités après 2015. En outre, l’affaiblissement du financement public continuera de miner la création d’emplois dans administration publique.

(20)

Tableau 3 : Perspectives industrielles, Nouveau-Brunswick

2012 Part de

l’emploi

Taux de croissance

annuel moyen 2010-2012

Taux de croissance

annuel moyen 2013-2015

Total de tous les secteurs 351 400 100 -0,7 0,6

Production de biens 74 700 21,3 -3,2 -0,1

Agriculture 4 100 1,2 -15,9 0,2

Secteur de la foresterie, de la pêche et de la chasse

6 600 1,9 8,6 0,1

Secteur minier, pétrolier et gazier 5 300 1,5 4,0 4,8

Services publics 4 000 1,1 -3,6 2.0

Construction 24 900 7,1 -6,4 -1,8

Industrie manufacturière 29 700 8,5 -1,8 0,1

Production de services 276 800 78,8 0,1 0,8

Commerce 54 300 15,5 -1,5 0,6

Transport et entreposage 17 300 4,9 -4,3 0,1

Finances, assurance, immobilier et location 17 300 4,9 4,6 1,1

Services professionnels, scientifiques et techniques

15 300 4,4 -1,0 0,6

Gestion et services administratifs 16 300 4,6 -3,2 0,0

Éducation 27 100 7,7 1,3 1,0

Soins de santé et assistance sociale 53 100 15,1 3.0 2,0

Information, culture et loisirs 13 000 3,7 1,2 0,0

Hébergement et restauration 22 400 6,4 3,8 0,7

Autres services 16 200 4,6 -3.0 1,2

Administration publique 24 500 7,0 -1,8 -0,3

Source : Enquête sur la population active, Statistique Canada; Emploi et Développement social Canada, Système de projections professionnelles régionales au Canada (SPPRC)

(21)

Industries avec une croissance projetée

Les industries suivantes devraient afficher une solide croissance entre 2013 et 2015. Aux fins de la présente analyse, une croissance est jugée solide si elle entraîne la création d’au moins 150 emplois. En tout, onze industries devraient afficher une solide croissance au Nouveau- Brunswick au cours des trois prochaines années.

Soins de santé

À l’instar des prévisions précédentes, le plus grand contributeur à la

croissance des emplois de la province demeure le domaine des services de santé qui affiche une des parts d’emploi totale la plus élevée de la province, soit 15,1 %. Le taux de croissance annuel moyen entre 2010 et 2012 s’établissait à 3,0 %. La

population vieillissante de la région est à l’origine de la demande croissante pour des services de santé. En 2012, le Nouveau-Brunswick se dotait d’un nouveau plan d’infrastructures à moyen terme de 329 millions de dollars dans le but de créer 704 lits de soins spécialisés et 354 lits dans des centres de soins infirmiers. Ce plan vise la construction de nouveaux centres de soins infirmiers et le réaménagement d’établissements existants à travers la province. On prévoit une hausse de la demande pour ces genres d’installations au cours de la période de prévision concordant avec la tendance à la hausse de l’emploi.

La réalisation de ces prévisions pourrait être compromise en raison de la réduction des fonds publics consacrés à la santé à mesure que le gouvernement détermine sa position financière.

Le gouvernement provincial publiait récemment un Plan provincial de la santé 2013-2018 qui met l’accent sur la compression des coûts. Il a été conçu pour rendre les établissements plus efficaces, innovateurs et mieux intégrés tout en leur permettant d’offrir des services efficaces et viables sur les plans financier et clinique. Le Nouveau-Brunswick dépense plus de trois milliards de dollars par année sur la santé, ce qui représente 40 % du budget provincial. On s’attend à un recours croissant à la technologie pour assurer les services de santé. L’un des buts premiers de la province consiste à rendre la prestation des services de santé plus efficiente au cours de la période de prévision.

Hébergement et restauration

La situation de l’emploi des services d’hébergement et de restauration s’est lentement améliorée entre 2010 et 2012 pour atteindre un taux moyen annuel de 3,8 %. Cette croissance devrait ralentir à 0,7 % au cours de la période de prévision au rythme de la lente amélioration

54,1 55,156,3

20 40 60

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Santé

Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspectives 12013-2015 + 2 169 (2

%)

(22)

du contexte économique et du marché du travail. La reprise de la confiance et des dépenses des consommateurs devrait être lente en raison de la hausse de l’impôt des particuliers qui érode les revenus personnels disponibles, de la lente croissance du marché du travail et de la lente croissance démographique.

Sur une note positive, la dévaluation continue du dollar canadien par rapport au dollar américain au cours de la période de prévision a

fait du Canada un pays moins dispendieux, donc plus attrayant pour les touristes américains. Cette situation devrait avoir des effets positifs sur le nombre de visiteurs des États-Unis. En 2010, le ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du Nouveau-Brunswick estimait à 638 millions de dollars la somme dépensée par les touristes de l’extérieur de la province. De plus,

l’Association de l’industrie touristique du Nouveau-Brunswick (AITNB) estime que l’industrie touristique, en 2010, a engendré 1,1 milliard de dollars en dépenses touristiques au niveau de l’hébergement, de la restauration, du magasinage, des voyages et des activités associées aux voyages. Tout cela est survenu à un moment où le taux de change canadien était relativement plus élevé que ce qui il est censé être aujourd’hui.

Éducation

On prévoit une hausse modérée de l’emploi dans le domaine de l’éducation au cours de la période de prévision. L’emploi a augmenté de 1,3 % entre 2010 et 2012, mais on s’attend à une baisse à 1,0 % entre 2013 et 2015.

La situation démographique et la baisse de fertilité ont eu des effets néfastes sur le nombre d’inscriptions à l’école et sur les

fermetures d’écoles au Nouveau-Brunswick. Entre 2002 et 2012, 28 écoles ont fermé leurs portes et le nombre total d’inscriptions a diminué de 16 %, passant de 120 600 à 101 079 élèves. Par contre, cette tendance a permis à la province d’investir dans la qualité de l’éducation. Entre 2005 et 2012, le nombre d’enseignants a augmenté de 1,9 % c’est-à-dire de 7 542 à 7 684, d’où un meilleur rapport élèves-enseignant. Les défis démographiques et les

22,5 22,7 22,8

0 15 30

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Hébergement et restauration Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspectives 2013-2015

+302 22,5 22,7 22,8

0 15 30

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Hébergement et restauration Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspectives 2013-2015

+302

27,0 27,1 27,5

0 5 10 15 20 25 30

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Éducation

Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspectives 2013-2015

+516

(23)

constantes compressions budgétaires nuiront à la croissance de l’emploi dans ce secteur au cours de la période de prévision.

Commerce

Le secteur commercial est le plus gros employeur du Nouveau- Brunswick avec 15,5 % environ de la main-d’œuvre totale de la province. L’emploi au niveau du commerce au détail représente 82

% environ de l’emploi total du secteur du commercial. Entre 2010 et 2012, ce secteur s’est retrouvé en difficulté avec une baisse de 1,5

% résultant de la dégringolade économique de la province et de l’exode net de Néo-Brunswickois

vers d’autres provinces. Même si une croissance économique graduelle est prévue au cours de la période de prévision, la hausse de l’impôt sur le revenu des particuliers aura probablement pour effet de limiter dépenses des consommateurs. Par conséquent, on prévoit que l’emploi au niveau du commerce de gros et du commerce au détail ne progressera que de 0,6 % au cours de la période visée.

Un autre facteur qui commence à influer sur le secteur, à savoir une concurrence de plus en plus féroce entre les détaillants qui engendre une réduction des prix et des marges de profits.

La Banque du Canada déclarait récemment que cette tendance pourrait être responsable, en partie, du faible taux d’inflation du Canada. En outre, la popularité croissante des achats en ligne continue d’éloigner les consommateurs des magasins de détail. Ces tendances obligeront probablement les détaillants à chercher sans cesse des façons d’économiser, ce qui pourrait entraîner des fermetures.

Industrie manufacturière (produits du bois)

Les produits du bois constituent l’un des rares aspects prospères de l’industrie manufacturière, affichant une constante ascension depuis la récession de 2009 liée, dans une large mesure, au redressement du marché de l’habitation des États-Unis. L’emploi a augmenté de 3 % entre 2010 et 2012 et devrait continuer d’augmenter de 2,4 % au cours de la période visée. Les ventes de produits du bois ont augmenté de 11,1 %

53,453,7 54

10 20 30 40 50 60

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Commerce

Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspectives 2013-2015

+ 615 (0,6 %)

5,2 5,3 5,4

0,0 2,0 4,0 6,0 8,0 10,0

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Produits du bois, Nouv e au-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspective s 2013-2015

+ 254

(24)

depuis le début de l’exercice pour atteindre 989 millions de dollars en novembre 2013.

Le prix du bois d’œuvre et d’autres produits du bois est demeuré stable, ce qui a permis la réouverture de certaines scieries du Nouveau-Brunswick qui avaient fermé leurs portes suivant la récession. Le gouvernement provincial a engagé des efforts pour aider à revitaliser l’industrie forestière, y compris l’adoption d’une nouvelle stratégie forestière qui sera lancée sous peu dans le but d’accroître la quantité de fibres dans le système. La province indiquait récemment son intention d’annoncer sous peu un nouvel investissement de 500 millions de dollars qui entraînerait la création de 500 nouveaux emplois dans le secteur forestier.

Sur une note moins positive, le Conference Board du Canada prévoit, pour l’ensemble du secteur de l’industrie manufacturière, un déclin de 1,5 % de la production réelle en 2014, d’où un gel des niveaux d’emploi.

Finances, assurance et immobilier Les prévisions laissent entrevoir une faible croissance de l’emploi dans le domaine des finances, de l’assurance et de l’immobilier de la province reflétant la lente amélioration du climat économique et du marché du travail. L’emploi s’est accru de 4,6 % entre 2010 et 2012.

Par contre, la croissance de l’emploi

devrait ralentir pour atteindre 1,1 % au cours de la période de prévision de 2013 à 2015. On s’attend à ce que les nouvelles technologies et les constantes rationalisations freinent la croissance du secteur financier.

De plus, la faiblesse de l’économie , la lente croissance de l’emploi et la récente chute démographique ont ralenti les ventes immobilières. L’inventaire excédentaire et la baisse du prix des maisons ont créé un marché acheteur. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit une diminution de la demande au niveau des nouvelles constructions de maisons et des achats de maisons au fil des deux prochaines années en raison de l’exode.

On s’attend à une diminution au niveau des mises en chantier des maisons individuelles de 1376 en 2013 à 1 285 cette année (une baisse de 6,6 %), puis à 1 225 en 2015, soit une perte de 4,6 %.

L’achat de maisons a aussi diminué. La Société s’attend à ce que les ventes au moyen du Service interagences chutent de 6 282 unités en 2013 à 6 100 unités en 2014, ou 2,9 %. Une autre chute à 5, 900 unités est prévue en 2015, soit une baisse de 0,8 % environ.

17,517,717,9

0 5 10 15 20

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Finance s, assurance et immobilier, Nouv e au-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspectives 2013-2015

+ 398 (1,.1 %)

(25)

Secteur minier, pétrolier et gazier

L’emploi a augmenté de 4.0 % entre 2010 et 2012 et, malgré la fermeture de Mines Brunswick, cette croissance devrait se poursuivre au taux de 4,8 % au cours de la période de prévision.

Le géant minier espagnol Xstrata Zinc a officiellement fermé sa mine Brunswick Zinc en mai 2013 laissant plus de 700 mineurs sans emploi et donnant un dur coup au secteur minier du Nouveau-Brunswick. Cela dit, le regain observé au sein du secteur minier améliorera les perspectives d’avenir du secteur.

Xstrata a maintenu sa fonderie et continué d’offrir aux petites compagnies minières du camp de Bathurst une installation de transformation. En 2014, la société minière Trevali devrait intensifier la production de sa mine de zinc, de plomb, d’argent et de cuivre du lac Halfmile et relancer ses activités à la mine de Caribou.

Ressources Northcliff procède actuellement à une évaluation environnementale aux fins de son projet de tungstène-molybdène de 579 millions de dollars de Sisson Brook. Les travaux de construction devraient débuter en 2014 et créer jusqu’à 500 emplois pendant la phase de construction et 300 emplois suivant l’entrée en vigueur du projet. L’expansion minière de Piccadilly de 2,2 milliards de dollars de PotashCorp est presque terminée et la mine devrait être pleinement fonctionnelle d’ici 2015. Sur une note moins positive, PotashCorp annonçait en décembre 2013 l’élimination de 130 emplois et la fermeture de sa mine la plus coûteuse à Penobsquis à la fin du premier trimestre de 2014. Ce geste reflète la volatilité des marchés mondiaux résultant de l’effondrement du cartel de potasse en Europe de l’Est après une chute des prix mondiaux.

Le développement du gaz naturel au Nouveau-Brunswick ressort clairement du Plan directeur pour le pétrole et le gaz naturel publié par la province en 2013. Selon ce rapport, même si les nouvelles productions n’ont pas encore été déterminées, on estime que les ressources en gaz de schiste pourraient représenter jusqu’à 15 trillions de pieds cubes de gaz naturel récupérable.

Au taux de demande actuel, ces provisions permettraient de répondre aux besoins du Nouveau- Brunswick pendant 350 ans. Un certain nombre de sociétés pétrolières et gazières s’adonnent actuellement à des travaux d’exploration portant sur les gaz de schiste. Si jamais ces travaux d’exploration donnent lieu à des travaux de développement, le Nouveau-Brunswick pourrait récolter des redevances et tirer profit à moyen terme d’importantes activités corollaires dans une gamme de secteurs comme la construction de puits et de routes, le transport, le génie environnemental, la consultation et autres.

4.4 4.5 4.9

0 3 6

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Emploi dans le secteur minier, Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspective s 2013-2015 + 439

(26)

Le Conference Board du Canada prévoit une hausse de 7,3 % de la production minière directe en 2014 ainsi qu’une autre hausse de 24 % en 2015.

Services publics

L’’emploi dans le domaine des services publics devrait augmenter de 2 % au cours de la période de prévision et engendrer 154 nouveaux emplois, suivant un déclin de 3,6 % entre 2010 et 2012.

Forte d’un effectif de plus de 2 300 employés, Énergie NB domine le secteur des services publics de la province. La centrale électrique de Point Lepreau a été déclarée commercialement opérationnelle en novembre 2012 suivant d’importants travaux de réaménagement et fonctionne actuellement avec une puissance de réacteur de 110000 %%. Cette installation constitue une composante essentielle de l’approvisionnement énergétique de la province et des ventes à l’exportation d’Énergie NB. En ce sens, l’exportation d’électricité devrait demeurer forte à l’avenir.

À l’heure actuelle, Énergie NB est en voie de terminer un processus d’évaluation de 2,3 millions de dollars du barrage et de la centrale électrique de Mactaquac qui atteindra sa fin de la durée de vie d’ici 2030. Énergie NB a défini trois possibilités pour l’installation, y compris reconstruire une nouvelle centrale et un nouvel évacuateur des crues, conserver uniquement l’évacuateur et le barrage en terre ou

réaménager la rivière à son état naturel. Énergie NB veut sélectionner la meilleure option d’ici 2016, compte tenu des délais requis pour les approbations, les dessins conceptuels et les travaux sur le terrain. Tout ceci entraînera de fortes dépenses en immobilisations au niveau de la province, mais ces dernières n’ont pas été prises en compte dans les prévisions actuelles.

Gaz Enbridge NB, une société de services publics réglementée par la province du Nouveau- Brunswick, a récemment été obligée de réduire de 60 % les tarifs de distribution qu’elle imposait aux propriétaires et aux petites entreprises. L’entreprise a contesté cette réduction de tarifs en alléguant qu’elle aurait des effets financiers négatifs. La hausse du prix du gaz naturel associée aux contraintes associées à l’offre régionale a des effets sur le marché local.

3,8 3,9 3,9

0 1 2 3 4 5

2000 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13 14 15

en milliers

Services publics

Nouveau-Brunswick 2000-2015

Historique Projection

Perspective s 2013-2015

+ 154

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