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Depuis la sortie du ipad, en janvier

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epuis la sortie du iPad, en janvier 2010, les concepteurs de logi- ciels de mise en page, comme Adobe et Quark, ont dû relever de nouveaux défis pour donner aux utilisateurs du monde de l’édition des outils adaptés à leurs besoins.

Les logiciels graphiques InDesign 7.5 et XPress 9.2 offrent des fonctions pour la créa- tion ou l’adaptation de contenus au format ePub et des applis pour tablette numérique.

Les nouvelles fonctions s’articulent autour de la structuration et de l’enrichissement interactif des contenus.

La dernière version standardisée du for- mat ePub, la version 3, a été publiée à l’automne 2011, après la sortie d’InDesign CS5.5. Par consé- quent, InDesign n’offre pas encore tout le soutien technique au langage HTML5, sur lequel repose la norme ePub3, qui permet l’ajout de contenus multimédias et l’enrichissement des images, de la typographie et du support linguistique.

Les outils d’Adobe InDesign

Depuis qu’Adobe supporte le format ePub, avec la version CS3 en 2007, chaque ver- sion subséquente a comporté son lot d’amé- liorations. La nouvelle palette Articles, qui sert aussi pour l’exportation en HTML et en PDF balisé, ajoute un contrôle sur l’ordre des conte- nus pour l’exportation en ePub. Elle offre une solution de rechange à l’ordre déterminé par la structure XML et à l’ordre de la mise en page, de gauche à droite et de haut en bas. N’étant pas un dédoublement des contenus de la mise en page, les articles sont aisément modifiables et ne nécessitent pas de mise à jour.

La possibilité d’ancrer les objets dans le texte par un simple glissement au point désiré, sans modifier leur position ni leur apparence dans la mise en page, simplifie le contrôle de la position des images par rapport au texte monocolonne du ePub.

De plus, les options d’exportation de balisages de styles de texte, qui les font cor- respondre à des balises HTML1 , permettent de contrôler la manière dont le texte stylé est marqué dans le ePub et de préciser les noms de classe CSS à ajouter au contenu exporté.

Les options d’exportation d’objets permettent de préciser la taille, la résolution et le texte de rechange d’images particulières. Les options globales d’exportation au format ePub per- mettent, quant à elles, de valider les options particulières, de choisir une image de couverture et de déterminer un style de paragraphe pour séparer les chapitres en fichiers HTML distincts dans le ePub2 . La fonction Style de la table des matières du logiciel est mise à profit pour la génération de la navigation dans le ePub, et la

LA PUBLICATION POUR TABLETTE NUMÉRIQUE PERMET D’INTÉGRER DES CONTENUS ENRICHIS DE MISE EN PAGE QUI TRANSFORMENT L’EXPÉRIENCE DE LECTURE

POUR LA TABLETTE NUMÉRIQUE

Les contenus enrichis

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Les nouvelles fonctions s’articulent autour de la structuration et de

l’enrichissement interactif des contenus.

Diane Beauséjour

La palette Articles d’InDesign CS5.5 permet de déterminer les contenus et leur ordre pour l’exportation en ePub.

1 Le ePub est un format XHTML 2 Le ePub est un format compacté .zip contenant plusieurs types de fichiers, dont le ou les fichiers HTML, le fichier

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. fonction Informations autorise l’ajout de

métadonnées qui permettront de faire des recherches intelligentes.

Adobe a développé le logiciel Adobe Digital Editions pour lire le ePub sur ordinateur et ePubcheck3 pour le vali- der. Cependant, pour lire le fichier sur un iPad ou un iPhone, il faut le charger dans iTunes et le synchroniser avec l’appareil sur lequel on utilise l’appli iBooks.

Les outils de Quark XPress

La version 9.2 d’XPress, lancée en janvier 2012, permet à l’utilisateur de créer un projet ePub dans lequel il peut ajou- ter des hyperliens, du son et de la vidéo.

L’exportation au format ePub3 s’effec- tue au moyen des options mémorisables dans un style de sortie ePub. Ces options permettent de préciser le format et la résolution des images d’un article, indi- viduellement ou globalement, le format Ruby et la direction des articles pour les lecteurs est-asiatiques, en plus de générer une table des matières hiérarchique à partir des articles4.

Grâce à la palette Balisage de redistribution, il est possible de créer des articles dans le même ordre que celui du ePub, car chacun des articles apparaît dans une nouvelle page. Il est également possible de fractionner les composants des articles et de rogner les images. Dans XPress, les balises sémanti- ques comme « titre », « liste ordonnée » ou

« corps » ,dont se servira la liseuse pour déterminer l’affichage du texte, sont asso- ciées aux composants. Il faut néanmoins passer du mode vue de mise en page au mode vue de redistribution pour effectuer ce balisage de redistribution.

Il faut se souvenir que la création d’un article redistribué doit constituer la dernière étape du processus de prépara- tion à l’exportation en ePub. En effet, dans XPress, un article redistribué ne maintient aucun lien avec la mise en page dont il provient, de sorte que si des corrections sont apportées dans la vue de mise en page, le contenu dans la vue redistribution devra être mis à jour.

Enfin, Quark permet d’ajouter des métadonnées au livrel avant d’en réaliser l’exportation, ce qui facilite la recherche de l’utilisateur.

La publication pour iPad

Adobe et Quark ont tous deux dé- veloppé un flux de travail dont le logiciel de mise en page constitue la principale composante. Le flux d’Adobe se nomme Digital Publishing Suite ou DPS, et celui de Quark, App Studio.

Les outils d’InDesign

La solution Digital Publishing Suite permet de créer, de distribuer et de commercialiser des publications pour tablette numérique. Elle comprend la palette Overlay Creator, accessible dans la catégorie Extensions d’InDesign, les outils Folio Producer, constitués de la

palette Folio Builder relevant de la caté- gorie Extensions, et des outils en ligne dans l’espace de travail de l’utilisateur sur Acrobat.com. Le logiciel Adobe Content Viewer permet la prévisualisation sur un ordinateur local. Il ne faut pas oublier de mettre ces outils à jour sur le site web avant de les utiliser.

La palette Folio Builder sert à la structuration des contenus dans des

« folios ». Un folio peut être un numéro de magazine, par exemple. Sur le plan tech- nique, le folio est une collection d’articles qui contient une ou deux mises en page.

Les articles d’un folio ont tous une orien- tation unique ou une double orientation pour affichage vertical et horizontal dans les tablettes.

La fonction d’incrustation a été améliorée pour la tablette numérique.

La palette Overlay Creator sert à ajouter des incrustations d’éléments interactifs et multimédias de concert avec d’autres palettes présentées dans des versions antérieures. L’Overlay Creator suffit dé- sormais pour incruster du contenu web ou HTML55 et des panoramas et zooms d’images, de même que des séquences d’images 360° et des panoramiques 3D, qui auront été préalablement créés dans d’autres logiciels. L’incrustation d’un dia- porama utilise les palettes États d’objets, et il est possible d’ajouter des Boutons.

À nouveau, l’incrustation du diaporama sera finalisée dans l’Overlay Creator, et celle d’hyperliens, de son et de vidéo suivra leurs paramétrages respectifs avec les palettes Hyperlien et Multimedia. Par ailleurs, il suffit d’utiliser la palette Calques pour incruster des textes défilants. Le résultat du travail est testé localement avec l’application Adobe Content Viewer, lancée depuis InDesign, et sur le iPad, avec l’appli du même nom sur la tablette.

Les outils en ligne de Folio Produ- cer, auxquels on accède depuis la palette Folio Builder, permettent de gérer les folios non locaux et de générer le folio final au format .zip. L’étape suivante consiste à faire du folio une appli prête à distribuer sur l’App Store et Android

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La vue redistribution des articles dans QuarkXPress 9 permet d’appliquer des balises sémantiques aux composants d’articles pour l’exportation en ePub.

La palette Folio Builder permet de créer les folios composés d’articles et de gérer leurs mises en page.

3 Respectivement http://www.adobe.com/products/digitaleditions/ et http://code.google.com/p/epubcheck 4 La table des matières du Blio s’effectue avec la palette Table des matières Blio.

5 Il faut actuellement utiliser le logiciel Wallaby pour convertir les animations créées dans InDesign en HTML5.

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. Market, ce qui se fait à l’aide de Viewer

Builder, disponible uniquement pour Mac OS à l’heure actuelle.

La publication d’applis à usage commercial nécessite cependant un abonnement à Adobe Digital Publishing Suite, qui se décline en trois versions : Single, avec tarification unique pour la publication d’une seule appli; Profes- sional, avec tarification mensuelle ou annuelle pour les entreprises de taille moyenne ; Enterprise pour les très grandes entreprises, ayant besoin de personnaliser le produit et de publier un grand nombre d’applis.

Les outils de QuarkXPress pour publier pour iPad

QuarkXPress a concentré toutes les ressources nécessaires pour créer une appli personnalisée pour iPad et l’équivalent numérique d’un livre ou d’un magazine dans la palette App Studio. De là, il est possible de diffuser l’appli via Apple App Store et de publier du contenu achetable et téléchargeable depuis l’appli.

Cet outil permet aussi d’ajouter des contenus multimédias et interactifs, des diaporamas d’images et de pages, des films, des boutons, du son et du codage HTML. L’utilisation est simple:

il suffit de sélectionner un bloc dans la page, de choisir le type d’enrichissement

désiré et d’en préciser les options. La palette liste les éléments interactifs ajou- tés de même que la zone de dialogue Usage, qui permet d’y accéder et de les mettre à jour.

Comme pour le ePub, Quark permet à la fois d’adapter des mises en page papier et de créer des projets App Studio. Les fonctions de contenu partagé et de mises en page multiples dans un projet trouvent ici une nouvelle application. Deux mises en page sont générées à la création d’un projet App Studio : une pour l’affichage horizontal et l’autre pour l’affichage vertical. La copie d’objets d’une mise en page à l’autre les transforme en contenus parta- gés, tout en assurant un parfait contrôle de position sur la page correspondante.

La création de sections permet de diviser le document en articles dis- tincts. Le projet peut être exporté au

format AVE-Mag ou AVE-Doc. Le pre- mier convient aux mises en page App studio ; il prend en charge les mises en page de défilement et les mises en page à orientation horizontale et ver- ticale, mais pas la vue par planche ni le zoom. Le second prend en charge la vue par planche et le zoom, mais pas les orientations. Il convient cependant aux mises en page converties pour iPad.

Le fichier exporté est un fichier .zip qui porte l’extension .zave.

Pour tester les projets App Stu- dio sur un iPad ou sur le Mac, il suffit de

télécharger App Studio Issue Previewer de l’App Store d’Apple. L’App Studio Factory compris dans XPress permet de créer une appli. Dans ce cas, chaque appli peut héberger un ou plusieurs titres, comme des périodiques de type magazine ou journal, ou plusieurs col- lections, comme un groupe de parutions non périodiques.

Pas encore au point

Les outils de création des concepteurs ont évolué rapidement.

Ils n’ont cependant pas encore atteint leur maturité. L’adaptation d’un livre imprimé comportant des éléments graphiques vers le ePub et celle d’un magazine ou d’un journal papier pour iPad représentent actuellement un sur- croît de travail pour l’éditeur. Il semble inévitable qu’ils continuent à évoluer vers la simplification du travail et l’inté- gration transparente de la programma- tion. InDesign CS6 devrait apporter des innovations souhaitables à cet égard. Il ne serait pas étonnant que ces innova- tions fassent déjà leur apparition à la drupa, en mai.

Fig. 1 : La palette Overlay Creator per- met de créer des éléments interactifs.

Fig. 2 : Créer un diaporama d’images avec les états d’objet et la palette Overlay Creator

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Fig. 1 Fig. 2

Les éléments interactifs de la palette App Studio

Une interface simple permet de créer rapidement un diaporama, avec ses options de fondu et de défilement automatique.

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l y a deux ans, le magazine Qi a présenté les codes QR et faisait état de la tendance qui prenait de l’ampleur. Aujourd’hui, ces codes constituent le type de codage de produits le plus populaire au Japon et se répandent rapidement partout dans le monde.

De mieux en mieux maîtrisée, cette technologie de codage commence déjà à se faire bousculer par de nouvelles technologies.

Le codage interactif

En février, François Olivier, président et chef de la direction de TC Transcontinental, déclarait, lors de l’assemblée annuelle de l’entre- prise, à Montréal, que « L’activation marketing est la méthode que TC Transcontinental utilise pour exploiter le plein potentiel d’une grande variété d’outils de communication marketing, afin de maximiser les résultats et le rendement de l’investissement marketing de ses clients. » Dans le même courant de pensée, durant le DMA Conference & Exhibition de l’automne dernier, à Boston, Quad/Graphics a présenté ses solutions qui relient l’imprimé aux nouvelles technologies mobiles et connexes. Le président et chef de la direction de Quad/Graphics, Joel Quadracci, a soutenu à cette occasion : « Nous avons pour objectif de libérer le pouvoir de l’imprimé et de tirer parti du plein potentiel des moyens de communication mobiles et autres pour aider nos clients à créer des campagnes plus efficaces et rentables. » Il poursuit en faisant observer que l’imprimé est la base de nombreuses campagnes multicanales.

Natalia Gilewicz, professeure adjointe à l’École de gestion des communications graphi- ques de l’Université Ryerson, de Toronto, a réalisé

une étude pour évaluer les méthodes utilisées par les annonceurs afin de relier les lecteurs de magazines papier à des espaces numériques.

« Le constat le plus étonnant était le manque de codes à barres 2D dans les annonces. Uni- quement 13 % de l’échantillon des annonces en comportaient. Ceci devrait signaliser une occasion, mais pour qui ? », demande-t-elle.

« Dans la plupart des cas, les campagnes QR sont commandées par le client et l’imprimeur ne fait que recevoir le fichier et l’imprimer. Ceci n’est pas nécessairement la façon de faire. L’impri- meur peut offrir le code QR et gérer les données comme service à valeur ajoutée. »

Les solutions imprimées interactives comprennent les codes QR, la reconnaissance d’image, la réalité augmentée et la communi- cation en champ proche.

Le codage QR

Le code QR (Quick Response – réponse rapide) est un type de code à barres bidimen- sionnel qui fonctionne comme un lien cliquable.

LES CODES QR ET D’AUTRES S’IMPLANTENT COMME COMPLÉMENTS À L’IMPRIMÉ

L’interaction entre

INTÉGRATION

Des solutions qui relient l’imprimé aux nouvelles technologies mobiles et connexes

Natalia Gilewicz a évalué les méthodes utilisées par les annonceurs pour relier les lecteurs de magazines papier à des espaces numériques.

L’IMPRIMÉ ET LA MOBILITÉ

France Brodeur

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. Il permet aux téléphones intelligents

d’accéder directement à un site Internet ou d’obtenir immédiatement plus d’infor- mations sur un produit, un service ou un événement.

La popularité des codes QR est étroitement liée à l’utilisation accrue de téléphones intelligents. Il n’est cepen- dant pas nécessaire d’avoir un téléphone intelligent pour saisir un code QR. La sai- sie du code s’effectue tout simplement en prenant une photo. Pour accéder à l’information du code, il faut cependant télécharger une application, laquelle est souvent gratuite avec des téléphones intelligents de type BlackBerry et Android.

Les utilisateurs dirigent l’objectif de leur téléphone caméra sur le code QR imprimé.

Selon les données présentées par Daniel Dejan, directeur Création et impression ETC Amérique du Nord, Sappi, lors du webinaire organisé par PaperSpecs , la nouvelle génération de travailleurs, âgés de 25 à 34 ans, est celle qui adopte la technologie de l’application QR le plus rapidement (37 % par oppo- sition à 4 % chez les 55 ans et plus). En moyenne, un utilisateur saisira deux ou trois codes par mois.

M. Dejan fait remarquer que les codes QR peuvent être un outil très impor- tant pour saisir de l’information client, naviguer vers des liens ou demander des renseignements supplémentaires qui se traduisent par des ventes. Les imprimeurs peuvent saisir ces données pour leurs clients et fournir des rapports d’utilisation

des codes, d’emplacement géographique avec accès au GPS du téléphone du client et de l’information marketing précieuse sur ce qui a fonctionné ou pas dans une campagne. Les codes QR peuvent diriger un client vers un microsite qui lui permet de se connecter sur Facebook, LinkedIn, Twitter ou un autre réseau de médias sociaux pour participer à une commu- nauté d’entreprise.

Le codage IR

La reconnaissance d’image offre plusieurs des caractéristiques et avan- tages des codes QR, mais avec une em- preinte imprimée réduite. Elle autorise le partage et l’harmonisation des don- nées, ainsi que les transactions, comme les paiements, de même que l’intégration d’informations audio et vidéo.

Le codage AR

La réalité augmentée porte la reconnaissance d’image à un niveau su- périeur en incluant plus d’interactivité, notamment le tridimensionnel, la vidéo et l’animation. Ce type de codage pré- sente un code à barres 2D lisible par une webcaméra et relie des tiers au contenu vidéo fourni. Autrement dit, la réalité augmentée intègre des données à notre perception du monde. À titre d’exemple, Stella Artois a présenté une application pour les utilisateurs d’iPhone 3GS qui permet aux amateurs de trouver le bar le plus proche où l’on sert cette bière.

Le codage NFC

La communication en champ proche ajoute une puce à l’imprimé, multipliant les possibilités marketing et de diffusion.

« La communication en champ proche est une évolution des outils de communication d’impression comman- dée par le web. L’Amérique du Nord est entrée très tard dans le monde du codage QR, et AR et a raté plusieurs des évolu- tions », signale M. Dejan. « La CCP est idéale pour le partage et l’association de données, ainsi que les transactions, sans

nécessiter l’impression d’un code. La CCP pourra remplacer le code QR sur les cartes de visite et la papeterie, par exemple, nous permettant de partager les données d’un appareil vers un autre. Il existe des technologies qui utilisent des filigranes ou des codes invisibles pour diriger un téléphone intelligent vers un microsite, comme cela se fait actuellement en Asie et en Europe », explique M. Dejan. Il poursuit en expliquant néanmoins qu’il est possible d’imprimer des codes AR, non décelables à l’œil nu, directement sur des photos ou des étiquettes (particulièrement dans les épiceries et les magasins de détail) et que cela fonctionne parfaitement sans utiliser d’espace sur le produit, telle la solution Blippar.

Des conseils d’application

M. Dejan explique que la taille de l’image enchâssée doit être inférieure à 20 % de la zone du code QR. L’image doit également être centrée dans le code pour ne pas obscurcir l’un des trois grands

INTÉGRATION

Exemple de code QR

Exemple de codage AR

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. carrés dans les angles du code. Ces carrés

ont une fonction précise, soit la détection de position pour garantir la stabilité de lecture du code par l’appareil intelligent.

Une bordure blanche, une ou deux fois la largeur d’un carré de don- nées, doit entourer l’image centrale inté- grée de manière à bien séparer les zones de données du code. Il faut s’assurer que les carrés de données du code QR sont intacts.

Comme la plupart des appareils saisissent le code dans une échelle de gris, l’utilisation de couleurs contras- tantes est conseillée pour différencier l’image du code QR.

Mme Gilewicz insiste sur le fait qu’il faut toujours bien réfléchir au but recher- ché par l’utilisation d’un code QR avant de l’utiliser. « Il est rare qu’un code QR qui atterrit simplement dans votre site web impressionne l’utilisateur ou lui procure un avantage. L’erreur la plus courante des annonces qui contenaient des codes QR était que la page de destination n’offrait pas tellement de valeur et qu’elle n’était pas conviviale pour un appareil mobile. Il ne faut pas oublier que ce sont les résul- tats d’un code QR qui comptent avec un téléphone », rappelle-t-elle.

Elle cite l’exemple d’une bonne utilisation effectuée par un magasin d’ameublement dont l’annonce impri- mée montrait un beau salon. En numé- risant le code QR, le lecteur pouvait voir la liste de meubles de l’annonce avec leur prix. Il était possible de télécharger immédiatement les données sous forme de PDF pour consultation ultérieure, probablement lorsque l’acheteur se rend en magasin pour faire un achat.

Enfin, M. Dejan rappelle aux uti- lisateurs du codage vers un site web de s’assurer que le service Internet est acces- sible, pour ne pas décevoir les clients.

L’accroissement de l’interactivité

« Les codes QR enrichissent un publipostage imprimé. Ils ajoutent une valeur à une campagne en menant sur le site de l’entreprise, en détaillant une pro-

motion ou un concours ou en donnant des informations connexes. Ils peuvent créer des occasions originales lorsqu’ils sont imprimés sur des vêtements ou encore sur la peau d’endosseurs pro- motionnels », soutient M. Dejan. On les voit aussi sur les affiches et les affichettes des métros et autobus, dans les grands magasins, les centres commerciaux et partout où il est possible de faire un arrêt sur l’image.

« De nouvelles technologies fai- sant constamment leur apparition, les codes QR tels que nous les connaissons auront la faveur durant quelques années encore. L’Amérique du Nord a tardé à intégrer cette technologie et, dans cer- tains marchés, elle l’intègre bien timi- dement. Même si le taux de croissance est exponentiel, nous commençons tout juste à savoir les utiliser efficacement », dit M. Dejan.

Mme Gilewicz poursuit en sou- lignant que les codes QR pourraient être remplacés par les marqueurs de réalité augmentée (codage AR). « Cepen- dant, comme il s’agit d’une technologie propriétaire, elle est coûteuse. Les uti- lisateurs non expérimentés devraient d’abord s’initier aux codes QR avant de passer à des solutions plus évoluées et plus chères », déclare-t-elle.

Quant à la réalité augmentée, elle ne fait que s’implanter dans les commu- nications marketing et d’entreprise. Selon M. Dejan, elle s’améliore, s’imbrique plus étroitement et trouve des applications plus pratiques et divertissantes tous les jours. « Je crois que les codes AR sont dotés d’un plus fort potentiel que les codes QR. Par contre, la question que je poserais aux imprimeurs est la suivante.

Si un client souhaite intégrer des codes QR ou AR dans sa campagne, êtes-vous prêt à répondre à leur demande ou devront-ils aller ailleurs ? »

M. Dejan fait observer que « Nos clients vivent dans un monde de marke- ting multimédia et multicanal et s’atten- dent au renforcement d’un message ou ont besoin que ce message soit renforcé, vu l’attention réduite de la plupart des

consommateurs. Les codes QR et AR sont un déclencheur imprimé qui dirige à une connexion en ligne transparente et renforce le message. »

Le marketing intégré est incontestablement le nouveau modèle d’affaires, soit un contact client sous tous les angles possibles.

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. Que réserve la plus grande exposition

mondiale de l’imprimerie, du papier et des communications graphiques ? L’industrie de l’imprimerie évolue encore plus rapidement depuis quelques décennies. Les recherches se concrétisent et transforment l’art d’imprimer.

Longtemps articulés sur les assises de l’offset et de la rotogravure, les développements s’ar- ticulent désormais autour du numérique, de l’électronique et d’Internet.

Créé en 1951, le plus grand salon inter- national de l’industrie graphique ouvrira les portes de ses 17 halls d’ici deux semaines. La conjoncture difficile des dernières années n’a pas freiné l’élan des constructeurs, des concepteurs et des fournisseurs de l’industrie, qui continuent de repousser les limites et de s’adapter au nouvel environnement média. Du 3 au 16 mai prochain, des milliers de visiteurs du monde entier défer- leront sur Düsseldorf en vue de dénicher l’équi- pement, le logiciel, l’aubaine, la technologie ou l’innovation qui les fera progresser dans la sphère des communications visuelles et imprimées.

La masse d’annonces diffusées avant l’ouverture de l’exposition permet de dire que le concept d’infonuagique, ou services Internet externalisés, s’intègre dans l’industrie, qui a de plus en plus un pied dans les nuages et l’autre bien encré. L’imagerie organique qui rehausse les tons, des systèmes d’épreuves sans fron- tière et des systèmes de gestion perfectionnés envahissent le champ de la couleur. La promo- tion de solutions d’impression économiques et écologiques, notamment par l’alliance PrintCity réunissant l’expertise d’une trentaine de sociétés, fait partie des thèmes du jour.

La valeur ajoutée

Les nouvelles pelliculeuses gèrent une gamme élargie de produits, pelliculent sur une face ou deux et atteignent des vitesses plus grandes encore. Elles conviennent désormais

au pelliculage de feuilles imprimées en numé- rique. Ces machines sont encore plus précises, et l’épaisseur du polymère permet l’impression en relief. Les pelliculeuses et les vernisseuses participent à la croissance du chiffre d’affaires des entreprises en leur permettant de diversifier leur offre. Le vernissage sélectif à séchage sous rayonnement ultraviolet et diode électrolumi- nescente suit les traces du séchage écologique sur les imprimantes numériques. Les machines de vernissage en ligne ou hors ligne permet- tent d’ajouter des effets lustrés sur l’imprimé entier ou sur des parties sélectionnées avec encore plus de précision grâce à des systèmes qui maintiennent mieux les feuilles durant leur parcours en machine.

Le papier

Malgré les campagnes antipapier, le support traditionnel continue de présenter une valeur ajoutée et écologique. Une nou- velle machine propose l’emballage papier en remplacement de la pellicule plastique pour les envois massifs. Les papiers écologiques pour l’offset et les applications bureautiques, adaptés à l’impression numérique à toner et à jet d’encre, seront mis de l’avant. Les biodégradables, notam- ment pour l’emballage alimentaire, seront aussi à l’avant-scène.

L’impression numérique

Le jet d’encre sera sur toutes les tribunes.

Les constructeurs qui n’avaient pas leur volet numérique dévoileront leurs nouveautés ou leur partenariat. Ceux qui ont déjà des partenaires technologiques ou une division numérique et les pionniers de l’impression numérique lanceront de nouveaux modèles ou enrichiront de fonc- tionnalités nouvelles leurs modèles existants.

Des dispositifs pour procédés complémentaires en numérique sont aussi créés pour ajouter une

UNE EXPOSITION QUI PRÉSENTE AU MONDE ENTIER DES VOIES D’AVENIR

drupa 2012

INDUSTRIE

Encore des percées éclatantes

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. valeur à l’imprimé, au même titre qu’en

impression traditionnelle.

La flexographie

Ce procédé, loin d’être avalé par la vague numérique, intègre le numérique pour mieux performer. DuPont présentera une nouvelle technologie de flux appelée Cyrel DigiFlow.

Tresu est un nouveau concept de vernissage en flexographie, et Fujifilm dévoilera le CTP Flexex DLE, pour ne citer que ces trois exemples.

L’impression électronique et l’automatisation

L’impression électronique monte en puissance. L’aire drupa cube groupe des exposants spécialisés dans ce type d’impression, et le 12 mai, des leaders de l’électronique imprimée présenteront les nouvelles applications de ce secteur en pleine croissance. Les domaines de l’identification, de la signalétique et de l’étiquetage intelligent sont des secteurs où la nanotechnologie est en train de s’éclater, créant d’autres avenues pour l’impression. Les applications se mul- tiplient : des cartes marchandes et de visite aux batteries et plateformes de jeu, les spécialistes y voient un potentiel de croissance énorme. L’association OE-A (Association de l’électronique impri- mée et organique) compte maintenant 180 membres issus du monde entier.

Ce potentiel de l’électronique imprimée est lié à l’avenir de l’industrie de l’impression. « C’est pour cela que nous voulions intégrer ce thème dans le drupa innovation park », dit Manuel Mataré, directeur de l’exposition drupa.

Quant à l’automatisation de l’impression, il s’agit d’un autre thème important du drupa cube. Ce thème a pour objectif de transformer le processus d’impression afin d’optimiser son efficacité et sa productivité. Les machines existantes et nouvelles ont perfectionné l’automati- sation, l’exploitation et l’intégration pour procurer une meilleure rentabilité des tirages. Des fabricants, des conseillers et des utilisateurs de MIS, de JDF et d’appli- cations serveur, ainsi que les membres du CIP4, qui développeront des normes pour l’automatisation des processus, se retrouveront dans cette aire spécialisée.

La drupa 2012 devrait faire progresser l’adoption de l’automatisation.

La richesse des connaissances

La drupa est un lieu extraordinaire pour découvrir et apprendre. La plupart des stands produiront des présentations technomarketing et réuniront leur per- sonnel expert, souvent multilingue, pour mieux renseigner les clients potentiels.

Tous les jours, de très nombreuses confé- rences seront présentées, notamment dans les aires drupa cube et drupa inno- vations. Des experts du monde entier

profiteront de la plateforme internationale offerte par l’exposition drupa pour pré- senter des idées nouvelles, des tendances et des pistes de croissance.

Pour ne pas s’égarer dans un salon qui groupe au-delà de 1 500 exposants issus de tous pays, il peut être avantageux de s’inscrire à une visite guidée selon la sphère d’intérêt. Les thèmes des visites couvrent entre autres la création et la production, les flux et la production mul- ticanale, l’impression offset, l’impression à valeur ajoutée, la production écologique, les occasions de croissance du numérique, le grand format, le postpresse, l’emballage et les étiquettes et l’impression fonction- nelle. Ces visites feront des arrêts chez des exposants ciblés qui présenteront leur offre dans un temps limité.

Ceux qui s’intéressent à l’embal- lage primaire et secondaire de produits tireront profit d’une visite au salon spécial PackPlus, qui reproduira une chaîne de production à valeur ajoutée d’un produit de brasserie. Les visiteurs pourront même y déguster une bière.

Bon salon !

Naturellement, cette année encore davantage, la majorité des exposants fournissent des vidéos sur YouTube, des fils de nouvelles sur Twitter et des codes QR qui mènent directement sur le site de l’entreprise. Si vous vous rendez à la drupa 2012, ce ne sont pas les moyens de vous renseigner qui manquent.

INDUSTRIE

La nanoimpression

La percée de ce nouveau type d’impression est à surveiller. Le procédé d’impression nanographique sera dévoilé par l’inventeur Ben Landa, celui qui a révolutionné l’impression numérique avec le lancement de la presse Indigo, aujourd’hui dans le giron du groupe HP. M. Landa présentera tous les jours, cinq fois par jour, la nouvelle technologie et les occasions d’avenir qu’elle offre, dans l’auditorium de 300 places au centre du stand de la société Landa. Le stand accueillera six machines – prototypes de presses feuilles et rotatives – destinées aux secteurs, notamment commercial, de l’emballage en carton et souple, de l’édition, du publipostage et de l’étiquette.

La nouvelle encre de marque Landa NanoInk est au cœur du procédé

d’impression nanographique. Elle se compose de nanopigments (de taille infinitésimale, comparativement à un cheveu humain), avec une haute capacité d’absorption de la lumière, produisant des points nets, uniformes et un gamut CMJN très étendu. Une des caractéristiques importantes du procédé est la création d’images sur tout support ordinaire, du papier couché ou non couché au carton recyclé, du papier journal aux pellicules plastiques, cela sans nécessiter de traitement ou d’enduit spécial.

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. Un système en ligne associant une chaîne de

production numérique de livres de Hunkeler et la machine à relier Eurobind Pro de Heidelberg permet désormais de passer du contenu imprimé numérique au contenu imprimé offset sur une seule machine à relier par collage. La relieuse Eurobind Pro est dotée d’une automatisation poussée, atteignant une vitesse de 6 000 cycles par heure. Les courts et moyens tirages peuvent atteindre 50 000 exemplaires, avec des volumes moyens d’environ 10 000 exemplaires.

Un seul bouton

La demande de tirages de livres de plus en plus courts et les échéances plus serrées exigent une production rapide et rentable. L’Eurobind Pro en ligne avec la chaîne de production de livres Hunkeler peut passer d’une production de cahiers offset tradition- nels à des blocs de livres imprimés en appuyant sur un seul bouton. Cette souplesse élargit les possibilités de la relieuse adhésive et accroît son taux d’utilisa- tion de capacité. La réimpression décentralisée est possible, et les volumes de tirages peuvent varier en fonction de la demande.

La gamme de produits inclut des publications scientifiques et des manuels d’utilisation, ainsi que des livres brochés (couvertures souples), par exemple.

Les travaux numériques imprimés sur rotative sont pliés en ligne, assemblés en blocs de livre et alimentés dans la reliure par collage. Les étapes de coupe, de pliage et d’assemblage sont éliminées. Une seule bobine peut réaliser plusieurs travaux les uns à la suite des autres.

L’automatisation poussée réduit considéra- blement le temps de calage, y compris la gâche de démarrage et les macules. L’Eurobind Pro effectue les préréglages au moyen d’un catalogue de types de produits. Les modules d’alimentation sont servocom- mandés sur l’assembleuse, autorisant un montage parallèle à la volée.

La chaîne numérique de production de livres de Hunkeler se compose du dérouleur UW7, qui déroule les bobines préimprimées numériquement.

La largeur des bobines peut atteindre 762 mm (30 po). Le dérouleur est suivi de la plieuse à double mâchoire PF7. Ce module de double pliage est conçu spécifiquement pour la production de livres et permet la production de cahiers en 1, 2 x 4, 6 ou 8 pages.

Selon la catégorie de papier et le type de pli, le module de double pliage peut traiter des supports dont l’épaisseur atteint 150 g/m2. Enfin, le module de coupe en travers CS6 coupe la laize de papier plié par mouvement rotatif.

L’élément clé de la configuration en ligne de la chaîne Hunkeler avec la relieuse par collage est le processus de collage des cahiers dans l’empileur en continu SD7. Une araignée de sortie rassemble les feuilles pliées à raison de 200 mètres (656 pieds) par minute. Des blocs sont ainsi créés par l’unité de collage de cahiers intégrée. Ces blocs sont ensuite stabilisés pour un transport sécuritaire vers la relieuse par collage, d’où ils ressortent en un produit final.

« L’Eurobind Pro permet aux relieurs d’étof- fer leur offre et d’ajouter une valeur au produit », affirme Jean-François Paquin, directeur des ventes, Région est, Heidelberg Canada. L’interface ouverte de l’Eurobind Pro et la conception modulaire de l’assembleuse permettent en effet d’ajouter une foule de solutions postpresse.

UNE MACHINE À RELIER DESTINÉE AUX PROFESSIONNELS DE L’IMPRESSION NUMÉRIQUE, DE L’ÉDITION ET DE LA GESTION DE DOCUMENTS

Le passage entre le numérique et l’offset

IMPRESSION POSTPRESSE

La plieuse à double mâchoire PF7 est conçue spécifiquement pour la production de livres et permet la production de cahiers en 1, 2 x 4, 6 ou 8 pages.

EN RELIURE

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Abonnez-vous au magazine gratuit de l’industrie graphique : www.qi-quebecimprimerie.com/abonnement. L’alliance PrintCity est une organisation

qui promeut la collaboration dans l’ensemble de la chaîne graphique afin de répondre aux grands défis de l’industrie. Elle vient de publier un rapport sur la normalisation de la couleur en quadrichromie en vue d’améliorer la compré- hension et l’utilisation des normes en impression CMJN et d’optimiser le flux de production.

Les principaux sujets abordés dans ce rapport spécial portent, entre autres, sur la pla- nification du travail par le client et l’imprimeur, la sélection et l’utilisation d’une norme et de ses spécifications, la certification, une stratégie de fabrication intégrée, la cohérence du flux d’impression, l’utilisation d’outils de mesure de la couleur et les procédures d’exploitation.

La normalisation en quadrichromie vise la rentabilité, la qualité et la productivité. Les avantages d’une normalisation se traduisent par une amélioration de la satisfaction de la clientèle. Elle permet également au prépresse de cibler plus clairement la création des bons profils pour l’impression. Quant au travail sur presse, elle entraîne une économie de temps en réduisant les arrêts machine et assure plus de cohérence au tirage. La normalisation contribue à alléger le processus de fabrication, lequel se traduit par des avantages environnementaux.

En introduction, PrintCity explique la gestion de la couleur et les profils, ainsi que les normes et leur mise en œuvre. Les principaux facteurs qui influencent la qualité d’impression sont décrits en détail, énumérant notamment 10 problèmes courants des fichiers numériques soumis. On y décrit l’influence des systèmes d’épreuves, puisque l’épreuve contractuelle est la constante visuelle du processus d’impres- sion parce qu’elle est produite avec des toléran- ces plus rigoureuses qu’en impression offset.

Puis, chaque composante physique ayant des

répercussions sur la qualité de reproduction est passée en revue. On y traite ainsi de l’influen- ce des plaques, de leur traitement ou de leur non-traitement dans un processus quadri, de l’influence de la presse, des blanchets, des encres et du papier. La mise en œuvre d’une norma- lisation est décrite en détail. Enfin, le rapport présente une étude de cas et des solutions de problèmes, et s’accompagne d’un glossaire.

La brochure de 45 pages présente de manière claire et concise tous les éléments qui permettent à l’imprimeur d’arriver plus effica- cement à un bon à tirer.

L’équipe de projet PrintCity pour la publication de ce rapport se compose de membres issus de Fujifilm Europe, de GMG, de Hammesfahr, de manroland, de Sappi, de SunChemical, de Trelleborg, d’UPM et du rédacteur et chef de projet Nigel Wells, de PrintCity. Le rapport Process Colour Standardisation (en anglais) peut être com- mandé gratuitement à partir du site web www.printcity.de.shop.

La normalisation

INSPIRATION

EN QUADRICHROMIE

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Highcon, a concentré ses efforts sur le marché de l’emballage en carton et propose aujourd’hui une solution numérique pour le rainage et la découpe des boîtes. La machine numérique de production Highcon Euclid élimine les formes de découpe classiques requises pour le rainage et la découpe des boîtes en carton.

Les fondateurs de l’entreprise, Aviv Ratzman et Michael Zimmer, connaissent bien le marché de l’impression numérique, ayant acquis leur expérience chez Indigo N.V., devenue plus tard HP. « Au cours des 20 dernières années, nous avons assisté à la numérisation de la chaîne d’approvisionnement, mais le façonnage des emballages demeurait analogique », dit le chef de la direction de Highcon, Aviv Ratzman.

Le résultat de leur recherche et déve- loppement a produit Highcon Euclid, machine utilisant l’optique laser et des technologies polymères pour transformer le rainage et la découpe en un flux numérique.

La technologie en attente de bre- vet utilise une optique de précision et de

multiples lasers pour découper les feuilles de carton, produisant des feuilles rainées et décou- pées sur demande dans un format maximal de 76 cm x 106 cm (30’’ x 42’’). Le grammage papier peut atteindre 550 g/m2, et l’épaisseur, 0,6 mm.

La machine s’installe en sortie de presses numé- riques et traditionnelles, et les tirages peuvent atteindre 10 000 feuilles.

La machine Euclid s’intègre dans les flux prépresse standard et est compatible avec l’équipement d’impression en place. Elle utilise la technologie DART (Digital adhesive rule technology ou technologie de filetage adhésif numérique) pour créer des lignes rainées en l’espace de quelques minutes, sans recourir à des matrices. La technologie DART est embarquée dans la machine de rainage et de découpe Euclid, qui raine et découpe des feuilles directement à partir de données numériques. Elle permet également de modifier les formes et les fenêtres des emballages.

La machine Euclid de Highcon sera officiellement lancée à la drupa 2012.

UNE NOUVELLE TECHNOLOGIE DESTINÉE AU SECTEUR DE LA BOÎTE PLIANTE

Rainage et découpe numériques

INNOVATION

Euclid de Highcon

Raineuse-découpeuse numérique Euclid de Highcon

POUR CARTONNAGES

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e concept Nano Premier League du fabricant indien Grafica est une solution complète de sérigraphie UV. D’abord lancée sur son marché intérieur en Inde, avec un énorme succès, la solution sérigraphique a fait son entrée récente en Amérique du Nord. La distribution nord-américaine est assurée par RH-Solutions, agent de Grafica au Canada, aux États-Unis et au Mexique.

La solution complète se compose d’une machine d’impression sérigraphique Nano Print, d’une unité de séchage sous rayonnement ultra- violet Nano UV, d’un système d’exposition des écrans Nano Screen Maker, d’une affûteuse de racle Nano, d’un tensiomètre, de deux cadres en aluminium et d’une racle d’enduction d’émulsion.

Le système Nano Premier League est proposé en deux formats : la version classique mesure 37,5 cm x 50 cm (15 po x 20 po) et la ver- sion supérieure NPL+, 55 cm x 70 cm (22 po x 28 po). Le module de gravure d’écran Nano Screen Maker est adapté aux deux formats. De plus, le Nano Screen Maker 5 en 1 permet aux petites et aux très petites entreprises d’impression de gérer la production d’écrans en interne, plutôt que de sous-traiter ce travail. Ce module réunit les fonctions de tension des écrans, d’enduction, de séchage, d’exposition et d’inspection.

Le système Nano Premier League convient à une multitude d’applications d’im- pression en sérigraphie, notamment la signa- létique, l’emballage, la PLV, l’affichage petit format, les petites œuvres d’art, les étiquettes, les adhésifs transparents ou opaques, la surim- pression d’effets spéciaux sur des imprimés sérigraphiques, offset ou numériques. Le NPL ouvre aussi la voie à l’impression industrielle

sur de nombreux matériaux, dont des pièces automobiles, le bois, des CD et DVD, des cartes plastiques, des cadrans de véhicules, le cuir, le verre, les supports RFID et les cellules solaires.

Selon Michel Caza, président de Teras- creen, distributeur des produits Grafica en Europe, « la communauté de l’impression en sérigraphie est divisée en microentreprises, souvent familiales, qui n’ont pas les moyens d’investir massivement pour faire face aux exi- gences environnementales, tout en conservant leur qualité traditionnelle de production ».

« Présenté pour la première fois en Améri- que du Nord lors du salon SGIA 2011, le concept NPL offre une solution d’impression totale de qualité à un coût raisonnable », renchérit le président de RH-Solutions, Ray Hayden. « Le sys- tème Nano Premier League revigore l’industrie de la sérigraphie en lui insufflant une dimension nouvelle. »

UNE SOLUTION QUI OUVRE DE NOUVEAUX MARCHÉS AUX PETITS SÉRIGRAPHES

Une solution de sérigraphie

INNOVATION

UV

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Nano Premier League de Grafica

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a concurrence et l’augmentation des coûts des matières premières, loin de favoriser l’accroissement des profits, forcent les imprimeurs à chercher de nouveaux moyens d’ajouter une plus- value à leur production et d’accroître leurs marges.

Diminution des tirages, réduction des délais de livraison, démocratisation de la conception gra- phique, autant de facteurs qui ont contribué à l’explosion du numérique comme « partenaire d’affaires » chez les imprimeurs traditionnels.

L’impression variable est une avenue pro- metteuse. Mais voilà, par où commencer ?

Le premier piège à éviter est de vouloir offrir des services d’impression variable à tout prix.

La notion de « variabilité » ne doit pas devenir une entrave à la productivité. Une cin- quantaine de lots de cartes professionnelles sera probablement plus rapide à monter en infographie qu’en ayant recours à la programmation.

Le client doit également y gagner quelque chose et percevoir ce gain de manière concrète.

Pour offrir des services d’impression variable, un imprimeur a donc tout intérêt à appliquer ses compétences de stratège. Il doit dès le départ connaître les objectifs commerciaux de ses clients, établir des buts avec lui, proposer des stratégies pour les atteindre et, avant de commencer, conve- nir avec lui de moyens d’évaluer le rendement de vos efforts. Ces conseils sont valables quels que soient les services offerts. L’impression variable n’est qu’un outil de plus dans les mains du stratège.

Un autre piège à éviter est de croire que l’impression variable obéit à des règles nouvelles, inconnues ou magiques. Une bonne préparation des données est cruciale.

La préparation

On reconnaît un bon imprimeur au soin qu’il apporte à sa préparation, à la minutie qu’il applique à la production et au contrôle de qua- lité qu’il met en place pour se prémunir contre le pire. Par conséquent, une personne devrait

être désignée pour valider la qualité des données fournies au même titre que l’équipe du prépresse valide la qualité des photos reçues avant de les utiliser.

En impression variable, il faut penser épreuve, feuilles de contrôle et échantillons. Une bonne habitude à prendre est de faire approuver la programmation des données variables par le client avant de lancer la production. La validation des données reçues et l’ajout de données d’essai le sont tout autant.

Les données variables complexifient l’im- pression ; les validations la simplifient.

Par conséquent, si un imprimeur veut commencer à offrir des services d’impression variable à sa clientèle, il doit s’attendre à repenser une bonne partie de ses activités. Autrement dit, il doit réexaminer sa stratégie de vente, sa préparation des données, voire sa production, puisque l’impression variable influe sur chacun de ces aspects. En plus de développer des talents de stratège, il devra sans doute aussi développer une expertise en base de données, en programmation, voire en préparation postale, à moins qu’il ne décide de recourir à la sous-traitance.

Au bout du compte, au-delà de l’augmen- tation des marges de profit, l’imprimeur qui se lancera dans l’aventure de l’impression variable devrait y gagner quant à la fidélité de sa clientèle.

Quand un imprimeur manipule les données de ses clients et les conseille dans leurs stratégies, il passe du rôle de fournisseur à celui de partenaire...

à condition d’être bien préparé.

Notre collaborateur invité est chef de la sous-section Impression et préparation postale à la CCQ (Commission de la construction du Québec) et donne la formation « Vendre l’impression à données variables » à l’ICGQ.

BIEN SE PRÉPARER POUR AJOUTER UNE NOUVELLE DIMENSION À SES SERVICES D’IMPRESSION

INGÉNIOSITÉ

L’impression variable ajoute une plus-value à l’offre de services d’impression.

L’impression variable

Daniel Pressé

Références

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