Sécurité dans Java EE
Université de Nice - Sophia Antipolis Richard Grin
Version 0.17 – 17/9/13
Présentation du cours
Ce cours montre comment sécuriser une application Java EE : réserver l’accès de pages Web ou de méthodes d’EJB à certains utilisateurs
Toute la sécurité n’est pas standardisée dans Java EE ; pour les parties non standardisées, des exemples de configuration sont donnés pour le serveur d’application GlassFish
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Plan (1/2)
Généralités sur la sécurité
Présentation de la sécurité dans Java EE
Déclaration des rôles
Authentification
Protection des pages Web
Protéger les méthodes des EJB
Code Java pour la sécurité
Configuration de GlassFish
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Plan (2/2)
Un exemple avec template
Logs dans GlassFish – mise au point
Gérer les mots de passe
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Généralités sur la sécurité
Réserver des parties d’une application à certains utilisateurs implique de gérer
nl’authentification des utilisateurs
nla vérification des autorisations
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Authentification
Obtenir l’identité des utilisateurs et vérifier qu’un utilisateur est bien celui qu’il prétend être
Le plus souvent, il s’agit de demander le nom et le mot de passe de l’utilisateur
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Autorisation
Lorsqu’un utilisateur est entré dans l’application, vérifier qu’il a bien le droit
nd’accéder aux ressources (pages Web, base de données,…)
nd’accomplir des actions sur ces ressources (par exemple les consulter, les modifier, les supprimer)
nde lancer des opérations
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Transport des informations
Protéger les informations qui transitent sur le réseau contre des personnes non autorisés :
nempêcher la lecture des données confidentielles
nrepérer qu’une information transmise a été modifiée par une tierce personne avant d’arriver à destination
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Ce support n’abordera que l’authentification par mot de passe et les autorisations
Il n’abordera pas, par exemple, l’étude des certificats et de la signature des documents
Les transparents suivants donnent la terminologie habituelle liée à la sécurité
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Utilisateur
L’utilisateur d’une application est identifié par des
« pièces d’identité », credentialsen anglais, qui prouvent son identité
Le plus souvent la saisie d’un nom de login et d’un mot de passe prouve l’identité d’un utilisateur
L’utilisateur peut correspondre à une personne ou à une (partie d’une) application informatique
Principal
Une fois qu’il est authentifié, l’utilisateur devient un principal(terme anglais qui signifie mandant, commettant) au nom duquel il effectuera des opérations dans l’application
Un principalpeut être un utilisateur, un groupe d’utilisateurs, ou autre, qui a été défini dans l’environnement opérationnel d’exécution
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Rôle
La politique de sécurité des serveurs d’application repose sur la notion de rôle
Exemples de rôle : administrateur, organisateur, participant, chef de service
Un principal / utilisateur peut avoir un ou plusieurs rôles dans une application
Un rôle donne des droits aux utilisateurs qui ont ce rôle
La notion de rôle augmente la portabilité de l’application puisqu’on ne fait aucune prévision sur l’existence d’utilisateurs particuliers
Rôles d’un utilisateur
C’est celui qui déploie l’application qui associe ces rôles
La manière dont un rôle est associé à un utilisateur n’est pas standard et dépend du serveur d’application
Tomcat et GlassFish définissent des groupes d’utilisateurset il est possible de les configurer pour qu’un groupe corresponde à un rôle (voir section « Configuration GlassFish » plus loin dans ce support)
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Groupes d’utilisateurs
Les utilisateurs sont souvent regroupés en groupes qui ont les mêmes types d’autorisation, ce qui facilite l’attribution de rôles aux utilisateurs (on peut donner en bloc un rôle à tous les membres d’un groupe)
Par exemple, le groupe des utilisateurs enregistrés, le groupe des visiteurs non enregistrés, le groupe des administrateurs
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Realm – domaine de sécurité
Pour authentifier les utilisateurs, les serveurs d’application doivent conserver des informations sur ces utilisateurs
Un domaine de sécurité (realm), identifié par son nom, définit comment ces informations sont conservées, et comment on les utilise pour l’authentification (voir balise <login-config> de web.xml) ; la définition d’un realmn’est pas standardisée
Exemples : domaine défini par un fichier des mots de passe, par des tables relationnelles, par un registre LDAP, par des certificats informatiques
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Intervenants dans le processus de développement
Le développeurécrit l’application et indique les rôles nécessaires pour les ressources protégées
L’administrateurdu serveur d’application gère les utilisateurs et les groupes d’utilisateurs
Celui qui déploiel’application dans le serveur d’application indique la correspondance entre les utilisateurs et groupe d’utilisateurs et les rôles définis par l’application (le plus souvent en utilisant les fichiers de déploiement)
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Présentation de la sécurité
dans Java EE
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Principe général
Écrire du code pour la sécurité est très complexe et il est préférable de s’appuyer le plus possible sur les facilités offertes par les serveurs d’application
Déclaration ou programmation
Java EE permet d’implémenter une politique de sécurité de façon déclarative ou par
programmation Java
Le plus simple est d’utiliser les déclarations (annotations Java ou fichiers de déploiement XML) pour indiquer comment les ressources sont protégées
Si la façon déclarative ne suffit pas, il est possible de programmer les cas les plus complexes en Java
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Déclaration
Les annotations permettent d’écrire les
informations sur la politique de sécurité directement dans le code Java des EJB ou des servlets
Il n’est pas toujours possible d’utiliser une annotation ; en ce cas les informations de sécurité sont décrites dans des balises des fichiers de déploiement
Toutes les annotations ont leur pendant sous forme de balise XML ; en cas de contradiction, une information dans un fichier de déploiement l’emporte sur une annotation
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Fichiers de déploiement
Fichiers standards qui ne dépendent pas du serveur d’application : web.xml(module Web),
ejb-jar.xml(module EJB), application.xml (module application qui peut regrouper plusieurs modules dans un fichier EAR)
Chaque serveur d’application peut aussi avoir ses propres fichiers de déploiement pour les informations non standardisées ; pour GlassFish,
glassfish-web.xml, glassfish-ejb-jar.xml, glassfish-application-web.xml
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Types de déclarations
Java EE permet de déclarer
nles rôles utilisés par l’application
nla façon d’authentifier les utilisateurs
nles pages Web protégées et les rôles qui y ont accès
nles classes ou méthodes Java protégées et les rôles qui y ont accès
JAAS
La sécurité en Java EE est basé sur Java Authentication and Authorization Service(JAAS) qui est inclus dans Java SE (voir cours sur la sécurité en Java pour plus de détails)
JAAS est centré sur l’utilisateur: il permet de donner des permissions en se basant sur l’utilisateur qui exécute le code
JAAS s’appuie sur la notion de modules de login qui permettent d’authentifier l’utilisateur en utilisant un certain mode (par exemple en consultant une base de données)
Nous allons tout d’abord étudier comment définir les rôles puis comment authentifier un utilisateur
Nous verrons enfin comment protéger des pages Web, puis comment restreindre l’accès à des méthodes Java
L’attribution de rôles à un utilisateur n’est pas standardisée ; elle sera étudiée pour le cas de GlassFish
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Déclaration des rôles
Déclaration des rôles
Un rôle doit être déclaré avant d’être utilisé
On peut le faire avec une annotation ou dans un fichier de déploiement XML
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Annotations pour les rôles
On verra les annotations @RolesAllowed,
@PermitAllet @DenyAllpour protéger l’accès à des méthodes
@RolesAlloweddéclare automatiquement les rôles concernés
Dans des cas complexes, l’annotation
@DeclareRolespeut être utile pour utiliser le nom d’un rôle dans une classe, sans que le rôle ne soit déclaré par ailleurs
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Annotation pour déclarer des rôles
L’annotation @DeclareRolespeut être mise sur un EJB ou un servlet, au niveau de la classe
Elle peut prendre en paramètre un nom de rôle ou une liste de noms de rôle (entourée par des accolades)
La casse (majuscules – minuscules) est significative dans les noms de rôle
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Exemples
@Stateless
@DeclareRoles("admin") public class MonBean { ... }
@Stateless
@DeclareRoles({"admin", "membre", "visiteur"}) public class MonBean {
@Resource
private SessionContext sc;
public void m() {
if (sc.isCallerInRole("membre") ...
}
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Balise pour déclarer des rôles
Plusieurs balises<security-role>peuvent être mises directement sous la balise racine (web-app, ejb-jarouapplication)
Exemple :
<security-role>
<description>Administrateur</description>
<role-name>admin</role-name>
</security-role>
<security-role>
<role-name>membre</role-name>
</security-role>
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Référence d’un rôle
Le développeur utilise des noms de rôle dans son code lorsqu’il écrit un module Java EE
S’il réutilise son module dans plusieurs
applications, un nom de rôle peut avoir un autre nom dans les autres modules
Avec la balise <security-role-ref>il est possible de définir un alias pour un nom de rôle, pour faire correspondre le rôle du module avec un rôle de l’environnement d’exécution
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Exemple d’alias pour un rôle
Le responsable du déploiement indiquera le rôle de l’environnement de déploiement
(Controleur) associé au rôle indiqué par le développeur d’EJB (Admin) :
<security-role-ref>
<description> . . . </description>
<role-name>Admin</role-name>
<role-link>Controleur</role-link>
</security-role-ref>
Si l’utilisateur a le rôle Controleur, isUserInRole("Admin")retourne true
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Authentification
Type d’authentification
Si l’utilisateur veut accéder à une page Web protégée et qu’il n’est pas déjà enregistré, le container Web cherche à l’authentifier
Le plus souvent l’utilisateur s’authentifie en tapant son login et son mot de passe pour l’application dans un formulaire
Un certificat peut aussi être utilisé pour l’authentification (mode CLIENT-CERT), à la place du login/mot de passe
Déclaration du type d’authentification
Pas d’annotation, il faut configurer avec la balise
<login-config>sous la balise racine du fichier web.xml
2 sous-balises :
n<auth-method>définit le mode d’authentification
n<realm-name>indique le domaine de sécurité dans lequel les informations pour l’authentification seront cherchées ; il peut y en avoir plusieurs dans une application
Exemple
<login-config>
<auth-method>BASIC</auth-method>
<realm-name>candidatures</realm-name>
</login-config>
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Valeurs par défaut
Par défaut, le mode d’authentification est le mode BASIC : le login et le mot de passe sont demandés à l’utilisateur par un formulaire affiché par le navigateur (ils transitent en clair sur le réseau)
La valeur par défaut pour <realm-name>dépend du serveur d’application
Ce type risque de poser des problèmes car le navigateur garde souvent des informations sur l’utilisateur qui vient de se connecter ; préférer le mode FORM
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Autres modes d’authentification
Plusieurs autres modes d’authentification, en plus du mode par défaut BASIC:
nFORM: utilisation d’un formulaire écrit par le développeur dans une page Web pour obtenir le login et le mot de passe
nDIGEST: utilisation d’un hachage pour le transport du mot de passe (MD5 par exemple)
nCLIENT-CERT: utilisation d’un certificat
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Exemple
<login-config>
<auth-method>FORM</auth-method>
<realm-name>candidatures</realm-name>
<form-login-config>
<form-login-page>/faces/login.xhtml</form- login-page>
<form-error-page>/faces/noaut.xhtml</form- error-page>
</form-login-config>
</login-config>
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Mode FORM - pages
<form-login-config>ne sert que si
<auth-method>a la valeur FORM, pour indiquer la page qui contient le formulaire de login et celle qui est affichée si le login et le mot de passe saisis ne sont pas bons
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Mode FORM - formulaire de login
Si on choisit le mode FORM, le formulaire écrit par le développeur a des contraintes de nom pour
nl’action exécutée lorsque le formulaire est soumis (j_security_check)
nles noms des champs qui contiennent le login (j_username) et le mot de passe
(j_password)
Ces contraintes vont permettre au container de vérifier le login et le mot de passe suivant le domaine de sécurité choisi par le développeur
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Exemple de formulaire HTML
<form method="POST" action="j_security_check">
Login :
<input type="text" name="j_username"/>
Mot de passe :
<input type="password" name="j_password"/>
<input type="submit" value="Login"/>
</form>
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Exemple de formulaire JSF
<form method="post" action="j_security_check">
<h:panelGrid columns="2">
<h:outputLabel for="j_username"
value="Login" />
<h:input id="j_username" />
<h:outputLabel for="j_password"
value="Mot de passe" />
<h:inputSecret id="j_password"/>
<h:commandButton id="submit"
value="Login" />
</h:panelGrid>
</form>
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Exemple de page d’erreur
<html>
<head>
<title>Echec de l'authentification</title>
</head>
<body>
<p>Désolé, vous n'avez pas tapé des bons login et mot de passe. Essayez à nouveau.
</p>
</body>
</html>
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La méthode que l’on vient de voir est la façon la plus simple de filtrer les accès à une application
Elle convient le plus souvent mais elle a des contraintes importantes (les action et propriétés pour enregistrer les login et mots de passe sont imposés)
Depuis JSF 2.0, le développeur peut choisir une autre solution plus souple mais plus complexe à programmer
R. Grin Sécurité Java EE page 46
Méthode HttpServletRequest.login()
Depuis JSF 2.0, il est possible de récupérer le nom et le mot de passe comme on le souhaite et de passer les valeurs à la méthode
login(String nom, String mdp)de la classe HttpServletRequestpour s’authentifier auprès du container (lance une
ServletExceptionsi déjà connecté ou mauvais login/mot de passe).
Utilisation login – formulaire
<h:form>
Login :
<h:inputText value="#{login.login}"
required="true" /> <p/>
Mot de passe :
<h:inputSecret value="#{login.mdp}"
required="true" /> <p/>
<h:commandButton value="Connexion"
action="#{login.submit}">
<f:ajax execute="@form" render="@form" />
</h:commandButton>
<h:messages globalOnly="true" />
</h:form>
Remarque sur le code
Le code du backing bean de la solution avec la méthode login est un peu complexe ; il tire parti du fait que le container utilise un forward pour faire afficher la page qui contient le formulaire de login
Pour avoir l’URI de la page que voulait l’utilisateur, il faut utiliser l’attribut de la requête RequestDispatcher.FORWARD_REQUEST_URI
Merci à BalusC (expert JSF) pour l’information
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Utilisation login – backing bean
@ManagedBean
@ViewScoped public class Login {
private String login, mdp;
private String uri;
@PostConstruct public void init() {
uri = (String) FacesContext.getCurrentInstance() .getExternalContext().getRequestMap() .get(RequestDispatcher.FORWARD_REQUEST_URI);
}
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Utilisation login – backing bean
public void submit() throws IOException { FacesContext context =
FacesContext.getCurrentInstance();
HttpServletRequest request = (HttpServletRequest) context.getExternalContext().getRequest();
try {
request.login(login, mdp);
context.redirect(uri);
} catch (ServletException e) { facesContext.addMessage(...);
} }
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Déconnexion
L’authentification de l’utilisateur est valable pour toute la session de travail HTTP
Avec le mode d’authentification FORM, il est possible de faire sortir l’utilisateur de la session de travail avec la méthode logout()de la classe HttpServletRequest
Cette méthode peut être appelée, par exemple, dans la méthode action d’un bouton sur lequel l’utilisateur peut cliquer pour se déconnecter
Un exemple d’utilisation est donné dans la section
« Code Java pour la sécurité » de ce support
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SSL
Les login et mot de passe seront passés en clair sur le réseau
Il est possible d’utiliser SSL pour les protéger
Voir la section « Protection des pages Web »
R. Grin Sécurité Java EE page 53
Gestion des utilisateurs
La gestion des utilisateurs (ajout d’un nouvel utilisateur, modification,…) et la conservation des informations sur les utilisateurs dépend du serveur d’application
La section « Sécurité avec GlassFish » donne un exemple d’utilisation du serveur GlassFish
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Changer l’id d’une session
Pour éviter certaines formes de piratage, il peut être nécessaire de changer l’id d’une session en cours de session
Servlet 3.1 facilite ce changement de id avec :
nla méthode String changeSessionId() dans HttpServletRequestretourne le nouvel id de la session
nune interface écouteur
HttpSessionIdListenerqui est prévenue quand l’id de la session change
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Les sections suivantes montrent comment réserver l’accès des pages Web et des méthodes Java des EJB ou des servlets aux utilisateurs qui ont un certain rôle
Ensuite, il est montré comment configurer GlassFish pour les parties qui dépendent du serveur d’application
R. Grin Sécurité Java EE page 56
Protection des pages Web
R. Grin Sécurité Java EE page 57 R. Grin Sécurité Java EE page 58
Utilité
Le plus souvent des pages Web (définies par des URL) ne doivent être accessibles que par certains utilisateurs ou dans certaines circonstances
Cette section explique comment restreindre l’accès d’une partie des pages d’une application à certains utilisateurs
Erreurs HTTP pour la sécurité
Lorsqu’un utilisateur veut accéder à une page protégée, il peut arriver les erreurs suivantes :
nerreur HTTP 401, Unauthorized, si l’utilisateur ne fournit pas les credentials(le plus souvent le bon mot de passe)
nerreur HTTP 403,Forbidden, si l’utilisateur a fournit les bons credentialsmais n’a pas l’autorisation d’accéder à la page
Schéma de protection
Le plus simple est d’utiliser le système de sécurité offert par les containers de page Web des serveurs d’application
Il est simple de grouper les pages à protéger dans un ou plusieurs répertoires et de filtrer l’accès à ces répertoires
Pour les cas plus complexes de filtrage, il est possible de coder le filtrage directement dans le code Java de l’application
Déclaration des protections
La protection est déclarée dans le fichier web.xml par des contraintes de sécurité déclarées sur des ressources (les pages Web désignées par des modèles d’URL)
Il est aussi possible de déclarer des contraintes de sécurité dans un servlet (si l’application en a un) avec l’annotation @HttpConstraintcontenue dans une annotation @ServletSecurity
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Notions utilisées
L’application peut définir des contraintes de sécurité(<security-constraint>)
Elles restreignent l’accès à des ressources(page Web définies par leur URL) aux seuls utilisateurs qui ont un certain rôle(plusieurs rôles peuvent être indiqués)
Lorsqu’un utilisateur veut accéder à une ressource protégée, il doit être authentifié et il peut accéder à la ressource s’il a les rôles requis par la ressource
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Contraintes de sécurité
Les sous balises de <security-constraint>:
n<web-resource-collection>indique les
URLs des pages (<url-pattern>) et les méthodes HTTP protégées (<http-method>)
n<auth-constraint>indique les rôles qui permettent d’accéder aux pages
n<user-data-constraint>indique comment sont protégées les données échangées entre le client et le serveur (aucune protection par défaut)
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Exemple
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>r1</web-resource-name>
<url-pattern>/liste.xhtml</url-pattern>
</web-resource-collection>
<auth-constraint>
<role-name>employe<role-name>
<role-name>drh<role-name>
</auth-constraint>
</security-constraint>
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<url-pattern>
Les pages protégées sont désignées par la sous- balise <url-pattern>qui donne un chemin qui peut comporter le joker *
3 Formats possibles pour un url-pattern :
ncommence par / et se termine par /* (toute page située sous le répertoire qui précède « /* », à n’importe quelle profondeur
ncommence avec *. et se termine par un caractère (par exemple *.jsf)
ncommence par / et ne comporte pas de *
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Exemple - JSF
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>p1</web-resource-name>
<url-pattern>/faces/candids/*</url-pattern>
<url-pattern>/candids/*</url-pattern>
</web-resource-collection>
<auth-constraint>
<role-name>admin</role-name>
<role-name>rsr</role-name>
</auth-constraint>
</security-constraint>
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<http-method>
L’accès est protégé pour toutes les méthodes HTTP si cette balise est omise
Si cette balise est présente, la protection ne concerne que la méthode indiquée (GET et POST pour l’exemple suivant)
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Exemple
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>r1</web-resource-name>
<url-pattern>/liste.xhtml</url-pattern>
<http-method>GET</http-method>
<http-method>POST</http-method>
</web-resource-collection>
<auth-constraint>
<role-name>employe<role-name>
</auth-constraint>
</security-constraint>
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<http-method> - erreur à éviter
Si une balise est présente, la protection ne concerne que la méthode indiquée (ici GET)
Une erreur serait de croire que l’accès est protégé pour les autres méthodes ; il faut donc écrire une autre contrainte de sécurité qui interdit les autres méthodes en utilisant éventuellement la balise <http-method-omission>
Servlet 3.1 facilite ceci avec
<deny-uncovered-http-methods/>
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Exemple – avant Servlet 3.1
Il faut ajouter la contrainte suivante :
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>r1</web-resource-name>
<url-pattern>/liste.xhtml</url-pattern>
<http-method-omission>GET</http-method-omission>
<http-method-omission>POST</http-method-omission>
</web-resource-collection>
<auth-constraint/>
</security-constraint>
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Exemple – depuis Servlet 3.1
Il suffit de modifier la 1èrecontrainte ainsi :
<deny-uncovered-http-methods/>
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>r1</web-resource-name>
<url-pattern>/liste.xhtml</url-pattern>
<http-method>GET</http-method>
<http-method>POST</http-method>
</web-resource-collection>
<auth-constraint>
<role-name>employe<role-name>
</auth-constraint>
</security-constraint>
Lien vers une page protégée
C’est l’URL de la page que l’on veut afficher qui est comparé aux patterns des pages protégées
Si une page contient un lien vers une page protégée, il faut écrire ce lien avec les composants
<h:outputLink>, <h:button>ou <h:link>, ou ajouter une redirection à un un lien avec un composant <h:commandButton>ou
<h:commandLink>
Attention, pas de forward interne !
Un forward interne au serveur (méthode forward de RequestDispatcher) ne déclenche pas une vérification des contraintes de sécurité puisque l’URL n’est pas modifié
Ce qui signifie qu’un <h:commandButton>ou un
<h:commandLink>(sans redirection) vers une page protégée donnera accès à la page, même si l’utilisateur n’a pas l’autorisation d’accès à cette page
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<auth-constraint>
L’autorisation sera accordée si l’utilisateur a un des rôles indiqués
«*» indique que tous les rôles sont acceptés
« ** » indique que tous les utilisateurs authentifiés sont acceptés (ajouté par Java EE 7)
S’il y a une balise <auth-constraint>mais aucune sous-balise <role-name>, les pages ne pourront être accédée par aucun utilisateur
R. Grin Sécurité Java EE page 74
Exemple
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>r1</web-resource-name>
<url-pattern>/liste.xhtml</url-pattern>
</web-resource-collection>
<auth-constraint>
<role-name>**<role-name>
</auth-constraint>
</security-constraint>
R. Grin Sécurité Java EE page 75
<user-data-constraint>
La balise <user-data-constraint>peut être ajoutée dans une balise <security-constraint>
pour indiquer que la connexion avec les pages protégées utilisera le protocole HTTPS
Elle contient une balise <transport-garantee>
dont la valeur peut être égale à NONE(valeur par défaut), CONFIDENTIALou INTEGRAL
R. Grin Sécurité Java EE page 76
Valeurs pour <transport-garantee>
CONFIDENTIAL: les données transmises ne peuvent être vues par des tiers
INTEGRAL: les données transmises ne peuvent être modifiées par des tiers
NONE: pas de protection particulière
En pratique, les 2 modes CONFIDENTIALet INTEGRALsont traités de la même façon par les serveurs d’application (utilisation de HTTPS)
Il est déconseillé de repasser en mode « normal » après être passé en mode « SSL » ; si on veut le faire tout de même, il est nécessaire d’écrire du code
R. Grin Sécurité Java EE page 77
Exemple
<security-constraint>
<web-resource-collection>
<web-resource-name>r1</web-resource-name>
<url-pattern>/faces/restr/*</url-pattern>
</web-resource-collection>
<auth-constraint>
<role-name>employe<role-name>
</auth-constraint>
<user-data-constraint>
<transport-guarantee>
CONFIDENTIAL</transport-guarantee>
</user-data-constraint>
</security-constraint>
R. Grin Sécurité Java EE page 78
Avec les servlets
Dans le cas des applications qui n’utilisent pas les EJB, on peut utiliser les fichiers de configuration mais il est aussi possible de configurer la sécurité avec l’annotation
@ServletSecurity
Les transparents suivant donne des exemples
R. Grin Sécurité Java EE page 79
Exemple 1
@WebServlet("/monurl")
@ServletSecurity(
@HttpConstraint(rolesAllowed={"r1", "r2"})) public class MaServlet extends HttpServlet
R. Grin Sécurité Java EE page 80
L’URL /monurl sera réservée aux utilisateurs qui ont le rôle « r1 » ou le rôle « r2 »
Exemple 2
@WebServlet("/monurl")
@ServletSecurity(
value=@HttpConstraint(
transportGuarantee=
ServletSecurity.TransportGuarantee.CONFIDENTIAL), httpMethodConstraints={
@HttpMethodConstraint(
value="TRACE", transportGuarantee=
ServletSecurity.TransportGuarantee.NONE, rolesAllowed={"r1"}) })
public class MaServlet extends HttpServlet
R. Grin Sécurité Java EE page 81
Protéger les méthodes des EJB
R. Grin Sécurité Java EE page 82
Par déclaration
Par défaut, toutes les méthodes sont accessibles à tous les utilisateurs
Il est possible de restreindre l’accès
navec une annotation
navec les fichiers de déploiement XML
Les fichiers XML l’emportent sur les annotations
Annotation @RolesAllowed
Annote une méthode ou une classe (concerne alors toutes les méthodes de la classe) protégée
En paramètre, un seul rôle ou plusieurs rôles de type Stringentourés d’accolades (les
utilisateurs ayant un des rôles peuvent utiliser la méthode ou la classe) :
@RolesAllowed("role1")
@RolesAllowed({ "role1", "role2" })
Annotation @PermitAll
Peut annoter une classe ou une méthode ; elle indique que toutes les méthodes de la classe annotée, ou la méthode annotée, sont autorisées à tous les utilisateurs
Si la classe est protégée, cette annotation permet d’exclure une méthode de la protection : tous les utilisateurs seront autorisés à utiliser la méthode annotée par @PermitAll
R. Grin Sécurité Java EE page 85
Annotation @DenyAll
Ne peut annoter qu’une méthode ; elle indique que la méthode annotée n’est accessible par aucun utilisateur
Cette annotation est rarement utilisée car la méthode annotée ne pourra pas être utilisée à l’intérieur d’un container Java EE
R. Grin Sécurité Java EE page 86
R. Grin Sécurité Java EE page 87
Exemple de déclarations (1/2)
<ejb-jar>
<assembly-descriptor>
<security-role>
<description>Employés chargés des clients
</description>
<role-name>Caissier</role-name>
</security-role>
<security-role>
<description>Contrôleur</description>
<role-name>Controleur</role-name>
</security-role>
R. Grin Sécurité Java EE page 88
Exemple de déclarations (2/2)
<method-permission>
<role-name>Controleur</role-name>
<method>
<ejb-name>Compte</ejb-name>
<method-name>getBalance</method-name>
</method>
<method>
<ejb-name>Compte</ejb-name>
<method-name>setBalance</method-name>
</method>
</method-permission>
</assembly-descriptor>
</ejb-jar>
R. Grin Sécurité Java EE page 89
Méthodes non protégées
Certaines méthodes sont autorisées à tous (<unchecked/>):
<method-permission>
<unchecked/>
<method>
<ejb-name>Compte</ejb-name>
<method-name>getNames</method-name>
</method>
R. Grin Sécurité Java EE page 90
Méthodes non accessibles
Des méthodes peuvent ne pas être accessibles pour un déploiement :
<exclude-list>
<description>Méthode m1 de Ejb1 interdite
</description>
<method>
<ejb-name>Ejb1</ejb-name>
<method-name>m1</method-name>
</method>
</exclude-list>
Annotation @RunAs
Peut annoter une méthode d’un EJB (si la classe EJB est annotée, toutes les méthodes de la classe sont concernées)
Le paramètre est le nom du rôle que l’utilisateur prendra pendant qu’il exécutera la méthode
Exemple :
@RunAs("admin")
Même utilité que le « suid » d’Unix : donner temporairement une autorisation à un utilisateur
R. Grin Sécurité Java EE page 91 R. Grin Sécurité Java EE page 92
Balise run-as
Dans un fichier de configuration :
<session>
<ejb-name>. . . </ejb-name>
. . .
<security-identity>
<run-as>
<role-name>admin</role-name>
</run-as>
</security-identity>
. . .
</session>
R. Grin Sécurité Java EE page 93
use-caller-identity
Pour être certain qu’on utilisera le principal et pas un rôle donné par une méthode EJB «run-as», on peut indiquer use-caller-identitypour un EJB ; en ce cas, les rôles transmis seront les rôles liés à la vraie identité de l’utilisateur (sinon ça serait le rôle donné par « run-as ») :
<security-identity>
<use-caller-identity/>
</security-identity>
AccessLocalException
Cette exception du paquetage javax.ejb est levée si une méthode est appelée alors que les autorisations ne sont pas suffisantes
R. Grin Sécurité Java EE page 94
Code Java pour la sécurité
Sécurité par programmation
Dans certains cas la déclaration des autorisations dans les fichiers de déploiement ou par des annotations n’est pas assez souple
Dans ces cas, on peut écrire du code Java qui prend en compte les cas particuliers
L’exemple suivant montre comment distinguer des utilisateurs qui ont le même rôle dans une application JSF
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Cas d’utilisation
Dans une application qui gère des formations, les utilisateurs doivent ouvrir un compte
Ce compte leur donne le rôle « etudiant » qui leur permet de s’inscrire à des cours et de participer à des forums
Cependant ces étudiants ne peuvent voir et modifier que leurs données personnelles, ce qui impose une programmation en Java
Les transparents suivants étudient le cas d’une application JSF, avec le code qu’un backing bean peut contenir
On verra ensuite comment obtenir les mêmes informations dans une méthode d’un EJB session
R. Grin Sécurité Java EE page 98
R. Grin Sécurité Java EE page 99
Nom de l’utilisateur connecté
Il est possible de récupérer le nom de l’utilisateur avec le code suivant :
FacesContext context =
FacesContext.getCurrentInstance();
HttpServletRequest request = (HttpServletRequest)
context.getExternalContext().getRequest();
String login = request.getRemoteUser();
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Nom de l’utilisateur connecté avec CDI
CDI fournit un bean de type java.security.Principal; il suffit de l’injecter dans un backing bean (ou ailleurs) pour récupérer le nom de l’utilisateur connecté (ANONYMOUS si l’utilisateur ne s’est pas authentifié)
Exemple :
@Named @RequestScoped public class Bean {
@Inject
private Principal principal;
public String getNomUtilisateur() { return principal.getName();
}
Classe ExternalContext
Cette classe du paquetage
javax.faces.contextpermet d’obtenir des informations sur l’environnement d’exécution ; elle contient en particulier des méthodes utiles pour la sécurité
Une instance peut être obtenue par FacesContext.getCurrentInstance() .getExternalContext()
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Méthodes de ExternalContext
boolean isUserInRole(String nomRole) retourne truesi celui qui appelle la méthode remplit bien le rôle passé en paramètre
java.security.Principal
getUserPrincipal()permet d’avoir le principal de celui qui appelle la méthode, ce qui permet de distinguer des utilisateurs qui ont le même rôle
Object getRequest()récupère la requête en cours (casteren
javax.servlet.http.HttpServletRequest)
Exemple avec JSF
...
String login = request.getRemoteUser();
if (<condition sur login>) {
FacesContext.getCurrentInstance() .getExternalContext()
.redirect(autrePage);
} ...
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Sortir d’une application JSF
Après ce code (qu’on peut mettre, par exemple, dans l’action d’un bouton), l’utilisateur devra à nouveau s’authentifier pour les fonctionnalités qui nécessite une authentification :
try {
((HttpServletRequest)FacesContext .getCurrentInstance()
.getExternalContext() .getRequest()).logout();
} catch (ServletException ex) {
… }
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Dans un EJB
Pour filtrer les accès aux méthodes des EJB dans le cas où la granularité de protection offerte par les rôles ne suffit pas, il est possible d’utiliser les méthodes de l’interface javax.ejb.EJBContext
Cette interface est implémentée par la classe javax.ejb.SessionContext
On peut obtenir une instance de SessionContext en l’injectant dans un EJB session :
@Resource
private SessionContext contexte;
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Méthodes de EJBContext
EJBContextcontient des méthodes liées à l’authentification des utilisateurs :
nPrincipal getCallerPrincipal()
nboolean isCallerInRole(String role)
Elles jouent le même rôle que les méthodes de l’interface ExternalContext(avec « User » à la place de « Caller »)
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Exemple
// Méthode interdite à certains utilisateurs String login =
contexte.getCallerPrincipal().getName();
if (condition sur login) {
// l’utilisateur n’a pas le droit // de faire exécuter ce traitement throw new TrucException(...);
}
// Traitement métier effectué par la méthode ...
Configuration de GlassFish
Mode de configuration
GlassFish peut être configuré
ndu côté du serveur : avec la console d’administration ou avec la commande asadmin
nen ajoutant dans l’application des fichiers de configuration de déploiement particuliers à GlassFish ; ces fichiers seront pris en compte par GlassFish quand l’application sera déployée sur le serveur
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Console d’administration de GlassFish
Elle s’affiche dans un navigateur en tapant l’adresse du serveur, suffixé avec « :4848 » (port d’écoute)
Exemple :
http://localhost:4848
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Commande asadmin (1/2)
Cette commande est située dans le répertoire bin du répertoire d’installation de GlassFish (répertoire affiché dans la console d’administration de GlassFish)
La commande asadmin prend en paramètre des commandes qui permettent de configurer le serveur (« asadmin --help » affiche une aide ; « asadmin commande --help » affiche une aide sur une commande)
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Commande asadmin (2/2)
On peut travailler avec asadmin en mode interactif en tapant « asadmin multimode » ; un prompt
« asadmin> » apparaît et on peut taper plusieurs commandes ; taper « exit » pour sortir
On peut aussi lancer un script qui contient des commandes par « asadmin multimode --file script.txt »
R. Grin Sécurité Java EE page 112
Si GlassFish ne veut plus démarrer
Il peut s’agir d’un problème de configuration
A essayer :
nAller dans le répertoire qui contient domain.xml ; il contient aussi un fichier domain.xml.bak qui est la l’avant-dernière version de domain.xml
nConserver les 2 fichiers et ensuite renommer domain.xml.bak en domain.xml et essayer de redémarrer GlassFish
nSi GlassFish redémarre, essayer de comprendre le problème en faisant un « diff » des 2 fichiers (peut venir, par exemple, de caractères particuliers, accents ou autres, dans les chemins des fichiers désignés)
R. Grin Sécurité Java EE page 113
Fichiers de déploiement GlassFish
Ils ont les mêmes noms que les fichiers de déploiement standard, préfixés par « glassfish- » : glassfish-application.xml, glassfish-ejb-jar.xml, glassfish-web.xml
R. Grin Sécurité Java EE page 114
Affecter les rôles avec GlassFish
La manière dont un rôle est associé à un utilisateur dépend du serveur d’application
GlassFish (et Tomcat) définit des groupes d’utilisateurs
On peut affecter un ou plusieurs rôles à un groupe ou à un utilisateur
Pour simplifier, il est aussi possible de configurer GlassFish pour que les groupes ou les utilisateurs correspondent aux rôles de même noms
R. Grin Sécurité Java EE page 115
Indiquer une correspondance avec un rôle
Pour indiquer la correspondance entre les groupes (ou les utilisateurs) et les rôles, 2 possibilités :
nutiliser un fichier de déploiement de l’application particulier à GlassFish pour donner les
correspondances entre groupes et rôles
nutiliser la console d’administration de GlassFish ou la commande asadmin pour indiquer que les rôles correspondent aux groupes d’utilisateurs ou utilisateurs de même nom de GlassFish (s’applique à toutes les applications qui n’utilisent pas la 1èrepossibilité)
R. Grin Sécurité Java EE page 116
Avec un fichier de déploiement
Pour indiquer une correspondance entre un groupe (group-name) ou un utilisateur (principal-name) et un rôle (role-name) il suffit d’ajouter une balise
<security-role-mapping>sous la balise racine du fichier
R. Grin Sécurité Java EE page 117
Exemple
<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<!DOCTYPE glassfish-web-app PUBLIC "…"
"http://glassfish.org/…">
<glassfish-web-app>
...
<security-role-mapping>
<role-name>admin</role-name>
<principal-name>root</principal-name>
<principal-name>bob</principal-name>
<group-name>administrateur</group-name>
</security-role-mapping>
...
R. Grin Sécurité Java EE page 118
Dans glassfish-web.xml
Par défaut, principal = rôle
Pour simplifier, il est possible d’indiquer à GlassFish que les groupes ou utilisateurs correspondent aux rôles de même nom (sauf si une correspondance explicite d’un rôle et d’un principal est donnée)
Les applications déjà déployées ne sont pas affectées par une modification de l’activation du mapping par défaut des principaux avec des rôles
Pendant le développement il ne faut donc pas oublier de redéployer l’application après un changement de statut de cette activation
Par défaut, principal = rôle
Avec la commande asadmin :
asadmin set server-config.security-service.activate-default- principal-to-role-mapping=true
asadmin set server-config.security-service.mapped- principal-class=CustomPrincipalImplClass
Avec le menu de la console d’administration : Configuration > server-config > Securité > Cocher la case Default Principal To Role Mapping (en français : Mise en correspondance par défaut des principaux avec des rôles)
Gestion des utilisateurs
La manière de conserver les informations sur l’identité de l’utilisateur, telles que les logins et mots de passe, n’est pas standard
GlassFish et Tomcat utilisent pour cela la notion de domaine (realmen anglais) qui correspond au domaine utilisée dans la balise <realm-name>
de la balise <login-config>
R. Grin Sécurité Java EE page 121
Domaine de sécurité
Dans GlassFish il y a les types de realmssuivants :
nfile(informations dans un simple fichier ; domaine par défaut)
njdbc(dans des tables d’un SGBDR)
nldap(utilise un registre LDAP)
ncertificate(utilise des certificats)
Il est aussi possible de créer son propre type de realm (pas étudié dans ce cours)
R. Grin Sécurité Java EE page 122
Créer un domaine de sécurité
asadmin create-auth-realm permet de créer un realm
On peut aussi passer par les menus de la console d’administration (voir exemple à suivre pour un domaine de type JDBC)
R. Grin Sécurité Java EE page 123
Les transparents suivants étudient le type de domaine JDBC qui est souvent utilisé car il permet d’ajouter simplement de nouveaux utilisateurs (des utilisateurs peuvent ainsi, par exemple, créer leur propre « espace membre » pour l’application)
R. Grin Sécurité Java EE page 124
Étapes pour créer un domaine JDBC
1. Créer les tables qui contiennent les informations sur les utilisateurs
2. Définir une source de données liée à la base de données qui contient ces tables
3. Créer le domaine JDBC
R. Grin Sécurité Java EE page 125
Structure des tables
La table des utilisateurs doit avoir
nune colonne qui contient le nom de login
n une colonne qui contient le mot de passe (en clair ou crypté) ; de type chaîne de caractères dont la longueur dépend du codage du mot de passe
La table des groupes (en fait la table qui fait correspondre un groupe et un utilisateur) doit avoir
nune colonne qui contient le nom d’un groupe
nune colonne qui contient un nom de login
Ces tables peuvent avoir d’autres colonnes
R. Grin Sécurité Java EE page 126
Exemple de création des tables
Table des utilisateurs (mot de passe crypté en SHA256 avec codage Hex ; il faut donc 64 caractères) :
create table utilisateur ( login varchar(20) primary key, mot_de_passe varchar(64))
Table des groupes : create table groupe (
nom_groupe varchar(20), login varchar(20))
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Exemple de données
Dans la table des groupes : toto, groupe1
toto, groupe2 admin, admin
pour indiquer que toto appartient aux groupes groupe1 et groupe 2 et admin appartient au groupe admin
R. Grin JSF page 128
Vues au-dessus des tables
Si ces informations (login et groupe) sont dans des tables qui n’ont pas exactement le format voulu, il est possible d’utiliser des vues et non pas des tables dans la définition des domaines
L’exemple suivant est le cas fréquent où un groupe est identifié par un id non significatif et où la correspondance entre un groupe et un login utilise cet id et pas le nom du groupe ; il faut créer une vue qui fera correspondre un login et un nom de groupe, et qui sera utilisée pour la définition du domaine de sécurité
R. Grin Sécurité Java EE page 129
Exemple de vue pour les groupes
Table utilisateur(login, mot_de_passe, email)
Table groupe(id_groupe, nom_groupe)
Table groupe_utilisateur(id_groupe, login) ; le problème est que id_groupe est utilisé et pas nom-groupe
Vue v_groupe_utilisateurqui va servir comme
« table » des groupes : create view v_groupe_utilisateur as select login, nom_groupe from groupe join groupe_utilisateur
on groupe.id_groupe = groupe_utilisateur.id_groupe
R. Grin Sécurité Java EE page 130
Définition de la source de données
Il faut maintenant créer une source de données dont une référence sera rangée dans l’annuaire JNDI de GlassFish utilisable par l’application
Il faut commencer par créer un pool de
connexions JDBC puis créer la source de données en utilisant ce pool de connexions
2 possibilités :
navec la console d’administration de GlassFish
navec la commande asadmin
Pool de connexions
Il décrit l’accès à la base de données (machine serveur, nom de la base, port d’écoute,..)
Avec les menus de la console d’administration : Ressources > JDBC > Pool de connexions JDBC
Avec asadmin create-jdbc-connection
Exemple asadmin :
asadmin create-jdbc-connection-pool --
datasourceclassname oracle.jdbc.pool.OracleDataSource -- restype javax.sql.DataSource --property
user=dbuser:password=mdpdb:url="jdbc:oracle\:thin\:@loca lhost\:1521\:ORCL" monpool
Ressource JDBC
Il faut ensuite créer une ressource JDBC en utilisant le pool de connexions ; on lui donnera le nom JNDI jdbc/candidatures pour l’utiliser dans les transparents suivants
Avec les menus de la console d’administration : Ressources > JDBC > Resources JDBC
Avec asadmin create-jdbc-resource
Exemple :
asadmin create-jdbc-resource --connectionpoolid monpool jdbc/masource
R. Grin Sécurité Java EE page 133
Création d’un realm JDBC (1/4)
Console d’administration de GlassFish
Configurations > server-config > Sécurité >
Domaines
Cliquer Nouveau
Nom : candidatures
Nom de classe : celle qui se nomme JDBCRealm
Il s’affiche des propriétés qu’il faut renseigner (éviter de taper des lettres accentuées ; problèmes possibles)
R. Grin JSF page 134
Création d’un realm JDBC (2/4)
Contexte de JAAS : jdbcRealm
JNDI : jdbc/candidatures (nom de la source de données qui contient les tables)
Table d’utilisateurs : PERSONNE (attention à respecter la casse des tables de la BD si MySQL)
Colonne de nom d’utilisateur : LOGIN
Colonne de mot de passe : MOT_DE_PASSE
Table de groupes : GROUPE
Colonne de nom de groupe : NOM_GROUPE
R. Grin JSF page 135
Création d’un realm JDBC (3/4)
Algorithme condensé : algorithme de hachage utilisé pour condenser le mot de passe ; SHA256 par défaut (MD5 dans les anciennes versions de GlassFish)
Codage : indique comment le mot de passe condensé (suite d’octets) sera enregistré sous la forme d’une chaîne de caractères dans la base de données (Hex ou Base64) ; pour Hex qui est la valeur par défaut, la chaîne de caractères sera de longueur 32 pour MD5 et de longueur 64 pour SHA256
R. Grin JSF page 136
Création d’un realm JDBC (4/4)
Le charset indique quel codage des caractères est utilisé pour convertir en byte[] un mot de passe tapé par l’utilisateur, pour lui appliquer ensuite la fonction de hachage ; par défaut c’est le codage par défaut du système (UTF-8 le plus souvent)
R. Grin JSF page 137
Modification d’un domaine de sécurité
Il faut relancer GlassFish pour qu’il tienne compte des modifications (à vérifier…)
R. Grin Sécurité Java EE page 138