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Guide simplifié d’interprétation des combustibles forestiers Guide simplifié d’interprétation

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Academic year: 2022

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Guide simplifié d’interprétation des combustibles forestiers Guide simplifié d’interprétation

des combustibles forestiers

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REMERCIEMENTS

Les auteurs remercient madame Julie Fortin et messieurs Gaétan Lemaire, François Lefebvre, Gérard Lacasse et Éric Santerre pour la révision du texte, monsieur Pierre Mercier pour la révision linguistique, madame Louise Quimper pour la saisie du texte, monsieur Yves Dumont pour la réalisation cartographique et madame Sylvie Jean pour la conception graphique.

Ce travail n’aurait pu être réalisé sans la contribution spéciale de la Société de protection des forêts contre le feu.

DIFFUSION

Direction de la conservation des forêts

Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs 880, chemin Sainte-Foy, bureau 6.00

Québec (Québec), G1S 4X4 Téléphone : (418) 627-8642

Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) Aéroport international Jean-Lesage

715, 7ièmeRue

Sainte-Foy (Québec), G2G 2S7 Téléphone : (418) 871-3341

Adresse Internet :www.sopfeu.qc.ca

Direction de la planification et des communications Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs 5700, 4eAvenue Ouest, B-302

Charlesbourg (Québec), G1H 6R1

Téléphone : (418) 627-8600 ou 1 866 CITOYEN (1 866 248-6936)

SITE INTERNET

Le document est disponible dans le site Internet du Ministère à l’adresse suivante : www.mrnfp.gouv.qc.ca/forets/fimaq/information/fimaq-information-resultats.jsp

© Gouvernement du Québec

Ministère des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs, 2003 Dépôt légal — Bibliothèque nationale du Québec, 2003

ISBN—2-550-40915-9 Code de diffusion : 2003-3042

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Préambule . . . . 5

Les combustibles forestiers . . . . 7

Description des types de combustibles . . . . 8

Groupe des Peuplements forestiers . . . . 8

Résineux (RE) . . . . 8

Mélangés (ME) . . . . 8

Feuillus (FE) . . . . 9

Figure 1 : Combustibles forestiers regroupés pour la conception des schémas de couvertures de risques en 2003 . . . . A-1 Groupe des Secteurs ouverts . . . . 9

Herbacées (HE) . . . . 9

Milieux secs (MS) . . . . 10

Groupe Autres . . . . 10

Non combustibles (AU) . . . . 10

Eau (EA) . . . . 10

Tableaux d’interprétation . . . . 11

Tableau 1 : Grille d’interprétation du comportement des incendies de forêt en fonction du type de combustible . . . . 12

Tableau 2 : Grille d’interprétation des catégories de feux . . . . 13

Tableau 3 : Grille d’interprétation des actions de suppression en fonction des intensités à la tête . . . . 14

Références . . . . 15

TABLE DES MATIÈRES

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Ce document synthèse simplifie l’information colligée dans le Système d’informa- tion sur les incendies de forêt (SIIF), qui est propre au Québec. Il est un outil de référence cartographique général conçu pour aider à concevoir des schémas de cou- vertures de risques dans les municipalités régionales de comté (MRC).

Tout le territoire forestier québécois est classifié en tant que combustible forestier.

Les données utilisées proviennent du deuxième programme d’inventaire forestier décennal qui s’est échelonné de 1982 à 1990. Dans ce programme, les auteurs consi- dèrent non seulement les terrains forestiers productifs et improductifs, mais aussi les terrains non forestiers.

L’information est disponible sur la base de petites parcelles de territoire, d’environ 14 hectares (± 300 m x 475 m), appelées tesselles. La classification des combustibles s’est faite par l’identification du peuplement forestier situé au centre de chaque tesselle. Ensuite, le type de peuplement identifié a été attribué à toute la tesselle.

Il se peut donc que certains peuplements forestiers n’apparaissent pas dans cet outil cartographique.

PRÉAMBULE

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Les combustibles forestiers comprennent tous les matériaux organiques, vivants ou morts, qui se trouvent sur le sol forestier, jonchent les parterres de coupes et qui composent les strates des peuplements. Un type de combustible est une association identifiable d’éléments qui brûlent d’une façon caractéristique dans des conditions données en raison de l’essence, de la forme, de la taille, de la disposition, de la quan- tité, de la grosseur, de la compacité, de la continuité et de la teneur en humidité du combustible. Lors d’un incendie de forêt, chaque combustible forestier présente, sous des conditions d’assèchement identiques, des caractéristiques distinctes quant au taux de propagation, à l’intensité et à la hauteur des flammes.

Pour sa part, le comportement d’un feu est grandement lié au danger d’incendie.

Ce risque est évalué quotidiennement et il varie considérablement en fonction des facteurs météorologiques. Une grille (tableau 1) illustre ces effets. Il montre une syn- thèse des vitesses de propagation et des intensités d’incendie qui se déclarent dans les types de combustibles forestiers en fonction de l’évolution du danger d’incendie de forêt. Il est donc important de consulter quotidiennement l’évaluation du danger d’incendie de forêt sur le site Internet de la SOPFEU, au www.sopfeu.qc.ca

Afin de répondre aux besoins spécifiques des MRC, nous avons regroupé en trois catégories les classes de combustibles forestiers : le groupe «Peuplements fores- tiers», le groupe «Secteurs ouverts» et le groupe «Autres». Le groupe «Peuplements forestiers» comprend trois types de combustibles : les Résineux, les Mélangés et les Feuillus. Dans le groupe «Secteurs ouverts», les combustibles sont les Herbacées et les Milieux secs. Le groupe «Autres» quant à lui permet d’identifier sur la carte des combustibles forestiers les aires et terrains qui ne peuvent brûler, de même que les étendues d’eau.

LES COMBUSTIBLES FORESTIERS

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Groupe des Peuplements forestiers

Note : Parce que la régénération s’installe rapidement après les coupes forestières, le type de combustible attribué à ces aires correspond à la région écologique (feuillus, mélangés et résineux) où elles se situent.

Résineux (RE)

Ce type de combustible se caractérise par des peuplements d’épinettes noires, de pins gris, de sapins, des plantations matures de résineux ainsi que par des peu- plements résineux ou mixtes sévèrement défoliés par les maladies ou les insectes.

Un peuplement résineux peut contenir jusqu’à 24 % de feuillus et conserver son appellation.

Intensité (voir tableaux d’interprétation)

Les feux qui sévissent dans ce type de combustible peuvent être très intenses.

Ils sont susceptibles de parcourir de grandes distances en peu de temps et ils sont difficiles à contenir en raison de la grande quantité de chaleur dégagée. Nous y trou- vons des feux de surface, de cime intermittents et de cime continus.

C’est au printemps que l’intensité et les taux de propagation sont les plus rapides dans ce type de combustible et plus tard en saison, lors de périodes intenses de sécheresse.

Mélangés (ME)

Ce type de combustible se caractérise par des mélanges de peuplements constitués de résineux (sapins, épinettes, pins blancs, etc.) et de feuillus, selon des proportions qui comportent de 25 à 75 % de résineux. Les peuplements légèrement défoliés par les maladies et les insectes sont classés dans cette catégorie.

Intensité(voir tableaux d’interprétation)

Les incendies peuvent avoir une intensité qui varie de faible à élevée, selon le pour- centage de résineux ou le niveau de mortalité d’un peuplement affecté par les maladies ou les insectes. La vitesse d’un incendie dans ce type de combustible sera

DESCRIPTIONS DES TYPES DE COMBUSTIBLES

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de lente à rapide, avec des intensités qui permettent généralement une attaque directe. Grâce entre autres à l’arrosage terrestre et aérien, la probabilité de contenir le feu rapidement est élevée. Parmi ces feux figurent les feux de surface et de cime intermittents.

Les périodes propices à l’éclosion d’incendies dans ce type de combustible se situent au printemps et à l’automne. Elles sont grandement influencées par les feuilles mortes qui jonchent le sol.

Feuillus (FE)

Ce type de combustible se caractérise par l’ensemble des peuplements feuillus (érables, bouleaux, aulnes, peupliers faux tremble, etc.). Un peuplement feuillu peut compter jusqu’à 24 % de résineux sans changer d’appellation.

Intensité (voir tableaux d’interprétation)

Les feux de ce type de combustible sont de faible intensité, en raison des petits com- bustibles à la surface du sol (feuilles mortes, litières, certaines fougères et autres combustibles). Généralement, les feux ne progressent pas rapidement, sauf en pré- sence d’une pente forte ou d’un vent fort. Seuls les feux de surface s’y développent.

Les périodes propices à l’éclosion d’incendies dans ce type de combustible se situent au printemps et à l’automne. Elles sont grandement influencées par les feuilles mortes qui jonchent le sol.

Groupe des Secteurs ouverts

Herbacées (HE)

Ce type de combustible se caractérise par de jeunes plantations (moins de neuf ans), des terres agricoles ou des friches. Ce combustible est composé majoritairement de graminées (phragmite, chiendent, etc.), de framboisiers et d’autres herbacées.

Intensité (voir tableaux d’interprétation)

L’intensité des feux dans ces peuplements sera de faible à moyenne. Dans les cas où les feux progressent rapidement, ils deviennent difficiles à contrôler. Les feux de surface sont la seule catégorie présente.

Les périodes critiques pour ce type de combustible se situent au printemps, à l’au- tomne et durant les périodes intenses de sécheresse.

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Milieux secs (MS)

On appelle Milieux secs le type de combustible qui se caractérise par des terrains où la végétation arbustive est faible sur des sols secs (aires sous les lignes de transport d’énergie et anciens brûlis non régénérés).

Intensité (voir tableaux d’interprétation)

Les feux y sont généralement peu intenses, compte tenu de la petite quantité de combustible à brûler. La progression des feux est de faible à moyenne, selon les com- bustibles consumés. Plus ils sont petits, plus le feu progresse rapidement. Seuls les feux de surface s’y développent.

Les périodes critiques pour ce type de combustible se situent au printemps, à l’au- tomne et pendant les périodes intenses de sécheresse.

Groupe Autres

Non combustibles (AU)

Sont regroupés sous cette appellation tous les terrains qui ne brûlent pas (dénudés humides, routes, dépotoirs, terrains de villégiature, gravières, etc.).

Naturellement, il n’y aura pas de comportement de feu pour ces terrains.

Eau (EA)

Nous y retrouvons tout ce qui est associé à l’eau (lacs, rivières, fleuves, etc.).

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Le tableau 1 constitue un guide pour l’interprétation des différences de comporte- ment des incendies de forêt en fonction du type de combustible et de l’évaluation du danger d’incendie. Étant donné la composition et la diversification des Milieux secs, ceux-ci ne sont pas traités dans le tableau 1.

Le comportement d’un incendie évolue très rapidement dans sa première heure. Les vitesses de propagation et d’intensité à la tête qui figurent au tableau suivant sont des estimations faites pour un incendie qui se propage librement dans un type de combustible, sans intervention depuis une heure. Aussi, un incendie combattu dans les mêmes conditions dans un délai moindre se développera moins.

TABLEAUX D’INTERPRÉTATION

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Mise en garde : 1. Les valeurs de ce tableau sont calculées pour le maximum du cycle journalier de brûlage (17 h). Tout incendie combattu avant 16 h ou après 18 h devrait présenter une vitesse de propagation et une intensité à la tête moindres.

2. Les valeurs pour les herbacées supposent que l’herbe est complè- tement morte.

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Nous pouvons regrouper sommairement les incendies en quatre catégories. Ce sont les feux de profondeur, les feux de surface et les feux de cime intermittents ou conti- nus. La couleur de la fumée dégagée est également un bon indicateur de l’intensité du feu ; elle peut servir à l’analyse de l’incendie avant que les intervenants arrivent sur les lieux, puisqu’elle est visible de loin.

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NOTE: Lorsqu’un feu dégage plus de 30 000 kW/m, un comportement très violent se manifestera et il dégénérera en conflagration. Aucun effort de suppression ne devrait être déployé tant que les conditions de brûlage n’auront pas changé.

(15)

Groupe de travail sur les dangers d’incendie, 1992. Élaboration et structure de la Méthode canadienne de prévision du comportement des incendies de forêt.

Ottawa, Forêts Canada, rapport d’information ST-X-3 F, 68 p.

Pelletier, Georges, Jacques St-Onge, Jean-François Roy, Gaston Therriault et Pierre Bordeleau. 2001. Classification des peuplements forestiers en tant que com- bustibles, selon la Méthode canadienne de prévision du comportement des incendies de forêt. Québec, ministère des Ressources naturelles, 24 p.

Ministère de l’Énergie et des Ressources du Québec, 1984. Normes d’inventaire forestier. Québec, 177 p.

RÉFÉRENCES

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NOTES

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Société de protection des forêts contre le feu

SOPFEU

Références

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