• Aucun résultat trouvé

Etude de la CNAM sur l’adhésion aux traitements anticoagulants oraux (Communiqué) – Toute La Veille Acteurs de Santé, le hub de l'info du secteur santé

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Etude de la CNAM sur l’adhésion aux traitements anticoagulants oraux (Communiqué) – Toute La Veille Acteurs de Santé, le hub de l'info du secteur santé"

Copied!
2
0
0

Texte intégral

(1)

1 Communiqué de presse 13 septembre 2018

#Cohorte #pharmacoépidémiologie #cardiologie

#anticoagulantsoraux #AOD #AVK #fibrillationauriculaire

Adhésion insuffisante aux traitements anticoagulants oraux

Nouvelle étude réalisée par la Cnam sur les taux d’arrêt comparés entre les différents anticoagulants oraux

Une étude de cohorte, réalisée en 2017 par le département des études de santé publique de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam), a mesuré les taux d’arrêt des traitements anticoagulants oraux de près de 35 000 patients avec fibrillation auriculaire non valvulaire, à partir des données des bases médico-administratives françaises (Sniiram-PMSI).

Qu’il s’agisse des patients débutant un traitement par anticoagulants oraux d’action directe (AOD : dabigatran ou rivaroxaban) ou par antivitamines K (AVK), la fréquence des arrêts de traitement dans la première année suivant le début du traitement est élevée : 1 patient sur 5 arrête son traitement pendant au moins 60 jour. Cette fréquence est encore plus élevée si l’on tient compte du nombre de patients qui changent de type de traitements anticoagulants oraux : elle atteint alors 1 patient sur 3. Et moins d’un patient sur 5 reprend un traitement dans les quatre mois suivant l’arrêt.

Les résultats de la comparaison des taux d’arrêt entre nouveaux utilisateurs d’AOD et d’AVK suggèrent que l’adhésion au traitement AOD, dabigatran ou rivaroxaban, n’est pas meilleure qu’avec le traitement AVK.

Importance de l’adhésion au traitement anticoagulant oral dans la fibrillation auriculaire

La fibrillation auriculaire touche plus d’un million de patients en France ; elle est associée à un excès de mortalité et reste une des causes principales d’accident vasculaire cérébral ischémique (AVC), d’insuffisance cardiaque et de morbidité cardiovasculaire. Depuis 2012, de nouveaux anticoagulants oraux ou AOD (dabigatran, rivaroxaban et apixaban) sont disponibles comme alternative aux AVK dans la prévention des AVC chez les patients atteints de fibrillation auriculaire non valvulaire. Ils sont recommandés en première intention par la Société européenne de cardiologie depuis 2016. En plus de réduire le risque d’hémorragie intracrânienne versus AVK, les AOD sont associés à une utilisation facilitée pour le patient avec la suppression du suivi biologique régulier et un schéma posologique fixe. Une amélioration de l’adhésion au traitement anticoagulant oral, souvent décrite comme insuffisante avec le traitement par AVK, était donc attendue avec le traitement AOD.

(2)

2 Sensibilisation des prescripteurs

La Société française de cardiologie (SFC) et la Cnam s’associent pour rappeler les trois points clés aux prescripteurs qui suivent :

1. La fibrillation auriculaire est une maladie grave et la mortalité associée à sa principale complication, l’AVC, peut être en grande partie réduite par la prise d’anticoagulants oraux ; 2. L’adhésion optimale à ces traitements, obligatoire pour assurer leur pleine efficacité, doit

ainsi être discutée avec les patients et régulièrement contrôlée, notamment chez ceux traités par AOD pour lesquels un suivi biologique n’est pas nécessaire ;

3. Face aux patients ayant décidé d’arrêter de leur propre chef le traitement, une discussion doit être engagée pour comprendre les raisons d’arrêt incluant la recherche d’effets indésirables hémorragiques ou pas, et mettre en place des actions pour améliorer l’adhésion au traitement.

Pour prendre connaissance de l’étude dans son intégralité, aller sur https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/phar.2046

A propos de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam)

Etablissement public national à caractère administratif, sous la double tutelle du ministère des Solidarités et de la Santé (chargé de la Sécurité sociale) et du ministère de l’Action et des Comptes publics, la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam) gère, au niveau national, les branches Maladie et Accidents du travail / Maladies professionnelles du régime général de Sécurité sociale.

Avec plus de 2 200 salariés, elle constitue la tête de pont opérationnelle du régime d’assurance maladie obligatoire en France. Elle pilote, coordonne, conseille et appuie l’action des organismes locaux qui composent son réseau (CPAM, DRSM, Ugecam, Carsat, CGSS…). Elle mène les négociations avec les professionnels de santé au sein de l’Union nationale des caisses d'assurance maladie (Uncam). Elle concourt ainsi, par les actions de gestion du risque ou les services en santé qu’elle met en œuvre, à l’efficience du système de soins et au respect de l'Objectif national de dépenses d'assurance maladie (Ondam). Elle participe également à la déclinaison des politiques publiques en matière de prévention et informe chaque année ses assurés pour les aider à devenir acteurs de leur santé.

Contacts presse de la Caisse nationale de l’Assurance Maladie : presse.cnam@assurance-maladie.fr

Perrine Carriau - 01 72 60 17 64 Céline Robert-Tissot – 01 72 60 13 37 Caroline Reynaud - 01 72 60 14 89

Suivez notre actualité sur Twitter !

Références

Documents relatifs

Pour faire face à cet enjeu de santé publique, l’Agence régionale de santé (ARS) soutient avec ses partenaires (établissements de santé et associations) des actions de

En janvier 2017, les dépenses de soins de ville progressent de +2,9% en données corrigées des jours ouvrés et des variations saisonnières par rapport au mois de janvier

Les remboursements d'analyses médicales évoluent de 0,5% au cours des huit premiers mois de 2017 par rapport à la même période l'année précédente en données CVS CJO.. Ce

- Ces données n'intègrent que les prestations de soins de ville ; les postes de dépenses qui par nature ne se prêtent pas à un suivi infra-annuel viennent en complément pour le

Comme le prévoit le Code de la sécurité sociale 1 , l’Etat vient de conclure avec la Caisse nationale d’Assurance Maladie sa nouvelle convention d’objectifs et de gestion

L’évolution du mode de rémunération et du métier de l’officine prévue par l’avenant n°11, signé en juillet 2017 par l’USPO et l’Assurance maladie, positionne

L’accord,  qui  sera  signé  d’ici quelques  semaines, permettra  de  favoriser  l’accès  aux  soins  dentaires,  de  réduire  le  reste 

L ’ association JNA organise chaque année les campagnes nationales Journée Nationale de l ’ Audition, Prévention Fête de la Musique et Festivals de l ’ été