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Les effets de l'endettement extérieur sur la croissance économique des pays africains

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(1)

*« NATIONS UNIES

f CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL

Distr.

LBHTEE

st/eca/wp.i/io

29 decembre 193l Original : Francais

COMMISSION EOONOMICUE FOUR L'AFRIQUE ORGANISATION DE L'UNITE AFRICAINE

Comite ministeriel charge d'evaluer les progres realises dans le domaine des questions commercial's et

financieres internationales en vue du deve"l opponent de 1'Afriaue

Deuxieme reunion

j»ddis~Abeha, 25-23 Janvier 1982

LES EFFET3 DE L'ENDETTEWENT FXTERIEUR SUR LA CR0IS3ANCE ECOMICUE DES PAYS AFRICA!NS

Table des matieres

INTRODUCTION

T. tA CROISSANCE EONDMIQUE DES PAYS AFRICAINS EN 1970-1930

II. L'ENDETTIJMENT EXTFRIEUR,

III. LES EFFET3 DE L'ENDETTEMEHT EXTERIEUR SUR LA CROISSANCE EC0K3MIQUE ET L'EPARGNE INTERIEURE..

— Approch e theorique. B ..•• •«■•

- B"odele d1 estimation. «BO..o0 o

— Resultats....« 0 0« . <- o

- Rcmarques f inaies.. B D .,.,«. »•«

Paragraphe 1 - 3

5-n 12 - 16

17 - 36

17 - 23 24-27

28 - 34 35 - 36

- t?

5-7

9

9 10 12

:

-

-

15 10 12

15

(2)
(3)

INTRODUCTION

1. Prescue tous les modeies de croissance des pays en deve"!opponent sont fondes sur une hypothese simple selon laqueile le taux de croissance du produit interieur

brut (PIB) peut etre accelere gra"ce a un accroissonent ties flux de capitaux extarieurs,

ces capitaux devant permettre d'augmenter 1 '3pargne globale et les investissements interieurso Cost ainsi que les pays africa-ins'en dsve/irpppemeht considsrablement accru 1 eurs importations>de capitaux etrnngers au cours des dernieres annees.

2. Pendant la periode 1973-199') > "•& dette publique extsrieufe de 1'ensemble de

ces pays a augmente au taux moyen de 27,3 P- 100 par an. Compare au PIB au cotJt des facteurSj, I'enc^urs de 1?. dette, y compris les montants non decaisses, est passe de 15 P- 100 en 1973 a pres de 17 p. 100 en 1979* I^s paiemrnts dus au titre des interets et des amortissements du principal ont progressivement augmenti pour atteindre en 1979 "n montant sensiblement ega1 a 11 p. 300 des recettes total.es d'exportation de biens et services des pays africainso

3« Au cours de la mane periode, le PTR de I1ensemble des pays africains en

developpement s'est el eve de 5 P« 100 par an, soit a un taux a peine superieur au taux de 4i7 P» 103 enregistre pendant les annees.60. Cette constatatioh amene a se demander dans cuelle mesure 1!accroissenent ,de 1 a dette extsrieure a favoriss la croissance econotn.ique de la region.

4. Lors de sa premiere reunion, tenue du 9 au 11 mars 19Sl, le Coraite ministeriel charge d'avaluer les progres realises en ce qui concerne les questions commerciales et financieres Internationales a demanUi aux Secretariats de la CEA et de I'OUA d'entrepirendre une'etude'approfond^» des probiemes et des perspectives actuels des pays africains en matiere d'endettement extorieur, et des mesures concretes que ces pays devront prendre pour resoudre ces prob"lemes0 Le present document prapare en application de cette recommendation est divise en trois sections. Les deux premieres sections sont consacrees a lfanalyse deS tendances recentes entre 19/0 et 1900 de la croissance du PIB et de I1 endettement exterieor dans les pays africains* Les effe.ts de 1 ' endettement exterieur sur la croissance sont examines dans la troisieme section a 1 'aide d'un models de regression multiple*

I. LA CIOISSANCE ECOIOMIQUE DES PAYS ^FBICAIRS EN 1973-19^0 »

5* Pendant les annees 73, le taux de croissance du PIP dn "• ' ensembl e des pays africains en developpement s'est stabTi d'une facon assez r^guliere aux environs de 5 P» 130 par an, sauf pendant deux annees exceptionnelles, a savjir 1975 et 1976, durant lesquelles le PIE a augmeiite respectivement de 2,7 ^t 11?- p- 130 par an,

Ce taux etait passs de 4r8 p. 100 en 1973-1975 a 5»6 p. 100 en 1975-1979*. Si le taux

de croissance inferieur constata pendant la premiere phase rssuite dans une large

mesure d'une annle mediocre pour les sous—regions non exportatrices de petrole'die 1'Afrique orientale et australe, I1 accroissement marque qui a ete enregistre penjdant

la seconde phase est dla essentiell ement a. 1 ' aagmentation des recettes petrolierjes

des pays exportateurs de petrole (voir tableau l)o

6« Les moyennes ci-dessus ne reverent pas les differences sensibl es qui app;*raissent quand on compare les performances des groupes de pays.

l/ CEA, Etude des conditions economises et social es en Afrique,

1979-T98D. Partie I, Chapitre IV (e/CM. 14/33-2) Fevrier 198I.

(4)

Tableau1. Indicctoursdelacroicsanceecononiquedespayc lescor.iptabilitesrationalesenprixconstants Groupsdespays. Paysafricainsendeveloppenont Principal:paysexportateurs depetrole Paysnonesportateursdepetrole PaysayantunPIBparhabitant inferieura100*E.-U# PaysayantunPIBparhabitant de100I200*E.-u> PaysayantunPIBparhabitant de200a300*Eo-Ue PaysayantunPIBparhabitant de300a400">E.-U.

Periode

1970/75 1975/79 1970/79 1970/75 1975/79 1970/79 1970/75 1975/79 1970/79 1970/75 1975/79 1970/79 1970/75 1975/79 1970/79 1970/75 1975/79 1970/79 1970/75 1975/79 1970/79

Source:Divisiondesstatistiquesdela

Tauxde croissancc duPI3

?!i

3,5

4,2 3,3 2,9

2,4

2,7 2,7

3,8

3,2 3,0 5,3 4,0 CEA

africains

(cxprimes

Rapport

capital/

produit

4,7 4^6

4,2 4,9

4,3 5,1

4,6

4,9

5,6

6,3 5,0

6,0 4,6 5,3 5,6 3,7

4,5

4,0

4,7 4,3

endevoloppenent,d'apres enpourcentage Epargne interieure parrapoort

au PE3* 1/ 15^

19,8

15*5 25,4

15,1 15,9 13,9 13,1 12,7

14,4 14,3 14,5

12

v0

14,3

15,0

20,9

27,3 27,2

sauf

indication contraire)•

Propension narginale a.1'epargne 0,05 0,37 0,22 0,13 0,52 0,22 0,21 0,21 0,21 0,0? 0,09 0,0G 0,13 0,16

0,15

. 0,2C 0,13 0,22 0,23 0,27 0,25

'0in so■**»

n a

t\i> 1/

Les periodes de reference sont 1970, 1975 et 1979

(5)

■-

1 I

ST/ECA/WP.l/10

Page 3

7. Conune l'indique le tableau 1, c'est dans les pays a revenu intennediaire,

y cocpris les principaux exportateurs de petrole, qu'on a enregistre la croiss la plus rapids. Pour ces demiers pays, en particular, les taux de croissance moyens s'etabliesent a C,l p« 100 pendant la periode 1970-1979-Toutefois, en 1979, leur taux de croiscance a ete inferieur a la inoyenne, a savoir de 7rlp, 100, en raison de la plethore relative des approvisionnements sur le

marche mondial du petrole„ iiais les resultats obtenus par les pays non

exportateurs de petrole ont eta bien tnoins favorabless le net flechissement de leur croissance depuis le debut des annees 70, qui tombe jusqu'a. un minimum

absolu de 0,9 po 100 en 1975, s'est interrompu, mais leur croissance est demeuree

irreguliere. Uans I1ensemble leur taux de croissance moyen a ete pratiquement

analogue a celui des annees (TO, soit 3»9 P« 100, malgre une augmentation

notable des flu:: de capitaux exterieurs.

0. Les donnees dont on dispose sur l'epargne interieure et les investissements

bruts sont peu sureso Cependant on peut estimer que pour I1ensemble des pays africains, le taux d'epargne interieure par rapport au P13 est passe de

lC,": p. 100 en 1970 a 19,3 p. 100 en 1979- Ici encore, on constate de fortes

disparites entre les performances des differents groupes de paysc £lors que

les taux d'epargne des pays qui n'exportent pas de petrole se sont maintenus h un niveau a peine superieur a 15 p. 100 pendant les annees 70? ceux des principaux pays exportateurs de petrole sont abruptement teiabes de 24,G po 100 en 1970

a 15,5 P« 130 en 1975, avec une reprise sensible jusqu'a 25>4 P° 1O0 en 1979«

Le flachissement des reoultats enregistres pendant la premiere .moitie des

annees 70 a ete dG a la tres forte expansion de la consomr.iation, tant publique que prive , dans ces pays, tandis que le renversement de cette tendance reflete l'adoption par les pays en question de diverses series de mesures de stabilisation

pour maitriser la surchauffe de leurs economies. Parmi les pays non exportateurs de pefcrole et notamment ceux a faible revenu, le taux d'epargne a roarque un f lechisseraent qui risque de s'accentuer a 1'avenir,,

9. Le coefficient de capital par rapport au PIB joue un rSle primordial dans les

modeles d1analyse des effete de l'endettement exterieur sur la croissance

econoraique. Pendant la periode consideree, le coefficient de capital-produit pour I1ensemble des paya africains s"est etabli a 4j 6 p. 1QO avec une tendance

assez sensible a I1augmentation entre les deux phases 1970-1975 et 1975-1979 (Tableau l)♦

10. Toutefois, en ce qui concerne les pays non exportateurs de petrole, le

coefficient de capital-produit est tombe de 5,1 p. 100 pendant la premiere phase

a 4,6 p. 100 pendant la seconde phase. Gette evolution temoigne du succes

remporte par ce groupe de pays pour utiliser les capacites de production existantes

et tirer ie meilleur rendement possible de leurs nouveaux investisseraents,, Par

contre, dans les principaux pays exportateurn de petrole, on a enregistre un

accroissement du coefficient de capital-produit, surtout apres 1975f de m8me que dans les pays a tres faible revenu (inferieur a 100,dollars par habitant).

La hausse continue de ce coefficient dans les pays du premier groupe est vraisemblablement due k la tendance recente des pays concernes a. entreprendre d'importants et coGteus programmes utilisant un minimum de main-dcoeuvre et a

I1attention accrue qu'ils accordent aux programmes dBeducation, de sante et d'hygiene, dont la periode de gestation est generalement a3sez longue«

(6)

TaMeau

2

:

Encours de

la

datte publique exterieurs des pays en devsloppeaent par region (nontant decaisses seulenent) 1973 e-t.l$75-i979-

.-:19701975

1977 - :;i97? ,: 1979'! :1970 1975 197£ 1977 19T 1979 aillioxia-de colalrs E9-U.

'fen

pourcentage

du

total l'"»3,. 20,8 2i,€ 23,4 25,0 26,0

esteaeI1 AJIS Asiedel!Estet ?acifique S£oycnOrient. Asid.ctuCud AiKRIQrJ3LATH-IS

7625 '22CC3 3OQ3O 41231 54970 ■. 1159 10C32 14412 2lf7S- . 39545 'K55. il85l 15613 19555 . ,244?5 .3332! ; „ 195^0 4491.3 .gjjjgaC-- ^.399 OTife 79072 47»Cr 41,3 39,2 37,7 32,4 30,7

3909-^205

244^4

29995-

6«R>- 10393

3

945

TotalCCpays dev3loopdi

ilr4C- 1992'- 23*176- 2£010 '. .2C32C ■ 299^1 .14453 * 412% .5454C' ; i24?9 £^X - 34,7 37,9 .39,2 ' 33,9 42,C 43,3 lOC^O 139106 176059 219444 2571^0" 100 100 100 100 Source-i Banque klondialej Rapport annuals 1972 et 1979 a 1931.

100100

.o -:■

(7)

ST/ECA/WP. 1,

1'orientation defavorable constates dans le second groupe cle pays, semble tenir en grande partie au;; tres longs delais d'execution de leurs projets

ainsi c^u'a d'autres facteurc lies % la faiblesse structurelle de leurs economies 11• II est essentiel de retenir les observations qui precedent afin de coraprendre les result-ate do regression qui ceront presenter dans la troisieme section

concernant lee effets de l'endetteraent exterieur sur la croissance. economise.

II.

12. devolution defavorable den conditions econoniques ^enerales a conduit a un accroissement accelere de l'endettement exterieur a partir de 1975.

Pour l'ensemble dee pays africains dont les donnees sont disponibles, le

montant decaisse de la dette publicue exterieure cst passe cle 7,€ milliards de dollars en 1970 a 22,7 milliards de dollars en 1975 pour atteindre le chiffre

record de o6,c milliards de dollars en 1979, ce qui represente im taux annuel raoyen de croissance de 27,3 p.. 100 sur I1ensemble de la periode 1970-1979 contre 24,3 p. 100 entra 1970-1975 (Tableau Z) * l/

13. Au curs de la meme periode, la dette publique exterieure des pays en developpement des trois regions d'Afrique, d'Asie et d'Amerique latine

a progresse a un rythrae nettement woins rapide, soit de 22,4 p. 100 par an

de 1970 a 1979, le montant total decaisse etant passe* de Uf6 milliards a 257 milliards de dollars entre lee deux annees. Liu fait de cette disparite des taux de progression, la part de l'Afrique dans le total de I'encours'de la dette publxque ej:terieure des trois regions sfest elevee de 1? p. 100 en 1970 a

2£ p, 100 en 1979 (Tableau 2).

14.^ Le tableau 3 indique la structure de la dette poor les pays africains par categorie de creancier. Gornme il a ete observe pour l'ensenble des pays' en devsloppement au cours des dernieres annees, I1evolution est caracterisee par une nette tendance a I1augmentation de la proportion relative de la dette contracted aupres des sources privees, les banquee comnerciales et autres

institutions financieres privees. Cette proportion qui n'atteignait pas 30 p. 103 en 1975 a depasse 3^ Pe 100 en 1979- Un doit noter cependant que lee modalitas d emprunts etant Revenues de plus en plus difficiles et contraignantes, conpte tenu notawment du caractere variable des taux d'intarSt, saulement un petit

norabre de pays africains,. dispooant de ress^urce's naturelles susceptibles de leur assurer des revsnus reguliers, ont acces aux marches privss dec capitaux.

15. L'aggravation des conditions de prets s'est traduite par une augmentation croissante du service de la dette. Pendant la period consideree lee paiements cms au titre des araortissementr & des interets ont progresss au nie*ine taux que le nontant decaisse de la dette totale, e'est-a-dire au taux annuel raoyen

cje 27,3 P. 100 entre 1970 et 1979. En valeur absolue, ces paiements sont passes

?j£niaiiliard dS dollars en 1970 a 2,9 nullards en 1975 pour atteindre 7,9 milliards

en 1979. Gas chiffres reprccentent 11 a 12 p.» 100 du raontant dscaisse de la

dette totale.

CEiU africains,

unp itud<? Mt

sur "ic

. ext?"ripur*

1978) Tjocuafrit r/CN. I4/ECD/153.

sujot, voir

Pour les

(8)

able-,i3!Encourfideladettepubligueer-^criv-arscieI'-'^U-'rU.:-'paroa-J:

au 31 decenbre do

lgann£e;,

1970

f";

1975

-

1979

s/.:cv.-:.:*: !?ota?ycor.prisles tsnondecsisses publicue bilateral -iiultilaterale •Jetted'ori^ineprivee -Fcurnisseurs -Institutions >financieres -Divers

■I

19701975

10,4

2,5 1,2

o,4

o,9

3976

197■1973-97? EnmilliardsdedollarsEo-t). 18*924,4.30,2

i3,&.

£,2

5,4 iof4 1,9 2,5

2o,e 12,5

£,1

3,2 3,04,26,2 ,0,40,6.■

0,2

HA 14,7

12,3

13,0 17ti

3,7.3,7

9,1 13,0

0,20,1

1970 1975

19763,977

197B

-1.979 Enpo-jrcentagedtitotal 100100IOC100100100 7270

24 23 29,9

65,4 61,7 34,6

-1 Source:3anqueKondiale:Rapportsannuels1972et1975a

(9)

ST/ECA/WP.1/10 Se 7

■■ "'*

16- Poor 1 ' ensemb1 r dps pays repris aa tab^ea-J i, "> e rati -» da sprvice de na dette par rapmrt aix recettes t-*ta1^s tl 'exportation de bieas et services n->n facteurs a sensib1 pment augment-5 puisqu1!1 est passe dp 6,3 P» 101 en 197)

a 10,9 P» 100 en 1979- Cp^el oignifie qj'envir>n 11 p, 100 ctes recpttps d 'exportation de ces pays ont 4t-S affpcties au service de ^ dette en 1979» a1 >rs qae seuTeraent 6 p. 100 T'avaipnt <t* en 197)-

(10)

st/eca/wp., i/io

Page 8

Tableau 4 s Verssmenta au titre du service de la dette exterieuro

Algerie Benin Botswana Burundi G&neroun Republique

1970

3,2 2-?,

2,7 2,3

3,1 centrafricaine 3«2 Tchad

Ccmores Congo Egypte Ethiopie Gabon Gamble Guana Guinee rlaute Volta Cote d: Ivoire Ksnya

Lesotho Liberia Itfadagascar Malawi Mali

licuritanie Maurice Maroc Higer Nigeria Ewaada Senegal Sierra Leone Social ie Soudan Swaziland T030 Tunis:ie Ouganda T&nzaaio Zaire Zaobie

Enssable des pays ci-decsuc

Source :

2,9

-

28?7 8,4

11,3 5,5

4?9 o?7 28,7 6,7

3,9

5,5

9,6 7,2

3,5

7,0

1,8

3,2

3,7

7,7

4,1 3/C

2,4

i#3

10,0 2P0 10,3

4; 7

2,9

17,1

3*2 7S3

4,4 5,4

6?3

1971

*V.O 2,2 2,6

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2,0

3,5

0,1

8,2 10,3 7«2

0^9

7DX

2SPZ 4,0

7,6 8,1

5,6

7,7 1,2 3.0.-, Z

4^2

3r0 3,0 1,3 5-0 7,3 2f3 12,9 5?2 14-02,9 4?o

4,9 8,1

10,0

6,7

publxque biens et

1972

11,8

*^ *j

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31,1 8,7

7,1O,7 1,0 3?2

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7,4

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10,2

1,6 9,5 2,6

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10,1

6,4 4,0

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1973

12,2 1;9 2S6 2,5

4,7

436 3,5 2,1 3,6 40,2

^ /'

1*1 29,9

3S3 7,2 5,5

3^2

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5,3

7,4

9,0 -:-?3 2,0 ApO O32 7,9S,7

3,6

■^1^9

6;9 9,5

10; 6

8,6 30;? S,5

8,0 Eanqiio norxHaie, Rappoft

lvi s£r:

1974

12 7

4?0

2,7

2,7

4,3

5,1

3,3 1,1

6,8

21,7 5,4

4ji

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2,8

7,9

4,7

ZPX

4,5

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2*3 ^,6

0,,G 2 R

5,5 ij-7 5,4 0,5

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14,2 2,3 3; 4 6,7 4,5

6,6

12,4 7,3

5,6

.caincj

?O-1979

1975

n,y

3>i fva6

i!33

7,9 456

12P7 22?J3 7?5 0,65,5 5.C 14,8

3,5 2,4 4r5

5,5 3t0 7,7

2,4

20,7

1,6

5,74,6 2,7 0,6

5,4

10,3

3,4 21,7 XA

:- ^

7,4 3,7 15,1

10,2

7,0

s annuels 78 a

ei _pourcentage

1976

13,0 2,7 1,5

4,4 5,4

2,1

4,1 5,7 8,4 1C,5 6,4 6,7

0,6

6,2

15,0 3,0 8,8 5,9

4,4 4,4

3,7 7,3

37,8

7,2

1,0 4,4 3,4

0,3 15,6

5?7 2,6 6,7 ojs

7,0 2,96,6

7,5

10,2

6,C

1977

15,3 1*9 1,8 2,9 5,3

10,0

4,7

7,0 24,2

10,5

5,9 9,5 0,53,6 19,0 2,2

4,8

6,03,3 3,2 5,2

10,0

1,6

0,8

4,4

0,9 10,6 3,6 7,6

11,4

0,9 9,5 3,0 7,2

18,7 8,3

7?2

dss.exportation^

1970

20,4

3,3

2,4 7,4

3,5

2,6 11,8 10,8 7,3 22,3

6,5

20,5 0,8

4,7

20,0 3,9 13,0 3,1 5,81,9 3,39,0

16,3

7,1

2,4

2^7

1,2

13,4 1,4

18,2 3,1 9,5

1,6 14,5

10,9 2,2

7,4

p p

2o,e

8,7

1979

-25,6 .

5,1 1,6

3,1 9,5

14,4

0,1 KA

24,6

15,8 4,9 17,0

0,4

4,2 22,2 3,8 15,2

0,6 7,5 13,3

3,9 9,4

32)4

3,7 21,C 3,6 0,6

1,5

13,7 22,2

33,0

1,1

2,0

24,4

11,8

7,4 7,4 9,1

19,7 10,9

de

(11)

ST/ECA/WP,1/1Q

Page 9

ITT. LES EFFFTS DE L*FNDETTEMEMT EXTERIEUR SUR LA CROISSANCE

ET L'EPARG^F INTFRIBURE

, ■

Approche tho

17. Deux approches tb^rique ont ete adopt.4es p3ur analyser les relations entre les flux de capitaux extarieurs dans '•es pays en devei lopement et

'e taux de cnissance de leur PIB* 1/

13. Dans une premiere approche, la plupart des modeies de crUssance sont

■mies essentieiiem^nt sar l'hypothese d'un coefficeitt de capita->-produit

fixe et d'une propension moyenne a epargne constante. A partir de cette hypothese, ces imdeies admettent que les entrees de capitaux exHrieurs dans Vs pays en de- vei-»Ppement produisent deux effets cui entrainent une "ausse dj taax de croissarcr du PIB premierenent eiies completent i'spargne interieure et permettent done d augmenter le taux d'investissement j deuxiemeraent, elles eievent la propension margmale a spargner par un accroissfment du revenu par habitant. End'autres

termrs, ce type de modele suppose que toute augmentation des flux de capitaux strangers est entierement consacrae a eiever le taux d'investissenent et par

consequent l.e taux de croissance du PIB, c'est-a~cire que Vs ressources exterieures serviraient plutot a c^npleter 1'epargne domesticjue qu'a augmenter la consommation.

19. Un deuxieme, type d1approche Consiste au contraire a admettre que les flux de capitaux etrangers sont essentieU ement substituables a Tepargne -interieure de sorte qu une fraction importante de ces capitaux est utiUsee pour accrottre

plutot la consommation que 1'investissement.

23. D'autre part, les flux de capitaux peuvent tendre a clever le coefficient de capital-produit et, par consequent, conduire en fait a une reduction du taux de croissance. La raison en est que les projets finances par le-s resources

exterieures sont general ement a intensity de capital plus forte que ceux finances

par 1 epargne interieure.

21. En outre une grande proportion de 1'aide publique etrangere est affect-e - a des activites qui, -»u bien ne sont-p.-s directement productive, ou bien, ont une lonfiUe periode de gestation. Par exemple, au cours des anneos 60, les pays afncains ont mis V accent sur les projets d'inf rastructure ; construction de routes, de ports et d*aerodromes.,Puis, rscemment, apres 1975, ainsi que nous lavons vu dans la section I, 1'attention s'est portee sur les programmes

dfeducation de log ement et de construction de grands barrages d'irrigation et d'electrification. Ouoique souhaitables peut-?tre en eux-memes, tous ces projets

ij Voir notamment s

Greffin Keith, "Foreign Capital. domestic savings and economic development". Oxford Sulletin of Economics and Statistics, 32 (February 1970), 99 - 112

Greffin K.t. and Enos J.L., "Foreign assistance, pbioctives and

consequences". Economic Development and Cui tura1 Chang*- 18

(April 1970), 313 - 337. " — ~

(12)

ST/ECA/WP.1/10

Page 10

tendent a detourner I1 allocation ues investissements en faveur de projets qui n'ont souvent qu'une faible influence du qu'une influence a long terme sur la

production interieurc . .

22. Par ailleurs, mane si I1aide oublicue etrangere est affectee a des activites directement productives, ses incidences sur la croissance peuvent encore etre

faibles parce cue, le plus souvent, 1es investissereents onttendance a se concentrer sur les industries a forte intensity de capital- ^ans ces conditions, les flux.

de capitaux exterieurs ont finalanent pour effet d'elever le coefficient de capital-produit et de reduire le taux de croissance du PIE.

23* I'objectif des paragraphes suivants est d'essayer de determiner lequei des deux types de modeles decrits ci—dessas s'est verifio dans le cas des pays

africains aii cours des dernieres annees, autrement dit de repondre aux deux questions alternatives suivantes i

(a) Dans quelle mesure les flux de capitaux exterieurs ont ate corapls—

mentaires de 3'epargne interieure et ont ainsi permis d'elever le taux de croissance du PIB effets positifs; ou bien

(b) Dans quelle mesure ces capitaux se sont substituas a 1'epargne

interieure- et ont pu entrainer une reduction du PIB effets negatifs,

24. L1estimation des effets des flux de capitaux et de 1'endetteraent exterieur sur la croissance du PT3 et I1epargne" interieure des pays africains au cours des dernieres annees est fondee sur les resuitats d'une etude recente consacrse

a. une revue critique des travaux ahterieurs concernant les pays en ' developpemeiit. \J

25. L'echantillon qui a servi ie base a cette atuae porte sur 83 pays en developpement dont 30 sont classes parmi les "plus pauvres" ou a faible revenu, et sur

53 pays * lVevenu"intermediaire"o Les dorifiees sur l.a dette exterieure concernent les flux de capitaux en provenance des pays mtmbres du Comite d'aide au developpanent

(GAD) de 1 *0CDE au cours de la periode 1969-1975 et sont decomposers en deux parties 1 aide pub! ique au developp«=ment (/P?) et autres fux financierso (Tableau 5),

26. l.'Afrique est■ reprisentee par 36 pays dont IX parmi les "ptus pauvres"

et 15 a "revenu intermediaire", soit respectivement une proportion de 43 P» 100 de 1'echantillon total et de 73 P« 1^0 du groupe des pays les p^us pauvres, Les rasultats obtenus peuvent done sfappliquer valableraent a la maJDrite des pays africains.

27« Les eff etst<te 1'endett'ement' exterieur ont eta estimes par un modele d'analyse de regression multiple ciu taux de, croissanc.e du PTB par rapport a I1epargne interieure et aux flux de capitaux exterieurs s APD et autres flux

1/ Paul K1SLEY, "Aid Savings and Growth Revisited" Oxford Bulletin of

Economics and Statisticsy 42 (Kay 19<3j), 70-7*5.

(13)

Tableau 5 j Taux flux

■■-

-._ 1

21 Pays les plus pauvres lo Ethiopie

2. Mali 3« Rwanda 4« Somalie 5o Haute

6« Burund

7- Tch?.d

£0 Malawi 9© Zai're 10 o Gui.nee 11* Niger 12 o Lesoth 13= Mozanb 14» Taiizan 15o Maduga 16„ Sierra

1*7 p *■—i«io

lOo Kenya 19. Otjigand 20o 3ot&wa.

21c- Togo

l>-5 Pays a r>

23c C?jaero»

24* Soudan 25 = Angola 26 • fclauriti 27 «■ Nip^ri;

28o Senega!

29 c Zainbie 30o Liberi;

310 Congo 32* Fviaroc 33» Ghana

34* c$te d1

350 Tunisic 36o Aigc'rie Source

</olta i

tque Le

scar

Leone

de croiasance du PIB de quelques pays de capitaux exterieurs et

Revenu par habitant

(dollarc 1977 E»~UO)

(1)

110 110 130 110 133 130 130 140 130 ' '" "220

160 240 ' 150 190 240

•190 ique Central ricaine 250

a

270 270 300 300 avenu interraediare

an

uiie L

L

L

Ivoire

s

1

: Paul MOSLEY Bulletin of

320 340 290 300 270 420

430

450 420 490 550 3G0 690 860 1 110

, "Aid Savings Economics and

42 (May 190O), 79 - 96

Taux de croissance

du PIB

1970-77

(2)

2,5

; 3,5

3,9

1,2

3,3 0,3 ' :1,4

£,3

Is 9 f 1*8

5,3

- 5,05,2 4,7 - 0,3 1,9 0>9 6,2 - 0.1

BA

3,1 »\

7,9 3,4 5,0

-10,4

6>22,3 2,e 2,8 2,75,6

0*4 6,5

5,3

9,4

and Growth Statisticsp

ST/ECA/W]

af ricains epargne interieure

Aide totale du CAD

1969-76

doyenne

(3)

2,5

10,1

2,4 7,4 7,5 5,4

7,8 5,2 ■;

o^9 9,"

5,9

4,2'

2,9 6.11,9 - 2,4 0,7

8,5

1,2

2,6 1,2 0,1 .

6,1

0,2 •

3?5

1,9 2,2

4,7

1,£ '

2,e 0,6

Autres flux financiers en provenance des

payc membres du CAD

(1969-76 moyen*

en fy du PNB (4)

0,04 ■ - 0,70 - 0,02 . 0,2

0,06 0,03 0,02

£,5

0,7

1,4

0,6

1,1

- 0,09

0,3

0,4

- 0,03 - 0,1

1,3

0,1

2,5 1,0

0,5 ■ 1,7 1,6 1,0

- 0,4

0,4 0,6

■ 4,4

27,6- 7,2 1,0 . - 0,2

1,7 1,2

3,4

Revisited" Oxford University Statistical Appendix,

M/10

Page 11

Epargne interieure

du PI3 1977

(5)

9

0

3

- 24

7 9 - 3 10 20 7 11 7

i.

176

20

0

25 6 10 32

24

• 22 11 7 297 0 21

27

10 67 26 22

38

(14)

st/eca/wp.

Page Yl

financiers en provenance des pays membres du CAD I'epargne interieure et les flux de capitaux exterieurs etant exprines en pourcentage du ?IB.

Resultats

28. Le tableau 6 montre les resultats de T analyse de regression. On note ~

d'abord que les coefficients de determination des equations de regression (R ) sont tres faibies ; seulement 4 ou 25 p. 100 c*u taux de croissance du PI3 des

pays en deyeloppement en general, et des pays africains en particulier peut etre explicue par les apports de capitaux strangers ct l'apargne interieure au .

cours des annees 1970. Ce faible pouvoir explicatif du modele n'est pas surprenant, etant donna le grand, npmbre d'autres variables qui peuvent influencer le taux de croissance, en particulier les copditipns. politicues interieures, la possession

de ressources minieres et d'autres ressources naturelXes rares et le taux

d'accroissement de ]a valeur des exportation. Les resultats suggerent cepenaant

que I1 aide exterieure qui a ete a un certain moment Considered comme un important..

facteur determinant la croissance des pays en developpement ne peut plus etre

acceptee comme tel •

29. Pour 1-'ensemble des pays considered, (Equationsl et 2), on note une

correlation, non seulonent tres faible et sans signification, mais encore

negative entre le taux de croissance du PIB et les flux de capitaux exterieurs.

Cela veut dire cue V augmentation continue de 1'endettement exterieur de la

majorite des pays africains semble avoir eu un effet plutot restrictif sur leur

taux de croissance.

" 33. Une difference apparatt toutefois si Ton separe les pays en deux groupes de revenu, En'ce cui concerne les pays a faible revenu, I1influence des capitaux

exterieurs est plus cotnpiexe a determiner ; tandis que 1'APD tend a accelsrer dans une certaine mesure le taux de croissance de ces pays, les autres flux financiers a conditions commerciales. exercent au contraire un effet negatif (Equations 5 et 6J, 31. Pour ce qui est aes pays a revenu intermediaire (Equations 7 *t 8), on observe de facon constante une correlation negative entre le taux de croissance du PIB _et les apports de capitaux exterieure do toutrs conditions. II semble done que ces pays sont ceux pour lesquels 1'endejtanent exterieur a contribue le moins

i possible au developpement economique.

32. Ainsi que nous Tavons sou] igne plus haut, une questian distincte, mais,

:1 liee aux eff&ts de la dett.e exterieure sur la croissance des pays en developpement, est celle de savoir dans quell e mesure lea flux de capitaux etrangers et 1'spargne

interieure sont complementaires ou substituables*

33 En fait,-les resultats qui figurent au tableau 6 (Equation 3)» indiquent

; une correlation negative et sigiificative, e'est-a-dire un rapport de substitution entre 1'AH? et I'epargne interieure pour tous les pays consideres. Ainsi, pres dp 24 p. 103 des baisses constatees dans le taux d'epargne d'un certain nombre des pays africains pendant.les annees , 1973 peut ttre explique par 1'augmentation

■; des entrees de. capitaux. ;

(15)

-t

Tableau 6 - Effets des flux de capitaux extsrieurs sur la crjissance du ?IE et de 1!spargne ints

ieure ■TjB.|.

Variable. Constants-

.Airle

Aide Autres Autres flux T^ux Uipendi_a^e_. .—1 retards scheionnas flux financiers d' tipa*w- sur 5 annees financiers retards eche- gne '

1onrvassur A. B.

ResuTtatspour1es paysendeveXopponent:

(nombre d1observations

83

dont

/jfricue-36)

(1) 2 SLS

(2)2

SLS 3) OLS 3) OLS (4)

■*,

Tauxde croiosance Tauxdc croissanoe Aide Ai-e ResultatsTjour30?^ys lespluspauvres

(nombre d1observations

30

dont

/Jfricae2l)

(5) 2 SLS

(6)2

SLS

PIB "^par habitant

R2

(2) I (3) (4) (3.11) (1.185) 5.ooxx .(3.43) 3.53XX (9.45) 3.19XX- - (10.14)'

croissance Taux

croissance

(0.324)

(2.15) (0.22)

0.042

-1.08

U.74)

5annees

(5) (6) (7) J8) (9)

0.98

(2-51)

XX

(^59)

-0.26

(0,36)

-0.34 (0*93)

-D.32

0.31)

Q.029

(0.43) (21-43) -o.nxx (5.03)

0.0015

(

3*3857 0.2335 0.24+1

0.2433 0.033

(0.69) 0.48 (0.78)

9.0217 0*20.14

2 2817

23372 20025

1 3519

24902

2 2339

;

(16)

(SuiteTableaub)13 01 1■• ■t

Variable Constant? Ai^e Aide dependant* retards

«chei sur5annees C«Resultntspour53 o?.ycarevenuinter- me'tir-irr

(njmtre

d'observnti>ns=

53 dont Africwe 15)

(7)?.SLS (3)*>.3L3

(2) (3) (4)

de croisjance- Tauxde

1OQS

(l«08)

3^75-1,04

(1.09)

AutrosAutresfluxTaux fluxfinanciersd'cpar- financiersretardsecir.e-gne f'ormissur 5annees

(5)

(6)

(0.02)

-0.043

(1.13)

(7)

D.l

(1.73)

0ol6

PTB par habitant

(3)

o#o46l2232? Source"Aid,SavinsandQrowtfa

»tOxford JUS

*I:.ethod«c.e-snioindres

crrr^s

-jrdinaires

2 SL3 I rfithode ^es doubles rcoindres carrcs

xx«Significatifaun?.veaudr1p. x*Significatif?oinxyeaude5P- ()*tdestudententreparentheses

(17)

st/eca/wp.i/10

* Page 15

34- L'ensembie des resultats ci—dessus tendent a prouver que la croissance de la raajorite des pays africains au cours de la decennie 1975—1990 a dependu beaucoup plus de l'epargne interieure que des flux de capitaux exterieurs, Cette conclusion ressort de facon evidente des resultats de la regression du taux dp, croissance du PIB par rapport au taux d'spargne ; ces resultats montrent en

effet une liaison directe (positive) entre les deux variables pour toutes les

equations de regression.

Rgnarques finales

35- L'analyse precadente a raontre cue les flux de capitaux exterieurs au cours des dernieres annees ont eu tres peu d'effets, sinon des effets negatifs sur

la croissance des pays africains. Pendant la periode 19yO-1930, le taux d1accroissement annuel da PIB des pays a faible revenu a a peine depasse leur taux de croissance

damographique. En realite, la majeure partie ae la croissance enregistree dans la region a ete le fait du groupe des pays a revenu intermsdiaire et des principaux pays exportateurs de petrole« Toutefois, suivant les resultats de regression, on n'observe aucune correlation directe entre cette croissance et 1faugmentation des entrees de capitaux. Par contre, 1'accroissement du PIB a ete fortement lie a celui de l'epargne interieure.

36. Tout compte fait, la croissance future des economies des pays africains serable devoir dependre essentiellement du renforcement des efforts d'epargne et d*in—

vestissement, de I1utilisation efficace des ressources ainsi que de I1instauration de riforraes institutionnelles et d'une meilleure gestion economique. Cette croissance dependra, en particulier, des mesures adopters par les Gouvernements pour la mise en oeuvre du Plan d1 action de Lagos en ce qui concerne la mobilisation et 1'onploi des ressources internes au service du developpement.

(18)

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