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Projet d'implantation Du terminal méthanier Rabaska À Lévis. Mémoire présenté devant le BAPE Janvier 2007

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(1)

241 P ~ N P DM596 ~ Projet d'implantation du terminal méthanier Rabaska et des infrastructures connexes

Lévis 6211.04.004

Projet d'implantation

Du terminal méthanier Rabaska À Lévis

Mémoire présenté devant le BAPE Janvier 2007

Par : Louise Maranda

Citoyenne de Beaumont

(2)

Table des matières Page

Introduction 3

Le projet Rabaska ci lc dtvcloppcmcnt durablc 3

Lc choix du site par Rabaska 4

Risqucs associCs à cc type d’industric 8

Inipacts sur l’cnvironncincnt 13

Impacts sur lcs activités récréo-touristiques, le paysagc et le patrimoinc 17

Conclusion 18

(3)

Aux commissaires du BAPE

Je suis une résidante de Beauinont depuis 1972 et j’ai exercé la profession d’enseignante au collégial dans le domaine de la biologie. J’ai donné divers cours de biologie dont (( Survie de l’Humanité », (( Les Grandes Questions Biologiques )) dans lesquels : smog, pluies acides, disparition des espèces, effet de serre, illustrent les préoccupations environnementales discutées avec les étudiants. Mon indri et moi avons eu la chance d ç vivre, en bordure du fleuve, dans ce milieu naturel extraordinaire. Nos enfants ont eu à leur tour le privilège de passer leur enfance et leur adolescence dans un milieu où la qualité de vie est grande et les paysages merveilleux.

Lorsque le projet Rabaska nous a été annoncé par le journal Le Soleil, ma curiosité pour ce projet a été réelle et j’ai voulu en connaître davantage. J’ai alors enirepris de me renseigner sur le sujet concernant les ports méthaniers. J’ai participée à des réunions d’information, à des discussions et, suite à des recherches personnelles, j e suis arrivée à la conclusion que ce projet n’avait pas sa place à Beaumont. Sur le plan environnemental, le projet Rabaska ne cadrait pas avec le caractère agricole du secteur convoité. Sur le plan social, de nombreuses familles seraient très fortement touchées, mais aussi, le type de choix énergétique proposé ne s’inscrit pas dans une perspective de développement durable.

Après avoir analyse l’étude d’impact du projet Rabaska, j e vais aborder les conséquences que ce type de projet peut avoir sur les communautés avoisinante le site choisi, sur les risques associés à c e genre d’industrie, les impacts sur l’environnement, les effets sur les activités récréo- touristiques, la détérioration du paysage et les menaces concernant le patrimoine.

Grâce à l’outil de démocratie participative, de convergence sociale et d’aide à la décision que représente le 13APE; en tant que citoyenne, j e souhaiterais pouvoir, avec d’autres citoyens, influencer le processus de décision concernant le projet Rabaska qui aurait des répercussions majeures sur l’environnement.

Le projet Rabaska et le développement durable

La définition du développement durable telle que retrouvée dans le projet de loi numéro 118 à l’article 7 : (( Le développement durable s’entend d’un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le développement durable s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensiotis cnvironnementale, sociale et économique dcs activités d e développement. ))

Répondre aux besoins des générations futures, c’est avoir une vision B long terme. L’implantation d’un terminal méthanier A Lévis, dans une zone agricole, résidentielle, dans un environnement où les activités récréo-touristiques sont reconnues, à proximité d’une écoleo est-ce bien répondre aux besoins du présent 7 Est-ce bien répondrc aux besoins du fuiur‘! Pourquoi mettre en péril une région au patrinioine aussi riche?

Transformer un territoire pour y aménager une indusirie lourde dont la durée de vie est limitée.

Les réserves prouvées en gaz naturel au niveau mondial seraient de 65,l années, au Canada 8,6

(4)

aiiiiées et en Amérique du Nord de 9,9 années.’ Rabaska importerait du GNL, produit à partir d’une éiicrgie fossilc que notre pays exporte dejà vers les Etats-Unis. Est-ce ça le dcveloppemcnt durable?

Le concept de développement durable demande aux gouvernements, aux iiiunicipalités, aux industries comme aux citoyens d’avoir justcment une (( vision ». Les groupes eiiviroiiiiemeiitalistes ct de plus en plus de citoyens sont conscients des enjeux eiiviroiiiiemeiitaux.

Lc cas qui nous préoccupe en cst un bon exemple, car parmi les opposants au projet Rabaska, beaucoup d’entre nous sommes trCs préoccupes pour l’avenir de nos enfants.

Le Québec s’engage de plus en plus dans le développcincnt les énergies renouvelablcs, le transport ci1 commun. La tendance à favoriser la consommation locale, l’incitation à réduire notre consommation d’énergie sont des choix sociaux de plus en plus prisés par les citoyens. Les gouvernements, par des politiques appropriées, ont le pouvoir d’agir en mettant cii place des programmes incitatifs semblables à ce qui s’est passé pour la santé par l’interdiction de la cigarctte dans les espaces publics, et l’incitation aux économies d’éiiergic. L’importation du GNL au Québec ne correspond pas, d’aucune maiiiére, aller dans le sciis du développement durable. La demande eii gaz naturel n’a augmenté au Québec qu’avec la mise en service de la centrale thermique de Bécancour. (Une erreur de parcours qui aurait du comiaître le même sort que le Suroît). Répondre à la demaiide étraiigérc en important du GNL, eii le stockant, en le regazéifiant, est une source de dangers, de pollution atmosphérique, encourage davantage à continuer sur une poussée éiiergivore. Rabaska va à l’encontre du développement durablc. Il n’est pas trop tard pour faire lc bon choix; unc décision courageuse s’impose.

La compétition entretenue ciitre l’économie et l’environnement tend à faire croire que ces deux concepts ne peuvent s’imbriquer et pcrmettre un développcmciit de la richesse collective. Au contraire, il est démontré dans de iiombrcux projets qui respectent cettc approche, des perspectives d’avenir prometteuses à long tcrme. Le développement des parcs éoliens en Gaspésie est tout aussi créateur d’emplois en plus de mettre cii valeur unc ressource inépuisable.

Uii cadre de développement respectueux des citoyciis où la préservation du milieu sert de foiidcmciit au développement, rapportera des bénéfices à court ternie et pour les générations à venir. Selon l’ONU, un des iléniertts essentie1.s Ù lu pou?suite du diveloppentenr sontenuhle consiste en un système qni ussiire la pcirticipation @iective des citoyens ù lu prise de dicisions.

Le choix du site par Rabaska

Lc promoteur a doiiiié un mandat à Roche qui a remis soli rapport, en février 2004, et dans lequel il est écrit : (1 «ne of the contruints re.iuted to thi.s sitc (Viffe-Guali) is ilte pre,wnce

cf

the North Channel.., n et au picot suivaiit, il est écrit : (( fhe main concern about rhis site i.s the nublic sufetv issue. Although not divectiy includecl in the cuvrent nzanduie, i/ is cleuv kat the sqfcty cf the neighhouring popn1ution.s has to he uddrcssed in detuil in an in-depth v k k unalysic. to he cavried out dnring the,fin.sihili@ s~udv. )j2

Source : i3P statistical review worl ciicrgy juiie 2006 que l’on retrouve sur le site BP.com

.

*

Roche LNG receiving terminal on the Saint-Laurent, Pre-feasibility of the jctty component of the project febmary 2004 Gaz Mctro ~-. Enbridgc ~ Gaz de Fiance

(5)

La firme Roche signale dans son éiude que la sécurité du public fait partie dc l’inquiétude principale raitachée au choix de ce siie. Cei aspect nc faisant cependant pas partie de son mandat d’étude. Une étudc en profondeur dewaii faire partie de l’analyse de risque dans I’éiude de faisabilité.

Curieusement, parmi les raisons pour iesqueiies finergie Cacouna n’a pas retenu ie site Lévis- Beaumont, l’on retrouve :

la hauieur libre sous les câbles d’Hydro-Québec était insuffisante, la densité relativement élevée de la population,

la force des courants très élcvée, l’absence d’un bassin d’évitage,

la foric proximiié du chenal navigable pouvant restreindre ou inierdirc le trafic marin lorsque Ic méihanier est à quai,

le zonage des ierres à modifier.

La présence d’une population importante dans le secieur choisi par Rabaska soulevée dans I’étudc de la firme Roche, fait unanimiié entre les deux études. Les aspects physiques et I’environnemeni biologique différent, et, chaque promoteur a une analyse divergente de leurs impacts.

Les recommandations générales reirouvées dans cette étudc (de la firme Roche) pour la localisation de la jetée soni entre autres

?

Éloignée des populations, des zones de trafic marin ou de toute autre activité qui peuvent être source de daiiger

Chenal étroit non approprié pour la localisaiion de la jetée;

Sources d’ignition devraient êire exclues dans un rayon prédéierrniné de la zone de manuteniion.

Avant de faire l’annonce publique de son projci, la premiére éiude commandée par Rabaska signalait donc un élément majeur, la proximiié d’un grand nombre de résidences, qui aurait du mettre en garde le promoteur des implications de son choix. Un autrc élément importani se raitache à la proximiié des sources d’igniiion. Or, les lignes à haute tension, la proximité de I’autorouie 20 ei la routc 132 soni autant de sources d’igniiion pcrmanenies présentes sur le site lui-même ou à sa périphérie, Avani même de faire publiquemeni l’annonce du choix de son site, le prornoieur savait que son choix comportait des risques pour la population. II connaissait aussi que le zonage n’était pas conforme pour ce type de projei. Ce site aurait donc du ne pas être retenu pour y installer un port méthanier.

Le siie Lévis-Beaumont a‘ malgré des risques poientiels connus, été choisi par le promoteur, cnire autre, à cause des coûts moins élevés pour le raccordement par gazoduc au réseau Trans-Québec- Maritime (TQM) de St-Nicolas. Plus éionnani encore, Ic site de Gros Cacouna que le promoteur Rabaska venait de rejcter fui ccpendant retenu par kheryie Cacouna, Quelles soni donc les compétences requises pour choisir un tel site, si deux promoteurs, voulani établir des indusiries identiques, en arrivent à des analyses aussi contradicioircs? 1%-cc la preuve qu‘il ne faui pas se fier à un promoteur pour choisir son lieu d‘implantation?

Dés octobre 2004, les promoteurs du projet Rabaska ont admis qu’ils n‘avaieni pas de plan B aprks que le Conseil de ville de Lévis eut officiellement rejeté le projet Rabaska : (( la direction de

Idem page 7-9

1

(6)

Rabaska a formellement nié qu’un plan B soit en cours de développement. C’est hors de question

)?

ct (( Cependant, Contrairement à l’information qui a été répandue dans les médias locaux, Gaz Métro n’a aucun plan B. Aucun site alternatif n’a été rctcnu. n’et suite à l’annonce du projet Gros-Cacouna, selon Gaz Métro, les deux projets sont concurrents et il n’y a pas de place pour les deux.6

Comment est-il possible qu’un projet d’une aussi grande envergure ne présente aucune solution alternative? Pourquoi n’avoir retenu que ce seul secteur au Québec où ailleurs? Peut-être que le promoteur a pris un risque, en pensant que ce serait d’autres qui le subiraient!

Impact social du projet Rabaska

La réaction de la population locale a été la surprise, l’étonnement et rapidement, au fur et à mesure que les informations sur la réalité d’un terminal méthanier, ses implications, ses risques prenaient forme, alors, l’inquiétude et la colère sont apparues. Autant du coté de Lévis qu’à Beaumont, la population s’est mobilisée. En octobre 2004, le Conseil de ville de Lévis avait refusé majoritairenient l’installation de Rabaska sur son temtoire

Le Conseil municipal de Beaumont proposait qu’une étude indépendante soit réalisée afin de mieux comprendre tous les impacts de ce type d’industrie lourde à proximité de ces familles, déjà installées sur ce territoire. À Beauniont, l’étude du projet Rabaska par un Comité aviscur, financée en partie par le promoteur, conclut unanimement au rejet de ce projet. Le référendum (décembre 2004) qui devait suivre cette recommandation confirme ce rejet à 72%. Malgré les propos du promoteur, le soir du 6 décembre 2006, la population de Beaumont a voté sur un projet déposé en juin 2004, Projet Rabaska, et il y en a CU juste un, sur lequel les membres du comité aviseur se sont basés pendant plusieurs semaines pour faire l’analyse de ce projct à l’aide de la littérature existante et d’expertises externes. Le promoteur était présent lors du dépôt de la recommandation négative de son projet.

À Beaumont, pétitions, résolutions, référendum et adoption du Règlement 523 sont tous des résultantes d’une population qui dit non à ce type d e développement industriel lourd et à risque, malgré le miroitement des avantages économiques annoncés par le promoteur, autant à Beaumont qu’à Lévis.

Malgré la promesse du président de Gaz Métro de respecter la décision de la population, le promoteur prend tous les moyens pour convaincre les milieux économiques du bien fondé de son projet. Suite au référendum de Beaumont, le promoteur entreprend des activités de lobbying intensif, Publicité à grande échelle, sondagc sur l’ensemble du territoire, lignes ouvertes, des moyens de conininnication importants, déinesurés par rapport aux moyens dont disposent les opposants, imposent la vision du promoteur. Alors développement durable et acceptation sociale sont relégués au second plan pour mettre en évidence la valeur économique du projet.

Depuis avril 2004, des centaines de familles vivant à Beaumont, Lévis ou à l’fle d’Orléans dans un périmètre rapproché du site potentiel sont inquiètes. Le rapport de la Direction de la Santé publique de Chaudière-Appalaches et de la Capitale-Nationale l’a bien démontré :’une augmentation du stress personnel, des tensions fainilialcs et de voisinage sont évidents. Une

1.e Soleil, 13 octobre 2004

Lejournal kconomique, 14 octobre 2004 La Presse Affaires. 25 septembre 2004

Direction de la Santé Publique : Perceptions de la population des territoires limitrophes Di343

i 6 7

(7)

personne sur cinq songerait à déménager. Cet organisme est le seul à s'être intéressé à cette population. La ville de Lévis a refusé une étude indépendante, refusé de tenir un référendum dans l'Arrondissement Desjardins, et, tout comme le promoteur, a ignoré de consulter directement les personncs les plus touchées.

Ces personnes sont devenues fragiles et leur inquiétude est très perceptible. Une solidarité s'est déucloppée, mais le fait demeure que ce sont ces familles qui devront subir toutes les répercussions, bruit, pollution, luminosité, augmentation des risques, qui devront vivre continuellement avec une épée de Damoclès sur la tête, car la probabilité des risques est toujours présente. Quand ce risque technologique se manifestera, il sera trop tard.

Le promoteur a fait parvenir une politique de compensation aux propriétaires demeurant dans un rayon de 1,s km des installations du terminal. S'ils ne se sentent pas confortables avec le projet, ils peuvent partir. Est-ce là la façon de considérer les citoyens dans une perspective de dévcloppement durable'? En France, les normes actuelles nc permettraient pas à Gaz de France l'installation d'un terminal méthanier à 600 mètres des maisons : à Fos-sur-Mer, la première maison est située à 2,s km et à Montoir-de-Bretagne à 1,2 km selon le document DA 72'.

11 ne faut pas oublier également le risque encouru par les populations riveraines, lorsque le méthanier circulera à 1 kilomètre et moins de la rive. Une étude sur les risques de Transport Canada' rapporte des accidents et leurs causes. Ce document énumère une série de risques potentiels naturels, humains ou technologiques et la synthèse des dangers retrouvés sur le tronçon QuébecLes Escoumins. Les populations riveraines le long du chenal du Nord, le long de l'ile d'Orléans n'ont pas été informées des risques de la présence de méthaniers.

Le principe de précaution" s'applique au projet Kabaska. ((Des mesures doivent être prises lorsyu 'il existe des misons siflisuntes de croire qu 'une uctivité oit un produit risque de cuuser des dommuges gruves et irréversibles ù lu sunté et ù 1 'environnement. Ces mesures peuvent consisterl s 'il s 'ugit d 'une uctiviti, Ù réduire ou Ù mettre nn terme à cette uctivitê ou, s 'il s 'agit d ' u n produit, c i interdire ce produit, même si lupreuve,formelle d'un lien de cuuse ii effbt entre cetie uctiviti ou ce produit et les consiqitences redoirties n'u pi4 être étublie de nzunière irréfictuble. N

Ce principe devrait s'appliquer rigoureusement avant de considérer l'autorisation du projet Rabaska. Ce projet, n'est pas situé dans une zone industrielle, comme c'est le cas en France par exemple, il se situe en zone résidentielle et agricole. Comme de nomhreuscs primeurs mondiales se retrouveraient au c e u r du projet Kabaska, prudence oblige. Ce serait le seul terminal méthanier au monde situé aussi loin à l'intérieur d'un fleuve, un fleuve la glace est présente le tiers de l'année. Ce serait le seul terminal méthanier au monde traversé par trois lignes à haute tension qui longent les réservoirs de GNI,. Ce serait le seul terminal méthanier à présenter des lignes cryogéniques aussi longues, avec une pente aussi abrupte qui doivent en plus traverser une route nationale. C'est probablement aussi le seul temiinal méthanier à avoir une zone résidentielle entre la jetée et les réservoirs de GNL. C'est. me semble-t-il suffisant, pour que des précautions toutes particulières soient tenue en compte avant d'autoriser la réalisation d'un tel projet, dans ces lieux.

îenninaux semblables à celui de Kabaska

îransport Canada : Étude sur les risques nécessiiaiit ie double pilotage dans la région de pilotage des lei que défini par 13elgochlor retrouvé sur intemet

X - 9 .

Laurentides P. 21-22 ei suite

I C

.

(8)

Risques associés à ce type d’industrie

Zones d’exclusion

Rabaska a choisi de définir dès maintcnant des zones d’cxclusion qui vont au-dclà de l’application des normcs canadicnne, américaine ct européenne :

une zone d’exclusion de 5üü mètres autour des méthaniers accostés à la jetée de déchargement;

une zone d’exclusion d’un rayon de 400 mètres autour des réservoirs de stockage et des installations de regazéification.

7 ~ n e d’exclusion : zone permettant de respecter une distance minimale entre les installations du terminal et son environncment (résidences, bâtiments de rdssembiemcnt, établissement scolaire, terrains propres à la construction...).

Risque : combinaison de la conséquence d’un accident et dc sa fréquence d’occurrence. La notion de risque est utilisée pour déterminer le niveau de sécurité réel d’une installation industrielle.

La zone d’exclusion autour des installations est définic par la norme canadicnne CSA 2276.

Les zones d’exclusion de quelques implantations de ports méthaniers aux Etats-Unis et en France sont des périmètres à l’intérieur desquels tous les bâtiments habités sont exclus. Ces ’zones servent à protéger les populations qui vivent à proximité des installations à risques

En septembre 2004, le Dr James Fay, professeur émérite au MIT et spécialiste reconnu dans le domaine, a estimc que les critères qui déterminent la zone d’exclusion pour lc projet Rabaska ne sont pas assez sévères. Les exigenccs du CSA (Canadian Standard Association) ne protègent pas les personncs à l’cxtérieur du périmètrc de sécurité (dans le cas d’une fuite de gaz liquide). » I I

Selon le Dr Fay, cctte réglementation fait fausse route sur deux points. Elle sous-estime d’abord les fuites potentielles de gaz naturel liquide. Les calculs sont faits pour une fuite de 1000 m’, alors que les méthaniers cn transporteront 160 O00 à 216 O00 m’ (Qflex). Les règles du CSA ignorent le scénario du Dire.

Les calculs du spécialiste l’ont amcné à conclure que la zone d’exclusion, dans le cas d’une fuite sans incetidic, est de 6,3 kilomètres. S’il y a incendie, mieux vaut ne pas se trouver dans un rayon de 4 kilomètres autour du navire, ou de 1,5 kilomètre autour d’un réservoir. Le Dr Fay estime que les zones d’exclusion dc 400 et 550 mètres autour des installations, réscrvoirs et méthanier, sont largement insuffisantcs pour prévenir les risques pour la santé humaine.

Les impacts sur la Rive sud et à I’lle d’Orléans

Quel serait

l’impact d’un accident dont

le

rayon d’action atteindrait

215

kiloinètes, autour des installations?

Cct

exercice

révèlc qu’au total 402 résidences d e Beaumont, d e Lévis et dc l’llc d’Orléans

seraient

englobées

si

cette zone était touchée.

Plus

précisément, cette zone touche 159 maisons de Beaumont ainsi que des licux d’hébergement (campings

et

motels).

La

zone comprend

aussi 123

résidences de 1’Ilc d’Orléans

et

120 de Lévis

plus

une école. L’évaluation

sur le terrain

faite par

le GIRAM

indique aussi

la

présencc d e 47 maisons patrimoniales dans la zone. Devra-t-on expulser toutes

ces

familles pour assurer leur sécurité?

Le Soleil. 30 wprembrc 2004

l i

(9)

Dans

Ic

document D A 72”, la majorité des distances aux premières résidences ou établissements publics, sont à plus d e

1,5 km

des installations

et

la majorité des installations sont en bordure d e mer

et

localisées en zone industrielle.

Le

projet Rabaska d e Gaz

Métro

à Beaumont risque d e créer des impacts majeurs pour la sécurité des résidants des secteurs identifiés. Le projet Rabaska contrevient aux règles d e sécurité minimales pour la population vivant à quelques centaines d e métres des installations.

11

ne faut pas oublier la zone d’exclusion qui suit le méthanier dans la voie maritime du St-Laurent lorsqu’il y circule. Les villages, comme ceux de Saint Laurent

et

St-Jean, Île d’Orléans seraient donc touchés.

L’implantation d’un port méthanier à Ville-Guay est inacceptable.

Dispersion d’un nuage gazeux

Le nuage s’enflamme lorsque la concentration d’oxygène esi située entre 5 et 15%, c’est la Limite Inférieure d’Inflammabilité ou LII.

De même que la % de la Limite Inférieure d’lnflammabiliié ( l i 2 LII) est la distance utilisée pour cetie même zone de sécurité lorsqu’il y a dispersion du nuage.

C’est sécuritaire à la % LI1 et la nouvelle nonne amécicaine demande de calculer les risques en uiilisani la % LII. À la LII, s’il y a source d’ignition, le nuage s’enflammera, il y aura déflagration, et il retournera à sa source. On peut s’imaginer le dégâi si cela se produisaii.

À Fos-sur-Mer en novembre 2004, deux méthaniers de Gazocéan, filiale de GDF, ont dû atiendre 4 semaines suite à un conflit de travail chez GDF portani sur la composition des équipages des trois nouveaux méthaniers, ils ont dû délesier 10% de leur contenu, malgré l’utilisation pour les machines. En plus de la pollution’ la pression augmente dans les cuves du mfthanier risquant une déformation de ces dernières. Deux études confirment la dangerosité des nuages dérivants de méihane et définissent des zones de risque qu’il faut respecier : 5,s !un pour la FERC ei 4,2 !un

pour le ministère canadien de l’environnement. Dans une telle situation, qu’adviendrait-il s’il y avait des éclairs’? Après 10 O00 mètres cubes de GNL largué dans l’atmosphère, il y eui suspension de la grève car il était devenu difficile de justifier ce largage el le danger associé à

cette situation.

Dans l’annexe 1, les tableaux 21 ct 22 des pages 72 et 73 donnent une modélisation de la dispersion d’un nuage de GNL ei la distance de LI1 s’il y avait seulement dispersion.

Ei la LI1 pour des brèches de 750 mm :

et pour des brèches de 1500 mm :

lOOOm (1) et 1100 m (2) 2 1 0 0 m ( l ) e i 2 2 0 0 m ( 2 ) .

Si

Rabaska suit la

nonne

américaine NFPA 59A, récemment mise à jour (2006)

et

dans laquelle il est bien

énoncé

que la

zone

d e sécurité pour la dispersion gazeuse d e GNL est la % Lll. Alors les distances pour des brèches d e

750

m m

et 1500

m m seraient beaucoup plus grandes,

Nulle

part dans son &tude d’impact, le promoteur n’indique les distances d e dispersion gazeuse à la 1i2Lli.

Le projet Rabaska se conforte en disant qu’il répond aux normes canadienne et américaine, ee qui n’est pas le cas. Pour des questions de sécurité, ce projet est inacceptable,

I‘eminaux semblables a celui de Rabaska

i ?

(10)

Les radiations thermiques

Dans l’étude d’impact, il est écrit au picot de 5 kW/m2 : (( 11 est toujours possible de fuir et de trouver un abri. Niveau de rayonnemeni thermique conduisant à des brûlures du second degré après une minute 30 secondes. n13

Dans l‘étude d’impact de Rabaska, il est ioujours fait mention de la dose de 5 kWim’ comme le seuil minimal jugé sécuritaire. Et pourtant dans la littérature, une exposition à cette dose de radiation thermique entraîne des brûlures au 2‘ degré après 30 secondes. Cherchez l’erreur ! Le tableau présenté par la Direction de la santé publique (DB34)I4 indique, qu’après 50 secondes d’exposition, des brûlures au 3‘ degré et 1% de mortalité.

À 1,6 kW/m2, c‘est le niveau permis où les personnes peuvent être exposées sans danger (ABSG tableau 2.3 p. 30) ou ne devrait pas entraîner de douleur (DB34). C’est la dose qui établit la zone de sécurité selon le Dr Fay15. Le Ur Fay est un spécialiste de ce domaine et la preuve est que l’on peut retrouver son nom associe à beaucoup de publications. Faut-il se fier davantage à un spécialiste du gaz ou à un vendeur de gaz?

Les résultats présentés dans le tableau de l’addenda F p.7 donne les distances au seuil du . . .

lniensiié de la Temps Effei sur la sanié Référence Commeniaires radiation kW/m2 d’exposiiion

3 kW!m2 27secondes Douleur intense FEMA 1990 Tiré du document

3 kW:m’ 60secondes Brûlures INERIS 2002

ASSG

(2004) pour la FERC

~ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ ~ ~ ~

Si l’on prend le seuil de 3 kW/m2 et que l’on regarde la distance donnée pour ceite dose et, pour une brèche de 1500 mm, entre 970 (1020)m pour la nappe à l’équilibre et 1865 (1940)m pour la nappe initiale, cela signifie qu’un grand nombre de personnes sont exposées à ce seuil d e radiation thermique qui en 27 secondes peuvent donner des douleurs intenses et 60 secondes des brûlures irreversibles ei brûlures au 2‘ degré après 90 secondes; ce qui n’est pas très long. Le temps écoulé entre la nappe initiale et le retour à la nappe à l’équilibre est de 15 à 20 secondes et on ueut s’imaginer que l’intensité de la dose ueut être très élevée en théorie.

1

irreversibles l

92 secondes [ Brûlure 2e degré

1

FEMA 1990

1

Apparition d e 1 j cloques.

3 kW:m2

rouie 3 Volume 1 Annexe1 section 7 Analyse des conséquences p. 71

Relations dose-effets des radiations thermiques sur la sauté humaine e i les infrasiniciures

!i -

14

I 8 Public Safeiy Issues ai the Proposai Beaumoni I X G tem~inal Dr James A. Fay septembre 2004

Tiré du document ASSG

(2004) pour la FERC

(11)

Densité de la population touchée

Selon le promoteur”La brèche de I 500 mm correspond à la brèche maximum crédible en cas d’acte terroriste. Dans un tel scénario, l’inflammation est quasi certaine et la taille de la nappe sera toujours inférieure ou égale à la nappe à l’équilibre. Nous avons donc dénombré les résidences uniquement à l’intérieur du contour de 5 k W h 2 pour la nappe à l’équilibre.

La brèche de 750 mm correspond à la brèche maximum crédible en cas d’accident. Les résidences ont été dénombrées aussi bien à l’intérieur du rayon pour la nappe à l’équilibre, que celui de la nappe initiale. Cependant, comme cela est expliqué en réponse à la question QC-155.~2, le rayonnement thermique de la nappe à l’équilibre est lui plus représentatif des dommages potentiels. Le rayonnement thermique de la nappe initiale correspond au cas très défavorable où l’inflammation se produirait pendant les quelques secondes pendant lesquelles la nappe est à son extension maximale. Dans ce cas très improbable, une personne située entre les isocontours de 5 k W h 2 de la nappe initiale et de la nappe à l’équilibre pourrait être soumise à un rayonnement thermique supérieur a 5 k W h 2 pendant une durée inférieure à 20 secondes. Le rayonnement thermique serait ensuite inférieur à 5 kW/m2. Ainsi, on ne peut subir une exposition prolongée au flux thermique de la nappe initiale. Le rayonnement thermique de la nappe à l’équilibre est lui plus représentatif des effets potentiels

Tableau 1 page3 addenda

F

Brèche de 1500 mm : 13 maisons (790 mètres) nappe à l’équilibre pour méthanier 160

O00

m3 et 19 maisons (820 mètres) nappe à l’équilibre pour méthanier Qflex.

Si le promoteur avait d h o m b r é le nombre de maisons à I’intkrieur de l’isocontour de 5 kW/m2 pour le scénario d’une brèche de 1500 mm, pour une nappe initiale, même si elle dure environ 20 secondes, alors il aurait obtenu un nombre très élevé de maisons dans un rayon de 1570 mètres”. Quels sont les effets produits en 20 secondes sur une population, qui serait ainsi exposée à des radiations thermiques plus élevées pour les maisons plus rapprochées. Si après 30 secondes, des brûlures au 2‘ degré peuvent être causées, quelles pourraient être les conséquences d’une exposition de 20 secondes à 12,5 ou 20 kW/m2 pour des travailleurs ou toute autre personne?

Un jour à la radio de Radio-Canada, j’ai entendu le maire de Québm, Monsieur Jean-Paul Lailier faire le commentaire suivant : <t il ne faudrait surtout pas mettre la vie d’un enfant en danger )) peu importe la situation.

Les mesures d’urgence, si un accident se produisait ressembleraient à : courez vite, mettez-vous à l’abri dans vos maisons, fermez les fenêtres, Est-ce une attitude responsable face à une population? Peut-est-ce que ce port méthanier n’a pas sa place, séparé en deux par une zone résidentielle. Si des effets sur l’humain surviennent aussi rapidement qu’en 20 ou 30 secondes est-il possible d’avoir les bons réflexes en si peu de temps? Les conséquences seraient tragiques s’il advenait un accident important, Rabaska n’est pas une industrie comme bien d’autres; il y a manipulation d‘une substance gazeuse inflammable et sans odeur. La population n’est pas prête à mettre la sécurité des gens en danger. La municipalité de Beaumont s’est prononcée ciaircment là-dessus et le régiement 523 adopté par la municipalité de Beaumont témoigne que la sécurité prime sur la fiscaliié. Pour des questions de sécurité et de respect des personnes ,ce projet est inacceptablc.

Addenda F p2-3 Addenda F lablcau p. 7

17

(12)

Risques d’accidents maritimes

Peut-on également leur faire confiancc dans leurs calculs de nsqucs, quand ils clament

Depuis le début du transport de GNL par navire il y a plus de 40 ans, il n’y a eu aucun déversement ni collision sérieuse impliquant des méthaniers, sur plus de 40

O00

transports et 100 millions de milles parcourus.

o u

Peut-être des kilomètres???!!!

Pour calculer un risque, il faut qu’il y ait au moins un risque potentiel. Or quand le méthanier circulc cn plcinc mer, il n’y a aucun risque pour des populations. Ccs distances considérables ne devraient pas êtrcs retenues pour calculer le risque pour les populations. Très probablement que 40,000 transports correspondent à 20,000 cargaisons. Un méthanicr, s’approchant à dix milles des cotes peut cependant devenir un risque potcntiel seulement si dcs populations SC retrouvent sur les berges. Lcs méthaniers auraient donc parcouru 200,000 milles qui représentaient un nsquc pour les populations. Le reste de la distance parcouru nc représente pas un danger, car le navire est vide ou circule en haute mer. Donc, les résultats d’un calcul de risque peuvent changer de façon magistrale, cn rclation avec les choix de celui qui fait le calcul. Il est donc possible de diminuer les risques en choisissant les paramètres du calcul.

Sachant que la majorité des ports méthaniers sont en bordure de la mer et, dans des zones industnalo-portuaires; la situation de Rabaska, compte tenu de sa localisation très à l’intérieur des terres. Dans ce cas précis, toute comparaison avec les distances parcourues ailleurs dans le monde n’est pas valide. Il faut admettre que le nombre de méthaniers devant augmenter, les risques seront donc appelés à augmcnter au même rythme. De même, le nombre de navires empruntant la voie maritimc du St-Laurent étant en croissance, les risques d’accidents devraient aller en augmentant.

En plus, dans le cas dc Rabaska, le méthanier doit naviguer dans une voie maritime difficile, pénétrer en profondeur dans le continent, circuler près de rivages se retrouve une population importante et s’amarrcr dans une zoiic étroite du îleuvc après avoir passé sous trois lignes de 735 kV d’Hydro-Québec. Le Dr Fay dit que la zone de sécurité dcvrait s’appliquer tout le long du parcours du méthanier sur le fleuve St-Laurent. (( Les risques associés aux vapeurs inflammables et aux radiations thermiques touchcraient les deux rives là le fleuve incsure moins de 12 kilomètres. ».

’’

Dans cettc étude d’impact, dans les réunions d’infonnation, dans les réponses aux questions, au cours de la première partie des audiences du BAPE, le promoteur donne souvent des réponses incomplètes, insatisfaisantes, trop rassurantes, théoriqucs pour lcs calculs dc risques et sans calcul de marge d’erreurs. Avcc des meurs ct Contradictions dans plusieurs sections de l’étude d’impact : prix du gaz, production d’élcctricité à partir du gaz (annexe G), condition dcs glaces, topographie planc vs la falaise de 50 mètres, imporîer le GNL pour l’exporter sous forme gazeuse, pas de plan 13 mais une alternative dans le Golfe du Mexique.. .A quelles données peut- on se ficr?

Par excmplc, une réponse a une question que j’ai poséc concernant les risques : Suite aux collisions de navires avcc la jetée de terminal méthanier depuis l’an 2000 à Savanah, Georgic et en Angleterrc, lieureusemcnt sans conséqucnce grave, ils ont répondu qu’en Angleterre, le bateau a percuté la jetée voisine située très près de la jetée en construction du terminal méthanicr. Ils

Le Soleil 30 septembre 2004 et le rappori du Dr Fay. DU 16

i X

(13)

ii’oiit pas fait allusion aux deux accidents à la jctée de Savaiiah, car ce n’est pas deux mais trois pertes dç contrôle cii 6 ans. Ils SC sont bien gardés d’en parler. L’erreur humaine, à mon avis, il est très difficile d’en îaire un calcul et prédire que le risque d’accident à la jçtée, au cours du transport du GNI, dans la voie maritime peut se produire au 10 O00 ans, 100 O00 ans.

Diins le iubleuu 3 : Lisle des dangers ussociés ii lu nciviycition sur le fleuve 3-Luureni” il y a description de 3 typcs de danger : naturel @O), humain (24) et technique (14). Les chiffres ( ) indiquent le nombre de dangers associés à chaque type. Et l’effet associé au danger A

+

l’effet

associé au danger B peut amplifier les effets de chacun, eiitraîiiaiit un effet synergique. Dans le tableau 3, deux dangers entrent dans les sections naturel et humain : durée du voyage et méconnaissance des caractéristiques ciivironuemeiitales du milieu et des coiiditioiis météorologiques. Dans l’étude d’impact, ces données, vent, glaces, hauteur des vagues, brouillard, marées, tempêtes sont souvent utilisées iniiiiinalcinerit dans les calculs. Seulement le brouillard parfois est si dense que le risque doit dcveiiir beaucoup plus important, même avec une technologie de pointe, l’erreur humaine demeure. Dans ce mime document, une liste d’accidents qui se sont produits suite à uiie erreur humaine : exemples :Nonvegiaii Sky en 1999 dû à la distraction du pilote, 1’Alcor (1 999), l’échouement du ïransaspiratioii (1 993) cause de fatigue, mauvaise communication sur la passerelle pour l’échouement du Sunny Blossoin en 1999, mauvaise vision et fatigue dans le cas de l’échouement du Olympic Mentor en 1995 etc,

Aucun terminal méthanier iie pénètre à l’intérieur des terres aussi en profondeur. Uiie voie maritime difficile pour la navigation, uiie augmentation de l’achalaiidage et de la dimension des méthaniers parmi les plus gros sillonnant le St-Laurent, dçs coiiditioiis de marée, de glaces, de vent, de brouillard sont tous des facteurs qui augmentent les risques d’accident. Tous ces facteurs militent en défaveur du projet Rabaska. À cela s’ajoutent tous les risques associés aux autres facteurs pré-cités et la densité de population font que le projet Rabaska n’est pas acceptable.

Impacts sur l’environnement

La dramatique mise en garde de l’ONU sur le réchauffement de la planète dans son rapport présenté à Genève le 19 février 2001 (( Si tous les gouvernements ne passent pas a l’action, tous les pays s’exposent à des catastrophes au XXIe siècle : fonte des glaciers, iiioiidatioiis, famines, épidémies, disparition de terres arables, sécheresses, disparition d’espèces, montées dcs eaux, cyclones, érosion des sols.. . )) devrait être une source d’inspiration dans nos choix énergétiques.

Le phénomène de réchauffement cliinatiquc est beaucoup plus iiiquiétaiit qu’on iie le laisse croire.

Les doiiriées récentes de l’esquisse du 4‘ rapport synthèse du Groupe d’Experts Iiitergouvemeineiitaux sur l’Évolution du Climat, GIEC, qui sera déposé en avril 2007,le confirment.

Les promoteurs de Kabaska tentent de nous convaincre que l’utilisation du gaz naturel fera diminuer les gaz à effet de serre, GES, parce qu‘au lieu d’utiliser le mazout ou l’huile lourde, le chauffage au gaz naturel libérera inoiiis de GES. Ceci serait vrai seulement si la substitution du mazout était effective. Les lois du marché, de la libre coiicurrence rie favorisent pas ce qui pourrait être souhaitable. Cependant, il est aussi vrai que le gaz naturel qui provient du BSOC cst (8,5%) moins polluant que celui que Kabaska veut nous vendre. La liquéfaction, le transport par méthaniers, l’utilisation de remorqueurs pour l’amarrage des méthaniers, les processus de regazéificaiioii sont tous des éléinciits qui augmentent les GES. La substitution du mazout par du gaz naturel de l‘Ouest Canadien serait donc plus avantageuse sur le plan environnemeiital, et elle

’’

Etude sur les risques nécessitant le double pilotage dans la région d’administration des Laurentides

(14)

pourrait très bien sc réaliser sans le projet Rabaska. En aucunç façon le promoteur apporte des preuves que des industries, des institutions ou résidences qui utilisent actuellement lc mazout vont changer pour le gaz naturcl. Gaz Métro, cité dans l’étude d’impact, témoime justement du contraire.

Dans le document DA 31, Ic promoteur donnc une comparaison des émissions des GES çn T G W h sur lc cycle de vie complet : électricité et éolien 10; gaz naturcl du BSOC 422; GNL 456;

mazout 841 et charbon 941. Le gaz naturel du BSUC est unc source de CES assez élevE mais tout de même moins prononcée que l’alternative GNL. Pour que lc consommateur québécois, soucieux de l’cnvironnemcnt, le choix n’est pas diffkile; l’hydroélectricité demeure le choix économique et environnemental à privilégier. Rabaska n’est donc pas un choix alternatif valable ni au plan environnemental ni au plan économique.

Si l’on considère l’extérieur du Québcc, le promoteur essaie de nous vendre l’idée, que faire de l’électricité à partir du gaz naturel est un choix judicieux plutôt que de le faire avec du charbon.

Si l’on calcule la différcnce des émissions : 1.

2.

électricité à partir du GNL, : 456-10 = 446 T/GWh

électricité à partir du charbon au lieu du GNL : 941- 456 = 485 T/GWh Ce qui fait une différence de 39 T/GWh

S’il y a un gain non négligeable, clle implique une source d’énergic fossile, à prix variable mais plus élevé que le charbon et demeure relativemcnt polluante. Comme une bonne part de l’électricité qui serait produite avec du gaz servirait, en fait, à du chauffage électrique, une perte d’efficacité d’environ 35% est alors inévitable. Dans un tel contexte, les gains environnementaux à utiliser le gaz sont nuls, le mazout demeure une alternative équivalente pour le chauffage.

Produire de l’électricité à partir du gaz est particulièrement un mauvais choix pour le Québec. Les coûts de production d’électricité à la centrale de Bécancour dépasseront de 800 millions$ les cstimations contractuelles de départ, l’augmentation du prix du gaz devant être assumée par Ilydro Québec. Les lobbyistes de Gaz Métro sont particulièrement efficaces au sein d’Hydro Québec ct à l’intérieur des ministères s’intéressant à l’éncrgie.

Le gouvernement du Québcc fait une grosse campagne pour diminuer lcs GES en préconisant l’augmeutation du transport en commun dans nos villes. Il annonçait un programme de diminution de 70 O00 tonnes dc GBS au cout de plus de 300 millions %. Comment expliquer quc dans ce contexte, sachant que le projet Rabaska, dans le procédé de regazéification, produirait 146 O00 tonnes de GES à lui seul? S i l’on regarde ce qu’il en coûte, avec nos taxes, pour réduirc ce genre de pollution, que devrait être la contribution financière de Rabaska pour annuler sa production de GES?

Le promotçur, sur le plan de la pollution ne manque pas d’audace.

(( La réalisation du projet Rabaska entraînera donc une diminution nette des émissions à I’écheIIe mondiale de I’ordre de 220000 Mt éq. CO2 par an si on la compare à un scénario sans terminal équivalent en Amérique du Nord. Cctte dimiiiution reflète le fait qu’en améliorant la disponibilité et en réduisant le coût du gaz naturel en h é r i q u e du Nord, on réduit l’utilisation de combustibles plus émetteurs de GES çt qu’au niveau mondial les réductions d‘émissions ainsi obtenues font un peu plus que compenser les émissions dç la chaîne GNI,. »‘O

220,000,000,000 t éq. CO2 par an correspond à unc réduction qui serait plus grande que b u t e la pollution annuelle de la planète sous forme de GE:S. Les ambitions de Rabaska n‘ont d’égal quc ses difficuliés à maiiriser les unités de mesurc. Cette vision surréaliste, naïve, s’éloigne grandement des exigences minimales qui devraiçnt corrcspondre à une analysc scientifiquç.

Iome 3 Volume 1 chap.6 p.26

?O .

(15)

Pour ce qui est de la réduction des coûts du gaz et de la substitution du mazout, la vision du promoteur est vraiment celle d‘un vendeur de gaz.

L’exploitation des sables bitumineux de l’Alberta, nécessitant une dcmande de plus en plus grande de gaz naturel pour chauffer l’eau servant à l’extraction du pétrole, cxigerait-elle d’importer du CNL au Québec afin de pouvoir exporter plus de pétrole vers les États-Unis‘? Trop, c’est trop! On importe une ressource non renouvelablc, l’on pollue son cnvironncment, l’on fait subir à la population des risques liés à ces technologies, des risques pour la santé, puis l’on exporte une source d‘énergie vers nos voisins énergivores! Pour accommoder ces derniers, l’on change de ministres de l’environnement, l’on renie le protocole de Kyoto; assez c’est assez!

II est temps de développer des énergies renouvelables : la géothermic, le solaire, l’énergie marée motrice, l’hydro-électricité; il est temps de favoriser les mesures d’économic d’énergie. Toutes ces avcnues peuvent procurer des emplois et un avenir meilleur aux générations futures. Si l’on regarde l’évolution de la demande en produits pétroliers depuis un siècle, on voit l’enrichissement de quelques-uns, la désolation, la guerre et la détérioration l’environnement pour les autres. Le projet Rabaska s’inscrit dans la poursuite de cette voie en cul de sac.

Impacts potentiels s’il devait y avoir réalisation du projet

Le promoteur ne tient pas compte des bruits causés par le dynamitage, l’installation des pieux et le recul des camions s’il devait y a voir construction sur une durée prévue de deux ans. Les résultats apparaissant dans les différents tableaux sont toujours inférieurs à la limite tolérable.

En plus du bruit, la poussière sou1evi.e par un achalandage accru de camions lourds dans ce secteur habité causera des problèmes respiratoires et diminuera grandement la qualité de vie de cette population s’il devait y avoir construction. Le promoteur conclut” : Bilun des effets sur la scintt: : Pour l’ensemhle des contaminunts de l‘air, les eJ”et.s des éniissions atmosphériques du terminal projetées sur la santé humaine seront imperceptibles,

Dans l’addenda

B

est mentionné :” les émissions atmo.sphiriques des chemins d’uccis alternat$

sont proportionnelles à lu longueur des chemins, soit approximativement de O. 6 km pour 1 ‘accis par I’uutoroute 20 ... Nulle part ailleurs, le promoteur identifie cet accès, cst-ce pour atténuer l’impact sur la qualité de l’air (pour les PMT et PM2.5) en parlant de cette option à cette étape-ci?

Tableau

1”

: Sommaire des émissions atmosphériques maximales journalières durant la construction en kg/jr. An 1 : TSP=282, PM I0=93 PM2.5= 36

An 2 :

‘w=

221 PM10= 79 PM2.5= 32

Lcur diamètre peut varicr de 0,005 pm à 100 pm. La portion en suspension (particules totales en suspension ou PTS, qui flottent dans l’air) a en général moins de 40 pm de diamètre. Les PMio sont des particules ayant un diamètre égal ou inférieur à 10 pm. Les PMio regroupent les grosses particules (PMz.s.io) et les particules fines (PM2.5). Les PM2 sont des particules de 2,5 pm au moins de diamètre. Les particules plus fines sont plus dangereuses pour la santé humaine, car elles peuvent pénétrer plus profondément dans les poumons. Les particules sont également un important constituant du smog. Une exposition breve aux concentrations de particules aéroportées généralement retrouvées dans les centres urbains de l’Amérique du Nord est associée à divers effcts nocifs. Les particules peuvent imter les yeux, le ncz et la gorge et causer la toux, des

i o m e 3 Volume 1 chap6 p 6-89

”Addenda B p 3-19 23 .idden& R p 3-20

(16)

dificultés respiratoires, une réduction de la fonction respiratoire et accroître l’utilisation de médicaments contre l’asthme. L‘exposition à des particules est également associée à une

augmentation du nombre de consultations aux services des urgences, du nombre d’hospitalisations de personnes souffrant de maladies cardiaques et respiratoires et de décès prématurés. Source Santé Canada

Et l’analyse de la qualité de l’air et des émissions atmosphériques a été concentrée essentiellement sur les impacts environnementaux en période d’exploitation. (P. 6.2) L’analyse de la qualité de l’air et des émissions s’il devait y avoir période de constmction se retrouvent dans l’addenda B.

Tableau 1 : Sommaire des émissions atmosphériques maximales journalières durant la An 2 : NOX= 856 COV= 46 HAF’= 64

Et dans les tableaux suivants, les valeurs pour le COV et

HAP

ont d i s p m et pour les NOX, seul le NO2 est modélisé pour la normejournalière.

Les pluies acides sont principalement causées par la pollution atmosphérique causée par l’usage de combustibles fossiles. C’est le nom familier donné aux précipitations acidifiées par les polluants de l’atmosphère. Les pluies acides sont causées par des polluants comme les oxydes d’azote (NOx) et l’anhydride sulfureux (SO,), qui sont transformés chimiquement dans l’atmosphère en acide nitrique et en acide sulfurique. Des formes diluées de ces deux acides retombent sur la terre sous forme de pluie ou de neige

constmction en kg/jr. An 1 : NOX= 954 COV= 52 HAP= 74

1 F O R M A T I O N D E S P L U I E S A C I D E S

+ S 0 2 + N O x + E a u + oxydants

--$

Les composés organiques volatils, COV, sont un groupe de composés contenant du carbone qui ont tendance à s’évaporer en général rapidement à des températures ordinaires. Les COV sont présents dans l’atmosphère à de très faibles concentrations. De façon générale, les concentrations de COV sont plus élevées à l’intérieur qu’à l’extérieur. Les COV peuvent réagir avec les oxydes d’azote pour former l’ozone troposphérique. Des milliers de substances chimiques naturelles et de synthèse sont des COV, notamment le benzène, constituant naturel du pétrole bmt et des produits pétroliers. Certains COV sont cancérigènes, tels que le formaldéhyde et le benzène, alors que d’autres, précurseurs de l’ozone, sont irritants. Santé Canada

(17)

Les HAP sont non volatils, peu solubles dans l’eau, ont une dégradation très lente et sont absorbés dans les sédiments. En Nouvelle Écosse, on a relevé une quantité importante prés de l’usine de gaézificatioii (Kettel) et certains de ces hydorcarbures Par exemple le benzo(a)pyréiie, bciizo(b)fluoraiithèie.. .out un effet cancérigène sur les poissons (tumeur du foie) et ont un effet nocif sur les autres organismes vivants. Ils peuvent présenter un danger pour la vie humaine (cancer). Source : i.a voie verte, Environnement Canada

Un des principaux constituants du smog est l’ozone troposphérique (O3), qui est formée par deux importants polluants, les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV), qui réagissent sous l’effet du soleil. Les particules aéroportées, comme les particules fines ou les sulfates, sont d’importants constituants du smog. Comme la formation du smog dépend de la chaleur et du rayonnement solaire, le smog atteint habituellement son point maximal vers la fin de l’après-midi ou au début de la soirée. il est plus visible dans les grandes villes, bien que les banlieues et les collectivités rurales ne soient pas épargnées. Le corridor Windsor-Québec, les provinces de l’Atlantique et la Vallée du Bas Fraser en Colombie-Britannique sont les régions où le smog est le plus fréquent au Canada.

1.e fait de respirer de l’air pollué par le smog a des conséquences néfastes et variées sur la santé humaine, les appareils cardiovasculaire et respiratoire étant les plus affectés. Peu importe la région, le smog est dangereux pour la santé humaine, qu’il soit visible ou non. Source : Santé Canada

Un rappel : en

2004,

la région a connu

6

à

7

jours de smog, en

2005, il

y a

eu

18 jours.

Également, certaines

journées,

les odeurs en provenance d’Ultramar peuvent être perceptibles sur de très longues distances.

Les

vents sont souvent forts dans cette région qu’on dit localisée dans un corridor de vent. Et en phase d’exploitation, les gaz émis par

les

vaporisateurs de GNL, les moteurs diesel des méthaniers,

le

Qflex alimenté seulement au mazout lourd et également les remorqueurs sont loin d’être négligeables pour la population, qu’elle vive à Beaumont, l’Île d’Orléans ou Lévis.

Elle

subira les effets néfastes de ces substance nocives pour la santé humaine et l’environnement.

Tous ces

gaz et poussières libérés en quantité non négligeables s’avèrent nocifs pour la santé humaine et l’environnement, par une augmentation des

GES,

pluies acides, smog.

Le

projet Rabaska doit être rejeté pour ces motifs et également à

cause

des impacts sur les écosystèmes aquatiques (perte d’habitats, aires de migration, zones d’avelinage, d e nutrition, espèces menacées.. .), forestiers (disparition de zones boisées et de tourbière.. .) et terrestres (perte de terres agricoles, diminution de la biodiversité, aire de nidification.. .)

Impacts sur les activités récréo-touristiques, le paysage et le patrimoine

Le

promoteur soutient que le projet Rabaska n’aura pas d’impacts majeurs sur les activités récréo-touristiques telles la route bleue, la route verte, la vue panoramique de notre paysage entre

fleuve

et valléeo bordée de zones forestière et agricole. La route

132

offre un

panorama exceptionnel

qui

part d e la route Lallemand jusyu’à Gaspé tout

le

long du fleuve St-Laurent, Cette route prisée par les cyclistes,

le

promeneurs du dimanche,

les

touristes admirateurs d e vieilles maisons,

de

paysages fantastiques avec des

vues

(18)

imprenablcs sur l’fie d’Orléans, Lcs Laurcntidcs est três fréqucntée tout Ic long dc l’année.

Cette région

Rabaska veut s’installer serait a jamais détériorée ct perdrait unc valeur importante de

son

cachet paysager. Déjà handicapée par les lignes

à

haute tension qui lui fait perdre dcs points lors de

son

évaluation pour sa qualité des paysages. Malgré tout, elle demeure une zone très belle que les croisiéristes peuvent admirer car ses rives ne sont pas envahies et présentent une couverture végétale intéressante et une rive vierge en grande partie. Les habitations sur la falaise

SC

marient avcc la nature ct n’offrent pas

un

paysage dévasté par l’action de l’homme.

La détérioration de cettc zone sera irréversible si l’industrie lourde envahit ce territoire, car il y aura

un

après Rabaska. D’autres industries s’implanteront et cnvahiront ce territoire. Rabaska n’a pas fait beaucoup de bruit concernant les deux lignes de 230 kV qui s’ajouteront, une usine de cogénération est-elle déjà

à

l’étude? La perte de la valeur du paysage, du patrimoine naturel et bâti, des terres agricoles des plus fertiles sont toutcs des valeurs importantes pour les générations futures. Il ne faut pas oublier la perte de la valeur immobilière des résidences qui vont se retrouver dans un environnernent complètement transformé.

Pour toutcs ces raisons et de multiples autres comme la perte de la qualité de vie pour toutes ces familles déjà installées depuis de nombreuses années, sinon des générations, le projet Rabaska est inacceptable dans cette zone habitée qui a

su

conserver au cours du temps

son

cachct panoramique, agricole et patrimonial. Est-il admissible de sacrifier

un

tel environnement pour y implanter torchcres, réservoirs, aires d’entreposage, quais.. .au

nom

du progrès a n’importe quel prix? Ce n’est pas là une perspective de développcment durable, la réponse est NON.

Conclusion

Oui, pour

un

développemcnt durable et acceptable.

Oui, pour

un

développement économiquc durable de notre région sur la base de

son

schéma d’aménagement.

Oui, pour

un

développement respectueux de notre environnement qui permcttra aux générations futures de bénéficier d’un air pur, dc l’eau potable pour tous et d’un sol

non

contaminé, d’une biodiversité protégée.

Oui, pour

un

dévcloppemciit qui respecte Ics populations qui habitcnt cc territoire.

Oui,

à

l’aménagement de notre territoire dans le respect de

son

potentiel social et économique.

Non, au développement économique

à

tout prix au détriment de l’amélioration du bien- être de la population et dcs générations futures.

Non, à

un type de développement qui compromet la sécurité d’une population.

Kon,

à

ce type d’industrie qui transforme complètement un enviroimenient ayant

un

grand potentiel naturel, agricole, patrimonial et récréo-touristique.

Non, à

un projet non justifié dans le contexte énergêtique québécois actuel.

(19)

Quant aux façons d’améliorer le projet, il serait souhaitable d’évaluer quels seraient les autres avenues susceptibles afin de mieux répondre aux besoins énergétiques grandissants du

Québec.

Aujourd’hui, l’on sait que le gaz naturel peut être remplacé avantageusement par des sources d’énergie moins polluantes et plus vertes dans une optique d’un développement durable soucieux des générations futures.

À

ce titre, il serait pertinent que Rabaska se penche sur d’autres formes d’énergies pour prétendre défendre

un

projet respectant les principes du développement durable et dont le bilan ferait rbduire les émissions de GES.

La géothermie, l’efficacité énergétique, le solaire thermique ainsi que l’éolien semblent des secteurs prometteurs qui risquent d e s’avérer beaucoup plus durables

ct dont

les marchés sont toujours

à

conqukrir.

Je vous remercie, Messieurs les Commissaires, d’avoir pris soin de lire ce document.

Louise Maranda

(20)

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