• Aucun résultat trouvé

L'Épopée aérienne / L. Marchis,... ; préface de M. le commandant Paul Renard,.. · BabordNum

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "L'Épopée aérienne / L. Marchis,... ; préface de M. le commandant Paul Renard,.. · BabordNum"

Copied!
120
0
0

Texte intégral

(1)
(2)
(3)
(4)
(5)
(6)
(7)

L'ÉPOPÉE AÉRIENNE

(8)
(9)

L. MARC HI S

PROl'ESSTTR 1>'AVI \TIO\' \ 1..\ F.\ct'l.TÉ DES S\.IENCES llE r.'1 '\l\'FRSI n' Ill( l'\RI"

L'ÉPOPÉE AÉRJ ENNE

PRf:FACE DE

M.

LE CO\l\lANDA1 T

PA UL RENARD

\l'Clf.::-1 1>1111-CTEl'lt llt' P\ltC AÉROSTATIQt·r:: Of.: CHAl.\IS·\IEl 1>0:\

PARIS

H DUNOD ET E. PINAT, ÉDITEURS

c1 +~1. Ql At DES GRAXDS-AUGl sTr:-.;s . .+ï c1

+

9

1910

11111111111111111111111111111

D 1212391733

(10)

~-

. '

(11)

PRÉFACE

,\va11L

d'drc

le premier

tilulain~

de• ln el1aire d'.\éro11auliquc

1·éct>111mcnl fondée

h la Sorbo1111c gl'ùce h

la

gô11érosité

de

. \1. rialrnroff,

~\'J.

\larchis

étail prof'c•ssl'u

clc physiq

u<' gé11érnlc

1t la

Faeuil<~ des

Sciences

de l'lJni,·c·rsilé dC'

Bord eaux.

~<' se

cou- lcnlanl

pas

<le son cours classique régle1ncnlaire, il

a\'Hlt, depuis lo11g'Lemps

déjà,

pris l'habitude de fair<' chaqu<' année une série dl' <'onférences sur des sujets d'aetualil<~~ IPs moteurs

il

gaz

pauvn>,

l'automobilisme, la

navigation

aérÎ<'11ne sous

toutes ses

!'ormes a\'aÎenl

fait l'objet de

<·es eonf'érc•11<·es

~rniYÎ<'s avee Llll suecès loujours

croissant.

La conférence, il

laquelle

.\l. \Jard1is a do1111é

pour Litn' l'l~j;opée

aérienne,

est

la

condensation

de•

::;011 <'tls<'ig11eme11l aérnnautiquc, une sorle d'adieu laissé

i1

ses fidè·l0s auditeurs

de

Bordeaux.

Il esl, je

crois,

difficile de fair<'

u

11 r<;s11111é

plus

satis-

l'aisnnt de

l'histoire

de la navigation

aéric111H·

Les

problènies

de

ln suslcnLation pur

les

deux systèmes du pins lourd

eL du

plus

léger que l'air, le problème de lu dirc•ctiou

y

sonL exposés

d'uue

fa~,'Oll :lUSSÎ claire CfUe

rapide;

l 'ltisloirc c[('S brdlo11s libres Olt

uaplil's, celle des

aéroplanes

eL

celle

des

dirigt•ablc•s s'y lrnuve résumée

d'une

façon magistrale. On ne saurait êlrc plus eomplel e11

si peu d'espace.

E11 publiant celle·

co11f<~re1tce, l'auLeu1· l'a illuslt·c~c

de' 110111-

breuscs

ligures,

rnproduisa11t el au clelü les

projeeLio11s do11l

<'Il<•

avait été

ac·c·o111pag-nét'.

Celte publication co1tslitue

par

s1til(' u11<'

ledurc aussi allrnyante cru'instructi,·c . . \jouions que

l'aul<'lll' s'<'sl volonlnin•nw11L abslcnu

de

l'ormules

mathématiques, c<' qui

ue l'a

pas L'lll[>L\<·lu~ d'exposer,

avec une

lueiclilé parfait<!, lt>s

principes

les

plus nbslrails

de 1\lérnnautique.

De nombreux 1·enyois

<'OlllÎennenL

des

notices

hiogTaphiqucs sur toutes les pc•1·so111ies

dont le

nom est prouoneé.

\1.

\larchis s'est efforeé, dans ses llOlL•s, de rendre justice

il

Lous cl de fairl' rcssorlir

la pal'l

prise

par

chacun

dans l'œuvre de

la <'011qu<~lc

ch•

l'air.

L'

Ji'po/H:f' ff(:,.;('/1/1.(' a

sa

place luarquée da11s

lou

les l<'s bibliothèques.

Ceux qui

11 '011t que dm; idées vagues sur

la

q uc•s-

tion

poutTonL, grù<'O

it cllt',

acquérir sans pein<.> lcH 110Lio11s

1'011-

dame11Lal<'s que loul I(•

1110ndc

doit

posséder

ü l'heure aduelll';

les inilic;::; \' ~

lrouvt•rn11t

réunis une foule de rcnscio·J1c111c11Ls 0

précieux.

Tous sc~rnnl

1·c·conntlÎssants

ü l'aulcur de eelt<'

belle conférenc<' des i11sln11ls

agréables que leur

aura

p1·oc·ur<;s sa lecture.

Co.mu:-.D.\.:\T P.\.LL HE\ \IW.

(12)
(13)

L 'ÉPOPÉE

Parmi les chercheurs dïnédit, les inrnnleurs de machines \olanlcs sonl peul ètre ceu'- qui onl constalé le plus som cul que la Hoche Tarpéienne est bien près du Capitole. Idoles des foules, lors de la réussite de leurs essais, ils onl été, dans la maurnise fortune. en bulle au:\. railleries cl mèmr aux sé' ices de ceux qui, entrainés par leur imagination. se 'o~aienl d(-jl1 sillonnant les airs

tl

la suite des oiseaux. En lï12, le marquis de Bacque' illc. pol'l1~ par des ailes.

lenlc de lm' crse1· la Seine i:t Paris: acclamé au début par une foule énorme.

il csl hué el mt\me lapidé par des blanchisseuses. sur le halcau desquelles il a le mauvais got'tl de tomber en se blessant g-riè\ cmcnt. li ~ a quelques mois 11 peinC', les Homai11s, accourus pour assister au\ e,pfrir11ces de \1. Oela- grn11gc, sont déçus de YOir l'appareil voler se11lcmcnl à quC'lqucs mètres du

1. Con fél'cncc l'ai Le de' an l la Société des Scicuces Ph) siq ucs t'I ,\a lu rc•llcs de Bordeaux.

,

AERIENNE

sol et 11c pas s'élancrr au dessus dn dôme de Saint-Pierre: ils se ruent H'l'S

l'<H iateur a\'CC l'intention bien arrètée de lui faire un mauvais pal'li.

'Ialgré cel incidcnl. q11i est de nature à faire réfléchir les amateurs c1·cx- périenccs rctenlissunlcs, les m ialcul's sont aujour<l.hui les hommes clu jour.

Loin d\\lrc rangés, co111mc il ~ a 'i11gl-cinq ans à peine. parmi les chcl'cheurs de mouremenl pcrp(~lucl. ils sont ad111irés el cho~és <le tous. Le public les acclame. le monde sa' a11l lcs accueille <nec <lislincliou, les hommes crJ~lal cl les financiers les comblent d'honneurs cl d'argent.

QuelJes sont les <'\prricnccg qui rnolh cul un pareil enthousiasme :1 Quels sont les essais hcnrc1n. qui mettent ks machines aériennes à la mode cl ro11l pàlir l'étoile de l'a11lo111ohilc :1 C'est ce c1uc mes confrères de la Socil~des Sciences Ph)siqucs et \alurcllcs m'ont demandé de \OUS exposer cc soir. Bien que leur biemcillance cl la 'titre ne me résencnt pas le sort des a' ialcur!;

malheureux, je Yais fafrc Lous mes rll'orls pour .iustificr la conliancc qui m'a été si imprudem1ne11L accordée.

(14)
(15)

PREMIÈRE PARTIE

La Sustentation

1.

Problème de la sustentation. Problème de la direction. -

La naviga- tion arriennc. comme cl'ailleur:; la 11a\ igatio11 :-ur l'eau, compol'le la solution d'un double problème: le problème de la s11s/r11/l/lion C'l celui de la direction 1 E11 locomotion aquatique. l'origine de" premih<'I" solutions de ces deux pro- blèmes se perd dans la nuit des temps: dès que le radeau le plus élémen- taire fut eoniititué. il ne fut pn:; difficilr (1 l'homme de Ir propulser à la surface des eaux tranquilles. Il n'en a pas rlé d<' même en navigation aérienne. Le problème de la sustentation n·a reçu une première solulio11 qn'tt la fin du dix huilièmc siècJe: quant à celui de la dircclion, il n'est résolu qu'un siècle

plus Lard.

2. Sustentation statique. Sustentation dynamique. -

La sustentation peul ètre obtenue par deux procédés distincts: l'un est désigné sous le nom de sustentation statique: l'autre est la suslenlalion cl,vnamiquc.

1. Commandant Paul RE:'\ARD. Les aérostats dirigeables. !Revue 9i:nérale des srienres, 15° a11nfr. n ' 10 <>I t 1, 1 •el 15 juin 1908. L'.léro11a11liq11e. Paris, E. Flammarion. 1!10!1.J

des navires

, .

aeriens

:3. Sustentation statique. -

Pour réaliser la sustentalio11 statique. 011

constitue drs appareils donl le poids n'est pas supériem

tl

celui de l'air qu'ils déplacent. Ces appareib peuYenl donc ètre maintenus en équilibre au sein c!t- l'atmosphèrc, comme I<' montre l'application du principr cl' \rchin1Me. C'est cette possibilit<~ d'équilibre des forces appliquées i1 un même corps qui fait caractériser par le mol statique cc modr de sustentation.

li.

Le système du plus léger que l'air. -

Les appareils aériens q11i rrnli- se11 t la sus Len talion slaliq uc rcçoi' en 1 le nom d 'Aérostats ou de 8111lo11s. Co11111tc'

ils sont constitué~ dans cer·laincs de leurs parties par des gaz moins lourds que l'air, 011 dil qu'ils appartiennent au s.vstème du plus léyer r1ae l'ait·. C:cprn- danl ils peuvent a\oir· le même poids que cet air dans lequel ils sont plongés, ou mèmc <le,enir plus lourds que lui. Dans ce dernier cas. la dilié1·enc(' entre le poids de l'air déplacé el le poids total de l'aérostat. c'est-~1 dire la .f'ora ascensionnelle; est négati' c: le ballon descend Yers le sol. Lorsque la .forcf' asrensio1111clle esl posili\C. le ballon mon le: rlle deYient nulle au moment dr l'ér1uilihre.

(16)

1,.

L''E.popée aérierme

E.

::\fO~OOl..FIE

i.

pour la première fois par deux Français Joseph et Étienne \/011/yo(fir1· (fig. l et 2).

Le :ï juin 1 rn:L de' anl I' \sscmbléc cleii l~lals du \ i\ a rais rc~unis à Annona~, ceux- ci font s'élc\el' dans l'atmosphère un bal- lon gonflr

tl

l'air chaud.

Il.

La pr e mi è r e ex p ér ie nce d e Charles. -

Le 1'C'lenlisscment de celle expérience csl r1101·m<'. L'rn thousiasme qui s'empare de Ioules les classes de la

soci<~lé csl peul·<\tre plus grand que celui qui est suscité actuellement par Jes hauts faits tics aéroplanes. Louis\.' I anoblit la famille ~fontgolfier 1. l ne souscription qui produit 10 000 li' res en quelques heures est ouYerlc à Paris pour reproduire l'expé- rience. Ln jeune ph~ sicien Chal'les ~ fig. '.3) a l'idée de substituer le gal': lt~drogène

1' Académie des :-;ciences, de la l .t~gion d'honneur;

administrateur du Conservatoire des \rls el Mé- Fig. 2. 1•:li1,nnc olo l\Io11t!-(OlliCl' tiers. Inventeur des afroslals, du bélier hydrauli-

(l~st:llllp<' 110 ln Bihlioth~'I"" 11:1Lionnl!•. 1-:,po~ilio11 "'' J\•110. Classe '.ll.) que. 1 \ oir l'historique du développement d<' sa

~1.

Dé-

<'llrrièrc d1111s .1. LEcon\L, La \auigation aérienne. Pnris. \ uibcrl cl Non)

.J

Fig. l. - Joseph-l\Jichcl rio ~Jo11tgolli<•r.

{Expo~ition do HlOO Clas-o :11. C'ollcct nn .\. Ti.-:111d1er.

couverte de la sustenta·

t ion sta ti- que. Joseph et É tienne M ontgo lfier

1 Lu snstcntution slalique est réalisée

L Josepb-)lichel \IO\TGou•n;11, douûèm<' d<'s seize enranls de Pierre )foNTGOLHER; il est à\ idalon-les-.\nnona). le 21i rioùl 17/iO; il l'l>I mort à Paris, le 28 juin t8IO. membre Ù<'

1::li<'nne \10Yrr.01,Frn11, frère cndel du précédent, né à Vidalon-lrs-\nnona) rn t i'i:J. mort Ir 2 noù l 1 i!HI ù ::;<'ni ères. Collaborateur de son frère dans !"invention des aéroslal~.

1. La famille \lonlgolfier a pris. depuis cette époque, pour devise : Sic itur ad astra.

:!. C11A111.E:-r.lacques-\lexandre-Césarl, ù Beaugency 1Loircl), le 12 novembre 1746, morl il Pari:; le ï anil lll22. E\.périmentaleur lrès habile. \l<'rnbre de r \endémie des gciences en t ill:i. biblioth~caire de l"lnslilut, professeur de Pb):>iquc au Conservatoire des .\ris el

\!étiers. I\ oir Fouri<'r, Üoge bistorique de Charles, dans les .Uémoires de l'Académie des scit'nc1·s. Ill:'!~ •• t \Ill. p. t'\Xlll.

(17)

'La Susfenfalion des navires aéri:ms

(<lfoommé alors air intlammabJe; i'1 l'air c·haud. En un mois, le ballo11 rsl constrnil, gonflé et lancé le 2ï no1'tl au Champ-de-.\lars de' anl plus d<' trois cent milJe spcclatcurs.

Trois q11arls d"hcure après, il tombe

;\ ~1 lieues de Pal"is, à Gonesse. prè.•s

d'l~co11en, 011 il est mis en pi(·ces par

les pa~sn11s.

ï.

Ex pér ience d' Étienn e de Montgolfi er à V ersailles devant la cour . -

En scplembre, Étienne de llonlyo{/ier rcnou' elle

tt \

ersailles.

dCHtnl la cour, l'e'\périence d'Anno-

na~. L'appareil afrien enlèYe celle fois un mouton, un canard et un coq en fermé:-. da11s une cage d"osier: à

<'Il' iron 2 kilomètres de son point de Mparl, il atterrit a'ec les trois ani-

llHHI\. en parfait élal (fig. 4).

H. A scension de Pilâtre de Rozier et du m arquis d'Arlandes.

- Les é,é.

néments se précipilcnl. Le 2'1 noYem l?ig. 3. - Charles.

ure

de celle même année J 783, Pilcllre Expo~Îlion d>1 l!lOO. Clas"<· :11. Colloction A. Tis•~nlli•J'.)

de Ho:ie1d (flg. 5) cl le marquis rl"Al'lamles i (flg. li) font Ja première ascension

1. P11.ATllE DE Hoz1En (.Jean-François). né il Melz, le 30 mars t ï51i.tué à Boulogne-sur-\ler.

le 1:1 juin 1 ïll;;, dans une tentative de traversée de la \!anche. [\ oir LE"\Oll\, Éloge funèbre de l'il<ill'e de Rozier, Paris 1 ï85. - Touaxo:1 DE L\ Crr.\PEl.LE, l'ie de Pildlre de Ro:ier, Paris 1 ïüG. l 2. 'larquis D' \111 \;\DES (François-Laurent). né ù \nneyron (Orômc) en 1 ï12. mort en tUO!I.

li b rc. Pal' L i s des jardins de la \Iuelle, ih.

traYersen t la Seine à la bar rièrede la Con·

Vil!. 1. - Kxpùricnco d'~;lienne de Montgolfier dovanL Loui~ X\' 1.

(~~xpo•ition de 1900 Cla•sc 31 Collection A. 'l'iss;indier 1

.

)

(18)

L'Épopée aérienne

Fig. 5. - Pilùtro ilo Hot.i1•r.

(Est:1111pc de l:t Ribliothl-cp10 Mlionalo. J•:xposition do 11!00. Cl11ssc:J 1.)

tërcnce (près le quai Dehill) aclncl 1 cl 'iennent atterrir sur la Bu lie-aux-Cailles( quartier des Cobelins. non loin de la place d'llalie actuelle). Duranl celle ascension, les courageux vo-;-. a- geurs ont à courir de réels dan- gers. Le feu du réchaud, des li né

;, maintenir l'air' i't uue lcmpéra- 111 rc élevée, menace à la fois l'cnYeloppe et les cordes relc nanl la galerie qui porte ks 'o~ageurs: ceux-ci sonlobligé~

d'ayoir recours ~1 des éponges mouillées. tout en prenant soin de maintenir l'équilibre de la galerie en se tenant aux deu'"

exln~milés d 'unmèmediamNre.

!I.

Chartes crée le maté- riel aéro statique. -

Pendant que les monl(Jo/jières (c'est le nom par lequel on désigne les aérostats gonflés i1 l'air chanci) prennent posscssiou de l'atmosphère, Charles.

aid<- des frères Hoberl, pcrfeclio11nc son procédP de snslcnlation statique an mo~c11 de l'h)drogè11e muinlcnu i:1 la même température que l'air. Cc ph~­

sicien crée en mème temps Je matériel aérc1slalique. li enferme l'h:drogène dans une élofîe de soi<' rnduite d\111 'crnis au caoutchouc, qui la rend imper- ménble. Au lieu de fcnn<'r celle emeloppc. il permet la libre dilatation ilu gaz de gonflement au mo)en d'un oppemlice toujours onYert. Il munit la parlie supérieure du ballon d'unr soupape pen11ctlanl ck mocll-rcr la force asc<'11-

sionnclle ou de rendre possibles les atlerrissa- g-e;.. Il place dans la na- C'el le de.; sacs de sable 011. joua11l lc rôle de lest divisible à 'olonlé cl

<10111 la dépense esl ea-

pahlü d'arrt'lcr ln chntc de l'appnr<'il africn. Il entoure le ballon d'un .filet, au bas duquel il fixe une nacelle en osier, mu- nie d'une w1r1·e destinée i1 s'accrocher aux obsta- cles terrestres au mo- men l de l 'allcrrissagc.

En f1 n il repère sa posi- tion clans l'air au mo)Cn du baromèll'e (fig. i).

Fig. 6. - Le marquis d'A1·land1'S.

l~slampo de la Bibliolh~~tto nntionnlc. g,posi1io11 1l~ IDOO. Cln,se 31.)

10.

A sce ns ion d e Charles et Robert aux Tuileries. te t ··· décembre 1783.

Le pro lot) pc de tous les ballons modcl'-

11cs s'élève, le 1°' décembre 1783, en pn~scncc de loul Paris assemblé au jardin des Tuileries; il emporte deux passagers. Charles cl llohcrl. l n pre-

mier atterrissage a lieu à \esles. à em iron :~;) kilomètres de Paris; lloberl desœn<l cle la nacelle. Charles repart seul pour allcn·i1· définilivcmcnl, une clcmi-IH'lll'C' plns lard. près du bois de la Tour-du-La). après a'oir atteint

\JllC hnut<'nr dC' plus

de:~

000 mètres. Le ballon fait le lc11dc111ain une rentrée

. _..,__., ·~-.. -·...,...

_ _

~ ,..,

(19)

La Sustenta tion des navires aériens

..b;

A. halluu. M. ttppcn•lit·o ou mttnche. - CC, c~rclc.

N, nact•ll<• - a, soupape. - b, corde do sou- pap•• - c, 1i101. - d, 11c1i1cs pattes d'oie. - e, µ'rnncles }>ntto' d'oie. - 1, suspentes. - o. µetits c•I gros cabillots. - K, guido-rope. - h. cordo

~l'ancre. 91 nncro. - f, banderollt!.

triomphale· it Paris, comme Je mo11lrc la lignr<' Il qui rcprésc11Lc l'appareil passant sur la place des

\ icloircs cl accompagné jusqu'à l'hùtel du prince de Con li par des 'alcls porteurs de !lambeau-.. 1

1. 11 est intéressant de rapprocher cc fail de la prnmcnadc lrio111phalc que l'aéroplanr Blériol \/ 1l}pc de la traversée de la Manche a faite le 1:1 octobre 190!1 pour se rendre de

!'Exposition !lu Grand-Palais au Conservatoire de~ \ris et \léticrs.

(Expos11io11 de 190o. Cltt~~o 31.)

J 1.

La mode aérostatique. -

Cel enthousiasme po111· !cR <'xpérie11ce:- aérostaliqucs crée 1111e mode spéciale. qui se manifeste dans J'éhéni..,lcr'ÎI'. clan,.,

(20)

l•'ig. t•.

Pommes de cannes, carnet de bal, é1ui-11écc,,airc, montres do l'époque do Louis XVI.

(< 'ollcc1ion A. 1ï~~an1licr.)

Fig. 10.

Bonbonnières Vernis ~Iartin, pâle ile ri.t el verre moulé sur fond ivoÎI'<'. Kpoque de Louis X\'l.

Collec1ion A. Tis,andicr.)

-~ ...-

,. - - ....

:~-···~--,_~-J.').

(21)

La Sustentation des navires aériens

l'orfè, rcrie cl la joaillerie pendules, pommes de canne, 111ontrcR, porte-flacons d'odeurs. carnets de bal. bonbonnières, éYenlails, etc. Jlg. !I. 1 O. l l)] el jusque dans la loilelle des dames. La figure l ~ représente

un gant de dame en peau de couleur jaune très clair, SUL' lequel est peint, à la gouache.

un médaillon placé sur le dessus dP la rnain cl représentant l'ascen- sion cln '1"" décembre 1783.

Les élégantes Parisiennes mol.Laie n l li cette épo- q uc de 'olumincux chapeau"\ qu'on 11om111ai1 aussi coiffures. La fi gu re l :~ rc- p rud 11 i t clc:-;

gra' ures de Des rais, qui représcn Lcnl les co{ff w·es il l'air ù1/lam- mable, à la

Monlyo(/ie,.. 1w globe volant.

liciens. présente i1 I' \eadémie des Sciences un mémoire où il pose les lois cle l'équilibre de~ aérostats.

1

:L Les aérostats durant les guerres de la première R épublique. -

Les guerres de la HéH>lul ion font nallre;Ics applications mil itaircs des bal Ions.

Ceux-ci, maintenus :captifs au 1110~<'11

de càbles, rendent de grnnds ser- vices comme inslnunenls cle

reconnaissance, soit dans les opérations dC' sièg<'

!siège de Charleroi, H juin 1 ï!l1: si(·gc de 'la)cncc. sep

lcmhrc 1 ï!l~1

(lig. 14)•:

soi l dans les batailles rangées (ha- t ai 11 e de

Flcmus, 21i j11in 1 ï!l-1).

14. Les premières as censions " scientifiques. -

L'élude, au mo~ en des ballons, des propriétés des couches l-Ie,écs de l'atmosphère ne tarde pas ù tenter les sayanls.

t ~.

Le général Meusnier et la théorie de la sustenta- tion statique. -

La théorie de la sustentation staliquc ne larde pas ù s'établir tandis que la praliquc se perfectionne.

Sh. mois après l'expérience d "Annona~, le 3 décembre l 7ll:t le liculcnanl du génie lleasnier 1, bien connu des malhéma

Fig. Il. - Éventail avec pointu1e~ it la ~ouacho, l!rin' et pauach<'s' eu ivoirt', aYcc aralicsqucs durées. (l•:po·

que tle Louis XVI.)

Collediou Tiss:uulier. gl-néral de divisio11. à )layeoce, le 17 juin 17!1;{. \lembre de l'\caM-

1. \lt:ts\tL11 1n: u Pt.\CE(Jean-Baptiste-:'llarie-Charles .. n!-à Tours, le Hl juin t ï;;'I, mort

mie des Sciences. Connu des mathémaliciens par ses travaux sur la courbure des surfaces: des ingénieurs militaires par la part prépondérante qu'll a prise à l't;tablissement d<'s fortifications cl de la digue du port de Cherbour~: des physicie11s enfln.

(22)

Fig. 12. - Gant 1lo dame eu poau jau110 dair :l\Cl' 111é<!aillo11 peint il la gouache, rcprêsculanl l'a,eo11,io11 rie Cl1al'lcs et llob1•rt. Epoque Louis X VI.

1Collo1·1ion A Ti"anolic1·.)

(Exposition ùo l'.~lll. )!usée n•lrosp1•ctit' de la <·lasse 31. •

! 1111111111lilli11~1111111!1111111

m1rirn ~ 1 mr1rf1 1 rrmm1111

Fi;:. 13. - Coiffure' en 178:J, tl'aprcs uuc ;:ravurc de Dcsrais.

('ollt•ctiou \lt• ~l. .\lù••rt Th-.~11ulicr

par sa décomposition dr l'eau. fait<' l'll c·o111mu11 a\CC LaYoisicr. "O'>GE. notice sur \leu:.nit•r.

dans la Revue Rélrospectit•e. l. 1 \. p. ii. \ oir aussi la remarquable notice luc par \1. l>arbo1n.

s<'crélaire perpétuel del' \c·aclt;mic des :-;cirncrs. ch111s la ::.éance publique du 211ch;ccmbrr1!10!1.J

Fig. l~. - Ballon captif au sit•;:c de )J;i~·cnco.

lfal'rcs uno a•1uarclle de l'all;um de X.-.J. Conté. fondal~ur •I•! la prcmit-rc <·col•• •l'afr,,.talion 111il.la11"··

- _11%J ~ - -

(23)

1a Suslenlation des navires aériens

11

-- --

- - - -- - -

En 11101. Uiol el Gay-Vissac!, puis Gay-Lussac seul l'ont des ascensions restées mémorables: ils c11 rnpporlc11t cles obsen·ations intéressantes

po11ssrcsj11sq11'~1 ï 000 mNres clc hauteur.

Lctriplc rôle sporlif. militaire. scientifique que joue.

&-. l'ol'igine. le ballon libre. s'affirme dans la suite.

1 ~1.

Les ascensions météorologiques. Les ballons-

[•'iµ-. 15. - i\l. Cnmille Fl:lmmarion. l•'ig-. 16. - M. Wilfrid de Pom•ielle. fi"'i~. li. - Gaston 'fis~:trnlirr.

1. H!oT (Jean-Baptiste', à Paris, le 21 avril 1 ïili. mort à Paris, le 3 fénicr 18H2. )fcmbre dl' I' \caclc1miC' clC's Sciences.'iombreux travaux de \!athématiques. cl' \slronomie. cl" Physique cl de Chimie.

2. C \\-Lt:>s.\l· (.1.-L.), à Saint-Léonard-le-:\oblat !Haule-\ iennc), le (i décC'mbre Jïï8.

mort i1 l'a ris. le !1 mai 1850. t:n de nos plus grands physiciens: travaux ,lri•s remarquables dr l'hysiqur l't de Chimie. '.\lembre de l'.\cadémie des "ciences.

sondes. -

Les ascensions météorologiques de Glaisher1 en 1 IW2. de '\'1. r:am1ll<'

1. (;LAISUER (.James\, astronome et aéronaute anglais, né à Londres en 180!!. \lem lm• dr la Société Ho y ale de Londreti. Directeur de !'Observatoire de Greernlich jusqu'en lllH. l>t• ll!G:?

à 18Gfi. nombreuses ascensions météorologiques à grand!' hauteur, aver l'aéronaute Go:rnrll,

(24)

- -- 1 ... • ·'\,;,,- .-\" ... - - r -- . ~--... _,_ - - .

.,,- T-,--

r "'.. r . ._

_,..~4' .. ur:l'>' •• ~ -- - ~,T"'r .. - - - il. - , - -~--- =-- - - - T · 77- - - 71 - T '.:1-- - ,

'.J. -t ~ ' ~ ' ~ . •_, ( \ :~. '

!

~--\

• • ' -•

""' ! •. ' -Jj. ' ... .... I - • • • - "

12 L 'Épopée aérienne

Flammarion 1 fig. I~>). de

'r.

llïlji·ùl rie Fom•iellee fig. Ill··). de Gaston et Albert Tissandier" fig. lï <'I Ill. pCl'rn<'llf'nl de compl<~le1· heureusemenl les obsena-

lion~ de Biot el de Ga) -Lussac.

De no~ joms. g-1·ùc<' au"\. efforts de 1D1. Ilermile (fig.1 fl ")cl nesr11u:o11 (fig. 20 :.).

de \1. Teisserenc rie Borfü_ l'étude de la haute nlmosphhc est d<'Yenue

S) slémaliqu<'. Des brillons portant des inslmmcnts ml~léol'ologiqucs sont

Fig. 18. Alhrrt TiRs:tndicr. Fig. Hl. ~J. l!cl'mitc-. l~i~. 20. - ~l. Oc•ol'f!'Os l3rsnnco11.

f. Fr.A)rnAnroN (Camille • aslronomc françnis, né à i\tonligny-le-Hoi (Haute-\farne•, Je 26 février 18.-12. \slronome el vulgarisateur rr11111rq11able. Nombreuses ascensions méléoro- logiques de 18Gï à l 8ï0.

2. \\ïlfrid DE FONYIELI.E, né à Paris, Je 2:; j ui Ilet t H21î. \scensions scientifiques pour l'obser- vation des éclipses de soleil el de lune. el pour celle des étoiles fHanles. Promoteur des ascensions physiologiques. A indiqué IP premier le mode opfratoire pour les inhalations d'oxygène pur destinées à permeltrc au-x aéronautes de na ligner aux grandes alliludes. Ln des promoteurs des sondages aériens par ballons-~ondes.

3. T1SS\XDIER 'Gaston). né à Paris, le 21 novembre 11113. mort à Paris. le ï sept<'m-

bre llW!I. \ombl'cuses ascensions météorologiques, notamment le t:i avril '.IB75 avec Sivel el Crocé-Spinelli, ascension où le ballon alteignit 8GOO mètres rl qui fui fa laie aux compagnons de Tissandier. \ joué un rolc admirable durant la guerre de tllïO. Pnblicisle scientifique remarquable, a fondé et dirigé le journal La Nalure. Enfin a conslruil un aéroslal diri- geable flcctrique. - T1sSA:\DtE11 (\Ibert). frère cl collaboraleur du précédcnl.

1. ll&n\lnE Gustave). né à ~ancy, le 1J juin lllli:t !'\'occupe dès 11111!1 d'aéroplanes et de cerfs-volants. \.ommence, dès 18!!2, ses expériences d'exploration de la haute atmosphère au- lllO)en des ballons-sondes : indique le mode opératoire cl perfection ne les appareils enrc_

gislr<'lll'S.

(25)

La Sustentation des navires aériens

lancl-s ü des dates fixes. simultanément de dhcrs ohscnatoirC's (Paris. Berlin.

Strasbourg, Yienne. Saint-Pétersbourg): quelques-uns d'entre eux, dénom- més liallons sondes. ne portent pas d'aèronaules: ils sont disposés pour s'1qe,e1· jusqu'à de grandes hauteurs. qui atteignent souvent 1!l 0110 mNres:

(1 ces alliludcs, la lempéralure descend pnrfois j11sq11i1 711° au dessous de zéro.

1 u. Les a érostiers militaires en 1 871.

rnililaircs ne se sont jamais montrés inférieurs i1 leurs ai1H;s de la Hérnlulion. Qui ne se rappelle l'héroïsme cle C<'ll' qui, en 1Bi1. pendant le siège de Paris, onl n;11s"!i [1 l;lablir cles relations entre la place assiégfo cl la prn' incc Cll\ahic. ~i les frères Tissandiel' n'ont joué <1u'11n rôle mod<',.,tc clans les opérations des deln arml;Cs de la Loire.

il 11<' faul en accul'er que les circon.,tanccs malhe11r<'usC's qui 0111 fait 11 cC'llc époque de tous IC's champs de ha taille. des clw11111s de tlé•·onle.

aèrosliers furent assez i mporla n ls pour que. lors de la réfection de nola·c 11iatl-rirl de guerre. on n'ait pa., hésité (1 01·ganiscr de noU\·eau le corps drs afrostirrs.

1 H.

L e rôle prépondérant joué pa r " Charles Renard », non seulement en aérostation militaire, mais encore dans l'aéronautique. -

Cl'ùce ù {,'oulelle1 cl à r:onté·!, la première 1iépnbliq11<' pul

1 ï.

R éorganisation du corps des aérostiers après la

guerre de 1 8 70. -

Cependant lC's sen ices rendus par ks Fi~. 21. - Colonel Glial'!~- H1•narcl.

(l\ OÏi', Cii C(llClques mois, un corps d'aérosliers qui co11l.ri- b11a grandement au\. ,·icloires des armées françaises s111· la Sambre el Slll' le Hhin. (;n\cc à l'officier du g·(;llie r:lull'les He11arrl·1 (fig. 21 ). la France n'est pas seukmeul susccplihlc·

de possédet· un matériel aérostatique de guerre qui 1•sl hors de pair: clic occupe encore le premier rang dans la scirncc de l"aérnnaulique. Il faul le proclamer hie11 ha11I cl a\ cr ol'gucil, r:harles Henardest, en na,igalion aérienne.

1111 mailrc au même Litre que Laplace en astronomie. q11<' Fresnel et lmp1're en ph~·siqne, que Pasteur cl l:C-rl!telol c11 chimie. C:'esl Charles Renard qui a relrouYé el rom

piété les lois qui rl-gisssenl les mouvement~ \Cl'licanx des ballons: c'csl lui qui a créé ce matériel d'aéroslalion 111ili · lail'C, qui a fonctionné d'une manière remarqua hl<' prndanl

(Suite mu noies de la paç1e 12-J

,,, ll!ês\'\ÇO'\ 1<:corges), né à Paris. le 30 mai Jlllifi.Dcpuis IB!l:i, se consacrr cxclusivl'menl au dévr!oppcmrnt cl aux prog1·ès de la locomotion aé1·il'nnc. \ npporlé de nombreux perfec- lionncrncnls au malét'icl aérostatique et à difîérl'nls instruments de météorologie employés à bord des aéroslals. \ fondé en i892 Ja revue technique dl' locomotion aél'ie11nc l'Aérophile. Collabora leur de \1. llcrmite pour l'cxploralion de ln hau\c atmosphère an moyen clcs ballons- sondcs. Secrélairc général del' \éro-Club de Fraucr.

6. Tr.1ssEnE:-.c DE BonT. SaYanl méléot·ologistc. qui a dé,cloppé l'étude syslémaliquc de la haulc atmosphère au moyen des cerfs-volants el drs ballons-sonclrs. \ fondé cl dirigé l'Obscr- 'atoirc de météorologie dynamique de Trappes 1Scinc-1•l-Oisc). Tra,au\. remarquables sur la clislribulion des températures dam; l'atmosphère suhant la vel"licale cl sur les mouvements généraux dl' celte atmosphh<'.

1. Covrnr.1.E. commandnnl tic la compagnie d'aéroslierspendanl les campagnes de 1 i!l'i cl l7!J:> sur la Sambre ri su1· I<' Hhin : rl'nd de grands services de rcconnaissnncC'. notam- ment pendant la bataille dl' Flrurus rL de' anl \laycncc.

2. Go'\'n~ (\icolas-Jarqucs). il \nnou-sur-Ornc. près de Sées (Orne), le 1 nolil li:i~1:

rnorlà Paris. li'<: déccmbrl' tHO:i. Pcintrr. mécanicien cl chimiste. Inventeur de grand tall'nt.

Découvre Ir crayon Conté (mélangr ctr graphite el d'argile). Fonde avec Goutelle récole de·~

aéroslicrs au chàleau de \lcudon: invente de nouveaux procédés pour le vernissage des étoffrs it ballons et pour ln prrparalion en gra11d de l'hydrogène. Rend de grands services il l'nrmt;<' expéditionnaire durant la rampngm• 1n::g~ ple.

:t RE'.\AllO Charlcs-Lo11is-\lal'Ïc-.Josrph-Glémenl. colonel du génie. nr le 2:\ novembrr lll'ii. à l>amblai11. pri•s Lamarche ( \ osgcs): mort au laboratoire d'aéroslation mililairc dc

<:halais-\leudon, Ir 1:1 a' ril l!lO~i. Cl1t•rinconle;;tr de l'frole aéronautique• fra11raisc. \"01111•11-

(26)

1

'~

L'Épopée aérienne

le:-; r~cenles campagne!-du Tonkin <'I cl<' la Chi11<': c'est lui enfin qui a réalisé le premier aérostat cl irigeahle cl a l racé la Yoie sui' ÎC' actuellC'ment dans la conslruclion des auloballons. \u cours de celle conférence, nous allons

Fi;t. 22. - Cor11tl' 1 lonr.1 de La Vaulx.

constamment. t.rournr la trace du génie cle Charles Renard. soil qu'il s'agisse' des ballons, soit qu'il s'agisse des appareils d'aYiation.

clalure de ses lravau.r. \éroslalio11. Théorie des pressions apparentes dans les bal- lons (1881): 2° Théorie des tensions supcdicicllcs clr~ enveloppes; :{0 Expériences sur la résistance des rordagcs. étoffes. etc.; 't0 Hechcrches sur les soupapes, ancres. clc.:

~\ppareils à production en grand clc l'h~drog-ène pour le~ opéralions militaires (l:lï:i i1 Jll!JO): H• ~uspension pour ballon captif. treuil à ballon. mat1\riel roulant pour parcs mobiles de ballons captifc; IBïï il lllll01: ï Premil"rr solution du problème dl' la dirig-cabililé des ballon~ Hlll't : Il• HC"cherclies '<UI' ll's motl'11rs légers l't l'n particulier les aérocondcnseurs

1 !l.

Les ra ids sportifs aériens. -

\on content dr fi\rr les fonclernenlc;

lh1:oriqucs de la science aéronautique. Charles HC'nard en a codifié lapralique.

C'est <'Il sui' n 11 I les règles qn ï 1 a posées, qu<' no,; 1HodC'1·1u's afronanles réal i,;cn l

:\\<'<' k ballon libre les admirables voyages, qui les co11cluisenl pnrfois ~1 des

1nilliC'rs ck kilomètres de leur poinl de d11parl n11-dcss11s des ohstades qui sC'111blc11l IC's plus infranchissables. Citons notarnmenl IC' miel de 1 !);2;) kilo- 111t•lrcs. de• Paris à J\iew. ncrompli en 1 HOO par

110:-; cornpalriolcs \1'1. de La i-auf.1'1 (fig. 22 cl lif' ('aslil/011 <le• &tint-\ iclor '? lfig. 23 : celui d 11

c llUIB•: !l • fü·chcrches sur les chaudihes légères il Yapcnr ( IB!l:I ù lllHi): I0° Instabilité longitudinale.\ ilesse cri-

liqu<". l~rnpen11ag<" des dirigeables c 1!101); 11• 1\<'chC"rchcs .;ur IC"s halions-sondes (Ul!IO i1 111!12 ; 12• Expériences dr lacH't'rs de ballons-sondes ~HJOO à 1!1021.

11'irllio11. l11éorie dl' l'aéroplane à plans super- posés a moteur ou sans moteur ( 1:l'i1 : 2 · Expérienc<'-..

s111· les hélic"' sustentatrices. balance dynanométriq11<' (11111!1 i1 1no:1 : :1° Eludes sur la résistance apportée par l'aic· aux mouvl'm<'nts des corps dl' diverses fornws

1!102 ic l!IO't.

l.01·011101io11. - Train il propulsion con! iuul' l'I i1 tonrnanl correcl 1 lll!Jll à l!J0'.3).

Fi:,:. 23

Coll\IO rie C:i-1illo11 11•• ~t-\ ich•r.

1. D1-: L' \ AUI.).. (comte Henry. né le 2 avril tnïO, au chùleau de• Hicnillc (~l'ine-lnfc"·­

ril'urr). Fait une mission anthropologique en Patagonie, <"Il r.1pporll' dr rcmarquabll'~

<"Ollcctions aujourd'hui au Trocadéro: est couronné par l'.\cadérnic fr:tnç·aise pour le récit dC" cc voyage'. Fail, le IB juillet UlU8. sa prcmil·rc ascension cl s'aclo1111<' enlièr<"menl b ra1;- 1·onnutiquc. Jlccordman de la distance parcourue sans csral<' rn ballon spl1friqne, a fait d'intéressantes expériences d'aéronautique maritime avrc le Médill'rrnnéen. Parmi ses plus

belles as<"cnsions, il com·ient de citer : \ inccnnes-l\orosl~ chc" (prl·s clc h ie\1) ( Hussie).

1. !J25 kilomètres en :~5 h. 10 m .. record du monde de distance (!J-11 octobre 1!H)OJ. -\ oyagedu .\lédilerra11ée11, 1!101. Toulon-Port-\ endrcs en 11 h. :i m. Paris-llnll. HOO 1...ilomèlrcs. -

\ incenncs-Woclaneck (Hussie), l 23ï kilomètres. \ombreux parcouri; d<' 500 il 11100 "ilo- mètres sans escale cl plusieurs ascensions de plu~ de 2 't heurrs.

:!. DE C.\STILLOl\ f>E S,H:'.'\T-Y1cTOR (comte Georges,. né le 17 septembre lllGll, au ch;ileau de la Grhe, près \ogent-le-Rotrou. En tllflU. le IH juillet. fait, en compagnie du comte de La \aulx. sa première ascension. \ccomplil.de nombrrusrs a,,cen ... ions dont les plus belle~

(27)

La Sustentation des navires aériens

1

.

•• )

hallo11 alle111and f.'uy11ac, qni. parti <le Bitterfcld ( \llcmagne). pa:sse au-dessus d(' la Bolu\111c. de la Haute-\ulriche, des \lpC'S autrichiennes. de r \driatiquc.

el 'icnl atlcrrir, cinquanle-six heures après :son départ, C'll Italie anprb de Pise.(;(• ballon a\ ail un Yolume de 2 200 mètres ('Ilhes: gonllé it l'h~drogènc

Fi~. ZI. - Spl'lte1·i11i.

pur, il pou,aiLenle,crau départ une charge solide 111a\iurnm de 2 4:W kilogrammes; le poids du lest dispo-

nible rlait clc 1 41HI kilogrammes: le poids des clc11-x afronaules (MM. \.

<le 13eauclair cl Hic/œ11). des 'h rc~, des papiers, des inslt·umcnls cl des npparei ls cl'allerrissagc était de 'iOO k i-

logrammcs: il n'a été dépensé pen danl cc long \o~agc que 1111111 kilo· gram mes de lc:sl.

Ces nombres donnent une idée des dimcn:sions cl de J"arri mage des ballons destinés ;, effectuer de longs parcours.

Enfin le ballon Si l'i us 12 000 m3 ,

piloté pat· le célèbre aéronaute :::>pel- lerini (lig. 11) cl 111onlé en outre par l rois passagers, plane, au mois d'aoùt 1 !IO!I, au dessus d11 Il eissltom (1 liOO mètres) 1 fig. 21")), s\~lève ü une hauleu1·

1naxinta cl(• ;,7011 rnèLres. séjourne pcndanl plus de clc11x heures au-dessus de

;, 1100 111èlrcs. cl. parti dcCharnoni~. allcrriL clans le Tessin après avoir parcouru 1

;,o \,

i lmnèlrcs.

:-.0111: Paris \c;,lcrnick !"uèdr. 1330 kilomètre~ en :2:~ h. 1:1111. l:I(} srplembre-l"oclobre 189!11. - \idt• lt• ('Omle de La\ aulx à conquérir le Crand-l'rh dr l' \fronaulique en 1 !lOO. - Parb-

1\rt'~lnn 1 Ollll k ilomèlrcs . en 1903.

10. Sustentation dynamique. Définition. Système du plus lourd que l'air. La suslentation des rnn ires aél'ir11' peut ètre réalisée par une méthoclc bien dillërcnlc de ('Clic q11c nous Ycnons d'étudier. Le déplac:emenl dans l'air de surfaces con,cnal>lc111cnl oricnt<:cs fait naitre sur celles-ci des réactio11s,

l•'ig. ~5. - Au dessus de~ Alpe~.

clonL la compoirnnlc 'cl'licalc f('nd (1 soule,·cr l'appareil solidaire de lt•llC's surfaces. Lorsque celle co11q>osa11tc csl égale on supérieure nu poids du 11;1\ ire aérien. celui ci peut s'6\c•,cr <'l se maintenir dans l'air; la s11slenl11/io11 C'sl nla- liséc. Le 1uou,emc11Ldo111H1 au-x swfates susle11lalricesexil!,c la produrlion cl'11nc certaine puissance rnolricc•: de lt1 le 110111 de :mslc11/a/io1t dyncu11iq111• clo11n~ i1

cc procédé.

Dans Il' langage ordinaire. cc• mode de ,;uslcnlalion caractérise 1P s~sH•tnc' du plus Inard 'JIU' /'11ir.

(28)

1'Epopée aérienne

21.

Sustentation dynamique. Aéroplanes. -

Le;, afroplanes sonl des 11aYires aériens i1 suslentalion cl) namiquc. Ils se maintiennent au-dessus du sol, gràce au mouYemenl de translation horizonlal, qui leur est communi- qué par un s~·stèmc propulseur, f"nnnr d'un moteur actionnant une 011 deu.\.

hélices. Les surfaces sustcnlalriccs 011 ailes de faible courbure sonl inclinées sur la direction générale de lrur mou' Clllcnt; elles rencontrent J 'ail' sous un ccrlain augle <l"allaque. Il en rérmlle cle Io part de cet air des réactions sur les faces inférieures des ailes ~ ces réaction:-; ' ont en croissant comme le carré de la vilesse de Lranslation de l'appareil. Il existe pour un angle <l'attaque déterminé, une vitesse de soulhcmcnl de l'aéroplane; pour celte vitesse, la composanle verticale de snslcnlation csl capable d'équilibrer le poids lolal du navire. Par e"emplc, ! 'appareil \ oisin. <'\.péri men lé par ~DL llenry Farmw1 cl Delagrange. se soulhC" lorsque la ' ile:>sc allcinl l 1 mèlres par seconde ern i- ron 50 t.rn. 4 t1 l'heure]. l'angle cl"allaquc étant de 8 : à ce moment. la com-

Fi;.r. 26. - ~lo11opla11 Blériot \" J (1.' P" 1!1• la 1ra1 .. 1·-éc il1• la ~la11clic).

Vue des ailes, des nilerons arrif)r1• J.rnuvorrwil do profonclcnr), fie l'empen- nage horizoot-al the, du g:ouv~·rnnil do direction.

posante verticale de sustentation a llei 11 l

550 1-.ilogrammcs, poids mo)cn de l'ap- pareil.

22.

Part ies prin- cipales d'un aéro plane. -

D'après cc que nous venons de dire, un aéropJanc se compose donc essentiellement d'ailes sustcn talrices reliées à un bàti porlcu1· de

ru ,

ialcur cl du s~stèmc propulseur (moteur el hélices). Ln dispositif spécial pC"rmcl clc donner 11 l'ensemble une' ilessc suffi-

santc pour réaliser la sustentation. L"appareil r•st complété par des organes de dirc<'lion cl de :stabilisation.

Fi:r. 27. - Monoplan Robert E~n:iult-Pcltcrio (R. I~. f'. t /,j.,1.

\'ul' •lt•, ail1• ... •l••, 1·out." .. pla.ct:cs aux C'.\trémiub dc<S aile,, d1 .. l'1·111p1•11na}.{t' \t'rlit;~,l thr, du gouvernail arril·rr tif'.' profondeur. •le l'hc_:Jict• plact<o ü l'avant 1lt• l' .. a1•par1•il.

2:L Aéropla nes monoplans, biplans, triplans. -

Lorsqu<' ks ailes d'un aérnplauc ne sont pas superposées, mais disposées, comrnc les ailes des oiseaux, s~ mélriquemcnt pai· rapport à nn plan de symétrie, ! 'appareil esL dit 1110110JJla11. Prenons comme exemples les monoplans Hlé1·iol (Jig. 21i), Hobel'l Jtsnaull-Pellel'ie (-fig. 27). Anloinetle (fig. 2ll 1.

L'afroplane esL biplan, lriplan. s'il comporte deux, trois surfaces super- posées. Parmi les aéroplanes de cc l) pc, on peul citer :

Le biplan Voisin fig. 29): Le hi plan Fal'lnan (fig. 30):

LC" hipla11 \l righl (fig. :31 ). d"un l~ pc tont différrnl des prrcéclents.

(29)

La Susfenfafion des navires aériens

li

:H. Modes de lancement des aéroplanes.-Tous les aéroplanes fran~·ais so11 l porlés sm· un châssis muni de roues : dam. l'appareil 1 oisi11 (fig. ~!I .

Fi,,.. ~::;. .\lonuplan ,\1uoinclll'.

Yuc •Io l'avant, du corps ptincipaJ, du cba~sis porteur, des ~urfacc!( d~· :-.:tabih~:uion

·l'ttrriôro, <le.., aileron~ pincés a•1x extrémités postdrieures des 3ilcs.

il a quatre roues porteuse~.

dcuÀ à l 'arnnt cl clem à l 'arrihe : clans Je mono- pla 11 Uo/Jerl l!,'s- 1wul l-Pf'/frrie. les dcu \ l'Ones por- 1 e usPs si lnéf's sous le hùli sur lequel sont im pla11 tées les ailes. sont ac- conipagnées de roues placl-cs

UU"\ deU"\ extré- milés <le cC'lles-ci. L'aéroplane. tête au 'ent, roule sur le sol cl acquiert ainsi la 'itessc nécessaire au soulè,·cmenl.

Dans l'aéroplane Wl'iyhl, celle 'itesse csl oblcm1c par la chute d'un poids relié par un cùblc li l'appareil. Celui-ci tfré en ;nanl. glisse sui· un rail, dont la longueur est assez grande pour que, 11 son c\lrémilé, le biplan ait 11110 'itessc suffisante pour se maintenir en l'air (fig. :~2).

~n. Aéroplanes sans propulseurs. Planeurs. - ln ccrlain nombre d'at~­

roplanes n'onl pas de propulseurs : la puissance motrice est produite unique ment par la pesanteur. qui agit lorsque rappareil tombe d'une certaine bau leur. C'est gràcc 11 elle que ces aéroplanes peu\ ent rccc' oir une poussée' 'erlicalc <1ui leur permet de descendre (1 une vitesse uniforme modérée sui-

1. Y.1'ort.f .\~R.

,·ai1l u11e pente plus ou moin" dou<'c. Ces appareils. dont nous 'CLTOns l'im- portance dans IP dé\ clopprmen I de raYiation. sont appelés oéroplatW.\' S<ll/S moleu,. 011 11lr111e111·s.

~6. Aéroplanes captifs. Cerfs-volants. Il existe aussi cks afropla11P:-;

captifs: ils sont connus depuis fort long-Lemps. Cc sont l<'s ce1:/s-llof1111/s.

Comme les aéroplanes. ils s11pportc11I, de la pari de l'air. l111C réaction sur la face i111'l-rieurr d'unr s11rfac(• inclinée. \lais celte force est produite par k venl coutre lequel ces appareils résislcnl gn\ce it leurs càhles, au lieu de résulter de la 'ilcssc lwrizontal<' obtenue au mo)en d'un moteur cl d'un propulseur.

On construit <IPs c<•rr: ... 'olanb ccllullaires. dits ce1:f's i•ola11/s /Jaru1·r11•1•

(fig :~3. de grandes di- meusion:>. lis sen en t.

dans les obsen atoircs météorologiques, it emporter des appareils enregistreurs 1 barom(·

lres. thermomNrcs, etc.) que l'on fait sé- journer pendant plu- sieurs heures tl des hauteurs a t lei g 11 an l parfois 4 cl :-i kilomè- ti·es. Les renseigne- ments ainsi obtenus complètent heureuse-

Fig. 29. - Biplan Voisin.

Vue du chi"sis de lan<'omPnt, dn goU\ernail de profondeur, ile• l:c ccllul•• •ta·

hilisntrico J'n.rr~iirCc, ile la i:rancl~ '·elln1e sustoolatrice po111·v1w 1ln doi·

sonnomonts.

ment les indications des halions-sondes, qui lra\ersent seulement le=- diverses régions de J"atmosphèl'C.

Les grands cerfs-' olan ls pem enl également sen ir pour enlever des

.<

(30)

1 8 L 'Épopée aérienne

- - - - - - - --- - - -

hommes à une certaine hautcul'. 0 11 a fail récemment. dans la marine anglaise, au camp de < .hùlc•ns cl it Boulogne-

Fi!!'. :iO. - l.lipl:rn Farman.

\'ue du gou\'ernail do profondeur, du chàssi' clo lanccmcnl, ri~ la queue btabi- lbatrice d'al"rière, des ailerons de stnbilislllion pincé< 1lerricrc le~ \'Oilurc:; sus- Lenta1riccs.

Fi;.:. 31. - Biplan Wri;.:lot.

\"ne tles ailèS 'SUstcntatricos, du gouvernail de Jtrofon<leur placè a l'avant, des vntinot tl':ttterri:s ... :.gc.

Zen l!!rdccununaJu:le de!a cuur6uredessLu-/~cs

c!t-' 510~1,,,crn.a iL d â.va rz.é

_LeYte>'dc ccn1nuvzde a'u .!J<>UYC?'T?<:uL

: daYanL;

' '

uouyerria.L?

((7{./,•

,fî• /,,/t.CNlJ.'r t l

iv.î'/Lces - --,- /"' ,r

-- ... .:..-":•: ·. -.... vertzcaZdarr1ere

. ..

_...,._ .. :,.

. ... .

SUL' - ~Ier,

des C\pé- r ien ccs Jans celle Yoie: on se pro pose

<le rendre ainsi pos- sible l'ob-

?/aJt .su.$/enîde: ur

l•'ic:. 3Z. - Scllé111a du mode ile hnct•111cnt •lu IVl'i11ht.

H.t•nê 'l'nmpicr, lu Jh:p,:r·fr,· Tou1n1ts<'J, ~o urtuhrH ltlOR.}

sel'\'alion, soiL <les mouvements des sous-11Hui11s, soit des troupes ennemies.

\l. le capitaine du génie Saconne,y 'icnl d'ohlcnil'. clans <'Clic 'oie, <les l'ésullals satisfaisants. Les expériences ont lieu, près de Bo11log·nc -sur-\ler, au cap cl' \lprccl~. Bien que celte pointe, Lr<.•s éle,éc au-dessus de la mer, battue par la brise du large el par les \Cnls ascendauts cle la falaise. soit un poste d'essai préscnlant loutes les difficultés réunies par le fait de lïrrégularilé el de l'inconstance du Yenl, le saYant officier a su obtenir un réglage certain de ses appareils. Par \Cnt faible. le càble porteur est 1nainlenu lrndu au mo~cn d'un allelagc de cinc1 cerf-Yolants: la nacelle, dans laq ucll" prend place l'ohserYa-

(31)

La Sustentation des navires aériens

1 !l

Leur, esl remorqu<~e el élcYée le long de cc càhle par nn train de trois autœs

l•'i;.r. :J:l. - S<'hèmn •l'un r:N·r .. ,.,1:11114!t'n1·p H:trµ.-rn''"

cerfs-Yolants Par gros 'enl. den'\ cerfs-Yolanls suf-

\ I

\

'

'OK 1 ~

1 1

Fig. S.I. - Ballon ccrJ~vol;rnl.

FF,, ''"i11t11rt• on toil" :\ ''oilc à laquelle sont attaches, an moy1•11 do patios d·oio, Io cf,hlo do mt1•nuo rt la nacelle - G, Honpapo nwttant le gaz du hallon en rommuuicntion avec rext~riour. - HK, 1touvo·1·unil. - K., direction cln ctlblt• parallèle à ln 1•thnltnnto des actions du \•ont stu· la surfnco du ballon. (Cas oil IC' ballon na possède I"'" d•• forro nsconsioonollo l"'O!'rc.) - K,L, dit·cction du dllilo lorsque Io h:illon poss1'olo1 une rortnino force asc1'n•lo1111cllo (r(•sul11rnto do K,J 1>nrnl1Ne :'t K1 et rie K1M1 parall~Jc i1 ln forco nsc<msiomwllo~. K,, dh·t•c- tiou chi P:lhlH, 11uancl il n'y a pa-.: ile vent. - M1 N, points tl"alt.ncho dmt dtHIX hl'Ïn~ ~w rrliaot au câl>lc ile rutonuc..~. - P. pa,•illon pcrmouant lt l'ait· de pttoétrcr dnn"' lt' ballonnol. R, corde p~r111N.tant ln lll.1THL~uvre

110• l:l •onpap<' G. - U. nacelle.

fiscnl [1 tendre le cùble porteur; un seul cerf-volant remorque cl élèYe nacelle cl ohscn a leur. C'est ainsi qu'un poids de 90

tt

1 OO k i logrammcs a pu déjà

être éleYé. en quelques minutes. par des 'en ls de 10 à 20 mètres par seconclc, à des hauteurs de 1 O it 200 m(·lr<'s. Les n~~ultats obtenus inspirent une telle confiance. que ~Jmc ~acon.ne~ n pn re111placer plusieurs fois son mari dans la nacelle. Les ascr11sio11s onl d'ailleurs été faites awc succè·s par le général

Fii:. :l5. C.:011p clo vent sm• un ballon captif militaire.

([)'11111«'• mw ar1uarello d<' ~r. Io capitaine du génie Saconney.)

Roques, pat· le commandant. /Joulliau.r, directeur et sous-direclenr des services techniques du génie au \linislhc de la guerre.

27.

Ballons cerfs-volants. -

Enfin. il existe des appareils. dits ballons ce1fs-volanls (fig. :H , do11l la sustcnlalion peut être. soit statique soil cl) na mique. Lorsquïl 11·~ a pas de 'enl. ils se soutiennent dans l'ail' comme des

Références

Documents relatifs

Question 5 : en ne considérant que les 5 mois d’hiver (novembre à mars), donner une estimation de la production d’énergie électrique sur une année pour l’ensemble

La composante sur laquelle la société a dû être très attentive lors du lancement est la composante institutionnelle, en effet, la multitude des normes

alin saute dans la mare de pisse et clabousse les premiers rangs un prtre grim en Pre Nol se fait insulter des crachats recouvrent le corps et les joues d'un homêmeles comdiens

Dans le cadre de la mise en œuvre de l'engagement n°2 &#34;Garantir au quotidien les droits fondamentaux des enfants&#34;, de la stratégie interministérielle de prévention

En plus de toutes ces raisons ponctuelles, il existe deux importantes exceptions à l’octroi de l’exécution forcée de l’obligation : la présence d’un droit de révocation

Pour atteindre ce but, B@angr-bulga fournit des ressources historiques de première et de seconde main aux élèves et aux professeurs, afin qu'ils puissent mieux aborder

Concernant la chaleur provenant du Soleil, il esquisse une théorie de l’effet de serre en affirmant que l’atmosphère est plus transparente au rayonnement solaire

He thereby obtained the first confirmation that, in the lower layers of the atmosphere, the spectra of solar radiation and radiation emitted by the earth’s surface