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Contribution à l’élaboration d’un Système d’Informations Géographiques pour la gestion de l’environnement côtier entre Sèmè et Ouidah

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Co-Maître de mémoire : M. Maman-Sani Issa

[Année Académique 2004-2005 REPUBLIQUE DU BENIN

***************

UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI (UAC)

***************

ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI (EPAC)

***************

DEPARTEMENT DES TECHNIQUES D’AMENAGEMENT ET PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT (APE)

"Contribution à l’élaboration d’un Système d’Informations Géographiques pour la gestion de l’environnement côtier entre Sèmè et Ouidah"

MEMOIRE DE FIN DE FORMATION Pour l’obtention du grade

Par : Karl Darius H. F. Gnonlonfin

Maître de mémoire : M. Lazare Gnonlonfin

(2)

DEDICACES

Je dédie ce mémoire à tous ceux qui ont œuvré et Je dédie ce mémoire à tous ceux qui ont œuvré et Je dédie ce mémoire à tous ceux qui ont œuvré et Je dédie ce mémoire à tous ceux qui ont œuvré et qui continuent d’œuvrer, de par le monde et qui continuent d’œuvrer, de par le monde et qui continuent d’œuvrer, de par le monde et qui continuent d’œuvrer, de par le monde et surtout en Afrique, pour un Environnement surtout en Afrique, pour un Environnement surtout en Afrique, pour un Environnement surtout en Afrique, pour un Environnement meilleur, et à tous ceux là qui ont cru en moi et meilleur, et à tous ceux là qui ont cru en moi et meilleur, et à tous ceux là qui ont cru en moi et meilleur, et à tous ceux là qui ont cru en moi et qui continuent de croire en moi.

qui continuent de croire en moi.

qui continuent de croire en moi.

qui continuent de croire en moi.

(3)

REMERCIEMENTS

La rédaction de cette page n’est pas dictée par le simple respect des convenances mais plutôt par le réel devoir d’exprimer nos sincères remerciements à tous ceux qui nous ont accompagnés et soutenu tout au long de la rédaction de ce mémoire.

A Monsieur Lazare GNONLONFIN A Monsieur Lazare GNONLONFIN A Monsieur Lazare GNONLONFIN

A Monsieur Lazare GNONLONFIN, notre maître de mémoire, pour nous avoir donné l’opportunité de travailler sur ce sujet.

A Monsieur Maman A Monsieur Maman A Monsieur Maman

A Monsieur Maman----Sani ISSASani ISSASani ISSASani ISSA, notre maître de stage, pour avoir encadré notre stage, pour sa disponibilité, ses observations pertinentes et ses nombreux conseils.

A Monsieur Marcel A. BAGLO A Monsieur Marcel A. BAGLO A Monsieur Marcel A. BAGLO

A Monsieur Marcel A. BAGLO, Directeur Général de l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE), pour avoir bien voulu nous admettre en stage dans ladite agence où nous avons pu mettre en pratique les connaissances acquises durant notre formation.

Au professeur Jean Cossi HOUNDAGBA Au professeur Jean Cossi HOUNDAGBA Au professeur Jean Cossi HOUNDAGBA

Au professeur Jean Cossi HOUNDAGBA, responsable du Laboratoire de Biogéographie et d’Expertise Environnementale (LABEE), pour nous avoir accueillis au sein de son service, nous donnant ainsi l’opportunité de découvrir le fonctionnement d’un laboratoire de recherches.

A l’ensemble du personnel de l’ABE A l’ensemble du personnel de l’ABE A l’ensemble du personnel de l’ABE

A l’ensemble du personnel de l’ABE en particulier à Monsieur Camille DAGBAà Monsieur Camille DAGBAà Monsieur Camille DAGBAà Monsieur Camille DAGBA et Mesdames Alice Mesdames Alice Mesdames Alice Mesdames Alice ATINDOGBE et Armelle

ATINDOGBE et Armelle ATINDOGBE et Armelle

ATINDOGBE et Armelle….. qui, par leur accueil chaleureux et leur disponibilité, ont rendu agréables les quelques mois que nous avons passés à l’Agence.

A tous les membres du LABEE A tous les membres du LABEE A tous les membres du LABEE

A tous les membres du LABEE pour avoir toujours été de bons conseillers, et tout particulièrement :

A Monsieur Jean Bosco VODOUNON A Monsieur Jean Bosco VODOUNON A Monsieur Jean Bosco VODOUNON

A Monsieur Jean Bosco VODOUNON, notre patient accompagnateur tout au long de l’apprentissage du logiciel ARCVIEW, pour son soutien, son aide et son amitié ; A Monsieur Mama DJAOUGA

A Monsieur Mama DJAOUGA A Monsieur Mama DJAOUGA

A Monsieur Mama DJAOUGA pour son aide précieuse et sa bonne humeur ; Au Docteur Agossou Brice Hugues TENTE

Au Docteur Agossou Brice Hugues TENTE Au Docteur Agossou Brice Hugues TENTE

Au Docteur Agossou Brice Hugues TENTE et à Monsieur Djafarou ABDOULAYE Monsieur Djafarou ABDOULAYE Monsieur Djafarou ABDOULAYE Monsieur Djafarou ABDOULAYE pour leur présence, leur écoute et leur aide.

A Mademoiselle Karen Stina DOSSOUMOU A Mademoiselle Karen Stina DOSSOUMOU A Mademoiselle Karen Stina DOSSOUMOU

A Mademoiselle Karen Stina DOSSOUMOU pour sa présence constante à nos côtés, ses précieux conseils, son esprit critique, son amitié, son amour…

A tous les membres du corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey A tous les membres du corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey A tous les membres du corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey

A tous les membres du corps professoral de l’Ecole Polytechnique d’Abomey----CalaviCalaviCalavi (EPAC) et en Calavi particulier aux professeurs du Département des techniques d’Aménagaux professeurs du Département des techniques d’Aménagaux professeurs du Département des techniques d’Aménagaux professeurs du Département des techniques d’Aménagement et Protection de ement et Protection de ement et Protection de ement et Protection de l’Environnement

l’Environnement l’Environnement

l’Environnement (APE) pour les précieux enseignements qu’ils nous ont délivrés tout au long de notre formation.

(4)

A tous les étudiants de la 11ème promotion du Département APE de l’EPAC A tous les étudiants de la 11ème promotion du Département APE de l’EPAC A tous les étudiants de la 11ème promotion du Département APE de l’EPAC

A tous les étudiants de la 11ème promotion du Département APE de l’EPAC et en particulier à Hermann, Eudoxie, Prudence, F

Hermann, Eudoxie, Prudence, F Hermann, Eudoxie, Prudence, F

Hermann, Eudoxie, Prudence, Freeda, Dieureeda, Dieureeda, Dieu----donné, Judicaël, Guy, Bertrand, Donald, Lisette, Joslyreeda, Dieudonné, Judicaël, Guy, Bertrand, Donald, Lisette, Joslydonné, Judicaël, Guy, Bertrand, Donald, Lisette, Joslydonné, Judicaël, Guy, Bertrand, Donald, Lisette, Josly … pour tous ces inoubliables moments de labeur, d’unité, de détente et d’amitié.

A nos amis A nos amis A nos amis

A nos amis : Samir, Igor, Centaure, Grazy, Elie, Crésus, Siegfried, HervéSamir, Igor, Centaure, Grazy, Elie, Crésus, Siegfried, HervéSamir, Igor, Centaure, Grazy, Elie, Crésus, Siegfried, HervéSamir, Igor, Centaure, Grazy, Elie, Crésus, Siegfried, Hervé … pour leur amitié que nous avons souvent soumis à rude épreuve.

A notre famille et à tous ses membres rattachés A notre famille et à tous ses membres rattachés A notre famille et à tous ses membres rattachés

A notre famille et à tous ses membres rattachés, par amour ou par amitié, pour leur présence, leur soutien indéfectible et pour la confiance qu’ils nous ont toujours accordé.

Enfin Enfin Enfin

Enfin, à tous ceux que notre mémoire nous a amené à rencontrer et à tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

(5)

RESUME

Les zones côtières, en général, et la zone côtière du Bénin, en particulier, sont des espaces très menacés en raison de plusieurs facteurs tels que la pression démographique, la montée du niveau marin, l'industrialisation, etc. Ces zones généralement qualifiées d’"espaces fragiles" sont pourtant les espaces les plus habités surtout dans le cas du Bénin où la zone côtière abrite près de la moitié de la population. Elle est objet de nombreux conflits d’usages et connaît de nombreux de problèmes environnementaux. Manifestement, la planification de l’espace n’y existe pas et le mode de gestion est à repenser. Il nous est donc apparu utile d’accompagner les gestionnaires de cet espace dans leur combat quotidien en matière de planification et de gestion de l’espace.

La présente étude représente une phase d’amorce ou une première étape de la mise en place d’un Système d’Information Géographique (SIG) pour la gestion de l’environnement côtier.

Ce document présente une synthèse de l’éventail des données existantes et des connaissances pluridisciplinaires sur le fonctionnement spatialement différencié de l’environnement côtier du Bénin.

La synthèse réalisée, a débouché sur la définition des besoins en informations spatiales sur la zone côtière.

Les données collectées et celles acquises à partir des études réalisées dans le cadre de l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement du littoral (SDAL) nous ont permis de recueillir d’importante informations relatives aux couches de données et de réaliser à partir du logiciel ARCVIEW, un prototype d’application sur la gestion du trait de côte relatif à la zone d’étude retenue dans le cadre du présent mémoire.

Enfin, les spécifiés que revêt un projet de mise en place d’un SIG en raison de son caractère

« géographique » ont été développées et des recommandations précises ont été faites dans ce document pour la mise en place et la gestion efficiente d’une véritable base de données spécialisées sur le littoral béninois.

Mots clés : SIG – Environnement - Gestion de l’Environnement – Littoral – Zone côtière – Trait de côte - Plage.

(6)

SUMMARY

Coastal zones in general and Benin coastal zones particularly are extremely threatened due to several facts like demographic pressure, sea level climb, industrialization… These areas, generally named “fragile areas”, nevertheless are the most inhabited ones, especially in Benin case where the coastal zone houses more than the half of the population. Said zone is subject to many conflicting utilizations and faces several environmental issues. Obviously, space’s planning does not exist at all and the modes of management have to be re-thought. It appears to us very useful to accompany the managers of that area in their daily fight

regarding said area planning and management.

This study represents a starting phase or a first step towards the set up of a Geographic Information Systems (GIS) for the management of the costal environment. This report shows a synthesis of the existing data and the multidisciplinary knowledge as regards to the working of the coastal environment of Benin.

Our synthesis has lead to the definition of the needs of spatial information of the coastal area.

The collected data and those found from previous studies done for the elaboration of the

“SDAL” have allowed us to gather some relevant data layers and set up using the software ARCVIEW, an applications’ prototype on the management of the coastline related to the working zone chosen for this study.

At last, the specificities of this project of realising a GIS, due to its geographic character, have been developed and recommendations have been given in this document for the finalization and the efficient management of an effective GIS for the Benin coastline.

Key-words: GIS – Environment management – Environment – Coastline – Coastal zone – Coastline – Beach.

(7)

SOMMAIRE

DEDICACE ...1

REMERCIEMENTS ...2

RESUME ...4

SUMMARY ...5

SOMMAIRE ...6

LISTE DES FIGURES ET PHOTOGRAPHIES ...7

LISTE DES TABLEAUX...8

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS...9

GLOSSAIRE ...10

INTRODUCTION ...15

CHAPITRE I : CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE ...17

I- LE CADRE THEORIQUE ...17

II- L’APPROCHE METHODOLOGIQUE ...32

CHAPITRE II : CADRE DE LA ZONE D’ETUDE ET CARACTERISATION DES ECOSYSTEMES EN PLACE...36

I- PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE ...36

II- ZONAGE DU SYSTEME LITTORAL ET CARACTERISATION DES ECOSYSTEMES EN PLACE ...56

CHAPITRE III : USAGES DU LITTORAL BENINOIS, BESOINS EN INFORMATIONS GEOGRAPHIQUES ET APPLICATION...69

I- LES USAGES DU LITTORAL BENINOIS...69

II- LES BESOINS EN INFORMATIONS GEOGRAPHIQUES...71

III- APPLICATION...75

IV : RECOMMANDATION POUR LA MISE EN PLACE D’UN SIG COTIER ...96

CONCLUSION...101

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ...102

TABLE DES MATIERES...112

(8)

LISTE DES FIGURES ET PHOTOGRAPHIES

Figure 1 : LA DONNEE ALPHANUMERIQUE...23

Figure 2 : DONNEE OU L’ESPACE EST DIVISE DE MANIERE REGULIERE ...24

Figure 3 : PHOTO AERIENNE...24

Figure 4 : CARTE SCANNEE...25

Figure 5 : IMAGE SATELLITALE ...25

Figure 6 : LES OBJETS GEOMETRIQUES ...26

Figure 8 : COURBE DES PLUIES MOYENNES MENSUELLES INTERANNUELLES DE 1970 A 2001 A LA STATION DE COTONOU ...41

Figure 9 : OUVRAGES PORTUAIRES ET COTIERS – DATE DE CONSTRUCTION...82

Photo 1 : Habitats artificiels apparentés aux acadjas sur la Lagune Côtière (Djessin/Ouidah) ...48

Photo 2 : Groupe de pêcheur à côté d’une embarcation (Togbin plage)...51

Photo 3 : Cultures maraîchères sur le littoral (Site près de l’Aéroport international de Cotonou) ...52

Photo 4 : Exploitation de sable en carrière sur le littoral (Sèmé plage) ...53

Photo 5 : Paillotes à louer en bordure de plage (Togbin) ...54

Photo 6 : Restaurant en bordure de plage (Quartier JAK) ...55

Photo 7 : Plantation de Cocotiers sur le littoral ...62

Photo 8 : Site salin à Djègbadji (Commune de Ouidah) ...65

Photo 9 : Végétation de Palétuviers (Rhizophora racemosa) en bordure de la Lagune Côtière ...67

Photo 10 : Espace vert aménagé sur le littoral à l’Ouest immédiat du PAC...79

Photo 11 : Le Palais des congrès à l’Ouest du PAC ...79

Photo 12 : Le NOVOTEL ORISHA (Hôtel 4 étoiles à l’Ouest du PAC) ...80

Photo 23 : Sévère érosion à l’est de l’Epi de SIAFATO (la zone résidentielle est fortement menacée)...84

Photo 34 : Hôtel Palm Beach abandonné à cause de l’érosion à l’est immédiat de l’Epi de SIAFATO ...85

Photo 45 : Exemple de tranchée sur la carrière du PK 14,5 ...86

Photo 56 : Bâtisse détruite par l’érosion à Okoun-plage (zone frontalière) ...87

(9)

LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Liste de quelques SIG sur stations de travail, utilisés en Environnement ...21

Tableau II : Vitesse et direction du vent à la station de Cotonou...42

Tableau III : Cotes de marée (m) ...43

Tableau IV : Densité de la population dans l’espace étudié ...50

Tableau V : Segments côtiers et leur caractérisation ...89

(10)

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

ABE : Agence Béninoise pour l’Environnement ACI : Association Cartographique Internationale

ASECNA : Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar

BDG: Base de Données Géographiques CENATEL : Centre National de Télédétection

DGAT : Département de Géographie et d’Aménagement du Territoire EEEG : Evaluation Environnementale et Etudes Générales

EIE : Etude d’Impact Environnemental

FLASH : Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines GDT : Groupe de Travail

GPS : IEC :

Global Positioning System

Information, Education Communication IGN : Institut Géographique National

INSAE : Institut National de Statistiques et d’Analyse Economiques LABEE :

MAETUR :

Laboratoire de Biogéographie et d’Expertise Environnementale Mission d’Aménagement et d’Equipement des Terrains Urbains.

MCAT : Ministère de la Communication, de l’Artisanat et du Tourisme MEHU : Ministère de l’Environnement, de l’Habitat et de l’Urbanisme MMEH : Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique

ONG : Organisation Non Gouvernementale PAC : Port Autonome de Cotonou

PESE : Planification Environnementale et Suivi Evaluation.

PLDD : Plan Local de Développement Durable

PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement PNUE : Programme des Nations Unies pour l’Environnement

PSNGCL : Promotion des Structures Non Gouvernementales et des Collectivités Locales

SDAL : Schéma Directeur d’Aménagement du Littoral SGBD : Système de Gestion de Base de Données SIG : Système d’Informations Géographiques

SISE : Système d’Information et de Suivi de l’Environnement

(11)

GLOSSAIRE

Bande littorale : c’est la zone comprise entre le rivage et une limite supérieure définie par le niveau atteint par les embruns marins ; c’est la partie supérieure de la zone littorale qui, quant à elle, s’étend en profondeur jusqu’à la limite extrême du peuplement des végétaux marins denses. (Source : GT Littoral, Rapport final Annexe 5, Juin 2002).

Digitalisation : processus consistant à encoder la description géométrique d’objets géographiques (points, lignes, polylignes, polygones) sous forme numérique (série de paires de coordonnées x, y). (Source : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG, IAAT 2003)

Données de référence : données de repérage permettant de situer des évènements dans l’espace (par exemple : carte de l’IGN au 1/25000, plan cadastral, orthophotoplan).

(Source : GT Littoral, Rapport final Annexe 5, Juin 2002).

Eaux côtières : eaux de la partie la moins profonde du plateau continental. (Source : GT Littoral, Rapport final, Juin 2002).

Environnement : c’est un ensemble perçu comme une entité, dans un espace et en un temps donnés, des facteurs physiques, chimiques, biologiques et sociaux susceptibles d’avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur l’espèce humaine et ses activités, et sur les espèces animales et végétales. (Source : Dictionnaire de l’environnement, CILF, PUF, 1992).

Estuaire : La définition d’un « estuaire » inclut la notion de masse d’eau côtière en libre communication avec la mer et dans laquelle l’eau de mer est diluée par de l’eau douce d’origine terrestre. L’ouverture de l’estuaire à la mer doit permettre leurs échanges continuels : transmission de l’énergie de marée et apports de sels dissous. Lorsqu’il existe une barrière, la communication entre la masse d’eau ainsi isolée et la mer n’est assurée qu’à marée haute, on parle de « lagune ». On peut distinguer trois types d’estuaire :

• l'estuaire marin, en contact direct avec la mer ;

• l'estuaire intermédiaire, constitué d'un mélange d'eau douce et d'eau fortement salée ;

• l'estuaire fluvial, d'eau douce, soumis à l'action quotidienne de la marée.

(Source : Cours de Biologie Marine et Lagunaire, UAC/APE 2004)

(12)

Frayère : aire marine ou limnique dans laquelle les animaux, poissons principalement (marins ou dulçaquicoles), se réunissent pour leur reproduction et où ils déposent leurs œufs. (Source : Cours de Biologie Marine et Lagunaire, UAC/APE 2004)

Géomatique : science qui a pour objet la gestion et la modélisation des données à référence spatiale, faisant appel aux sciences et technologies liées à leur acquisition, à leur stockage, à leur analyse et à leur diffusion. (Source : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG, IAAT 2003)

Gestion : dans le contexte de notre étude, c’est l’utilisation rationnelle, prudente et planifiée de la terre et de l’eau, de manière durable pour des profits maximum et des impacts minimums dans des limites tolérables.

Gestion intégrée : c’est le mode de gestion qui implique à l’échelle d’une unité géographique cohérente, d’une part une concertation et une organisation de l’ensemble des acteurs ainsi qu’une coordination des actes d’aménagement et de gestion (politiques sectorielles, programmation, …), d’autre part de favoriser une synergie entre le bon fonctionnement des écosystèmes présents et la satisfaction des usages. La gestion intégrée vise à optimiser les actions pour atteindre une gestion équilibrée. (Source : GT Littoral, Rapport final, Juin 2002)

GIZC : c’est l’acronyme de « Gestion Intégrée de la Zone Côtière ». La GIZC représente une approche globale de gestion qui s’intéresse non pas uniquement à certaines ressources, mais à l’ensemble de l’environnement côtier et marin, dans le but de surmonter la fragmentation inhérente aux approches de gestion sectorielles. Ce mécanisme, devenu très populaire pour la mise en œuvre à l’échelle nationale des objectifs de gestion acceptés au niveau régional, est conçu pour surmonter la diversité de nature et de distribution des ressources, la complexité des activités et des sources de dégradation de l’environnement, ainsi que la compétition qui s’exerce entre les différents groupes d’utilisateurs pour accéder aux ressources et les utiliser. La GIZC est définie comme un « processus continu et dynamique permettant la prise de décisions relatives à l’utilisation, au développement et à la protection durable des ressources et des zones côtières et marines » (Cicin-Sain & Knecht, 1998). La reconnaissance des relations entre les différents éléments des environnements et l’impact des nombreuses utilisations et pressions permettra d’atteindre et de préserver des

(13)

niveaux d’exploitation durable et des schémas d’utilisation non destructive. Selon Action 21 (Chapitre 17), les programmes de GIZC doivent être établis pour :

identifier les utilisations existantes et prévues des zones côtières, notamment en ce qui concerne leurs interactions et interdépendances ;

se concentrer sur des problèmes bien définis ;

appliquer des approches préventives dans la planification et la mise en œuvre des projets, notamment l’évaluation préalable et l’observation systématique des effets des principaux projets ;

promouvoir le développement et l’application de méthodes telles qu’une prise en compte des ressources naturelles et de l’environnement reflétant les changements de valeur entraînés par l’utilisation des zones côtières et marines ;

permettre aux personnes, groupes et organisations concernés d’accéder aux informations adéquates et leur donner des possibilités de consultation et de participation aux processus de planification et de prise de décisions. (Source : GT Littoral, Rapport final, Juin 2002)

Littoral : c’est le domaine géomorphologique compris au sens strict, entre les plus hautes et les plus basses mers, mais, en fait, étendu à l’espace influencé par les forces marines agissant au contact du continent (Source : Dictionnaire de la Géographie, P. Georges).

La loi littorale française (loi du 03 janvier 1986) définit le littoral comme « l’ensemble des sites naturels en bordure de mer dont la situation particulière confère une qualité exceptionnelle très estimée et qui mérite d’être protégée ».

Dans le cadre de notre étude, pour des raisons de commodité, les termes « littoral » et

« zone côtière » seront employés pour désigner le même espace.

Métadonnée : donnée qui renseigne sur la nature de certaines données et qui permet ainsi leur utilisation pertinente. L’ensemble des métadonnées existantes constituent ainsi une sorte de dictionnaire des fichiers de données disponibles. Elles portent généralement sur l’historique des données, de leur mesure à leur saisie informatique, la précision de localisation, la précision des valeurs attributaires, la cohérence logique avec d’autres ensembles de données, l’exhaustivité qui concerne les problèmes de discontinuité des données dans le temps et l’espace. (Source : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG, IAAT 2003)

(14)

Plage : accumulation sédimentaire littorale située sur l’estran. Les plages sont généralement constituées de matériaux sableux, mais parfois de galets. (Source : Cours de Biologie Marine et Lagunaire, UAC/APE 2004)

Plaine côtière : zone géographique plane, basse et proche de la mer ; elle prolonge la bordure submergée du continent et fait suite à la bande littorale. Elle constitue la portion côtière du plateau continental. (Source : Cours de Biologie Marine et Lagunaire, UAC/APE 2004)

Sablière : carrière dont on extrait du sable. (Source : DOSSOUMOU, K. Exploitation du sable marin en carrières dans la commune de Sémè-Podji : Impacts socio-économiques et environnementaux, 2004).

Saline : installation dédiée à la fabrication du sel (saliculture), située :

soit à l’intérieur des terres (mines de sel) ;

soit en bord de mer (marais salants).

SGBD : acronyme de « Système de Gestion de Bases de Données ». Il s’agit d’un logiciel ayant pour fonction d’assurer la gestion automatique d’une base de données et de permettre l’accès à ces données pour des utilisateurs autonomes. (Source : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG, IAAT 2003)

Système : c’est un ensemble d’objets et d’activités reliés entre eux qui interagissent dans un but commun. (Source : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG, IAAT 2003)

Système d’Information : c’est un ensemble de procédés pour le recueil, la codification, le stockage, l’analyse, la récupération et la présentation des données. (Source : Cahier méthodologique sur la mise en œuvre d’un SIG, IAAT 2003)

SIG : c’est l’acronyme de « Système d’Informations Géographiques ».

II existe une multitude de définitions selon les auteurs et selon leurs écoles.

L’Anglais Burrough en 1966 définissait le SIG comme : « un outil mis en place pour la collecte, le stockage, l’utilisation à volonté par la transformation et la visualisation des données spatiales du monde réel pour des usages spécifiques ».

(15)

Dans un sens plus technique, Aronof en 1989 définissait les SIG comme « des outils informatiques qui permettent de manipuler des données géoréférencées en se basant sur quatre points :

intégration des données ;

gestion des données ;

analyse des données ;

sortie des données.

Les informations sur les données sont nommées « métadonnées ».

Pour Thériault (1992), c’est aussi un ensemble de principes, de méthodes, d’instruments et de données à référence spatiale, utilisé pour saisir, conserver, transformer, analyser, modéliser, simuler et cartographier les phénomènes et les processus distribués dans l’espace géographique. Les données sont analysées afin de produire l’information nécessaire pour aider les décideurs.

D’une manière générale, ce concept désigne une base de données géographiques et apparentées, relatives en général à un territoire déterminé plus ou moins étendu. Elle est constituée de cartes géographiques géoréférencées et de noms de lieux. Il constitue un environnement de gestion, d’analyse et d’exploitation d’informations à caractère temporelle à des fins de description, d’analyse et de prévision de la réalité considérée.

Trait de côte : ligne qui marque la limite jusqu’à laquelle peuvent parvenir les eaux marines ; c’est-à-dire la limite la plus extrême que puisse atteindre les eaux marines, soit l’extrémité du jet de rive lors des fortes tempêtes survenant aux plus hautes mers de vives eaux. Elle est définie par le bord de l’eau calme lors des plus hautes mers possibles.

(Source : GT Littoral, Rapport final, Juin 2002)

Zone côtière : c’est la bande de terre et l’espace marin adjacent dans lesquels l’écologie et l’exploitation marine affectent directement l’espace écologique côtier et vice versa (Source : UNESCO, 1997).

Fonctionnellement, la zone côtière est la large interface entre la terre et la mer où les processus de production, de consommation et d’échange se produisent de manière très intense. Du point de vue écologique, c’est une aire d’activité biogéochimique dynamique, mais avec une capacité limitée pour supporter les différentes formes d’utilisation humaine.

(16)

INTRODUCTION

La zone côtière est une zone fragile et extrêmement complexe où se concentrent, en plus de l’activité humaine, de nombreux phénomènes physiques, chimiques et biologiques. Les zones côtières bénéficient de plus en plus d’une attention particulière.

Du point de vue physique, les zones côtières sont dynamiques, elles sont sujettes à de multiples demandes en ressources, porteuses de risques pour les populations, et écologiquement très importantes.

Le littoral béninois est confronté à des défis particuliers quant à la gestion des ressources du milieu naturel, notamment en rapport avec l’accroissement de la population, la pression sans cesse croissante du tourisme, la restructuration économique et les impacts de la pollution.

En effet, l’attrait des ressources des environnements côtiers et marins et leur grande diversité, accélèrent la croissance démographique, l’expansion industrielle et le développement des infrastructures sur le littoral béninois comme partout ailleurs dans le monde.

Cette complexité des zones côtières rend leur gestion difficile. Cependant, une information de bonne qualité et régulièrement actualisée peut aider à prendre les bonnes décisions.

L'accès à une information adaptée et de qualité est une condition essentielle au processus de

"Gestion Intégrée de la Zone Côtière (GIZC)" (Commission Européenne, 2000). Ceci donne une importance particulière à la gestion de l’information dans la prise de décision sur les zones côtières.

Tandis que le développement et la mise en œuvre des politiques de gestion intégrée des zones côtières sont maintenant établis et reconnus sur les plans national et international, les outils et la méthodologie pour atteindre de tels objectifs sont toujours en cours de développement. Ces outils doivent compiler de nombreuses données d’origines multiples et communiquer une information appropriée. Parmi eux, les outils d’aide à la décision sont de plus en plus utilisés et ils comportent souvent une composante SIG (Système d’Information Géographique).

Les Systèmes d’Information Géographique (SIG) sont des systèmes d’aide à la décision, qui peuvent être utilisés dans la gestion des ressources spatiales. Ils sont interdisciplinaires, holistiques et facilitent l’intégration des données et des enjeux ; ils sont considérés de plus en plus comme un outil clé dans la préparation, l’élaboration et le suivi des programmes de GIZC. Leur utilisation présente de nombreux avantages, en particulier:

(17)

une technologie commode de stockage et de gestion de grands ensembles de données spatiales ;

un outil efficace pour identifier les situations et rapports spatiaux ;

une méthodologie reconnue pour assister à la prise de décision ;

un mécanisme pour la production de cartes de haute qualité.

Plus généralement, les SIG peuvent favoriser une meilleure utilisation de l’information dans les décisions de gestion du littoral, notamment au Bénin. C’est la raison fondamentale pour laquelle nous avons choisi, dans le cadre de notre mémoire, le thème : "Contribution à l’élaboration d’un Système d’Informations Géographiques pour la gestion de l’environnement côtier entre Sèmè et Ouidah" afin de créer une approche de cette forme particulière de base de données que représente un SIG. Il s’agira plus précisément de mettre sur pied, au terme de cette étude, une approche SIG qui pourrait être la première phase de mise en place d’un véritable SIG Littoral.

La présente étude est structurée en trois (03) chapitres :

le premier expose le contexte général de cette étude à travers la présentation du cadre théorique de l’étude et de l’approche méthodologique employée;

le deuxième présente le cadre de la zone d’étude et la caractérisation des écosystèmes en place ;

le troisième expose les usages du littoral béninois, les besoins en informations géographiques et l’application.

.

(18)

CHAPITRE I : CONTEXTE GENERAL DE L’ETUDE

I- LE CADRE THEORIQUE

1.1. Généralités sur les SIG

1.1.1. Concepts et définitions

La notion de système d’information géographique (SIG) se fonde sur deux principaux concepts : le système d’information et la carte.

‘‘le système d’information est un système de communication permettant de communiquer et de traiter l’information’’ (référence : norme internationale ISO 5127-1-1983).

suivant la définition de l’Association Cartographique Internationale (ACI, 1973), ‘‘

la carte est une représentation conventionnelle, généralement plane, en positions relatives, de phénomènes concrets ou abstraits, localisables dans l’espace’’.

Autrement dit, la carte est la représentation sur papier suivant une convention pré établie des phénomènes naturels et anthropiques localisables dans l’espace.

Ces deux concepts permettent de définir le SIG comme un système permettant de communiquer et de traiter l’information géographique.

L’information géographique est la représentation d’un objet réel, localisé dans l’espace à un moment donné. Autrement dit, c’est une information relative à un objet ou un phénomène du monde terrestre (par exemple les sols arides, la toponymie des lieux) et sa localisation sur la surface de la terre, décrite dans un système de référence explicite (système de coordonnées ou adresse postale).

L’information relative est la sémantique, c’est-à-dire relative à l’ensemble des critères descriptifs des objets indépendamment de leur localisation.

La localisation est la description géométrique de l’objet qui est relative à la mesure de sa position sur la surface terrestre, ainsi que de ses formes et dimensions.

Notons aussi que depuis l’antiquité, l’information géographique utilise deux formes d’expression : le texte (sémantique) et la carte (localisation).

Les fonctionnalités du SIG ont deux originalités essentielles :

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la capacité de gérer et de traiter les relations spatiales entre objets ou phénomènes dans l’espace terrestre, ce qui implique des fonctions d’analyse spatiale et de synthèse pour l’aide à la décision ;

la représentation de l’espace sous la forme d’une carte ou d’un plan, ce qui implique des fonctions de conception et de production cartographiques constituant en elles- mêmes un langage différent du langage ordinaire (textuel ou numérique).

1.1.2. Les composantes d’un SIG

Quelles que soient leur finalité et leur nature, les SIG doivent remplir des tâches de gestion et d’exploitation. Ils sont constitués de cinq composantes majeures :

Les données et la Base de Données Géographique (BDG)

Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Elles ont l’aspect technique le plus délicat et représentent le principal coût de la mise en œuvre du SIG (environ 60%). Les équipements informatiques et les logiciels se renouvellent régulièrement, mais les données doivent pouvoir être maintenues car elles constituent la mémoire de l’organisation du SIG.

La BDG est la structure dans laquelle l’information est stockée et manipulée. Au niveau de la constitution de la BDG, quelques questions se posent : Quelles données sont nécessaires ? Lesquelles sont disponibles ? Comment va t-on réaliser la collecte et la saisie des données ? Quelles que soient les données, l’intégration à la base de données peut se faire de trois façons :

la numérisation des plans et des cartes existants : c’est une solution rapide, mais dans laquelle la qualité du résultat dépend de celle des données de base ;

l’achat d’une base de données externes : l’on devra alors vérifier qu’elle correspond à un nombre suffisant de besoins et comparer son coût avec une solution sur mesure) ;

la réalisation d’une saisie de terrain par la méthode topographique (grandes échelles), photogrammétries, moyennes échelles), par GPS ou par l’image satellite (petites échelles) ; cette possibilité est la plus coûteuse quelle que soit la méthode retenue, et doit donc être soigneusement justifiée techniquement et économiquement.

La BDG est composée de plusieurs informations de base constituées par :

le réseau national de géodésie et de nivellement ;

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les cartes topographiques de base ;

les couvertures aériennes ;

le plan parcellaire (cadastral) ;

le plan foncier à 1/5000 ;

les bases de données topographiques.

Les logiciels

Ils assurent les fonctions suivantes :

la saisie des informations géographiques sous forme numérique (Acquisition) ;

la gestion de bases de données (Archivage) ;

la manipulation et l’interrogation des données géographiques (Analyse) ;

la mise en forme et la visualisation (Affichage) ;

la représentation du monde réel (Abstraction) ; Ces 5 fonctions sont regroupées sous le terme des ‘5A’.

Le matériel

Actuellement, le traitement des données à l'aide des logiciels ne peut se faire sans un ordinateur. En outre, pour faciliter la diffusion des résultats produits par un SIG, on utilise de plus en plus des systèmes client-serveur en intranet, extranet voire internet.

Les savoir-faire

Tous les éléments décrits précédemment ne peuvent prendre vie sans une connaissance technique de ces derniers. Un SIG fait appel à divers savoir-faire et donc divers métiers qui peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes. On retiendra notamment la nécessité d'avoir des compétences :

en analyse des données et des processus (analyse Merise par exemple) ;

en traitement statistique ;

en sémiologie graphique et cartographique ;

en traitement graphique.

Les utilisateurs

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Comme tous les utilisateurs de SIG ne sont pas forcément des spécialistes, un SIG propose une série de boîte à outils que l’utilisateur assemble pour réaliser son projet. N’importe qui peut, un jour ou l’autre, être amené à utiliser un SIG. L’interface permet la communication entre l’utilisateur et le système informatique. Il est adapté aux différentes tâches de traitement à réaliser.

Ainsi, un SIG doit répondre à 5 questions, quel que soit le domaine d’application :

où : Où se situe le domaine d’étude et quelle est son étendue géographique ?

quoi : Quels objets peut-on trouver sur l’espace étudié ?

comment : Comment les objets sont répartis dans l’espace étudié, et quelles sont leurs relations ? C’est l’analyse spatiale ;

quand : Quel est l’âge d’un objet ou d’un phénomène ? C’est l’analyse temporelle ;

et si : Que se passerait-il s’il se produisait tel événement ?

Ainsi se présente la vocation principale des SIG : Rassembler, au sein d’un outil unique, les données diverses, mais localisées dans le même espace géographique, relatives à la fois à la terre et à l’homme, à leur interaction et à leurs évolutions respectives, quels que soient les domaines concernés : physiques, sociaux, économiques, écologiques et culturels, etc.

Cependant, il ne faut pas perdre de vue que dans la manipulation de ce SIG côtier, le matériel et les logiciels utilisés ne sont que des outils, des moyens d’aide à la décision et non des solutions miracles. Les ressources humaines restent le noyau du processus dans la mesure où l’utilisateur analyste détient la connaissance thématique.

Le tableau n°1 nous présente la liste de quelques SIG utilisées en Environnement.

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Tableau n°1 : Liste de quelques SIG sur stations de travail, utilisés en Environnement

Produit Concepteur Distributeur français

Apic Apic Systèmes Apic Systèmes

Arc / Info Esri (US) Esri France

Demeter Data Consultant Data Consultant

Arc View Esri (US) Esri France

Géodis ACDS (CAN) Sigéo

Géoserver Sagem Sagem

Graphic Base RCI RCI

Natural Géographic Software AG Software AG France

Info Cad DMS (US) Géomatique, Graphinfo

X Géo Spacia Spacia

MAP INFO

Synergis BRGM BRGM

ATLAS GIS STRATEGIC MAPPING STRATEGIC MAPPING

Source: Formation SIG (ABE / LABEE)

En résumé, le SIG peut être défini comme un système informatique permettant, à partir de diverses sources, de rassembler, d’organiser, de gérer, d’analyser, de combiner, d’élaborer et de présenter des informations localisées géographiquement, contribuant notamment à la gestion de l’espace.

1.1.3. Les données du SIG

L'information géographique se compose de :

données alphanumériques ou descriptives ou sémantiques ou tabulaires ou encore attributaires ;

données géographiques ou spatiales.

Les données alphanumériques

La donnée alphanumérique est une information textuelle, qualitative ou quantitative. Elle décrit l’objet géométrique.

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Il s'agit en effet essentiellement de variables décrivant un objet géographique : nom d'une route, type d'un bâtiment, nombre d'habitants d'un immeuble, débit d'un cours d'eau, tension d'une ligne de transport d'énergie, types d'arbres dans un verger, etc. Les attributs ne sont pas stricto sensu des informations géographiques, mais contribuent à les qualifier.

La donnée alphanumérique permet de mettre en évidence :

la répartition spatiale d'un objet - Où ?

- Où cet objet, ce phénomène se trouve-t-il ? - Où se trouvent tous les objets d'un même type ?

les phénomènes présents sur un territoire donné - Quoi ?

- Que trouve-t-on à cet endroit ? Elle permet :

l’analyse spatiale, - Comment ?

- Quelles relations existent ou non entre les objets et les phénomènes ?

l’analyse temporelle.

- Quand ?

- A quel moment des changements sont intervenus?

- Quels sont l'âge et l'évolution de tel objet ou phénomène ?

Elle peut être gérée par un logiciel « SIG » ou par un logiciel de gestion de données encore appelé Système de Gestion de Base de Données (SGBD).

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Figure 1 : LA DONNEE ALPHANUMERIQUE

Les données géographiques

Les données géographiques sont organisées en couches. Généralement, une couche fait référence a un thème : par exemple, la couche des eaux superficielles fait référence à l'ensemble des cours d’eau.

Deux modes de représentations sont possibles : le mode vectoriel (la donnée vecteur) et le mode matriciel (la donnée raster).

La donnée « raster »

La donnée raster ou maillée donne une information en chaque point du territoire ; c’est la donnée où l'espace est divisé de manière régulière en ligne et en colonne ; à chaque valeur ligne ou colonne (pixel) sont associées une ou plusieurs valeurs décrivant les caractéristiques de l'espace.

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Source : Cahier méthodologique de mise en œuvre d’un SIG

Figure 2 : DONNEE OU L’ESPACE EST DIVISE DE MANIERE REGULIERE

La photo aérienne, le plan ou la carte scannée, l’image satellitale, représentent des données raster.

- la photo aérienne

La photo est la base de nombreuses données géographiques. A partir d’appareil photo ou de caméra aéroportée (avion, ballon, …) il est possible d’avoir de nombreux détails de la surface de la terre. Elle peut être scannée, numérique (directement intégrable sur un disque dur), orthorectifiée (corrigée des déformations d’échelle dues aux différentes altitudes, à l’assiette de l’avion, … on parle d’orthophotographie).

Source : Cahier méthodologique de mise en œuvre d’un SIG

Figure 3 : PHOTO AERIENNE

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- le plan scanné ou carte scannée

C’est la représentation d’une information déjà interprétée. Ceci montre ses limites. Par contre, la carte scannée est un bon référentiel visuel car elle est souvent issue de carte papier destinée au grand public (Carte au 25 000ème de l’IGN, plan cadastral, carte routière).

Source : Cahier méthodologique de mise en œuvre d’un SIG

Figure 4 : CARTE SCANNEE

- l’image satellitaire

C’est une image issue de capteurs embarqués dans des satellites d’observation placés sur des orbites de 500 à 36000 km d’altitude. L’image représente le rayonnement solaire réfléchi par les objets au sol dans le domaine visible ou proche infra-rouge. Elle doit subir plusieurs traitements radio-métriques et géométriques avant d'être utilisable dans un SIG.

Source : Cahier méthodologique de mise en œuvre d’un SIG

Figure 5 : IMAGE SATELLITAIRE

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La donnée « vecteur »

Pour représenter les objets à la surface du globe, les SIG utilisent trois objets géométriques qui sont le point, la ligne et la surface.

- le point

Objet le plus simple, il peut représenter à grande échelle des arbres, des bornes d’incendie, des collecteurs d’ordures, …. Mais à des échelles plus petites de type carte routière au 1/1 000 000ème, il peut représenter une capitale régionale par exemple.

- la ligne

La ligne représente les réseaux de communication, d’énergie, hydrographiques, d’assainissement, etc… Elle peut être fictive, en représentant l’axe d’une route ou virtuelle en modélisant des flux d’information.

- la surface

Elle peut matérialiser une entité abstraite comme la surface d’une commune ou des entités ayant une existence géographique comme une forêt, un lac, une zone bâtie, …

Source : Cahier méthodologique de mise en œuvre d’un SIG

Figure 6 : LES OBJETS GEOMETRIQUES Légende :

Points

Lignes

Surfaces

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Parmi les outils informatiques de cartographie, le logiciel Arc View est celui que nous avons retenu pour la présente étude. Il existe plusieurs autres SIG utilisés dans le domaine de l’Environnement (voir Tableau n°1). Mais nous avons opté pour Arc View car c’est un SIG de référence, un puissant outil permettant de visualiser, explorer, interroger et analyser des données géographiques. Il permet, de manipuler les données de manière aisée. Ainsi, il est possible de découvrir des capacités jusqu’alors indiscernables et de mettre en évidence des relations géographiques jadis insoupçonnées.

1.2. Contexte et Justification

A l’interface entre l’océan, la terre et l’atmosphère, les systèmes littoraux sont généralement complexes. Leur fonctionnement repose sur divers paramètres environnementaux et anthropiques intervenant à des échelles spatio-temporelles variées (Holligan P.M., 1994).

Le littoral béninois, du fait de ses multiples potentialités, à attiré et continue d’attirer les hommes ainsi que leurs activités (production, transformation, commercialisation, cultures…). Il sert de porte d’entrée dans le pays à travers le Port de Cotonou et concentre d’énormes activités socioéconomiques et touristiques. Il abrite une part sans cesse croissante de la population du pays ; près de 48% des béninois sont concentrés sur la zone côtière qui représente environ 7,7% du territoire national et regroupe une trentaine de communes du Sud Bénin sur les 77 du pays. De cette concentration résulte une pression anthropique accrue sur les ressources naturelles littorales, tant par la diversification que par l’intensification des usages.

En effet, pendant longtemps, la priorité a été donnée au développement économique du pays et la zone côtière était exploitée de manière parcellaire tant pour la production des biens de rente (agriculture, élevage, pêche, mines…) et le commerce international (Port et aéroport de Cotonou), que par le tourisme (hôtels et lieux de plaisance), mais aussi par la croissance rapide de la ville de Cotonou autour de son port. De ce fait, le littoral est aujourd’hui le support de nombreux aménagements : port, aéroport, aménagements touristiques formels ou informels, industries, parcs de vente de véhicules d’occasion, plantations, pêcheries…

Ainsi, de gros appétits antagonistes se disputent un espace limité et extrêmement fragile. Il est d’autant plus fragile qu’il connaît en l’absence d’une politique qui définisse et fasse respecter les règles d’une gestion rationnelle du littoral, de sérieux problèmes

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environnementaux d’origine naturelle et anthropique et de nature diverse : l’érosion côtière, les pollutions de toutes sortes, la dégradation des écosystèmes et la surexploitation des ressources.

La gestion et la planification des ressources du littoral deviennent donc de plus en plus complexes à saisir, à cause notamment de la présence de problèmes environnementaux, économiques et sociaux plus aigus qu'autrefois.

Nécessité d’une gestion intégrée du littoral béninois

Les écosystèmes côtiers figurent parmi les plus productifs du monde d’un point de vue biologique. Ils occupent seulement huit pour cent (8%) de la surface de la terre mais représentent vingt six pour cent (26%) de la productivité biologique totale (Hare, 1994). Ce niveau élevé de productivité découle des conditions climatiques et physiques optimales des zones côtières, ainsi que de la nature dynamique des forces qui s’y exercent. Des organismes opportunistes se sont adaptés à ces conditions et leur rapidité de croissance et de reproduction, lorsque les conditions sont favorables, a conduit à ces niveaux élevés de productivité. La demande exceptionnelle en ressources et le développement d’infrastructures dans la zone côtière exerce une énorme pression sur ces écosystèmes fragiles ; trente huit pour cent (38%) des écosystèmes côtiers d’Afrique sont gravement menacés par les activités de développement (FAO, 1998). Le littoral béninois n’échappe pas à ce constat.

Par ailleurs, le littoral béninois est soumis à des politiques de gestion contradictoires, balançant entre, d'une part, l'occupation de l'espace, les diverses possibilités de mise en valeur des ressources génératrices de revenus et de devises, et d'autre part la préservation de la biodiversité et la protection des sites "naturels". En présence de logique de gestion séparées et d’intérêts contradictoires des différentes composantes et utilisateurs du littoral, le fonctionnement de l’ensemble est mal perçu. En l'absence d'une gestion de l'environnement basée sur une connaissance à la fois du fonctionnement des écosystèmes et des stratégies des acteurs qui sous-tendent leurs pratiques, les conflits d'usage ne pourront que s'amplifier : conflits entre les différents usagers des ressources, conflits également entre les institutions ayant à charge la gestion des différentes composantes du littoral.

Dans ces conditions, la gestion intégrée semble constituer la meilleure alternative actuelle permettant de trouver les solutions appropriées aux problèmes multiples entremêlés et superposés que pose le cadre du littoral en s’orientant vers une approche intégratrice et

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pluridisciplinaire qui permette grâce à une vision globale de mieux répondre aux préoccupations environnementales des espaces côtiers.

En s’inscrivant dans cette optique, le Bénin a participé à plusieurs projets et programmes en vue de l’amélioration de la qualité de l’environnement côtier et marin. A titre d’exemple, le Projet "Grand Ecosystème Marin du Golfe de Guinée" est un programme de coopération régional à financement commun visant à améliorer la qualité de l’environnement et la productivité dans le golfe de Guinée. Le Bénin, à l’instar de la Côte-d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria du Togo et du Cameroun a participé à ce programme qui a créé un cadre pour la coopération au sein de la sous-région et permis le développement de plans de GIZC au niveau national. Il a également facilité l’adoption de la déclaration d’Accra (déclaration pour le développement durable non polluant du grand écosystème marin du golfe de Guinée) en 1998. Cette déclaration a pour objectif d’institutionnaliser une nouvelle stratégie de gestion des écosystèmes avec des actions communes pour l’évaluation et la gestion des ressources environnementales et naturelles du golfe de Guinée. La seconde phase de ce projet intitulé "" est élargie à seize (16) pays.

Le gouvernement béninois se rend compte des avantages de la GIZC et travaille à promulguer des lois et règlements visant à mettre ses principes en pratique. Cependant, d’importantes ressources (soutien financier, équipement, formation du personnel et contrôle des activités) sont nécessaires pour en faire profiter au maximum l’environnement côtier et marin, ainsi que l’économie du pays qui en dépend.

Place de la donnée dans la gestion intégrée du littoral béninois

A cause de leur importance dans la réduction de l’incertitude quant à une meilleure connaissance du littoral, les données organisées dans une base de données constituent des outils de choix pour la gestion intégrée. Les nombreux organismes publics qui interviennent à titre de gestionnaires ou bien qui effectuent des recherches sur le littoral (communes, collectivités locales, services de l’Etat, Agence Béninoise pour l’Environnement, Port de Cotonou, Agences pour le Développement et la Promotion Touristique…) sont aujourd’hui confrontés à la quantité et à la diversité des données disponibles.

Pour constituer la base de connaissances requises pour une bonne gestion du littoral, on doit donc se référer à une grande variété de données à rassembler, et à gérer de manière à ce qu'elles soient utiles à la prise de décision. Cela est d'autant plus vrai que dans le domaine

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littoral, le nombre de données est élevé et les systèmes très complexes. Le SIG se présente alors aujourd’hui comme un outil intéressant et efficace pour gérer cette complexité.

Un accent particulier est mis sur la donnée et l’information dans la politique de Gestion Intégrée des Zones côtières. Les bases de données et d'informations sont des outils fondamentaux pour la gestion intégrée des régions côtières (GIZC) car elles aident à réduire le niveau élevé d'incertitude, elles permettent aux décideurs d'identifier les questions importantes concernant le littoral, elles donnent des prévisions sur les impacts attendus des actions alternatives et elles fournissent des renseignements sur les coûts et les bénéfices actuels et escomptés. La gestion des données permet à la GIZC de réunir les données sur les ressources physiques/naturelles et les informations économiques, permettant ainsi des analyses croisées telles que les bénéfices économiques du développement, le coût économique de la dégradation de l'environnement causée par le développement, le coût des mesures à prendre pour éviter cette dégradation et les bénéfices qui seront occasionnés si l'on parvient à éviter cette dégradation ou à la réduire. L'intégration des données physiques et économiques est l'une des tâches les plus complexes de la gestion des données pour la GIZC.

• Potentialités des SIG pour la gestion intégrée du littoral

Les SIG sont des outils qui servent à la constitution de bases de données, à leur mise à jour, à l’extraction et à la présentation des informations selon des critères de localisation ou d’attribut. Dans le cadre de la gestion du littoral, ils constituent un élément clé, en particulier grâce aux potentialités qu’ils offrent pour l’intégration de données spatialisées de source, d’échelle et de nature variées. Ils semblent être des outils bien adaptés à l’étude du littoral. Dans de nombreux pays développés ou en voie de développement, leur utilisation est devenue courante pour la gestion des zones côtières et marines : aménagement, gestion du patrimoine environnemental, érosion côtière, lutte antipollution, navigation maritime, gestion portuaire, etc. … (Wright D.J. & Bartlett D.J., 1999; Populus J. & Loubersac L., 2000).

Un SIG peut être utile à pratiquement toute personne travaillant dans le domaine de la recherche, de la surveillance écologique, de la gestion et de la conservation des écosystèmes côtiers en particulier, autant d’activités qui possèdent une forte composante spatiale et peuvent, de ce fait, être facilitées par le traitement de l’information géographique.

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Cependant, pour augmenter les chances de réussite d’un projet « SIG » spécifique, une stratégie et une méthodologie précise doivent être développées.

Une meilleure gestion du littoral béninois nécessite donc la mise en œuvre d'une banque de données informatisée, accompagnée d'un système d'informations géographiques qui permettent, au terme d'analyses spatiales, l'édition de cartographies thématiques utiles à la prise de décision. Notre mémoire intitulé "Vers un Système d’Informations Géographiques pour la gestion de l’environnement côtier: cas de l’espace littoral compris entre Sèmè et Ouidah " cherche à répondre à cette nécessité en se proposant d’élaborer une synthèse de l’éventail de données existantes afin de constituer les jeux (couches) de données utiles à l’analyse spatiale et au suivi de l’évolution à moyen et long terme de l’environnement littoral pour en dériver un outil d’aide à la décision (un SIG) qui permettra de fournir aux gestionnaires de l’espace côtier, des éléments d’analyse et de suivi dans une démarche de gestion intégrée de la zone côtière. En réalité, notre étude se veut être la première phase de la mise en place d’un véritable SIG pour la gestion de l’environnement côtier.

Notre initiative voudrait s’inscrire dans le cadre des activités de recherche en systèmes d’information de l’Agence Béninoise pour l’Environnement (ABE) et c’est pour cette raison que nous avons choisi de faire notre stage de fin d’étude au département Système d’Information et de Suivi de l’Environnement (SISE) de l’ABE.

1.3. Objectifs de l’étude

L’objectif scientifique global de la présente étude est d’élaborer une synthèse de l’éventail de données existantes afin de constituer les jeux (couches) de données utiles à l’analyse spatiale et au suivi de l’évolution à moyen et long terme de l’environnement côtier. Nous nous proposons ainsi d’installer les bases à partir desquelles un puissant outil d’aide à la décision (un SIG) pourra être conçu, afin de fournir aux gestionnaires de l’espace côtier, un outil efficace et performant de visualisation d’informations disponibles sur le littoral béninois, et de leur assurer une capacité de diagnostic, d’analyse et de suivi de l’environnement dans le cadre des projets d’aménagements et de protection côtière.

Les objectifs spécifiques se présentent comme suis :

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collecter les données relatives à cette thématique, dispersées dans différents organismes (ABE, MEHU, MMEH, MCAT, PNUE, PNUD, PAC, INSAE, IGN, ASECNA…) ;

identifier les besoins en informations (données descriptives et spatiales) à prendre en compte pour la mise en place de couches géographiques ;

mettre en place de couches géographiques relatives à l’environnement littoral et intégrer quelques données recueillies afin d’élaborer des cartes thématiques;

Pour mieux atteindre nos objectifs, un certain nombre d’hypothèses ont été émises.

1.4. Hypothèses de l’étude

Les hypothèses de recherche qui se dégagent en faveur de cette étude peuvent être libellées de la façon suivante :

La complexité des écosystèmes côtiers nécessite une nouvelle approche de gestion de la zone côtière dans toute sa globalité, une vision spatiale qui prenne en compte tous les éléments des systèmes physiques, biologiques et humains et qui les considère beaucoup plus dans leurs interactions que pris isolément.

Les données disponibles, dans le domaine littoral, sont d’une grande multiplicité et d’une importante diversité.

Les données organisées dans une base de données spécialisée (un SIG) constituent des outils de choix pour une gestion intégrée du littoral.

II- L’APPROCHE METHODOLOGIQUE

L’approche méthodologique employée s’articule autour des points suivants :

2.1. Recherche documentaire

Comme pour toute recherche scientifique, la documentation constituera la première étape de la démarche méthodologique. Elle a permis de faire le point des travaux déjà réalisés qui ont abordés de près ou de loin certains aspects de notre étude et d’orienter la définition des axes

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