Mots clés : BSS, accueil, sondage. déclaration, code minier, activité 2003, Basse Normandie, Armorique. Pays de Loire, Bretagne
En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante : P. Lebret avec la collaboration de J.P. Choulier, G. Guizouarn, J.F. Pasquet. (2004) Banque du Sous-Sol de la Région Basse- Normandie : Forages miniers complémentaires, 1" phase. Rap. BRGM/RP-53560-FR, 20 p., 1 fig.
@ BRGM, 2004, ce document ne peul étie reprodui! en toialite ou en paitie Sans I'aviorisation expresse du BRGM
Banque du Sous-Sol de Basse-Normandie : Forages miniers complémentaires, lem Phase
Synthèse
Dans le cadre des crédits dédiés à la Banque des données du Sous-Sol (BSS), le BRGM consacre une partie de ses moyens a des projets particuliers en sus de l'enregistrement régulier des forages déclarés au titre du Code Minier. Ces projets complémentaires, d'ampleur limitée, permettent de réaliser des opérations spécifiques.
De 1975 à 1992, le Gouvernement français a financé un Inventaire des Ressources minières du territoire métropolitain, visant a relancer l'activité minière et améliorer la connaissance du sous-sol français, via une reconnaissance systématique basée sur des méthodes modernes. Cette opération de grande envergure fut confiée au BRGM.
Or, il s'avère que de nombreux sondages réalisés dans le cadre de cet inventaire, placé alors SOUS l'autorité du Ministère de l'Industrie, n'ont jamais été déclarés aux Services des DRIRE chargés du Code Minier ni immatriculés et saisis en BSS.
II a donc été convenu,
a
la faveur des quelques jours consacrés à ce projet en 2004, de réaliser un inventaire des dossiers miniers armoricains et d'en chiffrer le reste à faire pour la saisie des forages non identifiés à ce jour en BSS.Comme aucun catalogue général des forages réalisés n'existe, cette première phase a consisté en une évaluation du quantitatif d'archives identifiable, soit 167 boites d'archives. Leur contenu reste à examiner en détail. Sur Nantes, les données encore archivées restent aussi a examiner en détail, sachant qu'il y a 5745 dossiers issus du BRGM et 71 cartons issus de SNEAP, déposés au BRGM lors de leur fin d'activité minière en Armorique.
La seconde phase, proposée pour 2005, consistera en trois taches :
- - - -
La même démarche sera à faire pour chaque SGR armoricain concerné puis serait visiblement à élargir à tout le territoire français concerné par l'exploration minière passée du BRGM.
Examiner les 23 cartons d'archives BNO pour la Basse-Normandie et la quinzaine de boite c Massif armoricain )) sur Orléans ;
Examiner les 933 + 24 cartons stockés a Nantes, en complément des documents d'Orléans, le potentiel en G doublons )) apparaissant a priori faible ;
Préparer les documents susceptibles d'être fournis en saisie BSS après leur avoir fourni un numéro conforme
:
Chiffrer le reste à faire si le budget 2005 est insuffisant.
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Sommaire
1
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Introduction...
72
.
Archives Minières Armorique identifiées...
92.1. DONNÉES IDENTIFIÉES A ORLCANS (REM)
...
9 2.2. DONNÉES IDENTIFIÉES À NANTES (SCRIPAL)...
1 33
.
Programme proposé pour 2005...
174
.
Conclusion...
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Eaiique du Sous-Sol de Basse-Normandie : Forages niiiiiers con~pieriietiiaires, ,/Ye Phase
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De 1975 à 1992, le Gouvernement français a financé un Inventaire des Ressources minières du territoire métropolitain. visant à relancer l‘activité minière et améliorer la connaissance du sous-sol français, via une reconnaissance systématique basée sur des méthodes modernes. Cette opération de grande envergure fut confiée au BRGM.
II s’avère que de nombreux sondages réalisés dans le cadre de cet inventaire, plach alors sous l’autorité du Ministère de l’industrie, n’ont jamais été déclarés aux Services des DRIRE charges du Code Minier ni immatricules et saisis en BSS.
Le budget annuel alloué aux activités de la Banque du Sous-Sol individualise chaque année une petite somme pour des travaux divers, hors suivi des déclarations de sondage et immatriculation des actifs associes en BSS.
Du fait du constat évoqué ci-dessus et du besoin de régulariser la situation du BRGM sur ce point, il a été réalisé en 2004 un premier état de la situation des archives minières, pour préparer leur future saisie en BSS. Le but est égaiement a terme de remettre à la disposition du public des données utiles et de bonne qualité dans des zones où peu d’informations sur le sous-sol sont disponibles, ainsi que pouvoir signaler les zones d’exploration minière (renseignements utiles pour la gestion de la déprise minière notamment).
Le présent rapport est public dès sa fourniture et peut être communiqué à toute personne qui le demande (un exemplaire est envoyé à
la
DRIRE de Basse-Normandie, et un second au BRGM - SGR Basse-Normandie et a Orléans). La page de synthése en début de rapport peut être ou pourra être accessible à la consultation publique via les sites de consultation papier ou numériques du BRGM.BRGMiRP-5356O.FR 7
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Liste des illustrations
Fig. 1 - Carie géologique de la Basse-Normandie
...
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Soit un ensemble de 5743 (93,5+257+224) dossiers dont le contenu peut être très variable: forages variés, plus ou moins aisés à localiser, rapports à divers états d'avancement ou de synthèse, prospections sols.
On peut y rajouter un ensemble de chemises d'archives concernant I'activité minière de la SNEAP (Elf) en Armorique, toutes aussi épaisses que les boites du BRGM.
Ces archives (( SNEAP )) sont composées de 24 cartons (( Basse-Normandie », 24 cartons (( Bretagne n et 23 cartons (( Pays de la Loire ».
Enfin, on doit y ajouter environ 3 étagères de (( divers », dont des originaux de rapports.
Comme pour Orléans, il n'y a pas d'alternative : il faudra remettre les sondages en BSS, comme légalement le BRGM en a l'obligation, ce qui impliquera l'ouverture et l'examen détaillé de chaque carton d'archives, sans qu'il soit aisé à ce stade de dire la quantité réelle de travail à engager.
La quantité d'archives sur Nantes pose aussi le problème d'éventuels doublons avec les archives orléanaises : ce n'est qu'après avoir fait un examen plus détaillé du contenu des cartons sur Orléans (REM) comme sur Nantes (SGRiPAL) qu'il sera possible de préciser le nombre de doublons. Aucune évaluation n'est actuellement possible, en dehors des études de synthése qui seront certainement présentes dans les deux séries.
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3. Programme propose pour 2005
Il est proposé, pour la BSS BNO, de poursuivre ce travail en réalisant, sur Orléans pour commencer :
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un examen détaillé des boites contenant les archives, soit 13 + 15 boites à 1 hOOiboite, soit 3 3 j ;de faire les copies des documents de sondages permettant, pour chaque sondage ou puits identifié et localisable, d'instruire un dossier BSS. Sur une base de 10 sondages par boite (potentiel non validé) en moyenne et de Oh30 de préparation pour saisie en BSS (photocopies, re localisation éventuelle, fourniture d'un numéro dans le quadrangle concerné), on arrive à un total de 17,5 j pour la mise en forme correcte des sondages ;
d'achever la mise en forme de ces documents pour une saisie sur Orléans des dossiers BSS après leur avoir donné un numéro d'enregistrement au Code Minier.
Les dossiers préparés seront envoyés sur Orléans dans le cadre de la saisie et du scan des dossiers : il n'y a pas là de budget complémentaire pour la réalisation de ce travail déjà habituellement pris en charge ;
de disposer, au retour de la saisie sur Orléans, de nouveaux dossiers papiers et numériques conformes à la législation et susceptibles d'enrichir le référentiel géologique national au-delà de la BSS ;
de faire un test sur les archives de Nantes (93.5 + 24 cartons à examiner) pour lister, de façon analogue au présent travail, ce qui pourrait être à saisir dans la
BSS
BNO, soit 3 j, transport compris, pour effectuer une estimation détaillée ;
de faire le travail si le budget le permet sur les dossiers qui concerneraient BNO sur Nantes et qui ne sont pas en doublons dans la présente liste. Un complément budgétaire serait éventuellement à envisager si nécessaire en fonction des résultats de cette partie de travail.
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La réalisation de ce travail requiert donc un total de 24 jours environ concernant les dossiers BNO sur Orléans et 5 j de test sur Nantes. Ce projet pourra servir de test aux autres régions de France concernées par ces dossiers anciens, qu'il s'agisse de I'Armorique pour laquelle un tableau initial d'archives a été réalisé à I'occasion du présent inventaire, ou pour les autres régions de France où tout reste à faire (Massif central, Vosges et Ardennes, Alpes, Pyrénées...).
Deux inconnues subsistent et seront testées ultbrieurement : la quantité réelle de
(( doublons )) entre Orléans et Nantes d'une part, et la quantité de sondages qui seront exploitables en sus de ceux identifiés sur Orléans comme sur Nantes.
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Pour ce second point, II est proposé de réaliser un test durant 5 jours de technicien sur les dossiers BNO uniquement (opérations BRGM comme dossiers SNEAP) pour estimer le reste a faire global ultérieur.
Un travail analogue pourrait être mené en parallèle dans les SGWBRE et PAL chacun pour ce qui les concerne, ce qui présenterait l'avantage de permettre aux trois agents BSS d'avancer de concert sur cette résorption du retard BRGM sur ce sujet.
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4. Conclusion
Les quelques jours consacrés à l'examen des archives minières du BRGM ont permis d'identifier un premier lot de cartons d'archives sur l'Armorique. ûe ce lot, le temps alloué pour cette première phase n'a pas permis de lister la quantité de sondages disponibles et utilisables dans ces dossiers ainsi que le nombre de dossiers éventuellement complémentaires qui subsistent sur Nantes.
II est proposé en 2005 de consacrer 35 j à ce travail et de commencer la numérisation des dossiers de Basse-Normandie comme test, afin de valider la démarche pour d'autres régions.
Il s'agit de 13 boites d'archives sur Orléans, classées par concession, et de 93,5 boites d'archives sur Nantes, classées par numéro de coupures géologiques plus 24 dossiers Basse-Normandie issus des archives de SNEAP, ce qui représente un total de 130,5 cartons d'archives pour BNO.
Ce travail devra être fait en concertation avec l'équipe Géoderis de Caen, pour s'assurer que rien n'est oublié de part et d'autre. L'équipe Géoderis devrait, dès quelle constate un sondage dans ses travaux, en fournir copie au SGR pour immatriculation en BSS si ce n'est pas fait. Cette chaîne serait un gain de temps notable pour tous.
En effet, une tâche analogue, mais visiblement plus lourd en travail à accomplir et donc en temps nécessaire, serait à effectuer pour le reste de l'Armorique d'une part mais aussi pour toutes les archives des travaux miniers réalisés en France par le BRGM (Massif Central, Alpes, Vosges, Pyrénées), dont le volume reste encore à déterminer.
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