2 ---INFORMATION--- Couverture : Classique
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NB Pages : 94 pages
8.58
Lumyk Daybe
Les Mélodies de la destinée
1.
Ecriture
Mystère méconnu
Dans un monde que seul Dieu pourvoit Véritable vertu
Qui toujours apaise le cœur en émoi.
L’aurais-je jamais cru ?
Trouver en ton sein une chaleur si douce.
Qui donc m’aurait prévenu ?
De cette fièvre qui chaque jour, en moi pousse.
De toi je veux faire ma compagne fidèle.
Mes joies et mes peines, par toi fidèlement, je veux exprimer
Ecrire pour le restant de ma vie Tel est mon désir.
Car par toi, je veux être affranchi Et avec toi construire mon avenir.
2.
Douleur de l’humanité
N’avais-je pas été d’accord avec Corneille
Lorsqu’il disait « la terre saigne depuis la nuit des temps » ?
Mais comment aurais-je pu savoir que cette merveille Qu’est l’humanité alors geignait si tant.
Dans ma méditation sereine
Du coup surgissent des interrogations
Dieu, dans son immense bonté tolère-t-il autant de peines ?
Capable, ne l’est-il pas, d’empêcher toutes ces frustrations ?
Calme, apaisante, une voix se fit entendre en moi.
Me rappelant ma liberté voulue par Dieu, si juste Responsable, je le suis de tous mes actes discourtois Nécessaires seraient alors mes efforts pour des comportements plus augustes.
3.
Réussite
Réussite, est ce mot qui me hante
Et chaque jour me défit d’une manière arrogante Réussite est mon but visé
Même si à nouveau je devrais apprendre l’alphabet
Réussite est ce sommet que je veux atteindre Même si parfois je me surprendrai en train de me plaindre
Réussite est ce chemin parsemé d’embûches Qui toujours nécessite bien plus que de simples fanfreluches.
Réussite est cette vocation
Qui seulement du divin reçoit l’ordination Réussite est cette finalité indispensable
Qui toujours demande des efforts de façon indéniable.
4.
Au vent, j’ai demandé
Au vent, j’ai demandé : Où vas-tu si vite,
Te hâtant tel un sunnite ?
Au soudan, rétablir la paix entre les frères.
Au vent, j’ai demandé Où vas-tu si vite,
Méditant religieusement tel un ermite ?
En occident, répandre la bonne nouvelle de l’évangile.
Au vent, j’ai demandé Pourquoi es-tu si triste,
Taisant ton souffle comme souffrant d’une entérite ?
Famine dans le monde me répondit-il.
Au vent, j’ai demandé Pourquoi es-tu si triste,
Quel serait ton désir ?
En ton cœur que voudrais-tu chérir ? Joie des enfants du monde se réjouit il.
Au vent, j’ai demandé Quel serait ton désir ?
De précieux, que voudrais tu accomplir ?
Pour toujours abolir la souffrance dans le monde.
5.
Amour
Dans le tréfonds de mes sentiments misérables Je veux crier ce nom si doux : amour
Plus brave qu’un guerrier hindou
Luttant toujours d’une manière honorable.
Aimer du plus profond du cœur Aimer sans jamais reculer Aimer pour tout partager Aimer et le chanter en chœur Je veux aimer,
Même si parfois c’est si dur.
Je veux aimer,
Partout d’un cœur pur.
Je veux aimer,
Chaque jour un peu plus.
Je veux aimer,
Pour toujours chanter l’angélus.
6.
Femme
Digne compagne d’Adam,
Reconnaître ta valeur est mon désir Ton humiliation, l’abolir,
Pour moi, serait grandeur d’âme.
Pousser l’homme à l’acte défendu Inconsciemment tu l’as fait.
Mais nul n’étant parfait,
Cette faute maintenant, est-elle révolue Heureuse es-tu car de ton sein
L’avenir de l’humanité toujours dépend.
Comblée es-tu car par ta main,
Nourrie est la maisonnée en tout temps.
Lumière du monde Par toi la grâce abonde
En maintenant la terre toujours féconde.