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Texte intégral

(1)

CM archéologie médiéval (séances 3 et 4)

Introduction théorique et philosophique :

-A quoi sert l’archéologie ? C’est une étude de peuples, de groupes et de l’évolution de l’humain.

-Qu’est ce que ça apporte ? Une meilleure connaissance du passé de manière scientifique.

-Dans quel but ? Qu’est ce que l’on peut en faire ? (questions importantes, elles doivent toujours rester à l’esprit).

La construction de la pratique archéologique sur le long terme.

Dès l’époque de Ramsès II la pratique de l’archéologie consiste en la récupération des symboles (à but politique essentiellement).

Après cette période l’archéologie s’est construite de façon à considérer l’objet comme la seul matière archéologique (indépendante des textes classiques ou religieux).

C’est cette idée qui va prédominer du 17ème jusqu’à nos jours.

On va s’orienter petit à petit vers une analyse.

L’objet va définir tout ce qui est observation sur la matière, Le travail va s’effectuer sur différentes échelles.

Cela va permettre d’avoir des données sur un territoire ou alors sur un objet archéologique (ex : silo à grain)

On va petit à petit agrandir le champ d’analyse.

Cette analyse de trace matériel n’existe que parce qu’on a le matériel archéologique.

En archéologie médiévale, on a beaucoup de source (ex : courte de chateleny [?]) : avec les noms des personnes, combien elles sont payés ; les chartes c’est à dire des contrats entre un monastère et un laïque pour bénéficier de dons en nourriture ou en argent ; les lettres

patentes : des lettres royales de la période de la fin du Moyen Age qui permettent de faire le point sur les fortification et les ville ; les lettres de franchise : lettres royales qui permettent aux comptes ou aux ducs de gérer le territoire (ce sont eux qui décident quand ils vont se désengager de la vie politique de la ville)

Les textes peuvent nous aiguiller et parfois nous donner des repères chronologiques. (ex : un texte qui nous indique où voir quand un seigneur accorde le droit de chauffage et donc le droit d’accès à sa forêt pour recueillir du bois.)

Ensuite il est possible de faire une comparaison avec l’analyse faite sur le terrain Ceci nous amène à un « croisement de donné » (= interdisciplinarité)

L’élaboration de l’archéologie médiévale est récente, apparue après la seconde guerre mondiale.

Il y a eu des études premières qui ont commencé à traiter les états ruraux.

(2)

Fernand robel [?], jacque [?] spécialistes des actes ruraux.

Ils vont fonder un cadre institutionnelle.

Tout se passe à Paris

Puis l’université de Caen va développer une branche spécifique sur les fondations aristocratiques.

« villages désertés » (livre de Michel Debord [?])

Il y a un déterminisme économique qui va influencer les habitats.

En 1970 ouvrage à lire « archéologie du village déserté » compilation des résultats sur 5 sites fouillés. Plusieurs monographies de sites. L’archéologie porte sur les châteaux à motte (Doué- la-Fontaine, etc.…) c’est à se moment là qu’apparait l’archéologie de sauvetage.

(Période années 70 liée aux « grands travaux ».)

C’est la grande époque de l’émulation (travail en inter-université)

Il y a des parutions premières qui deviennent des références pour l’archéologie d’habitat.

Josef Decamp [?] (livres ?)

En 1988, une fois que l’habitat a déterminé les pôles/thèmes, on aborde l’habitat.

Le château est considéré comme lieu politique

Maintenant on pense aussi que c’est un lieu où l’on habite (par la présence de cuisines, structures de conforts, etc.…)

A la fin des années 80 il faut signaler les travaux de Jean-Marie Pezé [?], c’est le premier chercheur à avoir relancé l’idée d’interdisciplinarité entre l’histoire et l’archéologie mais en dissociant les deux.

L’archéologie de sauvetage et programmée se rejoignes à cette époque mais tout en étant

« dissociées ».

Souvent l’archéologie de sauvetage devient une fouille programmée.

Il faut avoir à l’idée que les 2 sont liées.

Pendant les années 80, les recherches doctorales se mettent en place.

Les chercheurs confortent cette discipline comme à part entière au sein des sciences humaines.

(C’est l’époque des grandes expositions, etc.…)

La professionnalisation en archéologie a des conséquences : il y a peu de liens tissés au niveau Européen

La professionnalisation peu conduire à quelque chose d’assez difficile : la mise en

concurrence en archéologie à travers les entreprises et organisations privées en particulier.

INRAP – CNRS – services municipaux – départements à travers les conseils généraux – communautés de communes sont des organismes publiques qui prennent en charge l’archéologie.

(3)

Si il ya quelque chose à retenir de l’archéologie : (conclusion) : ce serait de ne jamais hésiter à dire que l’on a des structures et non pas des textes.

Il faut employer une méthodologie avec réflexion (par exemple : une méthode pour tel objet ne pourra pas s’appliquer strictement à un autre pour l’étudier, nous ne serions pas des chercheurs si nous suivions des méthodes sans questionnement.)

C’est une discipline qui exige également un regard croisé avec les autres disciplines (notamment histoire).

Manuel : « archéologie médiévale » (2009) peut permettre de définir tout les plans de l’archéologie médiévale.

HABITAT URBAIN : Une architecture

(suite du cours)

Qu’est ce que l’habitat urbain ? (du 5ème au 15ème siècle)

A retenir : le cadastre

On a souvent un héritage Antique et du haut Moyen Age.

Héritage antique : facteur important qui va organiser des pôles de peuplement sous la forme urbaine.

On fait souvent référence à la ville de Rome.

On a souvent désigné la ville sous le nom de « Urbs » qui correspond au système le plus aboutis.

Au Moyen Age on va utilise un autre mot (=rupture de vocabulaire) : On parle de villas et civitas.

En plus de ces deux termes on a toutes les agglomérations secondaires : (villes moins importantes)

Ce 2ème critère insiste sur les lieux à forte densité urbaine (peuplement).

Elle se caractérise par les formes d’habitats qui vont évoluer au cours du 5ème siècle.

Les caractéristiques du paysage urbain : (si ils n’apparaissent pas on ne parle pas de villes) Les formes de l’habitat vont être multiples et diverses.

Premières propriétés d’une ville :

-parcellaire dense

Pour le reconnaitre, on a des outils. (Lesquels ?)

Le principale élément du parcellaire : les fortifications en étoile autour de la ville, la place forte (forts, citadelles ou châteaux), le tissu urbain (des « pâtés de maisons »), les

établissements religieux (régulier ou séculier : chapelle, église, cathédrale, les ordres mendiants, etc.…), les espaces vides (place du marché, place publique pour activité de rencontres et de commerce la plupart du temps), le réseau viaire (les rues).

Avec tout ces éléments, on fait l’analyse du parcellaire.

(4)

Il ne faut pas se fier aux « murs » car il peut y avoir des faubourgs qui eux aussi en possèdes.

Une composition architecturale militaire Une composition architecturale civile

-de type public (ex : un beffroi, une place publique) - de type privé

Une centralisation des fonctions (économique, sociale, militaire, etc.…)

Question essentielle : quel est l’intentionnalité ? Qui a crée ce tissu urbain ? Qui décide de faire d’une agglomération une ville ?

Est-ce une activité économique qui oblige une concentration ? Les intentions sont variables.

Les outils incontournables :

-Cadastre « actuel » : Il va reporter à la fois les parcelles construites, celles d’espaces verts, etc.…

-Cadastre napoléonien (1829 – 1832) : Il concerne l’ensemble de la France, il reporte toutes les constructions ou espaces vers qui existaient à cette époque.

-Levers topographique (Claude Masse, Cassini) Qui répertorie encore plus en arrière à l’échelle temporelle.

-Plans-terriers : plans de quartiers (disponibles aux archives départementales)

-Représentations iconographiques : gravures qui concernes un ou plusieurs éléments de la ville et pouvant donner des indications complémentaires.

1) Un parcellaire dense : des éléments directeurs

-Densité des activités, et multiplicité : économiques, politiques, religieuses, juridiques, sociales… Il faut qu’elles soient diversifiées et concentrées.

-Multiplicité des activités : Il faut qu’elles soient nombreuses et concentrés dans un espace et qu’elles le module pour faire émerger le tissu urbain (en mettant en place les structures dont elles ont besoin).

(5)

1)-1

Plusieurs niveaux de circulation : caves, galeries, rues, ponts.

Tout dépend du sol ou sous-sol (sable, terre, argile) il y a un lien direct entre le sous sol et l’habitat.

Au premier niveau : les rues

Les caves construites horizontalement et verticalement qui peuvent servir de stockages et de galeries souterraines.

Les ponts qui sont des passages aériens (ils sont souvent payants ou privés) Il y a donc plusieurs niveaux de circulation.

-

Typologie des rues :

-En fonction de leur nature : Les matériaux qui la compose, la voix de communication sera composée de plusieurs éléments, ou d’un seul (macadam, goudron, pavé, terre, etc.…) elles sont parfois superposées (à chaque époques on ajoute une « couche » différentes)

Il faut ensuite donner la fonction :

Philipe Auguste ( ?)

-En fonction de leurs caractéristiques dans l’organisation du réseau viaire : voie principale secondaire, orientation, connections, dessertes de points forts.

Largeur, longueur où liaisons qu’elles proposent.

Elles forment l’élément de base du parcellaire (elles donnent les limites).

Quand ont a une vue d’ensemble : elles permettent d’établir le type de plan qui va être mis en place dans la ville. (Circulaire, semi-circulaire, radio concentrique, etc.…)

De manière générale au Moyen Age les rues sont légèrement droites ou en courbes.

Elles ont une largeur comprises entre 10 et 12 mètres pour les axes majeurs Le plus souvent 6 à 12 mètres.

(On imagine espaces urbains où on peut « respirer »)

En fonction de ses caractéristiques métriques on peut définir la circulation qui y est pratiqué.

(Système de brouettes ou tractions animal, etc.…)

1).2 Les Places

Qu’est ce qui détermine leur implantation ? On note plusieurs cas de figures :

-déjà existantes et réutilisées, mais agrandis.

-multiplication des lieux économiques, surtout au 13èmes. Donc créées au milieu de l’espace urbain. Ces espaces économiques sont liées à une diversité d’échanges et à un essor

économique constant à l’époque.

-En fonction du propriétaire : lieux de prédication, place publique, lieu de sociabilité.

(6)

-Fonction religieuse (pourquoi ? Pour faire des processions, lieux de prédications, sorties de reliques, etc.…)

-Fonction juridique (pourquoi ? La pendaison, rendre justice, pour y lire les textes de loi sur place publique,

-Fonction sociale ( lieux des travailleurs journaliers, magasiniers, porteurs, lieu où l’on prend du bon temps près des fontaines et autres structures, et lieu d’échange.)

Croisement de données :

- cartographie régressive : élaboration des cadastres.

- toponymie : le nom par lequel on appel un lieu, maison, places, nom de café, ou tout ce qui est en rapport avec le parcellaire (ex : un lieudit est un toponyme).

- Données archéologiques : nature et fonction. Elles vont permettre d’établir la hiérarchisation des espaces dans le tissu urbain.

1).3 Naissances des quartiers

A partir du XIIème siècle, le réseau urbain s’intensifie à l’intérieur des murs :

Concentration artisanale par quartiers qui va entrainer des regroupements par types de population : Nous trouverons par exemple « la rue des anglais », « la rue des juifs » car une maison dans laquelle un type de population se réunissait peut symboliser un quartier.

Des lieux intellectuels (les universités) etc...

1).4 La gestion de l’Hygiène :

-Réseau d’évacuation des déchets : rigoles, pendage des rues, égouts construits, canalisations…

Ils sont ajoutés successivement aux autres fondations.

-Zone de rejets (souvent hors des murs)

Localisées, entretenues par des éboueurs, fosses, fossés de l’enceinte, etc.…

On trouve des fontaines à l’intérieur des villes, elles demandent une très bonne hygiène avec une séparation de l’eau potable des eaux usées.

Dès le 12ème siècle il y a la présence d’éboueurs qui organisent le ramassage des ordures.

Ce métier est une obligation publique (on peut le voir inscrit dans les Chartes), il n’est présent que dans le statut de « ville ».

2) l’influence des caractéristiques militaires en milieu urbain :

L’héritage antique= un espace clos préexistant

-Diversité des plans : carré, rectangulaire, semi-circulaire, circulaire, etc…

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-Eléments directeurs : On retrouve dans une ville des fortifications urbaines à l’époque antique, qui perdure à l’époque médiévale.

Cependant la nature de ces remparts va être modifiée.

Elles ont pour but de déterminer un espace clos qui marque un statut différent, elles

correspondent à l’influence politique et juridique que les pouvoirs de la ville peuvent exercer.

Pour l’époque médiévale on va retrouver de la pierre essentiellement, elle va constituer le

«sous-sol », on va également retrouver de la brique.

Ces fortifications sont entretenues.

Les portes sont fortifiées avec soin (entre 13ème et 16ème siècle notamment).

VOCABULAIRE :

Chartes

Lettres Patentes Lettres de franchise Etats ruraux

Archéologie d’habitat Archéologie de sauvetage

Archéologie (ou fouille) programmée

INRAP (Institut national de recherche en archéologie préventive) CNRS (centre national de la recherche scientifique)

Parcellaire Réseau Viaire Urbs

Villas et civitas Faubourg

Cadastre « actuel » Cadastre Napoléonien Levers Topographique Plans-terriers

Cartographie régressive Toponymie

Références

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