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SARKOZY ET SON «GRAND EMPRUNT» : ENCORE ET TOUJOURS PLUS DE MILLIARDS POUR LES CAPITALISTES

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"TRAVAILLEURS DE TOUS LES PAYS, UNISSEZ-VOUS !" (KARL MARX)

UNION COMMUNISTE (trotskyste) 4 juillet 2011

SARKOZY ET SON « GRAND EMPRUNT » : ENCORE ET

TOUJOURS PLUS DE MILLIARDS POUR LES CAPITALISTES

Sarkozy a tenu lundi 27 juin la quatrième conférence de presse de son mandat, consacrée pour l'essentiel au bilan de sa politique économique et annonçant un effort supplémentaire sur le grand emprunt qu'il avait lancé il y a deux ans.

Comme le soulignait le journal économique La Tribune : Sarkozy « a en outre espéré que ces 35 milliards d'euros investis (du grand emprunt de 2009) deviennent 60 à 65 milliards grâce au cofinancement des entreprises et des collectivités locales ». Les entreprises ne sont citées là que pour le décor autour de l'annonce de la volonté de piller encore un peu plus les caisses publiques à leur profit.

Les 35 milliards annoncés ont servi à remplir les caisses des entreprises et d'abord des plus grosses. Plus de la moitié des 20 milliards officiellement engagés l'ont été pour l'aide à la recherche. Naïvement, certains pourraient croire qu'ainsi le gouvernement a répondu aux manifestations massives des chercheurs en 2009 et 2010, face à la démolition des centres de recherche universitaires. Pas du tout : le nombre de chercheurs a continué à diminuer, les programmes de recherche vitaux, entre autres pour la Santé, ont été mis de côté. Ceux qui ont encaissé l'argent, ce sont les entreprises sous forme d'aides directes, ou bien les centres de recherche publics auxquels ces mêmes entreprises ont délégué le soin et la charge financière de faire les recherches qui leur étaient utiles pour garantir leur production et leurs profits.

La Cour des comptes, peu suspecte

d'opposition révolutionnaire, a établi que l'essentiel des aides à la recherche était capté en réalité par un tout petit nombre de très grandes entreprises.

Mais pour mener une telle politique, Sarkozy n'est pas seul. Toute la gauche lui dispute, chacun à sa manière, le rôle de meilleur distributeur de milliards aux capitalistes. Ce qu'ont reproché les porte-parole du PS à Sarkozy après son intervention n'est pas de dilapider l'argent public au profit des entreprises, et donc des actionnaires, argent avec lequel ils ne se gênent pas pour spéculer. Non, au contraire, c'est de ne pas en avoir donné assez.

Ainsi, à la suite de cette conférence de presse, Bertrand Monthalubert, chargé de ces questions à la direction nationale du PS, a fait ce commentaire : « La première manipulation c'est le montant annoncé : 35 milliards d'euros... Mais il y a une véritable entourloupe : cet argent pour l'essentiel ne peut pas être dépensé. » Et de conclure : « Le bilan du grand emprunt est donc sombre. Et ceci d'autant plus que personne ne sait quelles sommes vont réellement être débloquées d'ici à l'élection présidentielle. C'est une vraie fuite en avant pour éviter de dépenser l'argent public et distribuer des sommes qui seront à la charge du gouvernement suivant. »

À cela il faut ajouter la mesure centrale du programme du PS, défendue il y a quelques semaines par Martine Aubry : la promesse (celle qui risque le plus d'être tenue) de la mise sur pied d'un fonds public largement doté pour aider les entreprises. Histoire de faire saliver les patrons.

C'est dire s'il n'y a rien à attendre de cette concurrence-là. Les milliards distribués aux patrons n'ont jamais été une solution aux problèmes de la population travailleuse, au contraire ils en sont pour une bonne part la source.

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TRAVAILLEURS DE TOUS LES PAYS, UNISSONS-NOUS !

En Grèce, le gouvernement socialiste vient de voter de nouvelles mesures visant à faire payer la crise aux travailleurs, aux chômeurs et aux retraités.

Le seul député socialiste à voter contre a été exclu de son parti. En Angleterre, c’est la droite qui gouverne. Elle veut imposer, entre autres, la retraite à 66 ans. Le parti travailliste « dans l’opposition » a jugé la grève « prématurée » car, a-t-il déclaré, les négociations ne sont pas terminées… alors que des millions de travailleurs manifestent contre la politique anti-ouvrière du gouvernement.

Partis de droite et de gauche, s’ils s’affrontent au moment des élections pour des places dans les parlements, les gouvernements ou dans les institutions internationales (FMI, Banque mondiale, organismes de l’ONU…), se retrouvent sur la même longueur d’onde quand il s’agit de faire payer la classe des travailleurs et les pauvres. Tous autant qu’ils sont, ils se dressent pour protéger les banquiers et les capitalistes contre le mouvement de colère qui s’exprime partout dans le monde.

Le mouvement contre l’injustice sociale se développe en Europe. En Irlande, en Espagne, en Grèce, et à présent en Grande-Bretagne, des travailleurs refusent de payer la crise dont seule la bourgeoisie est responsable.

En France, l’an dernier la réforme des retraites initiée par Sarkozy a poussé à la grève et dans la rue des millions de travailleurs. Les travailleurs, quelle que soit leur nationalité n’ont qu’un moyen de se défendre : la lutte collective. Et cette lutte si elle prend de l’ampleur fera fi des frontières .

Face à tous ces gouvernements dévoués aux intérêts des exploiteurs, face aux exploiteurs eux- mêmes, les travailleurs de tous les pays ne forment qu’une seule et même classe ayant les mêmes intérêts face à la classe qui les exploite.

EDF NE NÉGOCIE PAS, ELLE S’ATTAQUE AUX GRÉVISTES

Lutte Ouvrière dénonce la violence exercée par l’État contre les grévistes d’EDF Guadeloupe à la demande de la direction d’EDF.

À l’occasion de l’évacuation récente des grévistes de la centrale de Bergerin, un salarié qui voulait garder les photos qu’il avait prises lors de cette opération, a été poursuivi par les forces de

l’ordre à l’extérieur de l’usine, frappé et blessé.

Après trois mois de grève pour l’obtention d’un droit non appliqué, mais inscrit dans leur contrat de travail, voilà la réponse donnée par EDF et le préfet de Guadeloupe : la répression, et aucune avancée sur la revendication.

À la Réunion, cinq camarades ont été convoqués devant le Tribunal de Grande Instance et menacés d’amendes pour « entrave à la liberté du travail », plusieurs autres ont été convoqués par la direction d’EDF et sont menacés de sanctions pouvant aller jusqu’à la mise à la retraite d’office, donc sans rémunération pendant des années.

La direction d’EDF a choisi la manière forte contre les agents. Nous devons être solidaires d’eux. (Communiqué de presse du 1er juillet 2011)

CONTRE LE CHÔMAGE, PARTAGE DU TRAVAIL ENTRE TOUS

Du travail il y en aurait bien sûr, mais les patrons embauchent le moins possible. Dans le transport de marchandise, par exemple, il n’est pas rare de voir des travailleurs être obligés de trimer douze heures par jour, six jours sur sept. À cela s’ajoute que les heures supplémentaires ne leur sont pas payées. On retrouve une situation analogue dans bien d’autres secteurs, comme le bâtiment, la grande distribution, la surveillance ou l’agriculture.

L'État est aussi responsable du chômage, lui qui ne remplace pas un départ à la retraite sur deux ou s’apprête à supprimer 30 000 postes dans l’Éducation nationale à la rentrée prochaine !

Les travailleurs sont volés en permanence.

Beaucoup font double travail et sont payés à coups de lance-pierre. Voilà pourquoi beaucoup de travailleurs n’arrivent pas à « boucler leurs fins de

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mois » et pourquoi les chômeurs ne trouvent pas à s’embaucher après avoir déposé des dizaines de CV.

Pour pouvoir eux aussi vivre décemment, les travailleurs et les chômeurs doivent imposer au patronat le partage du travail entre tous, sans diminution de salaire et avec un salaire minimum revu à la hausse, soit 1600 € net mensuel.

LEUR LUTTE CONTRE

L’ILLETTRISME : DE LA BLAGUE !

Depuis quelques temps, la Région fait de la publicité sur les radios en direction des personnes ne maîtrisant pas la lecture et l’écriture. Plus de 100 000 Réunionnais sont concernés par le problème. La Région invite donc ces personnes à prendre contact avec ses services pour qu’elles soient mises en rapport avec les « cases à lire » créées par elle.

Il devait y en avoir une par commune avait promis Didier Robert pendant la campagne des régionales de mars 2010. Une seule a été inaugurée à Saint-Denis fin juin 2011 où des livres seront à disposition de ceux… qui ne savent pas lire ! Car on ne nous dit pas combien de formateurs s’occuperont réellement de sortir les illettrés de leur situation.

Mais derrière cette politique d’affichage, au demeurant bien creuse, il y a la politique de démolition de l’Éducation nationale entreprise par Sarkozy et son gouvernement, que soutient Didier Robert. Ils ont prévu de supprimer à la rentrée prochaine 14 000 classes au niveau national et 166 à la Réunion, principalement dans le primaire, là où les élèves sont censés apprendre justement à lire et à écrire !

DIVISER POUR MIEUX RÉGNER

Suite à l’augmentation du chômage, le nombre des bénéficiaires du RSA est reparti à la hausse. À la Réunion, le nombre de Rmistes avait atteint 75 000 fin 2010. Aujourd’hui il approche les 86 000 !

C’est dans ce contexte de détérioration de la situation sociale pour une grande partie de la classe ouvrière que le gouvernement a entamé une campagne de criminalisation des bénéficiaires des minima sociaux, les plus pauvres.

Il a dans un premier temps annoncé que les Rsastes devraient déclarer le montant de leur compte d’épargne et qu’au-delà d’une certaine somme, leur RSA pourrait être diminué. Puis, il a lancé l’idée qu’il faudrait que les Rsastes justifient leur allocation en fournissant cinq heures hebdomadaires de travail auprès des collectivités territoriales, heures qui leur seraient rémunérées 100 € par mois !

Outre que le RSA n’est pas un salaire, mais une aide pour les travailleurs en fin de droit, il est peu probable que les mairies ou autres conseils généraux ou régionaux trouvent les fonds nécessaires pour rémunérer le million de Rsastes.

Mais tout cela importe peu à Sarkozy et à ses ministres dont le seul but est d’opposer les travailleurs qui ont un emploi aux chômeurs, en un mot de diviser les exploités entre eux, de façon à faire oublier les responsabilités du patronat dans la situation désastreuse faite aux classes populaires.

TOURISME : LES AFFAIRES

MARCHENT… POUR LES PATRONS !

Le tourisme repart à la Réunion. La fréquentation des aéroports a augmenté de 10 % par rapport à 2010 et les hôtels sont remplis à hauteur de 73 %.

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Mais qu’en est-il des salaires et du nombre d’embauches dans le secteur touristique ? Bizarrement les statistiques restent muettes à ce sujet. Pour ne pas gêner les patrons sans doute.

LA RÉDÉTAR : UNE MISE À MORT PROGRAMMÉE

À compter du 1er septembre, La Rédétar (Régie départementale des travaux agricoles et ruraux) sera liquidée. Telle est la décision du Conseil général qui en est le principal financeur.

Le choix du Conseil général est motivé par un déficit important de l’entreprise, qui avait déjà licencié 10 salariés il y a dix mois et bien d’autres encore depuis 2005. La Rédétar était la dernière entreprise à caractère public qui subsistait. Elle était chargée d’effectuer des travaux sur des terrains agricoles tels que les défrichements, les épierrages, l’aménagement des chemins d’exploitations, etc . Mais depuis 2000, les bailleurs de fonds en l’occurrence le Conseil général, avec notamment l’appui de la préfecture, ont procédé à la fermeture des différentes Sica et Cuma qui existaient dans l’île dans le but d’ouvrir le marché des travaux agricoles à des entreprises privées.

Cela s’est soldé par des dizaines de licenciements et une montée progressive des prix des travaux facturés aux agriculteurs par ces entreprises privées. Et aujourd’hui alors que le Conseil général trouve que les prix pratiqués par ces entreprises sont trop élevés, il n’en continue pas moins à subventionner leurs travaux. On ne peut faire plus hypocrite. Mais finalement, ces gens-là on réalisé leur objectif : faire payer au prix fort les travailleurs et les petits agriculteurs du secteur pour que soient satisfaits les appétits de quelques capitalistes.

LA FERMETURE DE GRAND MATIN : DES TRAVAILLEURS ET DES

PETITS ÉLEVEURS SUR LA SELLETTE

L’abattoir Grand Matin situé à Grand Ilet sur la commune de Salazie risque de fermer d’ici deux ans. Le groupe Urcoopa (Union des coopératives agricoles de la Réunion) qui en est propriétaire aurait décidé la fermeture au profit d’une structure plus importante dans le sud.

Le sort des 47 salariés de l’entreprise, ainsi que celui de leur famille, est donc suspendu à la décision du groupe qui dit vouloir reclasser la plupart des employés mais dans le sud de l’île.

Cette solution est inacceptable pour les salariés et leur famille car presque tous vivent dans le cirque ou habitent à Saint-André. Mais s’ils la refusent ce serait le licenciement à coup sûr.

C’est une situation que ne risque pas de connaître l’ancien patron de l’abattoir qui, après avoir cédé la majorité des parts de son entreprise à l’Urcoopa en 2001, a tiré son épingle du jeu en développant son activité d’élevage sur Grand Ilet.

Ce qui n’est à la portée ni des ouvriers de l’abattoir ni à celle de certains éleveurs de volailles qui ont cessé tout ou partie de leur activité, étranglés par les banques et les fournisseurs d’aliments de bétails dont l’Urcoopa.

En 2001, L’Urcoopa avait déclaré faire

« l’acquisition de l’abattoir de volailles de Grand Ilet pour maintenir une activité agro-industrielle dans les hauts ». Aujourd’hui on voit le résultat !

Le seul objectif de ce groupe qui compte pas moins d’une quarantaine d’entreprises dont l’abattoir Crête d’Or, la Cilam, la Cane, les Eaux de Basse Vallée (qui commercialise la marque

« Australine ») est le maintien des ses profits, et qu’importe pour lui s’il le fait au détriment des conditions de travail et de l’emploi des salariés.

ÉLECTION ET RÉVOCATION DES PATRONS : LES DOCKERS MONTRENT LA VOIE !

Les dockers de la Coopérative Ouvrière de la Réunion (la COR) viennent de débarquer… leur patron, qui ne les respectaient pas et plaçait l’argent dégagé par l’activité de leur entreprise dans des sociétés extérieures, sans leur demander leur avis.

Ils ont trouvé le soutien d’une trentaine d’anciens dockers qui demandent eux aussi réparation suite à leur licenciement de la COR, lors de la mensualisation de la profession en 1994

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imposé par le gouvernement de l’époque. Les dockers de la COR ont utilisé en fait un droit qui découle du fonctionnement même des coopératives ouvrières où la voix de chaque salarié coopérateur compte autant que celle du dirigeant de la structure.

Il n’en reste pas moins que leur décision pourrait donner des idées à tous les travailleurs victimes de la dictature des patrons et des gros actionnaires. S’assurer un avenir meilleur pour les travailleurs, ce serait justement cela : avoir le pouvoir de contrôler et rectifier toutes les grandes décisions, d’élire les dirigeants et de révoquer ceux qui ne font plus l’affaire. Et on pourrait étendre ce principe au fonctionnement de toute de la société.

Elle ne s’en porterait que mieux !

COMMUNAUX EN GRÈVE POUR LEURS SALAIRES

Après les employés communaux de Sainte- Suzanne, ceux de la restauration du Port se sont mis en grève pour 1300 € minimum. Les mairies (de gauche dans ce cas), ne se sont pas déclarées opposées sur le fond à la revendication salariale, mais ont dit aux grévistes que les ressources dont elles disposent sont insuffisantes pour satisfaire les revendications. Même s’il contient parfois une part de vérité, cet argument ne peut pas être reçu par les travailleurs car il dédouane l’État de ses responsabilités.

Si l’État étrangle les finances locales, s’il ne dégage pas les sommes nécessaires à l’augmentation des salaires et à la titularisation des employés communaux, c’est qu’il les réserve pour renflouer les banques responsables de la crise financière ou encore les patrons de l’automobile. C’est parce qu’il exonère les patrons de cotisations sociales, les subventionne par le biais de la commande publique.

Alors, il ne suffit pas de dire aux travailleurs « nos caisses sont vides ». Il s’agit de voir avec eux quels moyens collectifs il y aurait pour faire payer l’État, pour que l’argent public aille vraiment au service public et à ceux qui le servent. Voilà quelle devrait être l’attitude d’une municipalité proche des travailleurs.

NON AUX LICENCIEMENTS !

Pour la énième fois, François Caillé vient de repasser devant le Tribunal de Commerce, qui lui a encore octroyé un délai pour payer ses dettes (entre 200 et 400 millions d’euros, selon les estimations).

Caillé continue donc à vouloir se séparer d’un certain nombre d’entreprises de son empire, à la Réunion mais aussi à Mayotte ou à Madagascar.

Au Leader Price de Saint-Benoît, huit travailleurs sur une quarantaine sont menacés de licenciement par exemple.

Que ce soit chez Caillé, chez Foucque ou ailleurs, les travailleurs n’ont pas à se laisser embobiner par les patrons qui se déclarent soudainement « en faillite ». Ils doivent exiger que ces derniers prennent sur l’argent accumulé pendant des générations sur leur dos pour que soient préservés leurs emplois et leurs salaires !

C’EST AU SYSTÈME CAPITALISTE QU’IL FAUDRAIT METTRE LE FEU

!

Lundi 27 juin, une fillette de trois ans a perdu la vie dans l’incendie qui a ravagé la case de ses parents ruelle Virapatrin à Saint-André.

Malgré les dénégations du propriétaire, cette case en « bois sous tôle » était un taudis, loué de surcroît au prix fort : 700 € par mois. En septembre 2006, rappelle la presse, une autre case appartenant au même individu prenait également feu, causant la mort d’un autre enfant de six ans.

Misère et exploitation de la misère vont de pair.

Évidemment, on peut et l’on doit faire le procès de ces marchands de sommeil qui louent des taudis à prix d’or. Mais si des milliers de familles en sont réduites à accepter de telles conditions d’habitation, c’est aussi parce que l’État se refuse à dégager les moyens financiers nécessaires à la construction de logements qui manquent cruellement.

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Pour nous contacter :

LUTTE OUVRIÈRE B.P. 184 - 97470 SAINT-BENOÎT E-mail : contact@lutte-ouvriere-ile-de-la-reunion.org

Jean-Yves PAYET, tél : 06 93 92 66 33 / Serge LATCHOUMANIN, tél : 06 92 87 90 68

--- - - Je souhaite prendre contact avec Lutte Ouvrière

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Vos prochaines rencontres avec les militants de Lutte

Ouvrière :

Vendredi 8 juillet sur le marché du Saint André de

8h30 à 10h30 et

Dimanche 31 juillet sur le marché du Chaudron de 8h30

à 10h30

ARMÉE FRANCAISE HORS D’AFGHANISTAN !

Engagée en Afghanistan depuis dix ans aux côtés de l’armée américaine, les troupes françaises viennent de perdre un 62ème homme, un parachutiste de 20 ans.

Plus le conflit se prolonge dans ce pays, et plus les puissances occidentales s’y embourbent.

Plusieurs généraux américains et français ont pourtant déclaré tour à tour que la « pacification » de ce pays était impossible. Mais si le gouvernement français, comme bien d’autres impliqués dans ce conflit, envisage de rappeler ses troupes, c’est aussi que leur présence est devenue insupportable à la population afghane, même à sa fraction la moins hostile.

Les dégâts des bombardements effectués par des Américains et de leurs alliés se sont chiffrés à

des milliers de blessés et de morts parmi la population civile. Quant aux aides financières de la coalition censées aider la population pauvre de ce pays, elles sont honteusement détournées par le gouvernement fantoche afghan au profit de ses affidés. Voilà ce qui a rendu la présence des armées étrangères intolérable à la population.

En fait celles-ci se comportent en pays conquis, elles ne sont pas là pour la protéger des tyrans et des islamistes réactionnaires, elles défendent dans ce pays les intérêts économiques et stratégiques des puissances impérialistes. Un point c’est tout. Rien ne justifie leur présence. Elles doivent partir immédiatement !

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