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Utilisation des schémas d'intégration classiques pour traiter la plasticité en X-FEM

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-01516632

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Submitted on 2 May 2017

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Utilisation des schémas d’intégration classiques pour

traiter la plasticité en X-FEM

Alexandre Martin, Patrick Massin

To cite this version:

Alexandre Martin, Patrick Massin. Utilisation des schémas d’intégration classiques pour traiter la plasticité en X-FEM. 12e Colloque national en calcul des structures, CSMA, May 2015, Giens, France. �hal-01516632�

(2)

CSMA 2015

12e Colloque National en Calcul des Structures 18-22 Mai 2015, Presqu’île de Giens (Var)

Utilisation des schémas d’intégration classiques pour traiter la

plasti-cité en X-FEM

A. Martin1, P. Massin2

1LaMSID, UMR EDF-CNRS-CEA-ENSTA 8193, 1 Avenue du Général de Gaulle, 92141 Clamart Cedex, alexandre-externe.martin@edf.fr

2LaMSID, UMR EDF-CNRS-CEA-ENSTA 8193, 1 Avenue du Général de Gaulle, 92141 Clamart Cedex, patrick.massin@edf.fr

Résumé — La subdivision de l’élément parent en sous-cellules d’intégration utilisée dans le cadre de la méthode X-FEM convient difficilement à l’étude de la propagation d’une fissure dans un milieu plastifié. Il est alors notamment nécessaire de réaliser la projection des variables internes aux points d’intégration des sous-éléments. Cette contribution étend au cas de la plasticité une méthode d’intégration utilisant les formules de quadrature de Gauss standards, initialement développée dans le cadre de l’élasticité linéaire. La méthode proposée se limite aux cas des interfaces et des éléments linéaires.

Mots clés — Interfaces, Méthode des éléments finis étendue, Schémas d’intégration.

1

Introduction

Ventura a proposé une méthode d’intégration utilisant les formules de quadrature de Gauss standards pour le calcul de la matrice de rgidité et des forces internes pour un élément X-FEM traversé par une interface et dans le cadre de l’élasticité linéaire [2]. Cette contribution propose d’étendre cette méthode au cas de la plasticité.

2

Discrétisation des équations d’équilibre

Considérons un solide Ω de frontière ∂Ω. La frontière ∂Ω est composée de Γu= Γ1u∪ Γ2u, Γt= Γ1t∪ Γ2t

et de l’interface Γ de sorte que ∂Ω = Γu∪ Γt∪ Γ. Une force volumique f est appliquée à Ω. Une force

surfacique T s’applique sur Γt ainsi que des efforts surfaciques t sur les lèvres Γ1et Γ2de l’interface Γ.

Le déplacement w est par ailleurs prescrit sur Γu. Les notations précédentes sont illustrées FIGURE1.

Les équations d’équilibre et les conditions aux limites du problème s’écrivent : ∇ · σ + f = 0, dans Ω, σ · n = T , sur Γt= Γ1t ∪ Γ2t, σ · n1= t, sur Γ1, σ · n2= −t, sur Γ2, u = w, sur Γu= Γ1u∪ Γ2u. a)

Γ

u 1

Γ

u2

Γ

1t

Γ

t2

Γ

b)

Γ

u 1

Γ

u2

Γ

1t

Γ

t2

Γ

1

Γ

2

t

t

n

1

n

2

(3)

où n, n1 et n2 sont les normales sortantes aux surfaces Γt , Γ1 et Γ2 respectivement, σ le tenseur des

contraintes de Cauchy et u le champ de déplacements. Nous resterons dans la suite dans le cadre des petites déformations et petits déplacements.

Le champ de déplacement nodal uha des composantes continues uret des composantes discontinues

udde telle sorte qu’il peut être interpolé de la manière suivante :

u = N HN   ur ud  .

où N désignent les fonctions de forme de l’élément fini et H la fonction Heaviside généralisée [1] définie par :

H(x) = (

+1 si lsn(x) > 0 −1 si lsn(x) < 0.

où lsn(x) est la valeur de la level set normale au point M(x), la level set normale représentant la distance signée du point M(x) à l’interface Γ, l’orientation étant arbitraire si l’équation de la level set normale n’est pas donnée. Le tenseur des déformations est alors approximé de la manière suivante :

ε (u) = B HB   ur ud  .

où B = ∇sN avec ∇s l’opérateur gradient symétrique. Le champ de déplacement uh est solution du

système d’équations algébriques :

fint(uh) − fext = 0, (1)

où fint est le vecteur des forces internes et fext est le vecteur des forces externes.

3

Élasticité linéaire

Dans le cadre de l’élasticité linéaire le système (1) est linéaire et peut être réécrit sous la forme : Kuh= fext.

où K est la matrice de rigidité. Soit e un élément X-FEM occupant le domaine Ωe. La matrice de rigidité

élémentaire Kes’écrit : Ke= Z Ωe  BT HBT  E B HB  dΩ.

où E est le tenseur de Hooke. Classiquement le calcul de Kerepose sur une partition de Ωe conforme à

l’interface Γ : Ke= Z Ωe1  BTEB (+1)BTEB (+1)BTEB BTEB  dΩ + Z Ωe2  BTEB (−1)BTEB (−1)BTEB BTEB  dΩ, où Ωe= Ωe1∪ Ωe2. L’élément parent e est divisé en sous-éléments conformes à l’interface Γ pour lesquels

les formules de quadrature de Gauss peuvent être utilisées.

Ventura [2] a introduit une fonction eH, continue sur Ωe, non uniforme et telle que :

Z Ωe e HBTEBdΩ = Z Ωe1 (+1)BTEBdΩ + Z Ωe2 (−1)BTEBdΩ. La matrice de rigidité élémentaire devient alors :

Ke= Z Ωe  BTEB e HBTEB e HBTEB BTEB  dΩ.

(4)

Les composantes de BTEB appartiennent à l’espace

P

des fonctions polynomiales de degré infé-rieur ou égal à d, où d dépend du type d’élément. Ventura choisit de chercher eH∈

P

tel que :

∀ f ∈

P

, Z Ωe e H f dΩ = Z Ωe1 (+1) f dΩ + Z Ωe2 (−1) f dΩ. Soit P une base de

P

tel que eHse décompose sous la forme :

e

H= P h, et h est solution du système linéaire :

Z Ωe PTP dΩ  | {z } =V h = Z Ωe1 (+1)PTdΩ + Z Ωe2 (−1)PTdΩ | {z } =b . (2)

Ventura a calculé P pour les éléments triangles, quadrangles et tétrahèdres ainsi que résolu analytique-ment le système (2) pour une position de l’interface donnée.

Cette contribution propose une stratégie générique pour résoudre le système (2) où l’intégration de la matrice de masse V utilise les formules de quadratures de Gauss dans l’élément parent, tandis que l’intégration du second membre b s’appuie sur le découpage de l’élément parent en sous-éléments. Cette méthode permet d’étendre l’approche aux éléments hexaèdres et n’exige aucune hypothèse supplémen-taire sur la position de l’interface [3].

4

Extension à la plasticité

Dans le cas d’un comportement non linéaire, l’algorithme de Newton-Raphson est utilisé pour trouver la solution du système algébrique non linéaire (1). Le système linéaire à résoudre pour l’intégration n et l’incrément de chargement i s’écrit :

KTn−1 i δu n hi = f ext i − f int,n−1 i .

La matrice de rigidité tangente élémentaire KTn−1

i s’écrit : Ken−1i = Z Ωe1∪Ωe2  BT HBT  ETn−1 i  B HB  dΩ, avec : ETn−1 i = ET(ε(u n−1 ei )).

où ET est le comportement tangent. Le vecteur des forces internes élémentaire fiint,n−1s’écrit :

feint,n−1i = Z Ωe1∪Ωe2  BT HBT  σn−1i dΩ, où σin−1= σ(ε(un−1e i )).

Soit ε|H=+1 le tenseur de déformation obtenu en supposant que H = +1 dans l’élément entier et soit

ε|H=−1le tenseur de déformation obtenu en supposant que H = −1 dans l’élément entier. Le tenseur des

contraintes peut être décomposé sous la forme :

σn−1i = ¯σ + H∆σ, (3) avec ¯ σ =1 2σ(ε|H=+1(u n−1 ei )) + σ(ε|H=−1(u n−1 ei )) , ∆σ =1 2σ(ε|H=+1(u n−1 ei )) − σ(ε|H=−1(u n−1 ei )) .

(5)

a) y x ur Ri Rp Re Elastic behavior Plastic behavior b)

10

-2

10

-1

10

0

h

10

-3

10

-2

10

-1

10

0

e

standard modified slope: 1.0007

FIGURE2 – Sphère creuse en plasticité parfaite : a) géométrie et conditions aux limites b) erreur relative en termes de semi-norme H1en fonction du raffinement du maillage.

De même ETn−1

i peut être décomposé sous la forme : ETn−1 i = ¯E + H∆E, (4) avec ¯ E =1 2ET(ε|H=+1(u n−1 ei )) + ET(ε|H=−1(u n−1 ei )) , ∆E =1 2ET(ε|H=+1(u n−1 ei )) − ET(ε|H=−1(u n−1 ei )) .

Il est à noter que cette décomposition nécessite d’évaluer le comportement en chaque point d’intégration deux fois : une fois en supposant H = −1 et une fois en supposant H = +1.

En utilisant (3), (4) et en remarquant que H2= 1, on obtient : Ken−1 i = Z Ωe1∪Ωe2  BTEB + HB¯ T∆EB HBTEB + B¯ T∆EB HBTEB + B¯ T∆EB BTEB + HB¯ T∆EB  dΩ, (5) et feint,n−1i = Z Ωe1∪Ωe2  BTσ + HB¯ T∆σ HBTσ + B¯ T∆σ  dΩ. (6)

Finalement, la fonction eH peut être substituée à H dans (5) et (6). Les calculs de Ken−1i et de f

int,n−1 ei s’appuient alors sur sur les formules de quadrature de Gauss dans l’élément entier.

5

Tests numériques

La méthode présentée dans cette contribution a été validée par des analyses de convergence en termes de norme en énergie (cas élastiques) et de semi-norme H1(cas élasto-plastiques) [3]. Les résultats ob-tenus dans le cas d’une modélisation axisymétrique d’une sphère creuse en plasticité parfaite, soumise à une pression interne, sont présentés FIGURE 2. Les taux de convergence obtenus avec la méthode standard et la méthode proposée sont identiques et en accord avec la valeur théorique attendue.

Références

[1] N. Moës, J. Dolbow, and T. Belytschko. A finite element method for crack growth without remeshing. Inter-national Journal for Numerical Methods in Engineering, 46(1) :131–150, 1999.

[2] G. Ventura. On the elimination of quadrature subcells for discontinuous functions in the eXtended Finite-Element Method. International Journal for Numerical Methods in Engineering, 66(5) :761–795, 2006. [3] A. Martin, J.-B. Esnault, and P. Massin. About the use of standard integration schemes for X-FEM in solid

Références

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