ِﺗ ْﺣا ْتﻻﺎﻔ
ﻲﻧﯾﺗﺎﻧﺎﺑﻟا
Les fêtes des Panathénées
« Le défilé [des Panathénées] traversait une partie
d'Athènes depuis le quartier du Céramique, dit aussi des Potiers, jusqu'à l'Acropole. C'est devant le temple du
Parthénon que se faisaient les sacrifices. La procession
rassemblait des citoyens
1, des hommes, des femmes et des filles de citoyens athéniens. Des étrangers portaient des paniers d'offrandes et de grands pots remplis d'eau. Il y avait aussi des esclaves, des Grecs venant d'autres cités et du bétail pour les sacrifices. »
D'après L. Bruit Zaidman et P. Schmitt Pantel, La religion grecque, Armand Colin, 1999.
Les fêtes des Grands Panathénées à Athènes
1.
Athéniens qui discutent des lois et qui prennent des décisions pour la cité.َﺑ » ْمﺎّﻛُﺣﻟا ِءارـِﺷ َدْﻌ (Les magistrats)
نارـﯾِّﺛﻠﻟ
(Les Bœufs) َو َﺑ ،
ْﻌـ ْبـِﻛ ْوـَﻣـﻟا ِقﻼـِطـْﻧا َدـ
(La procession) ﺔَﮭﻟﻹا ِفَرـَﺷ ﻰـﻠ َﻋ
َأ ) ﺎﻧﯾﺛ ْذُﺗ ، (
ْنارﯾّﺛﻟا ُﺢَﺑ
ِﺢَﺑْذَﻣ َبرُﻗ (Autel)
َﻣْﺟَﺄِﺑ ِظﺎﻔِﺗْﺣِﻻا َﻊَﻣ ﺎﻧﯾﺛ َأ ْنِﻣ ٍر ْوـَﺛ ِل
ﺎﮭِﻠـْﺟأ
. (Les sacrifices) ( ْنـﯾـﺑارـ َﻘﻟا ) ﻲـﺣﺎـﺿُﻷا ِمـﯾدـْﻘَﺗ َدـ ْﻌـ َﺑ ُعﱠزَوُﺗ ْموﺣﱡﻠﻟا
َﻋ َﻷا ﻰﻠ َﻋ َنﯾﯾﻧﯾﺛ
ِﺣ ِلْﻛَﺷ ﻰﻠ ِدَدَﻋ َبَﺳَﺣ ٍصَﺻ
ِبِﻛ ْوَﻣﻟا ﻲﻓ ىرُﻘﻟا ِبﯾدﺎَﻧَﻣ
. َنﺎـﻛ
ِﻛ ْوـَﻣﻟا َﺔـَﻗﻼـِطْﻧا َنوـطـْﻌُﯾ ُمﺎـﱠﻛُﺣﻟا َﻣ ِب
ْرـْﺟـَﻔﻟا ِغوزُــﺑ َﻊـ
، . ْمﺎظ ِّﻧﻟﺎِﺑ ﱠلَﺧأ ْنﻣ ﱠلُﻛ (Amende) ٍةَرﯾﻋَذ ِءَادَﺄِﺑ َنوﺑِﻗﺎﻌُﯾو
ﺔﯾﻧﺎﻧوﯾ تﺎطوطﺧﻣ ﻲﻟاوﺣ ﺎﻧﯾﺛأ -
ق 330 م .
.
ْت َﻻﺎَﻔِﺗْﺣا ّﺑﻟا
ﻲﻧﯾﺗﺎﻧﺎ
Vers Marathon
Vers Cap Sounion
1 ْنﺎَﻛَﻣ -
ْعﺎَﻣِﺗْﺟِا ِﻠْﺟَﻣ
ْس ﯾِﻧِطاَوُﻣْﻟا ْن
Collines(
لﻼﺗ
).
Muraille (
روﺳ
). ﻲِﻠﯾﮭْﻟا ﺔَﻣَﻛْﺣَﻣ - 2
3 َﻣ َﻘ - ْر ﻲﻟوﺑﻟا .
4 ِﺑ - َﯾﺎﻧ ُﺣﻟا ْﺔ
ْمﺎ ﱠﻛ
Direction de la procession des Panathénées .
« Tout a la fin d’Hécatombéon, (= en juillet) c'était la grande fête nationale d’Athéna. patronne de la cité, les Panathénées. La fête annuelle de ce nom durait 2 jours. mais tous les 4 ans. elle était célébrée avec une solennité particulière et durait au moins 4 jours Aux concours gymniques. qui
comportaient notamment des courses aux flambeaux. les athlètes recevaient de l’huile des oliviers sacrés d’Athéna dans des amphores. (...) Puis avait lieu la grande procession qui partant du quartier du Céramique, traversait le centre d’Athènes pour porter solennellement sur l'Acropole le péplos, une tunique, brodé chaque année par des jeunes filles choisies, et destiné à
habiller la statue du culte d’Athéna ; les prêtres et tous les corps de la cité, y compris des représentants des métèques, formaient un long cortège
soigneusement ordonné qu'accompagnaient des cavaliers. Une fois sur
l'Acropole, devant le vieux temple d’Athéna, on sacrifiait d’abord 4 bœufs et 4 moutons, puis, sur le grand autel situé devant le Parthénon on égorgeait autant de vaches qu’il en fallait pour nourrir la ville entière. »
D’après R. Flacelière. La vie quotidienne en Grèce. Hachette, Paris. 1978. p. 244-245,
Raconter les Panathénées
« (...) Le but de la procession était de porter une nouvelle tunique, brodée par des jeunes filles, qui allait parer la statue de bois d'Athéna dans
l'Erechtéion. La cérémonie se terminait par un
festin. La procession solennelle permettait à la cité athénienne de donner le spectacle à la fois de son organisation hiérarchique et de l'unité de sa
population. »
D'après L. Bruit Zaidman et R Schmitt Pantel.
La religion grecque, A. Colin, 1989
Les fêtes des Panathénées
(...) » َوُھ ِبِﻛ ْوَﻣﻟا ْنِﻣ ُفَدَﮭﻟا َنﺎَﻛ
َﺟ ٍةَرْﺗُﺳ ُءادِﺗ ْرا ٍةَدﯾد
ﻐَﺻ ٍتﺎﯾَﺗَﻓ ِفَرَط ْنِﻣ ٍةَزﱠرَطُﻣ َلﺎﺛْﻣِﺗ ُنِّﯾَزُﺗ ْتارﯾ
ﺎَﻧﯾِﺛَأ
َوِﺑ ْلْﻔَﺣﻟا ُمَﺗَﺗْﺧُﯾ َو ،ﻲﺑَﺷَﺧﻟا َا ُبِﻛ ْوَﻣﻟا ُدَﮭْﺷَﯾ ،ﺔَﻣﯾﻟ
ْبﯾﮭُﻣْﻟ
َرَﮭﻟا ﺎﮭِﻣﯾظْﻧَﺗِﺑ ﺎَﻧﯾِﺛَأ ْﺔَﻧﯾِدَﻣِﻟ ﺎﮭِﻧﺎّﻛُﺳ ِةَدْﺣ َو َو ﻲﻣ
« .
D'après L. Bruit Zaidman et R Schmitt Pantel.
La religion grecque, A. Colin, 1989
ﻲِﻨﯿِﺗﺎَﻧﺎَﺒْﻟا ْتﻻﺎﻔِﺘْﺣا
« Après une veillée nocturne marquée par une course aux
flambeaux, des danses et des chants de chœurs de jeunes gens et de jeunes filles, la procession s'organise. Dès le lever du soleil, elle part du quartier du Céramique, le quartier des potiers, pour rejoindre l'Acropole. Tous les habitants de la cité, y compris les non-citoyens, accompagnent le péplos, ce vaste vêtement qu'ont brodé depuis neuf mois des jeunes filles choisies dans les
meilleures familles d'Athènes. On va le porter à la vieille statue en bois de la déesse Athéna. De nombreux sacrifices (de bœufs et de moutons) permettent de nourrir la population. Des concours sportifs et musicaux accompagnent la fête. Les vainqueurs sont récompensés par des amphores remplies de l'huile des oliviers sacrés d'Athéna. »
D'après M.-C. Amouretti et F. Ruzé, Le monde grec et antique, coll. HU, Hachette Supérieur, 2003.