• Aucun résultat trouvé

Penser, composer, pratiquer la musique à l’époque du « Compendium ...

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Penser, composer, pratiquer la musique à l’époque du « Compendium ..."

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Penser, composer, pratiquer la musique

à l’époque du Compendium musicae (1618) de René Descartes

Poitiers, 8-9 novembre 2018

Colloque international organisé par l’université de Poitiers et Sorbonne Université / IReMus Rédigé en 1618, le Compendium musicae (ou Abrégé de musique) est le premier écrit du jeune René Descartes, publié pour la première fois de façon posthume en 1650 ; c’est aussi probablement un des moins connus. Il s’y dessine pourtant déjà les bases d’une nouvelle esthétique fondée sur la perception et d’une nouvelle façon de parler de la musique : « L’objet de la musique est le son, sa fin est de mouvoir en nous diverses passions ». De par sa nature et le statut singulier de son auteur, l’ouvrage a connu, surtout après sa publication, une réception à la fois large et complexe.

Peu connu du grand public mais bien étudié par les philosophes comme les musicologues, le texte a trouvé un premier écho dans le Descartes et la musique que lui consacra André Pirro en 1907. À la fin du siècle, plusieurs travaux se sont intéressés au Compendium, à son substrat théorique et à sa portée esthétique ; les plus emblématiques sont le nouvel établissement du texte par Frédéric de Buzon en 1987 (édition critique avec une traduction en français devenue de référence), et en 1999, l’ouvrage de Brigitte Van Wymeersch sur Descartes et l’évolution de l’esthétique musicale.

Pour autant, le sujet n’est pas épuisé. À l’occasion du 400e anniversaire de la rédaction de ce texte singulier, ce colloque propose d’en réévaluer la portée en le confrontant avec les productions musicales de la première moitié du XVIIe siècle. Il s’agira d’étudier l’environnement musical du Compendium en termes de pensée de la musique, d’art de la composition musicale, et de pratiques d’exécution.

Parmi les nombreux thèmes possibles, on propose notamment les différentes déclinaisons suivantes de l’intitulé du colloque :

 les discours sur la musique : comment gèrent-ils l’héritage du passé, ainsi que le rapport avec la science moderne et les mutations de l’ordre du savoir ? y a-t-il une singularité française et quels sont les liens avec les voisins européens de la république des Lettres ? comment se construit, le cas échéant, une rhétorique musicale « à la française », et quel rapport entretient-elle avec les questions confessionnelles de cette époque ?

 le langage musical : l’écriture et le statut des consonances et dissonances ; la conception du temps, du proportionnel au quantitatif ; le domaine des hauteurs et des échelles, modes et tons ; la question de la codification musicale des passions, etc., tous aspects qui dessinent, en synthèse, les pratiques compositionnelles du début du XVIIe siècle.

 la pratique musicale : les musiciens, répertoires et corpus ; le rapport entre oralité et notation ; la pratique de la basse continue ; les problématiques liées à l’évolution des instruments de musique et de leurs usages ; la gestion des différents styles et genres musicaux, celle des pratiques déclamatoires, et plus généralement les questions liées au geste musical.

Comité d’organisation : Isabelle His (Université de Poitiers), Théodora Psychoyou (Sorbonne Université / IReMus)

Comité scientifique : Frédéric De Buzon (université de Strasbourg), Jean Duron (Centre de musique baroque de Versailles), Jean-Yves Haymoz (Haute école de musique de Genève), Isabelle His (Université de Poitiers), Théodora Psychoyou (Sorbonne Université / IReMus), Brigitte Van Wymeersch (Université de Louvain)

Les propositions de communication (d’environ 250 mots) sont attendues pour le 30 avril 2018.

Réponses à adresser à isabelle.his@univ-poitiers.fr et theodora.psychoyou@paris-sorbonne.fr

Références

Documents relatifs

Genève, le 20 mai 2014 – Le prix Gustav Mahler 2014 a été attribué jeudi 15 mai 2014 au duo Chlysandre: Sandrine Droin (soprano) et Clémence Hirt (piano), toutes deux étudiantes

Entre les mesures sanitaires, imposées par la Confédération et le canton, et les orages, forcément imprévus, la Fête de la musique a tout de même relevé le défi d’offrir à

Dans le respect des normes sanitaires en vigueur, la proposition s’étend dans le temps – avec 4 jours de concerts – et dans l’espace, en faisant éclater son

International organized by the Institut de Recherche en Musicologie (IReMus – CNRS, Bibliothèque nationale de France, Université de Paris-Sorbonne), the Centre de

Colloque international organisé par l’Institut de Recherche en Musicologie (IReMus – CNRS, Bibliothèque nationale de France, Université de Paris-Sorbonne), le Centre

Jean DURON, directeur scientifique du Centre de Musique Baroque de Versailles Béatrix SAULE, directrice du Centre de recherche du château de Versailles. 12h

L’école municipale de musique peut accueillir jusqu’à 100 élèves, avec priorité aux élèves déjà inscrits, (Gondecourtois ou extérieurs), puis aux anciens élèves

Année scolaire 2019 - 2020ko ikasturtea Pôle territorial Iholdi-Oztibarre. Pôle territorial Amikuze Iholdi-Oztibarre