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Walter Benjamin : les métaphores de la critique

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Walter Benjamin : les métaphores de la critique, 27-28 février 2014

Organisation : Audrey Giboux et Mathilde Labbé 1

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TITRE DU COLLOQUE : « Walter Benjamin : les métaphores de la critique »

PORTEURS DU PROJET : Mathilde Labbé, ATER en littérature française à l’Université Blaise Pascal (2012-2014) et Audrey Giboux, ATER en littérature comparée à l’université Blaise Pascal en 2012-2013 et maître de conférences en littérature comparée à l’université Rennes 2 depuis le 1er septembre 2013

CONTACT : CELIS – Équipe Lumières et romantisme, Maison des Sciences de l’Homme, 4 rue Ledru, F-63057 Clermont-Ferrand cedex 1 ; mathilde.labbe@gmail.com et audrey.giboux@univ-rennes2.fr

LABORATOIRE DE RATTACHEMENT : CELIS (Centre de recherches sur les Littératures et la Sociopoétique, EA 1002, Université Blaise Pascal), en collaboration avec le CELLAM (Centre d’étude des langues et littératures anciennes et modernes, EA 3206, Université Rennes 2)

Lien : http://celis.univ-bpclermont.fr/spip.php?article782 DATE: jeudi 27 et vendredi 28 février 2014,

LIEU : MSH - 4 rue Ledru- 63000 Clermont-Ferrand

1. Projet scientifique

La vocation de ce colloque international et pluridisciplinaire est de réunir des chercheurs en littérature, en histoire, en philosophie et en histoire de l’art pour examiner l’élaboration et le rôle des métaphores dans l’œuvre critique de Walter Benjamin.

Auteur célébré pour la diversité de ses interrogations, Walter Benjamin, aujourd’hui encore, semble susciter majoritairement des études philosophiques ou relatives à sa réflexion sur la traduction, même s’il s’est récemment vu consacré pour son œuvre autobiographique, avec l’inscription au programme de l’agrégation du texte intitulé Enfance berlinoise vers 1900. C’est cette fois sur la figure du critique littéraire et du critique d’art que nous aimerions nous pencher.

La réception de Benjamin en France, en partie conditionnée par la traduction relativement tardive de son œuvre, est un phénomène encore neuf : son influence dans notre appréhension des œuvres et des textes mériterait d’être examinée. Si elle a souvent été abordée sous l’angle politique et historique d’une réflexion sur la modernité, la critique littéraire et esthétique benjaminienne possède une poétique propre qui est restée dans l’ombre de ces enjeux sociopolitiques. La pensée critique de Benjamin repose en effet sur une prolifération d’images figurées extrêmement suggestives, qui ne peuvent être circonscrites en une thèse unifiée ; nous nous proposons de mener cette réflexion autour des trois

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objets suivants, qui pourront orienter les propositions de communication : - les effets sémantiques, symboliques, stylistiques et spéculatifs des régimes discursifs et métaphoriques associés à la pratique critique de Benjamin, dans les textes originaux comme dans leurs traductions (métaphores mystiques et religieuses, scientifiques et techniques, de « l’aura » et du « choc », du « voile » et du

« dévoilement », de l’ombre et de la lumière, etc.) ;

- les méthodes critiques de l’analyse de la réception des œuvres, déployées dans les textes de Benjamin ;

- la manière dont ces choix terminologiques parfois plus poétiques que théoriques affectent sa pensée de la dialectique entre une tradition sans cesse déconstruite et reconfigurée et une modernité non moins problématique.

Ces journées d’étude s’intègrent au programme des travaux de l’équipe 20/21 du CELIS consacrés aux « Poétiques et voi(es)x poétiques » et à l’axe 1 de la Maison des Sciences humaines « Cultures, discours, concepts », en tant qu’elles engageront une réflexion conjointe sur la création littéraire et les théories qui lui sont associées. Il s’agira en effet de reconsidérer la critique benjaminienne sous l’angle de sa métaphoricité, et donc sous celui de sa poéticité et de sa constitution comme genre (méta)littéraire. Loin de concerner seulement les chercheurs en littérature, ce colloque entend en effet mettre en contact les approches littéraires, philosophiques et historiques des écrits de Benjamin pour interroger les mécanismes de son écriture et renouveler l’approche du terme même de concept dans la mise en œuvre d’un discours qui se présente au premier abord comme métaphorique.

L’actualité remarquablement riche de la recherche benjaminienne laisse présager des débats particulièrement intéressants et renouvelés par les parutions les plus récentes, puisque Giorgio Agamben, Barbara Chitussi et Clemens-Carl Härle viennent de publier aux éditions « La Fabrique » les manuscrits préparatoires inédits du Baudelaire de Benjamin. Les interventions se promettent d’intégrer ces éléments les plus récents de la recherche benjaminienne, offrant ainsi à l’Université Blaise Pascal une manifestation scientifique de premier plan.

2. Comité scientifique

Le comité scientifique est constitué d’enseignants-chercheurs issus des départements de Lettres et de Philosophie de l’université Blaise Pascal et de membres extérieurs :

Pascale Auraix-Jonchière, Professeur de littérature française du XIXe siècle (Université Blaise Pascal), directrice du CELIS (Centre de recherches sur les littératures et la sociopoétique) ;

Frédéric Calas, Professeur de langue et littérature française (Université Blaise Pascal), directeur-adjoint du CELIS (chargé des relations internationales) ;

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Emmanuel Cattin, Professeur d’histoire de la philosophie moderne et contemporaine (Université Blaise Pascal), chercheur au laboratoire Philosophies et rationalités ;

Audrey Giboux, Maître de conférences en littérature comparée (Université Rennes 2), chercheuse au CELLAM (Centre d’études des littératures anciennes et modernes) ;

Robert Kahn, Maître de conférence en littérature comparée (Université de Rouen), chercheur au CÉRÉDI (Centre d’études et de recherche éditer / interpréter) ;

Mathilde Labbé, Doctorante en littérature française (Université Paris-Sorbonne), Attachée temporaire d’enseignement et de recherche au CELIS (Université Blaise Pascal).

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