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Genève : des assurances-maladie limitent leur prise en charge privée

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jette cette stratégie. Il estime que la phase de transition générera de gros investissements (au moins 80

millions) qui compromettent le site unique, car le canton n’en aura alors plus les moyens. (…)

Serge Jubin Le Temps du 3 février 2012

Genève : des assurances- maladie limitent leur prise en charge privée

Il devait être plus facile d’accéder aux cliniques privées ; pour l’heure, c’est le contraire qui se produit. Depuis le début de l’année, des patients assu- rés en privé ou semi-privé renoncent à se faire soigner en clinique car leur assurance refuse de couvrir les frais.

«A quoi bon avoir une complémen- taire s’il faut déposer une caution de 20 000 francs avant de se faire opé- rer ?» s’interrogent les parents de Marius Ribordy. Cet enfant de 2 ans devait être opéré le 16 janvier à l’Hô- pital de la Tour. Le 13, tout est annulé, car la caisse maladie Intras ne garan- tit pas la prise en charge. Directeur

financier de La Tour, Nicolas Froeli- cher confirme le cas. En janvier, une vingtaine d’interventions ont dû être annulées pour les mêmes raisons.

Idem à la Clinique Générale-Beau- lieu. Comment l’expliquer ? Le 1er janvier, un nouveau finance- ment hospitalier est entré en vigueur.

L’un de ses effets sera de permettre aux patients de l’assurance de base d’être soignés en clinique privée. Pour cela, l’Etat a arrêté une liste de huit cliniques et retenu sept pôles d’acti- vité – la gynécologie, l’obstétrique, la chirurgie digestive, la cardiologie et le vasculaire, l’orthopédie et la rhu- matologie, l’uro-néphrologie, la psy- chiatrie. Il a attribué à chaque clinique un ou plusieurs pôles et un certain nombre d’interventions, la moitié étant réservée aux patients de l’assurance de base. Par exemple, l’Etat cofinan- cera 720 cas à l’Hôpital de la Tour ; ce dernier devra donc admettre 360 patients sans assurance privée.

Le problème se loge dans l’interpré- tation de cette liste par les assureurs.

Par définition sélective, la liste n’en-

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globe pas toutes les activités des établissements privés. Elle ne men- tionne pas, par exemple, l’urologie à l’Hôpital de la Tour. Cela ne signi- fie pas que le Canton ne reconnaît pas sa compétence en ce domaine.

Mais simplement que «l’Etat ne peut pas cofinancer toutes les interven- tions dans toutes les cliniques pri- vées», précise Adrien Bron, directeur général de la Santé.

Or, certains assureurs ont saisi l’oc- casion de ce changement – qui leur profite puisqu’ils touchent désor- mais de l’argent public – pour res- treindre leur couverture et refuser certaines prestations qui ne figu rent pas dans la liste de l’Etat. «Supra, CSS, Intras s’appuient sur la nou- velle liste hospitalière pour limiter leurs prestations, explique Adrien Bron. C’est un com ble : l’Etat verse 21 millions de plus et cela pose da- vantage de problè mes qu’aupara- vant !» (…)

Sophie Davaris Tribune de Genève du 1er février 2012

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