• Aucun résultat trouvé

D APRÈS L ŒUVRE DE JEAN GIONO MISE EN SCÈNE ALBANE LAQUET

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "D APRÈS L ŒUVRE DE JEAN GIONO MISE EN SCÈNE ALBANE LAQUET"

Copied!
13
0
0

Texte intégral

(1)

MISE EN SCÈNE ALBANE LAQUET

L’ARBRE À RÊVER.

D’APRÈS L’ŒUVRE

DE JEAN GIONO

(2)

INFOS &

CONTACT.

Durée : 1h15 À partir de 13 ans

Équipe en tournée : 7 personnes Tarifs & conditions : nous contacter Mise en scène : Albane Laquet

Jeu : Hervé Daguin, Mathilde Dumoulin

& Didier Vidal

Création lumière : Élisabeth Clément &

Benjamin Wolff

Création sonore : Quentin Baret

Création décor : Quentin Baret, Élisabeth Clément & Benjamin Wolff

Costumes : Anne Dumont Contact

Marine Chaix - Chargée de diffusion 04 78 68 86 49

diffusion@theatredeliris.fr www.theatredeliris.fr

(3)

SYNOPSIS.

Aurore : D’habitude on ne m’aime pas.

Bobi : Pourquoi dire d’habitude.

Il y a mille façons de parler de Jean Giono, L’Arbre à rêver en est la mille et unième.

On y découvre entrelacés, des épisodes de la vie de l’homme et des extraits de ses œuvres majeures. Des textes puissants et rarement dits. L’Arbre à rêver éclaire les facettes d’un écrivain résolument moderne, styliste, et d’un poète obsédé de noirceur et de sensualité. Sur scène, c’est à travers la voix et le corps de trois comédiens qu’on accède à la force d’un Giono créateur et à ses personnages.

Cinquante ans après sa mort, les clichés et les malentendus retombent et on entend, sans intermédiaire et dans toute son actualité, la parole d’un écrivain libre et lucide. Henry Miller, qui entretint une longue correspondance

avec Giono le considérait comme le Faulkner français, en ce qu’ils inventèrent tous deux un sud de littérature, plein de désir, de fureur, et d’âpre poésie.

Que ma joie demeure, Jean le bleu, Écrits pacifistes, Colline, Rondeurs des jours, Le bout de la route, Le hussard sur le toit de Jean Giono

© Éditions Gallimard

(4)

NOTE DE MISE EN SCÈNE.

L’Arbre à rêver a été créé il y a 25 ans par mon père, admirateur passionné de Jean Giono et de son œuvre. À cette époque, il avait fait appel à 13 comédiens pour incarner l’écrivain et les personnages de ses romans. Parmi eux se trouvait Hervé Daguin qui faisait ses premiers pas sur scène et à qui mon père confia le rôle principal, celui de Jean Giono.

Cette pièce, importante dans nos deux parcours de vie, nous avons décidé de la remonter en mémoire de mon père et de Jean Giono. Nous avons gardé la structure du texte initial, mêlant des épisodes de la vie de l’homme avec des extraits de ses œuvres majeures.

Du traumatisme de la guerre à l’enfance illuminée en passant par l’expérience du Contadour et du militantisme pacifiste, nous avons voulu dresser le portrait d’un homme connaisseur de la

noirceur humaine et qui pourtant n’a jamais cessé de lutter en faveur du « bonheur fou » et des « vraies richesses ».

(5)

Accompagné de musique et caressé d’images, le spectateur, dans le flamboiement du soleil ou la tendresse de la nuit, verra passer Bobi, Jourdan, Marthe et Aurore, Gondran et Janet, Jean et Mina, Angelo et Pauline, Mademoiselle Amandine, Odripano, quelques autres encore et Jean Giono, le prodigieux conteur.

L’Arbre à rêver n’est ni une tragédie, ni une comédie, c’est un grand hêtre vigoureux. Il n’a besoin pour feuiller, fleurir et affruiter que de la tendresse des jours. Il ne vend rien, il se donne en spectacle. On peut y grimper pour voir le monde en plan cavalier et d’un autre œil. Pour découvrir les mondes de Giono, tout suintants de poésie et de fureur, de rêves et d’apocalypses, de sensualité et de défis, de sarcasmes et de désirs. De vie.

Nous souhaitons donner au spectateur à voir et à rêver, à s’indigner et à sourire, à comprendre et, nous osons l’espérer, à voyager en des contrées de bonheur et d’illusion.

(6)

L’AUTEUR.

30 mars 1895 – 9 octobre 1970

Jean Giono est l’une des figures majeures de la littérature du XXe siècle. Il naît à Manosque, ville qu’il n’a jamais quitté, le 30 mars 1895 dans une famille modeste d’origine piémontaise. Fils unique d’un cordonnier et d’une repasseuse, il quitte l’école à 16 ans pour subvenir aux besoins de sa famille. Il travaille dans une banque tout en s’instruisant par lui-même. En 1915, Jean Giono est mobilisé et découvre sur le champ de bataille l’horreur de la guerre. Cet épisode le traumatise et le laisse pacifiste à vie. La même année, en 1920, il perd son père et épouse Elise Maurin. Il aura deux filles. Giono se plonge alors de manière frénétique dans l’écriture. De roman en roman, il a créé un « Sud imaginaire », à l’instar de Faulkner auquel Henry Miller a pu le comparer.

Dès la publication de Colline, en 1929, il connaît le succès. À la fois conteur et poète, nourri d’Homère et Virgile, il compose avant 1939 d’amples romans lyriques et épiques : Regain, Le Chant du monde, Que ma joie demeure.

Il quitte son poste à la banque et décide de vivre de sa plume.

(7)

En 1939, période d’avant-guerre, Jean Giono milite pour la paix. Cependant, il est mobilisé. Il est arrêté et détenu deux mois pour cause de pacifisme. Le comportement de Giono durant cette période lui coûtera cher. Il s’oppose au conflit armé contre l’Allemagne nazie, attisant les accusations de collaboration. Il publie des articles dans des journaux qui appartiennent au régime de Vichy. À la libération, Jean Giono est arrêté, mais relâché cinq mois plus tard sans avoir été inculpé. Il sort meurtri de la guerre.

Surnommé « le voyageur immobile », il retourne vivre à Manosque, qu’il n’aura quitté que de force. Il faudra attendre la publication du

Hussard sur le toit (1951), immense succès, pour que le monde littéraire le considère à nouveau.

Il entre à l’Académie Goncourt en 1954 et élargit sa création au cinéma, réalisant lui-même

Crésus (1960). Solitaire, inclassable, en marge de tous les courants littéraires de son temps, Giono a laissé une œuvre immense, traduite en plus de quarante langues.

(8)

ALBANE LAQUET.

Albane Laquet a commencé très tôt le théâtre dans la troupe Orion que dirigeait son père, Jean Laquet. Après avoir suivi des cours avec Thierry Mortamais et Philippe Clément, elle joue comme comédienne mais très rapidement elle s’intéresse davantage à la scénographie et à la mise en scène. De 2015 à 2018, elle travaille aux Ateliers Terreaux (Lyon), en tant que programmatrice et metteuse en scène de lectures-performances, comme La chevelure de Bérénice de Claude Simon, Ostinato de Louis René des Forêts, La Maladie de la Mort de

Marguerite Duras ou le spectacle Little Lou avec l’artiste et auteur-illustrateur Jean Claverie.

En 2015, elle crée sa compagnie Albanov’Arts.

Entre 2016 et 2019, elle met en scène Des Souris et des Hommes de John Steinbeck, en collaboration avec le Théâtre de l’Iris, Le tunnel d’Ernesto Sabato, Celle que vous croyez de Camille Laurens, Dom Juan avec 25 étudiants européens dans le cadre d’un projet Erasmus.

En 2021, elle suit la formation de metteur en scène à l’académie Charles Dullin et obtient son diplôme professionnel option « Direction d’acteurs ». En 2022, elle crée L’Arbre à Rêver en collaboration avec le Théâtre de l’Iris, d’après l’œuvre de Jean Giono.

Elle anime également depuis une vingtaine d’années, des ateliers-théâtre pour enfants, étudiants et adultes. Elle participe au collectif

« Atelier Partage » qui vient d’obtenir une subvention pour la création d’un Tiers Lieu à Amplepuis en 2022. Elle aura en charge le développement du secteur culturel.

(9)

HERVÉ

DAGUIN.

Hervé Daguin a débuté au théâtre en 1993 dans la troupe Orion d’Ambérieu-en-Bugey dirigé par Jean-Alexandre Laquet ; avec cette troupe il fera 4 créations (Intermezzo de jean Giraudoux,  Mar de Miguel Torga, Si le soleil ne revenait pas de C.F. Ramuz, L’Arbre à réver de

Jean-Alexandre Laquet). En 1996, il décide de se consacrer à sa passion et intègre les cours du Théâtre de l’Iris dirigé par Philippe Clément.

Après une formation de 5 ans il intégrera la Compagnie de l’Iris.

Depuis, comme comédien, il a joué dans plus de 40 pièces dont entre autres : Les restes de l’hiver de Rafaël Sprigelburg, L’Hameçon de Phénice de Lope de Vega, Le prince travesti de Marivaux, Le Dindon de Feydaux, Le Testament du Père Leleu de Roger Martin du Gard, Les Fourberies de Scapin de Molière, Dom Juan de Molière, Le Brave soldat Chveik de Hasek,

Paparazzi de Mateï Visniec, Mes gaillards d’Alain Sevestre, Tartuffe de Molière, Par la fenêtre ou pas de Pierre Notte, Chaise d’Edward Bond, Le Misanthrope de Molière, Le loup dans mon œil gauche de Philippe Clément, Amphitryon de Molière.

Parallèlement à son activité de comédiens, Hervé Daguin enseigne également l’art dramatique au conservatoire de Villeurbanne.

(10)

MATHILDE DUMOULIN.

Après une formation éclectique glanée de Paris à Villeurbanne en passant par Montréal,

Mathilde Dumoulin devient comédienne au sein de la Compagnie de l’Iris. Elle aime entremêler art dramatique et diverses techniques du corps telles que la danse, le masque, le chant, le clown…

En 2013, elle écrit Rodéo Protocole pour la Compagnie Les Réveillés dont elle fait partie, en 2018, elle adapte et met en scène Le Grand troupeau de Jean Giono dans le cadre de sa fin d’études et en 2019, elle créé de toutes pièces trois solos sous forme de conférences théâtralisées sur diverses thématiques sociales. 

La même année elle cofonde, avec Anne-Laure Rampon, la Compagnie du Dos de la Cuillère dont l’objectif est d’emmener le théâtre là où il n’y en a pas.

(11)

DIDIER VIDAL.

Didier Vidal est issu du Conservatoire National de Région d’Art Dramatique de Lyon, et a effectué des stages avec André Fornier (autour de Racine), Dima Vezzani (Commedia dell’arte) ou encore Marcos Malavia (mime). Il pratique le Taï chi, la danse, le chant. Co-fondateur du Théâtre de l’Iris, il a joué dans presque toutes les créations de la Compagnie, sous la direction de Philippe Clément. Il a également travaillé avec Sarkis Tcheumlekdjian, Françoise Maimone ou Alain Fornier. Il pratique également la mise en scène (Le Prince Travesti de Marivaux) et enseigne auprès des adultes (1er et 2nd cycles du Théâtre de l’Iris, INSA…).

L’Odyssée d’Omère, Le brave soldat Chvéïk d’après Jaroslav Hasek, Chansons pour mémoire de Mac Orlan, Tartuffe de Molière, Paparazzi de Matéi Visniec, Mes Gaillards d’Alain Sevestre Par la fenêtre ou pas de Pierre Notte, Le Prince travesti de Marivaux, Le Dindon de Georges Feydeau, Les Tribunaux rustiques d’après

Maupassant, Le Ravissement du Charbonnier de Visniec, Le Barbier de Séville de Beaumarchais, L’hameçon de Phénice de Lope de Vega, Et une nuit... de Sarkis Tcheumlekdjian, Saint Genet d’après Jean Genet, Le Legs de Marivaux, Paroles échappées du chœur de Eugène Durif, Les partitions frauduleuses de Matéï Visniec, Visite d’un père à son fils de Jean-Louis Bourdon, Bent de Martin Sherman, Macbett de Ionesco, Amphitryon de Molière, Les Fourberies de Scapin de Molière, Amélie Mélo de Isabelle Matias, Au bord du lit d’après Maupassant, L’École des femmes de Molière.

(12)

LA CIE

DE L’IRIS.

En 1988, la Compagnie de l’Iris investit un des derniers cinémas de quartier de Villeurbanne pour en faire un lieu d’échange et de création théâtrale. Vingt-sept ans plus tard, pas loin de 45 spectacles ont été créés, présentés à la fois au Théâtre de l’Iris puis en tournée dans toute la France. La préoccupation première, c’est un répertoire et l’exigence d’un théâtre fédérateur : les grands auteurs, les textes fondateurs, mais aussi les auteurs contemporains et tout le contraire d’un théâtre inabordable. Une part importante du travail s’oriente ensuite naturellement vers un théâtre de recherche et d’ouverture, en lien avec les « arts frères » (musique, chant, danse, etc.), dans lequel l’improvisation peut tenir une part essentielle dans le processus de création.

Direction artistique : Philippe Clément

(13)

LA CIE EN TOURNÉE.

L’École des femmes - Molière Mise en scène : Béatrice Avoine corde. raide - debbie tucker green

Mise en scène : Vanessa Amaral et Caroline Boisson L’Arbre à rêver - d’après l’œuvre de Jean Giono Mise en scène : Albane Laquet

La Querelle du Cid - d’après Le Cid de Corneille Mise en scène : Émilie Guiguen

Les Fourberies de Scapin - Molière Mise en scène : Philippe Clément Les Enivrés - Ivan Viripaev

Mise en scène : Philippe Clément

Les couteaux dans le dos - Pierre Notte Mise en scène : Philippe Clément

Les Tribunaux Rustiques - d’après Maupassant Mise en scène : Philippe Clément

Tartuffe - Molière

Mise en scène : Philippe Clément Amphitryon - Molière

Mise en scène : Béatrice Avoine et Didier Vidal Le Dindon - Georges Feydeau

Mise en scène : Philippe Clément

Le testament du Père Leleu - Roger Martin du Gard Mise en scène : Caroline Boisson

Théâtre et Compagnie de l’Iris Marine Chaix - Chargée de diffusion 04 78 68 86 49 - diffusion@theatredeliris.fr

331 rue Francis de Pressensé - 69100 Villeurbanne www.theatredeliris.fr

Références

Documents relatifs

Par ailleurs, comme s’il s’agissait d’une œuvre musicale, les bruits perçus dans la nature, lors de l’errance, laissent « venir jusqu’à l’homme les voix du mystère

L’évocation du passé dans la narration de Mort d’un personnage nous rappelle le chapitre « Temps de l’âme et temps du monde » de Paul Ricœur qui confronte Aristote et

D ans les années trente, Jean Giono fut le professeur d’espérance d’une jeunesse inquiète qui le prit pour guide, alors que rôdait la menace d’une nouvelle guerre : «

dans Batailles dans la montagne, Adelina et Herman dans Pour saluer Melville, ou Angelo et Pauline dans Angelo et dans Le Hussard sur le toit. Le couple peut aussi être

Très représenté dans Les Âmes fortes, on est à l’image de l’énallage dans laquelle il est fréquemment engagé, un « pronom à facettes », éventuellement sylleptique,

* Plateforme de production soutenue par la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur rassemblant le Festival d’Avignon, le Festival de Marseille, le Théâtre national de Nice,

Les divers personnages dénommés à cet effet - Badinguet, la duchesse de Berry, le général Lamarque et Cugnet de Montarlot - sont des personnages historiques (N.V. Toutefois

Nouveau Théâtre du Huitième - Lyon, Espace Malraux, Scène Nationale de Chambéry La compagnie est en convention triennale avec la DRAC Rhône-Alpes et la Région Rhône-Alpes.. Elle