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Correction des exercices relatifs aux suites récurrentes Exercice 58 p 183 On considère la suite (u

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

Correction des exercices relatifs aux suites récurrentes

Exercice 58 p 183

On considère la suite (un) définie par =

=

1) Démontrons que la suite est bornée et croissante.

a) Démontrons par récurrence, que pour tout entier ≥ 1, 1 < < 3.

Soit ∈ ℕ, : " < < 3.

Au brouillon, je remarque que le travail par inégalités successives n’aboutit pas pour démontrer l’hérédité de la propriété ! #1 < $ < < %% &'() *++ > 3- .

Revenons à la définition de la suite.

. =

= / avec /0 = 11 définie sur [1 ; 3].

Etudions cette fonction sur [1 ; 3].

f est une fonction rationnelle donc dérivable sur [1 ; 3] et pour tout réel x, 234 =47 56 *> 8. Or le signe de la dérivée nous donne le sens de variation de la fonction donc f est strictement croissante sur [1 ; 3] (1)

Si " < 0 < 3 alors 2" < /4 < /3 c’est-à-dire ""

+ < /4 < 3 soit 1 < /4 < 3 (2)

Initialisation :

= donc = 9

9 c’est-à-dire = 9

9 donc = : et 1 < < 3. Donc " est vraie, la propriété est initialisée.

Hérédité :

Supposons la propriété vraie pour un certain rang n et montrons qu’elle est encore vraie pour le rang n+1, c’est-à-dire montrons que 1 < < 3.

La propriété est vraie au rang n donc 1 < < 3 (H.R).

1 < < 3 donc d’après (2) 1 < / < 3 soit 1 < < 3 donc " est vraie et la propriété est héréditaire.

La propriété est initialisée et héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout ∈ ℕ.

b) Montrons que la suite est strictement croissante.

Soit ∈ ℕ, ; : < < ".

Démontrons que la propriété est vraie pour tout ∈ ℕ, en raisonnant par récurrence.

Initialisation :

= et = : donc < .

La propriété est vraie au rang 0, elle est donc initialisée.

(2)

Hérédité :

Supposons la propriété vraie pour un certain rang n et montrons qu’elle est encore vraie pour le rang n+1, c’est-à-dire montrons que < .

La propriété est vraie au rang n donc < (H.R).

1 < < 3 donc d’après (1), comme f est strictement croissante sur [1 ; 3], on a

/ < / c’est-à-dire < donc ;" est vraie et la propriété est héréditaire.

La propriété est initialisée et héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout ∈ ℕ.

Donc la suite est strictement croissante.

2) On considère la suite = définie par = = >

a) Démontrons que cette suite est géométrique.

Soit ∈ ℕ, = =?@?@> c’est-à-dire == AB?CAB?CB?D>

B?D donc = =AB?CB?DAB?C>CB?@AB?D B?DB?DB?D

Donc = = E$>E$ c’est-à-dire F" =6GF

La suite F est donc la suite géométrique de raison 6

G et de premier termeF8= −6I . b) −1 <E$< 1 donc JKL→NF = 8.

3) Soit ∈ ℕ, = =>

donc = + 1 = − 3 d’où =− 1 = −= − 3 soit = P>P lim→N= = 0 donc JKL→N< = I.

Exercice 63 p 183

On considère la suite (un) définie par . ∈ ]0; 5]

= X5

1) A l’aide de la calculatrice, il semble que la suite est strictement croissante et convergente vers 5.

2) Démontrons par récurrence, que pour tout entier ≥ 0, 0 ≤ ≤ 5.

Soit ∈ ℕ, : 8 ≤ < ≤ 6. Initialisation :

∈ ]0; 5] Zonc 0 ≤ ≤ 5 [\ 8 est vraie, la propriété est initialisée.

Hérédité :

Supposons la propriété vraie pour un certain rang n et montrons qu’elle est encore vraie pour le rang n+1, c’est-à-dire montrons que 0 ≤ ≤ 5.

La propriété est vraie au rang n donc 0 ≤ ≤ 5 (H.R).

On a donc 0 ≤ 5 ≤ 25 [\ ^'_ )(\[ √0 ≤ X ≤ √25 car la fonction racine carrée est strictement croissante sur [0 ; 5] soit 0 ≤ ≤ 5.

Donc " est vraie et la propriété est héréditaire.

La propriété est initialisée et héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout ∈ ℕ.

(3)

3) Montrons que la suite est strictement croissante.

Soit ∈ ℕ, ; : < < ".

Démontrons que la propriété est vraie pour tout ∈ ℕ, en raisonnant par récurrence.

Initialisation :

∈ ]0; 5] et = X5. La fonction 4 → √64 est une fonction strictement croissante sur [0 ; 5]

(composée de deux fonctions strictement croissantes), donc < . La propriété est vraie au rang 0, elle est donc initialisée.

Hérédité :

Supposons la propriété vraie pour un certain rang n et montrons qu’elle est encore vraie pour le rang n+1, c’est-à-dire montrons que < .

La propriété est vraie au rang n donc < (H.R).

0 ≤ ≤ 5 [\ la fonction 4 → √64 est une fonction strictement croissante sur [0 ; 5], on a / < / c’est-à-dire < donc ;" est vraie et la propriété est héréditaire.

La propriété est initialisée et héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout ∈ ℕ.

Donc la suite est strictement croissante.

Démontrons que la suite converge vers 5.

a bcd cdeKfdbLbgd fehKccigdb

j<k l<l ∈ ℕ, 8 ≤ < ≤ 6 m donc d’après le théorème de convergence des suites monotones, la suite u converge vers un réel l et 8 ≤ n ≤ 6.

no 2plq 2: 4 → √64 rl plq<r <k [8; 6]

a fhgtbeub tbec ag eébJ n itbf 8 ≤ n ≤ 6 w donc f est continue en l et d’après le théorème du point fixe, l est solution de l’équation f (x) = x.

Résolvons sur [0 ; 5] l’équation f (x) = x.

f (x) = x ⟺ √50 = 0

⟺50 = 0² car √50 > 0 [\ 0 > 0 ⟺00 − 5 = 0

⟺0 = 5 z'_ 0 > 0

Par suite, on déduit que la suite u converge vers 5.

Exercice 74 p 185

On considère la suite (Sn) définie pour tout entier n≥ 1, ^'_ { = ∑}~} On considère la suite (un) définie pour tout entier n≥ 1, ^'_ = {− ln 1) Calculons les 5 1ers termes de la suite u.

<"= €"− Jg" = "

<*= €*− Jg* =I

* − n*

<I= €I− JgI =6 I − nI

<5= €5− Jg5 =*6

"* − n5

<6= €6− Jg6 ="I+

78 − n6

(4)

2) Soit ∈ ℕ, = {− ln + 1 − {+ ln

Or {− { = ∑}~}− ∑}~} = ( les gêneurs, les tueurs…)

Donc = − ln + 1 + ln c’est-à-dire = +  # - car n > 0 et n+1 > 0.

Par suite, = +  #> - soit = +  #1 − -.

≥ 1, Z‚z + 1 ≥ 2 > 1 > 0 Z‚z < 1 par stricte décroissance de la fonction inverse sur ]0 ; +∞[ et donc > −1.

D’après le rappel donné, on a donc "" ≥ n #" −"" -. Donc "

"+ n #" −"" - < """" et par suite, <"− < ≤ 8.

La suite u est donc décroissante.

3) On considère la suite (vn) définie pour tout entier n≥ 1, ^'_ = = Soit ∈ ℕ, =− = = +donc

F"− F = "" + n #" −"" - −"" +"

F"− F = n #" −"" - +"

F"− F = n #

+ "- +"

F"− F = n ƒ#" ->"„ +"

F"− F = −n #" +"- +" car pour tout 4 > 0, Jg4>" = −n4.

"

> 0 > −1 Z‚z …3ojkè *. , o "≥ n #" +"- …p F"− F ≥ 8 et par suite, (vn) est croissante.

4) Démontrons que ces deux suites sont adjacentes.

lim→N = = lim→N#- = 0.

< rl …épkqolr F rl pkqolr

JKL→N F− < = 8‡ donc u et v sont deux suites adjacentes.

u et v sont deux suites adjacentes donc elles convergent et convergent vers la même limite.

Leur limite commune est appelée la constante d’Euler et on la note ˆ. 5) Déterminons un encadrement à 10> de ‰.

On sait que pour tout ∈ ℕ, = ≤ ‰ ≤ . Pour = "8, <− F = "8" = "8>"

Donc F"8 ≤ ˆ ≤ <"8 avec <"80,626 et F"80,526.

(5)

Exercice 75 p 185

1) On définit pour tout entier naturel n> 0, ' )(\[ Zé/(([ ^'_ = ‹ [\ ' )(\[ = Zé/(([

^'_ = =?@ .

a) Soit ∈ ℕ, > 0, = =?@ donc = = ²?@ ײ c’est-à-dire = = ²² soit F ="*#" +*+²"-.

Or JKL→N#" +*+²"- = " …p JKL→NF ="* .

b) Soit ∈ ℕ, > 0, F ="*#" +*+²"- [\ > 0 '()( ² > 0; Z‚z " +*+²" > 1 et par suite, F >"* .

c) Soit ∈ ℕ, > 0, F <I

5 ⟺ + " *

** < I 5 ⇔ #" -*<I*

" < ŽI* car la fonction racine carrée réalise une bijection strictement croissante de ]0 ; +∞[ sur ]0 ; +∞[

" < ŽI* ⇔ + " < ŽI* ⇔ > "

ŽI*>"

Or "

ŽI*>"≃ 5, 56 donc N=5.

Si ≥ 6, F< I5.

d) Soit ∈ ℕ, > 0, Z3'^_è) z , si ≥ 5, = <: c’est-à-dire?@

< : et comme > 0, ‚ '

<" < I5< .

2) On pose, pour tout entier naturel ≥ 5, { = E+ + ⋯ + . a) Soit ∈ ℕ, ≥ 5, ‚&&‚) : <≤ #I5->6<6.

Initialisation :

#:-E>EE = E Zonc 6 est vraie, la propriété est initialisée.

Hérédité :

Supposons la propriété vraie pour un certain rang n ≥ 5 et montrons qu’elle est encore vraie pour le rang n+1, c’est-à-dire montrons que ≤ #:->:E.

La propriété est vraie au rang n donc ≤ #:->EE (H.R).

‘k …3ojkè ". … , cK ≥ 6, <" < I5<; …p <"I5× #I5->6<6 soit <"≤ #I5->5<6 .

(6)

Donc " est vraie et la propriété est héréditaire.

La propriété est initialisée et héréditaire, donc d’après le principe de récurrence, elle est vraie pour tout ∈ ℕ, ≥ 6.

b) Soit ∈ ℕ, ≥ 5, démontrons que { ≤ ƒ1 +:+ #:-+ ⋯ + #:->E„ E .

On vient de démontrer que pour tout entier naturel ’ ∈ ℕ, ’ ≥ 6, <’ ≤ #I5-’>6<6 Or € = ∑’~6<’.

Donc par « sommation des inégalités » pour k allant de 5 à n, on a :

€ ≤ ∑’~6#I5-’>6<6 c’est-à-dire € ≤ ƒ∑’~6#I5-’>6„ <6 soit

€ ≤ ƒ" +I5+ #I5-*+ ⋯ + #I5->6„ <6 .

On peut aussi démontrer ce résultat par récurrence.

c) Soit ∈ ℕ, ≥ 6, " +I5+ #I5-*+ … + #I5->6 est la somme des (n-4) premiers termes de la suite géométrique de raison I

5 et de premier terme 1.

Donc +I5+ #I5-*+ … + #I5->6 = ">#I5-

”5

">I5 = 5 ƒ" − #I5->5„ ≤ 5 . Et on peut donc conclure, pour tout ∈ ℕ, ≥ 6, € ≤ 5<6 .

3) Soit ∈ ℕ, ≥ 5, €"− € = <" > 0 donc € •6 est strictement croissante.

De plus, on vient de démontrer qu’elle était majorée par <6 , donc d’après le théorème de convergence des suites monotones, € •6 converge vers un réel l (l≤ 5<6).

Voilà, maintenant que vous avez fait ces exercices avec brio (enfin tout seul …), vous êtes prêt(e) à affronter le devoir surveillé.

(7)

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