A NNALES DE LA FACULTÉ DES SCIENCES DE T OULOUSE
J EAN C OMBES
Sur certains systèmes infinis d’équations linéaires (II et III)
Annales de la faculté des sciences de Toulouse 4
esérie, tome 23 (1959), p. 85-113
<http://www.numdam.org/item?id=AFST_1959_4_23__85_0>
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Sur certains systèmes infinis d’équations linéaires (II et III)
par
Jean COMBES
Le
présent
travail constitue la fin d’un mémoire dont lapartie (I )
aparu dans le tome XXI de la même revue. La
partie (II), qui
aurait dûparaître
dans le tomeXXII,
est consacrée à diversesapplications
des théorèmesgénéraux qui
ont faitl’objet
du début du mémoire. Lapartie
.
(III),
sous le titre de «Compléments
», contient desexemples
ou contre-exemples
illustrant certainespropriétés
des matrices infiniesqui
ont étésignalées
dans lapartie (I ) .
Les renvois au texte de l’article
précédent
ou de celui-ci seront notés de lafaçon
suivante :(I, 5) signifie partie (I), paragraphe 5 ;
onadjoindra
éventuellement le numéro de la page.
Quant
à labibliographie,
les renvois seront donnés entre crochets : les numéros[1] ]
à[6]
concernent les référencesbibliographiques figurant
à la fin de lapartie (I),
les numéros[7] ]
et suivants cellesqui figurent
à la fin duprésent
article.Enfin, lorsque
nous considérerons des matricestriangulaires régulières (I, 2),
nous supposeronstoujours
que les éléments de ladiagonale prin- cipale
sont touségaux
à 1.II. - APPLICATIONS.
Cette deuxième
partie
contient la démonstration de divers résultats, certains bienclassiques, d’autres,
à notreconnaissance,
nouveaux(1),
maisqu’il
a paru intéressant de grouper parcequ’ils peuvent
être rattachés tous à une mêmeorigine :
les théorèmesgénéraux
d’unicité et d’existence démontrés auxparagraphes
5 et 6 de lapremière partie.
D’autresappli-
cations des mêmes idées se trouvent dans l’article
déjà
cité de P. DAVIS[4].
Nous conservons les notations
déjà employées :
les éléments des ma-trices considérées
appartiennent
au corps des nombrescomplexes ;
lamatrice infinie A =
(a;;),
où les indices i deslignes et j
des colonnesprennent
les valeurs1, 2,
... est ditetriangulaire régulière
si a~; = 0pour j i
et a~~ = 1 pour tout i. Elle admet alors une matrice inverse àgauche unique
B =(bi;), qui
est aussitriangulaire régulière.
X et Y sontdeux vecteurs
(de l’espace
des suites de nombrescomplexes) représentés
par les matrices à une colonne
(x;)
et(yz ) .
M étant une matricequel-
conque, M’
désigne
la matrice obtenue enremplaçant
les éléments de M par leur module.1. Voir § 5, 6, 7.
86
I~. 1. -
Étude
d’un casparticulier.
Nous supposons pour bout
i,
= cn(n ~ 0
; c,~ =1 ) .
Ilpeut n’y
avoir
qu’un
nombre fini de cn=~ 0 ;
; nous laissons de côté le cas sans intérêtoù,
pour tout n >0,
cn = 0.Les
lignes
successives dela
matrice A se déduisent de lapremière
partranslation parallèle
à ladiagonale principale,
les éléments situés au-des-sous de cette
diagonale
étant nuls bien entendu. On voit aisément que la matrice B a alors la mêmepropriété (I, 3,
p.257),
et que, si l’on poseb;,~+n ~ ~dn,
les relationsqui
donnent lesdn
en fonction des cnexpriment
que,formellement,
Cela
permet
une évaluation facile de l’ordre degrandeur des dn
dansle cas où la
série 1
cn t~ converge et a pour somme 0 en unpoint t.a
demodule r, et ne s’annule pas dans le
disque Ifl
r(r est
4=0, puisque
co =
1,
et le rayon de convergence dé la série est au moinségal
àr).
Lasérie 03A3 dn
tn admet alors r comme rayon de convergence, cequi
entraîne ;lim sup = r.
’Appliquons
ce résultat ausystème homogène
A X = 0. On sait(I, 5,
p.
259)
que, pour une solution autre que la solution banale X =0,
B’A’X’n’existe pas. Or la matrice
B’A’,
comme les matrices A’ etB’,
a deslignes qui
se déduisent de lapremière
par translationparallèle
à ladiagonale principale,
et les éléments de lapremière lig,ne
ne sont autres que ’ les coefficients successifs dudéveloppement
en série duproduit
(03A3 |cn| tn)
X(03A3 |dn| tn),
série dont le rayon de ,con:vergence est r(d’une part,
en
effet,
ilest ~
r ; ; d’autrepart
le coefficient dans la sérieproduit est ~
. On retrouve ainsi un résultat donné par VoN KocH dès 1912(voir,
parexemple, [7]) :
:si,
pour touti,
a,,i+n = cn(n 0 ;
c0 =1)
et si la série 03A3 cn tn admett0
pour racin,e de
plus p,etit module,
une s~o~luti,on ~a~utr~e q;ue la s~olutio~n banale dusystème triangulaire homogène
A X = 0vérifie
nécessairement :Remarquons qu’on
al’égalité
pour la solution : xn = ,Kt0n.
Sans faire intervenir les racines de 03A3 cn tn
(il peut
ne pas y enavoir),
on
peut
énoncer un résultatanalogue,
bienqu’en général
moinsprécis,
sous
la
seulehypothèse que 03A3
cn tn ait un rayon de convergence non nul.Ce résultat est d’ailleurs
susceptible
d’unejustification
directe tout à fait élémentaire. C’est le suivant : si .l,epositif
pv~érif ie :
une solution non banale du
système
A X = 0,e.n,visagé
ci-dessusvérifie
nécess~airem~e~nt :En
effet, remplaçons
cn par- Ic,LI
pour n >0,
cequi remplace
la ma- trice A par 2 1 - A’(I, 5,
p.260).
Leslignes
de l’inverse àgauche
de(2 1 - A’)
sont form~ées des coefficients successifs de la sériedont lè rayon de convergence
est ~
p : : si l’on écrit cettesérie 1
8ntn,
les 8n sonttous ~ 0, 8.o
= 1(2 ),
et on sait que, pour une solution nonbanale,
l’uneau moins des séries 1
8n Ixn+pl diverge (p
=1,2 ... ) .
D’oùl’inégalité (2).
Comme nombre p, on
prendra,
s’ilexiste, l’unique
.nombrepositif
telque : p + ... + + ... = 1. Ce sera notamment le cas s’il
n’y
aqu’un
nombre fini decn ~ 0,
ou,plus généralement,
si le rayon de conver-gence R
de 03A3
cn tn estinfini ; lorsque
R estfini,
si 03A3I cnl
R" est infini ou1
fini ~ 1,
p défini comme ci-dessus par la relationd’égalité existe,
tandism
que
si Y lcnl
R"1,
onprendra
p = R.1
Comme il a été
dit, l’inégalité (2) peut
se dém,ontrer directement defaçon
très élémentaire.Supposons
en effetqu’existe
une solution nonbanale pour
laquelle
lim|xn|
1i° = À p.Soit p
un nombre tel queÀ p.
Puisque
~ 0 si n ~ oo etqu’il
y a nécessairement uneinfinité de
xn ~ 0,
il existe une suitepartielle
d’indices n’ pourlesquels
le terme est non nul et
supérieur
ouégal
à tous les suivants :pour n >
n’, ,un-~’.
Dèslors,
pour l’unquelconque
desn’, l’égalité
co Xn, + ci + ... = 0 est
impossible, puisqu’on
en déduirait :Remarquons
enfin quel’inégalité (2)
et sa démonstration élémentaire sont encore valables pour unsystème triangulaire régulier quelconque,
dans
lequel
on suppose que, pourtout 1, Iai,b+nl ~
la série 1ayant
un rayon de convergence non nul. Certains des théorèmes d’unicité que
nous allons maintenant établir
pourraient
n’êtreexposés qu’à partir
decette modeste
origine ;
parcontre,
d’autresproblèmes,
notamment l’amé- lioration de l’évaluation de constantesqui s’introduiront,
la résolutiond’équations
avec seconds membres A X =Y,
...exigeront
unappel
effec-tif aux résultats de la
partie (I).
II. 2. -. Étude
algébrique
des zéros des séries entières.Soit
f(z)
= a.o + ... + ~an zn + ... une sériee~n~tière,
nonidentique
à0,
de rayon de convergence R
(0 R
+~).
On démontre élémentairement quef(z)
estdéveloppable
en série auvoisinage
dechaque point
dudisque
de convergence, d’où résulte que les
zéros, simples
oumultiples,
def (z.)
2. b~E n’est autre que (voir (I, 4) ).
sont isolés et ne
peuvent
s’accumuler à l’intérieur dudisque
de conver-gence.
Inversement,
soit zl, ... zp ... une suite infi-ni~e de nombres com-plexes
de moduleR (0 R
+oo ) ,
telle que la suiteIzpl
soit non-dé- croissante et que ~ Rlorsque
p ~ oo. Nous nous proposons d’étudier les séries entièresqui
adm,ett,entparmi
leurs zéros les zp, avec un ordre demultiplicité égal
pour chacun d’eux au nombre de fois où il estrépété
dans la suite donnée. Nous supposons, ce
qui
ne nuit pas à lagénéralité,
que zo ,est 4= 0. Nous avons laissé de côté le cas facile où l’on ne donnerait
qu’un
’nombre fini de zéros.Le
problème posé
se ramène à la résolution dusystème
linéaire homo-gène (03A3)
formé par leséquations :
:)
=0,
pour un terme zpqui
nefigure qu’une
fois dans lasuite,
etf(zp)
= = ... =f ~’~-1’
= 0 pour un termerépété
m fois(zp
= z~+1= ... = . Les inconnues so~n,t les a~.Toute solution de ce
système
autre que la solution banale fournit une série entièrequi
a exactement R comme rayon de convergence etrépond
à laquestion.
Le
système
obtenu(~)
n’est pastriangulaire,
maispeut
êtreremplacé
par un
système équivalent (S) qui
soittriangulaire régulier (cf. (I, 7),
remarque
finale ) .
.Considérons d’abord le cas où les Zp siont tous distincts. Pour tout
n >
0,
il estpossible
deremplacer
la(n
+1) ième équation
de(1)
parune combinaison linéaire v,o + ... + vn
{(Zn)
= 0 danslaquelle
ao, a1,... , an-,i ne
figurent
pas et anfigure
avec le coefficient 1. Les v sont fournis par lesystème
cramérienLe déterminant de ce
système
est le déterminant de la matricetronquée
A (n+1)
(I, 7,
p.264).
Il est clair que vn est=t=0,
et que lesystème (,S)
obtenuest
équivalent
à(~).
Revena,nt pour lesystèm’e (S)
aux notations de lapartie (I),
on notera les inconnues ~ao = xi, ai ~= x2, ..., , et les coefficientsai J
(i, j = 1, 2 ... ) .
On a : ai, p+i =
et,
pour,p ~
n,D’après
les relationsqui
fournissent les v, p+i est lequotient
de deuxdéterminants : en dénominateur
figure
le déterminant deen numérateur le même déterminant
où,
dans la dernièreligne, l’exposant
n a été
remplacé
par p. Il en résulte que an+1, ~+1 est unp,olynôm,e
homo-gène
de~de~gré
p-n parrapport
aux variables zo, ... , zn, dont tous les coef- ficients sontpositifs :
il suffit pour le voird’appliquer
au numérateur la même méthode de calcul déterminant de Va,ndermonde. On com-mence par retrancher la
première
colonne aux nsuivantes,
et l’on meten évidence le
produit (z1- zo)
...(zn - zo)
; il reste en facteur un ~déter- mi,nant d’ordre n surlequel
on recommence la mêmeopération,.
’etc...Nous avons
supposé jusqu’ici
les 2;p tous distincts. Mais la réduction de(.~)
à laforme triangulaire régulière (S)
est ~en~c~orepossibl,e
dans Iecas
~gé~n~éra~l
: en effet les déterminants de toutes les matric~estronquées (I, 7,
p.264)
sont =t=0 : le déterminant de A~~’apparaît
en effet lors-qu’on
cherche à déterminer unpolynôme
dedegré
donné n, admettant 1 pour coefficient de z~ et zo, zi, ... pour zéros. Et on voit facilement par passage à la limite que lesexpressions
des coefficients an+1, P+l sous forme depolynômes
restent valables dans le casgénéral :
on évite toute difficultédans le passage à la limite en
remplaçant
la sérief(z)
par unpolynôme (de degré
arbitrairementélevé).
En
particulier,
si zo = zi = ... = zn, les calculs se trouvent tout effec- tués pour les(n
+1) premières équations ;
la(n
+1)ième équation
de1
(S)
’estnl f
~n’
(zn)
= 0 et ~+1=~n~
Revenons au cas d’une suite(zp) quelconque, polynôme homogène
en zo, ... z~ et dont tous les coefficients sontpositifs,
a son modulemajoré lorsqu’on remplace
toutes les variables par zn,puisque
la suitekp!
est non-décroissante. On a donctoujours : C% |zn|
P-n.Quant
aux élémentsb~~
de la matrice B inverse àgauche
de la ma-trice A du
système (S),
il nous suffira de calculer ceux de lapremière ligne.
On sait(I, 4)
que b1,p+1 est la valeur de l’inconnue a0 = xilorsque
ofp =
1,
que c~ = 0 pour n > p, et que les ppremières équations
sont véri- fiées. C’est donc le terme constant dupolynôme
dedegré
p, dont le terme en zP a pour coefficient1,
etqui
s’annule pour zo, zi ... , zp-pD’où : :
bi,
p+x =(=-1 ) p
z,o Zi ... , pour p > 0.Dès
lors,
pour une solution nonbanale
dus,ystème (03A3)
ou(S),
lesrésultats établis dans la
partie (I)
donnent immédiatement uneforme,
moinsprécis,e
mais obtenue sans calculintégral,
d’un résultatclassique
:la séri~e ~, 2n
Ian
zo z1 ...zn_1) ,diverge (~3)
.En
effet, si,
pour cettesolution,
ao n’est pasnul,
nécessairement laquantité
notée~lp
’en(I, 5,
p.260)
ne tend pas vers0,
et par suite la00 n
première
série(5)
Llanl (
In+.ll) diverge. (Voir
aussi(III, 3 ) ) .
n=o k=o
3. Ceci, qui n’est intéressant que lorsque R==oo, explicite le corollaire 7, 3 de [4].
Or la
parenthèse
estmajorée
par :(3 )
.Izoln
+ ... +Izo
z1 ... + ... + z1 ...zn-1|
qui est ~
2"Izo zl
...Zn-II, d’après
la valeur de la somme des coefficients du binôme. Si ao estnul,
on se ramène au casprécédent
en mettant en facteur dans la solution non banalef(z)
unepuissance
convenable de z.Rappelons
que zo a étésupposé 4=
0.On
peut évidemment,
avec deshypothèses supplémentaires
sur les zp, améliorer le résultat obtenu : parexemple, si,
pour tout p,C
À1,
on trouve que 03A3 K"
Ia"
Zo Zi ... ,,diverge
pour tout K > 1. Il suffit pour le voir depréciser
lamajoration
faite ci-dessus pour lequotient
de l’ex-pression (3)
par : le terme contenantCkn
estmajoré
par donc par~n-k,
si n-k-1dépasse 2q,
l’entier qayant
été choisi tel que ~q E ; les termes pour
lesquels
il en est ainsi ont unesomme inférieure à
(1
+~)n,
et lesautres,
en nombrefini, aussi,
dès quen est assez
grand.
Edésigne
un nombrepositif
arbitraire.Mais
,enfait,
le nous venonsd’indiquer,
-divergence
de 03A3 Kn
lan
z.o ... , pour tout K >1-,
estgénéral
et ne auçu-nement
l’hypothèse supplémentaire.
On l’établit facilement par une autreméthode,
moins élémentairepuisqu’elle
utilisequelques propriétés,
d’ail- ,leurs
classiques,
des fonctionsanalytiques.
’ La
propriété
est d’abord évidente si R estfini, puisque Iz"I
-~ R.Lorsque
R est
infini,
c’est uneconséquence
del’inégalité
de J,ensen.Soit un effet
f(z)
_ ~ an zn une fonction entière admettant une infinité de zéros. O~npeut
supposer, comme on l’a vuplus haut,
que a~ n’est pasnul,
et leprendre
alorségal
à 1. Soit(zp)
une suite infinie formée avecdes zéros
de f (on
ne lesprend
pas nécessairementtous), rangés
par ordre de module non décroissant. On sait que, avec les notationsclassiques,
zi ...
M(r) (voir,
parexemple,
VALIRON, [8],
p.430).
Dèslors,
si lasérie 03A3 Kn|an z0
...convergeait
pour une valeur K >
1,
sa sommemajorerait M(.Kr) /M(r) quel
que soit r,ce
qui, d’après
le théorème deLIOUVILLE,
estimpossible
pour une fonction entière non réduite à unpolynôme.
Remarquons
que même la forme moinsprécise
obtenue élémentaire- ment(avec
K =2) permet
de montrerqu’une
fonction entière non iden-tique
à 0 et admettant une infi~nité de zéros donnés nepeut
avoir une . croissancetrop faiblie.
Avec les notationsci-dessus,
et enposant
= r,,,on voit que, pour une
infinité
d’indiaes ,n, on al’inégalité :
.partons
ici de zi au lieude zo,
cequi
est sansimportance).
D’oùdes
inégalités
pour l’ordre et letype
def.
Parexemple
l’ordre p est donnépar
--
= liminf - log ! a " , , 1 .
°Or,
pour une d’indices n,On sait que BOREL a donné un résultat
plus précis : - est en fait
inférieur ou
égal
à la limiteinférieure
delog
r",dont
t on démontre aisé- mentqu’elle
est la même que celle delog
n (r lo ... n ru) n log n )
: . nous neretrouvons le résultat de BOREL que dans le cas où
( ou
du moinslog(r1 ..rn) n log n) a
une limite.log
nREMARQUE.
- Nous venons, dans cequi précède,
d’établir desproprié-
tés des séries entières non
identiques
à 0qui
s’annulent en au moins tous lespoints
de la suite infinie(zp).
Nous n’avons pas montréqu’il
existe detelles fonctions. -
Rappelons
que, dans la suite(zp), chaque
termepeut
êtrerépété
un nom-bre fini de fois. Si on suppose que la suite des modules des zéros
(simples
oumultiples)
différents est strictementcroissante,
la condition(8)
mis.e en évi- dence en(I, 7)
estvérifiée,
et par suite lesystème (~) qui
donne les coeffi- cients 6~ admet une infinité de solutions linéairem,entindépendantes :
celarésulte du théorème de PÔLYA
(voir (I, 7,
p.264) ).
Il en serait de mêmesi,
au lieu de seconds membres tous
nuls,
onprenait
des seconds membresarbitraires. Remarquons
que,lorsque
R = oo, onpeut toujours
supposer que la suite des modules des zp distincts est strictement croissante : il suffit dechanger d’origine.
-ÏI. 3. - Dérivées successives des fonctions
analytiques
:problèmes
dutype
d’Abel-Gontcharoff. - Généralités.Comme il a été dit dans l’introùuction
(I, 1) (voir
aussi[2] ]
et[ 3 ] ) ,
onest directement conduit à un
système triangulaire régulier lorsqu’on
cher-che à résoudre des
problèmes d’interpolation
dutype
d’ABEL-GONTCHAROFF[9],
c’est-à-direlorsqu’on
cherche à déterminer une fonctionanalytique
connaissant une valeur de chacune de ses dérivées successives. C’est de ce
problème
et dequestions
connexes que nous nous occuperons dans ceparagraphe
et les troissuivants,
enemployant
une méthodedirecte;
les sériesd’interpolation n’apparaîtront qu’après
coup(voir (II, 5) ).
Soit une suite
quelconque
depoints zn
duplan complexe (n
=0, 1, 2... ).
Soit R = sup
Supposons d’abord,
poursimpli f ier,
que, pour tout n,|zn|
R. Nous nous proposons de déterminer une fonctionf (z), holomorphe
au moins pour
( zf
R(donc
entière si R =oo ) ,
et satisfaisant aux condi- tions= bn (n
=0, 1, 2... ). Les bn
sont des nombres donnés. Natu- rellement= f..
Si on pose
f (z) = 03A3 00 a n nT’
, on voit que, pour quef
soitsolution,
ii faut et suffit que les an vérifiant lesystème
Le
problème .posé
est ramené à la résolution dusystème triangulaire régulier (s ) .
Si l’on
admet,
dans le cas où R est fini(et
nonnul)
que certains zn aient pour moduleR,
la résolution dusystème (s) correspond
à un pro- blèmelégèrement
module : on cherche des fonctionsf(z) holomorphes
aumoins
pour Izi R, mais, lorsque
leur rayond’holomorphie
estprécisé-
ment
R,
on suppose que, si =R,
la série deTaylor
de convergeencore en zn et y a pour somme bn :
bn
est d~o~nc la limite delo~rsque
en vérifiant les
hypothèses
du théorèmed’ABEL (4)
.Revenons,
pour lesystèm~e (s)
, aux n~ot:ati~o~ns lapartie (I ) :
on pose an =bn =
,yn+i; X et Y sont les vecteurs de coordonnées x; etquant
aux éléments ai; de la matrice A de
(s ) ,
ils sont donnés par zn~ (p
- r)
! pour p>
~n.On a vu en
(I, 3)
comment on calcule les élémentsbb;
de la matrice B inverse àgauche
de A.Chaque ligne
de B est fournie par unsystème
récurrent. Par
exemple,
pour lapremière : b11= 1,
zo +b12
=0,
...,b1,
p+1 est unpolynôme
~i~ ’ ’ ’ En(I, 4)
a été donnée une expres- sion desbij
sous forme dedéterminants,
ainsiqu’une interprétation
sim-ple :
P+l( p ~ n)
est la valeur de l’inconnue an =lorsqu’on
réduit lesystème (s )
aux(p
+1) premières équations
et(p
+1) premières
incon-nues, et
qu’on prend
des seconds membres tous nuls sauf 1. Le sys- tème ainsi réduit détermi~ne lepolynôme P(z)
dedegré
p,qui
vérifie=
p~(zl) _ . , , _ = 0, pc~>(z) - 1,
c’est-à-dire lepolynôme
de GONTCHAROFF
[9]
relatif à ...bn+1,
p+1 est le coefficient de z?t’
p+i le terme constant dans ce
polynôme.
Notons enfin que les
quantités /?,
introduites en(I, 4)
etqui majorent respectivement
lesIbljl
sont définies par lesystème
récurrent :4. Bien entendu, si = R a lieu pour une infinité de n, la série f et toutes ses
dérivées convergent absolument et uniformément dans le
disque |z|
R.où on a
posé |zn|
= rn. Cesquantités pourront
surtout être utiliséeslorsqu’on
ne fera
d’hypothèses
que sur les m~o~d~u~le~s des z~, On a vu que, si la pre- mièreligne
de A n’a aucun élémentnul,
c’est-à-dire si zo =t=0,
les théorèmes desparagraphes (I, 5)
et(I, 6) peuvent
se traduiresimplement
en intro-duisant les
Or,
dans cequi suit,
il seratoujours
loisible de supposerzo ~ 0 :
s’il n’en était pasainsi,
on raisonnerait sur une dérivée d’ordre convenable def.
n. 4. - Zéros des dérivées successives
(5 ) .
Nous supposons que, dans le
problème général posé
auparagraphe pré- dent,
les seconds membresbn
sont tous nuls.Si
f (z)
est une solution nonidentique
à0,
on sait queB’A’X’ n’existe p~as
(1, 5 ) ,
cequi
se traduit par ladivergence
d’une série(et
même d’uneinimité)
de la forme ~Àj
où les~,;
sont fonctions des zn : les|xj|
nepeuvent
être «trop petits ».
Les résultats établis ci-dessous sont contenus dans ce théorème. Dès que la suite
(zn)
estdonnée, A, B, A’,
B’ sont déterminés : c’est àchaque
s,uile(Zn)
quecorrespond
une matrice B’A’ donnant unepropriété
des solutionsnon banales.
Mais,
comme le calculexplicite
desb ij
n’est engénéral
paspossible,
onsera amené à faire des
majorations.
C’est ainsi que, si zo =t=0,
onpeut
utiliser les
~3; précédemment i’ntroduits,
et on a l’énoncé trèssimple :
:pour une solution non banale du ~
.
Rappelons
d’où celaprovient.
A étant une matricetriangulaire régulière
et B son inverse à
gauche,
onpeut majorer
B’ comme suit(voir (I, 4)
et(I, 5) ) :
il suffit deremplacer
A par(~
=21 -A’ ;
on a(~’
=A’ ; l’inverse ?
de
(~
a seséléments>
0{ ~ _ ffi ’)
etmajore
la matriceB’, chaque
élémentde ? majorant
l’élémenthomologue
dé B’. Deplus ~‘~ _
=2~ - I.
La
première ligne de ?
est formée desf3i;
s’ils sont tous$ 0 (c’est-à-dire
ici si
zo ~ 0),
la ièmeligne
a des élémentsmajorés
par lesR;/ fi~.
Dès lorssi,
au lieu
d’exprimer
la non-existence deB’A’X’,
onexprime
cellede ?
on aboutit au résultat
indiqué.
Remarquons que ?
eta’ majorent respectivement
non seulement 1e~matrices B’ et A’
correspondant
à la suite(zn) considérée,
mais les matri-ces
analogues correspondant
à toute suitequi
vérifie C’estévident
pour (f’. Quant
aux ’éléments de ce sont despolynômes
àcoefficients >
0 des éléments de(~’ (6).
Lapropriété
établie -divergence
5. Nous développons ici des calculs esquissés dans les deux notes [3].
6. On pourrait aussi remarquer que chaque élément
b~
f de B est un polynôme palrapport à certains zri. Si les zn sont astreints à varier dans des disques Pn, le maximum de t est atteint à la frontière, pour des valeurs telles que = Pn. Donc, plus généralement, si une matrice C majore la matrice B’ correspondant à toute suite qui vérifie
|zn|
= elle majore la matrice B’ pour toutes les suites qui vérifientPn. ’
de 03A3 pn+i |an|
pour une solutio,n non banale - est donc valab.le non pour la seule suite(zn) ,
mais pour toute suite(In)
telle que)§n] # )zn].
EXEMPL.ES.
-a) Sup.poso>ns
que, pour tout n,#
1.D’après
cequi
vient d’êtredit,
onpeut
supposer)zn]
= 1 et utilise.r lesp;
calculés dans cettehypothèse.
Ils sont définis par lesystèm,e pi
=1,
... ,(.) - 1 1 +
j5 r~2
+ +
{3
...fi l,. ~ (.) ’n’
03B2p+1 =
+ ... +PP> ... qui signifie
que ’a03B2n+1
tn estde 1-
t 1!
° °- t" n! - ...
° = 2 - et. Comme 1 2-et=1 2(log2-t)+03C6(t),,
~ l
03C6(1) ayant
un rayon de convergence >log 2,
on voit quepn
oo2(log 2)n.
Donc,
sif(z) = ) z)5
Ù s’annule ainsi que chacune :dé ses dérivées dans iedisqUe izi i, È jl§’£); diverge.
Il en résulte en
particulier
que, pour une infinité de valeurs de n,|an|
>(log 2)n p2
n , et que par suite f esl au moins ,dutype log
2 d’e l’ordre 1-.,
On retrouv,e ainsi que la constante ,de Whittaker
West> log
2 =0,69... :
iV est leplus grand
d,e;s nombres T tels que la seule fonctionholomorphe
dans ledisqu,e unité,
yprésentant
un z,éro ainsi que chacu.ne de ses dérivéessuccessives,
et de croissance moindre que(ordre 1, type T) ,
soitidentique
à 0(voir
parexemple [9]
et[10] ).
Dans la démonstration
qui précède,
nous av.onsr.emplacé
les|zn|
par1,
et utilisé les
Q;,
c’est-à-direremplacé
A paret
= 21 - A’. Cettematrice,
dont lapremière ligne
estg
l-q;
--1 2! .. ,
et dont les autres s’obtien-nent par translation
parallèle
à ladiagonale principale,
n’estégale
à lamatrice A pour aucune
répartition
des zn dans ledisque
unité. Lamajora-
tion faite est
trop forte,
cequi e.xplique
que le minorantlog
2 .o.btenu pour W soittrop faible;
il s’obtient d’ailleurs defaçon
élémentaire par la démonstration directe donnée à la fin de(II, 1 ),
et ilconvient,
non s,eule- ,ment aux solutions du
systèm,e (s),
mais à ce.lles dusystême
o,btenu enmodifiant de
façon
arbitraire lesargum.e.nts
d.es a;;.Pour trouver u,n meilleur minorant de
iV,
il faut améliorer lamaj.ora-
tion des
b;; lorsque
les z,,appartiennent
audisque
unité. Considérons lapremière lign,e
de B,bi,
p+i est la valeur àl’origine
dupolyn.ôme
de GONT-CHAROFF relatif à zo, z1 ... Ces valeurs ont été étudiées par
LEVINSON, puis
par’Mime.
MACINTYRE[10] qui
a montré |b1, n+1|kP,
avec k =1,3îî5 (j>
>0) .
Dès lors les éléments successifs de lapremière ligne
de B’ A’ sont1 . J;
° ° °
’ P ! ~lP-1)! ~
° ° ° ~~~~~’
° ° ° On fait demême pour les autres
lignes (7). Et,
parsuite,
pour une solution nonbanale, 03A3 kn |an| diverge,
cequi
entraîne queW > 1/k
>0,7259. (Mime
MAC-INTYRE a aussi
établi,
à l’aide decontre-exemples,
que W0,7378).
Notonsque, dans notre
présentation
par lessystèmes
infinisd’équations linéaires,
comme dans la
présentation classique
par les sériesd’interpolation,
la dif-ficulté
qu’on
rencontre pour obtenir de meilleurs minorants de W est exactement la même : c’est l’évaluation des c’est-à-dire des coefficients despolynômes
de GONTCHAROFF.b)
Soit(rn)
unie suitenon
décroissante de nombrespositifs,
et considé-rons les
~3;
définis par les formules(4)
de(II, 3)
Si on pose ...
~3’p+1,
on voitqu’on
a :D’après
les calculs faits aua)
ci-dessus(pour
le cas où on a lesigne
=au lieu
de ~ ),
on voit que, K étant une constantenumérique convenable,
on a les
inégalités :
Dès lors
si,
pour lafonction
entière f nonidentique
à0, chaque dérivée
s’annule dans le
disque |z|
rn,03A3 | an | rn ri ... rn-1 (log 2)n diverge.
. j
[
.Si,
parexemple, ~ = (n
+1)" (o:
>0),
~y, diverge : f
nepeut
/
1(log2yB
être de croissance moindre
que
ordre p =type
On traite-rait de même le cas où 7B =
C(n
+1)" (03B2p+1
est alorsmultiplié
parCP)
et celui où lim sup7B/no’=C (voir [3]).
c)
maintenant rn =1 (n +1)03B1 avec 0 03B1
1.Les
~j correspondants
sont définis par :Soient K et À deux nombres
positifs (K
>1,
À1)
tels quel’inégalité
T~
03B2n+1
n!)03B1
soit vérifiée pour n =0, 1,
... p 20141,
et cherchons si l’iné-7. Dans chaque ligne, après les premiers éléments nuls, comme situés au-dessous de la diagonale principale, on retrouve évidemment les mêmes majorations 1, 1 + ~ ....
Cela tient à ce que tous les ~ sont soumis à la même condition 1.
galité
a encore lieu pour n = p. Il suffit pour cela que l’on ait :On voit facilement que,
lorsque
p ~ ~, lepremier
membre tend vers£ -
= ea -1. Onpeut
en effet le considérer comme une série entièreen ~,,
où,
pour ndon~né,
le coefficient de~,~,
nul pour n > p, tend 1vers -
n.lorsque
p ~ ~. Ce coefficient est d’autrepart
maximumlorsque
« ~ 1 et p = n : il vaut alors
1 ;
or la série 1 ~,n convergepuisque À 1.
,Si on a
pris
À tel que ea - 11,
c’est-à-dire 03BBlog 2,
on voit qucl’inégalité (5)
aura lieu pour p assezgrand, et,
K étant convenablem~entchoisi,
on auraIl en résulte que
si,
pour la séri~ef (z)
, nonide~ntiq~u~e
à0,
cha- que dérivée f(n)(z)
s’annule dans ledisque z 1 1)03B1 ,
la série03A3 | an| 03BBn(n!)n
diverge
pour tout 03BBlog
2.D’où des
inégalités
pour l’ordre et letype
def, lorsque
0 «1,
oupour son rayon de convergence,
lorsque
~« = 1(voir [3]).
On trouvera dans
[2]
et[3]
d’autres résultats concernant le cas oùf présente
des lacunes et l’étude de certaines constantesanalogues
à laconstante de WHITTAKER.
Il. 5. -
Système
nonhomogène.
- Petites valeurs des dérivées successives.On a vu en
(I, 6)
que, pour lesystème triangulaire régulier
AX =Y,
si ’A’B’Y’existe,
lesystème
admet la solution de Cramer X =BY,
et pour cette solution A’X’existe;
si B’A’B’Y’existe,
la solution de Cramer est la seule pourlaquelle
B’A’X’ existe(~g ) .
Nous
appliquons
ces résultats ausystème (s)
:f ~~’ (zn) = b~,
les Zn etbn
étant des nombres
complexes
donnés. Il faut soit calculerB’,
soitmajorer
ses éléments On pourra aussi
remplacer
A parQ
= 21 -A’,
au besoinaprès
avoiraugmenté
les modules des zn ou de certains d’entre eux(ce qui permettra
de supposerzo ~ 0 ),
et introduire lesf3;
calculésaprès
cettemodification
éventuelle. ? majore
alors B’.8. L’existence de A’B’Y’ ne suffit pas pour que B’A’X’ existe. Un exemple est donné
par le système des équations = y~.
Si
@’ S
Y’exist, c’est-à-dire
si i03B2j ]y;]
co.n,verg.e, A"B’Y’ existe à .fortiori,
,donc 1esystème
adm,et au m.oins ia s.ol:ution ,deCramer;
si* @’ S
Y’existe,
cequi
est certain,em,ent réalisési 03A3 j Q; |yj|
c,on,verge, on voit qu,e, pour la sol,ution de Cram.er X =BY, 3 @’
X’existe, c’est-à-dire
qu,e 103B2j ]xj[
converge, et c’,est la seu;1,e
ay,ant
cettepropriété (puis’que
c’est la seule pourlaquelle
B’ A’X’existe).
Enfin on pourra
représenter
la fonctionf(z) correspondant
à la solution de Cramer par une s,éri,ed’interpo.lati,o.n, f(z)
s’écrit en effet Z(BY),
où Zdésigne
la m.atrice >formée .del’unique ligne (1
zz.2/2 !
...),
S’il estlégitime
d’écrire
f(z)
=(,ZB) Y
on obtient ledévelopp.ement
.def(z)
en série d’inter-polation
de GoNTCHAROFF[9] .
La matrice à uneligne
ZB a en effet pour éléments lespolynômes
de GONTCHAROFF successifs.D’après (1, 3)
.et(III, 2)
,si,
pour z = r >0,
ZB’Y’existe,
le calcul estlé.gitime
etf(z)
se trouv,edéveloppée
en séri.e d,epolynômes
absolument et uniforméme.ntconvergente
pour
]z] £
r.Nous n.ous borneroins à
appliquer
cequi précède
au cas.où,
p.our tout n, 1 Lesfin,
calculés pour|zn|
=i,
vérifientPn
--1 2(log 2)n
.Do.nc :
si converge, le
système
admet au moins la solution deCramer;
si03A3n |
bn| (log 2)n
co,nverge, pour la solution deCram,er,
le pour,elle
eseule, $l
converge.
On voit
aussi, lorsque
converge, la fonctionpondant
à la solution de Cramer estdéveloppable
en série .de GONTCHAROFFuniformém,ent .c,on,v;e.rgen.te
dans tout .doma.in,e b.orn,é : on trouve en effet facilement que lies éléments successifs de la matrice colonne B’Y’ sontmajorés
par K(log 2)p (p
=0, 1, 2 ... ) ,
Kdésignant
une consta.nte.REMARQUES.
-a)
Nous venons, ici encore, d’utiliser d’abord lesQ,,.
De
façon plus précise,
on sait(voir III, 4)
que Mime MACINTYRE a établi que,lorsque
tous l,es[zn[
sont# 1,
les éléme.ntsb;;
de B satisfont à]bi, p+1| # kp,
donc aussi à
[bn+1; #
avec k =1,3775.
En util.isant lamajoration qui
en résulte pour les éléments de A’B’ ou de B’ A’B’(le
calcul a été faiten
(II, 4, a)
pourB’A’) ,
on établit facilement que, ,dans 1’,én,oncéprécédent, log
2peut
êtreremplacé
par1 /k
=0,7259 ...
b) (zn) désigne toujours
une suitequelconque
depoints
dudisque
)z] £
1.~ ~n
Soit
f(z) = ) -£
unefonction
de Croissance moindr.e que(ordre 1,,
~n
type 1 )
L,afon,ction g(z)
=.
a,Vec
’bn
= a une croissanceinfé-
rieure ou