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n-uplets de variables aléatoires réelles

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

n-uplets de variables aléatoires réelles

Table des matières

1 Définition d’un n-uplet de variables aléatoires réelles. 2

2 Loi d’un vecteur aléatoire à valeurs dansRn. 2

3 Loi marginale. 2

4 Caractérisation de la loi d’un vecteur aléatoire discret à valeurs dansRn. 2

5 Espérance d’une somme de variables aléatoires. 2

6 Croissance de l’espérance. 3

7 Existence d’une espérance par domination. 3

8 Indépendance mutuelle denvariables aléatoires réelles.. 3

9 Caractérisation de l’indépendance mutuelle denvariables aléatoires réelles.. 3 10 Caractérisation de l’indépendance mutuelle denvariables aléatoires réelles discrètes. 3

11 Lemme des coalitions. 4

12 Espérance du produit de variables aléatoires indépendantes. 4

13 Variance d’une somme de variables aléatoires indépendantes.. 4

14 Somme de variables aléatoires de Bernoulli indépendantes de même paramètre. 4 15 Sommes de variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson, des lois binomiales. 5 16 Loi de la somme denvariables aléatoires indépendantes de loiγ. 5 17 Loi de la somme denvariables aléatoires indépendantes suivant une loi normale. 6 18 Indépendance mutuelle d’une suite infinie de variables aléatoires réelles. 6 19 Complément : Variance de la somme de n variables aléatoires discrètes. 6

(2)

1 Définition d’un n-uplet de variables aléatoires réelles.

Definition 1 Soient X1,· · ·,Xnn variables aléatoires réelles définies sur le même espace probabilisable(Ω,A). Le vec- teur aléatoire discret X = (X1,· · ·,Xn)est l’application:

Ω−→Rn

ω7−→X(ω) = (X1(ω),· · ·,Xn(ω))

2 Loi d’un vecteur aléatoire à valeurs dans R

n

.

Definition 2 La loi d’un vecteur(X1, . . . ,Xn)de variables aléatoires réelles est donné par la fonction F(X

1,...,Xn) définie surRnpar :

F(X

1,...,Xn)(x1, . . . ,xn) =P

‚ n T

i=1

Xixi

Π.

Théorème 3 Si deux vecteurs(X1,X2, . . . ,Xn)et(Y1,Y2, . . . ,Yn)ont même loi et si g est une fonction continue surRnà valeurs dansR, alors les variables aléatoires réelles g(X1,X2, . . . ,Xn)et g(Y1,Y2, . . . ,Yn)ont même loi.

3 Loi marginale.

Definition 4 Soit X = (X1,· · ·,Xn)un vecteur aléatoire définie sur(Ω,A,P)

Pour tout k∈[[1,n]], la loi de Xk( qui peut être obtenue à partir de la loi conjointe de(X1,· · ·,Xn)) est la loi marginale de Xk.

4 Caractérisation de la loi d’un vecteur aléatoire discret à valeurs dans R

n

.

Definition 5 On appelle loi de probabilité (ou loi conjointe) d’un vecteur aléatoire discret X = (X1,· · ·,Xn), l’applica- tion

X1(Ω)× · · · ×Xn(Ω)−→[0, 1]

(x1,· · ·,xn)7−→P [X1=x1]∩ · · · ∩[Xn=xn]

=P

n

\

i=1

[Xi=xi]

!

=P X1=x1;· · ·;Xn=xn

Remarque 1 X(Ω) ={X(ω)/ω∈Ω} ⊂X1(Ω)× · · · ×Xn(Ω). Lorsque(x1,· · ·,xn)∈X1(Ω)× · · · ×Xn(Ω)\X(Ω), P

X1=x1]∩ · · · ∩[Xn=xn=0.

Propriété

X

(x1,···,xn)∈X(Ω)

P X1=x1;· · ·;Xn=xn=1.

Remarque : Obtention des lois marginales

xkXk(Ω), P [Xk=xk]= X

x1∈X1(Ω)

· · · X

xk−1∈Xk−1(Ω)

X

xk+1∈Xk+1(Ω)

· · · X

xn∈Xn(Ω)

P X1=x1;· · ·;Xn=xn .

5 Espérance d’une somme de variables aléatoires.

Théorème 6 Si X et Y admettent une espérance, X+Y admet une espérance et E(X+Y) =E(X) +E(Y). Théorème 7 Généralisation à n variables aléatoires

Soit X1, . . . ,Xnn variables aléatoires définies sur l’espace(Ω,A,P). On suppose que, pour tout k∈[[1,n]], Xk admet une espérance.

Alors la variable aléatoire

n

X

k=1

Xk admet une espérance et

E

n

X

k=1

Xk

!

=

n

X

k=1

E(Xk).

(3)

Exercice 1 : Utilisation de la linéarité de l’espérance

n souris (minimum 3) sont lâchées en direction de3cages, chaque cage pouvant contenir les n souris et chaque souris allant dans une cage au hasard.

1. Calculer la probabilité pour qu’une cage au moins reste vide.

2. Soit X le variable aléatoire égale au nombre de cages restées vides. Calculer l’espérance de X .

6 Croissance de l’espérance.

Théorème 8 Si XY presque sûrement et si X et Y admettent une espérance, alors E(XE(Y).

7 Existence d’une espérance par domination.

Théorème 9 Si X et Y sont deux variables aléatoires vérifiant 0 ¶ |X| ¶ Y presque sûrement, et si Y admet une espérance, alors X admet également une espérance. Dans ce cas,|E(X)|¶E(Y).

Exercice 2 Pour x réel positif , on note[x]la partie entière de x , c’est-à-dire l’unique entier n tel que nx<n+1.

1. Soit X une variable aléatoire réelle de densité f , à valeurs positives définie sur un espace probabilisé(Ω,A,P). On suppose que f est continue surR+. On pose Y= [X]. Quelle est la loi de Y ?

2. Trouver une majoration simple de la variable aléatoire|XY|. En déduire que la variable aléatoire XY admet une espérance.

3. Montrer que E(Y)existe si et seulement si E(X)existe. Montrer qu’on a alors E(YE(XE(Y) +1.

8 Indépendance mutuelle de n variables aléatoires réelles..

Definition 10 X1, . . ., Xnsont mutuellement indépendantes si et seulement si : F(X

1,...,Xn)(x1, . . . ,xn) =Qn

k=1

FX

k(xk) pour tous réels x1, . . . ,xn.

9 Caractérisation de l’indépendance mutuelle de n variables aléatoires réelles..

Théorème 11X1, . . ., Xnsont mutuellement indépendantes si et seulement si : P

‚– n T

i=1

XiIi

™Œ

=Qn

i=1

P([XiIi]) pour tous intervalles I1, . . ., IndeR.

X1, . . ., Xnsont mutuellement indépendantes si et seulement si toute famille d’événements(A1, . . . ,An), avec Akélément deAXk, est une famille d’événements mutuellement indépendants.

Exercice 3 Soit(X1, . . . ,Xn)n variables aléatoires indépendantes. On suppose que

k∈[[1,n]], Xk,→ E(αk). Déterminer la loi demin(X1, . . . ,Xn).

10 Caractérisation de l’indépendance mutuelle de n variables aléatoires réelles discrètes.

Théorème 12 Les n variables aléatoires réelles discrètes X1,· · ·,Xnsont mutuellement indépendantes si et seulement si pour tout(x1, . . . ,xn)∈X1(Ω)×. . .×Xn(Ω):

P

n

\

i=1

[Xi=xi]

!

=

n

Y

i=1

P([Xi=xi]).

(4)

11 Lemme des coalitions.

Théorème 13 Si X1, X2,. . ., Xn, sont indépendantes, toute variable aléatoire fonction de X1, X2, . . ., Xp est indépen- dante de toute variable aléatoire fonction de Xp+1, Xp+2,. . ., Xn.

Remarque

Si lesnvariables aléatoires réellesX1,· · ·,Xnsont mutuellement indépendantes, alors

X1+· · ·+Xn−1etXnsont indépendantes

X1× · · · ×Xn−1etXnsont indépendantes.

X1,· · ·,Xnsont 2 à 2 indépendantes.

Exercice 4 On lance 2 dés équilibrés : un rouge et un bleu. X est la variable aléatoire réelle qui vaut 1 si le dé rouge amène un numéro pair et 0 sinon. Y est la variable aléatoire réelle qui vaut 1 si le dé bleu amène un numéro pair et 0 sinon. Z est la variable aléatoire réelle qui vaut 1 si la somme des numéros obtenus est paire et 0 sinon.

1. Montrer que les variables aléatoires X,Y,Z sont 2 à 2 indépendantes.

2. Montrer que les variables aléatoires X,Y,Z ne sont pas mutuellement indépendantes.

12 Espérance du produit de variables aléatoires indépendantes.

Théorème 14 Si X et Y admettent une espérance et sont indépendantes, X Y admet une espérance et E(X Y) =E(X)E(Y) Théorème 15 Généralisation à n variables aléatoires mutuellement indépendantes

Soit X1, . . . ,Xnn variables aléatoires définies sur l’espace(Ω,A,P)et mutuellement indépendantes. On suppose que, pour tout k∈[[1,n]], Xkadmet une espérance. Alors la variable aléatoire

n

Y

k=1

Xkadmet une espérance et

E

n

Y

k=1

Xk

!

=

n

Y

k=1

E(Xk).

Exercice 5 Soit X1, . . . ,Xnn variables aléatoires mutuellement indépendantes à valeurs dansN. Pour tout k∈[[1,n]], on note GXkla fonction génératrice de Xk. On note GX1+···+Xnla fonction génératrice de

n

X

k=1

Xk. Montrer que :

t∈[0, 1], GX1+···+X

n(t) =

n

Y

k=1

GX

k(t).

13 Variance d’une somme de variables aléatoires indépendantes..

Théorème 16 Si X et Y sont indépendantes et admettent une variance, X+Y admet une variance et V(X+Y) =V(X) +V(Y). Théorème 17 Généralisation à n variables aléatoires mutuellement indépendantes.

Soit X1, . . . ,Xnn variables aléatoires définies sur l’espace (Ω,A,P). On suppose que les variables aléatoires X1,· · ·,Xn sont mutuellement indépendantes et que pour tout k∈[[1,n]], Xkadmet une variance . Alors la variable aléatoire

n

X

k=1

Xk admet une variance et

V

n

X

k=1

Xk

!

=

n

X

k=1

V(Xk).

14 Somme de variables aléatoires de Bernoulli indépendantes de même paramètre.

Théorème 18 La somme de n variables aléatoires de Bernoulli indépendantes et de même espérance p suit la loi bino- mialeB(n,p).

(5)

15 Sommes de variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Pois- son, des lois binomiales.

Théorème 19 Soit X1, . . . ,Xk k variables aléatoires réelles définies sur l’espace(Ω,A,P). On suppose que les variables aléatoires X1,· · ·,Xksont mutuellement indépendantes et que pour tout i∈[[1,k]], Xisuit la loi de PoissonP(λi). Alors la variable aléatoire

k

X

i=1

Xisuit la loi de PoissonP

k

X

i=1

λi

! .

Théorème 20 Soit X1, . . . ,Xk k variables aléatoires réelles définies sur l’espace(Ω,A,P). On suppose que les variables aléatoires X1,· · ·,Xk sont mutuellement indépendantes et que pour tout i∈[[1,k]], Xi suit la loi binomialeB(ni,p). Alors la variable aléatoire

k

X

i=1

Xisuit la loi binomialeB

k

X

i=1

ni, p

! .

16 Loi de la somme de n variables aléatoires indépendantes de loi γ .

Théorème 21 Soit n un entier supérieur ou égal à 2,α1, . . . ,αndes réels strictement positifs et(X1, . . . ,Xn)une famille de variables aléatoires mutuellement indépendantes telle que Xi,γ(αi). Alors :

X1+· · ·+Xn,γ(α1+· · ·+αn) En particulier,

Si pour tout i∈[[1,n]], Xi,→ E(1) =γ(1), alors :

X1+· · ·+Xn,→γ(n)

Exercice 6 Soit(X1, . . . ,Xn)une famille de n(n¾3)variables aléatoires mutuellement indépendantes telle que pour tout i∈[[1,n]], Xi,→ E(1). On pose Sn=X1+· · ·+Xn. Montrer que 1

Sn admet une espérance et une variance que l’on calculera.

Étude de la loi de la somme denvariables aléatoires indépendantes de loiE(λ)

Pour étudier la somme denvariables aléatoires indépendantes de loiE(λ), on se ramènera après multiplication par λà une somme denvariables aléatoires indépendantes de loiE(1).

Résultat à savoir redémontrer

Si pour touti∈[[1,n]],Xi,→ E(λ)(oùλ >0) alors :Sn=X1+· · ·+Xnadmet pour densité fndéfinie par :

t7−→fn(t) =

0 sit¶0

λe−λtt)n−1

(n−1)! sit>0 Exercice 7 (oral hec)

On considère une suite de variables aléatoires réelles mutuellement indépendantes N,X1, . . . ,Xn, . . . définies sur le même espace de probabilité(Ω,A,P).

Soit p∈]0, 1[, q=1−p etλun réel strictement positif.

On suppose que N suit la loi géométrique de paramètre p et que les variables Xi, i∈N, suivent la loi exponentielle de paramètreλ.

On note S la variable aléatoire

N

P

i=1

Xi.

1. Déterminer la loi conditionnelle de S sachant que[N=n].

2. En déduire la fonction de répartition puis la loi de S.(on admettra que l’on peut intervertir la somme et l’intégrale mises en jeu)

Vérifier que :E(S) =E(X1)E(N).

(6)

17 Loi de la somme de n variables aléatoires indépendantes suivant une loi normale.

Théorème 22 Soit n un entier supérieur ou égal à 2,(m1, . . . ,mn)une famille de réels,1, . . . ,σn)une famille de réels strictement positifs et(X1, . . . ,Xn)une famille de variables aléatoires mutuellement indépendantes telles

que Xi,→ N(mi,σ2i)pour tout i∈[[1,n]]. Alors :

X1+· · ·+Xn,→ N(m1+· · ·+mn,σ21+· · ·+σ2n)

18 Indépendance mutuelle d’une suite infinie de variables aléatoires réelles.

Definition 23 Soit(Xn)n∈N?une suite de variables aléatoires réelles définies sur(Ω,A,P). On dit que(Xn)n∈N? est une suite de variables aléatoires réelles mutuellement indépendantes lorsque pour tout n∈N?, X1, . . . ,Xnsont mutuellement indépendantes.

Exercice 8 : Utilisation de la linéarité de l’espérance

Soit(Xn)n∈N? une suite de variables aléatoires mutuellement indépendantes suivant toutes la même loi géométrique de paramètre a>0. Pour tout n deN?, on pose Sn=X1+X2+· · ·+Xn.

1. Montrer que la variable aléatoire 1

Sn a une espérance, qu’on note m.

(on ne cherchera pas à calculer m)

2. Soit k un entier deN?. Calculer l’espéranceE Sk

Sn

en fonction de n, a, k et m.

Exercice 9 : Somme de variables aléatoires indépendantes suivant une loi géométrique

Soit N,X1,· · ·,Xn,· · · une suite de variables aléatoires à valeurs dansN?,mutuellement indépendantes, définies sur le même espace probabilisé. On suppose que pour tout n deN?, Xnsuit une loi géométrique de paramètre p et que N suit une loi géométrique de paramètre p0.

1. Déterminer pour n∈N?la loi de

n

X

k=1

Xk. 2. Soit T la variable aléatoire réelle définie par :

∀ω∈Ω , T(ω) =

N(ω)X

k=1

Xk(ω). (a) En utilisant la formule de l’espérance totale, déterminerE(T). (b) Déterminer la loi de T .

19 Complément : Variance de la somme de n variables aléatoires discrètes.

Théorème 24 Soit X1, . . . ,Xn n variables aléatoires discrètes définies sur l’espace(Ω,A,P). On suppose que, pour tout k∈[[1,n]], Xkadmet un moment d’ordre 2. Alors la variable aléatoire discrète

n

X

k=1

Xkadmet une variance et

V

n

X

k=1

Xk

!

=

n

X

k=1

V(Xk) +2 X

i<jn

C ov(Xi,Xj). Remarque

La somme X

1¶i<j¶n

C ov(Xi,Xj)comporte exactement n

2

termes.

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