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COLLABORATION ENTRE MÉDECINS GÉNÉRALISTES ET PSYCHOLOGUES : LE POINT DE VUE DES PSYCHOLOGUES Yohann VERGÈS SPECIALITÉ MÉDECINE GÉNÉRALE POUR LE DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE THÈSE

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Texte intégral

(1)

UNIVERSITÉ TOULOUSE III – Paul SABATIER

FACULTÉS DE MEDECINE

Année 2017 2017 TOU3 1107

THÈSE

POUR LE DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE SPECIALITÉ MÉDECINE GÉNÉRALE

Présentée et soutenue publiquement Par

Yohann VERGÈS

Le 21 septembre 2017

COLLABORATION ENTRE MÉDECINS GÉNÉRALISTES ET PSYCHOLOGUES : LE POINT DE VUE DES PSYCHOLOGUES

Directeur de thèse : Pr Jean-Christophe POUTRAIN

JURY :

Monsieur le Professeur Pierre MESTHÉ

Monsieur le Professeur Jean-Christophe POUTRAIN Madame le Docteur Julie DUPOUY

Monsieur le Docteur Michel BISMUTH Madame Maryse BÉNÉZET

Président Assesseur Assesseur Assesseur Assesseur

(2)

UNIVERSITÉ TOULOUSE III – Paul SABATIER

FACULTÉS DE MEDECINE

Année 2017 2017 TOU3 1107

THÈSE

POUR LE DIPLÔME D'ÉTAT DE DOCTEUR EN MÉDECINE SPECIALITÉ MÉDECINE GÉNÉRALE

Présentée et soutenue publiquement Par

Yohann VERGÈS

Le 21 septembre 2017

COLLABORATION ENTRE MÉDECINS GÉNÉRALISTES ET PSYCHOLOGUES : LE POINT DE VUE DES PSYCHOLOGUES

Directeur de thèse : Pr Jean-Christophe POUTRAIN

JURY :

Monsieur le Professeur Pierre MESTHÉ

Monsieur le Professeur Jean-Christophe POUTRAIN Madame le Docteur Julie DUPOUY

Monsieur le Docteur Michel BISMUTH Madame Maryse BÉNÉZET

Président Assesseur Assesseur Assesseur Assesseur

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Remerciements à nos maîtres et juges :

Monsieur le Professeur Pierre Mesthé,

Merci d’avoir accepté de présider mon jury de thèse, j’en suis honoré.

Tu es présent en ce moment d’aboutissement, tu étais présent au début de mon parcours d’envol, je t’en suis reconnaissant.

Merci pour l’accueil que tu m’as réservé lors de mon premier SASPAS ; ton attention rassurante, encadrante, formatrice, professionnelle et humaine m’a permis de faire mes premiers pas autonomes dans l’exercice de la médecine générale, dans un moment qui n’était pas sans difficultés, et d’y prendre goût.

Merci de m’avoir laissé le temps d’apprivoiser cet exercice.

Merci pour ta pédagogie éclairante.

Reçois ici l’expression de ma reconnaissance et de mon respect.

Madame le Docteur Julie Dupouy,

Merci de m’avoir proposé ton aide, de m’avoir apporté des réponses,

merci de m’avoir écouté, rassuré et encouragé. Sans toi je serais probablement encore en train de chercher un sujet de thèse parfait et d’en faire des cauchemars.

Ta disponibilité, ton énergie et ton enthousiasme m’ont marqué. Merci de m’avoir fait sentir que tu croyais en moi. Je n’oserais dire que tu as été ma bouée

de sauvetage ; Sache plutôt que ma reconnaissance et ma gratitude à ton égard sont proportionnelles à la croissance qu’a générée ton insistance sur la population de cette étude.

Monsieur le Docteur Michel Bismuth,

Même si nous nous sommes peu croisés, je garde une image vous concernant : celle d’un regard rigoureux et pertinent. Vous me faites l’honneur de juger ce travail et je vous en remercie. J’espère qu’il sera à la hauteur de vos attentes.

Recevez ici les marques de mon estime.

Madame Maryse Bénézet,

Un côté d’moi veut te remercier pour ce que tu es et ce que tu apportes.

À travers toi je vois la force, la confiance, l’ouverture, la polyvalence, et je vois en même temps des pieds sur terre ! Es-tu un être, es-tu un ange ? Étrange.

L’autre côté veut te remercier pour la spontanéité avec laquelle tu as accepté de participer à l’évaluation de mon travail, malgré le peu de fois où nous nous étions rencontrés, et pour le plaisir que cela m’a procuré. Merci pour tes enseignements.

Merci pour ta présence, et pour cette petite voix qui sans le savoir murmure et résonne à un côté d’moi.

J’espère, le moment venu, sentir avoir trouvé ma place aussi intensément.

Sens toi libre de ressentir ici ma reconnaissance, ma considération et mon amitié.

(8)

Monsieur le Professeur Jean-Christophe Poutrain, Merci d’avoir accepté d’être mon directeur de thèse.

Je n’ai pas eu à réfléchir ou douter lorsqu’il m’a été proposé de me lancer dans ce travail de recherche ; Je me suis remémoré notre première rencontre : à l’époque, sous le libellé d’un cours qui nous avait semblé un peu fumeux (c’était peut-être « Homme de 65 ans obèse poly pathologique BPCO HTA épigastralgies et indication de prothèse pour gonarthrose » ou un titre similaire), j’ai le souvenir d’un enseignant ressourçant, qui avait rendu l’après-midi

inopinément intéressante, qui s’était mis à notre hauteur, et qui se montrait passionné. Je m’étais dit que j’aurais bien aimé pouvoir échanger à nouveau par la suite, pour devenir un bon médecin. Merci pour la curiosité professionnelle et l’inspiration éveillées à ce moment, et pour l’exemple à mes yeux.

Plus tard, tu as contribué par hasard à un changement dans l’organisation de mon internat, qui s’est révélé propice ; Merci pour le plaisir et l’expérience des mois qui s’en sont ensuivis, non échangeables.

Aujourd’hui je te remercie pour ta confiance. Dans le temps imparti, ce sont ta présence-socle, tes suggestions avisées et ton encadrement bienveillant

qui me permettent, il me semble, d’aller vers l’accomplissement des deux objectifs que je m’étais fixé : faire un travail sérieux, et obtenir mon diplôme de docteur en médecine. Merci de m’avoir guidé et accompagné.

Je t’en suis puissamment reconnaissant.

Le temps nous a manqué, mais j’espère avoir l’occasion de pouvoir te questionner sur le moteur de l’éloquence et de la passion qui t’animent.

Trouve à travers ce travail le témoignage de ma reconnaissance, de ma profonde estime et de mon admiration.

Merci aux psychologues qui m’ont apporté leur éclairage, et aux psychologues qui ont bien voulu participer à cette étude.

Merci Pö pour tes conseils et ta relecture attentive et subtile.

(9)

Cette thèse est l’aboutissement de nombreuses et mémorables années de vie et d’étude ; À cette occasion, je tiens à adresser mes remerciements : À mon père, ma mère ; À mes sœurs, mes grands-parents et toute ma grande famille. Merci pour les exemples, les repères solides et les encouragements ; Merci d'être là, de m’avoir appris, de me soutenir ; Merci pour le partage, et pour s’être a-grandie.

Antoine, merci pour ta relecture méticuleuse. Je te remercie pour ton soutien et ta dévotion. T’avoir rencontré au début de mes études de médecine a fait de toi en quelque sorte mon patient préféré. Aime encore plus la poésie, tu y seras ravi.

À Claire ; Sache que je revendique de te remercier ici. Pour tout ce qu'on a vécu, à la campagne et à la ville, pour nos partages, notre complicité, nos habitudes, notre quotidien, nos questions, nos réconforts, et pour avoir pu grandir ensemble.

À Oriane, sans qui la vie serait morose, merci pour ton rire, tes délires, et ta générosité. Ainsi qu’à Diana, Laurence, Isabelle, Mélanie et Florence, pour le bain de féminité bien réconfortant et pour les mois heureux passés ensemble.

À Pauline, Julien, Cécilia, Florent, Romain, Nabil et Marie-Laure, pour les souvenirs de bonheur complice en famille, que je garde intensément gravés.

Et à mes autres co-internes et amis qui ont partagé ces années avec moi.

- - -

Aux médecins et leurs conjoint(e)s, aux soignants, accompagnants et aux secrétaires avec qui j'ai travaillé et appris ; Merci en particulier :

À Philippe et Bénédicte, À Josiane,

À Jean-Pierre et Valérie, À Christophe,

À Serge, Laurent, Michel et Chérif, À Catalina, À Monique,

Tous ceux qui m’ont ouvert leurs portes et accordé leur confiance.

- - -

Au Dr Pierre R., de qui j'ai probablement reçu la plus grande marque de

confiance pendant mes études, lorsqu'un matin où l'on parlait d'urologie il a dit :

« si j’arrive aux urgences pour un priapisme je préfère que ce soit Yohann qui s'occupe de moi ; Il est doux. »

Aux rencontres qui m’ont apporté leur aide. À Catherine S., qui a été là tout au début, à un moment où j'étais perdu, et qui a su m'écouter ; Merci.

Aux patients (et à leur entourage) qui m'ont fait et me font l'honneur d'accepter de les prendre en charge et qui me font aimer et questionner mon métier ; Et avancer.

(10)

« La gaieté est la moitié de la santé. »

Proverbe tchèque

Pour Den Pour Michel

(11)

TABLE DES MATIÈRES :

I - INTRODUCTION ………. 1

1. Contexte ……… 1

2. Objectifs de l’étude ………. 8

II - MÉTHODE ………... 9

III - RÉSULTATS ……… 12

1. Population sélectionnée, nombre de réponses et échantillon de l’étude ……….. 12

2. Analyse descriptive des réponses ………... 13

2.1. Sexe, âge et nombre d’années d’exercice des répondants ……….. 13

2.2. Location et partage du ou des lieux d’exercice ………... 14

2.3. Caractéristiques générales de l’exercice professionnel ………. 16

2.4. Provenance de la patientèle des psychologues ………... 19

2.5. Motifs de recours les plus fréquents des patients ……….. 20

2.6. Relations et interactions avec les MG ………... 23

2.7. Perception par les psychologues de la connaissance de leur activité par la plupart des MG environnants ……… 26

2.8. Perception par les psychologues de la qualité de la collaboration avec les MG …….. 27

2.9. Obstacle principal freinant une collaboration optimale ………. 28

2.10. Expression libre ………... 29

3. Analyses comparatives ………. 30

3.1. Représentativité de la population de l’étude ……… 30

3.2. Perception par les psychologues de la connaissance de leur activité par la plupart des MG environnants ……… 32

3.3. Perception par les psychologues de la qualité de la collaboration avec les MG ……... 34

IV - DISCUSSION ………..……… 36

1. Analyse et implications des principaux résultats ……….. 36

1.1. Trois quarts des nouveaux patients qui consultent un psychologue ne sont pas adressés par un MG ……… 36

1.2. Intérêt pour la collaboration, domaines de prise en charge partagés, et potentielle disponibilité des psychologues ……… 38

1.3. Manque d’interactions et de communication, et nombreux obstacles ……… 40

1.4. Mauvaise perception du niveau de connaissance et de la qualité de la collaboration, et facteurs d’amélioration ………... 42

2. Forces et limites de l’étude ……….. 43

3. Perspectives et conclusion ………... 45

V - BIBLIOGRAPHIE ………... 47

VI - ANNEXES ……… …….. 52

(12)

1

I - INTRODUCTION :

1. Contexte

1.1. Collaborer signifie travailler ensemble et implique le médecin généraliste dans sa pratique quotidienne

La collaboration peut être définie comme « un processus interprofessionnel de communication et de prise de décision qui permet aux connaissances et aux compétences distinctes et partagées des acteurs de santé d’influencer de façon synergique les soins prodigués aux patients » (1).

Plus simplement, collaborer signifie travailler ensemble et implique des relations et interactions entre les acteurs (2,3). Cela englobe une multitude de modalités et différents niveaux de pratiques qui peuvent se décliner entre, par exemple, une demande d’avis informel par téléphone, l’adressage d’un patient vers une consultation spécialisée associé à des échanges de courriers, la participation à des réunions pluridisciplinaires régulières, ou une « co-thérapie » où le patient est pris en charge par plusieurs acteurs de santé au cours de la même consultation (4).

Sous certaines formes la collaboration interprofessionnelle fait partie intégrante de la pratique quotidienne du médecin généraliste (MG), de par son rôle de pivot du système de santé et coordonnateur de la mise en relation du patient avec les autres acteurs de santé. C’est une des caractéristiques de la définition européenne de la médecine générale selon la déclaration de 2002 de la WONCAi Europe :

« Elle utilise de façon efficiente les ressources du système de santé par la coordination des soins, le travail avec les autres professionnels de soins primaires et la gestion du recours aux autres spécialités, se plaçant si nécessaire en défenseur du patient » (5). Le terme « collaboratrice » est également l’une des 7 caractéristiques de la médecine générale décrites dans la déclaration cadre de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 1998 (6).

i World Organization of National Colleges, Academies and Academic Associations of General Practitioners/Family Physicians, souvent abrégé en World Organization of Family Doctors

(13)

2 1.2. La santé mentale est une priorité mondiale de santé publique ; la place et le

rôle du médecin généraliste y sont essentiels mais néanmoins limités

L’OMS définit la santé mentale comme « un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté ». L’OMS prône la santé mentale comme une priorité mondiale de santé publique (7).

La prise en charge de la santé mentale par les soins primaires est une mesure fondamentale. La place et le rôle essentiels des MG dans l’accès au soin, le dépistage et l'accompagnement des personnes présentant des troubles psychiques sont reconnus au niveau international, européen et français (7–10). Cette implication se justifie par deux raisons principales :

D’une part, les troubles mentaux ont une importance quantitative et qualitative considérable en médecine générale avec une prévalence évaluée à 17,6% d’après une étude française de 2014 (11). Selon les études et les définitions la prise en charge des troubles psychologiques représente entre 15 et 40 % de l’activité (12) ; Plus d'un tiers de la patientèle consulte pour des demandes liées à la souffrance psychique (13).

D’autre part, le MG est l'acteur de premier recours et généralement la porte d'entrée dans le système de soin, (le « gate-keeper »). Il est le soignant le plus souvent sollicité par les personnes qui déclarent avoir eu recours à un professionnel pour raisons de santé mentale (problèmes émotifs, nerveux, psychologiques ou problèmes de comportement) : le MG est consulté dans 67,2% des cas selon une enquête française de 2005 (14). Entre 42% et 70% selon d'autres études régionales ou internationales (13,15,16). Il est parfois le seul intervenant. La consultation exclusive d’un psychiatre et d’un psychologue ne représenteraient respectivement que 9% et 6% des individus ayant recours à un professionnel (14). La confiance des patients envers le MG semble grande : selon les patients, une suggestion de la part d’un MG d’aller voir un spécialiste en santé mentale serait suivi par près de 4 patients sur 5, et 83% des patients iraient consulter la personne auprès de laquelle le MG les adresserait (17).

(14)

3 Pourtant, les MG rapportent un manque de temps, d'intérêt, de formation et de compétences pour traiter ces troubles (2,17,18).

L’utilisation de traitements psychotropes semble être le principal recours des MG : pour les soins des patients dépressifs, près de 95% des MG déclaraient les utiliser souvent ou toujours, selon une vaste étude française de 2007 (19). Leur utilisation, loin devant celle des psychothérapies, ne correspond pas aux attentes des patients (17,20). Seulement 55,6% des patients accepteraient de prendre un traitement (antidépresseur, tranquillisant ou antipsychotique) proposé par le MG, médicaments qu’ils considèrent souvent comme addictifs, inutiles ou dangereux (17).

Enfin, les patients ne seraient que 27,7% à considérer que le MG est capable de gérer seul les difficultés ou symptômes psychologiques de ses patients (17).

1.3. Le recours aux psychothérapies dans la prise en charge de troubles de santé mentale est efficace et souhaité par les patients et les soignants

Il existe des recommandations préconisant aux MG d’orienter les patients vers un psychothérapeute. D’après les recommandations de bonnes pratiques en vigueur disponibles sur le site internet de la Haute Autorité de Santé (HAS)i, les patients présentant, entre autres, un épisode dépressif, un trouble anxieux ou des troubles du sommeil devraient bénéficier d’une psychothérapie.

De très nombreuses méta-analyses ou revues de littérature concordent pour démontrer l’efficacité des psychothérapies dans le traitement des troubles de santé mentale courants, avec un impact positif prouvé sur les rémissions des symptômes, les comorbidités, la persistance des effets et la prévention des rechutes.

Les nombreux travaux de recherche sur le sujet montrent au moins un effet égal sinon plus efficace de la psychothérapie sur l’état de santé mentale, comparée aux traitements pharmacologiques (21).

i www.has-sante.fr

(15)

4 Même si peu de données semblent disponibles concernant l’opinion des MG sur les psychothérapies en général, l’intérêt des psychothérapies est reconnu par les MG dans la prise en charge de la dépression (22).

Pour 81,1% des patients une psychothérapie est nécessaire en cas de difficultés ou symptômes psychologiques (17). Et selon un sondage de 2014, 8 personnes sur 10 considèrent que la meilleure réponse aux souffrances psychiques est la psychothérapie (23). Parmi les MG, 72,3% considèrent que les psychothérapies sont un traitement de la dépression au même titre que les médicaments (22).

Pourtant, parmi les personnes suivies ou ayant été suivies pour un problème psychologique ou une maladie mentale, seulement 16% rapportent avoir bénéficié d’une psychothérapie sur proposition de leur MG, (11% en ont bénéficié sur proposition de leur psychiatre, 37% de leur propre initiative, et 36% disent ne pas en avoir bénéficié) (23).

1.4. La collaboration avec les psychologues devrait en découler ; l’intérêt de cette collaboration est démontré tant pour les patients que pour les MG et les psychologues

Il semble essentiel de mentionner que l'efficacité des traitements psychologiques est tout d'abord basée sur la condition selon laquelle les professionnels qui les pratiquent ont de réelles compétences psychothérapeutiques fondamentales. Cela peut poser des difficultés dans le choix d’adressage des MG, tant la diversité des titres de « psy », des formations ouvrant le droit à ces titres, et des compétences personnelles des acteurs peut porter à confusion et sembler difficile à intégrer.

Le recours systématique au psychiatre s’avère impossible en pratique courante pour le MG, (surtout en milieu rural), étant donné une certaine insuffisance démographique et une disponibilité limitée pour une prise en charge en psychothérapie de la plupart des patients.

(16)

5 Les compétences propres au psychologue lui assurent une expertise dans la prise en charge des troubles communs de santé mentale.

Le psychologue ne fait légalement pas partie des professionnels de santé et il n’est pas un auxiliaire médical. Néanmoins il est légalement mentionné comme un professionnel intervenant dans le système de santéi, et défini par le Code de la Santé Publique comme un acteur en santé mentaleii.

L’usage professionnel du titre de psychologue est réservé aux personnes qui ont suivi une formation universitaire fondamentale et appliquée de haut niveau en psychologie, préparant à la vie professionnelle, assurant ainsi une légitimité.

La réglementation de l’usage du titre de psychologue et la démographie des psychologues libéraux peuvent permettre aux MG de les envisager comme des interlocuteurs privilégiés lors d’un choix de recours à une psychothérapie.

Bien à l’écart de divergences et querelles idéologiques existantes, le constat que ces deux professions sont réglementées (ce qui en théorie assure un socle de compétences) et partagent l’objectif commun d’apporter une aide au patient sur la base de prises en charge scientifiquement validées semble suffisant pour envisager une collaboration développée.

Des études montrent l’intérêt de cette collaboration tant pour les patients que pour les MG et les psychologues (2,3).

Une revue de la littérature de 2011 conclue à une amélioration statistiquement significative des résultats cliniques, de la qualité des soins, et de l’efficience économique, lorsque les intervenants en soins primaires en santé mentale collaborent en établissant des modalités de liaison élaborées (activité de collaboration directe, recommandations communes et recours à des systèmes de communication dédiés), notamment dans la prise en charge de la dépression (24).

Selon une méta-analyse de 2009, les traitements psychologiques sont efficaces dans le traitement de la dépression en soins primaires, et particulièrement lorsque le patient est adressé en psychothérapie par un MG (25).

i Arrêté du 18 avril 2017 modifiant l'arrêté du 6 février 2009 modifié portant création d'un traitement de données à caractère personnel dénommé « Répertoire partagé des professionnels intervenant dans le système de santé » (RPPS)

ii Code de la santé publique - Article L3221-1

(17)

6 Une meilleure qualité de soins, une diminution des prescriptions de psychotropes et une diminution des coûts sont retrouvés lors de la présence d’un professionnel de santé mentale sur le même lieu de travail, d’après une revue Cochrane de 2009 (26) et d’après une étude canadienne de 2010 (27).

Dans son travail de thèse de 2003, K. Witko rappelle que MG et psychologues auraient des avantages à travailler ensemble, dans le sens d’une part de l’amélioration de la qualité de soins pour le patient et de l’état de santé des patients, et d’autre part de la diminution du coût des soins et de l’anxiété professionnelle pour les MG. (28)

Une étude de cohorte australienne de 2004 montre qu’au décours d’une prise en charge collaborative entre les MG et les psychologues cliniciens, l’état de santé mentale des patients est significativement amélioré (comparativement aux patients qui n’étaient pas adressés par un MG pour une prise en charge psychologique) (29).

Selon une étude canadienne, 75% des MG pensent qu'un meilleur apport des psychologues améliorerait la qualité des services offerts aux patients (16).

Nous n’avons pas retrouvé de données relatives à l’opinion des MG français.

1.5. La collaboration entre le médecin généraliste et les acteurs en santé mentale n’est pas optimale

Il semble que la collaboration interprofessionnelle ne soit pas aussi habituelle dans la culture professionnelle de la santé mentale qu’avec l’ensemble des autres disciplines médicales (13). La communication et la coordination professionnelle y soit perçue comme faisant défaut (19).

Forte de ce constat, la HAS travaille actuellement à la publication d’un projet visant à améliorer la coordination entre le MG et les différents acteurs de soins dans la prise en charge des troubles mentaux (30).

(18)

7 Elle rappelle à cette même occasion le fait que les événements indésirables en soins primaires sont en majorité liés à des causes organisationnelles, notamment de communication avec les autres professionnels.

Cette différence perçue dans le système de soins français, fait d’autant plus contraste lorsqu’on compare le taux relatif d’adressage par les MG à des spécialistes en santé mentale, bien plus faible en France que dans les pays voisins d’après les données de 2004 de l’étude ESEMeDi (9,31).

Figure 1 : Pourcentage d'adressage par les MG à un spécialiste en santé mentale (médicaux ou non médicaux) parmi une population sélectionnée de patients

ayant rapporté des problèmes émotionnels ou de santé mentale (n = 2970)

i The European Study of the Epidemiology of Mental Disorders

(19)

8 1.6. Orientation de notre travail de recherche en fonction de la littérature

Notre analyse de la littérature a retrouvé de nombreuses études portant sur la collaboration entre d’une part MG et d’autre part psychiatres ou autres professionnels de santé mentale (cf. bibliographie). Certains travaux, principalement à l’étranger, concernent spécifiquement les psychologues. Les freins et facteurs favorisant une collaboration optimale entre les MG et les psychologues spécifiquement ont fait l’objet de multiples travaux de recherches.

Si le point de vue des MG a été recueilli dans plusieurs études, conduites en majorité à l’étranger, nous n’avons recensé dans la littérature qu’un seul travail de recherche original s’intéressant spécifiquement au point de vue des psychologues sur la collaboration entre psychologues et MG (3)i.

C’est pourquoi nous avons fait le choix d’explorer la collaboration entre psychologues et MG du point de vue des psychologues. Ce choix a été renforcé par notre curiosité dans ce domaine, éveillée par nos expériences de pratiques et d’échanges professionnels.

2. Objectifs de l’étude

Objectif principal : décrire la collaboration entre psychologues libéraux et MG, du point de vue des psychologues ; en particulier estimer le taux d’orientation des nouveaux patients par des MG dans la patientèle des psychologues libéraux et décrire les motifs de recours les plus fréquents aux psychologues libéraux.

Objectif secondaire : analyser la corrélation entre la perception par les psychologues de cette collaboration et certains facteurs pouvant l’influencer.

i Thèse de doctorat en psychologie de MA Drewlo, ayant pour population les psychologues canadiens, intitulée Factors in Optimal Collaboration Between Psychologists and Primary Healthcare Physicians – 2014 - Antioch University Seattle – Disponible sur : http://aura.antioch.edu/etds/174/

(20)

9

II - MÉTHODE :

1. Schéma d’étude

Il s’agissait d’une enquête descriptive transversale, basée sur les données recueillies grâce à un questionnaire auto-administré, adressé aux psychologues libéraux de la région Midi-Pyrénées.

2. Sélection de la population étudiée

La population cible de l’étude était les psychologues libéraux exerçant dans l’ancienne région administrative Midi-Pyrénées (regroupant les huit départements suivants : l’Ariège, l’Aveyron, la Haute-Garonne, le Gers, le Lot, les Hautes- Pyrénées, le Tarn et le Tarn-et-Garonne). Les données issues du répertoire ADELI- Dressi au 01/01/2016 en référençaient 1196.

Nous avons sélectionné l’ensemble des psychologues dont les coordonnées postales étaient référencées dans l’annuaire en ligne de la société Pagesjaunesii au 07/02/2017, sans autre échantillonnage.

3. Élaboration et validation d’un questionnaire

Pour répondre aux contraintes de notre travail de recherche, nous avons choisi d’élaborer un questionnaire. En ce qui concerne la méthode de conception, nous nous sommes inspiré des recommandations de diverses méthodes d’enquête par questionnaire (32–34).

L’objectif du questionnaire était de répondre à la question de recherche ainsi que de favoriser l’adhésion de la population et la fiabilité de l’enquête.

Le contenu du questionnaire a été basé sur les éléments qui nous semblaient pertinents au sein des références bibliographiques de notre thème de recherche (et notamment sur des questionnaires préexistants) (3).

L’avis de chercheurs extérieurs à l’étude a été sollicité pour vérifier la cohérence du questionnaire.

i www.data.drees.sante.gouv.fr/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=2558

ii www.pagesjaunes.fr

(21)

10 Le questionnaire (Annexe 1) comprenait 32 questions organisées par blocs logiques et réparties sur 3 feuilles recto-verso.

Un courrier introductif était intégré en première page.

Les 6 premières questions se rapportaient à l’environnement professionnel (lieux d’exercice et autres professionnels partageants ces lieux).

Les questions 7 à 14 interrogeaient sur l'exercice professionnel (nombre de patients, années d’exercice, tarif, outils utilisés, modalités et spécificités d’exercice).

Les questions 15, 16, 20 et 22 à 25 concernaient les interactions avec les MG (fréquences, contenus et modalités des rencontres et échanges et leur utilisation).

Les questions 17 à 19 portaient sur la répartition de la provenance des patients.

La question 21 était relative aux motifs de recours des patients.

Les questions 27 à 29 et la partie expression libre exploraient l’opinion des psychologues sur la collaboration entre eux et les MG, et la connaissance des MG.

Enfin, les questions 30 et 31 demandaient l’âge et le sexe des psychologues.

Pour s’assurer de la cohérence du questionnaire avant la mise en œuvre de l’enquête, un test préalable a été réalisé auprès d’un échantillon de 20 psychologues appartenant à la population de l’étude et dont les adresses électroniques étaient disponibles. Ce pré-test a été administré sur internet via un formulaire de saisie en ligne.

Le questionnaire est resté identique avant et après le pré-test. Les 8 réponses à ce pré-test ont donc été intégrées aux résultats de l’enquête et les 8 psychologues ayant répondu n’ont pas été sollicités par voie postale par la suite.

La Commission Éthique du Département Universitaire de Médecine Générale de Midi Pyrénées a donné un avis favorable à notre projet de recherche (Annexe 2).

4. Mise en œuvre de l’enquête

Le questionnaire a été adressé par voie postale en février 2017 à la population sélectionnée.

Une enveloppe de retour préaffranchie y était jointe pour augmenter la probabilité de réponse.

Les plis retournés avec la mention « destinataire inconnu à l’adresse » ont fait l’objet d’une réexpédition quand une adresse alternative était identifiable.

Une relance n’a pas été jugée nécessaire à posteriori.

(22)

11 5. Recueil des données

Les questionnaires complétés ont été réceptionnés par voie postale entre février et avril 2017.

Parallèlement au recueil des questionnaires, les participants avaient la possibilité de contacter les chercheurs pour d’éventuelles précisions concernant l’enquête ou pour être tenus informés des résultats de celle-ci.

6. Traitement et analyse des données

Les réponses aux questionnaires ont été retranscrites informatiquement par le biais d’un masque de saisie grâce au logiciel Epi InfoTM 7.

Les données ont été enregistrées de manière anonyme.

Compte tenu du mode d’auto administration, sans contrainte de gestion de filtres, un contrôle systématique de validité des réponses a été réalisé au moment de l’enregistrement des données pour prendre en compte les réponses partielles, les absences de réponses, les réponses incohérentes ou invalides, et les éventuels questionnaires invalides.

Nous avons réalisé une analyse descriptive des paramètres étudiés. Les résultats ont été exprimés en moyenne et écart type pour les variables quantitatives et en pourcentage pour les variables qualitatives ou groupes de variables qualitatives.

La question 29i a fait l’objet d’une analyse thématique simple (codages en catégories et thèmes) avant l’analyse descriptive.

Les comparaisons de variables ont été effectuées à l’aide du test du chi-2 et du test de Cochran Armitage. Les logiciels utilisés pour l’analyse des données étaient Epi InfoTM 7, Excel, XLSTAT et BiostaTGV.

i « Selon vous, quel obstacle principal freine une collaboration optimale entre les médecins généralistes et les psychologues ? » – question ouverte

(23)

12

III - RESULTATS :

1. Population sélectionnée, nombre de réponses et échantillon de l’étude

Figure 2 : Diagramme de flux La population sélectionnée comprenait 1128 psychologues.

84 questionnaires, retournés avec la mention « destinataire inconnu à l’adresse », n’ont pu être réexpédiés faute d’une adresse alternative. 441 questionnaires ont été recueillis, soit un taux de réponse de 39 %. 7 questionnaires ont été exclus pour insuffisance de réponse (une ou plusieurs pages manquantes) ou défaut d’activité (pas de prise en charge de patient ou pas d’activité libérale).

434 questionnaires complétés ont pu être exploités.

Au total l’échantillon de notre étude a inclus 434 psychologues, correspondant à 38 % de la population sélectionnée (annuaire Pagesjaunes) et à 36 % de la population cible (données du répertoire ADELI-Dress 01/01/2016).

7 questionnaires non exploitables 84 coordonnées de contact invalides

434 questionnaires exploitables 441 questionnaires

recueillis 1044 psychologues

contactés 1128 questionnaires

expédiés

(24)

13 2. Analyse descriptive des réponses

2.1. Sexe, âge et nombre d’années d’exercice des répondants

Les psychologues inclus dans l’étude étaient majoritairement des femmes (88%), âgées de 25 à 83 ansi (âge moyen 45 ans +/- 12), qui exerçaient en libéral en moyenne depuis 8 ans (+/- 7).

Figure 3 : Répartition des psychologues par classe d'âge

Figure 4 : Nombre d'années d'exercice en tant que psychologue libéral

i Les 19 psychologues âgés de plus de 65 ans ont répondu recevoir des patients et ont donc été considéré comme ayant une activité. La doyenne a répondu recevoir 15 patients par semaine.

27

135 127

97

48 0

50 100 150 200 250

< 30 ans 30 - 40 ans 40 - 50 ans 50 - 60 ans > 60 ans

nombre de psychologues

183

114

67

37 14 19

0 50 100 150 200 250

< 5 ans 5 - 10 ans 10 - 15 ans 15 - 20 ans 20 - 25 ans > 25 ans

nombre de psychologues

(25)

14 2.2. Location et partage du ou des lieux d’exercice

Le cabinet d’exercice principal de la majorité des répondants était situé en Haute- Garonne (61%) avec une répartition globalement homogène entre les différentes tailles de commune.

Le cabinet d’exercice principal était le seul lieu d’exercice libéral pour 60% des psychologues tandis que 40% avaient plusieurs lieux d’exercice libéral.

effectif

09 - Ariège 19 4,4%

12 - Aveyron 19 4,4%

31 - Haute-Garonne 266 61,3%

32 - Gers 26 6,0%

46 - Lot 18 4,1%

65 - Hautes-Pyrénées 10 2,3%

81 - Tarn 49 11,3%

82 - Tarn-et-Garonne 27 6,2%

moins de 5 000 habitants 89 21%

entre 5 000 et 20 000 habitants 129 30%

entre 20 000 et 60 000 habitants 93 21%

plus de 60 000 habitants 104 24%

sans réponse 19 4%

434 100%

Total des répondants DÉPARTEMENTS

TYPE DE COMMUNE

pourcentage

Tableau 1 : Répartition des psychologues par départements et types de communes

62% des psychologues étaient installés en groupe dans au moins un de leurs lieux d’exercice. 18% étaient installés avec un ou plusieurs médecins (sans précision de la spécialité), 29% étaient installés avec un ou plusieurs autres psychologues et 46% étaient installés avec un ou plusieurs professionnels de santé.

(26)

15 effectif

seul 240 55%

en groupe 190 44%

sans réponse 4 1%

seul 166 38%

en groupe 267 62%

sans réponse 1 0%

oui 80 18%

non 343 79%

sans réponse 11 3%

oui 124 29%

non 304 70%

sans réponse 6 1%

oui 198 46%

non 232 53%

sans réponse 4 1%

434 100%

pourcentage

Total des répondants INSTALLATION EN GROUPE

(cabinet d'exercice principal)

INSTALLATION EN GROUPE (au moins un des lieux d'exercice)

INSTALLATION AVEC UN/PLUSIEURS MÉDECINS

INSTALLATION AVEC UN/PLUSIEURS PSYCHOLOGUES

INSTALLATION AVEC UN/PLUSIEURS AUTRES PROFESSIONNELS DE SANTÉ

Tableau 2 : Installation seul ou en groupe

Parmi les autres professionnels de santé avec lesquels les psychologues déclaraient être installés, les principaux étaient : ostéopathes (16%), ortho- phonistes (15%), kinésithérapeutes (12%), infirmiers (11%), psychomotriciens (7%), pédicures-podologues (7%), diététiciens (6%), dentistes (5%), sages-femmes (5%), sophrologues (4%) et orthoptistes (4%) (Annexe 3).

(27)

16 2.3. Caractéristiques générales de l’exercice professionnel

Concernant l’outil principalement utilisé, « psychanalyse et thérapie d’orientation analytique » prédominait largement (42% des psychologues), suivi par les

« thérapies comportementales cognitives et émotionnelles » (16%).

10% des psychologues ont répondu « approche intégrative », 7% « EMDRi », 5% « thérapie humaniste/existentielle », 5% « thérapie centrée sur la personne » et 5% « thérapie systémique/interactionnelle ».

effectif

Psychanalyse et thérapie d’orientation analytique 183 42%

Thérapies comportementales cognitives et émotionnelles 68 16%

Autres thérapies brèves 5 1%

Thérapie interpersonnelle 2 0%

Thérapie humaniste/existentielle 22 5%

Approche intégrative 42 10%

Thérapie centrée sur la personne 22 5%

Thérapie systémique/interactionnelle 20 5%

Thérapies psycho-corporelles et relaxation 3 1%

Méditation de pleine conscience/mindfulness 1 0%

Hypnose 10 2%

EMDR (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing) 29 7%

Autre(s) 12 3%

sans réponse 15 3%

Total des répondants 434 100%

pourcentage OUTIL PRINCIPALEMENT UTILISÉ

Tableau 3 : Outil principalement utilisé

Concernant l’ensemble des outils habituellement utilisés, chaque psychologue a répondu en moyenne entre 3 et 4 outils. Parmi les réponses « psychanalyse et thérapie d’orientation analytique » était la plus citée, suivie de « thérapies comportementales cognitives et émotionnelles » et de « thérapie centrée sur la personne ».

i Eye-Movement Desensitization and Reprocessing

(28)

17 effectif

Psychanalyse et thérapie d’orientation analytique 272 63%

Thérapies comportementales cognitives et émotionnelles 165 38%

Autres thérapies brèves 105 24%

Thérapie interpersonnelle 54 12%

Thérapie humaniste/existentielle 123 28%

Approche intégrative 143 33%

Thérapie centrée sur la personne 165 38%

Thérapie systémique/interactionnelle 148 34%

Thérapies psycho-corporelles et relaxation 129 30%

Méditation de pleine conscience/mindfulness 77 18%

Hypnose 43 10%

EMDR (Eye-Movement Desensitization and Reprocessing) 59 14%

Autre(s) 71 16%

sans réponse 0 0%

Total des répondants 434 -

OUTILS HABITUELLEMENT UTILISÉS

pourcentage

Tableau 4 : Outils habituellement utilisés

Parmi les réponses libres concernant les éventuels autres outils habituellement utilisés, on retrouvait à plusieurs reprises « thérapie médiatisée/art-thérapie »,

« bilans et tests psychologiques » et « EFTi » (Annexe 4).

En plus de leur activité libérale 41% des psychologues ont répondu avoir une activité en milieu institutionnel, et 26% en milieu associatif.

67% des psychologues prenaient en charge les enfants, 71% les adolescents, 38% les couples et 23% les groupes.

i Emotional Freedom Techniques

(29)

18 Les psychologues recevaient en moyenne 17 patients (+/- 11) par semaine.

La Figure 5 représente la distribution par classe, qui s’étendait entre 1 et 60 patients.

(10 psychologues ont répondu ne recevoir en moyenne que 1 ou 2 patients par semaine). Parmi ceux qui n’avaient pas d’activité institutionnelle ou associative par ailleurs, la moyenne des patients reçus par semaine était de 21 (+/- 12).

Figure 5 : Nombre de patients reçus par semaine

Le tarif moyen affiché pour une séance était de 44 euros (+/- 8). Les tarifs variaient entre 25 et 90 euros. De nombreux répondants ont mentionné que le tarif pouvait être adapté à la situation du patient.

Figure 6 : Tarif moyen affiché pour une séance (en euros) 101

149

106

52

23 0

50 100 150 200 250

moins de 10 10 à 20 20 à 30 30 à 40 plus de 40

nombre de psychologues

31 34

141

93 94

17 22

0 50 100 150 200 250

moins

de 35 35 à 40 40 à 45 45 à 50 50 à 55 55 à 60 plus de 60

nombre de psychologues

(30)

19 2.4. Provenance de la patientèle des psychologues

Concernant la répartition de la provenance des patients sur 10 nouveaux patients, 410 réponses ont été exploitées (correspondant à 95% des données ; Annexe 5).

En moyenne, sur 10 nouveaux patients reçus par les psychologues : - 2,3 (+/- 1,9) sont adressés (ou disent être adressés) par un MG - 2,1 (+/- 2,0) sont adressés par un autre professionnel de santé

- 5,5 (+/- 2,4) viennent d’eux-mêmes (sans recommandation d’un soignant qui les prend en charge).

Figure 7 : Nombre de nouveaux patients adressés (ou disant être adressés) par un MG (sur 10)

Figure 8 : Nombre de nouveaux patients adressés par un autre professionnel de santé (sur 10)

Figure 9 : Nombre de nouveaux patients venus d'eux-mêmes, sans recommandation d’un soignant qui les prend en charge (sur 10)

53

113 88

63

32 34

10 9 7 0 1

0 50 100 150

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

nombre de psychologues

71

124

90

51 26 17 8 6 11 4 2

0 50 100 150

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

nombre de psychologues

7 17 30 37 47 64 58 53 58

24 15

0 50 100 150

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

nombre de psychologues

(31)

20 2.5. Motifs de recours les plus fréquents des patients

Lorsque l’on demandait les 5 motifs de recours les plus fréquents des patients qui consultent les psychologues les deux réponses les plus citées étaient

« dépression » et « problèmes d’anxiété, de stress ».

Puis, selon la population concernée on retrouvait :

- « difficultés relationnelles », « problèmes professionnels, burn-out »,

« problèmes de couple », « accompagnement à la parentalité » et « mal-être diffus » lorsqu’il s’agissait de l’ensemble de la patientèle (les 3 derniers étant cités à la même fréquence).

- ou « problèmes professionnels, burn-out », « décès d’un proche, deuil » et

« mal-être diffus » lorsqu’il s’agissait uniquement des patients adressés par des MG.

L’ensemble des fréquences de réponses sont détaillées dans les Tableaux 5 et 6.

Concernant les 5 motifs de recours les plus fréquents des patients qui consultent les psychologues, parmi l’ensemble de la patientèle, 379 réponses ont été exploitées (correspondant à 89% des données ; Annexe 6).

Concernant les 5 motifs de recours les plus fréquents des patients qui consultent les psychologues, parmi seulement les patients adressés par des MG, 341 réponses ont été exploitées (correspondant à 94% des données ; Annexe 7).

Pour les deux questions, parmi les réponses libres concernant les éventuels autres motifs de recours les plus fréquents, on retrouvait à plusieurs reprises

« énurésie/encoprésie » (mentionné 6 fois), « troubles du comportement chez l’enfant » (mentionné 6 fois), « difficultés scolaires » (mentionné 4 fois) et « troubles du spectre autistique » (mentionné 2 fois).

(32)

21 effectif

dépression 234 62%

problèmes d'anxiété, de stress 211 56%

difficultés relationnelles 137 36%

problèmes professionnels, burn-out 124 33%

problèmes de couple 117 31%

accompagnement à la parentalité 116 31%

mal-être diffus 115 30%

problèmes familiaux 103 27%

évaluations psychométriques, bilans, expertises 86 23%

troubles de l'apprentissage, de la concentration 85 22%

mieux se connaître, affirmation de soi 84 22%

décès d'un proche, deuil 83 22%

donner un sens à sa vie 60 16%

phobie 56 15%

stress post-traumatique 42 11%

addictions, conduites à risque 34 9%

troubles du comportement alimentaire 29 8%

troubles du sommeil 24 6%

idées suicidaires 22 6%

autre 20 5%

trouble obsessionnel compulsif 19 5%

problématiques de sexualité 18 5%

ennuis de santé 14 4%

symptômes physiques inexpliqués 12 3%

violence 11 3%

trouble de la personnalité 9 2%

douleurs 9 2%

délire, hallucinations, psychose 8 2%

pertes de mémoire, troubles cognitifs 6 2%

fatigue 4 1%

Total des répondants 379 -

MOTIFS DE RECOURS LES PLUS FRÉQUENTS - ENSEMBLE DE LA PATIENTÈLE

pourcentage

Tableau 5 : « Quels sont les 5 motifs de recours des patients les plus fréquents, parmi l'ensemble de votre patientèle ? »

(33)

22 effectif

dépression 251 74%

problèmes d'anxiété, de stress 187 55%

problèmes professionnels, burn-out 171 50%

décès d'un proche, deuil 108 32%

mal-être diffus 71 21%

problèmes familiaux 62 18%

symptômes physiques inexpliqués 53 16%

stress post-traumatique 47 14%

idées suicidaires 47 14%

addictions, conduites à risque 47 14%

troubles du sommeil 45 13%

problèmes de couple 45 13%

troubles du comportement alimentaire 41 12%

accompagnement à la parentalité 41 12%

douleurs 39 11%

ennuis de santé 38 11%

phobie 37 11%

difficultés relationnelles 37 11%

troubles de l'apprentissage, de la concentration 31 9%

évaluations psychométriques, bilans, expertises 31 9%

autre 19 6%

trouble obsessionnel compulsif 15 4%

pertes de mémoire, troubles cognitifs 11 3%

fatigue 11 3%

trouble de la personnalité 10 3%

violence 9 3%

problématiques de sexualité 8 2%

mieux se connaître, affirmation de soi 7 2%

donner un sens à sa vie 6 2%

délire, hallucinations, psychose 6 2%

Total des répondants 341 -

MOTIFS DE RECOURS LES PLUS FRÉQUENTS - SEULEMENT PATIENTS ADRESSÉS PAR DES MG

pourcentage

Tableau 6 : « Quels sont les 5 motifs de recours des patients les plus fréquents, parmi seulement les patients adressés par des MG ? »

(34)

23 2.6. Relations et interactions avec les MG

Les psychologues avaient rencontré physiquement en moyenne 8 (+/- 13) MG environnants. Il leur arrivait d’avoir des échanges professionnels (face à face, courrier, mail ou téléphone) avec en moyenne 3 (+/- 3) MG environnants.

Les distributions sont détaillées sur les Figures 10 et 11.

Sur les 428 répondants, 14% des psychologues rapportaient n’avoir rencontré physiquement aucun MG environnant et 24% rapportaient qu’il ne leur arrivait d’avoir des échanges professionnels avec aucun des MG environnants.

Figure 10 : Nombre de MG environnants rencontrés physiquement

Figure 11 : Nombre de MG environnants avec lesquels il arrive aux psychologues d'avoir des échanges professionnels

62

147

108

50

24 18 19

0 50 100 150 200 250

aucun > 0 à 5 5 à 10 10 à 15 15 à 20 20 à 25 25 et plus

nombre de psychologues

103

242

56

20 5 1 1

0 50 100 150 200 250

aucun > 0 à 5 5 à 10 10 à 15 15 à 20 20 à 25 25 et plus

nombre de psychologues

(35)

24 En moyenne, les psychologues disaient recevoir une information d’adressage de la part des MG (via un courrier, un mail ou un appel téléphonique) pour 14% (+/- 26%) des nouveaux patients.

Parmi les 365 répondantsi, 40% des psychologues ont répondu ne jamais recevoir d’information d’adressage de la part des MG.

Figure 12 : Pourcentage de nouveaux patients pour lesquels une information d'adressage est reçue de la part des MG

Le téléphone était le moyen le plus souvent utilisé pour échanger avec les MG pour la majorité des psychologues (45%), loin devant le courrier (17%), le face à face (13%) et l’e-mail (9%).

Parmi l’ensemble des moyens utilisés, le téléphone l’était par la plupart des psychologues (71%). Le face à face, le courrier et l’e-mail étaient chacun utilisés par environ un tiers des psychologues (Annexe 8).

Parmi les autres moyens mentionnés librement, on retrouvait à plusieurs reprises la mention du patient comme intermédiaire transmetteur d’informations.

i Les 49 réponses des psychologues ayant auparavant répondu qu’ils ne recevaient pas de patient de la part des MG ont été exclues.

147 135

36 18 5 24

0 50 100 150 200 250

0% > 0 à 20% 20 à 40% 40 à 60% 60 à 80% 80 à 100%

nombre de psychologues

(36)

25 En moyenne, les psychologues disaient rapporter des éléments concernant leur prise en charge à un MG pour 14% (+/- 24%) des patients. Parmi les 413 répondants, 27% des psychologues ont répondu ne jamais rapporter d’élément concernant leur prise en charge à un MG.

Figure 13 : Pourcentage de patients pour lesquels un retour d'éléments concernant la prise en charge est rapporté à un MG

Parmi les informations qu’il arrivait aux psychologues de transmettre à un MG, on retrouvait le signalement d’une urgence pour 59% des répondants, un bilan de la prise en charge (bilan intermédiaire, ou en fin de prise en charge) pour 45%, des informations sur leurs domaines de compétences et d’expertise pour 41%, une proposition de conduite à tenir pour 27% et une suggestion de modification de traitement pour 24%. 11% ont dit qu’il leur arrive de transmettre d’autres informations. Parmi les réponses libres mentionnées les concernant, on retrouvait le plus souvent le fait de prévenir qu’une prise en charge débute, ou qu’elle s’arrête.

54% des psychologues ont répondu qu’il leur arrivait d’intégrer la transmission d’informations au MG comme outil de la thérapie et/ou occasion de faire le point avec les patients.

113

206

38 23 11 22

0 50 100 150 200 250

0% > 0 à 20% 20 à 40% 40 à 60% 60 à 80% 80 à 100%

nombre de psychologues

(37)

26 2.7. Perception par les psychologues de la connaissance de leur activité

par la plupart des MG environnants

Le niveau de connaissance de la plupart des MG environnants à propos de l’activité des psychologues était perçu comme vague ou mauvais par plus de deux tiers des répondants (69%). Seulement 5% ont répondu que la plupart des MG environnants connaissaient précisément leur activité.

effectif

Oui, je pense que la plupart connaissent précisément mon activité 20 4,5%

Je pense que la plupart connaissent les aspects importants de mon activité 85 19,5%

Je pense que la plupart n’ont qu’une vague idée de mon activité 153 35%

Non, je pense que la plupart méconnaissent mon activité 147 34%

Je ne sais pas, ou sans réponse 29 7%

Total des répondants 434 100%

24%

69%

pourcentage

Figure 14 : « Pensez-vous que la plupart des MG environnants connaissent votre propre façon de travailler, vos domaines de compétences (et d’expertise ou spécialité) ? »

20

85

153 147

29 0

50 100 150 200 250

précisémentoui, aspects

importants vague idée non, mé-

connaissance sans réponse / ne sait pas

nombre de psychologues

(38)

27 2.8. Perception par les psychologues de la qualité de la collaboration

avec les MG

Près de 15% des psychologues ne se sont pas prononcés. Plus de deux tiers de ceux qui se sont prononcés étaient en désaccord ou fortement en désaccord avec le fait de dire que la collaboration entre eux et les MG environnants était globalement optimale (soit 64% des psychologues).

effectif

Fortement en accord 12 3%

En accord 81 18,5%

En désaccord 152 35%

Fortement en désaccord 126 29%

Ne se prononce pas, ou sans réponse 63 14,5%

Total des répondants 434 100%

pourcentage 21,5%

64%

Figure 15 : « Diriez-vous que, de manière globale, la collaboration actuelle entre vous et les MG environnants est optimale ? »

12

81

152 126

63

0 50 100 150 200 250

fortement en

accord en accord en désaccord fortement en

désaccord ne se prononce pas

nombre de psychologues

(39)

28 2.9. Obstacle principal freinant une collaboration optimale

L’ensemble des données des réponses libres a été analysé et codé en catégories puis thèmes (Annexe 9). Les obstacles principaux les plus souvent cités faisaient référence au manque de temps (42% des répondants), à la méconnaissance par manque d’information, ignorance, représentations (35%), au manque d’interactions (34%), et à l’incompatibilité et/ou aux différences entre les « 2 mondes à part » des psychologues et des MG (19%).

effectif

Manque de temps… 142 42%

Méconnaissance… 119 35%

Manque d'interactions… 117 34%

Incompatibilités/différences ("2 mondes à part")… 64 19%

Coût financier avec absence de remboursement… 37 11%

Manque de reconnaissance… 35 10%

Manque d'intérêt… 34 10%

Inertie… 20 6%

Peur, manque de confiance… 20 6%

Concurrence, rivalités… 18 5%

Autosuffisance 12 4%

Confidentialité, secret professionnel… 11 3%

Autre (non catégorisable) 8 2%

ne sait pas 25 7%

Total des répondants 341 -

OBSTACLE PRINCIPAL FREINANT UNE COLLABORATION OPTIMALE - CATÉGORIES APRÈS ANALYSE THÉMATIQUE

pourcentage

Tableau 7 : « Selon vous, quel obstacle principal freine une collaboration optimale entre les MG et les psychologues ? » - Fréquence des réponses

par catégorie après analyse thématique

(40)

29 Figure 16 : « Nuage de mots » des réponses libre à la question concernant

l'obstacle principal freinant une collaboration optimale entre psychologues et MG

2.10. Expression libre

Près de trois quarts des psychologues (320) se sont exprimés dans la partie facultative « Expression libre ». Ils ont utilisé en moyenne 84 mots (+/ 53).

Cette question était intégrée au questionnaire pour faciliter l’adhésion des répondants et pour répondre à la curiosité des chercheurs, mais sans objectif d’analyse des données (manque de méthode et de moyens). Il n’y a pas eu de codage de l’ensemble des réponses. Toutefois nous avons quantifié la fréquence de certaines thématiques qui semblaient récurrentes selon notre avis subjectif : 54% des répondants ont exprimé le caractère important ou essentiel de la collaboration, ou leur intérêt et/ou satisfaction la concernant ; 38% des répondants ont exprimé des doléances ou reproches à l’égard des MG. Une colère ou un ressentiment envers les médecins semblait perceptible dans la réponse de 5% des répondants. 12% des répondants citaient des exemples de bonne collaboration avec d’autres professionnels de santé (spécialistes ou paramédicaux).

(41)

30 3. Analyses comparatives

3.1. Représentativité de la population de l’étude

Les données concernant la population de notre étude ont été comparées avec celles de la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees) : « Effectifs des psychologues par mode d'exercice global, zone d'activité, sexe et tranche d'âge », issues du répertoire ADELI- Drees (données au 1er janvier 2016 restreintes au mode d’exercice

« Libéraux ou mixtes »)i.

L’échantillon de notre étude a été considéré comme comparable à la population effective des psychologues issues du répertoire ADELI-Drees (population-mère), sur le plan de la répartition des variables sexe (p=0,61), classe d’âge (p=0,39) et zone d’activité (p=0,07).

L’échantillon de notre étude a été considéré comme comparable à la population des psychologues sélectionnés dans l’annuaire Pagesjaunes sur le plan de la répartition de la variable zone d’activité (p=0,43).

Ces comparaisons sont résumées dans le Tableau 8.

i www.data.drees.sante.gouv.fr/TableViewer/tableView.aspx?ReportId=2558

(42)

31

Population de notre étude

Population des psychologues selon le

répertoire ADELI- Drees, données

au 1er janvier 2016

Test du χ2

Effectif total (Midi-Pyrénées) 434 1196

Sexe p=0,61

Hommes 50 (11,5%) 151 (12,6%)

Femmes 384 (88,5%) 1045 (87,4%)

Classe d'âge p=0,39

Moins de 30 ans 27 (6,2%) 111 (9,3%)

Entre 30 et 34 ans 71 (16,4%) 181 (15,1%)

Entre 35 et 39 ans 64 (14,7%) 176 (14,7%)

Entre 40 et 44 ans 68 (15,7%) 181 (15,1%)

Entre 45 et 49 ans 59 (13,6%) 123 (10,3%)

Entre 50 et 54 ans 45 (10,4%) 128 (10,7%)

Entre 55 et 59 ans 52 (12%) 138 (11,5%)

Entre 60 et 64 ans 25 (5,8%) 76 (6,4%)

65 ans et plus 23 (5,3%) 82 (6,9%)

Zone d'activité p=0,07

09 - Ariège 19 (4,4%) 43 (3,6%)

12 - Aveyron 19 (4,4%) 44 (3,7%)

31 - Haute-Garonne 266 (61,3%) 820 (68,6%)

32 - Gers 26 (6%) 45 (3,8%)

46 - Lot 18 (4,1%) 49 (4,1%)

65 - Hautes-Pyrénées 10 (2,3%) 40 (3,3%)

81 - Tarn 49 (11,3%) 98 (8,2%)

82 - Tarn-et-Garonne 27 (6,2%) 57 (4,8%)

_

Population de notre étude

Population des psychologues sélectionnés

dans l'annuaire de la société Pagesjaunes

Test du χ2

Effectif total (Midi-Pyrénées) 434 1128

Zone d'activité p=0,43

09 - Ariège 19 (4,4%) 44 (3,9%)

12 - Aveyron 19 (4,4%) 42 (3,7%)

31 - Haute-Garonne 266 (61,3%) 742 (65,8%)

32 - Gers 26 (6%) 45 (4%)

46 - Lot 18 (4,1%) 42 (3,7%)

65 - Hautes-Pyrénées 10 (2,3%) 40 (3,5%)

81 - Tarn 49 (11,3%) 108 (9,6%)

82 - Tarn-et-Garonne 27 (6,2%) 65 (5,8%)

Tableau 8 : Comparaisons statistiques des populations

(43)

32 3.2. Perception par les psychologues de la connaissance de leur activité

par la plupart des MG environnants

Le Tableau 9 résume l’analyse des corrélations entre d’une part la perception, par les psychologues, de la connaissance de l’activité des psychologues par les MG environnants (variable ordinale dont les modalités ont été regroupées en 3 catégories), et d’autres part, certaines variables sélectionnées (variables binaires, ou rendues binaires en utilisant pour seuil la médiane).

Les corrélations ont été étudiées à l’aide du test du chi-deux et du test de Cochran Armitage.

Il n’existait pas de lien statistiquement significatif entre la perception de la connaissance et l’installation avec un ou plusieurs médecins.

Il existait un lien statistiquement significatif (p<0,01) entre le degré de perception de la connaissance et la variation des proportions observées parmi les répondants en ce qui concerne :

- le nombre de MG environnants physiquement rencontrés

- le nombre de MG environnants avec lesquels il existe des échanges professionnels

- la transmission d’un bilan de la prise en charge et/ou proposition de conduite à tenir et/ou suggestion de modification de traitement - la transmission d’informations sur les domaines de compétences

et d’expertise

- le pourcentage de patients pour lesquels un retour d’information est rapporté à un MG

- le pourcentage de nouveaux patients pour lesquels une information d’adressage est reçue

- le nombre de nouveaux patients adressés par un MG sur 10.

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