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Appareil de M. Trouvé pour l'examen des cavités profondes naturelles ou artificielles

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00237797

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00237797

Submitted on 1 Jan 1881

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Appareil de M. Trouvé pour l’examen des cavités profondes naturelles ou artificielles

C.-M. Gariel

To cite this version:

C.-M. Gariel. Appareil de M. Trouvé pour l’examen des cavités profondes naturelles ou artificielles.

J. Phys. Theor. Appl., 1881, 10 (1), pp.31-33. �10.1051/jphystap:018810010003101�. �jpa-00237797�

(2)

31 sur un os ou toute autre matière

analogue,

leur conductibilité étant

trop

faible. On est donc averti immédiatement de l’existence d’un

fragment métallique.

En faisant tourner les

pointes

avec une

légère inclinaison,

le trembleur fonctionne d’une manière continte s’il

s’agit

du

plomb,

oa les

pointes peuvent pénétrer quelque

peu : le bruit est saccadé s’il

s’agit

de l’acier ou du cuivre. En appro- chant même à une distance notable un

léger système astatiduc suspendu

à un fil sans

torsion,

on

distingue

aisément entre ces

deux derniers

métaux

ce

qui permet

un

diagnostic

sûr au

point

de

vue de la nature du corps.

Dans le cas où le corps

étranger

est dur et ne

peut

être retiré à l’aide d’un

tire-fond,

on se sert de

pinces ;

mais leur

emploi

est

rendu

plus

sûr par une

disposition particulière

que leur a donnée M. Trouvé : les deux branches sont isolées l’une de l’autre à leur

croisement,

et les deux anneaux sont reliés aux fils conducteurs aboutissant à la

pile

et au trembleur. Si la

pince

est ouverte le

circuit est

interrompu ;

il est

fermé,

au

contraire,

si les mors sont au

contact ou s’ils sont serrés contre un corps

métallique,

et

alors,

le courant

passant,

le trembleur fonctionne. On sait donc immédiate-

ment

lorsqu’au

fond du

trajet

nstuleux la

pince

a saisi le corps mé-

tallique

dont on a reconnu l’existence ou un

fragment d’os;

on sait

également

s’il

n’y

a pas de

fragments

de tissus de membranes in-

terposés

entre la

pince

et le corps à

extraire,

car, dans l’un et l’autre cas, la résistance de ces substances

organisées

au passage de l’élec- tricité est

trop grande

pour

permettre

au courant de s’étahlir.

APPAREIL DE M. TROUVÉ POUR L’EXAMEN DES CAVITÉS PROFONDES

NATURELLES OU ARTIFICIELLES;

PAR M. C.-M. GARIEL.

M. Trouvé est l’in, cnteur d’un

polyscopc

décrit dans les séances de la Société

française

de

Physique (séance

du 6

janvier 1878)

et

dans

lequel

il obtient une source de lumière intense par l’incan- descence d’un fil de

platine;

réchauffement n’est d’ailleurs pas très considérable et

permet

le maintien de

1"apparcil,

dans la bouche par

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018810010003101

(3)

33

exemple, pendant

une minute et

plus, temps

suffisant pour les

explorations,

d’autant

qu’on peut

renouveler celles-ci

après quelques

instants

pendant lesquels

le refroidissement s’est

produit.

Le cou-

rant est donné par une

pile

secondaire

Planté,

à

laquelle

M. Trouvé

a

adapté

un

régulateur spécial

d’intensité de courant.

31.

Trouvé, gràce

à ce mode

d’éclairage,

a pu arriver à l’examen

précis

des cavités

profondes

naturelles ou artificielles. Il se sert, à cet

effet,

d’une sonde

métallique

dont les dimensions sont cal- culées

d’après

celles du

trajet qu’elle

a à

accomplir

et

qui présente

à la

profondeur

convenable une ou

plusieurs

ouvertures; à ce ni-

veau se trouve dans la sonde un

prisme

de verre à réflexion totale dont la face

hypoténuse

est inclinée à

4’o

sur l’axe de la

sonde,

l’une des faces latérales se trouvant alors

perpendiculaire

à l’axe du

tube,

et

l’autre, parallèle

à cet axe, ferme l’ouverture

qui

existe dan s la

paroi

de la sonde. Enfin un fil de

platine,

faisant

partie

d’un cir-

cuit

qui

contient une

pile

de

Planté,

se trouve dans la sonde et

près

du

prisme ; lorsqu’il

est amené à

l’incandescence,

la lumière

qu’il

envoie est réfléchie et forme un faisceau

qui

va éclairer en de-

hors les

points qui

se trouvent en face de la fenêtre

pratiquée

dans

la sonde. La

lumière,

diffusée par les

parties

ainsi

éclairées,

suit un

chemin

inverse,

se réfléchit totalement et sort du

prisme

dans la

direction de l’axe de la

sonde,

de manière à

parvenir

à l’oeil de

l’observateur

placé

à l’orifice. La source lumineuse se trouvant

ainsi

placée

très

près

des

régions

à

explorer,

celles-ci se trouvent

vivement éclairées.

Ajoutons

que, pour rendre l’observation

plus fructueuse,

M. Trouvé

emploie

des

prismes

dont les faces d’entrée

et de sortie sont

courbes,

ce

qui équivaut

à l’ensemble d’un

prisme

à faces

planes

et d’une lentille.

L’emploi

du fil de

platine

comme source lumineuse a encore

permis

à 31. Trouvé de

disposer

des

appareils qui

sont

appelés

à

rendre des services réels dans un assez

grand

nombre de cas. Ce

fil, placé

dans un tube ou un

petit

flacon en verre fermé

hermétique-

nient et

pénètrent

seulement les conducteurs

qui

amènent le

courant, constitue une sorte de

lampe

ou de lanterne

qui

évite ab-

solument toute crainte d’incendie et

qui,

par

suite, peut

être uti-

lisée dans un

grand

nombre de cas sur

lesquels

il n’est pas néces- saire d’insister. On

conçoit

en effet

qu’il

y a une

garantie complète, puisqu’un

accident

qui

briserait

l’enveloppe protectrice romprait

les conducteurs et que l’incandescence cesserait aussitôt.

(4)

33

On

peut

faire à l’aide de cet

appareil

une

expérience frappante.

Un tube de verre formant lanterne, comme il vient d’ètre

dit,

est

introduit dans l’estomac d’un

poisson.

Aussitôt que le courant passe, les chairs translucides s illuminent et le

poisson apparait

lumineux au milieu de l’eau. L’effet est des

plus

curieux

lorsqu’on opère

dans l’obscurité. L’animal ne

paraît

pas souffrir et

peut

servir

à

plusieurs expériences

successives.

Ces diverses

applications

sont

susceptibles

d extension et

peuvent

rendre de réels services dans un

grand

nombre de circonstances.

RECHERCHES SUR LES SONS

RÉSULTANTS ;

PAR M. L.

NICOTRA,

Attaché au cabinet de l’Université de Messine.

1. On

peut

obtenir des sons résultants avec des sons

pri-

maires non simultanés

(1).

Par

exemple,

en faisant

parler

le

tuyau lni2

aussitôt

après

avoir fait

parler

le

tuyau

ut.,, on entend distinctement

l’Ut1.

On

explique

très bien ce

phénomène

par la

persistance

de

l’impression

auditive. Le son résultant

provient

de

la concurrence d’un son

objectif

avec

l’impression

auditive d’un

autre son ; il

prend

naissance dans l’oreille elle-nlênle et on doit le considérer comme

purement subjectif,

caractère attribué au-

trefois à tous les sons résultants.

II. Les intervalles que

j’ai

étudiés ont été en

premier

lieu

des accords

dissonants, et j’avoue

que

j’ai

senti dans cette étude

la difficulté notée par Helmlioltz et due à des battements

qui

souvent étaient mêlés aux sons résultants.

Voici une

petite

Table dans

laquelle

les sons différents sont

figurés

à peu

près

selon la méthode du savant

professeur

allemand :

Je ne

signale

ici que les résultants

qu’on

entend le

plus

distinc-

(’ ) Mes expériences ont été exécutées soit sur des tuyaux d’orgue, soit à l’aide d’un harmonium très puissant.

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