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Façons actuelles d’aborder la ventilation mécanique des habitations

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Solution constructive, 1998-05-01

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Façons actuelles d’aborder la ventilation mécanique des habitations

Haysom, J. C.; Reardon, J. T.

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p a r J.C. Ha y som e t J.T. Re a rd on

Cet article, le second consacré à la ventilation mécanique des habitations,

décrit les façons de l’aborder, à l’heure actuelle, sur les plans de la conception

et de l’installation. On y examine aussi le problème de la distribution de l’air

frais, certaines lacunes des démarches actuelles et la manière de les combler.

Dé m a rc he s a c t ue lle s

Les façon s d ’abord er la ven tilation m écan iqu e d es h abitation s son t d écrites d an s la n orm e F326 d e la CSA,

« Ven tilation m écan iqu e d es h abitation s », et d an s le Cod e n ation al d u bâtim en t d u Can ad a 1995.

La norme CAN/CSA-F326

La n orm e F326 d e la CSA a été p u bliée en 1989 et révisée en 1991. C’est la n orm e la p lu s com p lète su r le su jet; elle vise à résou d re les p roblèm es critiqu es en m atière d e con cep tion et d ’in stallation d’un système idéal de ventilation mécanique (voir Solution constructive n° 14, où ces problèmes sont décrits). La mesure dans laquelle la norme F326 permet de résoudre ces problèmes est limitée par la technologie existante.

La n orm e CAN/ CSA-F326 est gén érale-m en t réd igée en terérale-m es d e p erforérale-m an ce (elle in d iqu e les résu ltats à attein d re p lu tôt qu e la m an ière d e p rocéd er); elle offre d on c u n e gran d e sou p lesse en ce qu i con cern e la con figu ration d ’u n systèm e con form e.

Voici com m en t on y traite les p roblèm es en qu estion .

Le contrôle

La p lu s gran d e lacu n e d ’u n systèm e qu i resp ecte la n orm e F326 (ap p elée ci-ap rès F326), p ar rap p ort à u n systèm e id éal, se situ e au n iveau d u con trôle. Com m e la tech n ologie existan te en m atière d e ven tila-tion con trôlée n e p erm et p as, loin s’en fau t,

d e d isp oser d ’u n systèm e id éal, F326 exige u n iqu em en t qu e le systèm e soit p ou rvu d ’u n in terru p teu r d e m arch e-arrêt. D’au tres form es d e con trôle son t au torisées, n otam -m en t l’u tilisation d e d étecteu rs d ’h u -m id ité, m ais l’in terru p teu r d e m arch e-arrêt d oit avoir p réséan ce su r eu x.

La ca p a cité

F326 p rescrit qu e le systèm e d e ven tilation d oit avoir u n e cap acité totale égale à la som m e d es besoin s d e ven tilation (in d iqu és au tableau 1) d es d ifféren tes p ièces. Pou r la plupart des habitations, cette somme corres-p on d à corres-p eu corres-p rès à 0,3 ren ou vellem en t corres-p ar

Façons actuelles d’aborder

la ventilation mécanique

des habitations

Pièce Capacité, L/s

Ch am bre p rin cip ale 10 Au tres ch am bres 5 Séjou r 5 Salle à m an ger 5 Salle fam iliale 5 Salle d e jeu 5

S ou s-sol 10 Au tres p ièces h abitables 5 Cu isin e 5 Salle d e bain s

ou toilette 5 Laverie 5 Pièce d e service 5

Tableau 1.Capacité de ventilation

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h eu re. La n orm e exige au ssi qu e le systèm e soit capable de fonctionner à 50 p. 100 de ce tau x. Au trem en t d it, il d oit avoir au m oin s d eu x m od es d e fon ction n em en t : p lein e cap acité et m i-cap acité.

La d istrib ution d ’a ir fra is

F326 exige qu e le systèm e soit cap able d ’assu rer le tau x d ’éch an ge d ’air in térieu r-extérieu r (d éterm in é à l’aid e d u tableau 1) p rescrit p ou r tou te l’h abitation et p ou r ch aqu e p ièce. Bien qu e la n orm e n e p récise p as com m en t p rocéd er, on a gén éralem en t recou rs à u n réseau d e con d u its.

Le b ruit

À l’h eu re actu elle, F326 n e fixe p as d e n iveau son ore m axim u m p ou r les ven tila-teu rs, car les m éth od es d ’essai et les n iveau x d e bru it accep tables n ’on t p as fait l’objet d ’u n con sen su s lors d e la d ern ière révision d e la n orm e. Ce p roblèm e d evrait être réglé lors d ’u n e éd ition fu tu re. L’inte rfé re nce a v e c d ’a utre s sy stè m e s Dan s le cas d ’u n logem en t équ ip é d ’u n ap p areil d e com bu stion ven tilé, F326 exige qu e le systèm e d e ven tilation , lorsqu ’il fonctionne à pleine capacité en même temps qu ’u n e séch eu se à lin ge et qu e tou t au tre d isp ositif d ’évacu ation ayan t u n e cap acité d e 75 L/ s ou p lu s, n e d ép ressu rise p as le logem en t d e p lu s d e 5 Pa. Cette lim ite p eu t être d ép assée si l’ap p areil d e com bu stion est con çu p ou r u n e d ép ressu risation p lu s forte. On p eu t d éterm in er la cap acité d e d ép ressu risation p ar calcu l, lorsqu ’on con n aît les caractéristiqu es d ’étan ch éité d u logem en t, ou à l’aid e d ’u n test servan t à m esu rer la d ép ressu risation .

L’inte rfé re nce av e c l’e nv e loppe du bâtime nt F326 lim ite la qu an tité d ’air frais qu i p eu t être in trod u ite p ar rap p ort à la qu an tité d ’air qu i est évacu ée, en ten an t com p te d u fait qu e tou t excès d e flu x en tran t p ar rap p ort au flu x sortan t d oit être com p en sé p ar u n e exfiltration à travers l’en velop p e, laqu elle risqu e d e p rovoqu er u n e con d en sa-tion in terstitielle. Lorsqu e le systèm e d e ven tilation fon ction n e à p lein e cap acité, la quantité d’air frais introduite par les dispositifs d ’ad m ission (p . ex. les ven tila-teu rs d e sou fflage) n e d oit p as d ép asser la qu an tité d ’air in térieu r rejetée p ar les dispositifs (p . ex. ven tilateu rs) d ’extraction d e p lu s d e 0,12 L/ s/ m2d e su rface in térieu re d e l’en velop p e d u bâtim en t. Cette valeu r est établie à p artir d u con cep t h istoriqu e d e ven tilation d es h abitation s, selon lequ el u n conduit d’arrivée d’air extérieur est raccordé

au p lén u m (ch am bre d e rép artition d e l’air d e rep rise) d ’u n gén érateu r d e ch aleu r à air p u lsé; elle rep résen te le d ébit d ’air su scep-tible d ’être p rod u it p ar u n tel systèm e. Cette ap p roch e a été largem en t u tilisée au Can ad a san s gran d s p roblèm es, m êm e si elle risqu e d ’en traîn er u n e p ressu risation d e l’h abitation .

Tou t en lim itan t le d ébit d ’air, F326 im p ose u n e lim ite d e 10 Pa en ce qu i a trait à la p ression p ositive d u e à l’écart en tre les débits d’admission et d’extraction du système d e ven tilation . Cette exigen ce est n écessaire p arce qu e d an s u n e h abitation très étan ch e, il est p ossible, m êm e si le critère d e d if-féren ce d es d ébits est resp ecté, qu ’u n e forte pression positive soit créée dans l’habitation, ce qu i risqu e d ’en traîn er d es d ébits très élevés au x d ifféren ts p oin ts d e fu ite et d e cau ser d es p roblèm es d e con d en sation in terstitielle.

Le Code national du bâtiment 1995

Le CNB 1995 exige que toutes les habitations soien t équ ip ées d e systèm es d e ven tilation m écan iqu e. Les systèm es qu i resp ecten t la n orm e CSA F326 satisfon t à cette exigen ce. Néan m oin s, F326 est u n e n orm e com p lète réd igée en term es d e p erform an ce à l’in ten-tion d e con cep teu rs qu alifiés d e systèm es m écan iqu es. C’est p ou rqu oi le CNB p rop ose d ’au tres op tion s d écou lan t d e F326 et d on t p eu ven t se servir les n on -exp erts.

Voici com m en t ces d ifféren tes op tion s p erm etten t d e résou d re les p roblèm es m is en évid en ce d an s la d escrip tion d u systèm e id éal.

Le contrôle

Le CNB 1995 s’accorde avec la norme F326 : il exige seulement un interrupteur de marche-arrêt cap able d e n eu traliser n ’im p orte qu el d isp ositif d e régu lation au tom atiqu e. La ca p a cité

Le CNB s’accord e au ssi avec la n orm e F326 su r ce p lan : il u tilise la m êm e table d ’exi-gen ces d e d ébit d ’air p ou r les d ifféren tes p ièces (au trem en t d it, la cap acité totale d u systèm e d oit être égale à la som m e d es besoins de ventilation des pièces indiqués au tableau 1). Il prescrit aussi que le système doit pouvoir fonctionner à pleine ou à mi-capacité. La d istrib ution d ’a ir fra is

Le CNB 1995 com p orte essen tiellem en t d eu x ap p roch es p rescrip tives : u n e qu i p eu t être ad op tée d an s les h abitation s m u n ies d e systèm es d e ch au ffage à air p u lsé et u n e qu i p eu t l’être d an s les au tres (voir ces con figu-ration s au x figu res 1 et 2).

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avan t qu ’il n ’atteign e l’éch an geu r d e ch aleu r d u gén érateu r d ’air ch au d et les esp aces h abitables. (Le p assage d ’air très froid su r l’éch an geu r d e ch aleu r risqu e d e le d étériorer p rém atu rém en t.)

L’utilisation des conduits de chauffage pour distribuer l’air extérieur.L’air

extérieu r est en su ite d istribu é d an s tou te l’h abitation p ar le réseau n orm al d e d istri-bu tion d e ch aleu r (con d u its).

Les ventilateurs supplémentaires.Ces ven-tilateu rs (p . ex. les ven ven-tilateu rs d ’extraction d ’air d es cu isin es et salles d e bain s) com-p en sen t l’écart en tre la cacom-p acité d u ven tila-teu r d ’extraction p rin cip al et la cap acité m in im ale exigée d an s le cas d u systèm e.

Les p rin cip ales caractéristiqu es d e la con figu ration p ou r h abitation sa ns systèm e d e ch au ffage à air p u lsé son t :

Le ventilateur d’extraction principal.Ce

ven tilateu r rem p lit la m êm e fon ction qu e le ven tilateu r d ’u n e h abitation avec ch au ffage à air p u lsé, et sa cap acité ain si qu e son d is-p ositif d e com m an d e son t les m êm es. Cependant, ce dernier est relié au ventilateur d e sou fflage et n on p as à u n ven tilateu r d e circu lation d e gén érateu r d e ch aleu r.

Le ventilateur de soufflage.Ce ven tilateu r a

la m êm e cap acité et fon ction n e en m êm e tem p s qu e le ven tilateu r d ’extraction p rin cip al, asp iran t l’air frais p ar le con d u it d ’air extérieu r.

Les p rin cip ales caractéristiqu es d e la con figu ration p ou r h abitation a v e c ch au ffage à air p u lsé son t :

Le ventilateur d’extraction principal.Ce

ven tilateu r est le coeu r d u systèm e. Il évacu e l’air vicié d e tou t le logem en t. Bien qu e son fon ction n em en t soit d éterm in é p ar les occu p an ts et leu rs activités, l’ap p areil d oit p ou voir m arch er con tin u ellem en t. Pou r l’in stan t, il n ’existe cep en d an t p as d e m éth od e n orm alisée d ’essai ou d e d ésign a-tion d e ven tilateu rs à fon ca-tion n em en t con-tin u . Par con séqu en t, cette d ésign ation n ’est p as en core obligatoire.

Le ven tilateu r d ’extraction p rin cip al est cen sé assu rer u n n iveau relativem en t faible d e ven tilation – 50 p . 100 d e la cap acité m in im ale exigée d an s le cas d u systèm e (d e sorte qu ’il p u isse fon ction n er en p erm a-n ea-n ce saa-n s faire trop d e bru it a-n i coa-n som-m er trop d ’én ergie). Ses d isp ositifs d e com m an d e son t p lacés à u n en d roit cen tral, p ar exem p le le salon , la salle d e séjou r ou u n corrid or, et il est relié d irectem en t au ven tilateu r d e circu lation d u gén érateu r d e ch aleu r, d e sorte qu e ch aqu e fois qu ’il se m et en m arch e, l’au tre ven tilateu r d ém arre.

Le conduit d’air extérieur.Lorsqu e le ven

ti-lateu r d e circu lation d u gén érateu r d e ch aleu r se m et en m arch e, il asp ire l’air frais p ar le con d u it d ’air extérieu r. Cet air se m élan ge en su ite à l’air d e rep rise, d an s le p lén u m , où sa tem p ératu re est élevée

Figure 1.Configuration d’un système de ventilation pour habitation avec chauffage à air pulsé

Ventilateur extracteur de la salle de bains conçu pour usage intermittent

Ventilateur extracteur de la cuisine conçu pour usage intermittent Conduit d’amenée d’air extérieur Commande manuelle Commande manuelle ou automatique reliée au ventilateur du générateur d’air chaud Commande manuelle Conduits de l’installation de chauffage Plénum de reprise d’air Ventilateur extracteur

principal conçu pour usage continu

Figure 2.Configuration d’un système de ventilation pour habitation sans chauffage à air pulsé

Ventilateur extracteur de la salle de bains conçu pour usage intermittent Commande manuelle ou automatique reliée au ventilateur d’alimentation Ventilateur extracteur de la cuisine conçu pour usage intermittent Conduit d’alimentation d’air extérieur Commande manuelle Ventilateur d’alimentation Conduits de ventilation Ventilateur extracteur

principal conçu pour usage continu Bouches de souflage en partie haute Commande manuelle Réchauffeur Régulateur thermostatique

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Le conduit d’air extérieur.Lorsqu e le

ven tilateu r d e sou fflage est m is en m arch e, l’air frais est asp iré p ar ce con d u it. Com m e il n ’y a p as d an s ce cas d ’air d e rep rise p ou r tem p érer l’air extérieu r, on d oit avoir recours à un autre moyen pour le réchauffer avan t d e le d istribu er d an s les esp aces h abitables.

Le réchauffeur de conduit.Cet élém en t réch au ffe l’air frais ad m is avan t qu ’il n ’arrive au ven tilateu r d e sou fflage.

L’utilisation des conduits de ventilation pour distribuer l’air extérieur. L’air extérieur

in trod u it p ar le ven tilateu r d e sou fflage est distribué au moyen d’un réseau rudimentaire d e p etits con d u its. Ceu x-ci d oiven t ach e-miner l’air dans chaque chambre et à chaque étage où il n ’y a p as d e ch am bre. Con traire-ment aux conduits de chauffage, ils peuvent être faits d e m atériau x com bu stibles.

Les ventilateurs supplémentaires.Ces

ven tilateu rs on t les m êm es cap acités et les m êm es fon ction s qu e ceu x d ’u n e h abitation avec systèm e d e ch au ffage à air p u lsé. Le b ruit

Le CNB 1995 p rescrit qu e le n iveau acou s-tiqu e d es ven tilateu rs faisan t p artie d u sys-tèm e d e ven tilation n e d oit jam ais d ép asser 2 son es (53 d écibels), à l’excep tion d es ven tilateu rs d ’extraction d es cu isin es, p ou r lesqu els le n iveau acou stiqu e au torisé est d e 3,5 son es (60 d écibels).

Inte rfé re nce a v e c d ’a utre s sy stè m e s La p artie d u systèm e qu i est ap te à fon c-tion n er en con tin u com p ren d le ven tilateu r d ’extraction p rin cip al et soit le ven tilateu r d e circu lation d u gén érateu r d e ch aleu r, soit le ven tilateu r d e sou fflage (d an s les h abitation s san s systèm e d e ch au ffage à air p u lsé). Lorsqu ’il fon ction n e d an s ce m od e, le systèm e est équ ilibré, car le volu m e d ’air extrait p ar le ven tilateu r p rin cip al est p ra-tiqu em en t égal au volu m e d ’air in trod u it p ar les au tres ven tilateu rs.

La p artie d u systèm e (ap p elée « à d ébit élevé » ou « épisodique ») qui fonctionne de m an ière occasion n elle, p en d an t d e cou rtes périodes, comprend les ventilateurs d’extrac-tion su p p lém en taires, qu i en tren t en acd’extrac-tion lorsqu e le ven tilateu r d ’extraction p rin cip al n’est pas capable d’assurer un taux suffisant d e ren ou vellem en t d ’air. Dan s ce m od e, le système est déséquilibré, bien qu’en général il n e d ép ressu rise p as l’h abitation d e m an ière im p ortan te, à m oin s qu e d ’au tres d isp ositifs d ’extraction (p . ex. u n e séch eu se à lin ge) fon ction n en t en m êm e tem p s.

Cependant, s’il y a dans l’habitation d’autres gros dispositifs d’extraction (p . ex. u n e p laqu e d e cu isson à barbecu e) qui fonction-nent in d ép en d am m en t, la d ép ressu risation risque d’être importante. C’est pourquoi, dans les h abitation s com p ortan t d es ap p areils su scep tibles d e d égager d es produits de combustion, ces gros dispositifs (ayan t u n e cap acité d ’extraction su p érieu re à 75 L/ s) d oiven t être alim en tés en air d ’ap p oin t.

Au trefois, le CNB et les au tres cod es et n orm es avaien t ten d an ce à com p ter su r l’apport passif d’air d’appoint par les orifices d ’aération . Cette ap p roch e n ’est p lu s con-sidérée comme fiable dans le cas d’un système sim p le d écrit d e m an ière p rescrip tive p arce qu ’il n e com p orte p as d e d isp ositifs d e commande de dépressurisation sophistiqués (com m e ceu x qu e p révoit la n orm e F326). Selon le CNB 1995, l’air d ’ap p oin t d oit être fou rn i p ar u n ven tilateu r d e sou fflage qu i se m et au tom atiqu em en t en m arch e ch aqu e fois qu e l’ap p areil d ’extraction ayan t besoin d’air d’appoint part. S’il n’y a pas d’appareils su scep tibles d e d égager d es p rod u its d e com bu stion , il n ’est p as n écessaire d e p révoir d e l’air d ’ap p oin t.

Mêm e lorsqu e le n iveau d e d ép ressu risa-tion est relativem en t bas, ce qu i se p rod u it n orm alem en t qu an d le systèm e d e ven tila-tion fon ctila-tion n e en m od e d ébit élevé ou ép isod iqu e, u n foyer ou vert fon ction n an t au ralen ti p eu t rép an d re d es p rod u its d e com-bu stion d an s l’h abitation . En l’absen ce d e d isp ositifs d e com m an d e sop h istiqu és d es-tin és à éviter d e tels n iveau x d e d ép ressu ri-sation , la seu le p récau tion à p ren d re con siste à in staller u n d étecteu r d e m on oxyd e d e carbon e d an s tou tes les p ièces où se trou ve u n ap p areil ou vert à com bu stible solid e. Lorsqu e cette op tion n ’a p as d e ch an ces d e réu ssir, les au tres solu tion s d écrites d e m an ière d escrip tive d oiven t être aban d on n ées au p rofit d ’u n systèm e qu i resp ecte la n orm e F326. Inte rfé re nce a v e c l’e nv e lop p e d u b â tim e nt Com m e ces con figu ration s n ’on t p as d ’effet su r la p ression (lorsqu e seu l le ven tilateu r d ’extraction fon ction n e) ou n ’on t qu ’u n e action légèrem en t d ép ressu risan te (lorsqu e d ’au tres ven tilateu rs m arch en t), elles n e risqu en t p as d e p ressu riser l’h abitation et donc d’augmenter le risque de condensation in terstitielle d an s l’en velop p e d u bâtim en t.

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Le problè m e de la dist ribut ion d’a ir fra is

Dan s les d eu x con figu ration s d écrites ci-d essu s, la ci-d istribu tion ci-d ’air extérieu r ci-d an s les p ièces ou les esp aces qu i en on t besoin est relativement simple pour les habitations équ ip ées d e systèm es d e ch au ffage à air p u lsé m ais u n p eu p lu s p roblém atiqu e d an s le cas d e celles qu i p ossèd en t d ’au tres typ es d e systèm es d e ch au ffage. Dan s la con figu ration m on trée à la figu re 2, d es conduits doivent être ajoutés à une habitation qui par ailleurs n’en aurait pas besoin. C’est p ou rqu oi les ch erch eu rs d e l’IRC étu d ien t d ’au tres m éth od es p erm ettan t d ’obten ir u n e d istribu tion con ven able d e l’air extérieu r d an s les h abitation s san s systèm e d e ch au ffage à air p u lsé. Les résu ltats obten u s ju squ ’à p résen t se résu m en t ain si : • Les réseau x d e con d u its d istribu en t

con-ven ablem en t l’air extérieu r.

• Les ven tilateu rs d ’extraction cen trau x, p ar exem p le ceu x qu i se trou ven t d an s les cu isin es ou les salles d e bain s, n e p erm etten t p as, san s au tre m oyen d e d istribu tion , d e rép artir con ven ablem en t l’air extérieu r d an s les ch am bres.

• Les systèm es d ’extraction rép artis d otés d e p oin ts d e cap tage d an s les p ièces d es étages su p érieu rs p eu ven t assu rer u n e d istribu tion u n iform e d e l’air frais. Un exem p le d e ce typ e d e systèm e serait u n ventilateur d’extraction installé au grenier avec tu bu lu res d ’ad m ission d esservan t toutes les chambres. Ce système peut être com bin é à u n e en trée cen trale p assive d estin ée à réd u ire la d ép ressu risation et à au gm en ter l’éch an ge d ’air total en tre l’in térieu r et l’extérieu r.

• La combinaison d’un ventilateur d’extrac-tion cen tral et d ’en trées d ’aérad’extrac-tion p as-sives et rép arties n e p erm et p as d ’obten ir u n e d istribu tion u n iform e d e l’air, car les en trées d u n iveau su p érieu r d evien-n eevien-n t p ar tem p s froid d es sorties à cau se de l’effet de tirage. Dans ce cas, les pièces d es étages in férieu rs reçoiven t trop d ’air extérieu r et les p ièces d es étages

su p érieu rs, trop p eu . Cette ap p roch e est p eu t-être valable d an s les région s d u Can ad a où le clim at est p lu s clém en t. • Les p ortes d e ch am bres ferm ées qu i on t

u n d égagem en t in férieu r n orm al n e gên en t p as la d istribu tion d e l’air p ar les systèm es d e ch au ffage à air p u lsé lorsqu e le ven tilateu r d e circu lation d u gén érateu r d e ch aleu r est en m arch e.

Ré c upé ra t ion de la c ha le ur

Comme l’air froid qui pénètre dans l’habita-tion d oit être ch au ffé, l’éch an ge d ’air en tre l’in térieu r et l’extérieu r, qu ’il soit assu ré p ar les in filtration s-exfiltration s ou p ar u n e ven tilation m écan iqu e, com p orte u n e pénalité énergétique et économique. Autrefois, lorsqu e cet éch an ge se p rod u isait san s ron -ron n em en t d e ven tilateu rs, on était p orté à oublier les coûts énergétiques ou simplement à les attribu er au fait qu e l’h abitation avait besoin d e « resp irer ». Mais la ven tilation m écan iqu e ayan t fait d avan tage p ren d re conscience de cet échange et des possibilités d ’exercer u n certain con trôle su r la ven tila-tion de l’habitatila-tion, on a tendance à trouver les coû ts én ergétiqu es gên an ts et à ch erch er d es m oyen s d e les réd u ire.

Pou r ce faire, on p eu t tou t sim p lem en t arrêter le système de ventilation ou l’utiliser moins souvent, mais cela risque de dégrader la qualité de l’air, de provoquer la formation d e m oisissu res su r les su rfaces in tern es d es bâtim en ts, et d e con d en sation in terstitielle d an s l’en velop p e. Un e au tre m éth od e con siste à u tiliser u n m oyen d e récu p érer la ch aleu r d e l’air in térieu r qu i est évacu é et d e la tran sférer à l’air frais in trod u it. Le ven tilateu r d e récu p ération d e ch aleu r est l’ap p areil d on t on se sert le p lu s

cou ram m en t à cette fin . (La figu re 3 m on tre com m en t l’u tiliser p ou r resp ecter les

Figure 3.Configuration d’un système avec ventilateur de récupération de chaleur pour habitation dotée de chauffage à air pulsé

Commande manuelle ou automatique du VRC, reliée au ventilateur du générateur d’air chaud Ventilateur récupérateur de chaleur (VRC) Ventilateur extracteur principal Ventilateur d’alimentation Ventilateur extracteur de la salle de bains conçu pour usage intermittent

Commande manuelle Ventilateur extracteur de la cuisine conçu pour usage intermittent Conduits de l’installation de chauffage Plénum de reprise d’air Commande manuelle

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critères du CNB.) Toutefois, les systèmes d e ven tilation avec récu p ération d e ch aleu r son t p lu s coû teu x. C’est p ou rqu oi il s’est avéré n écessaire d e d éterm in er si les écon om ies réalisées su r le p lan én ergétiqu e com p en sen t ce su rcoû t.

Cette com p araison d es coû ts a été faite d an s le Cod e m od èle n ation al d e l’én ergie p ou r les h abitation s, qu i com p orte d es exigen ces ten an t com p te d es d ifféren ces régionales au Canada. L’une de ces exigences a trait à la question de savoir si la récupéra-tion d e ch aleu r d oit être in tégrée ou n on au x systèm es d e ven tilation m écan iqu e. Pou r d écid er si la récu p ération d e ch aleu r d oit être p révu e d an s telle ou telle région , le com ité qu i a élaboré le cod e a em p loyé d e n om breu ses an alyses d u coû t selon le cycle d e vie en se basan t su r les coû ts én ergétiqu es et d e con stru ction région au x. Les résu ltats p eu ven t se résu m er ain si : • p ou r les h abitation s ch au ffées au gaz, la

récu p ération d e ch aleu r est n écessaire u n iqu em en t d an s les région s les p lu s froid es;

• p ou r les m aison s ch au ffées au m azou t ou à l’électricité, la récu p ération d e ch aleu r est n écessaire p resqu e p artou t au Can ad a.

L’a ve nir de la ve nt ila t ion m é c a nique de s ha bit a t ions

Avec le tem p s, la rech erch e-d évelop p em en t ren d an t la ven tilation con trôlée p lu s p ra-tiqu e et p lu s écon om iqu e, l’in stallation d e ven tilation m écan iqu e va p robablem en t s’ap p roch er d u systèm e id éal (voir Solu tion con stru ctive n° 14). Par ailleu rs, il est p ossible qu e la qu an tité d ’éch an ge d ’air n écessaire en tre l’in térieu r et l’extérieu r d im in u e. Cela p ou rrait d écou ler d e l’im p o-sition d e lim ites con cern an t les ém ission s p ollu an tes d es m atériau x et d es m eu bles et accessoires, dans les bâtiments. Néanmoins, les m oyen s d on t n ou s d isp oson s p ou r id en-tifier les p ollu an ts con cern és et p ou r fixer d es lim ites d e sécu rité réalistes con cern an t les ém ission s son t en core très restrein ts.

En fin , on con state qu e les h abitation s récen tes son t en core p lu s étan ch es qu e celles testées lors d u son d age d e 1989. Il fau d ra d on c s’in terroger su r la p ertin en ce d es solu tion s p rescrites p ar le CNB d an s le

cas d es h abitation s équ ip ées d ’ap p areils à com bu stion su scep tibles d e p rod u ire d es ém an ation s.

Ré fé r e nc e s

1. ASHRAE 62-1989, Ven tilation for Acceptable Indoor Air Quality. American Society of Heatin g, Refrigeratin g an d Air-Con d ition in g En gin eers, Atlan ta, GA. 2. Norm e CAN/ CSA-F326-M91, Ven tilation

m écan iqu e d es h abitation s, Association can ad ien n e d e n orm alisation , Etobicoke (On tario).

3. Cod e n ation al d u bâtim en t d u Can ad a 1995. Com m ission can ad ien n e d es cod es d u bâtim en t et d e p réven tion d es

incendies, Conseil national de recherches d u Can ad a, Ottaw a.

4. 1989 Su rvey of Airtigh tn ess of New, Merch an t Bu ild er Hou ses. Haysom , J.C., Reard on , J.T., et R. Mon sou r. In d oor Air ’90, Cin qu ièm e Con féren ce

in tern ation ale su r la qu alité et le con d ition n em en t d e l’air in térieu r, vol. 4, Toron to, 1990.

5. Air System Design . In stitu t can ad ien d u ch au ffage, d e la clim atisation et d e la réfrigération (HRAI), Islin gton (On tario), 1986.

6. Com m en t se con form er au x exigen ces d e ven tilation d es bâtim en ts résid en tiels d u Cod e n ation al d u bâtim en t d e 1995. Société can ad ien n e d ’h yp oth èqu es et d e logem en t, Ottaw a, 1996.

7. Airtigh tn ess an d En ergy Efficien cy of New Con ven tion al an d R-2000 Hou sin g in Can ad a, 1997. Cen tre can ad ien d e la tech n ologie d es m in érau x et d e l’én ergie, Ressou rces n atu relles Can ad a, Ottaw a, 1997.

M. John Ha y somest con seiller tech n iqu e

su p érieu r au sein d u p rogram m e Cod es et évalu a-tion , à l’In stitu t d e rech erch e en con stru ca-tion d u Con seil n ation al d e rech erch es.

M. J.T. Re a rd on, Ph .D., est agen t d e rech erch e au sein d u p rogram m e En viron n em en t in térieu r, à l’In stitu t d e rech erch e en con stru ction d u Con seil n ation al d e rech erch es.

« S olutions constructiv e s » e st une colle ction d ’a rticle s te chniq ue s re nfe rm a nt d e l’inform a tion p ra tiq ue issue d e ré ce nts tra v a ux d e re che rche e n construction. Pour obtenir de plus amples renseignements, communiquer avec l’Institut de reche rche en construction, Conseil national de reche rches du Canada, Ottaw a K1A 0R6

Téléphone : (613) 993-2607; télécopieur : (613) 952-7673; Inte rnet :http://irc.nrc-cnrc.gc.ca © 1998

Con seil n ation al d e rech erch es d u Can ad a Mai 1998

Figure

Tableau 1. Capacité de ventilation
Figure 2. Configuration d’un système de ventilation pour habitation sans chauffage à air pulsé
Figure 3. Configuration d’un système avec  ventilateur de récupération de chaleur pour  habitation dotée de chauffage à air pulsé

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