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Récepteurs hépatiques à la somatotropine bovine et récepteurs mammaires à la prolactine et à l'IGF1 après injections de somatotropine bovine recombinée (rbST) chez la chèvre en lactation

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-00888817

https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00888817

Submitted on 1 Jan 1992

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Récepteurs hépatiques à la somatotropine bovine et récepteurs mammaires à la prolactine et à l’IGF1 après

injections de somatotropine bovine recombinée (rbST) chez la chèvre en lactation

Catherine Disenhaus, Hélène Jammes, L Belair, G Kann, J Djiane

To cite this version:

Catherine Disenhaus, Hélène Jammes, L Belair, G Kann, J Djiane. Récepteurs hépatiques à la soma-

totropine bovine et récepteurs mammaires à la prolactine et à l’IGF1 après injections de somatotropine

bovine recombinée (rbST) chez la chèvre en lactation. Annales de zootechnie, INRA/EDP Sciences,

1992, 41 (1), pp.111-112. �hal-00888817�

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Récepteurs hépatiques à la somatotropine bovine

et récepteurs mammaires à la prolactine

et à l’IGF1 après injections de somatotropine

bovine recombinée (rbST)

chez la chèvre en lactation

C Disenhaus H Jammes L Belair G Kann J Djiane

1

INRA, station de nutrition et alimentation, 16, rue Claude-Bernard, 75231 Paris Cedex 05;

2 INRA, unité d’endocrinologie moléculaire, 78352 Jouy-en-Josas Cedex, France

Summary &mdash; GH hepatic receptors and prolactinic and IGF1 mammary receptors in iac- tating goat injected with rbST. In lactating goats injected with rbST for 4 weeks, the specific binding of !251-bST on hepatic microsomes was significantly depressed versus control goats (P < 0.008), related to a decrease in both affinity and number of free receptors. No difference

was observed for the specific binding of 125 1-IGF1 and 125 1-hGH on mammary microsomes between treated and control goats. According to these results, no correlation was observed between milk production and receptivity of mammary cells.

Les mécanismes cellulaires impliqués

dans le contrôle galactopoïétique exer-

cé par la bST sont encore mal connus.

Dans ce travail, sont analysées les

modifications de réceptivités hépatique

à la somatotropine et mammaire à la prolactine et à l’IGF1, consécutives aux

injections de rbST chez la chèvre en

lactation et reliées aux observations zootechniques décrites précédemment (Disenhaus et al, 1992).

Matériel et méthodes &mdash; Dix chèvres en

10

e semaine de lactation sont sacrifiées

après 4 semaines d’injections quotidiennes

de 5 mg de rbST (Upjohn, Lot 1). Le lot

témoin (T) n’a reçu aucune injection. Le foie

et les glandes mammaires sont prélevés et

immédiatement congelés. Les préparations

microsomiales sont obtenues par centrifuga-

tion différentielle de l’homogénat tissulaire.

Les différents ligands radio-iodés (bST et hGH, National Institute for Health; IGF1,

Amersham) ont une radioactivité spécifique

de l’ordre de 100 ycil pg. Les microsomes

(400 pg de protéines) sont incubés en pré-

sence de ligand radio-iodé (10 5 cpm) et en

absence (fixation totale, FT) ou en présence

de concentrations croissantes d’hormone

non radio-iodée (fixation non spécifique, FNS). L’affinité et le nombre de récepteurs

sont déterminés à partir des courbes de liaison spécifiques, selon les équations de Chang et Prusoff (1973).

Résultats et discussion &mdash; Dans la

glande mammaire, la fixation spécifique

de l ’ ’ 25 1-IGF1 n’est pas modifiée par le traitement (1 : 4,91 ± 1,7 %; T : 4,78 ± 0,98%). Les profils des courbes de liai-

son compétitive sont similaires (résul-

tats non présentés) : la fixation spécifique

se caractérise par une seule classe de

récepteurs (83,5 ± 16 fmol/mg protéines)

de forte affinité (K d

=

1,44 ± 0,78 10- 9 M).

Il en est de même pour la fixation spé-

(3)

cifique de l’’ 25 IhGH (1 : 9,6 ± 2,32 %;

T : 8,5 ± 1,17 %) marquant les récep-

teurs prolactiniques. Aucune corrélation n’est observée entre la production lai-

tière et la réceptivité des cellules mam-

maires. Aucune fixation spécifique de 1’

125

1-bST n’a pu être détectée.

En revanche, la fixation spécifique

de 1’ 125 1-bST sur les microsomes hépa- tiques est significativement diminuée par le traitement (I : 5,96 ± 0,73 % : T : 9,97 ± 2,11 %; P < 0,008). Selon les

courbes de liaison compétitive (fig 1), les variations de l’affinité (I : K d

=

0,95:f: 0,1210

10 M : T : K d

=

0,66 ± 0,32 x 10’° M; P < 0,09) et du nombre de

récepteurs libres (1 : 170 ± 35 fmol/mg protéines; T : 254 ± 147 fmol/mg pro- téines; P < 0,25) contribuent à cette diminution. Suite à un traitement de dis- sociation des complexes hormone- récepteur (MgC1 2 , 3 M, pH acide), la

fixation spécifique de 1’ 125 1bST sur les ’ récepteurs totaux est similaire pour les 2 lots (I : 6,39 ± 2,62%; T : 7,1 8 + 2,29%).

En conclusion, ces résultats souli- gnent l’action directe de la bST sur le foie par une augmentation de l’occupa-

tion des récepteurs. La glande mam-

maire de chèvre comme celle d’autres ruminants (Dehoff et al, 1988; Disen- haus et al, 1988), possède des récep-

teurs de haute affinité pour l’IGF1.

Aucune modification de la liaison de l’IGF1 ne semble impliquée dans les

variations observées de production

laitière.

Cheng Y, Prusoff WH (1973) Biochem Phar- macol 22, 3099-3108

Dehoff MH, Elgin RG, Collier RJ, Clemmons DR (1988) Endocrinology 122, 2412-2417 7

Disenhaus C, Belair L, Djiane J (1988) Reprod Nutr Dev 28 (2A), 241-252

Disenhaus C, Hervieu J, Ternois F, Jammes H, Kann G, Sauvant D (1992) Ann

Zootech 41, 97-98

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