• Aucun résultat trouvé

Quelques méthodes et résultats sur l'étude cinétique de la luminescence et de la photoconductibilité

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Quelques méthodes et résultats sur l'étude cinétique de la luminescence et de la photoconductibilité"

Copied!
6
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00235553

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00235553

Submitted on 1 Jan 1956

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Quelques méthodes et résultats sur l’étude cinétique de la luminescence et de la photoconductibilité

Nikita Tolstoi

To cite this version:

Nikita Tolstoi. Quelques méthodes et résultats sur l’étude cinétique de la luminescence et de la

photoconductibilité. J. Phys. Radium, 1956, 17 (8-9), pp.801-805. �10.1051/jphysrad:01956001708-

9080100�. �jpa-00235553�

(2)

QUELQUES MÉTHODES ET RÉSULTATS SUR L’ÉTUDE CINÉTIQUE DE LA LUMINESCENCE ET DE LA PHOTOCONDUCTIBILITÉ

Par NIKITA TOLSTOI, Léningrad.

Summary. - Different methods have been developed to study the relaxation processes (build-up

and decay) of luminescence and photoconductivity in the range 10-1-2.10-8 sec. Many results

led to a

"

pseudo-monomolecular two-stages mechanism ". Evidence for conductivity through a quasi-band of localized electronic levels is given.

PHYSIQUE 17, 1956,

I. Nous avons développé un groupe de méthodes

qui ont permis d’obtenir de nouvelles données expé-

rimentales sur la relaxation de la phosphorescence

et de la photocon ductibilité, ainsi que de suggérer quelques idées sur leur interprétation théorique.

I.1. Ultra-«--mètre.

-

En développant la

méthode du ’t’-mètre proposée par M. P. Féofilov et l’auteur [1] (valant pour l’intervalle de 10-1 à 10-b s), nous avons construit deux modèles d’ultra-«-mètres. Dans l’un d’eux des signaux lumi-

neux rectangulaires’ sont formés par cellule de Kerr [2], dans l’autre par deux disques tournant à grande vitesse [3] ; un de ces disques est l’image

dans un miroir concave de l’autre disque (réel) et

tourne par suite. en sens inverse, réduisant à moitié

le temps d’interruption de la lumière. A l’aide d’un

oscillographe à large bande spécialement conçu par

nous (2 Hz - 10 MHz) comportant des amplifi-

cateurs X et Y (k

=

500) à caractéristiques transi-

toires pratiquement identiques, nous étions à

même de mesurer les temps de relaxation jusqu’à

2 .10-8 s (ultra-"t’-mètre électrooptique) ou 5.10-8 s (ultra-T-mètre mécanique). Le principe essentiel des deux méthodes est le « sweep exponential » à cons-

tante de temps variable. Cette méthode permet de

mesurer des temps de relaxation 20 fois moindres

que le temps total de relaxation du dispositif expé-

rimental lui-même.

La différence entre un ultra-1."-mètre et un fluoro- mètre consiste en ce que le premier permet d’étu-

dier les temps de relaxation s’élevant jusqu’à 10-1 s

et d’observer directement des déviations au carac-

tère exponentiel de la relaxation.

La figure 1 montre la variation du temps de rela-

xation T avec la température T pour la lumines-

cence I. R. de CU20 (ultra-T-mètre électrooptique).

T croît fortement avec la température, puis

s’abaisse de nouveau (extinction). Le spectre d’émis

sion n’a qu’une seule bande de Gauss. L’aspect de la

courbe 1."( T) dépend de l’échantillon (concentra-

tion en oxygène). Il ne s’agit donc pas d’une fluo- rescence, mais d’une phosphorescence extrême-

ment brève (N 10--s s aux basses températures).

L’accroissement de r avec T peut être partiel-

lement dû à la diminution de mobilité des électrons

excités, partiellement à l’intervention d’une cer- taine « barrière thermique » ; ; cela veut dire que les électrons parvenus dans les centres s’en

échappent thermiquement dans la bande deconduc- tibilité avant que l’émission ait eu le temps de

s’effectuer.

L’ultra-r-mètre mécanique a permis d’étudier un

vaste groupe de platinocyanures [4]. Ici, r se

trouve habituellement dans l’intervalle de 10-7 à

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01956001708-9080100

(3)

802

10-6 s. La valeur de r à température donnée dépend de la nature du cation, de la quantité d’eau

de cristallisation et de la structure des cristaux.

Les’figures 2 et 3 donnent r(y) pour quelques plati-

nocyanures. Les singularités d’allure de r sont

d’habitude liées à des variations du spectre

d’émission. Elles indiquent d’une manière géné-

rale des modifications du réseau cristallin avec la

température. Dans les cas les plus simples, par

exemple CaF 2(Eu++), T varie ainsi que l’éclat J

suivant la loi (fig. 4.)

1.2. Méthode de différenciation électrique (MDE) [5]. - Cette méthode, bien connue en radio-

électricité permet d’étudier la dérivée des courbes de relaxation J(t et lla(t). La valeur (d(dlla)) t

,+0,

de la pente initiale de la courbe de montée ou de déclin est pour presque toutes les théories de la

photoconductibilité proportionnelle à l’intensité d’excitation E. Les expériences montrent qu’en général la relation est sous-linéaire. Donc, la recom-

binaison des électrons et des trous excités est

influencée, non seulement par les facteurs ther-

miques, mais aussi par la lumière excitatrice. Il est clair que le rôle de la lumière doit s’effacer devant celui des facteurs thermiques à température élevée ; en effet, expérimentalement, la pente ini-

tiale devient fonction linéaire de E. Conclusion : Pour interpréter le mécanisme de la photoconduc- tibilité, au moins dans le cas des sulfures, il faut

tenir compte du rôle de la lumière excitatrice en

tant que facteur de recombinaison (Antonov- Romanovsky[6]).

L’examen des dérivées des courbes de relaxation

au moyen du sweep exponential (combinaison de

la MDE avec la méthode du ’t’-mètre) permet de

déterminer l’instant où la pente de la courbe de

relaxation est maximum. L’expérience montre que dans plusieurs cas cet instant est atteint bien plus

tard pour la montée de la photoconductibilité que pour la courbe de déclin ; la courbe d’accroissement

a donc une inflexion. De même, l’existence d’une inflexion sur la courbe de montée de la phospho-

rescence montre que la cinétique de la lumines-

cence des phosphores du type ZnS ne peut pas être réduite à une simple superposition de fonctions

exponentielles.

Bien d’autres exemples pourraient être donnés de l’application de la MDE à l’étude de la cinétique des

processus photoconducteurs.

1.3. L-mètre.

2013

Il est souvent intéressant d’avoir une caractéristique intégrale de la rela- xation, à savoir les valeurs des aires La et Ld ( fig. 5).

FIG. 5.

-

Montée de la luminescence J vers sa valeur stationnaire Jo (ou montée la photoconductibilité Aa

vers sa valeur stationnaire Aao) et déclin après fin de

l’excitation : définition de La et Ld.

Ces valeurs sont peu sensibles aux détails de forme des courbes de relaxation ; autrement dit, la dévia-

tion des valeurs du rapport La /Ld par rapport à

celles prévues théoriquement signifie un désaccord grossier entre la théorie et l’expérience.

Nous avons construit un appareil nommé L-.

mètre [7] qui permet de mesurer directement les valeurs de La et Ld pour les processus de lumines-

cence et de photoconductibilité de durée de 10-1 à 10-5 s. L’expérience montre que le rapport La /Ld

est grand pour les phosphores qui ont subi une . extinction (de concentration ou de température,

ou par poisons), atteignant des valeurs de 10 à 30.

Le calcul de La /Ld sur la base de l’équation pro-

posée par Nail, Pearlman et Urbach (luminescence

bimoléculaire et extinction principalement mono-

moléculaire) donne pour ce rapport la valeur 3,[8].

(4)

L’expérience montre donc que les théories fondées

sur n’importe quelles combinaisons additives de

« bimolécularité » et de « monomolécularité » ne sont pas à même de décrire la luminescence dès

phosphores ayant subi une forte extinction, bien qu’elles aient rendu compte d’une façon satisfai-

sante de la luminescence stationnaire.

II.1. Cinétique des phosphores à extinction forte

[9].

-

A) Examinons plus en détail les données

expérimentales relatives à ces phosphores (p. ex.

ZnS(Cu), CdS(Cu) etc...) :

1 ° L’éclat stationnaire Jo~Ep ! p a souvent

une valeur limite égale à 2.

20 La courbe de déclin est fonction exponen- tielle ou s’en rapproche ; T (et par suite la forme de la courbe) ne dépend pas de, E et diminue lorsque

T augmente.

30 L’allure initiale de la courbe d’accroissement est parabolique (J - t2), la montée totale est plus

lente que le déclin (cf § 1.3).

40 La forme de la courbe de montée dépend

essentiellement de E (pour des valeurs plus grandes

de E, l’accroissement devient plus rapide, c’est-

à-dire que L. /Ld diminue).

Les propriétés 1°, 20 et 30 s’expliquent bien par la théorie ordinaire fondée sur la bimolécularité de la luminescence et la monomolécularité de l’extinction. Mais la propriété 40 est en contradic-

tion avec la théorie, ainsi que le fait que La /Ld » 3.

B) On peut admettre un mécanisme d’excita- tion à deux échelons [10]. Le formalisme d’une telle théorie à deux échelons se traduit par le système d’équations suivant :

FIG. 6.

-

Schéma des niveaux du mécanisme d’excitation à deux échelons.

«2o transitions spontanées avec émission de radiation.

910, 920, 921 transitions spontanées non radiatives.

YOlE, Y12E excitation optique.

Çl2 excitation thermique.

(Se reporter au schéma de niveaux fig. 6). Les pos- tulats de la théorie sont 1° le nombre de transitions

spontanées par seconde N n (pseudomonomolécu-

larité) ; 20 les transitions directes 0 -> 2 sont inter- dites ou peu probables.

Il résulte de la théorie que si l’extinction est faible

(?10 et Z12 petits), 10 est fonction linéaire de E. Avec forte extinction, Jo "" E2 et la courbe de déclin est exponentielle p et b E == 0) ou biexponentielle ;

B E / p

la courbe de montée a, au début,une allure para-

bolique, et sa forme dépend de E. Le rapport La /Ld peut être infini. La théorie à deux échelons est

ainsi en bon accord avec les données expérimen-

tales.

C) Excitation de la photoconductibilité en deux

échelons.

-

Le CdS(Cu) (cou

=

10-3 g /g) et le

CdS (Cu, Fe) (ccu = 10-3 g ig, cFe

=

10-5 g /g) polycristallins sont très appropriés à l’étude simul- tanée de la luminescence et de la photoconducti-

bilité. Nos résultats sont les suivants :

1° La luminescence J a tous les traits caracté-

ristiques du cas d’extinction forte exposés dans le

§ II.1. A (1°, 2°, et 40).

20 La photoconductibilité est superlinéaire (1) AJO - EP, p > 1 et possède les propriétés II.1A (20, et 4°) [11 ].

30 p dépend de T et atteint pour la lumines-

cence et pour la photo-conductibilité la valeur

limite 2 [12] (fig. 7).

Les particularités indiquées de la photoconduc-

tibilité (surtout la superlinéarité de dao et la partie

initiale parabolique de la montée) sont difficiles à

interpréter autrement que par un mécanisme d’excitation à 2 échelons.

I I.2. Interprétation physique probable du schéma

à deux échelons.

-

On peut admettre que les niveaux 2 représentent la bande de conductitibi- lité et les pièges peu profonds ; le niveau 0 cor- respond à la bande de valence ou au centre lumi- nogène, les niveaux 1 sont liés aux niveaux loca- lisés profonds.

(1) La superlinéarité de Acr,(E), dans le cas du CdS

monocristallin (p

=

3 /2), et l’idée d’un mécanisme d’exci- tation en deux échelons, ont été décrits en premier lieu

par M. V. Lachkarev [13].

(5)

804

Les particularités ci-dessus de la photoconduc- tibilité, en particulier sa superlinéarité, s’expli- quent au moyen des électrons montés sur le niveau 2. La photoconductibilité « normale » doit dans ce modèle être attribuée aux électrons sur

les niveaux 1. Si la photoconductibilité est p, c’est

banal ; si elle est type n, il faut admettre que la

propagation des électrons s’effectue par les niveaux localisés. L’analyse des équations (2) montre que le

nombre stationnaire des électrons occupant les

niveaux 1 augmente avec E d’abord linéaire- ment, puis sous-linéairement, avec tendance à la

saturation. Ceci caractérise, comme on sait, la photoconductibilité « normale ».

Les courbes de relaxation de la photoconducti-

bilité liée aux niveaux 1 correspondent, d’après la théorie, à La ILd 1 (accroissement rapide,

déclin lent). C’est justement ce qu’on observe en

étudiant la relaxation de la photoconductibilité

« normale » (2).

Îl n’est pas exclu que la luminescence soit due

aux électrons des niveaux 1 aussi bien qu’aux élec-

trons des niveaux 2. Cela est en concordance avec

le fait que, dans les phosphores à deux bandes

d’émission, la bande de grande longueur d’onde est

sous-linéaire (bande verte de ZnS(Cu), bande

rouge de CdS, bande orange de ZnS(Mn) etc..)

alors que la bande de courte longueur d’onde est

linéaire ou superlinéaire. Dans les même ordre d’idées, la bande de grande longueur d’onde a un

déclin persistant alors que celle de courte longueur

d’onde décline rapidement.

L’hypothèse relative à l’existence d’une conduc- tibilité suivant les niveaux localisés 1 se heurte à

l’objection naturelle : comment les niveaux loca- lisés peuvent-ils former une bande si la concentra-

tion de l’impureté est relativement faible ? Or, les impuretés et les défauts du réseau peuvent être répartis non uniformément, mais en majeure partie suivant les plans intercristallins ou les sur-

faces des grains. S’il en est ainsi, les niveaux super- ficiels peuvent constituer une quasi-bande per- mettant des déplacements électroniques suivant

une surface. L’effet de la surface sur la photo-

conductibilité est bien connu.

Par chauffage, le nombre d’électrons sur les niveaux localisés décroît., mais la mobilité d’un

électron dans ces quasi-bandes croît et il peut

arriver que la photosensibilité augmente forte-

ment.

Nous avons observé de tels phénomènes sur CdS(Cu, Fe). A la température ambiante, la photo-

conductibilité peut être excitée par les rayons verts alors qu’elle ne l’est presque pas par les rayons (2) Si p2i ii p2o + OE2o, nio N (jo"""" Vi dans un grand

intervalle de E.

infrarouges (1 ,) ; elle présente les propriétés décrites § II. 1 ; elle est due aux électrons dans la bande (niveau 2). Lors de l’échauffement de

l’échantillon, La jLd -> 1, les courbes de montée

et de déclin se rapprochent d’exponentielles et

deviennent plus rapides ; bientôt (dans la région de 120°C) la photosensibilité croit brusquement ( ftg.8.)

FIG. 8.

-

CdS(Cu, Fe).

Courbe Td : temps de déclin en fonction de la tempé-

rature.

Courbe Ta : id. pour la montée.

Excitation dans les deux cas 546 my.

Courbe 6.ao (vert) : Photosensibilité en fonction de la

température, excitation 546 my.

Courbe Aa. (i.-r.) : id., excitation ~ 1 [L.

Ceci peut s’interpréter par l’apparition d’une photoconductibilité sur les niveaux 1. Celle-ci est excitée aussi bien par les rayons I. R. que par les verts. Ainsi on distingue pour CdS(Cu, Fe) deux

mécanismes de photoconductibilité, « chaude » et

« froide », de nature différente.

Les spectres d’excitation permettent de placer

le niveau 1 sur le schéma énergétique :

a) Si les spectres d’excitation de la photocon-

ductibilité et de la luminescence coïncident, 1 est plus proche de 2 ;

b) Si le spectre d’excitation de la photoconduc-

tibilité a une partie à grande longueur d’onde qui

est absente dans le spectre d’excitation de la lumi- nescence, 1 est plus proche de 0. Dans ce cas, la

partie à grande longueur d’onde ne doit exciter ’

qu’une photoconductibilité suivant les niveaux localisés. C’est le cas de CdS(Cu, Fe).

En conclusion, certains phénomènes conduisent

à la théorie pseudomonomoléculaire à deux éche- lons, qui peut en outre servir d’alternative à la théorie bimoléculaire pour expliquer la photo-

conductibilité normale. Nous n’avons pourtant

considéré qu’une forme schématique de la théorie (p. ex. en négligeant l’existence des niveaux

d’énergie différente) ; l’avenir montrera proba-

blement la nécessité d’introduire diverses compli-

cations.

(6)

DISCUSSION

Dr E. Grillot (Paris).

-

Dans une précédente publication, Tolstoï et Tkatchouk ont expliqué l’augmentation en fonction de la température du temps de relaxation de l’émission luminescente

infrarouge de Cu20 (qu’ils avaient observée grâce à leur ingénieux ultra-’t’-mètre) en supposant que la mobilité d’un électron dans la bande de conduc- tibilité est du même ordre de grandeur que celle d’un trou dans la bande de valence. N. Tolstoï

précise dans la présente communication qu’il y

aurait simultanément diminution de la mobilité des électrons excités et intervention d’une certaine

« barrière thermique ». La variation de la courbe -r(,T) en fonction de la concentration des lacunes cuivre de l’échantillon le conduit de plus à

admettre qu’il s’agit. d’une phosphorescence extrê-

mement brève.

,

Une autre explication peut être proposée si, à la

suite des travaux de Jouze et Rivkin et de Lach-

karev, on admet un mécanisme excitonique du

transfert d’énergie dans Cu2O, du point du réseau

où a lieu l’absorption jusqu’au défaut de réseau (lacune cuivre) se produirait, soit l’émission (niveau accepteur vide), soit le rejet de l’électron

dans la bande de conductibilité (niveau accepteur rempli). On comprend en effet plus aisément que la mobilité d’un exciton (plutôt que celle d’un électron de conductibilité) soit du même ordre de grandeur

que celle d’un trou positif. Pour un échantillon

donné, la proportion des niveaux accepteurs vides augmente par diminution de la température ; la probabilité d’annihilation d’un exciton sur un tel niveau augmenterait donc, ce qui ferait croître le rendement de luminescence et ferait décroître son

temps de relaxation. Par contre, la proportion des

niveaux accepteurs pleins diminuant d’autant, la photoconductibilité diminuerait également. Toutes

ces conclusions sont conformes aux expériences. A

une température donnée, la concentration des niveaux accepteurs (vides et pleins) dépend de la

nature de l’échantillon : il croît avec l’excédent

d’oxygène. Si donc la théorie de Lachkarev du

transfert d’énergie par les excitons était exacte, on devrait trouver : 1° en fonction de la température,

une variation du temps de relaxation de la lumi- .

nescence infrarouge et du temps de relaxation de la photoconductibilité ; 20 à une même tempé- rature, une diminution de ces deux temps de

relaxation avec l’accroissement de la concentration des lacunes cuivre. Il serait du plus haut intérêt de

pouvoir préciser s’il en est bien ainsi.

BIBLIOGRAPHIE

[1] TOLSTOÏ (N. A.) et FEOFILOV (P. P.), C. R. Acad. Sc U. R. S. S., 1947, 58, 389 ; J. Eks. Téor. Phys., 1949, 1942 ; Progrès des Sc. Phys., 1950, 41, 44.

[2] TOLSTOÏ (N. A.) et TKATCHOUCK (N. N.), C. R. Acad.

Sc. U. R. S. S., 1954, 95, 65.

[3] TOLSTOÏ (N. A.), C. R. Acad. Sc. U. R. S. S., 1955, 102, 935.

[4] TOLSTOÏ (N. A.), TKATCHOUK (A. M.) et TKATCHOUK (N. N.), R. Phys. Exp. Techn., 1955, 29, 386.

[5] TOLSTOÏ (N. A.), Comm. Acad. Sc. U. R. S. S., Sér.

Phys., 1951, 15, 712.

[6] ANTONOV-ROMANOVSKY (V. V.), Comm. Acad. Sc.

U. R. S. S., Sér. Phys., 1949, 13, 91.

[7] TOLSTOÏ (N. A.) et LITVINENKO (I. A.), R. Phys. Exp.

Techn., 1949, 29, 507.

[8] TOLSTOÏ (N. A.) et CHATILOV (A. V.), R. Phys. Exp.

Techn., 1956, 30, 109.

[9] TOLSTOÏ (N. A.), C. R. Acad. Sc. U. R. S. S., 1954, 95,

249.

[10] TOLSTOÏ (N. A.), R.Phys. Exp. Techn., 1956, 30, 171.

[11] TOLSTOÏ (N. A.), KOLOMIETZ (B. T.), GOLIKOVA (O. I.),

TSENTER (M. I.), R. Phys. Exp. Techn., sous presse.

[12] TOLSTOÏ (N. A.), Comm. Acad. Sc. U. R. S. S., sous

presse.

[13] LACHHAREV (V. E.) et FEDOROUSS (G. A.), Comm.

Acad. Sc. U. R. S. S., 1952, 16, 81.

Références

Documents relatifs

Non, la situation dans le monde ne s’améliore pas, en dépit d’e ff orts importants de beaucoup, d’hommes et de femmes engagés chacun dans leur discipline, pour que la paix

Par ailleurs, dans les conditions normales, la concentration en Na+ est toujours plus élevée dans le plasma que dans le milieu intracellulaire, mais si on fait agir

déterminer (i) les conditions nécessaires pour que les investissements consacrés à l’emploi dans le secteur sanitaire et social induisent une croissance économique inclusive

La conjonction d’un diagnostic d’assez fort isolement du monde des enseignants de la conduite et de la sécurité routière, par rapport au monde de l’éducation à la

Analyse du total des informations correctes produites au Questionnaires Q1 et Q2 Nous analysons, tout d’abord, le total des réponses correctes aux questions portant sur la base de

(Accepter la réponse exacte seulement. Si le patient n'a pas donné le nom du département, lui demander dans quelle province est située cette ville. La réponse région

Dans la deuxième conférence, Ferdinand Buisson examine les diverses solutions susceptibles de résoudre le conflit entre religion, morale et science.?. s’achève par une critique de

In the second lecture, Ferdinand Buisson examines the various potential solutions to the conflict between religion, morality and science.. The lecture ends with a critique