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Utilisation de la RAPD (random amplified polymorphism DNA) pour l'identification et l'analyse phylogénétique des nématodes parasites de ruminants

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Academic year: 2021

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HAL Id: hal-02704202

https://hal.inrae.fr/hal-02704202

Submitted on 1 Jun 2020

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Utilisation de la RAPD (random amplified

polymorphism DNA) pour l’identification et l’analyse phylogénétique des nématodes parasites de ruminants

Jean Francois Humbert, Jacques Cabaret

To cite this version:

Jean Francois Humbert, Jacques Cabaret. Utilisation de la RAPD (random amplified polymorphism

DNA) pour l’identification et l’analyse phylogénétique des nématodes parasites de ruminants. Veteri-

nary Research, BioMed Central, 1994, 25 (6), pp.854-855. �hal-02704202�

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Biosystématique et spécificité dans les

interactions durables. F F Renaud Renaud (Labo- (Labo- ratoire de parasitologie comparée (URA 698, CNRS), université de Montpellier Il, place E-Bataillon, 34095 Montpellier cedex 5, France)

Si le concept d’espèce est actuellement for- tement discuté en biologie évolutive, sa défi- nition, basée sur l’isolement reproductif entre

unités taxinomiques sympatriques, demeure

la plus largement acceptée par les biolo-

gistes. En parasitologie, au-delà du contexte

d’analyse de la biodiversité (systématique),

il est primordial de définir les complexes biologiques en interactions. En effet, l’ana- lyse de la spécificité (spectres d’hôtes), des modalités de la reproduction, de l’épidé- miologie et de l’évolution des parasites

passe par la connaissance, tant chez les hôtes que chez leurs parasites, des entités

génétiques en présence. Dans ce cadre, il

est donc nécessaire d’utiliser des outils per- mettant d’acquérir l’information nécessaire

sur les flux géniques présents dans et entre

les populations. De nombreuses méthodo-

logies portant sur l’étude des structures

génotypiques des populations sont actuel-

lement développées dans ce sens.

L’électrophorèse de protéines homo- logues (isoenzymes), déjà utilisée dans de nombreux groupes zoologiques et décrite

en détail par Pasteur et ai (1986) et

Richardson et al (1987), répond entière-

ment au cadre d’étude que nous venons de définir. Après avoir présenté brièvement les

principes de cette méthodologie (électro- phorèse et isofocalisation), nous discute-

rons de son intérêt et de ses limites en para-

sitologie au travers de différents exemples

choisis essentiellement parmi les hel- minthes, les arthropodes et les levures.

Nous aborderons ainsi certains points clefs

de la biologie évolutive des parasites

concernant la spécificité parasitaire, les cycles biologiques (transmission) et les

modalités de reproduction.

Références

Pasteur N, Pasteur G, Bonhomme F, Catalan J, Britton, Davidian J (1986) Manuel technique de génétique

par electrophorèse des protéines. Lavoisier, Tech et Doc, Paris

Richardson BJ, Baverstock PR, Adams M (1987) Allo- zyme electrophoresis. A handbook for animal sys- tematics and population studies. Academïc Press

Utilisation de la RAPD (random ampli-

fied polymorphism DNA) pour l’identifi- cation et l’analyse phylogénétique des

Nématodes parasites de ruminants. JF JF Humbert, J Cabaret (INRA-Tours, station

de pathologie aviaire et de parasitologie,

laboratoire d’écologie des parasites, 37380 Nouzïlly, France)

La RAPD est une technique qui s’est récem-

ment développée (Welsh et McCielland, 1990 ; Williams et al, 1990), permettant de générer des marqueurs polymorphiques après amplification génique par PCR (poly-

merase chain reaction), en utilisant une unique amorce courte de séquence aléa-

toire. Le but de notre travail était d’évaluer l’efficacité de cette technique pour l’identifi- i- cation et l’analyse phylogénétique de tri- chostrongles parasites de petits ruminants.

Ces nématodes sont responsables de nom-

breuses pathologies chez les chèvres et les moutons ; ils présentent très souvent un polymorphisme qui rend leur identification difficile au stade adulte et impossible au

stade larvaire. Nous avons étudié 8

espèces, appartenant pour certaines d’entre elles à des familles et à des genres diffé- rents : Ashworthius gagarini, Cooperia onco- phora (et son morphe Cooperia sumabada),

Haemonchus contortus (trois morphotypes

vulvaires : bouton, languette, lisse), Oster- tagia leptospicularîs et son morphe Oster- tagia kolchida, Spiculopteragia boehmi, Teladorsagia circumcincta, Trichostrongy-

lus colubriformis et Trichostrongylus vitri-

nus.

Les principaux résultats obtenus sont

énoncés ci-dessous.

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Les profils d’amplification étaient très complexes, pour la plupart des espèces, quelle que soit l’amorce utilisée. Cependant,

il était possible, avec toutes les amorces,

de trouver des marqueurs spécifiques per- mettant l’identification des diverses espèces.

Ces marqueurs étaient les mêmes chez les adultes et chez les larves de troisième stade.

Les distances (indice de Jaccard [Jac- card, 1908] ont été estimées entre indivi- dus testés sur un même gel :

-

les distances infraspécifiques étaient tou- jours inférieures à 0,6 (excepté pour Coope-

ria : 0,68) ;

-

les distances entre morphes (d’une même espèce) variaient entre 0,6 et 0,7 ;

-

les distances interspécifiques variaient entre 0,8 et 0,9 à l’exception de celle observée entre les 2 espèces appartenant au même genre (Trichostrongylus), qui était de 0,73.

Cette étude a donc révélé que la RAPD permettait l’identification des parasites aussi bien sur les adultes que sur le troisième stade larvaire, ce qui était impossible chez

ces espèces jusqu’à présent. En revanche,

cette technique ne peut être utilisée pour des analyses phylogénétiques, les distances entre espèces appartenant à des genres différents étant toujours très importantes et

peu variables.

Références

Jaccard P (1908) Nouvelles recherches sur la distribu- tion florale. Bull Soc Vaudoise Sci Nat 44, 223-270 Welsh J, McClelland M (1990) Fingerprinting genomes

using PCR with arbitrary primers. Nucieic Acids Res 18, 7213-7218 8

Williams JGK, Kubelik AR, Livak KJ, Rafalski JA, Tingey SV (1990) DNA polymorphisms amplified by arbi- trary primers are useful as genetic markers. Nue/eie Acids Res 18, 6531-6535

Analyse de la région ITS-2 de l’ADN ribo-

somique au sein du genre Trichostron-

gylus (Nematoda: Trichostrongylidae).

RB Gasser NB Chilton H Hoste 2 S Mallet I Beveridge ( ! Department of

Vetetinar

l Science, University of Melboume, Parkville, Victoria 3052, Australia; 2 INRA- Tours, station de pathologie aviaire et de

parasitologie, F37380, Nouzilly, France)

La région ITS-2 de l’ADN ribosomique a été analysée chez les Tüchostrongylidae, Néma-

todes parasites des ruminants, afin d’en éva-

luer les potentialités dans les études phylo- génétiques et comme support de nouvelles méthodes de diagnostic. Les séquences ont

été définies après amplification génique par PCR (Gasser et al, 1993). Le travail initial, décrit ici, a porté sur des espèces du genre

Trichostrongylus et a eu pour but d’évaluer les niveaux de variation interspécifique et intraspécifique (Hoste et al, 1993).

Pour déterminer le niveau de variation

interspécifique, les séquences de la région

ITS-2 ont été comparées chez 4 espèces

de Trichostrongylus, parasites de Mammi-

fères (T vitrinus, T colubriformis, T axei, T retortaeformis) et 1 espèce parasite

d’oiseaux (T tenuis). Les différences obser- vées variaient de 1,3 à 7,6%. L’espèce para- site d’oiseau présentait plus de différences

avec les autres espèces que ne le mon- traient les 4 espèces de mammifères entre elles. De plus, certaines des variations obser- vées affectaient les sites d’enzymes de res-

triction. Le niveau de variation intraspéci- fique a été apprécié en comparant, au sein

de l’espèce Tcolubriformis, des populations divergentes par leur origine géographique (Australie, France, Grande-Bretagne) ou par leur caractéristique biologique (résistantes

ou sensibles aux anthelminthiques). Aucune

différence n’a été décelée entre ces sous-

populations. D’autre part, pour les espèces

T retortaeformis, T colufriformis et T vitrinus, les séquences de l’ITS-2 ont été examinées chez des individus différents. De nouveau,

aucune différence n’a été décelée.

Le niveau de variation interspécifique supérieur à la variation intraspécifique

confirme les potentialités de la région ITS-2

comme outil moléculaire en phylogénie.

Références

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