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industrie petrolière dans la sous-région de l'Afrique de l'Ouest

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(1)

\

M66-869

(2)

TABLE MATISRSS

CHAPITRE

I. INTRODUCTION

Objet du present rapport

II. lit! PIDTR0L3 DAliS LJ M0ND3 - PERSPECTIVES

A. Production et consommation de petrole

B. Commerce interregional

C. Consommation future et estimation des

reserves

III. PRODUCTION rJT CONSO1EIATICI7 DE PHTTROLE

DANS LA SOUS-REGION DE L'AFRIQUE DE L'OUEST JUSQU'EN 1963

A. Prospection et production

B. Capacites de raffinage

C. Consommation de produits petroliers

IV. ISVOHFiTCH DS L'BTDUSTIII^ DU PETROLE DAKS LA

SOUS-REGION D^i L'APHICiUE Dli L'CUiiST JUSCJJ'SN I98O A. Estimation de la consommation

B. Capacites de raffinage C. Usines de lubrifiants D. Usines de bitume

E. Estimations de la production de petrole brut

Paragraphes

■1-4 5-49 10-23 24-36

37-49

50-6I 52

53-55

56-61

62-96

62-69

70-78

79-89

90-93 94-96

(3)

E/CK.14/IBE/110

CHAPITRiU

V. CONDITIONS

A. Investissements

B. Production brute et valeur ajoutee

C. Main—d*oeuvre

D. Economie de devises

VI. RESUME

Paragraphes 97-118

97-98

99-101 10^-104

105-107 108-118

- 11 —

(4)

B/GN.I4/IKH/HO

Annexes

Annexe I. Les raffineries en AfPique de 1'ouest

Annexe II. Tableau 1. Consommation de petrole en Afrique occidentale francaise 1950-1958

Tableau 2. Consommation de petrole en Hauritanie 1959-1963 Tableau 3. Consommation de petrole au Senegal 1959-1963 Tableau 4. Consornmation de petrole en Guinee 1959-1963 Tableau 5. Consomnation de petrole au Mali 1959-1963

Tableau 6. Consommation de petrole en Cote-d'Ivoire 1959-1963 Tableau 7. Consommation de petrole en Haute-Volta 1959-1963 Tableau 8. Consommation de petrole au Dahomej 1959-1963 Tableau 9. Consomnation de petrole au Niger 1959-1963 Tableau 10. Consommation de petrole en Gambie 195^1963

Tableau 11. Consommation de petrole au Sierra Leone 195°-1963 Tableau 12. Consommation de petrole au Liberia 1950-1963 Tableau 13. Consolidation de petrole au Ghana 1950-1963 Tableau 14. Consommation de petrole au Togo 1950-1963

Tableau 15. Consommation de petrole en Nigeria 1950-1963 Annexe III. Tableau 1. Essence Consommation totale dans la sous-region

1950-1963

Tableau 2. Kerosene " " " H

Tableau 3. Fuel Oils " " " "

Tableau 4. i^ubrifiants " " " "

Tableau 5. Bitume " " " "

Tableau 6. Ensemble des produits " " "

Tableau 7. Soutes " " " "

Tableau 8. Consoramation interieure - iii -

(5)

E/CK. 14/IHH/110

Annexes

Annexe IV.

Carte 1 Carte 2

Carte 3

Graph!que 1

Graph!que 2

Graph! que 3

de la consommation de petrole (passee et future)

Lea rai'fineries de petrole en Afrique

Carte des concessions en Nigeria indiquant certains gisements decouverts

Capacite des raffineries en I98O et distribution des produits Consoramation de petrole dans la sous-region de l'Afrique de l'ouest

Consommation interieure de petrole dans les pajs ouest- africains en i960, 1970, I98O

Rapport entre le ±3IB par habitant et la consommation de petrole par habitant

- iv -

(6)

e/cn,14/ihb/ho

chapitre premier

introduction "

Objet du present rapport

1. Le present rapport, qui peut e"tre considers comme redige pour prece"der les etudes relatives aux possibilites de realisation portant sur le developpement de l'industrie petroliere dans la sous-region de l'Afrique de I'ouest, tra'ite de la production des produits petroliers raffine"s, de la prospection et de la production du petrols brut et du gaz naturel uniquement en se bornant aux questions relevant de l'approvision- nement en matieres premieres. L'industrie petrochimique est 6tudi4e dans le rapport relatif a 1'Industrie chiraique.

2. On a examine dans le present rapport la place de 1'industrie petro liere dans l'e"conomie mondiale en general et dans 1'econoraie de la soue- region en particulier. On 3 donne des estimations de la demande de produits petroliers jusqu'en I98O. En partant de la demande preVue, on

suggere une augmentation des capacites de raffinage, la construction d'une

usine de lubrifiants, dfusines de melange et de bitume, qui desserviraient I1ensemble de la sous-region. On prevoit les quantites de lubrifiants dont disposera la sous-region de l'Afrique du centre.

3. Les pa^s considered dans le present rapport eont les suivants :

1. Dahomey 2, Garabie 3• Ghana 4« Guinee

5• C6te-d'Ivoire

6. Liberia

7. Mali

8. Mauritanie

9- Niger 10. Nigeria 11. Senegal 12. Sierra Leone 13. Togo

14. Haute-Volta

(7)

s/cn.14/inr/iio

Page 2

4. Corame les statistiques des divers pa^s n'indiquent pas la consom- mation de produits petroliers par categorie de prpduits et par annees on a decide d'utiliser les sources suivantes pour obtenir lee renseigne- ments contenus dans le present rapport: "Ressources mondiales en energie, Nations Unies" (Henseignements coiicernant la consommation de carburants) et "Overseas Geological Surveys Statistical Summary of the Mineral Industry"

(iixport and Import) .

(8)

e/cn.h/inr/iio

Page 3

CHAPITBS II

LE .PiliHQLE BASS IB .MOlTDlt! -.PERSPECTIVES

5. Les quantitea de petrole necessaires aiinuellement dans le monde

doublent 5, peu pr5s tous les dix ans. Pour le monde entier, l»expanBion

de 1*Industrie petroliere a ete parmi les plus rapides, atteignant un taux annuel mojen de croissance d1environ 6 pour 100 au coura des 25 derni&res annees. Ce developpement rapide s'explique tout d'abord par les caracteristiques exceptionnelles du petrole et des produits qui en

sont derives, Grtce a leur pouvoir calorifique eleve (10.000 kcal/kg

environ) et a la facilite de leur manutention pendant le transport, le petrole et les produits derives ont pu reraplacer dans une large mesure

les sources traditionnelles d'energie (bois et charbon).

6. La part croissante du petrole (petrole brut et gaz naturel) dans

1*ensemble de l'approvisionnement mondial en energie ressort du tableau suivant 1

(9)

Page 4

Approvisxonnement mondial en energie prlmaire

(Production - en millions de tonnes d(equivalent charbon)

Charbon et lignite Petrole brut

Gaz naturel

iinergie h^dro-electrique et nucle*aire

Total

1958

Charbon et lignite Petrole brut

Gaz naturel

Energie h^dro-electrique et nucleaire

Total

1963

Charbon et lignite Petrole brut

Gaz naturel

Energie hjdro-eleotrique et nucl6aire

Total

Quantites

1.669 895 348

52

2.963

2.027 1.202 511 76 3.815

2.162 1.726

803

101

4.793

30,2

liil

31,5 13,4

36,1

l_6_r_8

56,3

41,9 1,8

100,0

53,1

44,9 2,0

100,0

45,0

52,9

2,1 100,0

t

Source s Ressources mondiales en energie, Nations Unies.

(10)

E/CN.l4/lKR/llO

Page 5

7. Le petrole brut et le gaa naturel sont devenus l'une ties sources principales d'energie at, en outre, ils ont ouvert une ere nouvelle pour 1'industrie chiraique, grace a la transformation directe ou a

^utilisation de sous-produits obtenus a partir du raffinage du petrole.

8. La production des huiles et graisses lubrifiantes constitue un troisieme domaine de I1Industrie petroliere et elle a permis le dSvelop- pement rapide de la mecanisation et de la motorisation.

9. Bier) qu'actuellement on puisse envisager une nouvelle forme d'lnergie, a savoir 1'energie nucleaire, le petrole demeurera encore dans l'avenir previsible une source appreciable d'energie et, de plus, son importance corame matiere. premiere pour la fabrication des produits chimiques et des lubrifiants s'affirmera sans cesse.

A«■ Production et consoramation de petrole

10. Sn 1965, la production mondiale de petrole brut srest chiffr^e a 1,5 milliard de tonnes. Depuis i960, annse au coure de laquelle la production mondiale a atteint 1 milliard de tonnes, le taux annuel de croissance a ete en mo^enne de 7,8 pour 100 jusqu'en I964, mais l'accrois- sement au cours de 1'annee derniSre a ete moindre, n'atteignant que 6,8

pour 100.

11. On prevoit actuellement qu'au cours des prochaines annees la-pro duction augmentera au m3me rythme qu'en 1965, de telle sorte que la production mondiale en 1970 depassera 2 milliards de tonnes. II a fallu environ un siecle (depuis 1'annee 1859, qui a marque le debut de l'ere moderne du petrole) pour atteindre pour la premiere fois le milliard de tonnes (en i960), alors qu'il ne faudra qu'une decennie pour atteindre

les 2 milliards de tonnes.

12. La consommation de petrole n'augmente pas eeuleraent en valeur absolue, mais egalement par habitant. Dspuis 1940, ann^e au cours de laquelle la consommation de petrole par habitant s'est elevSe a environ 150 kilos, elle est passee a environ 450 kilos en I965, c'est-a-dire trois

fois plus en 25 ans.

(11)

e 6

13. Toutefois, le taux de croissance de la production et oelui de la consolation de petrole different considerablement d'un pajs a 1'autre, I* production depend essentiellement des conditions naturelles, tandis que la consolation est liee avant tout a Involution economise

generale du pays (dans certains pays, la presence d'autres types de carburants oU de sources d'energie influe egalement sur le taux de

croissance).

14. la production mondiale de petrole brut s'etablit comme suit

(par region) j

TABLEAU 2

Production de ngtrole "brut (en millions de tonnes)

production totale

1. Amerique du Hbrd 372,9 406,1 2,- Antilles 161,9 I85 3 3. Ainerique du Sud 31,4 39,4 4. Hojen-Orient 261,7 337,2 5. Afrique (j oompris 13,7 56,9 6. jifurope occidentale 14,9 18,3 7. ilxtrSme-Orient 26,9 28,5

.tDurope de l'est 170,5

Chine

422,5 198,6

41,0 414,1 106,1

20,9

33,2

35,4 15,3

3,0 24,8

1,4

2,6

28,0

13,3 2,7

28,0 6,6

1,4

2,2

113 112 130

158 775

140 123

1.053,9 1.300,4 1.504,6

15- Bxen qUe les Etats-Unis-soient encore le producteur de petrole brut le plus, important du raonde, le taux de croissance , est parmi leS plus bas (environ 2 pour 100 par an). Le deuxieme producteur mondial est 1'UHSS, le .troisieme le Venezuela et le quatrieme Koweit. La Libye,

avec une production de 58 millions de tonnes, se olassait en 1965 au

nuitieme

(12)

B/cii.l4/lNR/l1O

Page 7

16. 3n 1966, la principale region productrice de petrole brut sera probablement le Mo;en-Orient qui, en 1965, a produit un Peu moins que la region de l'Amerique du ITord. Cependant, c'est en Afrique que 1'on

a enregistre au cours des cinq dernieres aimees les progres les plus rapides. Dans cette region la production a ete multiplies 4 peu pres par huit. Ent.re i960 et 1965, la part de l'Afrique dans la production mondiale de petrole brut est passee de 1,3 A 6,6 pour 100. On prevoit que c'est en Afrique que le taux de croissance de la production de petrole brut sera le plus eleve, au moins jusqu'en

17. Le tableau ci-apres indique la oonsommation mondiale de petrole

au cours des deux derrderes annees s

*

(13)

Page 8

TABLEAU 3 Consbnnna.+.inM mondiale

(en millions de tonnes)

1965 1964

Part

du

total

Difference 1965 par Moyenne

rapport a annuelle

1964 1960/1965 Hats-Unis

Canada Mexique Antilles Autres

Total pour 1'hemisphere

occidental

Allemagne

Italie

Ro^aume-Uni

Scandinavie

Autres pays

Total pour 1'Europe

occidentale

339 25 /^

(14)

.j-ijiiimiimmjijti.ui

TABLEAU 3 (suite)

Page 9

Pays/region

Mo yen-Orient Afrique

Aeie me"ridionale Sud-est asiatique Japon

Australasie

URSS, Europe orientale, Chine

1965

33 34 17 24

89

20 220

1964

32 31 16 22

74

18 203

Part du total

en

1965

2 %

2 jo

1 P 2 $ 6 -~/o

1 jo

15 $

Difference 1965 par Mojenne rapport a annuelle

1964 1960/1965 + 4 $

+ 9 lo

i £* fo

+10g#

+19 % +11 % + 8 i

+ 5 $

+ 1 /"

+ 8 i +10 $

+24~B'%

+ 9 i

Total pour I1hemisphere

oriental 813 735 54 ?°

+12 /

ECTSEIiBL3 DU MOHD] 1.514 1.405 100 > + 8

Source s Statistical Review of the Iiorld Oil Industry^ publie par la

British Petroleum Company Ltd., pour 1965.

Note s Les differences entre la production et la consommation s!expliquent par des variations de stocks et par des preleveraents a des fins

militaires pour lesquels on ne dispose d'aucune donn^e.

18. Les Etats-Unis sont le plus ^ros consommateur de pe"trole§ viennent ensuite l'UHSS, le Japon et l'Allemagne. Au cours des cinq dernieres annees, le taux le plus eleve d'accroissement de la consommation de pe"trole a eHe" atteint par le Japon suivi par les pays du Marche Commun.

19. La consommation de petrole par habitant est generaleraent etroitement liee au revenu par habitant? comrae 1'indique le tableau ci-apr5s ;

(15)

Page 10

TABLEAU 4

Pays Consomination de

pe"lrrle par habitant en 1963

(en kilos)

Revenu par habitant

(en dollars des E.U.)

Annee

Autriche Belgique Italie Suede

Bolivie Bresil Chili Paraguay

Birraanie Ce ylan Inde

Congo Soudan

550.

1.100 730 2.000

110 230

365

70

40 108

23

33

45

831 1,198

618 1.592

96

252 352 126

55

128 73

87 94

1961 1961 1961 1961

1958 1958 1958

1961 1961 1961

1958

1961

20. Toutefois, le taux d'accroissement de la consommation d© petrole

par habitant est plus Sieve que celui du revenu par habitant, comme 1'indiq.ue

les donnees relatives aux pays suivants :

(16)

Page 11

TABLEAU 5

Pajs

Autriohe Belgique Italie SuSde

Allemagne de

Consom- mation

de petrole par habitant

1953

150 340

145

750 l'ouest 135

(en kg) 1963

.550 . 1100

730 2000 1000

Indice 1953 = 100

367 324 503 267 741

Revenu

en.

1953

407

903 353 981

611

1963

831

1198 618 1592 1000

Indice

204 133

175

162 I64

21. Pour l'ensemble du monde, les taux d'accroisseraent de la consommation de petrole at du revenu (PIB) pour la periode 1950-1960 ont ete les

suivants :

TABLEAU 6

Total mondial

Taux annuel d'accrois

sement

Consommation

6,5

de petrole Revenu 3,6

u

1/ Source % Tableaux de 1'enquSte de la CEA sur l'Afrique de l'es.t.

22. Une analyse plus detaillee montre que la conscmmation de produits

petroliers est en relation plus etroite encore avec le taux de develop-

pement de ^industrialisation d'un pa^s. C*est ce que l'on constate

lorsque l*on compare le taux de croissance de la consonunation de petrole

dans les pa** consideres, entre 1950 et I960, avec le taux de croissance

de leur production industrielle au cours de la mSme

(17)

E/CN.H/lNB/110

Page 12

TABLEAU 7

Autriche

Belgique A'9l %

Italie 9,0 %

Suede .'

Allem^gn© ..de..,!,1 ouest - ■■ • ■■■ " ' ' "iri V'V-/

iu,i. yo

23. Outre les donees ci-dessus, on constate que le Japon, oQ l© taux

de croissance a ate le plus eleve^/ pour la consommation de petrole au

cours des cinq dernieres annees, a en meme temps atteint le taux le plus

eleve de croissance pour la production industrielle (14* pour lOO)-?/.

B. Commerce interregional

24- Ainsi qu'il ressort des tableaux 2 et 3, la production et la consom- raation.de petrole different considerablement selon les regions. Certaines d'entre elles disposent d'excedents, tandis que d'autres souffrent d'une penurie de petrole (c'est generaleraent le-cas egalement pour les regions

d'un mgme pays). Le Mojen-^rient, qui est un des plus, impoxiants produc- teurs-de1 petrole Test en meme temps la region ou la consemination de petrole

est la.plus.faible. ^Par- ailleuTs l'Europe, qui est la region cu la production de petrole est la plus faible, se place au deuxieme rang pour

la consommation.

25. -Le tableau ci-apres indique 1'excedent et le deficit de petrole selon

les regions :

1/ Voir tableau 3.

2/ Source : Bulletin mensuel de statistique des Nations Unies.

(18)

Page 13

TABLEAU 8

en millions de tonnes

Region

Amerique du Nord Antilles

Araerique du Sud Mojen-Orient

Afrique (y compris l!i3gjpte)

Europe ocoidentale BxtrSme-Orient

Europe orientale/chine

Production 1965 422,5 198,6 41,0

414,1

106,1 20,9 33,2 268,2

Consommation

1965

600,0 37,0 64,0 33,0 34,0 376,0 150,0 220,0

Excedent ou deficit

- 177,5

+ 161,6 - 23,0

+ 381,1

+ 72,1

- 355.1

- 116,3 + 48,2

26. En 1965» l'Afrique detenait le troisieme rang pour le volume exporte.

Dans quelques annees (peut-Stre .en 197O)# l'iifrique, ou le taux d'accrois- se'raent de la prbductlon de"petrole "brut est le plus eleve, pouirrait se cla:??e.r..au. (ieuxiSme rang des regions exportatrices, apres le Mojen-Orient.

27. La dirference entre I'accroissement de la production et de la consom

mation par region ou par pays entratne 1'expansion du commerce inter regional, comme l'indique le tableau suivaut °.

(19)

e/ch.h/inr/i.io

Page 14

TABLEAU 9

Commerce interregional du pgtrole

(en milliers de barils par jour)

Destination E.U. Canada Ameri- que

latine

Europe occi- dentale

Afrique Mo3en- Orient

Extr§me Orient

Total %

des expor-

tations

1959

Origins ^.Stats-Unis

Canada

Amerique latine 1, Exirope occi

dentals Afrique llo^en-Orient

^:ctre"me-Orient Bloc sovietique

Total 1,

Pourcentage par rapport au total

1964

Origine % Etats- Unis

Canada

Amerique latine 1.

iiurope occidentale Afrique

IIo - en-Orient

£jxtrSine-Orient 31oc sovietique

PourcentagJ0"^1 2*

par rapport au total Indice pour 1964

(1959 = 100)

_

98

.253 6

1

353

69

-

,780

24,9

302

■493

5

50

317

62

-

229

• 17,7

125

67

-

2519

-

-

106

-

-

424

5,9

21

-

319

1 1 140

-

482 3,8

1.14

24

-

-

20

-

81 4 24

153

2,1

37

_

-

5

16 220 2 115

395

3,1 258

Source : The International'-Petroleum

publie dans Petroleum Press

48

-

566

-

72 2.422 21 260

3.389

47,4

52

-

898

-

1.498 3.584

21

595 6.649

52,8

196

Industry Service,

6

-

77 109

-

169

2 37 400

5,6

5

88 63

-

334

-

30

525

4,2

131

juin 4

-

3

15

1

-

9

9

41

0,6

1

-

2 21

-

-

1 2

27

0,2

66 review

1965.

62

-

27 11

- .

864

-

3

967

13,5

77

-

51

11 6

2.033

-

]08 2.286 18,2

237 2.

1.

6.

12.

211

98

2.177 161

74 3.995

105 333

7.154

100 %

193 303

851

111

571

628 Q6 850 593 100 fo

175

and Forecast,

2,9 1,4

30,4 2,3

1,1 55,7

1,5

4,7 100 -/o

1,5

2,4

22,7

0,8

12,5

52,7

0,7

6,7

3.00 fo

(20)

Page

28. £n 1959> la production mondiale de petrole brut se chiffrait a

environ 1935 millions de barils par jour. lie est passee a environ

28 millions de barils par jour en 1964) soit une augmentation d'environ 43 pour 100 en cinq aria. Paralleleraent, (selon le tableau 9), les echan&es interregionaux de petrole se eont accrus de 75 pour 100.

29. Les tendances en raisort desquelles la production de petrole brut pourrait doubler en dix ans, pourraient avoir pour effet de tripler les eehanges interregionaux de petrole. Les importations de I1Europe

occidentale ont pratiquement double en cinq ans et repre"sentent actuellement plus de la moitie du commerce interregional dans 1'ensemble du monde.

C!est la un fait tree important pour l'Afrique, en raison de la proximite

du rnarche europeen,

30. D'apres une etude recente de H.A. Adelman, professeur de sciences economiques au Hassachusetts Institute of Technology, les prix de revient et les frais de transport du petrole brut joueront l'un et l'autre un r&le important dans les echanGes internationaux de petrole brut. Les

estimations du Professeur Adelman concernant les prix de revient du pe*trole

brut sont les suivantes :

(21)

3/CN.14/1TO/110

Page 16 ■

TABLEAU 10

Prix de revient du petrole brut

Regions et annees Fraie dfexploitation

(en cents des I3.U, par baril)

Immobilisations Frais de

pour le premier developpement

baril de;.pro- (en cents des

duction jour- B.U. par baril)

naliere

(en dollars HJ.U.)

Prix de revient total

(en cents

dee iii.U.

.r baril)

Stats-Unis

1961-1962 Texas

Louisiane 18

10 Total

Venezuela I962-I964 Afrique :

Lib^e 1963-1964 Algerie I962-I964 Nigeria I964 Golfe Persique ;

1962-1964 Iran Iraq Kowe5!t

Arabie Seoudite

17 6,5

2,2

3,9 2,7

1,0

1^8

3.250

2.542 138

108

3.155

863

149656 590

130 69 160

167

134 55

28

6

3(o)

8 8

a/

5/

0/

156 118 151 62

46

15

31

7

4 10 10

Source, l M*A-^Adelraan : Oil Production Cost in Four Areas, publie par 1'American Institute of Mining iiinM'ineers.

Y compris les frais d'oleoduc s'elevant a 6 cents par baril.

Y compris les frais d'oleoduc s'elevant a 10,7 cents par baril.

Aucun frais d'oleoduc n'est prevu, etant donne que Kirfcuk offre de nets

avantages de transport par oleoduc par rapport a l'&tst Mediterranean

et la comparaison des coCts concerne la region du Golfe Persique.

(22)

e/cm.h/inr/ho

Page 17

31. E'apres 1'analyse effectuee par le Professeur Adelman, les expe

ditions de petrole a, destination des marches de l'Europe occidentale et en provenance de l'Algerie, de la Libye et de la Nigeria presentent

certains avantages en matiere de frais de transport par rapport au

petrole expedie du Golfe Persique. Ces avantages sont les suivants :

- pour le petrole brut en provenance de l'Algerie : 34 cents des

Etats-Unis par baril;

- pour le petrole brut en provenance de la Libye : 30 cents des

Etats-Unis par "baril;

- pour le petrole brut en provenance de la Nigeria : 20 cents des

Etats-Unis par baril.

En tenant compte des frais de transport, le Professeur Adelman en

arrive a la conclusion que c'est pour le petrole libyen que les cotlts moyens sont les moins eleves et que les couts du petrole algerien

correspondent plus ou moins aux coilts du petrole du Golfe Persique.

II estime que pour la Nigeria, le prix de revient diminuera, car les chiffres relatifs a la production ne tiennent pas encore compte des gisements recemment decouverts. II considere cependant que 1'expansion pourrait .entrainer une augmentation des cotits par baril dans les nouveaux gisements africains, car les reserves connues sont beaucoup plus

limitees que celles du Ljoyen-Orient,

32. En revanche, les operations de prospection poursuivies en Afrique, qui n'en sont encore d'ailleurs qu'au stade initial, pourraient

reveler que les reserves sont beaucoup plus importantes que ne l'in- diquent les estimations aotuelles et que les couts n'augtnenteront pas n^cessairement de fagon considerable, c'est-a-dire jusqu'a un degre tel qu'ils contrebalanceront les avantages en matiere de frais de transport par rapport au petrole en provenance du Golfe Persique et

a destination des marches europeens,

33, II semble toutefois que 1'on ne puisse pas arriver a des conclu

sions exactes concernant la rentabilite de la production de petrole

(23)

E/CN.14/lflH/i10

Page 18

brut, si l'on ne tient pas compte du produit qui y est associe, a savoir le gaz nature!.' Recemment encore, le gaz naturel etait utilise commercialement aux Btats-Unis, en URSS et en Europe, mais cette uti lisation etait a peu pres nulle dans les autres regions productrices.

Le's contrats a long terrne que l'Algerie et la Libye ont deja conclus (les negociations se poursuivent en vue d'autres livraisons) pour

exporter du gaz naturel a destination des pays europeens augmenteront sans aucun doute. la rentabilite de l'industrie petroliere dans ces pays et les mettront davantage en mesure de faire face a la concur rence. Bien qu'elle se trouve dans des conditions moins favorables que 1'Algerie et la Libye pour I1exportation de gaz naturel, la Nigeria beneficie, en matiere de transport, des me*mes avantages,par rapport aux conditions du Golfe Persique, que dans le cas du petrole brut.

34. Les raffineries sont installees la plupart du temps dans les pays consommateurs, ainsi qu'il ressort du tableau suivant i

TABLEAU 11

Production, oonsommation et raffinage du petrole

(en millions de tonnes)

, . Annee 19^5 1967

Region Production Conservation Raffinage ■ Capacity de raf-

image-'

600 ■ 127

102 38 510 192

245

Amerique du nord Antilles

Amerique latine Ifcyen-Orient Afrique

Europe occidentale Extreme-Orient

Europe orientale/Chine

422,5 19856 41s0

414? 1

106,1 20,9 33,2 2685 2

■ 600 37

64 ■

33 34

376

150 220

590 118

67

93 26

365

150 201

Total 1.504,6 " 1.514 1.610 1-902

a/ Les chiffres relatifs a la capacite de raffinage proviennent du World

Petroleum Report 19,65* pages 22-23-

(24)

laX'njllLILiTXT'~ ~ ——————■■ —-■ ■■I _Lr - ill I - '""AW1"WWII MMI*"" I"

E/CH.I4/INR/IIO

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35* En 1965, les seules regions ou il existait tine capacite de raf- finage excedentaire, c'est-a-dire depassant les besoinsj etaient les Antilles et le Moyen-Grient. On prevoit qu'au cours des deux annees

suivantes (1965—1967) la capacite de raffinage augmentera d'environ

• 20 pour 100; elle augments done plus rapidernent que la consommation.

En 1965, la capacite de raffinage pour I1ensemble du monde accusait

un exc^dent d1environ 100 millions de tonnes, alors qu'a la fin de

la capacite excedentaire sera d1environ 200 millions de tonnes.

36, Bien qu'il soit normal que la capacite de raffinage progresse plus

rapidement que la consommation, I1intensification de la construction de raffineries laisse prevoir d'exoellents resultats pour l'industrie

petroliere. On constate a cet egard qu'un nombre toujours plus grand de nouvelles raffineries sont construites de par le monde dans de nombreux petits pays et des pays nouvellement independants, II en

est ainsi particulierement en Afrique, ou la capacite de raffinage

sera egale a la oonsommation en 19^7 (voir egalement la carte 1).

C. Consommation future et estimation des reserves

37. Tous les sp£cialistes des questions petrolieres pre"voient qu!au cours des 20 ou 25 prochaines annees, le taux annuel moyen de crois- sance de la consommation totale d'energ-ie se situerc entre 4 et 4j5

pour 100, Us sont unanimo^ a penser que l'industrie petroliere

oonnaltra un taux d'acoroissement plus eleve, etant donne que la part du petrole et tout partioulieretnent du gaz naturel dans I1 approvieion-

nement total en ener^ie ira en augmentant.

% 38. On estime qu'en 1985-1990 la part du petrole brut et du gaz naturel representora environ deux tiers de l'approvisionnement total

* en energie. En 1963? cette part representait respectivement 36,1 et 16,8 pour 100, soit au total 52,9 P9ur 100«

39« Si elle continue d1augmenter au mgme rythme qu'en 1965* c'est-a- dire au rythme de 6,8 pour 100, la production totale mondiale de

pe"trole brut s'elevera en 1970 a environ 2,1 milliards de tonnes par an.

(25)

E/CN.14/IWR/11O

Page 20

Si cette production se poursuit entre 1970 et 1980 a un rythme plus lent, c'est-a-dire a raison d1environ 5 pour 100 par an, la produc tion totale mondiale pourrait se chiffrer en 1980 a environ 3,4 mil liards de tonnes.

40, Pour le gaz naturel, on prevoit pour les 15 prochaines annees un taux d'accroissement plus eleve, a savoir environ 7 pour 100 par an, de telle sorte qu'en 1980 le total de la production mondiale atteindra environ 2,5 milliards de tonnes d1Equivalent charbon.

41, On peut ee demander s'il existe des reserves suffisantes pour repondre aux besoins au cours des 15 prochaines annees et bien au-dela, Les reserves prouvees de petrole brut a la fin de 1964—'sont estimees a environ 46,5 milliards de tonnes, tandis que les reserves absolues sont estimees a au raoins 500 milliards de tonnes, soit au moins 10 fois et peut-e*tre 40 fois plus que les reserves prouvees a l*heure actuelle-<

Etant donne que les quantites totales de petrole brut dont l'ensemble du monde aura besoin seront de 37 milliards de tonnes environ pour les

15 prochaines annees, il est certain que les reserves sont suffisantes pour subvenir a ces besoins.

42, Les reserves prouvees de gaz naiurel sont estimees h environ 28,8 milliards de tonnes d1equivalent charbon*; quant aux reserves

absolues, on peut dire, tout comme pour le petrole brut, qu'elles seront au moins 10 fois plus elevees que les reserves prouvees aotuelles. Dans le cas du gaz naturel, le total des besoins pour I1ensemble du monde est estime a environ 25 milliards de tonnes d1equivalent charbon pour les 15 prochaines annees, ce qui signifie que les reserves de gaz natu rel sont £galement suffisantes.

l/ Petroleum Press Service, mai 19^5? page 179»

2/ J.P. Berkin, CBE, "The Potential contribution of oil", publie par

la Shell, Londres,

Petroleum Press Service, ootobre 196"5j PaSe 363.

(26)

« E/CN.14/IHH/110

Page 21

43- Les techniques de prospection et de forage iront en s'ameliorant, de sorte que les frais moyens de prospection et de developpement dans le monde resteront tres probablement inchanges, II se pourrait que dans les pays producteurs les impSts augmentent, mais on ne prevoit

pas une hausse appreciable du coat global des quantites produites en

petrolej etant donne -i\i< les possibility ouvertes aux perfectionnements techniques et a l'automation sont encore immenses,

44- Les nouvelles techniques elaborees de prospection et de develop- pement elargissent rapidement les possibilites de de"couvertes. Les techniques geophysiques et sismologiques progressent et il est possible actuellement d'effectuer des forages a plus de 9.000 metres. Des

progres ont ete realises tout particulierement dans la conception du

materiel destine aux forages au large des cStes. Outre les progres realises concernant les techniques de prospection, des moyens ont ete mis au point qui permeitront aux producteurs de petrole d'extraire deux fois plus des gisernents existants, L1 application des methodes de

recuperation secondaire? l'epuisement naturel, 1'injection de gaz,

I1injection d'eau et les procedes thermiques permettront un taux de recuperation d1environ 60 pour 100 centre 30 pour 100 en moyenne environ

aujourd'hui. Si l!on considere qu'une augmentation de moins d'un pour

100 du taux de recuperation suffit, dans le cas des gisements commer-

ciaux connus, a doubler la production annuelle actuelle, on peut mesurer toute I1importance de ces nouvelles methodes.

45- Gracie aux progres techniques realises en matiere de raffinage,

le pe*trole peut encore soutenir la concurrence des autres sources d'energie. Les progres techniques ont permis une reduction du volume de fuel oil produit et un accroissement de production d1essence.

Simultanement, la production globale a augmente de 3 pour 100 par

rapport a 1940. Les fuel oils raffines utilises pour la production

d!energie sont remplaces de plus en plus par le gaz naturel, qui est

mieux adapte a oette fin0 L'industrie chimique fondee sur les produits

de raffinage (en particulier les defines obtenues comme sous-produits

gazeux) et sur le gaz naturel enregistre des progres rapides. Les

(27)

E/CN.14/INR/110

Page 22

lubrifiants produits actuellement sont de qualite bien superieure et peuvent etre utilises plus iongtemps. Les oXeoducs et les petroliers de plus grande capacite (cette capacite pourra probablement Stre portee a 200,000 ou 250.000 tonnes de port en lourd) reduisent les frais de transport du petrole et du gas natural, Toutes ces amelio- rations dans le secteur de la prospectioa, de la production, du raf- finage et du transport assurent le progres constant de l'industrie petroliere tout en permettant au petrols et au gaz naturel de concur- rencer de plus en plus les autres sourcea d'enorgie.

46. Compte tenu de tous ces facteurs, il semble qu'aucun obstacle ne

se pose aux objectifs envisages pour les 15 anness a venir dans 1»en semble du mondeB Cependant, toute prevision relative a une region ou un pays donne et portant sur une periode de 15 ans sera necessairement incertaine, car les facteurs qui influent s-ar les progres de la region ou du pays exercent des effets plus directs, Don contingencies peuvent toujours imposer des restrictions (cai'acteristique de cette branche industrielle). Par ailleurs, ies stimulejats economiques et la situa tion politique sont das facteurs qui. influent sur le cours du develop-

peraent.

47- L1 expansions dans 1'avonir ir.m5dir,t, de 1* indr.stri.o petroliere sur le. continent afrioain presente v.r, gr&.nd interetB Corapte tenu de la situation actuellej les conditions propres a l'Afrique sont tres satisfaisantes coraparees & celles des autres regions petroliferes,

Sa situation geographique pricsnte un grand avantage? en effet, l'Afrique n'est pas tres eloignoe ds I1Europe cccidentaler qui constituera le

principal debouche pour le petrole africain, Enxre i960 ct 1965, la

proior-i-Ao-j de la production mondi?,le de petrolo brut revenant a

l'Afrique est passee de 1,3 a 6*6 pour 100,,

48O Compte tenu de la situation favorable de 1'Afrique coraparee a celle du Golfe Persiq-ue qui est actuel.leir.ent la plus importante region productri.ce de petrole (voir egalemsnt l.e para.graphe 31); on peut

prevoir sans risque d'erreur que lc<. part de 1'Afrique en 1970 represen-

tera 10 pour 100 et, en 1980 environ 15 pour 100 do la production

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iwniii nmwiMW n iti1nm—

E/CN.14/INR/110

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totale mondiale de petrole brutE Etant donne que l'on prevoit pour 1970 une production mondiale de petrole brut de 2,1 milliards de tonnes et pour 1980 de 3,4 milliards de tonnes, la production afri- caine en 1970 s!eleverait done a quelque 210 millions de tonnes et

en 1980 a quelque 5°0 millions de tonnes* Certes, les reserves

prouvees de l'Afrique sont actuellement reduites, car les prospections n'ont ete entreprises que recemment, mais il est a peu pres certain que I1Afrique pourrait produire le volume de petrole brut mentionnee La production de petrole au large des cStes? qui doit permettre d'aug- menter considerablen:ent la production mondiale de petrole brut et de gaz naturel> n'en est encore qu'a ses debuts en Afrique, II existe egalement de nombreuses regions de ce vaste continent dans lesquelles on n'a pas encore effectue de travaux de prospection.

49- Pour la production de&gaz naturel, les perspectives en Afrique sont beaucoup plus favoraoles que danB la region du Golfe Persique.

Selon des opinions bien arr§tees> le taux d'accroissement de la produc tion de gaz naturel sera determine en grande partie par les frais de transport, Les immobilisations elevees qu'impliquent les gazoducs et les navires destines au transport des produits gazeux ne sont rentables que moyennant un coefficient eleve d'utilisation, et cette rentabilite diminue en fonction de la distance, Cfest pourquoi les pays situes a proximite des marches du gaz beneficient d'avanta^es evidents, Cependant, il serait tres hasardeux de faire des previsions concernant la production future de gaz naturel dans la region africaine et, plus encore, dans un pays donne. En Europe occidentale, region qui est un importateur de gaz naturel en puissance et qui a deja conclu des contrats a long terme avec la Libye et l'Algerie, les travaux de prospection sont particulierement intensifs et il est probable que d'autres vastes

gisements de gaz, semblables a ceux de Groningue (Pays-Bas), seront

decouverts ailleurs. Les travaux de prospection en tier du Nord ont deja donne" de bons resultats, et il est possible que I1 on decouvre

des reserves qui permettront de subvenir aux besoins de la Grande-Bretagne,

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Page 24

II pouxrait en Stre de ntfiue dans le cas d'autres regions septentrionales.

Aussi est-il particulierement difficile de prevoir les possibilites deportation offertes a la Nigeria, dont on estime que le debouche naturel est 1»Europe septentrionale. Les Etats-Unis sont le plus gros consommateur de gaz natural du monde (le gaz naturel repreeente environ 30 pour 100 de la .oonsommation totale d'energie aux Stats-

Unis) et il se pourrait qu'a l»avenir les ressources du pays ne

couvrent pas la totalite de la demande et que les Etats-Unis en viennent a importer du gaz naturel, ce qui permettrait alors a la Nigeria de

concurrencer les pays voisins des Etats-Unis (le Canada et les Antilles).

(30)

b/ch.14/inh/iio

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CHAPITRE III

PRODUCTION ET CONSUMMATION DE PETROLE DANS LA SOUS-REGION DE L'AFRIQUE DE L'OUEST

(^usqu'en 19^3)

50. Le developpement de 1*'Industrie petroliere dans la sous-region de I'Afrique de l'ouest a commence il y a quelques anne"es seulement. Bien que des prospections se poursuivent depuis un certain temps deja dans

quelques pays ouest-africains depuis 1937? (par exemple en Nigeria), la

production de pStrole n1 a commence qu'en.1958. A l'heure actuelle, la Nigeria est le seul pays producteur. La premiere raffinerie est entree

en aotivite en septembre 1963, au Ghana. A la fin de 1965? trois autres raxfineries etaient en service (Senegal, C5te-dfIvoire et Nigeria).

51. La situation dans les divers .pays se presents oomme suit :

A. Prospectlon et production

52. Des permis de recherohes ont ete aocordes dans presq.ue tous les pays, mais la duree et 1'intensite des travaux de prospection varient

d1un pays a 1'autre. . —

1) DAHOMET"- Les concessions sont d-Stenuea par la Ca"bol Enterprises Ltd. (Canada), la Union Oil Co. of California et la Pahotgx* Les rechercb.es se poursuivent mais jusqu'ici

on n'a signale aucun r^sultat.

2) GAMBIE - ..Une entreprise mixte de la firme d'Etat fr«i$aise BPR

et du groupe BP, la SPS, dispose d'une concession.

A part un puits non exploits pres de Bathurst, on ne connalt aucun autre resultat.

3) GHANA - Une equipe rovjr.aine procede a des travaux de prospeotion,

et on signale que du petrols a ete deoouvert. On ne

dispose d!auoun autre renseiguement-

(31)

E/CN.14/IHR/110

Page 26

4) GUINEE - Aucun renseignement n'a e"te diffuse au sujet des

prospections.

5) COTE-D1IVOIRE - Des concessions sont detenues par la Societe

afrAoain« das petroles (SAP) de Dakar, au Senegal^

Cette societe" a effectue drimportants travaux de prospection ainsi que des forages, mais les resultats definitifs nTont pas encore etc"

communiques.

6) LIBERIA - Les conclusions des pourplarlers oonoernant I1octroi

d'une concession n'ont pas ete annonce"es«

.7) MALI - Les concessions sont detenues par la SAP, la Petropar et

la Standard Oil, raais les resultats des prospections ne sont pas encore connus»

8) MAURITANTE - On ne dispose d1auaun renseignement concernant les

prospeotions*

9) NIGER - La Petropar a obtenu ;une concession et poursuit des

travaux de prospection. On signale que les resultats sont negatifs.

10) NIGERIA - La Nigeria est jusqu'ici le seul pays ou les travaux

de prospection ont donne de bons resultats.

La prospection a e"te entreprise en 1937 par des equipee du groupe Shell—D1 arcy Exploration* A l'heure actuelle, les oonoessions sont detenues par les compagnies suivantes s Shell-BP, Nigerian Gulf Oil Co«

Ltd*, Nigerian Agip, American Overseas, Tennessee Nigeria^ Mobil Explora

tion Nigeria^ Safrap (Nigeria) et Phillips. (Voix carte 2).

CMest la Shell-BP qui, la premiere, a deoouvert du pe"trole a Oloibiri

*55 e*j a partir

un interSt oroissant.-

en 1955 e^j ^ partir de cette e"poque, le p^trole de la Nigeria a suscite

.1/

l/ Depuis 1961, dTautres concessionaires se sont joints a la Shell-BP.

(32)

Page 27

On signale que les resultats obtenus varient eelon les concessionaires.

Pour les gisements situes a lrinte"rieur des terres, la production de la Shell-BP a e"te" en 1965 d! environ 250.000 barils par Jour (environ 12,5 millions de tonnes par an) et on prevoit une production de 400.000 barils par jour en 1970. Depuis 1965* d'autrcs oompagnies ont"egalement

commence a exporter, mais leur production globale n'atteint pas oelle'de

la Shell-BP. ...

La production totale de pe"trole brut en Nigeria s'etablit comme suit,

en tonnes metriques.

1958 « . 260.000

1959 = 540,000

1960 . . 850.OOO 1961 m 2.270,000 1962 ' « 3.33O.OOO 1963 » 3-77O.OOO

- ' 1964 ' = 5.950.000

1965 « 13.000.000

ll) SENEGAL - Les travaux de prospection ont commence en 1952.

Jusqu!ici, la SAP, la SPS, la COPETAO et l'ESSO ont entrepris d'importants travcux de prospeotion, mais

sans grand suooes. Pendant deux ans, la Compagnie des petroles Total effeotuera des forages au large de la

c6te, a environ 400 kilometres au sud de Dakar.

12) SIERRA LEONE - La compagnie concessionaire, la Tennessee Gas Transmission Company (Sierra Leone) Inc., a

offeotue des travaux de prospection qui ont e"te"

couronnes de suooes, et le permis d* exploitation

lui a ete" accorde.

13) TOGO - Des travaux de prospoction sont poursuivis par la

California Exploration Co. et la Togo American Oil Co.,

mais jusqu!ici sans succes.

(33)

il/Cll. 14/lNR/llO

Page 28

14) HAUTE-VOLTA - On ne dispose d'aucun renseignement concemant

les travaux de prospeotion. La struoture geo- logiquo du pays ne laisse guere entrevoir de

resultats enoourageants.

B» Capacites de raffina^re

53. Au debut de 1966, quatre raffineries e"taient en aotivite dans la sous-region. Selon les plans aotuels, trois autres raffineries doivent etre oonstruites bientSt, En i960, quatre pays afrioains settlement disposaient de raffineries. Leur oapaoite* se repartissait comma suit s Egypte, environ 80.000 barils par jour; Afrique du Sud : environ 27-500 barils par Jour, Maroc et Angola environ 3.000 barils par jour chaoun, soit au total environ 113.500 barils par jour. A la fin de 1965, 14 pays disposaiont de raffineries dont la oapacite* totale etait d' environ 522.000 barils par jour, soit 4>5 fois plus qu1en I960.

On trouvera ci-apres la liste des raffineries conetiniites & la fin de 1965 dans la sous-region de 1'Afrique de l!ouest. (Voir Annexe i) 1

1) GHANA - Une raffinerie a ete construite a Tema, pres d'Aoora.

Sa oapacite brute est la suivante : 25,000 barils pax

jourj reforming oatalytique s 6,500 barils par jour et

hydrode sulfuration 1 6.5OO barils par jour d!exploita

tion; precede Merox i 2-500 barils par jour d1exploitation!

procede Howe-Baker s 3-300 baril© par jour d1exploitation.

Les investissements se sont Sieve's a environ 23 millions

de dollars des Etats-Unis. Cette raffinerie est de"tenue et g^ree par la Ghanaian Italian Petroleum Co. Ltd.

■■ - (GHAIP). . L1 exploitation a commence en septemfcre 1963.

2) COTE-D'ITOIRE - Une raffinerie a ete oonstruite a Abidjan-Vridij

sa capacite brute est de 14,000 barils par jourj

platforming : 2.5OO barils par jour d1 exploita

tion} elle dispose egalement d1installation pour

le traitement hydraul^ique. Les investisseraents

se sont Sieve's a 22 millions de dollars des Etats-Unis. Cetto raffinerie est detenue et

(34)

e/cu.h/inr/ho

Page 29

geree par la Nigoria Petroleum Rofining Co. Ltd, (la

Shell et la BP detiennent 40 pour 100 des actions at le public 20 pour 100). Ello ost entree en activity en novembre 19^5■

4) SMEGAL - La raffinerie est situee a M'Bao, pres de Dakar; sa capacite brute est de 12*000 barils par jour et le reforming catalytique de 1,600 barile par jour, Les

investissements se sont eleves a 16 millions de

dollars des Etats-Unis. Cette raffinerie est la

propriete de la Suoiete africaine de raffinage (SAR)

de Dakar, qui en assure egaloment la gestion} les actions sont reparties entre un groupe de oompagnies petrclieros et 10 pour 100 sont detenues par le

Gouvernement. La raffinerie est entree en aotivite"

en Janvier 1964*

54, On trouvera ci-apres la liste des nouvelles raffineries qui doivent etre oonstruitos :

l) GUI1TEE - On envisage la construction d'une raffinerie d'une oapacite d1environ 12.000 barils par jour destinee a satisfairo les besoins en carburant dee usines

d(aluminium existant deja ou dovant etre construites, ainsi q.ue les autres besoins du pays. On ne dispose d'aucune autre dcnnee^

2.) LIBERIA - Une raffinerie doit otre construite pres de Mcnrovia}

sa capacite brute sera de 10.000 ^arils par jour et olio sera epargneo pour les operations.suivantes. s crackingj reforming, adoucissoment et reduction dR la visoositeo Les actions sont reparties egalement entre '■:■ .. le Gouvernement et 1*Hydrocarbon Research Ino« Cette

raffinerie coutera 1435 millions de dollars des Etats—

Unis et la fin des travaux est prevue pour 1968.

(35)

Page 30

3) SIERRA LEOHE - On signale que des accords one ete signes aveo

les entrepreneurs en avril 1966 et qu1en vertu de ces accords la raffinerie doit etre terminee et entree en aotivite dans les 30 mois. Sa capa cite sera de 10,000 barils par jcur. Le Gouver nement detiendra la totalite des interets, et les frais de construction seraient de 5,7 millions de dollars des Etats-Unis. Mallieureusement, on n*a pas pu obtenir de donnees officielles du . Gouvernement, mais les couts de construction

indiques semblent inferieurs a la realite, compte tenu du cout de raffineries du meme type

construites dans la sous—region ou ailleurs*

55* Les quatre raffineries actuellement en activite ont ete toutes construites pour se preter facilement a des agrandissements. Le total de la capacite actuelle de oes raffineries est de 83.000 barils par jour, soit environ 4?15 millions de tonnes par an? ce qui est d'envircn 40 pour 100 superieur a la consommation actuelle de ces pays. La capacite exce"- dentaire est utilisee en partie pour 1(approvisionnement des pays voisins et en partie pour les exportations en dehors de la sous-region. Les trois nouvelles raffineries qui doivent etre construites auxont une capacite totale d1environ 32«OOO barils par jour^ soit a peu pres

1,6 million de tonnes par an, et elles disposeront egalement d'une capa—

cite excedentaire qui sera precisee au moment de I1achevement des travaux.

La oapacite totale de ces sept raffineries sera d( environ 5?75 millions de tonnes par an, alors que la consoraraation totale des 14 pays

de la sous-region a atteint en 1965 environ 4 millions de tonnes.

C. Consommation de produits petroliers

56. La.consommation totale de produits petroliers (produits consommes

dans le pays plus les carburants de soute pour le continent africain dans

son ensemble (a I1 exclusion des territoires espagnols) est passee entre 1950 ©"t 1963j d1 environ 11 millions a envircn 25 millions de tonnes, soit

une augmentation de plus de 200 pcur 100, atteignant un taux de croissanoe annuel d'environ 6 pour 100P

(36)

E/CN.14/INR/U0 Page 31

57» La consommation to "tale de produits petroliers (produits consommes dans le pays plus combustibles de scute) pour les 14 pays de la sous-region

de 1'Afrique de l'ouest est passee, entre 1950 et 1963, de 1,3 a 3,7

millions de tonnes, oe qui represents un taux moyen d1aocroissement annuel

drenviron 8 pour 100. A elle seule, la oonsomraation dans les pays memes (non compris les soutes) a augments encore plus rapideraent, passant de 640,000 tonnes en 1950 a 2,52 millions de tonnes en I963, soit quatre fois

plus, et atteignant un taux moyen d1accroissement annuel &'environ 11 pour 100. La sous-region de l'Afrique de l'ouest a atteint 1© taux moyen.

d1aocroissement annuel le plus eleve concernant la consommation totale,

ainsi que la oonsommation dans les pays memes, par rapport aux autres sous-regions et aux pays se trouvant encore sous la domination colonials,

Les tableaux .1 a 15 fie I1 Annexe II indiquent la consommation de produits

pe"troliers par pays, annee et categorie de produitst

II n'a pas 6te possible d1indiquer le pays dont le taux d'aoorois—

semsnt a ete" le plus eleve, etant donne que pour huit d1 entre eux, qui constituaient auparavant 1'Afrique occidentals francaise, on ne dispose pas de demises distinctes pour la periode I95O-I9580

Les sources des donnees sont les suivantes : pour 1Tessence, le

kerossne et les fuel oils s Rcssourccs mondiales sn energie, Nations Unies, -a pa'ftir de 1955> en dicaines de nilliers do tonnes (chiiffrea arrondis)j pour lcs lubrifiants et le "bitume : Overseas Geological

Surveys Statistical Summary of the Mineral Industry/Exports and Imports*

Les statistlgues commerciales des diverc pays n1indiquent pas toujours la ventilation par categoric de produit et, par aillsurs, on

constate souvent des divergences inexpliquees entre le volume et la

valeur indiques.

58, Les donnees comparatives ooncernant le PIB par habitant et la con

sommation de petrole par habitant sont indiquees dans le tableau suivant*

(37)

B/CN.14/INR/110

Page 32

TABLEAU 12

Pays

1.

2.

3.

4.

5*

6.

7.

8.

9.

10,

12.

13.

14.

Dahomey Gambie Ghana Guinee

CSte-d1Pro ire Liberia

Mali

Mauritanie Niger Nigeria Seaogr.l ■ Sierra Leone Togo

Hante-VoUa

Total

Population:

(,en mil

(en

l PIB

I960)

par Total habitant matior lions d'ha~ (en

bitants)

1?94

0,28

6,78

3,07 3,43

0*98

451O

O569

2,82 50,00 3,11

2,45 ..1,44

4?3O

85,39

E.U.

72 71

197

* 67

172 176

67 114

72 68

lyo

76

■ 83

42

88

.$ Total

)

de la consom—

1 de petrole Consommaticn dans le pays

meme

en millions de kg

51

10

459

130

156

61 30 10 10 651 1308 324

31

20

3251

51

10

439

130 146

51

30 10 10

641

188

74^/

31

20

1831

Consommation par habitant Total

en ]

26

37 69

43 46 62

7,4 14

3,6 13 420

133

22 4,6

38

Dans le

pays meme eg

26

37

66 43 43 52

7,4 14

12,8 60 30 22

4,6

21,5

a/ Les chiffres relatifs aux importations (Tableau 11 de 1»Annexe II) ont

6t<§ rectifies pour tenir compte des variations de stocks.

La consommation de produits petroliers est generalement tres faiblef

en I960, la moyenno de la consommation mondiale s'elevait a pres de 400

kiloe par habitant. Bien que ce niveau peu eleve de la consommaticn

resulte davantage des conditions particulieres a chaque pays (existence

d'autres sources d'energie), on constate oependant une forte elasticite de

la demande de produits petroliers par rapport au revenu.

(38)

Page 33

59, La structure de la consommatxon de produits petroliers dans 1p. sous-

region de l'Afrique de l'ouest est la suivante s (voir 1'Annexe III, tableaux 1 18).

TABLEAU 13

1950 1963

Essence 23 $ 19 %

Kerosene 8 % 9 %

Fuel oils 64,5 % 69 $

Lubrifiants 3?8 $ 1,7 %

Bitume 0,7 % 1,3 %

Total 100.0 % 100,0 %

La structure relative pour 1'Afrique dans son ensemble se pre"sente oomme suit s

TABLEAU 14

Essence Kerosene

Fuel oils Lubrifiants

Bitume

1950

24 fo 12 f0 60 % 2 % 2 $

1963

20,5 $ 11,5 $ 64,5 # 1,8 $ 1,7 $

Total 100 $ 100,0

Pour I1 ensemble du monde, la structure de la consommation a e"te" la suivante :

TABLEAU 15^/

1950

Essenoe 33 %

Kerosene 7 %

Distillats 20 % 57 <$> ^T° 62 %

RSsidus 37 $>

Lubrifiants

Total

a/ Source 1 Annuaire statisticLue des Nations Uhies

(39)

Page 34

On peut observer la raeme tendance dans les trois tableaux, a savoir un declin relatif de la consommation d'essence et de lubrifiants et un acoroissement de la consommation de fuel oils (distillate et r^sidus).

L'acoroissement de la proportion de la consommation revenant au kero sene dans la sous-region de l'Afrique de l'ouest correspond a la moyenne mondiale. La proportion plus importante de 1'essence dans la consommation mondiale (33 et 28 pour 100 respectivement) resulte de la consommation Slevee des Etats-Unis (environ 40 pour 100 de tous les produite peHro-

liers) et de la proportion elevee de ooneoimatlDn-totale. mondiale de

petrole revenant aux Etats-Unis (environ 40 pour 100 en 1963).

60. La consommation de produits petroliers dans les regions industrialisees

par domaine d'utilisation differe fortement, ainsi qu«il ressort du tableau

suivant

TABLEAU 16

Les domairtes d'utilisation du petrole, 196 (en pourcentage)

Domainea d'utilisation Etats-Unis Europe Japon

Centralee electriques et usines

6,5 14,1

Industrie o -, _o _

o?1 28,5 31,9

Chauffage ,des locaux ^0,5 -^ 0

Transport interieur 41j5 ^ ^^

Agriculture 4>0 ^ ^

AV±atiOn 6,1 2,8 0>9

Soutes (bateaux) -i & Q .

7 -"-J0 0,4 12,7

Utilisations autres que l?energie 11,3 5 0

Huile de raffinago et pertes 5,0 6 S

Total ' '

Source : Petroleum Press Service, juin 1964, page 306.

(40)

Page 35

6l. Le niveau tres bas de la consommation de petrole aux Etats-Unis dans le secteur de l'energie et dans 1'Industrie resulte de la consomma- tion tres elevee de gaz naturel, qui represehte environ 30 pour 100 de l'approvisionnement total en energie aux Etats-Unis, alors qu1il n'atteint que 3 pour 100 en Europe, Dans les autres secteurs, il existe egalement de fortes differences. Au Japon, la proportion de l'huile de raffinage

et des pertes (2,7 pour 100) semble extremement faible.

Les statistiques relatives aux pays africains n'indiquent pas la consommation de petrole par "utilisation finale" et c'est pourquoi il est difficile de l'estimer,

Toutefois, avec le concours des compagnies petrolieres, on a cherche

a etablir pour certains pays des estimations approximatives iridiquees ci—

apres i. : . . ». . ■■ *

■ ■ " ; " ■ TABLEAU 17 .

Estimations approximatives concernant les domaines d'utilisation du

pe*trole en Afrique de l'ouest (I965^(oonsommation interieure)

(en pourcentage)

Domaines d1 utilisation Ghana Nigeria Senegal

Usages domestiques, y compris les voitures particulieres

Transports commerciaux

Industrie, y compris les centrales electriques

Agriculture

Aviation, y compris les forces aeriennes

Total 100^ 100 100

&/ A I1exclusion des combustibles de soutes destines aux navires, mais

compte tenu des oarburants d© soute destines aux ae"ronefs»

15

23

40

9

13

18 18

44 8

12

28 18

42 neglig.

12

(41)

Page 36

Les differences ne sont pas aussi frappantes que pour les pays industrialises (tableau 16), mais elles sont assess fortes, tout parti- culi&rement pour les usages domestiques, les transports commerciaux

et 1( agriculture. ■-._.. . . ■

En 1965, 1'utilisation par I1industries ycompris les centrales electriques, a ete plus ou moins la meme, raais'la construction d'une installation hydro-eleotrique sur la Volta au Ghana et ulterieurement de centrales hydro-eloetriques sur le Niger en Nigeria, modifiora la

struoture de I1 utilisation. . . . .. .

En Nigeria, on s'attend a une reduction de la consommation de petxole a des fins industrielles,- €tant donne l'utilisation a&crue du

gaz naturel. , :

La structure de l'utilisation se fflodi^tera selon l'evolution propre

a ces trois pays et egalemsnt aux antres pays po-uiKk^atfusOs on ne dispose

Jusqu'ici dlaucun renseignement.

(42)

e/cn,14/htr/iio

Page iT

CEAPITRE IV

DEVELOPPEMEKT DE L1INDUSTRIE DU PETROLE DABS LA SOUS-REGION DE

LTAFRIQUE EE L1 GUEST JUSQU1 Eff I98O

A. Estimations da la consorrmation

62, Faute de previsions concernairt la consommation de petrole par pays, et d1 indications sur las becoins des secteurs d(utilisation des pro&uits petroliers et de projections par secteurs economiques, les estimations de la oonsommation future jusqu1en 198O seront fondees essentiellement sur le taux global de la croiss&nce economique5 c'est—a—dire sur le taux de la croissanco du PIB*

Dans les paragraphos precedents? on a montre qu'il existait un rapport entre le revonu par habitant et la consommation de; petrole par habitant et q.u'en outra lfaooro is moment de la, consommation de produits ■ petroliers dans .V ensemble du nionde o.rt. plus rapide que l'.aooroisjsoment des revenus*

Les chiffres comparatlfs ooucornant le monde dans son ensemble et la sous-region de- 1: Africus de I'-ouesi; o'-otaMisseni; comms suit :

TABLE IU :<.Q ■

Ensemble du monds Sous—region de lfAfrique de l'ouest

Per

193 iode

'"■._1 c.<o

S.J~" LyVU

C~1S>U

di i

43

croissence Taux de croissanoe Periode de la consommation

)de petrole

1950-60

1959-^3

6,5

&/ Pour le PI3, voir les tableca: ^-t^tlla' pax- la CEA pour la sous-re"gion|

pour le patrole c^iiGJ^rio Canx le v?zrz &&mQy voir lee memes tableaux de la CEA.

63* La pe*riode d'observation pour la sous-region a ete tres breve et peut—

etre ne peraet—©lie ps.y do detorm-.n x? sxciotemont les pararaetres en cause^

(43)

Page 38 /

Cependant, on a etabli le taux de croissance de la consommation des produits petroliers pour une periode plus longue, c'est-a-dire de 1950 a 1963, et ce taux depasse 11 pour 100 (le taux de croissance eleve enregistre dans la sous-region resulte en partie du niveau ires faible de la consommation au depart, c'est-a-dire en 1950).

On n»a pas etibli de previsions pour le taux de croissance du PIB pour 1'ensemble du monde, mais pour la sous-region il a ete estime a

5,9 pour 100 par an entre 1965 et 1980V Ce taux de croissance du PIB

est plus eleve que celui qui avait ete estim<S pour la pe"riode passee

(1960-1965) et il entralnera egalemont un taux de oroissance plus eleve

de la consommation de petrole, Cependant, comme pour V ensemble du monde, on preVoit un declin du taux de croissance et l'une des raisons en est le niveau deja atteint pour la consoramation de petrole. Compte tenu de ce faoteur ainsi que des besoins particuliers des divers pays, le taux moyen de croissance pour 1' ensemble de la sous-region a 6U prevu comme suit :

TABLEAU 19

Taux de oroissanoo de la oonsommation de petrole dans la sous-region

^*i^ux effectif pour la periode 1950-1963 t 14,4 pour 100

b. taux effectif pour la periode 1959-1963 s 10,0 pour 100 o. taux prevu pour la periode I963-I97O t 9 pour 100 d. taux prevu pour la periode I97O-I98O s 7 pour 100

64- Les donees comparatives pour 1'ensemble du monde sont les suivantes :

TABLEAU 20

Taux de oroissanoe de la consommation de petrole dans le monde a, taux effectif pour la periode 19t'O-1965 s 7,5 pcur 100 b. taux prevu pour la periode 1965-1970 % 6,8 pour 100 c- taux prevu pour la periode 1970^1980 s 5 pour 100

1/ Voir les memes tableaux de la CEA.

(44)

/

Page

On prevoit done pour la sous—region un taux de croissanoe de la

consommation de petrole plus eleve que le taux moyen de I1ensemble du monde. L'une dos raisons on est que la consommation mondiale comprend les combustibles de soutes, qui n'etaient pas compris dans la consommation

de la sous-region* Les stocks de carburants de soute subissent tout

particulierement lfinfluence des facteurs exterieurs et, on partie, du developpement des divers pays; en outre leur taux de croissaEcc est

beaucoup plus faible etant donne que les ncuveaux navircs de fort tonnage

consomment moins. D'apres les taux de croissance indiques ci-dessus, la

consommation tptale de petrole dans la sous-region sera la suivante (voir egalement I1 annexe I" et le paragraphs l) :

TABLEAU 21

Consonunation de petrole de la sous-region (terre ferme)

a, Consommation effective pour 1959 s 1374O million de tonnes b. Consommation effective pour 1963 ; 2,527 millions de tonnes o, Consommation prevue pour 1970 s 4y6 millions de tennes d, Consommation prevue pour 198O : 9 millions de. tonnes

65. Pour les divors pays, le total de la consommation interieure de petrole

s'etablirait comme suit (voir egalement lfannexe IV pour les taux de

croissance annuels et le graphique 2) : TABLEAU 22

Consommation de petrole (terre ferme) (en milliers de tonnes)

Pays

1« Dahomey 2. Gamble 3. Ghana 4. Guinea

Consommation

1959

41

10

396

50

effective

1963 41

10

495

220

Consommation 1970

80 16

764

400

prevue

1980 140 30 1430 700

(45)

Page 40

TABLEAU 22 (suite)

PayS Consommation effective Consommation prfrrua

x^9 1963 1970 1980

5* 03tsxd! Ivoire 176 1 qd rr.n

1(0 W 450 1000

6. Liberia sn Q^ ^^n

41 93 350 700

7- Mali W vi cr\ 60 100 180

8, Mauritanie in on

XU 20 50 100

9' *i6eP l0 21 55 lao

10* M^ria ^7 835 158O 3150

n' S^^gal 236 264 400 750

12. Sierra Leone 6^ np _^rt

DJ liy 230 450

13 • Togo -in -.,

S 30 41 75 130

14. Haute Volta 20 31 ^

Pour certains pays tels oue la Quinee et le Liberia, on a prevu un tauz de croissance plus eleve, etant donne qu'il existe ou qu'il existera des seoteurs oonsommant directement un volume considerable do petrole

(en Guinec, 1-Industrie de !• alpine et au Liberia, 1-industrie siderurgique).

Pour leo autres pays on ne connait pas encore de seoteur consonant directe ment un volume considerable de petrole. Par ailleure, au Ghana et en

Nigeria, lea grandes installations hydro-electrizes reduisent la consomma-

tion de petrole (autrefois, l«energie etait fournie par des centrales

thermiques)o

66. LeE chiffres comparatifs concernant le PIB par habitant et la consom mation (interieure) de petrole par habitant pour i960 et I98O sont les suivants (pour le rapport entre le revenu par habitant et la consommation

de petrole par habitant, voir le graphique 3 :

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