• Aucun résultat trouvé

Evaluation des méthodes de défrichement des terres agricoles dans la commune de Sinendé au Benin

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Evaluation des méthodes de défrichement des terres agricoles dans la commune de Sinendé au Benin"

Copied!
67
0
0

Texte intégral

(1)

REPUBLIQUE DU BENIN

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche Scientifique (MESRS)

Université d’Abomey-Calavi (UAC) Ecole Polytechnique d’Abomey-calavi (EPAC) Centre Autonome de Perfectionnement (CAP)

Option : Gestion de l’’environnement

RAPPORT DE FIN DE CYCLE POUR L’OBTENTION DE LA LICENCE PROFESSIONNELLE

Présenté et soutenu par : ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako

Tuteur Superviseur

Ir. ASSOUAN Martin M. HENNOU Léon DESS en Aménagement et

gestion durable des ressources naturelles

Année académique 2015-2016

T T T H H H E E E M M M E E E

Evaluation des méthodes de défrichement des terres agricoles dans la commune de

sinendé au Benin

(2)

2

CERTIFICATION

Je certifie que le présent travail à été entièrement réalisé par ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako inscrit pour la formation en licence professionnelle option gestion de l’environnement au CAP à l’Ecole polytechnique d’Abomey- calavi (EPAC).

En foi de quoi, je lui délivre cette certification pour servir et valoir ce que de droit.

Le Superviseur

M. HENNOU Léon Enseignant à l’EPAC/UAC

(3)

i

DEDICACE

Le présent travail, fruit de tant d’années de labeur est dédié à :

Mon père ASSOUMA GOBOUNA

Ma mère, Rachelle ZIME

Mon épouse, GODONOU Anne- Marie.

(4)

ii

REMERCIEMENTS

Le présent rapport de Licence Professionnelle est l’aboutissement de multiples efforts déployés et sacrifices consentis par bien de personnes et personnalités.

 Ce sujet n’aurait pas pu être abordé concrètement et les recherches poursuivies jusqu’à la rédaction sans les conseils pratiques et le sens très élevé de responsabilité de mon tuteur de rapport Ir. ASSOUAN Martin, mon superviseur M. HENNOU Léon. Je leur exprime mes profonds sentiments de gratitude d’autant plus qu’ils se sont montrés disponibles, de jour comme de nuit, malgré leurs multiples occupations.

 Qu’il me soit permis ici de rendre un hommage mérité à tous les professeurs du Centre Autonome de Perfectionnement de l’EPAC de l’Université d’Abomey-Calavi pour ma formation.

 J’adresse mes mots de reconnaissance à l’endroit de mes frères Worou, Chabi Mako, Bio Mako, Donald et à mes sœurs Bona Mako et Baké Mako pour leur soutien indéfectible à la réalisation de ce rapport.

 Je tiens à remercier M. ASSOUA Koffi Martin, AGNIWO Bienvenu et AMADOU Soumaila pour leur Contribution scientifique et leurs conseils tout au long de ce travail.

Tout au long des recherches, j’ai bénéficié de l’amabilité et de la compréhension dont ont fait preuve les autorités communales de Sinendé, les agents du CADER de Sinendé et agents des eaux et forêt. Je ne pourrai donc sûrement pas tous les citer, à tous mes vifs remerciements.

 Que mes parents, frères, camarades, amis en particulier Tanko, Lafia, Zoulkanèrou, Alidou et tous les paysans qui m’ont accueilli trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude.

 Je remercie également tous les membres du jury de soutenance, pour le temps qu’ils ont voulu consacrer à l’appréciation de ce travail.

 Tous ceux et toutes celles dont les noms n’apparaissent pas sur cette page, qu’ils demeurent convaincus que je ne les ai point oubliés

.A tous infiniment merci !

(5)

iii

PLAN

Titres pages Dédicace……...……….………..

Remerciements……….………

Listes des figures…………..……….………..

Listes des photos………...……….

Listes des tableaux ………

Listes des sigles et Acronyme……….………...…

Résumé……… … Abstract…………..……….… …………

Introduction……….………

1. Problématique…..……….………….………

2. Revue de littérature……….………

3. Clarification des concepts………...……

Chapitre1 : Présentation du milieu d’étude……….………..

Chapitre2 : Matériel et Méthode………..………..

Chapitre3 : Résultats et discussion……….………

3. Résultats………

Conclusion………..……

Bibliographie………..…………

Annexes………

i ii iv v v vi vii viii 1 2 5 6 8 18 24 24 45 I III

(6)

iv LISTE DES FIGURES

Titres pages Figure1 : Situation géographique de la commune………...……

Figure2 : Diagramme ombrothermique de Sinendé………

Figure3 : Modèle d’analyse à l’aide de la méthode de PEIR………

Figure4 : proposition des paysans utilisant divers outils de travail………..……….

9 10 19

35

(7)

v LISTE DES TABLEAUX

Titres Pages Tableau 1 : Répartition de la population en tranche d’âge………

Tableau 2 : Centres de documentation consultés……….

Tableau 3 : Répartition de l’échantillon par arrondissement et par village………..………

Tableau 4 : Présentation des différents types de rotation suivant l’année……….

13 20

21

37

LISTE DES PHOTOS

Titres Pages Photo 1 : Défrichement avec essouchage à wari………

Photo 2 : Défrichement par le feu à yarra………..……

Photo 3 : Défrichement par le feu à yarra………..………

Photo 4 :Labour à la houe à Fô-bouré………

Photo 5 : Association du sorgho et de soja à Fô- bouré………...

Photo 6 : Labour à la charrue à Yarra……….…

Photo 7 : Labour avec le tracteur à Niaro………..…

Photo 8 : Destruction du couvert végétal par le feu de végétation dans la FC/AS………..

Photo 9 : Vue partielle d’un paysan en activité muni d’une houe à Toumè……….

Photo 10 : Nouveau champ d’igname sur une nouvelle friche à Guessou- bani………..

Planche11 : Destruction d’un pied de néré parkia bigloosa………..……….………

Planche12 : Destruction du pied de néré (parkia biglobosa) par l’herbicide kalach a Yarra bariba ……….

24 25 25 26

28 29 29

32

34

38

39

39

(8)

vi

SIGLE ET ACRONYMES

ABE : Agence Béninoise pour l’Environnement

ASECNA: Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar

BIDOC: Bibliothèque Centrale de Documentation

CARDER : Centre Agricole Régional pour le Développement Rural

CEDEAO : Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest CENATEL: Centre National de Télédétection et de Suivi Écologique DGAT: Département de Géographie et Aménagement du Territoire

FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’agriculture FLASH: Faculté des Lettres Arts et Sciences Humaines

FSA: Faculté des Sciences Agronomiques

INRAB : Institut National des Recherches Agricoles du Bénin

INSAE : Institut National de la Statistique et de l’Analyse Appliquée LABEE: Laboratoire de Biogéographie et d’Expertise Environnementale MAEP: Ministère de l’Agriculture de l’élevage et de la Pêche

PDC: Plan de Développement Communal PIB: Produit Intérieur Brut

RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation PNUE: Programme des Nations Unies pour l’Environnement

SCDA: Section Communale de Développement Agricole UAC: Université d’Abomey- Calavi

FC-AS : Forêt Classée de l’Alibori Supérieure

(9)

vii RESUME

La présente étude a permis de présenter les différentes méthodes de défrichement des terres agricoles dans la commune de Sinendé au Bénin. La démarche méthodologique utilisée comporte la recherche documentaire, les travaux de terrain, le traitement des données et l’analyse comparative des cartes d’occupation du sol. Les techniques d’observation directe ont été utilisées. Les questionnaires et les guides d’entretien sont des outils utilisés. L’analyse des résultats a été possible grâce à l’utilisation du modèle d’analyse PEIR. Les résultats obtenus révèlent que 85 % des paysans enquêtés estiment qu’il faut détruire les arbres pour un meilleur rendement dans les champs. Les systèmes de cultures fondés essentiellement sur la culture itinérante sur brûlis et l’utilisation des engrais chimiques et pesticides constituent les facteurs de destruction du couvert végétal, de comblement et de la pollution des plans et cours d’eau. Face à cette situation, il est indiqué aux agriculteurs, des techniques culturales pour l’exploitation durable des terres, ce qui conduira à l’agriculture sédentaire, permettant la protection et la sauvegarde des ressources forestières.

Mots clés: Sinendé, Incinération, Ressources forestières, Techniques culturales, Méthodes alternatives.

(10)

viii ABSTRACT

The present survey permitted to present the different convenient agricultural led by the agriculturists and his/her/its impacts on the environment in the township of Sinendé. The used methodological gait includes the documentary research, the works of land, and the treatment of the data and the comparative analysis of the cards of occupation of the soil of the FC-ACE. The techniques of direct observation have been used. The questionnaires and the maintenance guides are the used tools. The analysis of the results was possible thanks to the use of the model of PEIR analysis. The gotten results reveal that 85% of the peasants investigated estimate that it is necessary to destroy the trees for a better output in the fields. The systems of cultures agents essentially on the roving culture on burnt land and the use of the chemical manures and pesticides constitute the factors of destruction of the plant table setting, complement and the pollution of the plans and rivers. facing this situation, the agriculturists adopt endogenous strategies for the protection and the safeguard of the environment in Sinendé

Key words: Sinendé ; Incineration ; Forest resources; Farming techniques, Alternative methods

(11)

1

INTRODUCTION

Les écosystèmes forestiers des pays de l’Afrique de l’Ouest, caractérisés par leurs diversités biologiques, leurs valeurs économiques et sociales, sont gravement menacés par la déforestation et la dégradation, y compris le défrichement des forêts pour la conservation en cultures agricoles et énergétique et l’extraction illicite des produits forestiers et leurs commerces (Extrait de la déclaration sur l’Application des lois forestiers dans les pays de l’Afrique de l’Ouest, 17juillet 2009). Au Bénin, la formation forestière qui en 1990 représente 40% de la superficie totale Nationale avec 4923000 ha est passée en 1995, à 4625000 ha soit une diminution de 298000 ha en 5ans (FAO 1997).

Cette régression du couvert végétal est liée principalement aux activités anthropiques telles que: le défrichement, la surexploitation, les feux de végétations, l’exploitation illicites des ressources forestières, etc. Il existe aujourd’hui un ensemble de preuve scientifique qui démontre que la terre est entrain de se réchauffer et que le climat change (GIEC, 2007). Le ministère en charge de l’Environnement en 2001, a affirmé que « se basant sur les analogues pluviométriques sèches et humides, le réchauffement global aurait pour conséquence, entre autre, une modification sensible des hauteurs pluviométriques à l’échelle annuelle, mais surtout une augmentation de la durée de la période sèche d’une à deux ans selon les stations ; les conséquences seront remarquables sur l’agriculture béninoise largement pluviale et sur l’Economie du pays dépendant de ce secteur » Conscient des graves conséquences de la dégradation des forêts sur l’Environnement et sur le développement socio- économique du pays, le service Forestier avec l’appui de l’ONG GERED a initié à un reboisement dans les zones de cultures dégradées dans les diverses Unités d’Aménagement de la foret classée de l’ALIBORI Supérieure afin de compenser le vide créé par l’utilisation abusive des ressources forestières par les

(12)

2

populations riveraines de la dite forêt et pour en réduire le réchauffement climatique et maîtriser les Aléas climatiques.

1-1 Problématique

L’étude de ce thème est la recherche de solution de certains problèmes qui sont :

 De nos jours, le couvert végétal ou les ressources forestières se dégradent ou disparaissent à un rythme exponentiel. C’est dans ce contexte que les recommandations émises lors des conférences internationales, depuis le sommet de Rio 1992 aucune décision concrète n’a été arrêtée par les dirigeants des nations à l’endroit de la préservation de l’environnement (Maigrot, 2003).

 De même Gény et al (1992) ont dit qu’il a l’insuffisance de la prise de conscience pour une meilleure gestion des ressources naturelles.

Au Bénin, près de 100.000 ha de végétation naturelle disparaissent chaque année à cause de défrichement (Mama et Houndagba, 1991). Selon Adjanon (2008), les activités humaines affectent énormément la végétation dans toutes les régions tropicales et leurs incidences prennent une allure catastrophique surtout dans les écosystèmes fragiles.

Pour Zannou (2011), le développement de l’agriculture dans les pays du tiers monde dépend pour la plupart des techniques de production. La gestion traditionnelle des terres par la culture itinérante sur brûlis et principalement la non maîtrise des techniques de conservation des sols et de l’eau conduisent à la dégradation de la plupart des terres exondées avec pour corolaire une baisse de fertilité des sols et des rendements de plus en plus faibles.

Lebeau (1979) à son tour estime que la mise en culture des terres qui agit sur le tapis végétal, accélère le lessivage et provoque l’érosion par recèlement. La régénération de la végétation ligneuse se trouve très affectée par les feux du faite de la destruction de certaines espèces (Kiéma, 1993). Donc les feux de végétation et les mauvaises pratiques culturales entraînent la dénudation des sols, la disparition progressive des habitats naturels, l’extinction de certaines

(13)

3

espèces, bref une perte de la biodiversité. Puis l’une des causes principales de cette déforestation est la culture itinérante sur brûlis qui est une pratique traditionnelle largement utilisée. C’est dans ce contexte que Sanchez et al (1997) ont conclu que l’épuisement de la fertilité des sols dans les petites exploitations agricole constitue la principale cause biophysique de la baisse de la production alimentaire par habitant en Afrique.

 La mécanisation agricole naissante est venue envenimer la situation.

Au vue de cela, des méthodes culturales sont recommandées par diverses structures d’encadrement ; elles compromettent dangereusement l’avenir du secteur agricole (MAEP ,2000 – 2001).

 Ces techniques bien que efficientes sont peut utilisées et on constate une persistance des pratiques dégradantes, notamment l’incinération des arbres.

C’est dans cette perspective que le présent sujet « Impacts de la préparation des terres agricoles sur les ressources forestières dans la commune de Sinendé : analyse et recherche de méthodes de défrichement alternatives. » est initié pour comprendre pourquoi la préparation des terres agricoles est utilisée par un grand nombre d’agriculteurs et son impact sur les ressources forestières.

1-2 Objectifs et Hypothèses 1-2-1 Objectifs

Objectif général

Ce thème vise à analyser les méthodes de défrichement des arbres à des fins culturales en vue de proposer des techniques alternatives peu dégradantes

Objectifs spécifiques

De façon spécifique, il s’agit de :

 Identifier les méthodes de défrichement des terres dans la commune de Sinendé

 Analyser l’impact de ces méthodes de défrichement sur les formations végétales.

 Faire des propositions de défrichement en vue d’améliorer les conditions des agriculteurs

(14)

4

1-2-2 Hypothèse

 La méthode de défrichement sans essouchage dans la préparation des terres agricoles est une technique facile et peu coûteuse de préparation des sols ;

 L’incinération est plus destructrice que certaines autres pratiques de défrichement ;

 Il existe des pratiques endogènes peu destructrices de l’environnement.

(15)

5

2- Revue de littérature

Plusieurs travaux scientifiques ont été réalisés sur les techniques et pratiques agricoles et la dégradation de l’environnement par plusieurs chercheurs.

Selon de Haan (1992), la dégradation de l’environnement est la conséquence d’une mauvaise pratique agricole, d’un système d’élevage rudimentaire, d’une surexploitation forestière à nul autre pareil. Toutes ces pratiques se traduisent par la dégradation du couvert végétal et des sols.

Plus de 70 % des terres arabes de l’Afrique au sud du Sahara seraient de fertilité faible ou très faible. Aussi, les agriculteurs de l’Afrique de l’Ouest auraient-ils déjà épuisé de façon générale leurs sols (Honlonkou, 1998).

Pour Azoulaye et Dillon (1993), l’agriculture en Afrique en général et au Bénin en particulier est caractérisée par la dimension réduite des exploitations, la faiblesse des techniques culturales, la faible mécanisation et l’utilisation limitée des engrais. La fragilité des sols résulte à la fois des conditions naturelles et des modes de cultures employés.

Quant à (d’Almeida, 2007), la démographie galopante associée aux forts besoins en terres cultivables et en produits forestiers sont les faits majeurs qui témoignent de la régression progressive du couvert végétal.

Au Bénin, près de 100.000 ha de végétation naturelle disparaissent chaque année à cause de défrichement (Mama et Houndagba, 1991). Selon Adjanon (2008), les activités humaines affectent énormément la végétation dans toutes les régions tropicales et leurs incidences prennent une allure catastrophique surtout dans les écosystèmes fragiles.

(16)

6

Tenté (2000), pour sa part estime que la pratique de feux de végétation après le défrichement des champs pour la production agricole a pour conséquences la destruction du ouvert végétal, l’érosion des sols et la baisse des rendements agricoles. L’appauvrissement des sols est lié à l’agriculture itinérante et à la monoculture cotonnière.

En somme, plusieurs études ont porté sur l’incinération des arbres au profit de l’agriculture : une pratique dégradante des forêts au Bénin. Aucune d’entre elles n’a été menée dans la commune de Sinendé sur les pratiques agricoles et la dégradation de la FC-AS. Toutefois, la présente étude s’est effectuée pour apporter une contribution.

3- Clarification des concepts Incinération

Méthode de traitement thermique qui consiste en une combustion et un traitement des fumées. De cette technique, résultent trois catégories de résidus : mâchefers, cendres et résidus d’épuration des fumées.

Source : Mémento de l’agronome Dégradation

Évolution d’une formation végétale qui éloigne du climax, le plus souvent sous l’action de l’homme. C’est aussi l’acidification et baisse de fertilité du sol, suivant la destruction de la végétation naturelle et souvent imputable aux mauvaises pratiques culturales.

Source : Mémento de l’agronome Ressources forestières

L’ensemble de la flore, et de la faune que constitue une forêt.

Source : Larousse dictionnaire Culture itinérante sur brûlis

C’est une forme d’agriculture essentiellement basée sur l’autoconsommation, et caractérisée par l’abandon d’une parcelle cultivée dont

(17)

7

la fertilité à beaucoup diminué au profit de la culture d’un autre terrain plus fertile.

Source : Mémento de l’agronome

Techniques culturales

Elles constituent une gamme ordonnée d’opérations ayant pour finalité la production (Mémento de l’agronome, 1998). Elles sont également l’ensemble des pratiques initiées et développées dans le but d’obtenir des récoltes suffisantes pour la satisfaction des besoins des populations (N’tcha, 2004). Dans le cadre de la présente étude, c’est l’ensemble des moyens et méthodes pour la préparation et l’exploitation des champs en transformant le milieu naturel pour la production agricole.

Source : Mémento de l’agronome Pratiques agricoles

Selon le Robert (2002), c’est l’ensemble des travaux transformant le milieu naturel pour la production des végétaux et des animaux utiles à l’homme.

Pour Reijintjet et al. (1982), les pratiques agricoles sont définies comme étant l’ensemble des techniques liées ; à titre d’exemple, ils citent la combinaison des plantes aux animaux. Dans le cadre de ce travail, c’est l’ensemble des activités humaines pour un meilleur rendement de l’agriculture.

Source : dictionnaire Robert Pratique alternative

C’est des pratiques qui répondent à une autre logique que le modèle « productiviste », des groupes d’agriculteurs expérimentent des techniques de production plus économes, de nouveaux rapports entre producteurs et consommateurs, et ont associé des activités d’accueil ou de services à la production agricole.

Source : dictionnaire Robert

(18)

8

Chapitre premier : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

1-1 Milieu d’étude 1-1-1 Cadre physique

1-1-1-1 Situation géographique

La commune de Sinendé est l’une des huit communes du département du Borgou. Elle est localisée au Nord-Ouest du Département du Borgou et limitée au Nord par la commune de Gogounou dans le Département de l’Alibori, au Sud par celle de N’dali, à l’Est par celle de Bembèrèkè et à l’Ouest par la Commune de Ouassa- Pehunco (dans l’Atacora). Elle est à environ 150km de Parakou, chef lieu du Département. Elle s’étend sur une superficie de 2.285 km² pour une population de 63373 Habitants (RGPH3, fév.2002).

L’étude à été réalisée dans la Section Communale de l’Environnement et de la Protection de la Nature (SCEPN). Les travaux de terrain ont lieu dans les unités d’aménagement de Niaro et de sèkèrè.

(19)

9

Figure 1 : Situation géographique du milieu d’étude de la commune de Sinendé

(20)

10 1-1-1-2 Climat

Le climat est de type soudano-guinéen avec deux saisons : une saison pluvieuse s’étendant d’Avril à Octobre, soit environ six (6) mois de pluie et d’une saison sèche allant de la mi-octobre à la mi-avril. La hauteur d’eau annuellement enregistrée varie entre 1.000 mm et 1.600 mm. La température moyenne varie tout au long de l’année entre 24,2°C (septembre) et 29,5°C (Mars) soit une amplitude thermique de 5°C. Ces températures sont caractérisées par une amplitude thermique diurne supérieure à l’amplitude annuelle. La Figure suivant montre la variation de la température et de la pluviométrie moyenne annuelle de 1994 à 2014.

Température

Figure2 : variation de la température et de la pluviométrie moyenne annuelle de 1994 à 2014 Source : enquête du terrain

1-1-1- 3 Relief

Le relief de la commune de Sinendé est une pénéplaine plus ou moins vallonnée dont l’altitude moyenne avoisine les 350m. Il est comparé aux régions méridionales du Bénin.

1-1-1 4 Réseau hydrographique

Le principal cours d’eau qui traverse la commune est l’Alibori sur 306 Km avec ses affluents que sont Niyori, Souédarou, Dandarou et Daousso. Il traverse la forêt classée de l’Alibori Supérieur en passant par Gessou-Bani et Gorobani. Les

0 50 100 150 200 250

Pluviométrie Température

Mois

(21)

11

autres cours d’eau qui sont des bras de cours d’eau saisonniers tarissent tous pendant la saison sèche. Les conséquences de cette situation sont : non maitrise de l’eau, difficultés de mener des activités de pêche ou maraîchage.

1-1-1-5 Pédologie

Dans la commune de Sinendé, on distingue plusieurs unités pédologiques qu’on peut regrouper en trois (03) grands ensembles à savoir :

 Les sols minéraux bruts

Ils comprennent exclusivement les sols non climatiques d’érosion lithique sur cuirasse. Ces sols sont très peu épais et pratiquement inutilisables, même pour le reboisement. On les rencontre dans les régions du nord de Yarra Kouri et au sud de Sèrou de la commune de Sinendé.

 Les sols peu évolués (lithiques et modaux),

 Les sols ferrugineux tropicaux (peu lessivé en argile, lessivé en Sesquioxydes, hydro morphes, sans concrétions, à concrétions, indurés), Ils regroupent :

- Les sols lessivés en argile, lessivés en sesquioxydes sur les roches mésociates et mélano Crates. Ceux-ci occupent une bonne partie de sol de la commune et sont associés à des sols à caractère d’hydromorphe de bas de pente.

- Les sols peu lessivés, hydromorphes sur gneiss à ferromagnésiens. Ils couvrent des espaces très limités au nord-ouest, au centre et au sud-ouest. Ils sont situés sur les versants courts. Leurs structure est un peu stable et ils sont riches en limon et en minéraux gonflants. Ces sols s’engorgent en saison des pluies et deviennent compacts en saison sèche. Bien qu’ils soient difficiles à travailler par suite de leur texture louche, certaines cultures s’y accommodent parfaitement (ignames, cultures maraîchères). Cependant ces sols sont plus ou moins occupés par les populations pour l’agriculture.

- Les sols lessivés sans concrétions formés sur les roches pauvres en minéraux ferromagnésiens, ces sols sont sableux dans les premiers horizons donc facile à travailler et toujours frais en profondeur où la proportion d’argile est assez

(22)

12

importante (SDAC, 2006). Ces sols se retrouvent au nord dans la région de kossia et au centre dans les localités de Niaro, Sinendé, et Guessou-Bani. Ils s’adaptent à toutes les cultures, donc indispensables pour l’agriculture et par conséquent pour la culture du coton.

- Les sols ferralitiques Ce des sols peu évolués avec érosion remaniement se trouvant au sud-est dans la région de Sokka.

Dans l’ensemble, les sols de la commune de Sinendé ont sûrement des contraintes liées au milieu naturel et d’origine pédologique pour leur mise en valeur. Mais ces contraintes ne sont pas de nature à rendre l’agriculture impraticable. Leurs propriétés physiques sont en général satisfaisantes et leur fertilité est moyenne. La structure géologique en présence supporte une végétation caractérisée par une mosaïque de savane arborée et arbustive dégradée avec quelques jachères. On rencontre dans cette région, une forêt marécageuse le long des cours d’eau autour desquelles se mènent des activités agricoles. Cette structure géologique offre donc des caractéristiques de terres cultivables favorables aux activités agricoles.

1-1-1-6 Végétation

Les formations végétales de Sinendé représentent rarement une végétation climatique, puisque l’action anthropique (pâturage, mise en culture, passages répétés des feux de brousses) a considérablement modifié l’importance des essences végétales très variable. Somme toute, l’ensemble est de type soudano- guinéen, savane boisée avec des vestiges de forêts le long des cours d’eau dégradé par endroits par l’Hommes.

On y trouve également une mosaïque de cultures, des aires de pâturage et de la jachère. Non loin des zones cultivées, se maintient une savane parc à espèces protégées. Il s’agit essentiellement du karité (Vitellaria paradoxa), du néré (Parkia biglobosa) et du baobab (Adansonia digitata). Cette savane est coupée dans sa partie Est par la forêt de Wénou-Bénou (30 000 ha) et au Nord par celle de l’Alibori Supérieur (256 000 ha).

(23)

13

1-1-1-7 Données socio-économiques

Dans la commune de Sinendé, la population est à dominance agricole.

Elle s’occupe de l’agriculture, de l’élevage, du commerce, de l’artisanat, du transport, de l’exploitation du bois de feu et de la transformation des produits agricoles. Les activités telles que le tourisme et l’industrie sont très peu représentées. Toutes ces conditions en synergie favorisent l’accomplissement de différentes activités économiques dans la commune. La population de Sinendé en général a connu de 1992 à 2002 un taux d’accroissement moyen de 4,5 %.

Elle passe respectivement de 40 769 à 63 373 habitants (INSAE, 1992 -2002 : RGPH2 – RGPH3). Mais pour le département du Borgou ce taux est de 4,3 % et la moyenne nationale de 3,25 %. La commune de Sinendé compte 31 666 personnes de sexe masculin et 31 707 personnes de sexe féminin. Le rapport de masculinité est ainsi de 99,87 hommes pour 100 femmes. A l’instar des autres communes du département du Borgou, la population de Sinendé est extrêmement jeune, plus de la moitié de cette population à moins de 15 ans. La structure par âge se présente dans le tableau suivant :

Tableau I: Répartition de la population par tranche d’âge

Source : INSAE, 2002, RGPH 3

Tranche d’âge (ans) Nombre de personnes Taux (%)

0-5 15 662 24, 71

6-11 13 317 21

7-14 33 140 52, 29

15-59 27 041 42, 67

60 et plus 3 192 5

(24)

14

Selon les enquêtes agricoles du CeRPA Borgou, la population agricole de la commune de Sinendé est estimée à environ 54.135 habitants en 2010. Par ailleurs, la commune est peuplée en majorité des Baatombou qui représentent 59,9 % de la population et des peuhls (35 %). Après ces derniers, on trouve aussi une population peuhl affranchit qu’on appelle Gando. Elle cohabite très souvent avec les baatombou et parle la langue peulh. Parfois elle constitue des quartiers très peuplés comme à Sèkèrè, Sikki et Niaro. On y rencontre également d’autres groupes socio-ethniques comme les Otamaribè, Yoruba, Dendi, Fon, Adja, Yom, Berba, Wama et Lokpa qui sont des migrants venus des départements de l’Atacora et de la Donga. Ces mouvements migratoires ont beaucoup contribué surtout à la fin des années 80, au développement de la filière coton et a entraîné l’extension des superficies cultivées. De plus, il faut noter la présence des Haoussa, des djerma et des ibo qui font le commerce.

La population de la commune de Sinendé est à dominance agricole.

Néanmoins, les activités comme : l’élevage, la pêche, le commerce et l’exploitation forestière sont pratiqués. Parfois, les bénéfices issus des autres activités sont investis dans l’agriculture et l’élevage.

En somme, tous ces facteurs précités concourent au bon déroulement des activités agricoles dans la commune de Sinendé.

1-1-1-7-1 Activités Forestières

Les principales activités forestières qui se mènent sont : l’aménagement des forêts communautaires et les actions tests d’enrichissement dans les forêts classées, l’exploitation forestière et autres activités connexes comme le

commerce et la transformation des produits forestiers.

1-1-1-7-2 Structure Partenaire

La SCEPN et les PEF collaborent au quotidien avec la CTAF et mènent leurs activités techniques dans les terroirs riverains de la forêt classées d’A/S

1-1-1-7-3 Contraintes

(25)

15

 Exploitation illicite des ressources forestières

 Inexistence de système agro sylvicole dans les zones de culture

 Processus avancés de la destruction de la flore et de disparition de la faune

 Exploitation clandestine de bois d’œuvre

 Une faible participation des populations dans la gestion des ressources naturelles

1-1-2 Présentation de la SCEPN de Sinendé

Le service forestier est représenté dans la commune de Sinendé par la section Communale de l’Environnement et de la Protection de la nature(SCEPN).

1-1-3 Choix de la structure

Les critères suivants justifient le choix de la structure d’accueil :

 Le domaine d’intervention de gestion durable et rationnelle des ressources naturelles afin de rester en adéquation avec notre domaine d’étude.

 La situation géographique de la structure d’accueil, la cohérence des interventions de la structure d’accueil avec les objectifs de la protection des ressources naturelles notamment les forêts, les sols, la faune et les ressources hydriques

1-1-4 Historique

Les ressources naturelles constituent une grande richesse pour les pays en développement. En effet la destruction de la faune, de la flore, et le braconnage prennent de l’ampleur dans ces pays. Tous ces phénomènes et les mauvaises pratiques détruisent notre planète. Ainsi dans le but de protéger, conserver et de gérer ces ressources naturelles en générale, et les ressources forestières fauniques en particulier, le service forestier fût créé. Il a été créé le 23 juillet 1938 par arrêté N°2428 du 04-07-1938. Sa création a subi les grandes tendances politiques de notre pays :

 Période coloniale (période avant la création)

(26)

16

 Période de l’indépendance

 Période après l’indépendance

Au cours de la période coloniale, les ressources naturelles étaient gérées par le colon qui a pris le soin de classer certains domaines et forêts. L’administration forestière a donc hérité de ces domaines classés et le Bénin disposait donc de 46 forêts classées entre 1945 et 1960. Leurs conditions d’aménagement et d’exploitation sont définies par la loi N° 93-009 du 02 juillet 1993 portant régime des forêts en république du Bénin et le décret 271-96 du 02 juillet 1996 portant modalité d’application de ladite loi.

1-1-5 Mission

Parmi de nombreux rôles, que joue la Section Communale de l’Environnement et de la Protection de la Nature(SCEPN), nous pouvons citer :

- La mise en œuvre de la politique forestière de l’état sur son territoire de compétence,

- La gestion durable et la promotion des ressources forestières existant sur leurs territoires de compétence,

- Le reboisement : recensement des planteurs et besoins en plants, appuis, conseils aux planteurs, pépiniéristes,

- La gestion des feux de végétations,

- La gestion spécifique des domaines classés, contrôlés du ressort de leur territoire (reboisement, suivi, exploitation),

- Le suivi de l’exploitation forestière,

- La gestion des documents d’aménagement et le suivi des exploitations forestières

- La mise en œuvre et le respect des tests législatifs et règlements en vigueur (police forestière),

- La rédaction des comptes-rendus circonstanciels et élaboration des rapports d’activités,

- La gestion du personnel : notation, autorisation, suivi, carrière des agents assistants.

(27)

17

1-1-6 Fonctionnement

La SCEPN dispose sur l’ensemble du territoire communal des postes forestiers et environnementaux qui veillent et participent à la gestion durable des ressources naturelles et à l’application de la réglementation en vigueur.

Outres leurs rôles d’encadrement des populations les agents des SCEPN sont des conseillers techniques des élus locaux notamment des conseillers communaux

1-1-7 Forces

 Disponibilité des cadres compétents et motivés

 Bonne aptitude de travail en équipe

 Appui au reboisement

 Volonté de travail en équipe,

 Amélioration des revenus des populations riveraines à partir des ressources forestières

 Orientation de la politique forestière vers la lutte contre la pauvreté, 1-1-8 Faiblesses

 Défit des moyens matériels ;

 Manque d’entretien ;

 Manque de moyen de communication ; 1-1-9 Ménaces

 Faible prise en compte des autres ressources naturelles (sols et ressources hydriques) ;

 Pauvreté grandissante des populations ;

 Risques de disparition des FC de A/S et WENOU BENOU ;

 Inexistence des moyens de financement permanent de gestion des forêts ;

(28)

18

Politique d’expansion agricole contrôlée ;

CHAPITRE II: MATERIEL ET METHODOLOGIE 2-1 Matériel

Plusieurs matériel sont utilisés pour mener cette étude. Il s’agit :

 des cartes administratives pour mieux orienter les travaux de terrain,

 des questionnaires d’enquête adressée aux différents utilisateurs des ressources naturelles, qui prennent exclusivement en compte : les différentes techniques et pratiques culturales faites sur les différentes exploitations agricoles,

 d’un appareil photo numérique qui a servi à prendre les images d’illustration sur le terrain,

 d’un micro-ordinateur pour la saisie des données.

(29)

19

2-2 Approche méthodologique

La démarche méthodologique permettant de vérifier les hypothèses pour aboutir aux résultats attendus par le modèle PEIR est le suivant :

Figure 3 : Modèle d’analyse à l’aide de la méthode PEIR appliqué à l’étude de l’exploitation agricole

Source des données : Synthèse des résultats, octorbre 2014

Identification des facteurs de pression (croissance démographique, augmentation des besoins à satisfaire, système cultural, le surpâturage et les transhumances

PRESSION

Etat de l’environnement dans la commune de Sinendé après adoption des pratiques culturales (utilisation des intrants agricoles et la culture itinérante sur brûlis)

ETAT

Impacts environnementaux (dégradation du sol, du couvert végétal, baisse de fertilité des sols, baisse des revenus, comblement et pollution des cours et plans d’eau)

IMPACTS

Stratégies (Utilisation de l’engrais vert, réduction de la durée de la jachère, tracé des couloirs de transhumance, sensibilisation des paysans sur les effets néfastes des pratiques agricoles traditionnelles, la lutte contre les feux de brousse surtout tardifs)

REPONSES

(30)

20

2-2-2 Méthodes de collecte 2-2-2-1 Documentation

Elle consiste à la consultation d’ouvrages, d’articles publiés, d’études de cas. Pendant cette phase, il est important de rechercher et d’exploiter la littérature disponible sur le sujet. Elle a permis de construire les grandes lignes de la problématique, de préciser les objectifs et hypothèses de recherche afin de déterminer les méthodes de collecte et d’analyse des données.

Le tableau suivant fait le point des différents centres de documentation parcourus et les informations recueillies pour faire du présent document un ouvrage à caractère scientifique.

Tableau II : Centres de documentation visités et types d’informations recueillies

Source : Enquête de terrain, septembre 2014

Les données et les informations collectées à travers la recherche documentaire sont complétées par les travaux de terrain.

Centres de documentation Nature des Documents

Types d’informations Recueillies

Centre de documenta- tion de la FLASH de L’UP

Mémoire sur la dégradation des ressources forestière dans la commune de Sinendé

Information Méthodologique Bibliothèque CAEB-

PARAKOU

Thèse, Rapports Information générales et spécifique sur l’incinération des arbres

La salle de documentation de la direction départementale de l’environnement Borgou- Alibori

Thèses, Mémoire Rapports Information générales et spécifiques

Bibliothèque centrale de Parakou

Ouvrages sur les ressources naturelles

Information générales sur les superficies cultivées, les types d’intrants utilisés, stratégies agricoles

CeCPASinendé Rapports Statistiques sur les surfaces

irriguées

(31)

21

2-2-2-2 Enquêtes de terrain

Elle consiste à faire des observations directes et des entretiens avec les autorités (les agents de CARDER, les agents des eaux et forêts, les agriculteurs, les délégués, les responsables et animateurs des ONG, les responsables des services, les ménages, etc.). Ces investigations sont faites après la détermination d’un échantillon.

2-2-2-3 Échantillonnage

L’échantillonnage a été constitué de façon aléatoire puisqu’il est basé sur un certain nombre de critères.

Le choix de l’échantillon a porté sur trois(03) arrondissements :Fô-bouré, Sinendé, Sèkèrè, et sur 05 villages qui sont : Fô-bouré, Sakarou, Niaro,Kparo, et Yarra pour cette enquête. Mais le choix des villages ne s’est pas fait au hasard. Il répond à un certain nombre de critères que voici :

- avoir vécu dans la localité tout au moins les six (06) dernières années pour avoir plus d’informations fiables ;

- avoir au moins (25) ans pour une meilleure connaissance de l’évolution de la production agricole dans le temps.

Les villages retenus sont ceux qui remplissent ces critères. La répartition de l’échantillon, suivant les critères est dans le tableau suivant.

Tableau III: Répartition de l’échantillon par arrondissement et par village Arrondisse

ments

Villages/Quartiers Nombre de ménages

Nombre de ménages enquêtés

Fô-Bouré

Fô-Bouré, Fô-Sankarou,

Sèrou 1152

35

Sèkèrè

SèkèrèGando, Sèkèrè Maro, YarraBariba

1330 44

Sinendé Sinendé, Niaro, Diadia 2890 46

Total 6626 125

Source : Enquête de terrain, septembre 2014.

(32)

22

Par ailleurs, il est important de signaler que certains agriculteurs sont directement identifiés sur le terrain et d’autres par le biais des agents de la SCEPN et du CARDER. Il s’agit de quatre (04) agents encadreurs, de huit (08) agents des GVPC et de trois (03) agents forestiers et de deux (02) des UCPC Au total 142 personnes ont été enquêtées dans le cadre de cette étude.

2-2-2-4 Observations

C’est l’observation des arbres incinérés dans nos pratiques agricoles pour une gestion intégrée des ressources naturelles existant dans le secteur d’étude.

Cette phase a permis d’avoir des renseignements sur les techniques de préparation de sol.

2-2-2-5 Entretien

Cette étape a permis d’avoir des entretiens avec les acteurs concernés par la question de l’incinération des arbres dans la commune de Sinendé. Il s’est fait sur la base des questionnaires et des guides d’entretien.

2-2-2-6 Traitement des données

Les données collectées ont fait l'objet d'une codification et d'un dépouillement manuel. Elles ont été traitées à l'ordinateur grâce aux logiciels Word et Excel. Le logiciel Word a été utilisé pour la saisie des textes et Excel pour le traitement des données et l'élaboration des graphiques et tableaux.

Les données pluviométriques ont été traitées par Excel pour connaitre le régime pluviométrique. Les hauteurs mensuelles et la moyenne de pluie sont exprimées pour la période d'étude choisie. Aussi, elles ont permis de présenter l'évolution inter mensuelle des précipitations à Sinendé de 1994 à 2014.

Les données démographiques ont permis de connaître la taille des ménages à enquêter selon le RGPH2. La connaissance de ces données a permis de faire une analyse de l'effet de la taille des ménages sur l'usage croissant des ressources naturelles.

(33)

23

Les données socio-anthropologiques, concernant les ressources forestières de la commune, les espèces reboisées, la durée de la jachère et les espèces épargnées ont été regroupés dans des diagrammes et présentés en tableaux.

Les données cartographiques ont permis à la situation géographique de la commune.

Cette approche méthodologique a permis d'obtenir les résultats présentés dans le chapitre III.

(34)

24

CHAPITRE III : RESULTATS 3- Résultats

Cette partie présente les pratiques culturales dans la commune de Sinendé, l’impact de pratique de l’incinération sur les formations végétales, des propositions culturales en vue d’amoindrir les nuisances sur l’environnement.

3-1 Pratique culturale dans la commune de Sinendé

Ces pratiques se résument aux techniques culturales traditionnelles et modernes.

3-1-1 Techniques culturales traditionnelles

Elles regroupent le défrichement, le labour, la monoculture, l’association culturale, la rotation des cultures.

3-1-1-1 Le défrichement

C’est une technique qui consiste à nettoyer la parcelle à cultiver en détruisant l’espace boisé. Les différentes formes de défrichements recensés dans le secteur d’étude sont :

- le défrichement sans essouchage (coupe de bois) qui consiste à couper les herbes, les rousseaux et arbustes.

- le défrichement avec essouchage qui consiste à couper les arbres et enlever les souches.

Photo 1 : Défrichement avec essouchage à Wari

Prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako, Décembre, 2014

(35)

25

La photo 1 montre le défrichement avec essouchage à Wari pour un nouveau champ de coton dans le but d’avoir un bon rendement.

Le défrichement par le feu (brûlis) : Elle consiste à nettoyer la parcelle à cultiver par le feu ou à identifier un arbre et le détruire par le feu comme l’indique la photo2.

Photo2 : Abattage de parkia biglobosa par le feu

à yarra photo 3 : Essouchage des restes d’arbustes

par le feu à yarra Prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA

Orou Mako, octorbre 2014 prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako janvier 2014

Les photo2 et 3 montrent l’incinération d’un arbre et arbuste dans le but d’accroître le rendement. Ainsi, pour 85 % des paysans enquêtés, il faut détruire les arbres pour un meilleur rendement car l’ombre est selon eux l’élément essentiel qui empêche la culture de se développer. D’après ces agriculteurs, l’arbre qui est détruit libère à la culture toute la fertilité de la terre qui le nourrissait ; et le milieu devient favorable pour toute culture.

La technique de brûlis est en grande partie responsable de la disparition des espèces végétales de toute sorte et de la faune sauvage. Dans les milieux ruraux, le feu a été et continue d’être un moyen d’action au service de l’activité humaine pour 80 % des enquêtés. Les paysans se servent du feu pour rendre propre les champs après les récoltes et pour préparer de nouvelles parcelles à

(36)

26

l’approche de la saison pluvieuse. Pour les chasseurs, le feu constitue le moyen le plus efficace pour apprêter les terrains de chasse au début de la saison sèche et pour débusquer le gibier en milieu et fin de cette saison.

3-1-1-2 Le labour

Le labour est appliqué sur les sols ferrugineux peu profonds et fertiles. Il permet de remuer le sol pour une meilleure aération et une bonne pénétration de l’eau. Un hectare de culture est divisé en cinq (05) rangées de 120 lignes (sillons) chacune et la longueur exigée par sillon est de 20 m espacée de 80 cm l’une de l’autre. Sur le labour, les racines des plantes s’enfoncent plus facilement dans le sol. La photo 2 montre le labour à la houe à Fô-bouré.

Photo 4 : Labour à la houe à Fô-bouré (Sinendé).

Prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako, juillet 2014

La photo 4 montre un agriculteur entrain de labourer dans son champ à l’aide de la houe. Dans ce type de labour l’énergie musculaire est la plus utilisée.

Tous les travaux de production même de transformation sont manuels. A l’aide de cette technique traditionnelle, le paysan est donc contraint de passer un mois de travail voire plus sur un seul hectare. Cette technique contribue à la dégradation du sol car elle occasionne l’érosion hydrique.

La monoculture et l’association font partie intégrante des techniques agricoles dans la commune de Sinendé.

(37)

27

3-1-1-3 Monoculture et l’association culturale

La monoculture consiste à cultiver une seule culture sur une parcelle. Elle ne permet pas au sol de garder sa fertilité mais elle est pratiquée par plus de paysans.

Pour ce qui concerne l’association de culture, c’est le mélange pied à pied sur un même terrain de deux ou plusieurs cultures différentes qui sont semées récoltées séparément mais utilisée par peu de paysan. Les principales associations de cultures rencontrées sont :

 Maïs – sorgho : c’est la forme la plus répandue et la plus reconnue.

Cette forme d’association consiste à mettre, quelques jours après la germination du maïs, le sorgho entre deux pieds de maïs. Les pieds de maïs sont espacés de 40cm et de 80cm entre ligne en peuplement pure ; 45cm entre poquet et 80cm entre ligne en association. Après la récolte du maïs, 3 à 4 mois après le semis, il cède place au sorgho.

 Igname – maïs : dans ce type d’association, le maïs est semé à faible densité dans le champ d’igname. Les paysans consomment ce maïs souvent à frais car, il est cultivé très tôt dès les premières pluies. Les pieds de maïs sont arrachés aussitôt pour ne pas mettre en cause le rendement de l’igname

 Igname – haricot – manioc : elle est aussi répandue et reconnue.

Cette forme d’association consiste à mettre au flanc gauche des buttes, le haricot et aux deux buttes extrêmes de chaque rangée de buttes, le manioc.

 Sorgho – soja : dans ce type d’association, le sorgho est semé à faible densité. Le soja se retrouve au niveau des deux flancs du sillon tandis que le sorgho reste au milieu du sillon. La photo3 montre un exemple d’association du sorgho et de soja.

(38)

28

Photo 5 : Association du sorgho et de soja à Fô-bouré (Sinendé) Prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA Orou.Mako, août 2014

La photo 5 présente l’association du sorgho et de soja dans un champ à Fô-bouré. Cette pratique a pour avantage de maximiser la production et de réduire le développement anarchique des herbes. En effet, plus les cultures sont nombreuses plus les herbes ont de difficulté à pousser. D’une manière générale, cette associatio n n’a pas pour but de résoudre le problème de main d’œuvre, qui d’ailleurs est abondante, mais de disposer de plusieurs cultures avec peu d’effort.

3-1-1-4 Rotation des cultures

Jadis, les cultures s’inséraient dans une rotation sur 2 à 5 ans de culture, car la terre était fertile. Mais aujourd’hui, compte tenu de l’infertilité de la terre, les cultures sont sujettes à plusieurs rotations. La rotation est donc la succession des cultures sur un même champ au cours de l’utilisation d’une année à une autre. Cette technique permet de ramener la fertilité du sol. Les techniques culturales traditionnelles se font relayer par les techniques de culture modernes.

3-1-2 Techniques culturales modernes

L’introduction de la technique attelée et les essais de mécanisation de l’agriculture deviennent de plus en plus une réalité dans la commune de Sinendé. Cette pratique, avec l’utilisation des charrues, des tracteurs et d’autres outils performants est observée dans les villages de Niaro, Sèkèrè,Yarra,

(39)

29

Fô-bouré. Pour l’instant, la majorité des paysans de la commune pratique cette technique culturale. Mais presque tous les paysans sont réceptifs à la modernisation mais les moyens financiers leur font défaut. La culture attelée est présente dans la commune de Sinendé. La photo 6 montre donc le labour à la charrue dans un champ de Yarra.

Photo 6 : Labour à la charrue à yarra (Sinendé)

Prise de vue : ASSOUMA GOBOUNA Orou.Mako, juillet 2014 La photo 6 montre la culture attelée. Deux bœufs sont mis en activité Par ailleurs, le labour motorisé qui est la nouvelle technique est disponible dans la commune, comme l’indique la photo 7.

Photo 7 : Labour avec le tracteur à Niaro

Prise de vue ASSOUMA GOBOUNA Orou.Mako, juillet 2014

(40)

30

La photo 7 montre le labour à l’aide d’une machine agricole dans un champ à Niaro. Dans ce type de labour, c’est l’énergie motrice qui est plus utilisée. Selon 80 % des utilisateurs des machines, plusieurs avantages sont liés à cette pratique. Elle favorise des gains de temps, d’énergie, l’exploitation de vastes superficies emblavées (au moins un hectare par jour pendant le labour).

Elle permet également un meilleur ameublissement des sols et contribue à une amélioration des rendements des différentes cultures. Malgré les avantages que représente la technique culturale améliorée, elle participe à la déforestation et à la dégradation des sols.

L’utilisation des intrants agricoles dans le milieu d’étude varie. Mise à part les semences, les intrants utilisés pour accroître la productivité sont :

- les engrais chimiques (NPK, Urée) ;

- les pesticides (Acaricide, Aphicide, Callisulfan, Primogramme, Califor G) ; - les appareils (bertoud C5, ULVA+).

Ces produits chimiques sont souvent utilisés en surdosage à cause du manque d’encadrement et de suivi technique et participent à la pollution de l’environnement.

Par ailleurs, les différentes techniques agricoles utilisées par les paysans permettent d’emblaver d’importantes superficies.

3-1-3-occupation des sols

L’intensification des naissances et des agglomérations entraîne l’augmentation des superficies emblavées. De vastes superficies sont occupées dans la commune à cause des activités agricoles.

3-1-4-Entretien des cultures

Elle se réalise de la levée jusqu'à la récolte par le désherbage et l’engraissement.

3-1-5-Gestion des sols après cultures

Après la récolte, les tiges sont regroupées en tas et brûlé pour les préparatifs de la nouvelle campagne.

(41)

31

3-2 Impact des pratiques culturales sur les ressources forestières 3-2-1 Le couvert forestier

L’observation du couvert végétal à l’aide des cartes d’occupation du sol dans la commune de Sinendé a permis d’identifier les causes de sa régression.

La technique de brûlis-défrichement adoptée par les agriculteurs accélère le rythme de la dégradation et de disparition du couvert végétal. Les feux détruisent le tapis végétal et exposent le sol au soleil et à l’agression des précipitations.

Les éleveurs fulbé utilisent les feux précoces pour favoriser la repousse des graminées à la fin de la saison pluvieuse.

En dehors de feux précoces, la plupart des incendies de végétation sont souvent dommageables aux ressources naturelles. Ils dévorent en milieu et en de saison sèche le couvert végétal spontané et dégradent la végétation naturelle (arbustes et arbres) dont les feuilles brûlent ; les troncs et les branches subissent de traumatismes qui leur sont parfois fatales. Cette technique est ébranlée dans certaines localités. Les pratiques modernes de production consistent à utiliser des machines agricoles dont l’objectif est de répondre non seulement aux besoins de la population mais aussi et surtout à la commercialisation. Pour 90 % des enquêtés, ces techniques contribuent à une importante régression des formations végétales naturelles.

Par ailleurs, La déforestation accrue par les feux de végétation et la pratique de labour accélèrent le rythme de dégradation du couvert végétal. La photo 8 montre la destruction du couvert végétal par le feu de végétation.

(42)

32

Photo 8 : Destruction du couvert végétal par le feu de végétation dans La FC/AS.

Prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako, Décembre, 2014

La photo 6 montre la destruction du couvert végétal par les feux de végétation et la disparition prématurée des arbres.

Pour mieux qualifier le niveau de réduction du couvert végétal, une étude diachronique basée sur l’occupation du sol a été faite dans la FC/AS.

3-2-2-La faune sauvage

La forêt classée de l’Alibori-supérieur était riche en animaux de toutes sortes. Dans la localité étaient rencontrés, des buffles (Syncerus caffer), des antilopes (Antilope cervicapra), des singes (Simiiforme), des phacochères (Phacochoerus africanus) et des rongeurs. Mais aujourd’hui presque tous ces animaux ont disparu ou sont en voie de disparition à cause de la destruction de la végétation et au braconnage pratiqué en toute période de l’année.

3-2-3 La régénération (travaux de régénération)

Depuis les années 1960, de vastes programmes de reboisement ont été réalisés en vue de compenser quelque part les pertes en ressources ligneuses.

Ces essences forestières sont pour la plupart le Tectona grandis, l’Anacardium occidentalis, l’Octospora melina etc.

(43)

33

Par ailleurs, d’importantes plantations ont été réalisées par les paysans.

Dans le secteur d’étude, les plantations s’accroissent d’année en année. Ces plantations sont dominées par le Tectona grandis, l’Anacardium occidentalis. Le Tectona grandis est en peuplement pur tandis que le deuxième est souvent associé aux cultures pour résoudre les problèmes d’utilisation rationnelle de la terre. La gestion de l’environnement est devenue aujourd’hui une préoccupation première de l’Etat. Ainsi, depuis quelques années, les campagnes de reboisement se font dans toutes les régions du pays ; la journée du 1er Juin est déclarée journée de l’arbre.

Malgré les stratégies de protection de l’environnement développées par les populations, les formations naturelles connaissent de plus en plus une réduction inquiétante.

(44)

34

3-3-Les techniques culturales alternatives et le réseau hydrographique, le climat et le sol

L’équipement est encore traditionnel dans son ensemble et se compose de houe, de hache, de coupe-coupe, de daba, de pioche. Les machines agricoles, les semences sont présents dans à peine 4% des exploitations agricoles. Il se pose une dualité entre la scolarisation et le développement de la petite mécanisation agricole. La main d’œuvre devant se spécialiser dans la conduite des bœufs est absente.

Toutefois l’avènement de la charrue dans la commune de Sinendé n’a pas apporté des résultats probants. Les paysans ont expliqué leur réticence par le coût élevé de la charrue, son entretien trop cher et quelques travaux supplémentaires qu’elle demande.

Les grands exploitants agricoles sont aussi déçus par l’utilisation des motoculteurs et ont même abandonné les machines tombées en panne. La raison que les paysans évoquent est la dégradation rapide du sol.

Photo 9 : vue partielle d’un champ défriché à Toumè

Prise de vue :ASSOUMA GOBOUNA Orou Mako, Décembre, 2014

(45)

35

Figure 4 : Proportions des paysans utilisant divers outils de travail

Il ressort de cette figure que 15% des paysans de la commune de Sinendé utilisent la houe/ daba pour le labour et sarclage, 75% pratiquent la culture attelée et une minorité à hauteur de 10% utilisent la mécanisation par l’utilisation des tracteurs.

3-3-2 Les difficultés rencontrées par les paysans

Les paysans dans la commune de Sinendé sont confrontés à d’énormes difficultés aux nombres desquelles nous pouvons énumérer :

- Le manque de moyen financier en vue de s’approprier des machines agricoles ;

- Mauvaise gestion des récoltes ; - Absence de crédits aux paysans ;

- insuffisance d’assistance technique (encadreurs) ; - Livraison tardive des intrants ;

- Insuffisance du niveau de la pluviométrie requise ; - Infertilité des sols due aux pratiques traditionnelles ;

75%

10% 15%

0%

20%

40%

60%

80%

culture attelé tracteurs houe/ daba

Références

Documents relatifs

Notre conviction clinique est que la prise en charge des enfants autistes doit être pluridisciplinaire c’est a dire (médicale, psychologique, educative et qui nécessite une

Le projet d’extension de la zone d’activités de Grange Blanche est situé au sud-ouest du village de Jonquières, dans la plaine agricole de l’Ouvèze et de la Seille,

Mais les chiffres eux disent une toute autre réalité : depuis des décennies, les terres agricoles françaises se concentrent en un nombre toujours plus faible de grandes

Avec tamazight, nous avons l’exemple d’une langue en situation de minorisation sur le marché linguistique national, mais qui, cependant, a fait l’objet d’une

C’est pour répondre à cette question que le présent travail a été initié dont l’objectif général est d’évaluer la charge de travail infirmier au

Selon des données probantes de niveau consensus, les injections de corticostéroïdes ne sont pas recommandées comme modalité initiale de traitement pour réduire la douleur et augmenter

Orléans métropole a également conduit une étude sur le quartier InteRives (Fleury les Aubrais) avec la SEMDO pour intégrer une ferme urbaine ou cavernicole. Ils tiennent compte

Après l’élaboration du rapport d’identification et de description des zones marines d’importance écologique et/ou biologique (ZIEB) du Bénin en 2019 à travers