Section : Mécanique Marine 2
ISPM - Agadir
séance du 30.03.2020
Cours Chaudière à vapeur (suite)
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4.2.2 Exemples de circuit vapeur a bord des navires à moteur :
Pour assurer la production de vapeur lorsque le navire est au port, le bord possède une chaudière auxiliaire appelée chaudière de mouillage que l’on peut coupler de différentes façons avec la récupératrice.
a) Installation à chaudières séparées : chaudière de mouillage à tube de fumée et la chaudière récupératrice à circulation forcée.
NB. Ici le ballon de séparation eau-vapeur, est celui de la chaudière de mouillage.
b) Installation à chaudières séparées : les chaudières de mouillage et de récupération à circulation forcée.
NB. Ici chaque chaudière possède son ballon de séparation eau-vapeur.
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c) Installation d’une chaudière de récupération intégrée :
Les chaudières de mouillage et de récupération font partie d’un même corps.
Le premier faisceau tubulaire est soumis aux gaz de combustion et le second faisceau aux gaz d’échappement du moteur.
Ce type d’installation convient aux navires de faible puissance.
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d) Circuit à bord d’un navire à production d’électricité par turbo-alternateur;
NB : Le surchauffeur est placé avant le faisceau vaporisateur.
Installation de production de la vapeur dans un navire à propulsion diesel, répondant aux besoins du bord en électricité et en réchauffage.
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4.4 Mise en service de la récupératrice :
La chaudière récupératrice ne peut-être mise en service que :
✓Si la température de gaz est supérieure à la température correspondante à la pression de vapeur saturée.
▪NOTA : les pompes de brassage étant généralement centrifuges, elles ne souffrent pas du laminage au refoulement qui limite leur débit.
✓Lorsque la chauffe régulière est assurée. (après les manœuvres)
✓A faible débit d’eau, surtout si la différence de température entre gaz et eau est importante ;
✓A faible débit si on ne connait pas le niveau d’eau dans le serpentin de la récupératrice ;
▪Dans le cas très fréquent où la récupératrice est en parallèle sur une chaudière de mouillage, dont le
collecteur supérieur sert de séparateur, il est impératif de stopper la pompe de brassage lorsque la chauffe par gaz échappement ne peut assurer la vaporisation (Fin RL et avant RL ou à marche réduite). Ceci pour cause de gestion de l’énergie et pour permettre le contrôle du niveau ballon séparateur.
▪A la fin de route libre, le brassage est stoppé et isolé. La chaudière récupératrice vaporisera le reste de son eau durant la manœuvre et sera vide donc prête pour la prochaine mise en service.
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4.2.4 Surveillance :
La surveillance de la chaudière récupératrice en fonctionnement comportera sur :
✓Pression différentielle des gaz avant et après chaudière pour un cran donné du moteur principal. (MESURE AU TUBE D’EAU). On contrôle ainsi l’encrassement de la chaudière et la contre pression à l’échappement.
✓La conformité du débit vapeur aux données du régime (nombre de consommateurs) pour un cran donné du moteur. Ceci renseigne sur l’entartrage des tubes, la salissure par gaz, l’état des pompes de brassage…
✓La qualité de l’eau (pH ; TA ; Teneur des sédiments). La prise d’échantillon d’analyse devra être placée en un point significatif du circuit de la récupératrice.
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•4.5 Entretien :
•Les opérations d’entretien d’une récupératrice comprennent :
•Les ramonages : vapeur, air comprimé ou traitement des fumées par poudre spéciale. (Attention vitesse mini des gaz, donc du cran) ;
•Le lavage en arrêt de la partie gaz suivant pression différentielle.
Utiliser des lances à eau chaude+passivation (élévation pH avec la soude ou une autre base) ;
•Le détartrage éventuel du circuit eau vapeur par brassage de produits spéciaux à l’arrêt de l’installation. (réparation générale c.à.d. séjour long à quai).
•Le contrôle de l’état de pompes de brassage et de la robinetterie (soupapes, soupapes de sureté, clapets de non retour, vanne d’arrêt,).
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