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LES YEUX RIVÉS SUR LES ÉTATS-UNIS

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Academic year: 2022

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FLASH MARCHÉS :

LES YEUX RIVÉS SUR LES ÉTATS-UNIS

L’environnement des marchés reste polarisé sur les Etats-Unis. La nouvelle position de la Fed sur les objectifs d’inflation et l’emploi, mais surtout le secteur des valeurs

technologiques, ont été les principaux catalyseurs de l’évolution des marchés.

En adoptant un objectif d’inflation « moyenne de 2% dans le temps », et en indiquant qu’elle ne réagira pas nécessairement en durcissant sa politique monétaire à un taux de chômage bas, la Fed vient donc de renforcer durablement le biais accommodant de sa politique monétaire. Elle veille aussi à ne pas se mettre en position d’apparaître en retard dans sa mise en œuvre aux yeux des investisseurs en cas de reprise de l’activité.

Le Nasdaq a concentré l’attention durant la semaine, avec un appétit renouvelé pour le risque en début de semaine, amenant l’indice vers de nouveaux plus hauts historiques. Ce mouvement étant soutenu par les fondamentaux du secteur, que ce soit en termes de progression de bénéfices, de génération de cash-flows, ou encore de marge

opérationnelle atteignant en moyenne 30% (9% pour le S&P ex financières et technologiques).

Mais jeudi, un fort mouvement de prises de bénéfices et de débouclages de positions sur les dérivés liés à ces valeurs technologiques a engendré un repli marqué du Nasdaq, qui s’est inévitablement propagé à l’ensemble des places financières, avec un épisode de rotation des gagnants des 12 derniers mois (croissance séculaire, momentum, qualité, etc.) vers la Value. De plus, l’activité dans les services, mesurée par l’ISM non

manufacturier, a déçu, celle-ci étant pénalisée par les mesures sanitaires et le blocage budgétaire. A un mois du vote du budget, l’incapacité des deux partis à s’entendre pose en effet un risque croissant.

En Europe, les ventes au détail de la zone euro augmentent moins vite en juillet (+0,6% en glissement annuel vs +1,5% en juin). Ceci confirme que le rythme du rebond constaté depuis la levée des restrictions en mai commence à s’essouffler. Le rattrapage des achats différés par les ménages semble donc ralentir, tandis que les mesures d’aide d’urgence (chômage partiel, aides financières…) commencent à être retirées progressivement. De plus, les divergences entre le nord et le sud de l’Europe se renforcent, comme l’ont illustré les indices d’activité PMI services et composites finaux du mois d’août. Ils sont repassés en territoire de contraction en Italie et en Espagne, les deux pays étant fortement pénalisés par les contraintes pesant sur le tourisme. L’Allemagne continue cependant de tirer son épingle du jeu, les indices PMI étant révisés à la hausse. Ces disparités s’expliquent par la gestion de la crise sanitaire et par les marges de manœuvre budgétaires très inégales entre les pays.

En Chine, la reprise poursuit son chemin, les indices PMI officiels chinois confirmant le rebond de l’activité en août, porté par le secteur des services (55,2 en août vs 54,2 en juillet). La situation sanitaire semble ainsi sous contrôle, alimentant la confiance des ménages dont les dépenses de consommation se reprennent progressivement, comme l’attestent la fréquentation des cinémas ou les données de trafic qui sont presque

revenues à leurs niveaux d’avant crise y compris le week-end. L’activité industrielle reste pour sa part stable depuis 4 mois (51 en août vs 51,1 en juillet), pénalisée par une

demande mondiale qui reste dégradée.

Sur le front de l’épidémie, l’évolution du nombre de cas en Inde ou encore en Espagne devient préoccupante, ceux-ci demeurant sur une pente ascendante et continue en Inde, et dépassant même le pic atteint en mars dans la seconde vague actuelle qui touche l’Espagne. Aux Etats-Unis cependant, la décrue se poursuit après un pic début août.

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L’optimisme prévaut au regard des recherches de vaccins, de nouvelles avancées étant attendues dans les semaines à venir de la part des laboratoires occidentaux les plus avancés (Pfizer, AstraZeneca et Moderna).

Dans ce contexte, une certaine prudence demeure dans les allocations en actions, avec par ailleurs des opportunités de compléter nos positions obligataires, notamment sur la dette émergente (en dollar), bénéficiant de valorisations attractives, de la faiblesse du dollar et du retour des flux sur la classe d’actifs.

ACTIONS EUROPÉENNES

La semaine a été volatile sur les marchés. D’abord orientés à la hausse grâce aux espoirs de traitement médical contre la Covid-19, les indices européens se sont repliés jeudi avec l’ouverture des marchés américains au sein duquel le secteur de la technologie a subi des prises de profits conséquentes, d’autant que la reprise économique montre des signes de faiblesse de part et d’autre de l’Atlantique, et reste conditionnée à une meilleure maîtrise de la situation sanitaire. Les États continuent d’ailleurs de se montrer déterminés à soutenir l’activité aussi longtemps que nécessaire. Le plan de relance en France de 100 milliards d'euros a été dévoilé. Il se déroulera sur deux ans et vise à accélérer les investissements dans les secteurs stratégiques, l’innovation et la transition écologique. Alors que la monnaie unique avait brièvement atteint le seuil 1,20 $, le Chef économiste de la BCE, Philip Lane, a indiqué que la vigueur de l’euro était un facteur important à prendre en compte dans la conduite de la politique monétaire, le faisant rebaisser.

L’actualité est également marquée par la reprise sur le front des fusions et acquisitions.

Nestlé a annoncé une OPA sur Aimmune Therapeutics, maintenant son cap stratégique de transformation de son portefeuille, malgré le contexte compliqué. Aimmune Therapeutics apporte au groupe le 3ème pilier de la Nutrition médicale : le traitement des allergies alimentaires. Veolia a fait une offre pour acquérir une participation de 29,9% dans Suez détenue par Engie, avec l’idée de faire une offre ultérieurement sur l’ensemble du groupe.

Caixabank et Bankia ont confirmé qu'ils étaient en pourparlers en vue d'une fusion en actions entre les deux banques. La fusion potentielle conduirait à créer la plus grosse banque domestique espagnole, forte de 650 milliards d’euros d'actifs, avec une part de marché d'environ 25% pour les prêts à la clientèle. Le secteur est porté vendredi matin.

ACTIONS AMÉRICAINES

Les indices américains ont clôturé les cinq dernières séances dans le rouge après avoir touchés des plus hauts cette semaine : -0.70% pour le Dow Jones, -0.85% pour le S&P500 et -1.44% pour le Nasdaq.

Les indices US ont clôturé en net recul jeudi soir (plus forte baisse depuis mars) suite à un important mouvement de rotation sectorielle en dehors des valeurs de technologie. Le mouvement de prises de bénéfices s’est accéléré avec la publication de l’ISM des services.

Celui-ci était caractérisé par une contraction des nouvelles commandes (56.8 vs 67.7 en juillet) et une nette accélération de la composante prix payés (de 57.6 à 64.2 : au plus haut depuis 2017/18). Par ailleurs, les commandes à l’industrie ont augmenté, en rythme séquentiel, de 6,4% en juillet (vs +6% pour le consensus et en ligne avec le mois de juin).

Pourtant, le Dow Jones avait terminé le mois d'août sur une performance de +7,6% et le S&P500 à +7%, soit la meilleure performance du mois d’août respectivement depuis 1984 et 1986. Depuis une semaine, les marchés étaient portés par les discours toujours

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accommodants de la Fed, une amélioration des cas de coronavirus, et quelques données économiques positives.

L’organisme de santé publique américain (Centers for Disease Control) a adressé une communication aux gouverneurs des différents États les prévenant d’une mise à disposition d’un vaccin contre la Covid-19 à partir du 1er novembre.

L’économie américaine a créé 1,371 million de postes en août. Le taux de chômage ressort à 8,4% contre 9,8% attendu et 10,2% en juillet. Mercredi, les données sur l’emploi du secteur privé (ADP) ont été décevantes avec 428 000 nouveaux emplois créés en août alors que les analystes en attendaient 1.2 million.

D’après l’agence d'information sur l'énergie (EIA), les stocks hebdomadaires de pétrole ont diminué de 9.4 millions de barils (vs -1.9 million pour le consensus et -4.7 millions la semaine précédente).

Zoom progressait de 20% suite à la publication de résultats nettement supérieurs aux attentes et à un relèvement de ses prévisions. A l’inverse, Microsoft fléchissait sur des commentaires indiquant que la Chine envisageait un durcissement de ses conditions d’exportations de technologie. Les nouvelles règles pourraient compliquer le rachat de l’application de partage de vidéos TikTok par Microsoft avant l’échéance fixée par Donald Trump au 15 septembre.

ACTIONS JAPONAISES

Après avoir chuté le vendredi 28 août après-midi suite à l’annonce de la démission du Premier ministre Shinzō Abe, le marché actions japonais a rebondi, Yoshihide Suga,

secrétaire général du gouvernement et homme de confiance du Premier ministre au sein de son cabinet, émergeant comme le favori pour succéder à Shinzō Abe. Yoshihide Suga a pour le moment une longueur d’avance sur les deux autres candidats – Fumio Kishida, président du conseil de recherche politique, et Shigeru Ishiba, ex-secrétaire général du Parti libéral- démocrate (PLD) – et devrait vraisemblablement être élu à la tête du PLD au pouvoir à l’issue d’un scrutin qui se tiendra le 14 septembre prochain. Il devrait par la suite être nommé Premier ministre après un vote au Parlement le 16 septembre. Le marché est ainsi reparti à la hausse, témoignant d’un certain soulagement des investisseurs à l’égard du maintien et de la continuité promis par le secrétaire général du gouvernement en ce qui concerne les

politiques économiques clés mises en œuvre par le Premier ministre démissionnaire (les « Abenomics »).

L’indice TOPIX a progressé de 1,64% au cours de la semaine, tandis que le Nikkei 225 s’est apprécié de 2,55% à 23 465 points pour retrouver le niveau affiché avant l’effondrement du marché causé par l’épidémie de Covid-19 (23 386 points le 21 février 2020).

Le commerce de gros a vu sa performance s’envoler, suite à l’annonce selon laquelle Berkshire Hathaway, la société du célèbre investisseur américain « value » Warren Buffet, avait pris des participations pour un montant total de 6 milliards de dollars américains dans les cinq plus importantes sociétés de négoce japonaises : Mitsubishi Corporation, Mitsui &

Co., Sumitomo Corporation, Marubeni Corporation et Itochu Corporation. Quatre de ces cinq entreprises ont ainsi enregistré une hausse supérieure à 10% du cours de leur action.

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Par ailleurs, Sumitomo Metal & Mining, société d’exploitation minière, Fast Retailing, la maison-mère d’Uniqlo, et Nintendo, l’éditeur de jeux vidéo, ont figuré parmi les principaux moteurs de la solide performance du marché.

En revanche, les titres du secteur des télécommunications tels que KDDI, NTT Docomo, Nippon Telegraph & Telephone et SoftBank Corp. se sont repliés, car Yoshihide Suga est perçu comme quelqu’un qui estime que les tarifs de la téléphonie mobile sont toujours trop élevés pour les utilisateurs, celui-ci ayant déjà milité pour une réduction de ces tarifs par le passé.

MARCHES EMERGENTS

L’indice MSCI Emerging Markets s’est replié de 1,14% au cours de la semaine (cours de jeudi à la clôture). La Corée du Sud et Taïwan se sont inscrits en territoire positif, tandis que la Chine, l’Inde et le Brésil ont sous-performé les autres régions. Sur le front économique, le PMI manufacturier des marchés émergents a atteint un sommet sur neuf ans en août (52,5, contre 51,4 en juillet), ce qui semble indiquer que la reprise économique se confirme.

En Chine, le PMI manufacturier publié par le Bureau national des statistiques a légèrement reculé à 51 tandis que celui du secteur non manufacturier s’est apprécié à 55,2, son niveau le plus élevé depuis janvier 2018. Par ailleurs, le PMI manufacturier Caixin a dépassé les

attentes en août (53,1), faisant ainsi état d’une nouvelle amélioration par rapport au mois précédent. Du côté des entreprises, Li Auto a annoncé avoir vendu 2 711 véhicules en août – un chiffre conforme aux prévisions –, confirmant ainsi la demande croissante dont fait l’objet le segment des voitures de luxe. Yum China a officialisé son introduction à la bourse de Hong Kong en double cotation, tandis que le constructeur automobile Geely entrera prochainement à la cote du marché de la Bourse de Shanghai dédié aux valeurs technologiques (STAR Market).

En Inde, l’économie continue de subir les effets collatéraux de la pandémie de coronavirus, le gouvernement ayant rendu compte d’un repli de 24% du PIB au deuxième trimestre – sa pire baisse depuis 1996, année à partir de laquelle l’Inde a commencé à publier des données trimestrielles. Le PMI manufacturier s’est inscrit en hausse à 52 en août, contre 46 en juillet, à la faveur d’un nombre important de commandes intérieures. La frontière sino-indienne a de nouveau été le théâtre d’un regain de tension entre les deux géants asiatiques. Le

gouvernement indien a décidé d’infliger des sanctions à la Chine en annonçant l’interdiction de 118 nouvelles applications mobiles chinoises.

L’industrie automobile indienne a enregistré une nette hausse des ventes en gros en août : 15 à 17% sur un an pour les véhicules de tourisme, 2 à 4% pour les deux-roues et 70% pour les tracteurs. Les volumes de Maruti Suzuki et de Hero MotoCorp ont augmenté de 17% et 8%

respectivement. Reliance a fait part du rachat des activités de vente au détail et en gros ainsi que celles de chaîne d’approvisionnement de Future Enterprises pour un montant de 274 milliards de roupies (3,2 milliards de dollars américains), ce qui permettra à Reliance d’augmenter son nombre de magasins de 15% et de presque doubler son segment de vente au détail. La Cour suprême a accordé un délai de dix ans aux opérateurs de

télécommunications pour le paiement de leur revenu brut ajusté lié aux redevances passées, une bonne nouvelle pour Bharti Airtel.

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Au Brésil, le budget annuel pour 2021 semble conforme aux attentes. Toutefois, en raison d’une marge de manœuvre moindre, les investisseurs sont restés préoccupés par un éventuel dérapage budgétaire. La prolongation du plan d’aide d’urgence a été confirmée, celui-ci restera en place jusqu’à décembre à hauteur de 300 reals par mois (contre 600 reals auparavant). L’indice PMI a atteint un sommet historique en août à 64,7, contre 58,2 en juillet. La production industrielle a rebondi de 8% sur un an en juillet, alors que les analystes tablaient sur une hausse de 6%. Le gouvernement de Jair Bolsonaro a présenté la première phase de sa réforme administrative plus tôt que prévu, une initiative bien accueillie par les marchés. Dans le secteur de la fintech, Stone a augmenté son offre de rachat de son concurrent Linx. Les procureurs généraux ont demandé la restructuration de l’équipe dirigeante de Vale ainsi que la suspension du versement des dividendes, alors qu’une décision définitive devrait être prononcée dans 15 jours par le tribunal.

DETTES D’ENTREPRISES

CRÉDIT

Les marchés crédit ont été assez résilients, soutenus par un regain d’optimisme sur la reprise économique et des indicateurs macroéconomiques jugés rassurants. Les indices Xover et Main se resserrent ainsi de 2 Bps entre lundi et jeudi.

La saison des résultats continue. Picard a publié de bons résultats au titre du T1 2020/21, bénéficiant des mesures de confinement et d’une bonne maîtrise des coûts (CA et EBITDA en hausse de 24,5% et 45,6%). Rubis Terminal a publié des résultats relativement stables au S1 2020 (CA et EBITDA en hausse de 3,8% et 2%). Le taux d’utilisation des capacités de stockage a progressé au S1 2020 à 86,9% contre 83,4% en 2019 sous l’effet des mesures de confinement. Stena a publié des résultats mitigés au T2 2020, pleinement impactés par la crise sanitaire (CA et EBITDA en retrait de 13% et 33% sur 1 an).

Quelques nouvelles spécifiques sont à noter. Paprec a obtenu un prêt garanti par l’Etat français (PGE) de 144 millions d’euros (garanti à hauteur de 80%) renforçant ainsi sa situation de liquidité. SoftBank Group va céder jusque 21,7% du capital de sa filiale japonaise

SoftBank Corp. Le programme de cession d’actifs de 4 500 milliards de Yen étant quasiment finalisé, SoftBank Group a souligné la nécessité d’augmenter ses réserves de cash compte tenu des incertitudes de marché. Enfin, le projet d’augmentation de capital annoncé en début d’année étant devenu compliqué au regard de la situation, Vallourec avait entamé des discussions avec ses actionnaires de référence et ses banques. Le groupe souhaiterait dorénavant élargir ces discussions à l’ensemble de ses créanciers bancaires et obligataires afin de convenir d’une restructuration financière. Le groupe est handicapé par son

endettement et doit faire face à une échéance de remboursement de lignes de crédit en février 2021 à hauteur de 1,7 milliard d’euros. Après cette annonce, S&P a dégradé la note du groupe à CCC-.

Côté financières, la Finma, l'autorité suisse de surveillance des marchés, a ouvert une procédure à l'issue de son enquête sur l'affaire d'espionnage au sein de Credit Suisse. Les titres de la banque ont très peu réagi à la nouvelle, une potentielle amende aurait un faible impact sur les ratios de capitaux. Danske Bank fait l’objet d’une enquête du superviseur danois (FSA) sur sa gestion de l’affaire de surfacturation à ses clients. Le montant total est cependant limité (DKK 400 million) et la banque l’aurait déjà provisionné (provision

enregistrée en 2019 pour un montant similaire liée à un problème dans la qualité des données).

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Le marché primaire a été assez peu dynamique au cours de la semaine. Erste Bank et Monte Dei Paschi ont émis des Tier 2 de coupon 1,625% et 8,5% pour 500 millionsjet 300 millions d’euros. Les instruments ont été bien accueillis par le marché. Bawag a placé une AT1 de coupon 5,125% (175 millions d’euros).

CONVERTIBLES

Le marché primaire marque une pause après un rythme d’émission effréné depuis le début de l’année. En effet, le marché primaire a déjà atteint 113 milliards de dollars cette année avec une accélération importante de la cadence d’émissions depuis mi-mars (83% du volume total du primaire de cette année se situe sur la période de mars à août).

A défaut de nouvelles émissions, le marché des obligations convertibles fut toutefois marqué par des annonces provenant des divers émetteurs du gisement. Côté résultat, Okta, société du secteur de la technologie spécialisée dans la gestion des identités et des accès, a battu le consensus avec un chiffre d’affaire en hausse de 43% au deuxième trimestre à 200.4 millions de dollars et un résultat net positif par action à $0.07 contre -$0.05 pour la même période l’an dernier. En Europe, soulignons la création d’une co-entreprise entre le spécialiste des énergies Total et le constructeur automobile PSA afin de créer un acteur mondial de référence dans le développement et la fabrication de batteries pour l’industrie automobile.

Achevé de rédiger le 4 septembre 2020

GLOSSAIRE

• Les titres « Investment Grade » désignent des titres obligataires émis par des entreprises dont le risque de défaut de paiement varie de très faible (remboursement presque certain) à modéré. Ils correspondent à une échelle de notation allant de AAA à BBB- (notation Standard&Poor’s).

• Les titres « High Yield » sont des obligations d’entreprises présentant un risque de défaut supérieur aux obligations Investment Grade (ou catégorie investissement) et offrant en contrepartie un coupon plus élevé.

• La dette senior bénéficie de garanties spécifiques. Son remboursement se fait prioritairement par rapport aux autres dettes, dites dettes subordonnées.

• La dette est dite subordonnée lorsque son remboursement dépend du remboursement initial des autres créanciers.

• Tier 2 / Tier 3 : segment de la dette subordonnée.

• La duration correspond à la durée de vie moyenne d’une obligation actualisée de tous les flux (intérêt et capital).

• Le spread désigne l’écart entre le taux de rentabilité actuariel d’une obligation et celui d’un emprunt sans risque de même maturité.

• Les valeurs dites «Value » sont considérées comme sous-évaluées.

• Markit publie l'indice Main iTraxx (125 principales valeurs européennes), le HiVol (30 valeurs à haute volatilité), et le Xover (CrossOver, 40 valeurs liquides et spéculatives), ainsi que des indices pour l'Asie et le Pacifique.

• EBITDA est l'acronyme de Earnings before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization (en français : résultat d'exploitation avant intérêts, impôts et amortissement).

Il mesure donc la création de richesse avant toute charge calculée. Il trouve son équivalent français en l'EBE (Excédent brut d'exploitation).

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• Le terme “Quantitative Easing” désigne un type de politique monétaire dit non conventionnel auquel peuvent avoir recours les banques centrales dans des circonstances économiques exceptionnelles.

• Un « stress test » est une techniques destinée à évaluer la résistance d'institutions financières.

• L'indice PMI, pour “Purchasing Manager's Index” (indice des directeurs des achats), est un indicateur permettant de connaître l'état économique d'un secteur.

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