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06-2020-Apiculture : 30 000 ruches en Île-de-France en 2018

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JUIN 2020 N°6

ÎLE-DE- FRANCE

Apiculture : 30 000 ruches en Île-de-France en 2018

Répartition des ruches localisées en Île-de-France selon le département du déclarant et le nombre de ruches détenues

Nombre d’apiculteurs et de ruches déclarées en 2018 en Île-de-France et en France métropolitaine

Les données utilisées

L

e dénombrement des apiculteurs et des ruches provient des déclara- tions, que tout apiculteur est tenu de faire chaque année entre le 1er septembre et le 31 décembre, en précisant notamment le nombre et les emplacements des colonies détenues. Cette déclaration concourt à une meilleure connaissance du cheptel apicole français et participe à sa ges- tion sanitaire. Elle permet également d’obtenir des aides européennes dans le cadre du Plan apicole européen qui soutient la réalisation d’ac- tions en faveur de la filière apicole française.

Pour en savoir plus :

https://agriculture-portail.6tzen.fr/default/requests/Cerfa13995/

Les données sur la production et le commerce du miel proviennent du bilan de la campagne miel 2018, réalisé par interrogation d’un échantil- lon de 2 607 apiculteurs dans le cadre de l’Observatoire de la production de miel et de gelée royale (FranceAgriMer). Le bilan 2018 complet :

https://www.franceagrimer.fr/content/download/62960/document/BIL-MIEL-2019-%20Bilan%20 de%20campagne%20miel%202018%20.pdf

E

n 2018, 2 900 apiculteurs basés en Île-de-France ont déclaré détenir 33 000 ruches, parmi lesquelles 29 300 localisées dans la région. 75 apiculteurs franciliens possèdent au moins 50 ruches, parmi lesquels 31 sont classés dans la catégorie des apicul- teurs professionnels (150 ruches ou plus).

Les apiculteurs franciliens représentent 5,1 % des 56 700 apiculteurs métropolitains, et les ruches déclarées dans la région 2,3 % de l’effectif national (1 425 700 ruches). Ces effectifs sont en augmentation régulière depuis quelques années, aussi bien au niveau régional que national (+ 5 % en 2018, après + 8 % en 2017).

La densité d’apiculteurs en Île-de-France est à l’image de celle de la po- pulation, la première parmi les régions françaises avec 2,4 apiculteurs pour 1 000 ha (moyenne nationale : 0,9). En terme de densité de ruches, l’Île-de-France arrive en 4ème position pour la France métropolitaine avec 27 ruches pour 1 000 ha, derrière les 3 régions du Sud-Est (PACA, Occi- tanie, Auvergne-Rhône-Alpes), et au-dessus de la moyenne nationale de 21 ruches pour 1 000 ha.

Le nombre de ruches détenues permet de classer les apiculteurs en 3 catégories : les apiculteurs producteurs familiaux (moins de 50 ruches), les apiculteurs pluri-actifs (de 50 à 149 ruches), et les apiculteurs profes- sionnels (150 ruches ou plus).

En Île-de France, la proportion de producteurs familiaux est sensiblement plus importante qu’en France métropolitaine : 97 % des apiculteurs et surtout 57 % des ruches, à comparer à 92 % et 30 % au niveau national.

Parmi les 2 800 apiculteurs familiaux franciliens, 836 détiennent une ou deux ruches seulement.

75 apiculteurs franciliens déclarent posséder au moins 50 ruches, parmi lesquels 31 se classent dans la catégorie des apiculteurs professionnels (150 ruches ou plus) et détiennent 10 500 ruches. Cet effectif est assez cohérent avec les données de l’enquête « Structure des exploitations agri- coles » de 2016, qui classait 72 exploitations agricoles régionales dans l’Otex apiculture, avec une moyenne de 112 ruches en production par exploitation.

Le nombre de ruches déclarées correspond aux ruches mises à l’hiver- nage. Seules une partie d’entre elles sont mises en production, en rai- son notamment des pertes hivernales. En Île-de-France, environ 23 500 ruches ont été mises en production en 2018, soit 75 % des ruches décla- rées à l’automne 2017. Au niveau national, ce ratio est plus faible, de l’ordre de 65 %.

En 2018, la production francilienne de miel est estimée à 613 tonnes, soit 2,2 % de la production nationale (27 736 t). Elle progresse de 25 % par rapport à 2017, moins toutefois que la production nationale (+ 40 %).

Le rendement est estimé en 2018 à 26,1 kg de miel par ruche mise en production. Il est légèrement inférieur à la moyenne nationale (28,7 kg / ruche), mais très en deçà des régions voisines, qui présentent les rendements les plus élevés (près de 38 kg/ruche en Centre-Val de Loire, Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté).

Sources: DGAL, BDCarto®IGN

Source : DGAL

Récolte et commerce du miel en France

L

a récolte de miel en 2018 est estimée à 27 736 tonnes, en forte progres- sion par rapport aux années précédentes, plutôt médiocres (respective- ment 16 099 tonnes et 19 788 tonnes en 2016 et 2017). Les principales ré- gions productrices sont la région Auvergne-Rhône-Alpes (21 %), l’Occitanie (19 %), le Grand Est (17,5 %), la Nouvelle Aquitaine (13,5 %) et Provence- Alpes-Côte d’Azur (13 %).

En 2018, la récolte de miel certifié BIO représente 10,3 % de la récolte fran- çaise.

La production nationale ne suffit pas à alimenter le marché français. En 2018, la France a importé 32 200 tonnes de miel en provenance d’Ukraine (18 %), d’Es- pagne (17 %), de Chine (10 %), d’Allemagne (10 %), de Hongrie (8 %) - le pays de provenance enregistré par les douanes n’étant pas nécessairement le pays de production. Les exportations en 2018 étaient de 4 400 tonnes, à destination de la Suède (16 %), de l’Italie (12 %), de l’Espagne (10 %) et de l’Allemagne (8 %). Le bon niveau de production nationale en 2018 a permis de couvrir 50 % de la consommation, taux en progression par rapport aux années 2016 et 2017 (respectivement 34 et 39 %).

Nombre

d’apiculteurs % Nombre de

ruches % Nombre

d’apiculteurs % Nombre de ruches % Apiculteurs producteurs familiaux

(1 à 49 ruches) 2 792 97 18 826 57 52 468 92 427 577 30 Apiculteurs pluri-actifs

(50 à 149 ruches) 44 2 3 663 11 2 017 4 170 014 12

Apiculteurs professionnels

(150 ruches ou plus) 31 1 10 534 32 2 251 4 828 151 58

Total 2 867 100 33 023 100 56 736 100 1 425 742 100

Île-de-France France métropolitaine

(2)

Cours des grandes cultures

Source : La Dépêche

* cotations base juillet de la récolte n.

La campagne agricole millésimée “n” s’étend de juillet “n” à juin “n+1” pour la commercialisation.

Productions Grandes cultures

Baisse du cours du blé tendre meunier

En mai 2020, le cours moyen mensuel du blé tendre meunier rendu Rouen s’établit à 188 €/t contre 192 €/t le mois précédent, se situant néanmoins 7 % au-dessus du cours de mai 2019.

Le cours moyen mensuel du blé tendre rendu Rouen recule en raison de la hausse des stocks mondiaux et de la faible activité du marché avant l’arrivée de la nouvelle récolte.

L’amélioration des conditions météorologiques avec les pluies tombées sur l’Europe et le bassin de production de la mer Noire pèse par ailleurs sur les cotations.

En France, l’activité portuaire maintient son dynamisme sur l’ancienne campagne, ce qui n’est pas le cas pour la nouvelle récolte, encore incertaine.

Sur le marché intérieur, l’activité est calme. Les meuniers délaissent l’ancienne récolte au profit de la nouvelle en raison de leurs stocks.

Le cours moyen de l’orge de mouture rendu Rouen est de 151 €/t en mai 2020 contre 154 €/t le mois précédent. Il se place au-dessous (- 4 %) de celui de mai 2019. Le cours est baissier, dans le sillage du blé, faute d’échange.

En mai 2020, le cours moyen mensuel du maïs rendu Bordeaux est de 155 €/t, stable par rapport au mois dernier. Il s’affiche au-dessus (+ 2 %) de celui de l’an dernier à la même date. Les fabricants d’aliments pour animaux continuent de s’approvisionner (en ancienne comme en nouvelle récolte) mais à un rythme moindre que les mois précédents.

Légère hausse du cours du colza

Le cours moyen mensuel de la graine de colza rendu Rouen s’élève à 361 €/t en mai 2020 contre 360 €/t le mois précédent, dans le sillage de l’huile de palme sur Kuala Lumpur. Il se situe très légèrement (+ 1 %) au-dessus du cours de l’an dernier à la même date. Le cours du colza augmente en raison de la faiblesse de l’offre, conséquence de la mauvaise récolte 2019, et ce malgré la baisse de la demande en carburant à base de colza (biodiesel) liée à l’épidémie du Covid-19.

A 333 €/t en mai 2020, le cours de la graine de tournesol rendu Bordeaux perd 5 €/t en un mois. Il est supérieur de 4 % à celui de l’an dernier à la même date. L’offre reste modeste mais supérieure à la demande, le marché est toujours calme.

Situation des cultures début juin Céré’Obs

Pour le douzième mois consécutif, les températures mensuelles sont

supérieures aux normales saisonnières. La campagne 2019/20 conti- nue d’afficher des similitudes avec celle de 2006/07. Si l’avance de la végétation se poursuit pour les cultures d’hiver, on note de fortes hé- térogénéités de stades pour les cultures de printemps (betteraves, pro- téagineux) au sein des parcelles ayant connu des difficultés de levées.

Si les infestations de pucerons ont diminué ou se sont maintenues à un niveau modéré sur les céréales et le pois, elles restent importantes sur les betteraves.

Les pressions maladies sont en revanche limitées : pas de sclérotinia sur colza, peu de septoriose et pas de fusariose sur blé.

Idéalement, il faudrait que la fin de cycle soit sans stress hydrique ni thermique.

En Île-de-France, au 8 juin, le stade épiaison est atteint pour la totalité des surfaces de blé tendre et d’orge (hiver et printemps), tout comme l’an dernier à la même date.

Quant au maïs, 97 % de ses surfaces ont atteint le stade 6/8 feuilles visibles (contre 84 % l’an dernier).

61 % des surfaces de blé tendre, 72 % des surfaces d’orge d’hiver, 61 % des surfaces d’orge de printemps et 92 % des surfaces de maïs- grain connaissent des conditions de culture bonnes à très bonnes*.

* Selon Céré’Obs, ces surfaces sont présumées avoir un rendement au moins égal à la moyenne quinquennale.

Pour en savoir plus sur l’état phytosanitaire des cultures, consulter le bulletin de santé du végétal :

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/BSV-annee-en-cours

Pour en savoir plus sur Céré’Obs : https://cereobs.franceagrimer.fr/cereobs-sp/#/

(Région : Île-de-France, Résultats : rapport Céré’Obs)

agreste |CONJONCTURE AGRICOLE|JUIN 2020 N°6

avr-20 mai-20 €/t €/t

Blé tendre meunier rendu Rouen 192 188 + 7 Blé tendre meunier départ Eure-et-Loir 181 179 + 5

Orge de mouture rendu Rouen 154 151 – 4

Orge de mouture départ Eure-et-Loir 144 139 – 6

Maïs rendu Bordeaux 155 155 + 2

Colza rendu Rouen 360 361 + 1

Tournesol rendu Bordeaux 338 333 + 4

Moyenne mensuelle des

cotations * Évol.

mai-20 / mai-19 (%)

75 100 125 150 175 200 225

Source : La Dépêche

Baisse du cours du blé tendre meunier

Blé tendre rendu Rouen Orge de mouture rendu Rouen Maïs rendu Bordeaux Prix de l'Intervention (= 100)

250 300 350 400 450

Source : La Dépêche

Légère hausse du cours de la graine de colza

Colza rendu Rouen Tournesol rendu Bordeaux

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Volume collecté par les organismes stockeurs (tonnes)

Avec 15,3° C en mai, la moyenne mensuelle des températures en Île-de- France affiche, pour le douzième mois consécutif, une valeur supérieure à la normale saisonnière (+ 1,1° C). Les températures maximale et minimale enregistrées sont respectivement de 30,5° C (Paris, 21 mai) et de 2,4° C (Pontoise, 16 mai). Les précipitations sont toujours déficitaires (– 21 % par rapport aux normales saisonnières) mais leur cumul depuis septembre dépasse de 10 % la moyenne tren- tenaire. Les nappes sont toutes en baisse mais leurs niveaux se situent dans les moyennes saisonnières.

Prix des moyens de production : baisse du prix de l’énergie de 22 % en un an

Sources : Météo-France, Srise Île-de-France

Sources : INSEE, Agreste

Productions Grandes cultures

Indice national des prix d’achat des moyens de production agricole (IPAMPA)

Météo de mai : chaleur et sécheresse

En avril, la collecte régionale mensuelle est supérieure à celle de l’an dernier pour les céréales et les protéagineux (de respectivement + 11 % et + 87 %) mais inférieure pour les oléagineux (– 67 %). Les collectes cumulées depuis juillet 2019, début de la campagne de commercialisation de la récolte 2019, sont supérieures à celles de l’an dernier pour les céréales et les protéagineux (de respectivement + 22 % et + 39 %) mais inférieures pour les oléagineux (– 37 %) - ce dernier point s’expliquant par la très mauvaise récolte 2019 de colza. La part de la production déjà collectée s’élève à 96 % pour les céréales, 96 % pour les oléagineux et 97 % pour les protéagineux (respectivement 94 %, 95 % et 97 % l’an dernier à la même date).

Collecte des grains en Île-de-France (récolte 2019)

Sources : FranceAgriMer Île-de-France, Srise Île-de-France

En avril, le prix d’achat des moyens de production agricole diminue (– 0,6 %) et se situe en-dessous du niveau d’avril 2019 (– 2,7 %). Le prix de l’énergie poursuit sa baisse (– 8,5 % en avril, après – 11 % en mars et – 5 % en février) et enregistre une baisse sensible sur un an (– 22 %).

Le prix des engrais se stabilise en avril et affiche une baisse de 6,3 % sur un an. Le prix des produits de protection des cultures continue d’augmenter (+ 0,8 % sur un mois, + 2,3 % sur trois mois) mais affiche une baisse de 3,2 % sur un an. Le prix des aliments pour animaux poursuit également sa hausse (+ 0,5 % en avril, + 1,7 % sur trois mois) mais marque un léger repli sur un an (– 0,7 %).

Stations Températures en mai 2020

(°C)

Écart à la normale (°C)

Précipitations en mai 2020

(mm)

Écart à la normale (mm)

Paris (75) 16,7 + 1,5 57,2 - 6,0

Melun (77) 15,0 + 0,9 78,0 + 13,4

Trappes (78) 14,7 + 0,9 42,2 - 21,7

Le Bourget (93) 15,5 + 1,2 53,0 - 8,1

Orly (94) 15,9 + 1,4 50,4 - 8,9

Roissy (95) 15,3 + 0,9 38,7 - 27,2

Pontoise (95) 14,0 + 0,5 25,7 - 34,9

Moyenne Île-de-France 15,3 + 1,1 49,3 - 13,3

Cultures Avril 2020

Évolution par rapport à avril 2019

(%)

Cumul de collecte

Évolution par rapport au cumul de la campagne précédente

(%)

TOTAL CÉRÉALES 169 100 + 11 2 915 980 + 22

dont blé tendre 130 655 + 12 1 785 570 + 18

dont orge 27 980 + 18 769 525 + 34

dont maïs 7 795 - 7 313 675 + 16

TOTAL OLÉAGINEUX 4 275 - 67 157 690 - 37

dont colza 4 260 - 67 147 775 - 40

dont tournesol 15 - 75 9 915 + 123

TOTAL PROTÉAGINEUX 1 300 + 87 48 170 + 39

dont pois 920 + 40 37 980 + 41

dont féveroles 380 + 850 10 190 + 32

Févr Mars Avril Variation en % sur

2020 2020 2020 1 mois 3 mois 1 an

Indice général national 100,0 103,4 102,4 101,8 – 0,6 – 1,7 – 2,7 Biens et services de consommation

courante 76,0 101,4 100,2 99,4 – 0,8 – 2,5 – 3,9

dont :

Énergie et lubrifiants 9,3 113,2 100,9 92,3 – 8,5 – 22,4 – 22,0

Semences et plants 5,6 97,3 97,8 98,0 + 0,2 + 0,5 + 0,4

Engrais et amendements 10,7 89,9 89,9 89,6 – 0,3 – 0,7 – 6,3

Produits de protection des cultures 8,4 92,0 93,2 93,9 + 0,8 + 2,3 – 3,2

Aliments des animaux 21,4 100,2 100,8 101,3 + 0,5 + 1,7 – 0,7

Entretien et réparation 8,8 110,0 110,1 110,0 – 0,1 + 0,4 + 2,4

Base 100 en 2015 Pondé- rations (%)

(4)

Cotation de l’agneau R3 Cotation du porc charcutier Cotation de la vache R*

Cotations animales entrée abattoir

Le prix de l’agneau « R3 » (16 à 19 kg) s’établit fin mai 2020 à 6,84 €/kg, soit 46 centimes de plus que l’an dernier (+ 7,2 %). L’offre limitée a soutenu les cours en début de mois. Après être revenu à l’équilibre, le commerce s’est activé en fin de mois à la faveur d’une demande stimulée par une météo favorable aux grillades.

Le prix du porc charcutier s’établit fin mai 2020 à 1,35 €/kg, soit 13 centimes de moins que l’an dernier ( – 8,8 %). Le cours a diminué de 10 centimes sur la première quinzaine du mois avant de se stabiliser.

Les trois jours fériés de mai puis la ferme- ture de deux abattoirs (cas de Covid-19) ont été préjudiciables au commerce.

Le prix de la vache de classe « R » s’établit fin mai 2020 à 3,88 €/kg, soit 2 centimes de plus que l’an dernier (+ 0,5 %). Le cours a augmenté de 16 centimes en un mois en raison du recul de l’offre, la demande restant soutenue.

* En raison de l’absence de cotation sur le marché d’Arras, ce graphique représente les cotations nationales de la vache (hors Blonde d’Aquitaine et Parthenaise).

Source : FranceAgriMer Source : Commission régionale de cotation de Paris Source : Marché de Plérin (cadran)

Lait produit en Île-de-France : hausse des livraisons à l’industrie laitière sur 4 mois

(+ 165 000 litres par rapport à 2019, + 356 000 litres par rapport à la moyenne quinquennale 2015-2019)

Productions animales

Prix du lait payé aux producteurs en Île-de-France

Teneur en matière grasse du lait en Île-de-France Teneur en matière protéique du lait en Île-de-France Livraisons à l’industrie du lait produit en Île-de-France

Source : Enquête mensuelle laitière (SSP - FranceAgriMer, extraction du 04/06/20) agreste |CONJONCTURE AGRICOLE|JUIN 2020 N°6 2,0

2,5 3,0 3,5 4,0

millions de litres

2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

0,325 0,350 0,375 0,400 0,425

€/l

avril 2020 0,361 €/l

2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

35 37 39 41 43

g/l

2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

30 31 32 33 34

g/l

2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

3,60 3,65 3,70 3,75 3,80 3,85 3,90

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

€/kg fin mai 2020 : 3,88 €/kg

semaines 2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

5,50 6,00 6,50 7,00 7,50

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

€/kg fin mai 2020 : 6,84 €/kg

semaines 2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

1,00 1,20 1,40 1,60 1,80

1 4 7 10 13 16 19 22 25 28 31 34 37 40 43 46 49 52

€/kg fin mai 2020 : 1,35 €/kg

semaines 2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

(5)

Actualités du centre RNM de Rungis

Arrivages sur le carreau des producteurs de Rungis : mai 2020

Source : Semmaris

Le produit du mois : l’endive

L

a France est le premier producteur et exportateur européen d’endive devant l’Italie et les Pays-Bas. L’endive est produite en Hauts-de- France et consommée par les français principalement en période de froid (85 % des volumes d’endives sont vendus entre octobre et avril). C’est le 6ème légume consommé en France, avec un peu plus de 5,2 kg par ménage et par an. Ce marché est cependant en perte de vitesse et le nombre d’en- diviers a fortement diminué ces dernières années. La production est ainsi passée de 179 600 tonnes en 2012/13 à 150 600 tonnes en 2019/20, soit une diminution moyenne annuelle de 2,5 %.

Pour la campagne 2019/20, les superficies en racines d’endives (8 700 ha) sont stables par rapport à 2018/19 mais reculent de 3 % par rapport à la moyenne quinquennale 2014-2018.

La production de l’endive s’effectue en trois étapes : la première se situe au printemps avec la production des racines. La deuxième est appelée le forçage et se passe à l’automne ; elle consiste à arracher du sol les racines, puis à les repiquer et les faire pousser dans l’obscurité pour obtenir des feuilles blanches. Les racines sont replantées étroitement serrées les unes contre les autres, ce qui lui donne sa forme caractéristique (un bourgeon hypertrophié). La troisième étape a lieu une fois l’endive arrivée à maturi- té, c’est le cassage qui consiste à séparer individuellement l’endive de sa racine. Pour terminer, l’endive est soigneusement épluchée, triée et condi- tionnée à la main. Les méthodes traditionnelles (longues et coûteuses) ont désormais laissé place au forçage hydroponique (hors sol).

Déroulement de la campagne 2019/2020 sur les six premiers mois La campagne 2019-2020 débute avec des cours élevés et des volumes li- mités, dans le prolongement de la campagne précédente, qui s’est achevée en août avec des cours fermes et une offre maîtrisée. Pour le moment, la campagne en cours est sensiblement la même que la précédente.

Septembre

Le retour des pluies en septembre relance le développement végétatif des racines. La quasi-totalité de la production est obtenue par le forçage des racines stockées depuis la campagne précédente. Les prix sont supérieurs de 1 % par rapport à la campagne précédente.

Octobre

L’offre continue de progresser, le commerce est plus actif grâce aux nom- breux engagements avec les enseignes des GMS, combiné avec l’arrivée d’un temps automnal qui booste la demande sur les marchés forains. Les cours sont néanmoins inférieurs d’environ 10 centimes par kilo par rap- port à la campagne précédente.

Novembre

Le contexte commercial est resté favorable en raison d’une offre encore mesurée et d’un climat plus propice à la consommation. Les prix sont supérieurs de 34 centimes par rapport à la campagne précédente, du fait de la faible pression des volumes.

Décembre

Malgré un climat social qui pèse sur la consommation, le niveau toujours mesuré de la production a permis de limiter la pression sur les prix. La baisse des températures en début de mois et les engagements des GMS en fin de mois ont permis aux cours de se maintenir à un niveau élevé. La moyenne est la même que celle de l’année précédente à la même période.

Janvier

La baisse des températures a dynamisé le commerce, dans un contexte d’offre toujours mesurée, ce qui entraîne une hausse des prix par rapport à l’année précédente.

Février

Le marché est plus compliqué avec des congés scolaires plus étalés, com- biné avec un climat légèrement au-dessus des normales saisonnières.

L’offre est de nouveau plus large ; en revanche, la demande s’étiole. Dans ce contexte, les cours sont revus à la baisse, passant de 1€65 le kilo en janvier à 1€15 en février.

Sources : INSEE, AGRESTE, FLD

0,75 1,00 1,25 1,50 1,75 2,00 2,25

sept. oct. nov. déc. janv. fév. mars avril

€ HT lekg

Cours de l'endive Nord-Picardie Cat. I colis 5 kg

2019/2020 2018/2019

moy. quinq. 2014-2018 Source : DRIAAF Île-de-France / SRISE - RNM Rungis LÉGUMES (en tonnes) Mai 2020 Évolution

2020/2019 (%)

Part des légumes (%)

Salades 326 - 31 33,5

Pommes de terre 322 - 19 33,1

Tomates 66 + 29 6,8

Persil et herbes aromatiques 54 - 4 5,6

Radis 42 - 33 4,3

Oignons 33 - 19 3,4

Épinards 23 - 50 2,4

Champignons de couche, de culture 17 - 31 1,7

Carottes 17 - 37 1,7

Concombres 10 - 1 1,1

Poireaux 9 - 15 1,0

Choux, Choux de Bruxelles 7 - 32 0,8

Choux-fleurs 6 + 2 0,6

Asperges 4 - 20 0,4

Échalotes 3 + 180 0,3

Céleris-branches, Céleris-raves 3 - 10 0,3

Autres légumes 30 - 19 3,0

Total 971 - 23 100,0

FRUITS (en tonnes) Mai 2020 Évolution 2020/2019

(%)

Part des fruits (%)

Fraises, fruits rouges 12 - 18 40,5

Pommes 6 - 8 20,1

Autres fruits 11 + 13 39,4

Total 29 - 6 100,0

(6)

Les salades d’origine Île-de-France (stade expédition)

Les salades d’origine France (stade gros)

Source : Srise Île-de-France (RNM Rungis) Source : Srise Île-de-France (RNM Rungis)

Actualités de la DRIAAF Mise à jour des données

Actualités du centre RNM de Rungis

Prix sur le MIN de Rungis

* Lancement de l’appel d’offres « Etude sur les performances agronomiques et environnementales de la méthanisation agricole dans un contexte de grandes cultures céréalières (sans élevage) et recommandations de bonnes pratiques » Date limite des candidatures : 10/07/2020

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Lancement-de-l-appel-d-offre-Etude

* Les chefs d’exploitation associés en GAEC éligibles au fonds de solidarité pourront déposer une demande individuelle d’indemnisation

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Les-chefs-d-exploitation-associes

Site internet de la DRIAAF Île-de-France http://www.driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/

* Prix des intrants (IPAMPA : indice des prix d’achat des moyens de production agricole) - valeurs nationales et régionales

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Prix-des-intrants-consommations

* Campagne agricole millésimée 2020 en Île-de-France : données prévisionnelles de surfaces (situation au 1er juin 2020)

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Chiffres-cles-2020

* Collecte des céréales et oléagineux en Île-de-France (suivi mensuel)

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Chiffres-cles-2019

* Marché de gros de Rungis :

Note de conjoncture hebdomadaire : principaux cours et situation des marchés de gros à Rungis (fruits et légumes, viandes, œufs, marée, fleurs coupées, etc.)

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Notes-hebdomadaires-de-Rungis

* Le lait produit en Île-de-France : volumes et prix

http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/Chiffres-cles-2020

Actualités du SSP

* Agreste Conjoncture – Infos Rapides Prix agricoles et alimentaires N° 2020-71 En avril 2020, hausse marquée des prix à la consommation des produits alimen- taires

* Agreste Primeur N° 2020 – 4

En France, la consommation de viande se modifie fortement entre 1960 et 2018

* Bulletin de veille - mai 2020 N° 2005 - Centre d’études et de prospective (CEP) https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/disaron/VeiCEP2005/detail/

* Bulletin mensuel de conjoncture Juin 2020 (données chiffrées sous forme de fichiers excel)

https://agreste.agriculture.gouv.fr/agreste-web/disaron/BulConj/detail/

www.agreste.agriculture.gouv.fr

Direction régionale et interdépartementale

de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Île-de-France (DRIAAF)

Service régional de l’information statistique et économique (SRISE)

18, avenue Carnot 94234 CACHAN Cedex

Courriel : srise.draaf-ile-de-france@agriculture.gouv.fr Site : http://driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr/DONNEES

Directeur de la publication : Benjamin BEAUSSANT Rédacteur en chef : Rigobert MOLOUFOUKILA

Rédaction : Gérôme PIGNARD, Annie KIRTHICHANDRA, Hassane BOULEBNANE, Nathalie TOUSTOU (Srise), Bertrand HUGUET (Sral)

Composition : Annie KIRTHICHANDRA Dépôt légal : A parution

ISSN : 2268-5278 (en ligne) ISSN : 1776-9671 (imprimé)

© Agreste 2020

Source : Srise Île-de-France (RNM Rungis) Source : Srise Île-de-France (RNM Rungis)

0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 1,10 1,20

S1 S5 S9 S13 S17 S21 S25 S29 S33 S37 S41 S45 S49

€ HT / pièce

semaines Prix de la laitue batavia blonde France

(cat. I, + 400 g, colis de 12, stade gros)

2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

mai à novembre

0,30 0,40 0,50 0,60 0,70 0,80 0,90 1,00 1,10

S1 S5 S9 S13 S17 S21 S25 S29 S33 S37 S41 S45 S49

€ HT / pièce

semaines Prix de la laitue feuille de chêne blonde France

(cat. I, + 400 g, colis de 12, stade gros)

2020 2019 moy. quinq. 2015-2019

mai à novembre 0,30

0,35 0,40 0,45 0,50 0,55 0,60 0,65

S19 S21 S23 S25 S27 S29 S31 S33 S35 S37 S39 S41 S43

€ HT / pièce

semaines Prix de la laitue batavia blonde Île-de-France

(plein champ, + 400 g, colis de 12, stade expédition)

2019 2020 moy. quinq. 2015-2019

0,30 0,35 0,40 0,45 0,50 0,55 0,60 0,65

S19 S21 S23 S25 S27 S29 S31 S33 S35 S37 S39 S41 S43

€ HT / pièce

semaines Prix de la laitue feuille de chêne blonde Île-de-France

(plein champ, + 400 g, colis de 12, stade expédition)

2019 2020 moy. quinq. 2015-2019

mai à novembre mai à novembre

Références

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