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Évaluation du programme d Informatique conduisant au diplôme d études collégiales (DEC) et à l attestation d études collégiales (AEC) 901.

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conduisant au diplôme d’études collégiales (DEC) 420.01

et à l’attestation d’études collégiales (AEC) 901.91

au Collège de Valleyfield

Février 1996

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1. COMMISSION D'ÉVALUATION DE L'ENSEIGNEMENT COLLÉGIAL. Guide spécifique pour l’évaluation de programmes d’études. Les programmes Informatique, Programmeur-programmeuse analyse et Techniques de micro-informatique. Québec, août 1994, 61 p.

2. Le comité visiteur se composait de M. Louis Roy, commissaire, ainsi que de M. Bernard Boucher, enseignant au Cégep de Jonquière, de M. Richard Landry, enseignant au Collège de Rosemont et de M. Maurice Morin, président de Burotel 2000 inc. M. Paul Vigneau agissait à titre de secrétaire du comité.

3. Le genre masculin est utilisé comme générique sans préjugé quant au sexe des personnes.

L'évaluation des programmes de DEC en Techniques de l'informatique (420.01) et d'AEC en Techniques de micro-informatique (901.91) au Collège de Valleyfield s'inscrit dans l'opération plus large de l'évaluation de ces programmes dans tous les établissements d'enseignement collégial qui les mettaient en oeuvre au cours de l'année scolaire 1993-1994.

La Commission a réalisé cette évaluation selon les modalités exposées dans son guide spécifique d'évaluation de ce programme1. À la date prévue, le Collège de Valleyfield transmettait à la Commission les rapports d'auto-évaluation de ces deux programmes. Un comité visiteur composé de trois experts et présidé par un commissaire a analysé les rapports et effectué une visite de l'établissement les 23 et 24 mars 19952. Cette visite a permis d'approfondir les principaux éléments exposés dans les rapports préparés par le Collège grâce à des échanges avec la direction du Collège, le comité d'évaluation, les professeurs et des étudiants des programmes3. La Commission désire souligner la clarté des rapports et remercier le Collège de la bonne collaboration manifestée par les personnes rencontrées lors de la visite.

Le rapport d’évaluation expose les conclusions auxquelles en arrive la Commission après l’analyse des rapports d'auto-évaluation et la prise en compte de l’information recueillie lors de la visite. Il présente les principales caractéristiques et les résultats de l’évaluation de chaque programme selon les six critères retenus : la pertinence du programme, sa cohérence, la valeur des méthodes pédagogiques et de l'encadrement, l'efficacité du programme et la qualité de sa gestion.

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L'évaluation du programme conduisant au DEC

Principales caractéristiques du programme

Depuis 1968, le Collège de Valleyfield offre le programme de DEC en Techniques de l'informatique dans sa forme traditionnelle; depuis l'automne 1992, le Collège offre également le programme sous la forme d'alternance travail-études (ATE). L'évaluation est donc centrée sur le programme «régulier» puisqu'en 1993-1994, le programme ATE n'avait pas encore produit de finissants. À l'occasion, on pourra cependant référer au programme ATE que l'établissement présente comme une force de la mise en oeuvre du programme de Techniques de l'informatique à Valleyfield.

De 1992 à 1994, le Collège accueille en moyenne entre 50 et 60 étudiants en première année du programme comparativement à une moyenne de 110 à 130 entre 1981 et 1984 et à une moyenne oscillant entre 20 et 25 étudiants entre 1985 et 1991. L'effectif étudiant qui avait une représentation féminine de l'ordre de 60 % au début des années 1980 est maintenant massivement masculin avec environ 80 % d'étudiants.

En 1993-1994, huit professeurs enseignaient la discipline informatique dans le programme de DEC, six à temps complet et deux à temps partiel. Cette année, le département compte neuf professeurs, soit cinq hommes et quatre femmes.

L'établissement précise dans son rapport d'évaluation qu'il «entend investir les ressources requises pour maintenir et développer le régime d'alternance travail-études (ATE) au sein du programme informatique». Enfin, le Collège projette aussi d'implanter un DEC intensif en Informatique pour des finissants du préuniversitaire; la population visée tout particulièrement se compose de diplômés de sciences humaines qui ne veulent pas poursuivre d'études universitaires. La direction explore une formule de programme dispensé en trois trimestres allongés comme on en retrouve dans les actuels programmes de CEC.

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Résultats de l'évaluation du programme

L’évaluation réalisée par la Commission l’amène à reconnaître que le programme de DEC en Techniques de l’informatique du Collège de Valleyfield est un programme de qualité qui répond adéquatement aux critères qu’elle a retenus. La Commission a noté particulièrement la compétence de l’équipe enseignante en Informatique, les méthodes pédagogiques privilégiées et la quantité et la qualité de l’équipement informatique.

Pour chacun des critères retenus lors de l’évaluation de ce programme, la Commission expose ses principales constatations, souligne les points forts du programme et formule, le cas échéant, des suggestions et des commentaires susceptibles de contribuer à l’amélioration de l’un ou l’autre aspect de sa mise en oeuvre.

La pertinence du programme

Le premier critère d'évaluation vise à s'assurer que les objectifs et le contenu du programme sont en accord avec les attentes et les besoins du marché du travail.

Le Collège prend divers moyens pour identifier les attentes du marché du travail : contacts avec les employeurs, contacts avec les anciens du programme, journaux (ex. rubrique «Carrière et professions» du journal La Presse), visites de salons d'ordinateurs, journal de bord du stagiaire, cours de formation sur mesure offerts aux entreprises, cours de formation créditée aux adultes, sondages auprès des étudiants adultes, relance annuelle auprès des finissants du DEC. Tous ces moyens complémentaires permettent de recueillir divers feed-back sur les attentes du marché du travail. C'est normalement le coordonnateur du département qui produit pour le département la synthèse de ces diverses sources d'information.

Dans le cadre de l'évaluation du programme, le département a discuté et validé la liste des 19 attentes et besoins incluse dans le rapport du Collège (p. 7 et 8). S'il y a un aspect à améliorer dans ce processus, il concerne la formalisation des relations avec le marché du travail. En conséquence, la Commission suggère à l'établissement de systématiser la cueillette des données auprès des employeurs sur les attentes et les besoins du marché du travail, par exemple en reprenant, comme il l'indique dans les actions envisagées, l'opération de sondage auprès des entreprises et des anciens étudiants sur les équipements et les logiciels utilisés en entreprise.

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La cohérence du programme

La cohérence du programme est examinée sous l'angle de trois sous-critères : le caractère intégré du programme; les séquences d'activités d'apprentissage; la charge de travail des élèves.

Le Collège affirme que les objectifs et les contenus des cours de la discipline Informatique sont «en parfait accord avec la majorité des objectifs généraux poursuivis par le programme», mais le travail d’analyse reste à faire pour les cours des disciplines «mathématique» et «administration». Il envisage d'élargir les discussions pédagogiques portant sur le plan de formation des étudiants aux représentants des autres disciplines associées à la spécialité et cela dans une perspective d’approche programme. La Commission ne peut qu'approuver ce choix institutionnel et elle suggère en conséquence de mettre en oeuvre une véritable approche programme en Informatique en favorisant, dans une première étape, la collaboration entre les professeurs enseignant dans les diverses disciplines de la spécialité.

Le logigramme du programme «régulier» donné en 1993-1994 se caractérise par un premier trimestre qui sert à assurer une mise à niveau portant autant sur les logiciels que sur les méthodes de travail; le second fournit les outils et les méthodes de travail correspondant aux exigences du marché du travail (processus de travail); le troisième sert à aborder la philosophie des systèmes d'exploitation ainsi qu'à compléter la formation sur les techniques de programmation; le quatrième développe des approches de synthèse importantes comme les outils de développement de système, la confection et l'interrogation de bases de données relationnelles et la programmation d'applications dans un langage de gestion; le cinquième sert à former des gestionnaires de réseaux en plus de mettre en pratique le développement de systèmes et les techniques de programmation; enfin, le sixième trimestre permet aux étudiants de faire la synthèse de leurs acquis par une expérience en entreprise, tout en complétant leur formation dans des champs tels que : langage de 4e génération, système d'exploitation et programmation de systèmes complets et complexes.

Lors de la rencontre avec les professeurs, la Commission a réalisé que le premier trimestre ne sert pas qu'à une mise à niveau généralisée; il permet aussi d'entreprendre toute une série d'apprentissages sur mini et micro-ordinateurs. C'est en discutant des exigences des cours avec les étudiants que la Commission a aussi constaté un déséquilibre apparent entre la charge de travail des étudiants lors des trois premiers trimestres et la charge de travail que l'on exige d'eux au cours des trois derniers. Ce constat était partagé par tous les finissants qu’elle a rencontrés. Ainsi, les étudiants affirment qu'ils pouvaient souvent terminer leurs travaux pratiques durant les heures de

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laboratoire lors des trois premiers trimestres tandis qu'ils ont en moyenne besoin de plus de temps que celui qui est prévu dans la pondération pour le travail personnel lors des trois derniers trimestres.

En conséquence, la Commission suggère à l'établissement de viser un meilleur équilibre dans la charge de travail des étudiants tout au cours des six trimestres du programme, notamment en respectant mieux la pondération prévue pour les divers cours. Cela assurerait que les étudiants aient suffisamment de travail en dehors des heures de cours lors des premiers trimestres et qu'ils n'en aient pas trop lors des derniers.

La Commission est consciente que diverses contraintes techniques liées à la disponibilité des laboratoires ou à l'utilisation du mini-ordinateur peuvent en partie expliquer la situation décrite par les étudiants. Elle est cependant convaincue que l'on peut mieux équilibrer la charge de travail des étudiants comme le précise d’ailleurs le rapport d'auto-évaluation lorsque l'on y affirme qu'«un travail de concertation devra être effectué entre les enseignantes et les enseignants du programme pour équilibrer la charge de travail prévue à chaque trimestre et ce, en tenant compte de la formation générale» (p. 38).

La valeur des méthodes pédagogiques et de l'encadrement des étudiantes et des étudiants

Trois sous-critères permettent d'apprécier la valeur des méthodes pédagogiques et de l'encadrement des élèves : l'adaptation des méthodes pédagogiques; les services de conseil, de soutien et de suivi ainsi que les mesures de dépistage permettant d'améliorer la réussite des études; la disponibilité des professeurs.

La Commission apprécie l'ensemble des efforts pédagogiques de l'équipe professorale, notamment la méthode «d'une nouvelle notion à la fois» suivie d'exercices d'appropriation. C'est l'approche dite de la «qualité totale» qui a soulevé le plus d'intérêt : comme les professeurs l'ont expliqué lors de la visite, l'important c'est de faire comprendre aux étudiants qu'un programme doit être bon à 100 %;

s'il l'est à 75 %, il faut se concentrer sur le 25 % qui doit être amélioré. En première et deuxième années, le professeur indique à l'étudiant quelle est son erreur dans le programme alors qu'en troisième, il arrête de corriger dès qu'il trouve une erreur et il demande simplement à l'étudiant de reprendre son travail. L'étudiant peut reprendre son travail autant de fois que c'est requis, c'est-à- dire jusqu'au moment où son programme fonctionne à 100 %.

Les professeurs misent d'abord sur le savoir-faire et ils ont en conséquence pris divers moyens pour rendre opérationnelle cette orientation pédagogique : insistance sur les méthodes de travail à acquérir

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et réduction au minimum de la prise de notes; de plus, tous les cours sont donnés dans les laboratoires d'informatique et la documentation est permise lors des examens pratiques. Tout cela exige beaucoup de préparation de la part des professeurs qui suivent également de près leurs étudiants afin de récupérer rapidement ceux qui ne comprennent pas au départ.

Le Collège se présente comme un véritable milieu de vie soucieux de fournir un encadrement scolaire et para-scolaire stimulant pour les étudiants. Il a notamment mis sur pied des mesures d'encadrement des élèves à risque et il compte améliorer ses services d’aide. Ainsi, l’établissement envisage la mise en place d'un centre d'aide en mathématiques et d'un système de parrainage des étudiants de première année. La Commission encourage l'établissement à aller de l'avant avec ces deux projets, en particulier le Centre d'aide en mathématiques qui pourrait rendre service aux étudiants d'Informatique qui ont des faiblesses dans cette discipline.

Les professeurs se disent disponibles aux étudiants et ceux-ci confirment qu'ils le sont effectivement.

Les horaires des professeurs sont normalement affichés à la porte de leur bureau et leurs périodes de disponibilité sont clairement indiquées.

Voilà de toute évidence une force majeure de la mise en oeuvre de ce programme et les rencontres avec les professeurs et les étudiants ont permis de confirmer ce qui ressortait de la lecture du rapport d'auto-évaluation. Quant aux deux faiblesses identifiées dans le rapport, à savoir «le manque de ressources pour les interventions auprès des étudiantes et étudiants qui présentent des difficultés autres qu'académiques» et «le manque de temps pour cheminer de façon continue, régulière et individualisée avec chaque étudiante, étudiant en difficulté» (p. 63), la Commission en prend note mais elle conclut que le Collège fait déjà beaucoup pour le suivi des étudiants à risque. Il lui reste peut-être à mieux évaluer les résultats des divers mécanismes mis en place pour en arriver à mieux cibler les services offerts aux étudiants qui présentent des difficultés d'apprentissage ou des problèmes personnels graves.

L'adéquation des ressources humaines, matérielles et financières

Trois sous-critères permettent d’apprécier l’adéquation des ressources humaines et matérielles : le nombre et les qualifications des professeurs; la contribution du personnel de soutien; les ressources matérielles.

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L'équipe professorale est compétente et expérimentée; elle est en mesure de mettre en oeuvre les enseignements requis pour favoriser l'atteinte des objectifs du programme.

Présentement, l'établissement ne dispose pas d'une politique d'évaluation de son personnel enseignant. Par contre, il est doté d'une politique de perfectionnement du personnel enseignant en vigueur depuis 1978 et révisée en 1981 et en 1985. La Commission a noté une divergence de points de vue sur l'orientation du perfectionnement entre la direction et les professeurs. La direction entend mettre l'emphase sur la formation de base à compléter (diplôme de premier cycle universitaire comme seuil minimal) et sur la formation en pédagogie; ensuite, vient la réponse aux besoins ad hoc.

Les enseignants déplorent que le perfectionnement non crédité ne soit pas reconnu. De plus, ils souhaitent des mécanismes plus souples permettant, par exemple, de s'inscrire dans des délais rapprochés à des activités pertinentes offertes dans un environnement non scolaire. Ces perfectionnements «de pointe» coûtent cher et sont actuellement peu accessibles aux professeurs soucieux de se tenir à jour dans un domaine en perpétuelle évolution. En conséquence, la Commission suggère à l'établissement de favoriser l'accès des professeurs aux activités de perfectionnement les plus appropriées pour se tenir à jour et ainsi améliorer la qualité de la formation dispensée aux élèves. Lorsque la politique de perfectionnement des enseignants pourra s'arrimer à une politique institutionnelle de gestion des ressources humaines, il sera probablement plus facile de concilier les priorités institutionnelles et départementales en matière de perfectionnement.

L'établissement compte sur les services de deux techniciens qui répondent aux besoins de l'ensemble des usagers de l'informatique, que ce soit des services du Collège ou des étudiants du programme d'Informatique ou des étudiants d'autres programmes d'études. Ils relèvent du Service informatique du Collège, lui-même rattaché à la Direction générale. Les deux techniciens sont motivés et fournissent des services de qualité. Toutefois, le rapport précise qu'«il est inévitable qu'en certaines périodes de l'année, les techniciens soient surchargés, qu'ils ne suffissent pas à la tâche, et que certaines tâches doivent être accomplies en priorité» (p. 73). Le Collège envisage le rattachement du personnel technique au Service de l'enseignement. La Commission ne se prononce pas sur la pertinence de rattacher les techniciens à ce service, mais elle suggère d'affecter au programme les ressources techniques adéquates pour apporter le soutien requis aux étudiants dans les laboratoires d'Informatique, et ce, tout au long de l’année scolaire.

L'installation physique des laboratoires est satisfaisante et l'équipement utilisé est approprié et en quantité suffisante pour favoriser l'atteinte des objectifs du programme. Depuis cinq ans, le Collège a beaucoup investi en Informatique, notamment avec l'achat d'un mini-ordinateur AS/400 et de

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4. Ce taux de réussite est de 76 % pour les étudiants du Collège (cohorte de 1991) comparativement à 70 % pour l’ensemble des collèges du SRAM (p. 112).

plusieurs PC compatibles 486. Il est également conscient que «l'évolution de l'informatique est telle qu'on ne peut pas penser investir en une seule fois» (p. 81). Conséquemment, la Commission suggère à l'établissement d’élaborer un plan quinquennal d'investissement en équipement informatique comme il envisage de le faire dans le rapport d’auto-évaluation.

L'efficacité du programme

Trois sous-critères permettent d’apprécier l'efficacité du programme : les mesures de recrutement, de sélection et d'intégration; les modes et instruments d'évaluation des apprentissages; la réussite des cours et la diplomation.

L’information diffusée par le Collège sur les exigences du programme aiderait l'étudiant à faire un choix éclairé. L'attrait du système Alternance travail-études permettrait également d'attirer à Valleyfield des étudiants qui autrement auraient choisi un autre collège. De plus, lors de l'étude des dossiers d'admission, l'aide pédagogique identifie les étudiants à risque et suggère les mesures d'aide appropriées. Selon le Collège, ces mesures d’aide expliqueraient en partie le fait que le taux de réussite des cours au premier trimestre observé à Valleyfield est supérieur à celui des autres collèges du SRAM4.

Ce sont les mesures d'accueil et d'intégration du Collège qui s'appliquent aux étudiants du programme d'Informatique. Dans la perspective d'un collège qui se présente comme un véritable milieu de vie, la Commission encourage la mise en oeuvre de l'action envisagée qui est présentée au terme de l'appréciation des mesures d'accueil et d'intégration : «Favoriser le regroupement d'étudiantes, d'étudiants inscrits en Informatique en vue de promouvoir des activités d'accueil, une forme de parrainage entre les anciens et les nouveaux étudiants, de façon à développer un sentiment d'appartenance» (p. 95).

De façon générale, la Commission estime que les modes et instruments d'évaluation utilisés dans les cours sont suffisamment nombreux pour donner une idée assez juste du degré de compétence atteint par les étudiants. Toutefois, l'examen du matériel pédagogique annexé au rapport amène la Commission à suggérer au Collège d’inclure la réalisation de programmes plus élaborés dans les

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travaux pratiques exigés des élèves et de veiller à ce que les instruments d’évaluation permettent de bien mesurer l’atteinte de l’objectif général du cours.

La Commission observe des lacunes en ce qui concerne le contrôle de l'application de la PIEA et elle suggère à l'établissement de prendre les mesures requises pour s’assurer de la diffusion et de l'application de la PIEA par tous les enseignants. Elle encourage aussi l'établissement à assurer, comme il se propose de le faire, un meilleur support aux enseignants en matière de mesure et d'évaluation.

Le taux de diplomation des étudiants admis dans le programme d'Informatique est de 33 % après 4 ans pour la cohorte 1990 et de 18 % après 3 ans pour la cohorte de 1991. La Commission estime que le Collège devrait se doter d’un plan d’action pour améliorer la diplomation dans le programme. Elle note notamment un taux d'échec très élevé pour le cours 201-257 en 1990-1991 et en 1992-1993 et elle ne peut que souscrire à l'initiative mise de l'avant en 1993, soit la mise en place d’un cours d'appoint en mathématiques pour ceux qui ont des difficultés dans cette discipline.

Elle encourage également, comme c'est dit plus haut, la mise sur pied d'un Centre d'aide en mathématiques.

C'est par la réalisation du ou des stages, selon que l'on opte pour le programme «régulier» ou le programme en alternance, que l'établissement peut attester de l'atteinte des objectifs généraux du programme : «L'évaluation de l'employeur et l'éventuelle recommandation de l'étudiante ou l'étudiant, à un emploi nous permettent d'affirmer que nos étudiantes et étudiants ont, dans l'ensemble, satisfait aux objectifs du programme, leur permettant par le fait même, d'occuper un emploi sur le marché du travail» (p. 122). Après examen de la documentation fournie, la Commission estime satisfaisante la façon d'évaluer les stages.

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Conclusion

La Commission reconnaît la qualité de la mise en oeuvre du programme de DEC au Collège de Valleyfield. Les méthodes pédagogiques actives utilisées par les professeurs, la compétence et la disponibilité de ces derniers, de même que l'utilisation de laboratoires bien équipés représentent les forces majeures de la mise en oeuvre de ce programme. Les apprentissages proposés vont du plus simple au plus complexe tout au long du programme; il en résulte peut-être un trop grand déséquilibre entre la charge de travail des étudiants pendant les trois premiers trimestres et celle des trois derniers.

Les principales améliorations que le Collège pourrait apporter au programme concernent l’accès au perfectionnement pour les professeurs, l’application de la PIEA et la valeur des instruments d’évaluation.

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L'évaluation du programme conduisant à l'AEC

Principales caractéristiques du programme

Le programme d'AEC en Techniques de micro-informatique se donne au Collège de Valleyfield depuis le début des années 1980. Le rapport précise que «son contenu a évolué en fonction des équipements disponibles et des besoins du marché du travail».

Actuellement, le Collège intitule plutôt son programme «Techniques d'informatique» puisqu'il donne environ la moitié de la formation informatique dans un environnement mini-informatique et l'autre moitié dans un environnement micro-informatique. Le programme compte sur la collaboration de quelques professeurs du département d'informatique qui interviennent comme chargés de cours dans le programme d'AEC offert le jour sous forme intensive. C'est d'ailleurs le programme intensif de jour offert en 1993-1994 qui est soumis à l'évaluation. Le Collège offre aussi quelques cours de soir.

Habituellement, le programme est dispensé à un effectif étudiant recevant des prestations d'assurance-chômage. C'est le Centre d'emploi et d'immigration qui recrute cet effectif composé de 10 à 20 étudiants, divisés également entre les deux sexes. La cohorte de 1993-1994 comprenait une quinzaine d'étudiants dont douze (80 %) ont réussi le programme dans les délais requis.

Résultats de l'évaluation du programme

De façon générale, la Commission reconnaît l’intérêt de la mise en oeuvre du programme d’AEC par le Collège de Valleyfield, mais ce programme présente un problème sérieux du fait que son orientation ne respecte pas celle qui est prévue dans les Cahiers de l’enseignement collégial.

La Commission a retenu les mêmes critères, sous-critères et modalités d'évaluation que pour le programme conduisant au DEC. Pour chacun, elle expose ses principales constatations, souligne les points forts du programme et formule, le cas échéant, une recommandation, des suggestions et des commentaires susceptibles de contribuer à l’amélioration de l’un ou l’autre aspect de sa mise en oeuvre.

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La pertinence du programme

Le Collège indique que, «le programme 901.91 Techniques de micro-informatique qui a été dispensé au Collège de Valleyfield au cours des dernières années comportait certains ajouts importants par rapport au programme ministériel. Ceux-ci furent suggérés par le département et entérinés par le conseiller pédagogique» (p. 6). On veut que les étudiants de l'AEC puissent profiter des deux environnements informatiques qui sont disponibles au Collège, soit les environnements micro et mini- informatiques. L’établissement précise que des objectifs généraux ont ainsi été ajoutés au programme ministériel qui conserverait toutefois sa finalité, «à savoir former des techniciennes et des techniciens en informatique» (p. 6). Pourtant, selon les Cahiers de l'enseignement collégial, la finalité du programme 901.91 est de «former des techniciennes et des techniciens spécialisés en micro-informatique, particulièrement aptes à intervenir dans le domaine du soutien technique aux utilisatrices et utilisateurs, de l'utilisation des logiciels d'application standard et, au besoin, du développement d'applications sur mesure en langages classiques ou à l'aide de langages proposés par la plupart des logiciels standard» (p. 5-137). Le document du Ministère précise également que

«les cours donnant une formation particulière (essentiellement les cours de la série 420-801-90 à 420-863-90) devront mettre l'accent sur l'apprentissage et la maîtrise des logiciels d'application standard courants (Lotus, WordPerfect, dBase IV, Excel, File Maker...), selon une approche de soutien aux utilisatrices et utilisateurs» (p. 5-137).

Dans le programme de Valleyfield, on a introduit deux objectifs de programmation : le premier référant à l'environnement mini-informatique et aux langages Cobol et RPG, le second à l'environnement micro-informatique et aux systèmes de gestion de bases de données dont dBase et Clipper. Le Collège affirme qu’il veut «former un technicien-programmeur dans les environnements micro-informatique et mini-informatique» (p. 18); former un pareil technicien programmeur dans les deux environnements et ce, dans le cadre d'un programme d'AEC, apparaît très ambitieux, voire irréaliste, aux yeux de la Commission. Ce programme ressemble plutôt à un «MINI-DEC»

ambitionnant de former des programmeurs avec un nombre réduit de cours dans deux environnements informatiques (environ la moitié de la formation informatique dans chaque environnement). Des étudiants rencontrés veulent d'ailleurs devenir programmeurs, mais ils réalisent qu'il ne pourront pas suivre tous les cours essentiels à la formation d’un programmeur; aussi veulent- ils, par exemple, remplacer des cours d'administration ou de mathématique par d'autres cours de programmation en informatique. Certains étudiants risquent d'être déçus car s’il est difficile de former un programmeur dans le cadre d'un programme d'AEC, il l’est encore plus lorsque ce programme est dispensé dans deux environnements avec lesquels il faut d'abord se familiariser.

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Essentiellement, la Commission identifie deux aspects problématiques dans les choix du Collège : 1) en élargissant le programme au champ de la mini-informatique, on ne peut plus suffisamment mettre l'accent sur la formation au soutien technique en micro-informatique car on donne autant d'importance à la mini-informatique qu'à la micro-informatique; 2) le Collège croit répondre aux besoins du milieu régional et pourtant, il y a peu de mini-ordinateurs (notamment les AS\400) en service dans la grande région de Valleyfield. Le besoin majeur identifié à l'échelle du Québec est vraiment le soutien technique aux utilisateurs de micro-ordinateurs. La Commission ne peut non plus passer sous silence le fait que le programme offert à Valleyfield ne correspond pas à celui qu'il est autorisé à offrir dans les conditions actuelles des autorisations de mise en oeuvre des programmes d'établissement. Lorsque le programme de DEC en Techniques de l'informatique sera révisé, le Collège pourra alors mettre en marché le programme d'AEC de son choix puisqu'il sera alors autorisé à définir les objectifs et les standards à atteindre. Entre-temps, il doit normalement mettre en oeuvre le programme de Techniques de micro-informatique (1992) tel que défini dans les Cahiers de l'enseignement collégial.

En conséquence, la Commission recommande à l'établissement de veiller à ce que le programme actuel respecte les orientations définies dans les Cahiers de l’enseignement collégial et de s'assurer que le programme mis en oeuvre réponde aux besoins du marché du travail, notamment aux besoins de soutien technique en micro-informatique.

La cohérence du programme

Dans le contexte des choix locaux, la Commission considère satisfaisante la cohérence du programme. Le rapport précise par exemple que les critères retenus pour choisir les cours de la série 800 sont : 1) les ressources matérielles disponibles au Collège; 2) les ressources humaines disponibles; 3) les attentes et les besoins du marché du travail; 4) la concordance entre les objectifs du programme retenus par l'établissement et les objectifs visés par les cours; 5) les cours retenus sont principalement des cours de base à vision plus large que des cours d'approfondissement de langage informatique (p. 17).

La séquence des activités d’apprentissage est divisée en cinq étapes : 1) activité d'intégration de 25 heures; 2) introduction à diverses techniques et méthodes de travail en Informatique notamment par la programmation dans des langages traditionnels sur mini-ordinateur, entre autres RPG; 3) outils et méthodes correspondant aux exigences du marché du travail, notamment les techniques de

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programmation; 4) compétences complémentaires préalables au stage d'intégration, notamment la programmation en Cobol ou dans un langage standard permettant d'effectuer la gestion des bases de données; 5) stage d'intégration (p. 19-20). La Commission confirme pour l'essentiel l'appréciation du Collège lorsqu'il affirme que «les activités ont été bien ordonnées et articulées, puisqu'elles permettraient aux étudiantes et aux étudiants d'acquérir les compétences passant des plus simples aux plus complexes, avant de finalement effectuer leur stage» (p. 21).

Les contraintes d'accès au laboratoire réservé aux terminaux reliés au mini-ordinateur AS\400 (une quinzaine de places) ont probablement un impact sur la charge de travail des étudiants en dehors des périodes de cours et de laboratoires prévues à la pondération des cours. En effet, les étudiants peuvent en général terminer leurs travaux pratiques durant les heures de laboratoire alors que normalement, ils devraient disposer d'un temps supplémentaire pour le faire en dehors des heures de laboratoire. En conséquence, la Commission suggère à l'établissement de s'assurer que l'accès limité au laboratoire de L'AS\400 n'entrave pas la réalisation des apprentissages prévus dans la pondération des cours. Comme action envisagée, le rapport indique que l'on devra «établir un échéancier global assurant l'équilibre de toutes les activités d'apprentissage qui seront exigées aux étudiantes et étudiants, tout en tenant compte des contraintes de temps et de disponibilité des équipements» (p. 29). À cela s'ajoute l'idée de «formaliser des mécanismes de consultation des étudiantes et des étudiants concernant l'équilibre de leur charge de travail» (p. 29); la Commission encourage le Collège à réaliser ces actions.

La valeur des méthodes pédagogiques et de l'encadrement des étudiants

L’enseignement est dispensé par des professeurs réguliers qui utilisent généralement des approches pédagogiques validées au DEC et misent beaucoup sur l'apprentissage par la pratique. De ce fait, les méthodes pédagogiques utilisées paraissent adéquates.

Les divers services d'aide proposés aux étudiants sont présentés au cours de la semaine d'intégration. Cette semaine est fort appréciée des élèves qui estiment que c'est une bonne façon de réintégrer progressivement le milieu scolaire. La Commission, reprenant en cela le diagnostic du Collège, juge que les mesures d'aide fournissent des moyens adéquats pour aider les étudiants à trouver des solutions à leurs problèmes. Parce qu’elles sont associées à d'autres éléments de la mise en oeuvre du programme comme la cohérence de la formation dispensée et la constitution d'un groupe stable avec une même personne responsable de la formation pour toute la durée du programme, ces «mesures d'aide augmentent la persévérance et la réussite des étudiantes et des

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étudiants» (p. 40). La Commission juge intéressante l’intention du Collège d’améliorer encore la situation en assurant la disponibilité d'un API pour l'ensemble des étudiants adultes afin de garantir le développement de mesures d'aide adaptées à leur situation.

En 1993-1994, il y avait une enseignante à plein temps affectée au programme d'AEC et des chargés de cours faisant partie du département d'informatique. L'enseignante à temps complet offrait de 8 à 15 heures de disponibilité aux étudiants tandis que les chargés de cours pouvaient facilement être rejoints par les étudiants puisqu'ils enseignaient au programme de DEC. Toutefois, la Commission s'interroge sur l'impact possible des charges de cours dispensées le jour à l'AEC sur la disponibilité des professeurs auprès de leurs étudiants.

L'adéquation des ressources humaines, matérielles et financières

Les étudiants rencontrés affirment de façon générale que les professeurs d’Informatique sont compétents, bons pédagogues et disponibles; de plus, ils se disent satisfaits de leur connaissance du marché du travail.

Le personnel de soutien est le même que celui qui oeuvre au DEC. On sait qu'il est souvent surchargé et qu'il ne peut pas toujours répondre à la demande, si bien que «les délais de réparation ou d'installation sont parfois trop longs pour répondre aux besoins des utilisateurs, ce qui affecte parfois la qualité de l'enseignement» (p. 49). Les mêmes commentaires que pour le programme de DEC s’appliquent donc ici.

Lors de la visite de la Commission, on avait réduit l'accès des laboratoires en soirée probablement à cause de cas de bris ou de vandalisme. La Commission invite l'établissement à trouver les solutions pour rendre accessibles en soirée ses laboratoires d'Informatique. Le rapport souligne que les étudiants de l'AEC avaient accès aux laboratoires «souvent les plus désuets» en 1993-1994. La situation vient d'être corrigée en 1995, et les étudiants de l'AEC disposent en priorité d'un petit laboratoire (15 places) équipé avec des micro-ordinateurs neufs de type PC compatible 486.

L'efficacité du programme

La mise en oeuvre du programme d'AEC à temps complet est financée par le Centre d'emploi et d'immigration du Canada qui se charge de recruter l'effectif étudiant en respectant, selon le Collège, les conditions particulières d'admission établies suivantes, soit le DES ou l'équivalent ou une

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formation jugée suffisante par le Collège et la réussite du cours de mathématiques 064-536. En cas de doute, le dossier est référé au conseiller pédagogique qui admet ou refuse le candidat après l'analyse du dossier. Le Collège souhaite «participer plus activement au recrutement et à la sélection des étudiantes et des étudiants avec les partenaires du Centre d'emploi et d'immigration»; la Commission l’encourage à assumer pleinement ces responsabilités en matière de recrutement, de sélection et d’admission des étudiants.

La principale mesure d'accueil et d'intégration est la semaine d'intégration dont bénéficient grandement les étudiants. Le Collège estime que le taux de persévérance et les résultats scolaires se sont améliorés grâce à cette mesure. Il croit cependant que les effets de la semaine d'intégration seraient meilleurs si on la séparait en deux moments : 3 jours au début de la première étape et 2 jours, cinq semaines plus tard. La Commission juge excellente l’initiative du Collège d’inclure cette semaine d'intégration dans le programme d'AEC et elle note avec satisfaction que le Centre d'emploi et d'immigration a accepté de la financer.

La Commission a procédé à l'examen des instruments d'évaluation présentés en annexe au rapport d'évaluation. Tout comme pour le DEC, elle estime que les instruments d’évaluation pourraient être améliorés. Elle suggère donc au Cégep de veiller à ce qu’ils mesurent bien l’atteinte de l’objectif général du cours. Elle invite également le Collège à mettre en oeuvre l'action envisagée à l’effet que

«la PIEA soit appliquée dans tous les cours du programme» (p. 69).

Le taux moyen de réussite des cours du programme de 1991-1992 à 1993-1994 a été de 91,4 %;

la persévérance des étudiants à terminer le programme est passée au cours de cette période de 53

% à 87 % et la réussite du programme, quant à elle, augmentait de 47 % à 80 %.

C'est la réussite du stage qui permet d'attester de l'atteinte des objectifs du programme. Or, la Commission constate que l'encadrement des stages est de qualité. Elle souligne le bon suivi des stages et la qualité de l'évaluation qui en est faite.

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Conclusion

Le contexte actuel de la mise en oeuvre des programmes d’AEC amène la Commission à juger problématique l’orientation de la formation privilégiée par le Collège dans le programme d'AEC.

Elle constate que le programme mis en oeuvre s'écarte de la finalité du programme décrite dans les Cahiers de l'enseignement collégial tout en n’étant pas convaincue que le programme permette de répondre adéquatement aux besoins de support technique en micro-informatique.

À part ce problème de fond qui devra être examiné par le Collège, la mise en oeuvre du programme est de qualité. La compétence du corps professoral et sa disponibilité représentent des actifs certains. De plus, le programme est cohérent par rapport aux choix locaux. L'équipement utilisé est très satisfaisant même si l'accès aux laboratoires peut être parfois problématique. Enfin, l'établissement a amélioré de façon significative l'efficacité du programme sur les plans de la réussite des cours, de la persévérance des étudiants et de la diplomation.

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Suites de l’évaluation

En réponse au rapport préliminaire d’évaluation, le Collège a informé la Commission qu’il entérine les conclusions de celle-ci au sujet de la mise en oeuvre des programmes d’Informatique conduisant au DEC et à l’AEC.

Il a déjà donné suite à la recommandation touchant le programme d’AEC ainsi qu’à deux suggestions ayant un impact sur les deux programmes. Ainsi, le Collège a pris les mesures pour dispenser le programme d’AEC selon les orientations définies dans les Cahiers de l’enseignement collégial et il en a informé ses partenaires des organismes gouvernementaux. De plus, il a pris les mesures nécessaires pour diffuser la PIEA et en contrôler l’application à l’enseignement ordinaire et à la formation continue. Enfin, il va s’assurer d’une meilleure répartition des ressources techniques disponibles.

Les mesures que le Collège vient de prendre devraient contribuer à consolider la qualité de la mise en oeuvre de ces programmes. La Commission s’attendra à recevoir au moment opportun un rapport de suivi faisant état des mesures prises au regard de la recommandation du présent rapport.

La Commission d’évaluation de l’enseignement collégial

Jacques L’Écuyer, président

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