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DE DEMAIN DANS LE DOMAINE DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

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Academic year: 2022

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(1)

L ES QUALIFICATIONS DE DEMAIN

DANS LE DOMAINE

DES TECHNOLOGIES DE L INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

Résultats d’une enquête réalisée à l’initiative de la Fedil auprès des entreprises

industrielles, fi nancières et commerciales du Grand-Duché de Luxembourg

2007-2008

(2)
(3)

1.1. L’objectif 7

1.2. La démarche 7

1.3. Choix des entreprises et des secteurs 7

1.4. Choix des fonctions 8

1.5. Taux de participation et couverture de l’enquête 8

2.1. Les prévisions d’embauche 9

2.2. Des créations de postes prépondérantes et en augmentation 10 2.3. Des exigences de niveaux de formation de plus en plus élevés 10 2.4. Conclusions :

les entreprises recherchent des profi ls hautement qualifi és 10

2.5. Résultats des enquêtes précédentes 11

2.6. Une externalisation croissante de certains services 11 2.7. L’externalisation des tâches informatiques :

un marché à explorer davantage 12

3.1. Le CATP d’informaticien qualifi é :

un apprentissage porteur d’avenir… 13

3.2. Du contrat d’apprentissage au contrat de travail

à durée indéterminée 14

3.3. Responsable du service administration systèmes et réseaux 15

3.4. Responsable de projet 16

3.5. Chef de projet informatique 17

3.6. Responsable du service informatique 18

4.1. Fonctions couvertes par l’enquête 19

4.2. Défi nition des niveaux de formation 21

4.3. L’offre de formation initiale et continue

au Grand-Duché de Luxembourg 22

Lexique 4

Abréviations 4

Références bibliographiques 4

Préface 5

Les partenaires du projet 6

: 1. La méthodologie de l’enquête 7

9

13

19 : 2. Les résultats de l’enquête

: 3. Quelques fonctions dans le domaine des TIC

: 4. Annexes

(4)

: Lexique

APSAL : progiciel de calcul des salaires Back-up : sauvegarde de données

ECTS : système européen de transfert et d’accumulation de crédits, développé par l’Union européenne et qui a pour but de faciliter la lecture et la comparaison des programmes d’études des différents pays européens

Firewall : élément du système informatique qui a pour fonction de faire respecter la politique de sécurité du réseau, qui défi nit quels sont les types de communication autorisés ou interdits

ISP : Internet Service Provider IT : Information Technology

Open Source : la désignation « Open Source » (source ouverte en français) s’applique aux logiciels dont la licence respecte des critères précisément établis par l’Open Source Initia- tive, c’est-à-dire la possibilité de libre redistribution, d’accès au code source et de travaux dérivés.

Oracle : système de gestion de bases de données

SAP : Systems Applications and Products for data processing;

progiciel de gestion intégré, en informatique et management SaaS : Software as a Service

SSII : Société de Services en Ingénierie Informatique Unix/Linux : système d’exploitation (GNU Linux)

Voip swyx : système de téléphonie via Internet

Web : système hypertexte public fonctionnant sur Internet

: Abréviations

ABBL : Association des Banques et Banquiers, Luxembourg ADEM : Administration de l’Emploi

CC : Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg

CEDIES : Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur clc : Confédération Luxembourgeoise du Commerce

CPOS : Centre de Psychologie et d’Orientation Scolaires

STATEC : Service central de la statistique et des études économiques TIC : Technologies de l’Information et de la Communication

STATEC – 2008 - Les entreprises et les TIC en 2007. Statnews n°6/2008. Luxembourg CEDIES - 2006 - Dossiers carrières - Les métier de l’informatique, Luxembourg

FAIRWELL S.A. - 1999 - Externaliser 99. Communiqué de presse.

: Références bibliographiques

(5)

: Préface

L’évolution des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) et leur impact sur les entreprises, quelle que soit leur taille, s’est passée à une vitesse extraordinaire.

Le domaine des TIC étant très vaste, il importe de guider les jeunes, fi lles et garçons, dans le choix de leur orientation professionnelle. Tel est l’objectif de cette étude qui, sur base d’une enquête auprès des entreprises membres de la Fedil, de l’ABBL et de la clc, a identifi é les besoins à court terme des entreprises en matière de qualifi cations professionnelles dans le domaine des TIC. Selon le STATEC, début 2007, la quasi-totalité (97%) des entreprises luxembourgeoises informatisées occupant plus de 10 salariés avaient accès à Internet et deux tiers d’entre elles disposaient d’un site Web ou d’une page d’accueil. Ces chiffres témoignent du niveau de pénétration de l’informatique dans l’économie luxembourgeoise.

Tout comme les publications précédentes, cette enquête devrait également servir d’indicateur précieux aux services d’orientation scolaire et professionnelle afi n de connaître les qualifi cations qui seront recherchées à l’avenir et dès lors permettre d’adapter encore davantage la politique de la formation professionnelle à la réalité économique. L’orientation scolaire et l’orientation professionnelle jouent un rôle essentiel dans la construction du projet de carrière et d’avenir des étudiants. Par ailleurs, le jeune diplômé doit être capable de se vendre et de démontrer quelle valeur ajoutée il est susceptible d’apporter à l’entreprise. En effet, le marché de l’emploi luxembourgeois est très dynamique et concurrentiel étant donné sa localisation géographique au sein de la Grande Région, peuplée de 11 millions d’habitants et donc regorgeant d’un vivier de ressources humaines potentielles pour les entreprises.

L’économie a certes besoin de nouveaux savoir-faire et de compétences adaptées aux muta- tions technologiques, mais le jeune diplômé ne doit jamais oublier qu’il doit se démarquer par rapport à des centaines d’autres candidats potentiels pour le même poste. Par ailleurs, les sala- riés en situation d’emploi ne peuvent pas se reposer sur la qualifi cation acquise au terme de leurs études. C’est pourquoi il importe d’adapter une approche de formation continue assurant la remise à niveau tant théorique que pratique dans le cadre d’un désir de reconversion ou d’adaptation aux nouvelles données technologiques.

Thierry NOTHUM Jean-Jacques ROMMES Nicolas SOISSON

Directeur de la clc Directeur de l’ABBL Directeur de la Fedil

(6)

: Les partenaires du projet

Partenaires privés

• la Fedil - Business Federation Luxembourg Nicolas Soisson

Marc Kieffer

Emmanuelle Mathieu

• l’ABBL (Association des Banques et Banquiers, Luxembourg) Jean-Jacques Rommes

Danielle Haustgen

• la clc (Confédération Luxembourgeoise du Commerce) Thierry Nothum

Janin Heniqui Silvia Teixeira

• la Chambre de Commerce du Grand-Duché de Luxembourg Roger Thoss

Partenaires publics

le Ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle

Jerry Lenert (Service de la Formation professionnelle) Jos Medernach (CPOS)

l’Administration de l’Emploi (ADEM)

Karin Meyer (Service d’Orientation professionnelle)

• la Cellule EURES de l’ADEM en partenariat avec le CEPS/INSTEAD Fabienne Jacquet

Arthur Tibesar

Avec le concours de l’Union Européenne (europa.eu.int/eures)

(7)

: 1. La méthodologie de l’enquête

1.1. L’objectif

L’objectif de l’enquête est double :

1) guider les jeunes et leurs parents vers une orientation professionnelle correspondant aux besoins du marché dans le domaine étu- dié ;

2) apporter une information aux pouvoirs publics et aux professionnels de la formation pour assurer l’adéquation entre les besoins des entreprises et les formations à dispenser.

Le souhait des partenaires de l’étude est, en outre, de mieux cerner les besoins des entreprises en matière de qualifi cations, pour pouvoir développer le marché de la formation continue de manière ciblée et donner une impulsion à l’utilisation des TIC dans la formation initiale.

1. 2. La démarche

Afi n de déterminer ces besoins, nous avons interrogé les entreprises industrielles, fi nancières et commerciales sur leurs prévisions d’embauche dans le domaine des TIC, dans les deux années à venir. Il peut s’agir de recrutements suite à des départs (retraite notamment), mais aussi de créations d’emplois nouveaux, synonymes d’une expansion attendue ou programmée.

Une liste de qualifi cations, défi nies en collabora- tion avec les experts des différents secteurs et vali- dées par les départements de ressources humaines de grandes entreprises, était soumise à l’échan- tillon sélectionné.

L’exercice réalisé a ses limites. Les résultats sont bien des prévisions d’embauche et non des pro- messes défi nitives d’engagement de la part des entreprises. Ces prévisions peuvent ne pas se réa- liser, comme de nouveaux besoins peuvent aussi apparaître.

La Fedil, l’ABBL et la clc ont chacune défi ni leur propre échantillon et procédé à l’envoi des ques- tionnaires par courrier et / ou voie électronique.

1.3. Choix des entreprises et des secteurs

L’enquête a été réalisée par la Fedil, l’ABBL et la clc auprès de leurs membres respectifs. Les secteurs suivants sont dès lors couverts par cette étude :

- Industrie manufacturière - Construction

- Services fi nanciers

- Commerce et services aux entreprises.

Font partie de cette énumération les entreprises directement impliquées dans le domaine des TIC et que l’on peut classer de la façon suivante :

• Production

- Fabrication de machines de bureau et de matériel informatique

- Fabrication de fi ls et câbles isolés

- Fabrication de composants électroniques - Fabrication d’appareils d’émission et de

transmission.

- Fabrication d’appareils de réception, d’enre- gistrement ou de reproduction du son et de l’image

- Fabrication d’instruments de mesure et de contrôle

- Fabrication d’équipements de contrôle des processus industriels.

• Services

- Commerce en gros d’appareils électroména- gers et de radio-télévision

- Commerce en gros de machines de bureau et de matériel informatique

- Télécommunications

- Location de machines de bureau et de maté- riel informatique

- Conseils en systèmes informatiques - Réalisation de logiciels

- Traitement de données

- Activités de banques de données.

(8)

1.4. Choix des fonctions

Le choix des profes- sions est basé sur la nomenclature 2000 du Système d’Information et des Télécommuni- cations. Ce référentiel des emplois-métiers de l’informatique et des télécommunications est une publication récur- rente du Club infor- matique des grandes entreprises françaises (Cigref).

Diverses autres sour- ces, ainsi que l’aide d’experts d’entreprises, ont permis d’adapter la liste de départ en fonc- tion de l’évolution des profi ls professionnels.

1.5. Taux de participation et couverture de l’enquête

255 entreprises ont participé à l’enquête 2007-2008 menée par la Fedil, l’ABBL et la clc auprès de leurs affi liés respectifs dans les branches mentionnées ci-avant. La somme de leurs effectifs respectifs représente un total d’environ 47.427 salariés.

Les résultats qui suivent indiquent les besoins exprimés par ces entreprises. Néanmoins, des tendances majeures apparaissent clairement.

L’enquête étant limitée aux affi liés des organisa- tions participantes, qui ne sont pas nécessairement

statistiquement représentatives des branches con- cernées, toute extrapolation à l’ensemble de l’éco- nomie est évidemment exclue. Par ailleurs, des secteurs fortement utilisateurs de technologies informatiques (comme par exemple les adminis- trations publiques, l’enseignement, le secteur de la santé, etc) ne fi gurent pas dans la population étudiée.

Organisation Nombre de questionnaires

Taux de réponses

envoyés retournés

Fedil 353 180 51,0 %

ABBL 136 51 37,5 %

clc 147 24 16,3 %

TOTAL 636 255 40,1 %

TELE CO M

CO N

SE IL

U E-B

N SI

ES S M ED IA S

IN FO RMATIQU E

Métiers en : Inf. de gestion d'entreprises Inf. scientifique (Indus. et Rech.)

Inf. industrielle (usine, automatisation, …) Inf. communicante (réseaux)

Micro-informatique Inf. documentaire Analyse et développement

systèmes (finances)

LE MONDE DES TIC

Responsable d'exploitation informatique Responsable sécurité des systèmes

d'information

Spécialistes conception et administration de réseaux

de télécommunication Monteurs et installateurs réseaux

Conseiller en marketing mobile Conseiller aspects légaux

et copyright Développeur

multimédia Graphic designer

(9)

: 2. Les résultats de l’enquête

Les perspectives sont positives : 565 embauches prévues dans les deux années à venir par les 255 entreprises qui ont participé à l’enquête (con- tre 655 embauches pour 330 entreprises en 2005- 2006).

Notre enquête est avant tout un baromètre de l’em- ploi dans les TIC. Cet emploi a continué à croître

de manière ininterrompue. Dans les embauches projetées, les créations de postes restent supérieu- res aux remplacements. Cela prouve bien que les TIC, à la source de gains de productivité notables, se renforcent dans toutes les entreprises, quel que soit le secteur d’activité, ainsi que le montrent les enquêtes citées plus loin.

2.1. Les prévisions d’embauche

Les principaux groupes de fonctions dans lesquels sont prévues des embauches sont les suivants :

2007 1. Analyse, développement et maintenance logiciels 161 2. Analyse, développement et administration système 142 3. Analyse, développement et maintenance de matériel informatique 11

4. Service client 99

5. Coordination 61

6. Conseil et développement de solutions 45

7. Télécommunications 46

Les principales fonctions recherchées sont les suivantes :

1. Programmeur, développeur / Software Developer (Télécommunications) 72

2. Commercial / Key Accounter 42

3. Employé assistance utilisateur / Helpdesk Support 36

4. Chef de projet / Project Coordinator 34

5. Administrateur système / Systems Administrator 32

6. Analyste / Analyst 24

7. Administrateur réseau / Network Administrator 21

8. Consultant / Consultant 21

9. Concepteur système / System Developer 16

10. Technicien système / Systems Technician 16

11. Support clientèle / Customers Supporter 16

12. Analyste métier / Business Analyst 15

13. Concepteur de base de données / Database Developer 11

14. Analyste fonctionnel / Functional Analyst 11

15. Administrateur base de données / Database Administrator 11

16. Administrateur Web / Web Administrator 11

17. Responsable de qualité / Quality Management Coordinator 11 18. Technicien de maintenance en informatique / Device Technician 10 19. Ingénieur de réseaux de télécommunication / Data & Transmission Engineer 10 20. Ingénieur maintenance / Field Engineer (Télécommunications) 10

21. Coordinateur sécurité / Security Coordinator 9

22. Testeur / Tester 8

23. Architecte Software / Software Architect 8

24. Auditeur / Auditor 8

25. Ingénieur Réseaux / Network Operations Engineer 7

(10)

2.2. Des créations de postes prépondérantes et en augmentation

Créations et remplacements 2005

Remplacements

Créations 37% 63%

Créations et remplacements 2007

Remplacements

Créations 32% 68%

2.3. Des exigences de niveaux de formation de plus en plus élevés

Les entreprises ont des exigences de niveaux de formation élevés pour la plupart des professions : le niveau « Bac +2 » est un minimum requis dans près de 80% des cas.

Les prévisions d’embauche pour le niveau « Tech- nicien » est en régression au profi t du niveau

« BAC ». Néanmoins, l’exigence d’un diplôme de fi n d’études secondaires ou techniques se main- tient à environ 20% des prévisions.

N.B. : ces niveaux de qualifi cation sont défi nis dans l’annexe méthodologique.

Pour les années 2001 à 2005, la classifi ca- tion des qualifi cations recensées dans le cadre de la présente enquête est celle ayant existé avant l’entrée en vigueur de la loi du 12 août 2003 portant création de l’Uni- versité du Luxembourg.

Niveaux de formation recherchés 2005

BTS/DUT 29,6%

Bachelor 28,4%

21,0% BAC

Technicien CATP

Master/Doctorat 1,2%

10,4%

9,5%

Niveaux de formation recherchés 2007

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2.4. Conclusions : les entreprises recherchent des profi ls hautement qualifi és

• Nombre d’offres : les prévisions sont nombreuses, ce qui traduit de réelles possibilités d’embauche dans le secteur.

• Niveau de formation : bien que notre relevé ne soit pas totalement exhaustif, il apparaît clairement que les exigences de formation sont élevées pour la plupart des fonctions.

• Les créations de postes (68%) sont en nette progression par rapport aux prévisions des années pré- cédentes (57% en 2003, 63% en 2005).

(11)

1 2 3 4 5 6 N Gestion du système informatique 24,1% 25,5% 10,6% 12,0% 21,8% 6,0% (216) Maintenance technique

du parc informatique 13,1% 30,5% 9,4% 15,5% 26,3% 5,2% (213) Gestion de bases de données 33,0% 19,6% 15,3% 8,2% 14,8% 9,1% (209) Elaboration d’un site Web 20,7% 10,1% 11,0% 13,5% 30,8% 13,9% (208) Maintenance du site Web 25,8% 16,8% 11,0% 8,1% 23,9% 14,4% (209) Développement de logiciels spécifi ques 15,6% 19,3% 14,6% 13,2% 29,3% 8,0% (212)

2.6. Une externalisation croissante de certains services

L’externalisation est un contrat de service qui con- siste à confi er pour une longue durée (supérieure à un an) à un prestataire de services externe la totalité d’une fonction ou d’un service de l’entre- prise. Le prestataire prend alors la responsabilité totale du management de la fonction ou du service avec un engagement de performance (FAIRWELL, 1999).

Les entreprises luxembourgeoises font largement appel, depuis de nombreuses années, à des ser- vices externalisés, contribuant ainsi à la tertiairi- sation de l’économie et au développement de la

branche « services aux entreprises ».

Ce sont surtout les activités informatiques et la R&D (Recherche & Développement) qui connais- sent une véritable explosion parmi les activités externalisées.

Nous avons tenté de mesurer cette externalisation des tâches informatiques dans nos entreprises.

Les résultats sont clairs : le recours à l’externali- sation, au moins partiel, va de 58 à 82% selon la tâche.

Externa lisation des tâches informatiques

(N = Nombre d’entreprises ayant répondu à cette question)

Légende : 1 Jamais, pas du tout - 2 Occasionnellement, pour une petite partie - 3 Partiellement ± 50%

4 Très souvent, pour la majeure partie - 5 Toujours, totalement - 6 Pas concerné par l’externalisation

Gestion bases de données

Maintenance technique du parc informatique Développement logiciels spécifiques Elaboration site Web Maintenance site Web

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

Gestion du système informatique

2.5. Résultats des enquêtes précédentes

Enquête Entreprises

participantes Emploi

représenté Prévisions

d’embauche Créations Remplacements

2001-2002 328 42.031 1.036 77% 23%

2003-2004 265 41.023 312 57% 43%

2005-2006 330 59.706 655 63% 37%

2007-2008 255 47.427 565 68% 32%

En termes absolus, les résultats indiquent que les prévisions d’embauche sont en baisse. Néanmoins, le rapport entre les entreprises et les prévisions est resté stable depuis 2005, puisqu’en 2007 encore, près d’une entreprise sur deux prévoit d’embaucher un salarié.

(12)

Interview de Madame Amal Choury, Chief Information Offi cer et Fondée de pouvoir chez Eurobéton

Madame Choury est responsable du réseau d’in- formation dans le Groupe Eurobéton et de sa plate- forme SAP. Elle a suivi un cursus universitaire en Informatique de gestion à l’Université de Metz.

Selon Madame Choury, « afi n de pouvoir positionner le rôle des TIC en tant qu’outil de support pour les décisions et la stratégie de l’entreprise, il faut connaître le fonctionnement de celle-ci ». Ainsi, elle a parfait ses connaissances en gestion en suivant des formations complémentaires en management, logistique, production et fi nances. « Quand on souhaite avoir davantage de responsabilités dans son travail, il faut avancer pas à pas, en assimilant diverses fonctions ».

Quel a été votre parcours professionnel jusqu’à présent ?

Après l’université, j’ai commencé en tant que con- sultante dans l’environnement SAP dans une SSII française. Ma tâche consistait en l’assistance des clients dans l’implémentation et l’intégration des solutions SAP.

En 2000, j’ai intégré le Groupe Ciments Luxem- bourgeois en tant que coordinatrice des fi liales espagnoles du groupe Dyckerhoff AG, pour l’en- semble des projets informatiques. Ensuite, je suis devenue responsable des domaines fonctionnels pour les fi liales du groupe, au niveau luxembour- geois.

En 2003, j’ai été promue responsable de tout le département IT du Groupe Ciments Luxembourgeois et depuis 2006, je suis Chief Information Offi cer du Groupe Eurobéton . Quelles sont vos prochaines ambitions profes- sionnelles ?

Depuis un certain temps, je travaille à la mise en place d’un projet totalement innovant au Grand- Duché de Luxembourg, qui n’existe d’ailleurs pas sous cette forme-là, ni en France ni en Belgique. Je viens en effet de lancer l’initiative de la création d’une société, « e-Kenz ». Son objet consiste en la mise à disposition de la plate-forme SAP en mode SaaS à d’autres PME, au sein d’une plate- forme commune. Ainsi, les petites et moyennes entreprises auront la possibilité de bénéfi cier d’une solution intégrée, malgré son coût, sans devoir recourir à des ressources internes, comme le personnel qualifi é et les infrastructures nécessaires.

Les clients de e-Kenz pourront ainsi se libérer des

contraintes techniques et se concentrer sur leur corps de métier.

Il faut savoir qu’à l’heure actuelle, il est devenu extrêmement diffi cile de trouver des informaticiens compétents en la matière. Le bassin de la Grande Région n’arrivant même plus à satisfaire les besoins des entreprises au niveau de l’analyse, du développement et de la maintenance de logiciels, les entreprises recrutent de très loin les compétences nécessaires. Le jeu du « débauchage à proximité », quant à lui, a pour effet de faire monter les enchères et de créer un climat hostile entre entreprises.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’infor- matique ?

Je suis de nature combative et j’aime faire bouger les choses. Mon parcours n’a certes pas toujours été sans embûches. Il m’a bien souvent fallu prou- ver que j’avais les compétences nécessaires et que ce sont elles qui m’avaient amenée à un poste à responsabilités.

Que l’on soit un homme ou une femme importe peu; les diffi cultés seront différentes pour l’un et l’autre, mais la formation sera la même pour tous.

A celui qui saura en profi ter le plus d’en récolter les fruits.

2.7. L’externalisation des tâches informatiques : un marché à explorer davantage

(13)

Afi n d’adapter l’offre de l’enseigne- ment professionnel aux besoins tech- niques des entreprises, une formation en informatique a été lancée à partir de la rentrée 2001 au niveau du CATP.

Cette formation permet de former des personnes à l’accomplissement des tâches élémentaires en informatique dans les entreprises. Elle s’étend sur trois années et s’inscrit dans le régime concomitant, c’est-à-dire que la forma- tion pratique a lieu dans l’entreprise et qu’il s’y ajoute une formation théori- que de 16 heures hebdomadaires, sui- vie dans un lycée technique. Depuis sa création, 192 élèves ont suivi l’appren- tissage d’informaticien qualifi é.

Conditions d’accès à la formation

L’élève doit avoir réussi au moins une classe de 9e PO (9e polyvalente) et avoir conclu un contrat d’apprentissage avec un employeur-formateur.

Lieu de formation

Lycée technique des Arts et Métiers

Eléments de compétences acquis à l’issue de la for- mation

Les activités de l’informaticien qualifi é sont cons- tituées principalement de travaux de routine qui exigent des connaissances informatiques spécifi - ques.

Montage et entretien de PC’s :

- Raccorder des PC’s à des réseaux informatiques existants

- Réaliser l’extension d’unités existantes par ajout ou échanges de composants

- Détecter et analyser les erreurs sur des appareils défectueux

- Echanger les composants défectueux / réaliser l’assemblage et le démontage des ordinateurs - Entretenir les pièces d’usure

- Installer les périphériques d’ordinateurs - Installer et confi gurer des logiciels standards - Installer et actualiser les systèmes d’exploitation

et les logiciels courants

- Confi gurer les postes de travail en fonction de leur utilisation spécifi que

- Entretenir les logiciels et les pilotes de périphéri- ques

- Prendre les mesures de sécurité : back-up, Firewall, Anti-virus

- Connecter un PC à Internet.

Vente de matériel et suivi des clients potentiels - Initiation des utilisateurs dans des confi gura-

tions nouvelles ou existantes

- Apprendre à construire et entretenir les relations avec les clients.

: 3. Quelques fonctions

dans le domaine des TIC

3.1. Le CATP d’informaticien qualifi é : un apprentissage porteur d’avenir…

Part du volume total

de la formation Durée (heures)

Ecole / centre de formation 40% 2044

Environnement professionnel 60% 3068

Durée totale de la formation conduisant au certifi cat 100% 5112

(14)

Interview de M. Mike Weimichkirch, embauché sous contrat à durée indéterminée auprès de la so- ciété Sita Software S.A, suite à son apprentissage.

Quelle est votre fonc- tion actuelle et en quoi consiste votre travail?

Je suis actuellement in- formaticien auprès de Sita Software S.A., une société qui emploie 25 salariés. Mes tâches sont nombreuses et variées : création de sites Web, administra- tion de ser veurs Linux

& Windows, gestion de systèmes fi rewall, second level support Linux, vente et conseil, administration et maintenance de systèmes voip swyx, dépannage de clients sur sites, installation et confi guration de postes de travail, réparation de machines défectueuses, travail en équipe avec programmeurs…

Quelles sont les qualités / compétences requises pour suivre une formation menant au CATP d’in- formaticien qualifi é ?

- s’intéresser à la matière ;

- avoir de préférence quelques notions préexis- tantes en informatique ;

- avoir un bon sens logique ;

- pouvoir consacrer beaucoup de temps à sa pro- pre formation (rédaction de rapports…) ; - avoir envie de se familiariser davantage avec la

matière pendant son temps libre.

Que vous a apporté cette formation ?

La formation m’a apporté les connaissances de base nécessaires à la résolution de problèmes et une bonne approche théorique des systèmes de réseaux. J’ai, par ailleurs, pu jeter un petit coup d’œil dans l’énorme dimension de l’informatique

ainsi que dans le monde du travail, même si cette partie de la formation n’était pas prépondérante.

Quelles sont les qualités / compétences requises pour exercer votre fonction actuelle ?

- patience, persévérance et des nerfs d’acier ; - un sens logique ;

- beaucoup de curiosité et d’intérêt ;

- être autonome dans la recherche de solutions diverses ;

- savoir utiliser des outils de recherche, comme Google par exemple ;

- être toujours prêt à tester de nouvelles softwares ou hardwares ;

- ne pas se reposer sur ses acquis, en s’informant constamment et en suivant des formations con- tinues ;

- connaître plusieurs langues est un atout supplé- mentaire.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes inté- ressés par le cycle de formation menant au CATP d’informaticien qualifi é ?

Tout d’abord, l’étudiant doit être bien certain de vouloir orienter son avenir professionnel vers l’informatique. Travailler dans ce domaine va bien au-delà du fait de jouer devant son écran. L’informatique en tant que métier est très différente de l’informatique en tant que hobby. Il faut aussi savoir comment se comporter avec les autres, étant donné que l’humeur d’un client peut nécessiter beaucoup de doigté et de patience.

Comment vous projetez-vous dans l’avenir ? Je souhaite davantage m’orienter vers les systè- mes de réseaux Linux, en espérant pouvoir par- faire mon développement personnel et voir encore beaucoup de nouvelles choses. Par ailleurs, j’en- visage de suivre des cours du soir pour atteindre une qualifi cation plus élevée et de prendre des cours de comptabilité.

3.2. Du contrat d’apprentissage au contrat de travail à durée indéterminée

Le détenteur du CATP d’informaticien qualifi é peut postuler dans tous les secteurs d’activités uti- lisant des TIC. Par ailleurs, il a accès à une classe de 12e secondaire technique, régime du technicien.

L’élève intéressé par cette formation s’adresse au Service d’Orientation professionnelle de l’Admi- nistration de l’Emploi (ADEM), notamment pour avoir les coordonnées d’entreprises formatrices.

Pour toute information complémentaire, notamment sur le système national de qualifi cations :

www.men.lu www.cc.lu www.ltam.lu

(15)

Interview de M. Pierre-Yves Dubreucq, âgé de 25 ans, responsable du service administration sys- tèmes et réseaux chez Audaxis, une société de ser- vice IT implantée au Luxembourg, en France, en Belgique, en Suisse et en Tunisie.

En quoi consiste votre travail ?

Ma tâche consiste dans l’exploitation et l’évolution du réseau et des serveurs de production qui com- prend notamment la gestion des incidents et des problèmes pouvant survenir lors de l’exploitation des serveurs.

Je dois veiller à la disponibilité de l’application 24/24h et 7/7j (ex. : internet, réseau, site Web, messagerie, mailings…), dans un souci de perfor- mance optimale et de sécurité.

Dans mon métier, il est très important de suivre les évolutions technologiques. Je dois rester atten- tif au développement de nouvelles technologies, ainsi qu’aux éventuelles failles de sécurité propres à nos architectures.

Dans mon rôle de responsable du service adminis- tration systèmes et réseaux, je dois superviser mon collaborateur et veiller au bon fonctionnement de mon service.

En tant qu’administrateur systèmes et réseaux, je dois également veiller au bon fonctionnement des machines et de la communication entre les machi- nes.

Quel a été votre parcours professionnel ?

J’ai fait un Bac +2 en alternance en tant que technicien administrateur systèmes et réseaux à la CESI Nord-Normandie Rouen (F). La société dans laquelle j’ai complété ma formation est une société de services informatiques et éditeur de logiciels.

Après mon diplôme, j’ai travaillé dans une société industrielle, où j’étais en charge du réseau pour six sites d’implantation à travers la France. Il y a deux ans, j’ai rejoint Audaxis. Depuis un an, je suis responsable du service administration système et réseau.

A côté de mon travail, je prépare une formation en cours du soir en vue de l’obtention d’un diplôme d’ingénieur systèmes, réseaux et multimédia afi n de compléter mes connaissances et de valider mes acquis.

Quelles sont les conditions de travail ? Quels sont les bons et les mauvais côtés ?

Je travaille en principe aux heures de bureau de 9h00 à 18h30. Cet horaire me permet d’être dispo-

nible pendant les heures d’ouvertures des entrepri- ses. Régulièrement, j’ai des plages d’astreintes où je dois être disponible en dehors des heures de travail pour intervenir en cas de problèmes. En cas de crash d’un serveur, la durée de travail est indéterminée.

Pour le côté positif, on peut retenir le côté stimu- lant du stress. De plus je vois plein de technologies différentes. Ce métier donne une possibilité d’épa- nouissement très vaste. Il existe un large panel de possibilités d’applications et d’emploi.

C’est un métier passionnant pour passionnés.

Même si avant mes études j’étais déjà intéressé par les technologies de l’information, la passion est devenue plus forte pendant mes études lors de la découverte de « l’Open Source » et plus particu- lièrement GNU/Linux.

Comment vous projetez-vous dans l’avenir ? Dans ma position actuelle, je peux soit évoluer pour devenir un expert, soit entrer de plus en plus dans le management. Dans tous les cas, je désire augmenter la qualité de service rendu à nos clients et consolider notre expertise sur les technologies proposées, actuelles et futures et, dans une certai- ne continuité, augmenter le nombre de personnes dans mon service.

Quelles sont les qualités requises ?

Je pense que pour exercer mon métier il faut faire preuve de curiosité et de passion. En effet, les métiers dans les TIC évoluent très rapidement, il faut se former en permanence et il faut être ouvert d’esprit et objectif.

En même temps, il faut être polyvalent, avoir beaucoup de rigueur (respecter les procédures de travail), être persévérant et garder son sang froid.

De plus, il faut avoir une bonne gestion du temps (exécuter les tâches de fond tout en parant aux incidents…).

3.3. Responsable du service administration systèmes et réseaux

(16)

Interview de M. Xavier Guarisco, responsable projet APSAL chez Telindus Luxembourg

En quoi consiste votre travail ?

Je suis Responsable de projet. Cela consiste à gérer le développement du progiciel APSAL (calcul des traitements et salaires luxembourgeois) : développements en cours et futurs afi n de répondre au mieux à l’attente des clients (changements de législation, développement de nouveaux modules, évolutions technologiques…).

Quel a été votre parcours scolaire et profession- nel ?

Après un baccalauréat H (Informatique de ges- tion), un DUT (Diplôme Universitaire Technologi- que) Informatique à Metz puis un service militaire au sein du service informatique de la Gendarme- rie Nationale, Telindus m’a donné une chance de commencer ma vie professionnelle dans de très bonnes conditions en tant que développeur. Je suis actuellement Responsable de projet pour le progi- ciel APSAL.

Quelles sont vos conditions de travail ?

Les conditions de travail chez Telindus sont très agréables. Nous avons une très bonne entente dans notre service qui nous permet de bien parta- ger la charge de travail.

Comment vous projetez-vous dans l’avenir ? Rester toujours en phase avec les évolutions tech- nologiques afi n de ne pas rester dans une routine.

Cela permet de répondre aux besoins du marché et de l’évolution des clients.

Quelles sont les qualités / compétences requises pour exercer votre fonction ?

Ce travail demande de cultiver une curiosité permanente vis-à-vis des nouveaux outils et des divers langages.

Il faut de bonnes capacités d’abstraction, d’ana- lyse, de synthèses et d’organisation.

Il faut également savoir s’adapter rapidement (pour changer de projet au besoin ou de techno- logie), être indépendant mais aussi avoir l’esprit d’équipe... Prendre des initiatives si besoin.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes intéres- sés par la fi lière des TIC ou plus particulièrement par votre fonction ?

- Se lancer dans l’informatique si on aime ça et pas juste parce qu’il y a du travail ;

- Faire des études ; je pense qu’aujourd’hui, il ne faut pas hésiter à faire des études d’ingénieur afi n d’entrer plus facilement sur le marché du travail ;

- S’intéresser à toutes les nouvelles technologies.

3.4. Responsable de projet

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes intéres- sés par la fi lière des TIC ou plus particulièrement par votre fonction ?

Je conseille aux jeunes qui désirent entrer dans la fi lière de compléter leurs études par des stages en entreprise et de se familiariser avec des technolo-

gies comme Oracle, Développement Java, les sys- tèmes Unix / Linux et de s’intéresser à tout ce qui est technologies « Open Source ». En bref, d’être curieux et sensibilisé aux évolutions du marché informatique.

(17)

Interview de Monsieur Christophe Thierry, chef de projet informatique au département « Projets de Développements Groupe » de la KredietBank Luxembourg, où il travaille depuis dix ans.

En quoi consiste votre travail ?

La KBL développe un modèle original piloté depuis Luxembourg, en fournissant un ensemble de services IT et opérationnels à ses fi liales. En tant que chef de projet informatique, je participe à ce

« Hub Service Centre ».

Concrètement j’interviens sur deux aspects : - implémentation des produits Internet et CRM

(Customer Relationship Management) de la pla- te-forme informatique du groupe auprès de nos fi liales ;

- le suivi et l’évolution de ces systèmes.

Quel a été votre parcours professionnel ?

J’ai suivi un troisième cycle en mathématiques appliquées et en outils informatiques en France.

Après l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé pendant six mois dans une banque en France, avant de venir chez KBL au Luxembourg. J’ai bénéfi cié d’une formation d’insertion auprès de l’Institut de Formation Bancaire luxembourgeois, pour me familiariser davantage avec la place bancaire.

J’ai également suivi des formations internes à la banque, dans des domaines techniques et de management. Avant d’arriver à mon poste actuel, je suis passé par un certain nombre de métiers dans le domaine informatique, dont le développement, l’analyse, etc….

Quelles sont vos conditions de travail ? Quels sont les bons et les mauvais côtés ?

J’apprécie beaucoup mon travail, car il est varié et jamais répétitif. Je suis responsable d’une équipe d’environ huit personnes et le travail en équipe me plaît. J’assume de nombreuses responsabilités, tout en étant très autonome dans mon travail. Par ailleurs, comme j’assure des services auprès de nos fi liales dans huit pays différents, je dois régu- lièrement me déplacer auprès d’elles à l’étranger, ce qui me procure des contacts particulièrement enrichissants.

La plage d’horaire pendant laquelle je dois être disponible se situe entre 8.00 et 18.00 heures et dépend du contrat de « Service Level Agreement » défi ni avec chacune de nos fi liales. Il peut m’arriver de travailler les week-ends en cas d’opération de démarrage d’un projet important.

Bien sûr, il y a du stress, car il faut faire preuve de disponibilité, mais en même temps, mon travail me procure beaucoup de satisfaction et je me sens très motivé.

Comment vous projetez-vous dans l’avenir ? Je dois dire que je suis plus que satisfait de mon évolution ces dix dernières années au sein de la KBL. Je suis prêt à assumer plus de responsabili- tés et à être plus mobile dans le groupe ou dans la banque ; pas nécessairement dans le domaine de l’informatique, mais peut-être dans une fonction opérationnelle.

Quelles sont les qualités / compétences requises pour exercer votre fonction ?

Dans mon métier, il faut faire preuve de beaucoup de rigueur, surtout en ce qui concerne l’organisa- tion. Par ailleurs, il faut disposer d’un bon sens de la communication et être diplomate. Je crois que la fl exibilité et l’ouverture d’esprit sont des atouts très importants, tout comme la faculté de s’adap- ter rapidement.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes intéres- sés par la fi lière des TIC ou plus particulièrement par votre fonction ?

Je pense que le plus important est de réaliser que les technologies de l’information sont un moyen pour atteindre une fi nalité fonctionnelle, à savoir rendre un service aux autres. Je conseillerais donc aux jeunes de ne pas se focaliser uniquement sur l’outil informatique en tant que tel, mais de garder l’esprit ouvert et ne pas être réfractaire à l’évolu- tion.

3.5. Chef de projet informatique

(18)

Interview de M. Olivier Pemmers, 41 ans, res- ponsable du service informatique à l’Association des banques et banquiers, Luxembourg (ABBL).

En quoi consiste votre travail ?

Mon travail consiste en une multitude de tâches couvrant différents domaines techniques (projets, architecture, réseau, applications, databases, ISP, telecom, e-mail, Internet, extranet, sécurité, back- up, maintenance, helpdesk, etc ...). Notre associa- tion offre ses services informatiques à des entités cousines, soit un réseau d’une centaine de postes.

Mon service est composé de trois collaborateurs dont un qui m’assiste dans la gestion du parc informatique, l’autre dans le domaine du Web et du multimédia.

Quel a été votre parcours professionnel ?

J’ai pris contact avec le monde professionnel et la place fi nancière de Luxembourg par le biais de deux projets de recherche menés au CRP-Centre Universitaire dans le domaine de l’intelligence arti fi cielle, à la fi n des années ‘80. Parallèlement à cela, j’ai été amené à réaliser une borne interactive consistant en un jeu de simulation bancaire pour l’exposition universelle de Séville de 1992. Je suis rentré au service de l’ABBL à la fi n de cette même année, lors de la création de son service informa- tique.

Au cours des dix premières années, j’ai participé aux travaux des commissions techniques de l’ABBL, notamment en matière de standardisation.

A présent, un service ad hoc est en charge de ces questions et je me consacre exclusivement à l’IT.

Quelles sont vos conditions de travail ? Quels sont les bons et les mauvais côtés ?

Les conditions de travail sont globalement très posi- tives. Le fait de travailler dans une petite structure m’a fait approcher des domaines très divers qui, au sein de plus grandes entités, sont répartis sur des services ou des personnes de spécialités très différentes. Ceci implique une plus grande part de responsabilité.

Naturellement, il faut être disponible, ne pas compter ses heures et être réactif dans des temps de réponse de plus en plus courts. J’essaye de ne garder que le stress positif.

Le mauvais côté du métier, c’est qu’il faut être transparent lorsque tout fonctionne bien et être en première ligne quand tout va mal.

La technologie nous permet à présent de contrôler nos systèmes à distance et sur différents sites.

Ceci apporte un certain niveau de confort tout en impliquant un taux de disponibilité plus élevé.

J’exerce un métier qui est également une passion.

Je fais partie de la génération qui était au lycée dans les années ‘80, en plein essor de l’informati- que. Ceci explique cela.

Comment vous projetez-vous dans l’avenir ? Un des désavantages des petites entités réside dans le fait qu’il n’y a pas un potentiel de progres- sion illimité. Cela fait partie des choses connues dès le départ et je considère que mon parcours personnel est globalement satisfaisant.

Mon ambition est de suivre, dans la mesure de mes moyens, l’évolution des techniques et de continuer d’offrir le meilleur de moi-même à une entre prise qui m’a beaucoup apporté.

Quelles sont les qualités / compétences requises pour exercer votre fonction ?

En ce qui me concerne, je dirais qu’il faut avoir un esprit perpétuellement en éveil, analyser les cho- ses, aller à l’essentiel et adopter une approche pré- ventive plutôt que de courir derrière les soucis et les incidents. Il faut également être à l’écoute des collaborateurs et veiller à la qualité des services au quotidien.

Quels conseils donneriez-vous aux jeunes intéres- sés par la fi lière des TIC ou plus particulièrement par votre fonction ?

Le principal, c’est d’être réellement motivé et inté- ressé par le métier. Le monde académique est par- fois éloigné des réalités du terrain, ceci peut dans une certaine mesure être compensé par des stages en entreprises. A partir du moment où vous avez les bases requises et une réelle motivation, je pense que le Luxembourg vous offrira toujours des pers- pectives intéressantes.

3.6. Responsable du service informatique

(19)

: 4. Annexes

4.1. Fonctions couvertes par l’enquête

1. ANALYSE, DEVELOPPEMENT ET MAINTENANCE LOGICIELS

1.1. Concepteur d’application /Application Architect,

dont par exemple: Conception de systèmes d’information.

Concepteur de progiciel / Business Systems Adviser Conception, consultation et mise en œuvre d’applications.

Concepteur de système d’approvisionnement /

Supply Chain Developer Conception et mise en œuvre de systèmes logistiques en

« e-commerce » intégrés.

Concepteur e-Marketing /e-Marketing Developer Conception, évaluation et intégration de solutions

« e-commerce ».

Concepteur de systèmes de gestion de la connaissance /

Knowledge Management System Developer Conception et mise en œuvre de solutions en gestion des connaissances.

1.2. Concepteur de base de données / Database Developer Conception et mise en œuvre de solutions de base de don- nées complexes.

1.3. Concepteur multimédia /Multimedia Developer Conception et mise en œuvre d’applications multimédia.

1.4. Concepteur d’interfaces utilisateur /

User Interface Developer Conception et mise en œuvre d’interfaces utilisateur.

1.5. Analyste / Analyst Analyse et conception de solutions logicielles.

1.6. Analyste cryptologue / Cryptoanalyst Analyse, conception et mise en œuvre de systèmes de cryp- tage.

1.7. Programmeur, développeur / Software Developer Conception et mise en œuvre de logiciels.

1.8. Testeur / Tester Test et validation de solutions logicielles.

1.9. Gestionnaire de confi guration /

Confi guration Coordinator Structuration et documentation des résultats et processus de développement.

1.10. Analyste fonctionnel / Functional Analyst Réalisation de spécifi cations fonctionnelles détaillées et pré- paration des plans de tests.

1.11. Architecte Software / Software Architect Maintien de la cohérence fonctionnelle du système d’in- formation et de son adéquation à la stratégie business de l’entreprise.

1.12. Architecte technique / Technical Architect Garantie de la cohérence entre les différents moyens informa- tiques et anticipation des évolutions futures.

1.13. Architecte d’intégration / Integration Architect Garant de la qualité et de la conformité des produits, via un suivi des processus, de la réalisation des tests et du suivi des anomalies.

2. ANALYSE, DEVELOPPEMENT ET ADMINISTRATION DE SYSTEMES

2.1. Analyste système / System Analyst Analyse et conception de solutions d’architectures et de systèmes.

2.2. Concepteur de réseau / Network Developer Conception et mise en œuvre de réseaux.

2.3. Concepteur système / System Developer Conception et maintenance d’infrastructures de systèmes.

2.4. Administrateur progiciel /

Business Systems Administrator Confi guration et exploitation de logiciels d’administration.

2.5. Administrateur base de données /

Database Administrator Confi guration et exploitation de bases de données.

2.6. Administrateur réseau / Network Administrator Confi guration et exploitation de réseaux

2.7. Administrateur système / Systems Administrator Confi guration et exploitation de systèmes interconnectés.

(20)

2.8. Administrateur Web / Web Administrator Confi guration et exploitation de services d’Intra-, Extra- et Internet.

2.9. Administrateur sécurité / Security Administrator Confi guration et exploitation de systèmes de sécurité.

2.10. Technicien réseau / Network Technician Contrôle et maintenance de réseaux.

2.11. Concepteur d’interfaces utilisateur /

User Interface Developer Conception et mise en œuvre d’interfaces utilisateur.

2.12. Technicien système / Systems Technician Confi guration et maintenance d’infrastructures de systèmes.

2.13. Technicien sécurité / Security Technician Contrôle et maintenance de systèmes de sécurité dans le domaine du « hardware ».

2.14. Technicien Web / Web Technician Installation et maintenance de serveurs Internet et de proto- coles d‘identifi cation.

2.15. Opérateur d’exploitation / Operator Exploitation et surveillance de la production

3. ANALYSE, DEVELOPPEMENT ET MAINTENANCE DE MATERIEL INFORMATIQUE

3.1. Concepteur de matériel informatique /

Device Developer Conception de composants et de matériels électroniques.

3.2. Rédacteur de notices techniques / Technical Writer Production et administration d’informations de produits et de procédés.

3.3. Technicien de maintenance en informatique /

Device Technician Contrôle et maintenance de composants et de matériels

électroniques.

4. SERVICE CLIENT

4.1. Commercial / Key Accounter Consultation et vente de produits.

4.2. Support clientèle / Customers Supporter Assistant d’utilisateurs de produits et de systèmes.

4.3. Formateur / Trainer Elaboration et organisation de formations internes et exter- nes.

4.4. Employé assistance utilisateur / Helpdesk Support Assistance aux utilisateurs.

5. COORDINATION

5.1. Chef de projet / Project Coordinator Mise en œuvre et surveillance de projets.

5.2. Responsable de qualité /

Quality Management Coordinator Garantie et contrôle de processus et de la qualité du produit.

5.3. Coordinateur sécurité / Security Coordinator Conception, mise en œuvre et adaptation de concepts de sécurité.

5.4. Responsable d’installation / Facilities Manager Supervision de l’installation de réseaux.

5.5. Responsable production / Operations Supervisor Supervision des ingénieurs / techniciens afi n d’assurer que la maintenance, la fourniture et la réparation d’éléments de réseaux de télécommunication soient conformes aux spécifi ci- tés de l’utilisateur.

6. CONSEIL ET DEVELOPPEMENT DE SOLUTIONS

6.1. Consultant / Consultant Conseil.

6.2. Analyste métier / Business Analyst Analyse et modélisation des besoins utilisateurs et des pro- cessus organisationnels.

6.3. Chef de produit / Product Coordinator Conception et optimisation de logiciels et matériels, solutions et services appropriés au marché.

6.4. Auditeur / Auditor Auditeur de systèmes.

(21)

4.2. Défi nition des niveaux de formation

7. TELECOMMUNICATIONS

7.1. Ingénieur de réseaux de télécommunication /

Data & Transmission Engineer Confi guration de réseaux de télécommunication.

7.2. Opérateur de réseaux de télécommunication /

Data Implementation Engineer Assurer le fonctionnement global de réseaux de télécommu- nication.

7.3. Technicien d’installation / Facilities Technician Installation de réseaux.

7.4. Ingénieur maintenance / Field Engineer Installation de nouveaux circuits et maintenance journalière de réseaux de télécommunication.

7.5. Technicien de maintenance / Field Technician Supervision des ingénieurs / techniciens afi n d’assurer que la maintenance, la fourniture et la réparation d’éléments de réseaux de télécommunication soient conformes aux spécifi ci- tés de l’utilisateur.

7.6. Ingénieur Réseaux / Network Operations Engineer Mise en œuvre d’infrastructures de réseaux informatiques.

7.7. Chef de projets / Project Manager Supervision et gestion de projets.

Les formations de l’enseignement post-primaire

• Niveau CATP

On parle normalement d’apprentissage lors- que la formation aboutissant au certifi cat d’apti- tude technique et professionnelle (CATP) y est visée. Il s’agit, en principe, d’une formation professionnelle de trois années comprenant une formation pratique, soit en entreprise, soit dans un atelier scolaire, et accompagnée d’un enseignement théorique en milieu scolaire.

• Niveau Technicien

Le régime de la formation de Technicien est une voie de formation se situant entre le régi- me professionnel conduisant à un CATP et le régime technique menant au diplôme de fi n d’études secondaires techniques. La formation est sanctionnée par un diplôme de Technicien.

• Niveau BAC

Le BAC est l’abréviation usuelle utilisée tant pour le certifi cat de fi n d’études secondaires sanctionnant une formation secondaire que pour le diplôme de fi n d’études secondaires techniques.

• Autres

Cette colonne comprendra tous les autres niveaux de formations inférieures au CATP sanctionnées ou non par un diplôme.

Les formations post-secondaires

Le Brevet de Technicien Supérieur (BTS) est déli vré à l’issue d’études spécialisées de type court (deux ans après l’enseignement secondaire / secondaire technique).

Les formations universitaires

Sur base du modèle d’organisation universitaire déterminé par la « Déclaration de Bologne », trois niveaux d’études sont mis en place, conduisant aux grades énumérés ci-dessous. A terme (2010), ils remplaceront les grades universitaires euro- péens actuellement en vigueur.

Lors de la mise en œuvre de la loi du 12 août 2003 portant création de l’Université du Luxembourg, celle-ci a décidé de s’aligner sur le « modèle de Bologne ».

Les trois grades sont les suivants :

• Niveau Bachelor (anciennement BAC +3) Seront notamment classés à ce niveau :

- l’ancienne formation conduisant au diplôme d’ingénieur industriel qui était dispensée par l’Institut Supérieur de Technologie (IST), intégrée à la Faculté des Sciences, de la Technologie et de la Communication de l’Université du Luxembourg ;

- l’ancien DUT en informatique de gestion dispensé par les Cours Universitaires, éga- lement intégré dans la Faculté de Droit, d’Economie et de Finance de l’Université du Luxembourg.

• Niveau Master (anciennement BAC +4 ou +5) Le Master est le grade académique de deuxième cycle qui sanctionne des études dispensées en une ou deux années après l’obtention du Bachelor selon la discipline.

• Niveau Doctorat

Le Doctorat s’obtient à l’issue du troisième cycle universitaire.

(22)

4.3. L’offre de formation initiale et continue au Grand-Duché de Luxembourg

La formation initiale

De nombreuses formations dispensées dans l’enseignement répondent aux besoins de main- d’œuvre dans le domaine des technologies de l’information et de la communication.

Le relevé des études supérieures dans les pays limitrophes est disponible à l’adresse Internet suivante : www.cedies.public.lu dans la rubrique

« Publications - Etudes supérieures en …». Pour le domaine des TIC, nous vous renvoyons à la ru- brique « Publications - Dossiers carrières - Les mé- tiers de l’informatique », CEDIES, Ed. 2006.

Voici, à titre indicatif, une liste non exhaustive de formations à dominante ou sous-dominante infor matique offertes au Grand-Duché de Luxem- bourg :

Technicien en informatique : classes de 10e, 11e, 12e et 13e de la division informatique du régime de la formation de Technicien.

Bac technique, section informatique : les classes terminales (12e et 13e) de la division technique générale de l’enseignement secondaire technique permettent une spécialisation en informatique.

Informaticien qualifi é (CATP) : il est possible de faire un apprentissage professionnel en infor- matique se terminant par un CATP (certifi cat d’aptitude technique et professionnelle).

D’autres formations comprennent des cours assez étendus en informatique (exemple : électronicien en communication - régime CATP).

Bachelor Professionnel en Ingénierie et Informati- que :

L’informatique enseignée à l’Université du Luxem- bourg est un excellent choix pour les étudiant(e)s recherchant une solide formation en informatique avec une orientation professionnelle.

En accord avec le Processus de Bologne, ce cur- sus de trois années (six semestres) équivaut à 180 points ECTS (European Credits Transfer System).

Chaque semestre comprend 15 semaines. Les cours sont regroupés en modules suivant les matières enseignées. La charge de travail hebdomadaire est de 25 heures de cours et de travaux pratiques.

Au cours de la période des cinq premiers semes- tres, chaque étudiant(e) a une période de mobilité dans une université étrangère, d’une durée d’un semestre (30 ECTS). Des accords signés entre l’Université du Luxembourg et différentes univer- sités partenaires facilitent cette mobilité.

Le Bachelor se termine par un travail de fi n d’étu- des par lequel l’étudiant(e) démontre sa capacité à appliquer ses nouvelles connaissances dans un contexte pratique.

Les langues utilisées pour les enseignements et pour les supports de cours sont le français et l’anglais, avec une prépondérance de l’anglais dans les derniers semestres.

Université du Luxembourg : www.uni.lu La formation continue

De nombreuses possibilités de formation sont offertes par les organismes de formation agréés : Chambre de Commerce, Chambre des Employés Privés, etc.

La meilleure adresse :

Portail de la formation professionnelle continue à l’adresse suivante : www.lifelong-learning.lu/

! Pour les pays de l’espace européen, toutes les formations et offres d’éducation sont dispo- nibles sur le site PLOTEUS de la Commission Européenne à l’adresse suivante :

europa.eu.int/ploteus/portal/

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: Nos éditions précédentes

LES QUALIFICATIONS DE DEMAIN

DANS L’INDUSTRIE

DANS LE DOMAINE DES TIC

1997-1998 2000-2001 2002-2003

2004-2005 2006-2007

2001-2002 2003-2004 2005-2006

Les dernières éditions de l’enquête sont téléchargeables sur le site www.fedil.lu.

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Un partenariat

Fedil

B.P. 1304 • L-1013 Luxembourg Tél : 43 53 66-1 • Fax : 43 23 28

E-Mail : fedil@fedil.lu

Avec le concours de

lʼUnion Européenne

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