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L aménagement des forêts dans la République fédérale d allemagne

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L’aménagement des forêts dans la République fédérale d’allemagne

K. Abetz

To cite this version:

K. Abetz. L’aménagement des forêts dans la République fédérale d’allemagne. Revue forestière française, AgroParisTech, 1961, pp.777-792. �10.4267/2042/24334�. �hal-03386169�

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REVUE FORESTIERE F R A N Ç A I S E

1961 DÉCEMBRE N ° 12 Dans ce numéro : K. ABETZ : L'aménagement des forêts dans la République

fédérale d'Allemagne. — Ph. DUCHAUFOUR et M. BONNEAU: Evolution d'un

sol de forêt feuillue « terra fusca » provoquée par une plantation de douglas

« Pseudotsuga douglasii » d'une trentaine d'années. — P. FOURCHY: Le mé- lèze « essence de crise ». — A. NORMAND : La conversion des T.S.F. sans perte de revenu. — R. FOL : Recherche d'un équilibre entre la forêt et le gibier

à Chambord. — P. CHARBONNEL et J. PARDE: Notes sur la productivité des

peuplements résineux en Argonne. — E. COFFIN: Réflexions sur l'estimation d'une forêt.

L'AMÉNAGEMENT DES FORÊTS DANS LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE

D'ALLEMAGNE

PAR

K. ABETZ, Freiburg i. Br.

(traduit par G. de WALLWITZ, Freiburg i. Br.)

Le Professeur R. V I N E Y , Directeur de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts à Nancy, a eu l'amabilité de nous donner dans Γ « Allge­

meine Forst— und Jagdzeitung » de 1960 une vue d'ensemble très précieuse sur l'Aménagement des Forêts en France ; celle-ci a vive- ment intéressé les milieux forestiers allemands. En même temps, M. le Directeur V I N E Y nous a gracieusement prié de vouloir bien donner de notre côté un aperçu sur nos techniques d'Aménagement des forêts dans la République Fédérale allemande, afin que les fores- tiers français intéressés à cette question puissent en ¡prendre con- naissance.

Données statistiques.

Les méthodes d'aménagement appliquées dans un pays doivent s'appuyer sur la situation forestière existante, en premier lieu les régimes et traitements en usage, puis les essences mais aussi la structure de la propriété. Il paraît donc indispensable de donner au préalable quelques détails sur la forêt dans la République Fédérale d'Allemagne.

La surface totale boisée de la République Fédérale comprend 6,9 millions d'hectares.

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En négligeant les forêts particulières inférieures à 2 hectares, nous avons la répartition suivante:

Futaie (y compris la forêt jardinée). . 5.653.000 ha = 88,7 % Taillis sous futaie . . 94 000 ha = 1,5 % Taillis 228 000 ha = 3,6 % Forêt de protection (spécialement

futaie) 399 000 ha — 6,2 % 6 374 000 ha = 100 % Cet aperçu nous montre que la futaie prédomine nettement, tandis que le taillis-sous-futaie n'atteint guère plus de 1,5 %. Cette super- ficie se trouve même Ta plupart du temps en état de conversion à la futaie. C'est surtout en Bavière et en Bade-Wurtemberg que nous rencontrons encore à présent des taillis-sous-futaie et des forêts en conversion.

Le taillis occupant 3,6 % de la surface totale, couvre, à vrai dire, une surface un peu plus importante que le taillis-sous-futaie, mais il tend à diminuer rapidement grâce aux conversions en futaie en cours. Le régime du taillis est encore existant particulièrement dans les lands « Rhénanie-Palatinat » et « Rhénanie du Nord-Westpha- lie ».

Il ressort donc de cette situation que les prescriptions d'aména- gement des forêts existantes visent au premier plan à la futaie.

Une faible surface de la futaie est traitée en jardinage, soit moins de 1 %. Il s'agit alors presque uniquement de forêts jardi- nées dans le cadre d'exploitations paysannes. Les prescriptions d'aménagement actuelles, dans le régime de la futaie, portent pres- que intégralement sur la futaie régulière (futaie par classes d'âges).

Les essences rencontrées dans la futaie se répartissent ainsi : Epicéa, sapin 42 % Chêne 8 % Pin, mélèze 27 % Hêtre et autres feuillus. 23 % Résineux 69 % 31 % Répartition de la superficie boisée d'après les modes de propriété:

Forêt domaniale 2 085 000 ha = 30 % Forêts d'établissements publics (sur-

tout forêt communale) 2 074 000 ha = 30 % Forêt particulière 2 695 000 ha = - 40 ' %*

6 854 000 ha = 100 %

* Dont 26% jusqu'à une contenance de 50 ha, pour la plupart propriétés de cultivateurs.

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L'AMÉNAGEMENT DES FORÊTS DANS LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE 779

- La forêt domaniale est presque entièrement propriété des dif- férents « lands » allemands. Une surface peu importante appartient à la Confédération. D'après la constitution de l'Allemagne fédé- rale, il entre au premier chef dans les attributions des lands d'en- courager la production agricole et forestière. Des prescriptions spé- ciales d'aménagement existent donc pour chaque land. Celles-ci s'appliquent à la forêt domaniale, mais aussi pour une forte part aux forêts des collectivités. Dans différents lands existe, pour certai- nes catégories de forêts particulières, l'obligation d'établir un amé- nagement suivant une procédure plus ou moins réglementée.

Les exploitations dépassant le rapport soutenu (telles celles ré- sultant de coupes extraordinaires entraînées par des calamités ou de retards à rattraper) ont l'avantage d'être soumises à un tarif d'im- pôt moins élevé. Ce fait a donné une importance primordiale dans tous les lands à l'aménagement de la forêt privée. De pareils allé- gements fiscaux ne sont accordés, bien entendu, que si un aména- gement est établi d'après des principes suivant lesquels, en parti- culier, la République fédérale précise comment établir le chiffre de la possibilité.

Historique,

A la fin du x v i ne et au début du xixe siècle, l'état de la forêt en Allemagne était très peu satisfaisant: coupes abusives, pâturage généralisé en forêt et effectif de gibier trop élevé.

Déjà depuis longtemps on avait reconnu ces maux, mais ce ne fut qu'au début du xixe siècle qu'on remédia énergiquement à ces abus et qu'on pratiqua une sylviculture plus intensive, s'appuyant sur les aménagements de forêts. Dans la futaie d'abord apparurent différentes méthodes d'aménagement par affectations : procédé des affectations par surfaces, de H. VON COTTA, procédé des affecta- tions par volume de G.L. HARTIG et procédé des affectations com- binées de G.L. HARTIG. Vers la fin du siècle, la méthode des classes d'âge, héritière des méthodes par affectations, se développa.

En Bade seulement on adopta en 1869 une méthode à base de for- mules mathématiques (théorie du matériel normal = Normalvorrats- methode). En effet, le sapin représenté abondamment dans la Forêt Noire ne pouvait se plier que difficilement à la méthode des affecta- tions. Mais à partir de 1912, la détermination d'une possibilité par une formule fut élargie. L'accroissement, le matériel et la répartition par classes d'âges furent les nouvelles bases du calcul de la possibi- lité. A partir de 1930, la méthode des classes d'âgé fut complétée dans les autres lands allemands par l'utilisation de l'accroissement et du matériel sur pied.

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Les prescriptions d'aménagement actuellement en vigueur dans les lands de la République Fédérale d'Allemagne ont été édictées entre 1951 et 1960.

Dans le régime du taillis on appliquait — et on applique encore — surface totale

la distribution des surfaces = . révolution

Pendant longtemps le même procédé fut choisi pour le régime du taillis-sous-futaie. Prenant en considération l'augmentation de la réserve dans le taillis-sous-futaie (à laquelle on aspirait déjà en 1912), on procéda en Bade à l'établissement de prescriptions fon- dées sur le volume du matériel de la réserve.

m

Procédé actuel dans la futaie.

Bien que, dans la Républiciue Fédérale d'Allemagne, chaque land possède ses propres règles d'aménagement, celles-ci revêtent pour- tant dans une large mesure des traits communs. Un comité de coordination des méthodes d'aménagement des forêts, auquel sont présents des spécialistes des différents lands allemands, a été créé.

Nous avons déjà mentionné que la forêt régulière prédominait et que toutes les prescriptions concernant l'aménagement visaient en premier lieu au parcellaire. Le système actuel représentera une com- binaison entre la méthode des classes d'âge et celle du calcul de l'ac- croissement en volume.

Notre étude sera divisée en deux parties pour la compréhension du lecteur:

1) Recherche de l'état de la forêt, 2) Etude de l'aménagement.

A. RECHERCHE DE I/ÉTAT DE LA FORÊT

1. Le parcellaire

L'unité permanente du parcellaire est représentée par la parcelle- (Abteilung). Actuellement la délimitation des parcelles se conforme à la nature du terrain. Dans l'intérêt d'un historique exact du peu- plement et· de l'étude du rendement, on ne la modifie jamais, sauf cas de force majeure. A l'intérieur des parcelles, on distingue des sous-parcelles (Unterabteilung). Ces sous-parcelles doivent être le reflet de stations autant que possible homogènes, avoir une super- ficie minima (au moins 1 hectare) et une forme favorable à la ges- tion. On créera aussi des sous-parcelles basées sur les différences très prononcées pouvant se manifester durablement dans le peuple- ment. La sous-parcelle est à la base de toutes les inscriptions à en- registrer sur les calepins de contrôle: coupes, soins à donner, tra- yaux de culture, etc.. Si l'état de la forêt exige une division en-»

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L'AMÉNAGEMENT DES FORETS DANS LA REPUBLIQUE FEDERALE 7 8 1

core plus détaillée, on forme des sous-contenances (Unterfläche).

C'est la sous-contenance qui constituera alors la base de la descrip- tion du peuplement et du règlement d'exploitation, mais elle ne sera pas utilisée pour la comptabilisation des actes de gestion.

La distinction entre sous-parcelles et sous-contenances permet de prendre acte des différents aspects du peuplement sans impo- ser une complication des écritures.

2. La photo aérienne

Pour les travaux d'aménagement, on fait actuellement grand usage — surtout en forêt domaniale, ainsi que dans les forêts privées importantes — de photos aériennes. Etant donné que des cartes géométriques utilisables existent déjà presque partout, la photo aérienne sert, en premier lieu, à cartographier les limites des types de peuplements (sous-parcelles, sous-contenances) et à faciliter leur description. Cette cartographie utilise habituellement des méthodes simples comme par exemple en Bade-Wurtemberg, où l'on pratique la restitution des photos aériennes dite par facettes (facettenweise Entzerrung) dans lesquelles l'image des portions déterminées du terrain, obtenue par photo aérienne, est projetée sur la carte de telle sorte qu'il devient très simple d'y inscrire les limites des di- vers peuplements. Les photographies aériennes se recouvrent par- tiellement l'une l'autre afin de permettre aussi leur examen stéréos- copique.

3. La station

Une connaissance très exacte des stations est considérée comme indispensable. Elle se base actuellement, surtout en forêt domaniale et dans les grandes forêts privées, sur une cartographie des sta- tions, dans laquelle certains types de station sont définis. Ils forment des unités écologiques. Ce faisant, on se base sur des observations pédologiques, climatiques^, phytosociologiques, sur l'histoire de la forêt et les capacités locales de production. Outre les conditions naturelles, on attribue une importance croissante à la définition du milieu économique: structure économique générale de la région, facilités de transport, débouchés des bois, situation de la main- d'œuvre, degré d'industrialisation, etc..

4. Etude des différents peuplements

Pour chaque peuplement, sont précisées les données suivantes:

âge, essence, hauteur moyenne, diamètre moyen, classe de produc- tion, volume sur pied, densité du peuplement (Bestockungsgrad), origine, état sanitaire, qualité des bois, etc..

Dans le but d'acquérir une vue d'ensemble de l'état de la forêt, on a souvent recours à une division par types de peuplements;

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exemple : « vieilles futaies de hêtre de beau port, à classer en pre- mière classe de fertilité » ; ou bien « perchis d'épicéa fortement écor- cés par les cerfs ».

Le volume existant est habituellement déterminé pour chaque peuplement; la proportion des comptages pour inventaires est bien différente selon les « lands ». Dans certains, on ne compte que les peuplements à régénérer, dans d'autres tous les peuplements à l'exception des plus jeunes. On cherche ainsi à suivre la crois- sance entre chaque renouvellement d'aménagement, et à en retirer les données nécessaires à l'établissement de la possibilité et d'un bilan.

Dans les vieilles futaies on a recours, de préférence, à l'inven- taire pied par pied au compas forestier, tandis qu'on se sert dans les peuplements d'âge moyen de la méthode statistique (le plus souvent, les placettes d'échantillonnage sont circulaires).

Afin de garantir une exacte comparaison de comptage à compta- ge, on se sert soit de tarifs de cubage à une entrée, soit de tarifs de « formhöhe » (produit de la hauteur par le coefficient de forme) basés sur des courbes de hauteurs du peuplement en fonction des diamètres à 1,30 m. Le tarif convenable est choisi en fonction de la hauteur moyenne du peuplement. Par économie, spécialement en Bade-Wurtemberg, on ne compte pas le matériel existant à chaque renouvellement d'aménagement: on se contente, pour les peuple- ments venant en tour, d'ajouter au volume du dernier inventaire le montant des coupes et de l'estimation de l'accroissement. Le ma- tériel des peuplements plus jeunes est toujours estimé à l'aide de tables de production.

Dans les vastes forêts particulières on a aussi appliqué sporadi- quement les inventaires par la méthode statistique, en se basant sur une stratification à l'aide de photos aériennes; mais on n'a pu se décider à généraliser un pareil procédé, car les données qui en résultaient n'étaient pas assez « assurées » à l'échelon « sous- contenance » ou même « sous-parcelle ».

La classe de fertilité est définie en fonction de l'âge et de la hauteur moyenne des peuplements, grâce aux tables de production.

On se sert, dans ce but, soit de classes de fertilité dites relatives (de I à V), soit de classes de fertilité absolues (définies par l'accrois- sement total moyen réparti sur 100 ans). Lorsque, d'après les me- sures prises, les courbes de hauteurs diffèrent fortement de celles fixées dans les tables de production, on a souvent recours, pour lès jeunes peuplements, à une correction de la classe de fertilité (nota- tion dynamique).

En Bade-Wurtemberg, on juge également l'ensemble de chaque peuplement — à l'aide de ce qu'on appelle les « chiffres de valeur

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L*AMÉNAGEMENT DES FORETS DANS LA REPUBLIQUE FEDERALE 7 8 3

des peuplements » (Bestandes wertziffern). Ce jugement se réfère à l'objectif fixé par l'aménagement, à l'état d'entretien, etc.. Ainsi, par exemple, un peuplement de la catégorie des vieilles futaies, pré- sentant un rendement en volume et en valeur qui dépasse la moyen- ne, reçoit le chiffre 1.

5. Détermination de l'accroissement

L'accroissement se déduit des tables de production en fonction des classes de fertilité constatées. On fixe tout à la fois:

l'accroissement total moyen (tenant compte du volume restant finalement sur pied et des produits intermédiaires), chiffre valable pour la durée de la révolution, et Γ accroissement total courant. Cer­

taines réfactions selon un certain pourcentage sont faites pour tenir compte des pertes à la récolte et autres.

Cas particulier. Lorsque des inventaires de volume et des ins- criptions du matériel exploité figurent sur calepin de contrôle de- puis une époque déjà lointaine — par exemple dans l'ancien land de Bade — on détermine aussi ce qu'on appelle Γ accroissement dé- duit de la production historiquement constatée (ertragsgeschicht- licher Zuwachs). Il peut se définir de la façon suivante: matériel sur pied à l'origine — matériel sur pied actuel + quotités exploi- tées. C'est là le principe de la méthode du contrôle; cependant, à la différence de celle-ci, l'accroissement est établi pour un espace de temps plus long — souvent 100 ans et davantage. D'ailleurs, on ne mesure pas sur pied les bois exploités, on se borne à une conver- sion de m3 commercialisable (Erntefestmeter) en m3 d'aménagement (Vorratsfestmeter) sur la base de chiffres expérimentaux. Plus lon- gue est la durée sur laquelle porte une telle comparaison d'inven- taires, moins on risque d'erreurs dans le calcul du volume. On s'efforce aussi localement d'établir un certain nombre de « sous- parcelles » de contrôle, par types de station et de peuplements les plus importants, et d'y suivre l'accroissement en volume, en mesu- rant notamment sur pied le matériel à exploiter.

Le calcul de l'accroissement à l'aide de sondages à la tarière de Pressler n'a pas été mis en pratique, jusqu'à présent — à une ou deux exceptions près· — dans les grandes forêts particulières.

Néanmoins, on cherche à obtenir à l'aide de carottes des données pour certaines décisions à prendre lors de l'établissement du règle- ment d'exploitation (aménagement de détail).

6. Résumés pour la totalité de la forêt

On regroupe pour l'ensemble les données acquises pour chaque peuplement individuel — le cas échéant on peut aussi procéder par séries de gestion — en tenant compte de:

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a) la moyenne des classes d'âge et du matériel sur pied

Normalement, les classes d'âge sont de 20 ans. On les subdi- vise par essences, et celles-ci par classes de fertilité. S'il y a lieu, on distingue, dans les classes d'âge, diverses durées de révolution.

Il peut être également intéressant de subdiviser les classes d'âges en types de peuplements. On précise non seulement les superficies occupées par les diverses classes d'âge, mais aussi le matériel sur pied pour chaque classe d'âge. On compare ensuite la répartition effective des classes d'âge avec la répartition normale, dans le but de fixer la possibilité.

b) la répartition par classes de diamètre

En plus de la répartition du volume sur pied selon les classes d'âge, on procède aussi, en ¡partie, à une division par classes de diamètres, en distinguant essences et classes de qualité du bois·.

c) classes de production

On donne les surfaces couvertes par chaque classe de fertilité, ainsi que, pour chaque classe d'âge de chaque essence, la classe de fertilité moyenne (Cf. paragraphe a).

d) Γ accroissement

Pour ce qui concerne l'accroissement de l'ensemble de la forêt, voir paragraphe 5.

e) Résumé des révisions d'aménagement jusqu'à l'époque actuelle Il contient les résultats principaux obtenus à la suite des aména- gements antérieurs, et nous donne ainsi un aperçu de l'évolution des données principales dans le temps.

7. Cartes du peuplement

A la suite des inventaires, on cartographie les classes d'âge; ou on combine les essences et les classes d'âge dans ce qu'on appelle les

« cartes de peuplement », tirées en différentes couleurs et tons.

B. L'AMÉNAGEMENT

I. — Bases générales d'aménagement 1 — Unités de gestion.

Dans le cas où l'on veut soumettre certaines parties de la forêt à un contrôle spécial continu du rendement, on crée des unités de gestion susceptibles d'un rendement soutenu.

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L'AMÉNAGEMENT DES FORÊTS DANS LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE 785

2 — Objectif économique.

Le plus souvent, fixer un but de gestion signifie simplement qu'il faut produire la plus grande quantité possible de bois de grande valeur et correspondant aux exigences de l'économie nationale. Mais ceci n'est pas suffisant; il faut aussi insister sur le moyen écono- mique d'y parvenir. Dans cette optique, c'est la conception du ren- dement net maximum de la forêt (Waidreinertrag) laquelle est adop- tée, mais aucunement la conception du rendement net maximum du sol (Bodenreinertrag). De plus, la fixation d'un but d'aménagement ne doit pas uniquement tenir compte d'une production de bois, mais aussi des grandes fonctions de la forêt, telles que : protection contre l'érosion, distraction, protection des sources et autres.

3 — Révolution.

En ce qui concerne la révolution en particulier, le vieux débat entre les partisans du rendement net du sol et ceux du rendement net de la forêt a été nettement résolu, dans la République Fédérale d'Allemagne, en faveur de ces derniers. L'âge effectif de la coupe du peuplement individuel n'y est aucunement lié à la révolution ; il s'accorde plutôt avec les conditions spéciales de la station et du peuplement. Dans le cas où des types de peuplements présentent, à l'intérieur d'une série d'exploitation, des révolutions bien différen- tes, on les sépare habituellement en groupes de révolutions homo- gènes, qui permettent de déduire des possibilités en conséquence.

4 — Objectifs types de Γ aménagement.

En fonction des conditions écologiques ainsi que des aspects techniques et économiques de la gestion, on fixe des « objectifs types de l'aménagement » (Betriebszieltypen) ; ceux-ci précisent la structure, les essences et les autres données du boisement final envisagé. On attache une valeur particulière à la création de peu- plements mélangés, qui donnent de bons résultats, tant des points de vue écologique qu'économique.

5 — Réserves de matériel

Les périodes difficiles traversées par l'économie forestière alle- mande ont prouvé l'intérêt qu'il y avait à conserver un certain vo- lant de bois sur pied, tant pour l'approvisionnement général que pour la solidité financière de toutes les catégories de propriétés fo-

restières. En forêts communales, on s'efforce en outre de cons- tituer certaines réserves de volume sur pied afin de pouvoir sa- tisfaire aux besoins extraordinaires des communes — adduction d'eau, canalisations, constructions de mairies, etc.. Dans la grande propriété forestière particulière, ce sont surtout les réserves amas-

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sées pour le paiement des droits de succession qui jouent un grand rôle; dans la forêt paysanne, ces réserves permettent d'effectuer des paiements lors des partages de successions.

6 — Ordre spatial.

En ce qui concerne la haute futaie prédominante, on attache beaucoup d'importance à un ordre spatial élaboré à fond. Cet ordre spatial doit assurer un écoulement sans heurts des exploi- tations, une récolte soigneuse et l'acheminement vers les objectifs types de l'aménagement.

Souvent on fixe la progression dans l'espace sur des cartes spé- ciales indiquant l'ordre des coupes (plans directeurs). Jadis, on était attaché à certains systèmes temporairement pratiqués en Bade, après la première guerre mondiale, sous le nom de coupes d'abri en coin (Keilschirmschlag de Philipp), ou en Wurtemberg sous le nom de coupes progressives de lisière (Blendersaumschlag de Wag- ner). Actuellement, on est plus libre de choisir le procédé qui, d'un point de vue d'ensemble, apparaît comme le plus efficace. L'ordre spatial peut alors être tantôt assez lâche, tantôt plus strict. Tout dépend des considérations à faire entrer en ligne de compte, telles que: allure du terrain — pente spécialement —, création d'un ré- seau de routes desservant les massifs, sol, essence, état du peu- plement et autres points de vue. Ainsi par exemple, en Bade, se juxtaposent, suivant les circonstances : coupes d'abri en bandes, coupes de régénération par bouquets (Femelschlag), coupes d'abri en forme de coin, coupes progressives de lisières, et autres. L'ho- mogénéité du boisement d'une parcelle, homogénéité à laquelle ten- dait la méthode des affectations, a été rejetée depuis longtemps.

L'aménagement dans l'espace prévoit un groupement des sous- parcelles ou sous-contenances en séries de coupes (Schlagreihen\

IL — Aménagement d'ensemble

Lors des travaux d'aménagement on fait une distinction entre l'aménagement d'ensemble et l'aménagement de détail. L'aménage- ment d'ensemble comporte la détermination du volume sur pied et de sa composition, l'établissement d'une possibilité résultant de don- nées générales et l'instauration d'un ordre spatial. La durée de va- lidité d'un aménagement est habituellement de 10 ans.

1 — Volume sur pied en quantité et en qualité.

C'est lui qui permet de fixer la production. Les facteurs sui- vants interviennent: régime de traitement, essence, révolution, in- tensité des éclaircies et réserves de volume sur pied vers lesquel- les on tend.

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L'AMÉNAGEMENT DES FORÊTS DANS LA RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE 787 2 — Etablissement de la possibilité.

La possibilité englobe non seulement les produits finaux (sur- tout les coupes de régénération) mais encore les produits intermé- diaires (surtout les éclaircies). L'établissement de la possibilité se fait actuellement, d'une part d'après des données générales, d'autre part en s'appuyant sur un aménagement de détail. Servent comme données générales, en premier lieu le matériel sur pied, l'accroisse- ment, l'état des classes d'âge et l'assiette — en faisant dans chaque cas la comparaison entre l'état effectif et l'état normal. Outre cela, sont encore prises en considération: la situation économique du propriétaire de forêt, les conditions du marché et du travail.

Pour faire intervenir le matériel sur pied et l'accroissement, on a recours à des formules, particulièrement la formule de Gehrhardt, qu'on adapte à cet objet:

Possibilité =

accroissement total moyen -f- accroissement total courant 2

matériel réel — matériel normal

+ — ;

période de péréquation

Comme nous l'avons déjà écrit, on déduit l'accroissement total moyen et l'accroissement total courant des tables de production.

Autant que possible, on se sert aussi d'une troisième donnée, l'ac- croissement historiquement constaté. De même, on déduit des ta- bles de production le volume normal (Sollvorrat).

Outre la formule de Gehrhardt, on emploie aussi souvent la formule de Hundeshagen:

matériel réel

Possibilité = Accroissement X · matériel normal

Au lieu de la formule de Hundeshagen, la comparaison entre le taux effectif d'exploitation et le taux normal est également utili- sée. Le premier ressort du rapport entre la possibilité (provisoire) et le matériel réel, et le second du rapport entre l'accroissement total moyen et le matériel normal.

On considère la quotité du volume sur pied, d'une part sous l'angle de la comparaison entre le matériel réel et le matériel nor- mal, et aussi sous l'aspect de la comparaison entre l'âge moyen effectif et l'âge moyen normal de la forêt, cette dernière perspective

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ne faisant entrer en jeu que la seule composante de l'âge. Lors de l'inventaire de la petite forêt particulière en Bade, entre 1947 et 1952, on appliqua la formule de Breymann:

Possibilité = accroissement total moyen âge moyen effectif de la superficie

χ . révolution.

2

Le recensement du matériel n'ayant pu être effectué dans les fo- rêts particulières badoises de faible superficie, il s'avéra nécessaire d'utiliser ce facteur âge en lieu et place du matériel existant.

L'aménagement sommaire (d'après les classes d'âge) représente une transition entre l'établissement de la possibilité à l'aide de don- nées générales et celui effectué grâce à un aménagement de dé- tail. Il (prévoit de compter comme produits principaux les peuple- ments déjà arrivés à maturité, ainsi que ceux qui l'atteindront pen- dant la durée de validité de l'aménagement ; si la proportion des classes d'âges inférieurs est nettement anormale, il faudra en te- nir compte (répartition du volume sur plusieurs classes d'âge). Les exploitations intermédiaires prévues suivant les classes d'âge se- ront ajoutées· aux exploitations finales.

La possibilité ainsi calculée résulte d'une libre appréciation des diverses données générales.

D'une façon complètement indépendante de ce qui précède, on peut rechercher la possibilité en fonction d'un aménagement de dé- tail (cf. III). Dans ce cas, on fixe les exploitations nécessaires dans tel et tel peuplement, en se plaçant toujours à des points de vue d'ordres sylvicole et biologique, ainsi que de technique et d'économie.

Le plus souvent, l'aménagement de détail laisse une grande lati- tude, et il est facile de faire cadrer ses résultats avec la possibilité calculée d'après les données générales.

Mais parfois, des différences apparaissent entre les résultats des deux modes .de calcul de la possibilité. Dans un cas pareil, on s'ef- force de trouver un compromis raisonnable entre les deux.

III. — Amenagement de détail

Son importance, pour le calcul de la possibilité, a déjà été souli- gnée ci-dessus. Mais il ne se borne pas à préciser l'importance et le genre des· coupes prévues dans chaque peuplement pendant la période d'aménagement à courir (normalement 10 ans); il englobe également les mesures culturales d'entretien et de protection, les

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L*AMÉNAGEMENT DES FORETS DANS LA REPUBLIQUE FEDERALE 7 8 9

élagages, amendements, assainissements et irrigations, ainsi que les constructions de routes. Dans la futaie régulière, les exploitations sont divisées en exploitations définitives et exploitations intermé- diaires. L'exploitation définitive, dans les peuplements à régénérer, est généralement prévue par dixièmes du matériel existant (sur- faces partielles idéales). De même, on déduit, par peuplements, le montant des exploitations intermédiaires de l'importance de la sur- face à parcourir et du taux d'éclaircie à l'ha. Pour chaque peu- plement à régénérer, on fixe l'objectif-type de l'aménagement (cf.

ci-dessus). Ces types, vers lesquels on tend, sont parfois reportés sur le plan directeur dont on a parlé plus haut concurremment avec la progression dans l'espace des exploitations définitives.

IV. — Plan comptable périodique

Dans plusieurs « lands », on prévoit aussi l'exécution d'un plan comptable périodique (prévision budgétaire de l'exploita- tion) en liaison avec l'aménagement des forêts. Les recettes et dé- penses, auxquelles on s'attend en raison de l'aménagement techni- que des forêts, y sont mises en parallèle, et le solde de la gestion est estimé. On complète ce procédé en plaçant également en regard les ipertes de production et les gains; on obtient alors une estima- tion du résultat de la gestion.

V. — Méthodes du contrôle

Des méthodes de contrôle au sens de Gurnaud-Biolley ne sont usitées en Allemagne que dans quelques exploitations de jardinage

— spécialement dans des exploitations paysannes.

De plusieurs côtés, des propositions pour un contrôle de qualité du matériel ont été faites et, en partie aussi, réalisées. Ainsi, dans les peuplements feuillus du land Schlesvig-Holstein, on effectue, à l'aide du "compas forestier, un comptage, qui distingue trois clas- ses de qualités de bois.

Les tenants d'une sylviculture dite naturelle défendent aussi cer- taines idées de la méthode du contrôle. Ils rejettent des concep- tions tout à fait générales, comme révolution, classes d'âge, exploi- tations intermédiaires et définitives. En fin de compte, leur idéal est de parvenir plus ou moins à une forêt jardinée. Mais en rai- son de la structure habituelle, en classes d'âge, de la forêt alle- mande, structure qui, à l'avenir, devra être maintenue dans son ensemble, ils n'ont pu faire passer, jusqu'à présent, ces idées dans la pratique courante.

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C. E X É C U T I O N ET CONTRÔLE

Toutes les interventions effectuées (coupes, introductions artifi- cielles, entretiens, etc..) doivent être inscrites par sous-parcelles dans une partie spéciale du plan d'aménagement. E n se basant sur les résultats d'exploitation d'une année, on détermine chaque an- née suivante une possibilité en conséquence.

L'ingénieur des forêts est tenu à se plier autant que possible à la possibilité; de plus, il est lié par les objectifs types prévus à l'aménagement et par les peuplements dont l'aménagement prévoit la régénération: toute modification dans ces domaines essentiels né- cessite une autorisation.

Les révisions intermédiaires, qui ont lieu en général 5 ans après le renouvellement de l'aménagement, servent de moyens de contrô- le. O n recherche dans quelle mesure les dispositions du plan d'aménagement ont répondu à l'attente, jusqu'à quel point elles ont été exécutées, ou quelles ont été les raisons de ne pas les avoir sui- vies, enfin quels arrangements doivent être pris en conséquence pour le reste de la décade.

D. L E PLAN D'AMÉNAGEMENT

L e plan d'aménagement comprend une partie générale, avec des tableaux concernant l'ensemble de la gestion, les descriptions de peuplements, les prévisions et réalisations. Comme compléments ont été ajoutés un historique du canton, et souvent aussi un his- torique des différents peuplements. Le li vre-journal du canton re- tient, au jour le jour, tous les faits historiques ou statistiques se rapportant à l'ensemble de la gestion, tandis que nous trouvons dans l'historique des peuplements un relevé de toutes les interventions dans les différents peuplements, les résultats obtenus et observa- tions faites. L e rapprochement de la description du peuplement, des prévisions et réalisations s'est avéré particulièrement efficace. Il se fait sur une feuille séparée par sous-parcelle, qui remplace en mê- me temps l'historique du peuplement; cette manière oie faire est pratiquée, par exemple, en Basse Saxe.

E . E L A B O R A T I O N D E L'AMÉNAGEMENT

L'aménagement de la forêt soumise est préparé par des services d'aménagement spécialisés. E n Allemagne du Nord, ceux-ci sont centralisés pour tout le pays, tandis qu'en Allemagne d u Sud ils font partie intégrante de diverses directions forestières. Le tra- vail d'aménagement est confié à un fonctionnaire spécialisé en cette matière. Il porte seul la responsabilité des observations de base, tandis que le chef de cantonnement prend une part déterminante à

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L/AMÉNAGEMENT DES FORÊTS DANS LA REPUBLIQUE FÉDÉRALE 791

la rédaction de l'aménagement. L'aménagement des forêts particu- lières est effectué, soit par des experts forestiers privés, soit par les services d'aménagement des chambres d'agriculture.

Les différents calculs — d'ores et déjà celui des volumes — s'effectuent de plus en plus à l'aide de cartes perforées (méthode Hollerith).

F. PRESCRIPTIONS FISCALES

Il n'y a pas d'impôt forfaitaire sur le revenu de la forêt en Ré- publique Fédérale d'Allemagne — sauf en ce qui concerne certai- nes petites exploitations paysannes. Mais le bénéfice net — recettes moins dépenses — est soumis à l'imposition. Toutefois des coupes exceptionnelles dépassant le rapport soutenu et résultant de cha- blis et d'autres calamités ou d'exploitations longtemps différées bénéficient — comme déjà dit — d'allégements fiscaux. En conséquence, le montant de la possibilité est d'une importance es- sentielle, au point de vue fiscal, pour la forêt particulière. La forêt particulière est intéressée à une possibilité aussi basse que possible ; un dépassement de cette possibilité est néanmoins admis. Les auto- rités fiscales, par contre, ont tout intérêt à ce que la possibilité soit aussi élevée que possible, de façon qu'il n'y ait que des éventualités très restreintes de dépasser cette possibilité. Afin de diminuer le nombre des litiges entre propriétaires de forêts et services des con- tributions, le Ministère Fédéral des Finances, de concert avec le Conseil de l'Economie Forestière Allemande, a conçu* des directi- ves pour l'établissement de possibilités fiscales, et recommandé leur application. Ces directives tiennent compte, dans leurs caractères fondamentaux, des méthodes d'aménagement en usage dans la Ré- publique Fédérale d'Allemagne. Elles font découler la possibilité, d'une part des données générales, d'autre part d'un aménagement de détail, et établissent un compromis entre ces deux catégories de considérations, les premières gardant le pas sur les secondes.

Récapitulation.

La futaie graduée en classes d'âge prédomine dans la République Fédérale d'Allemagne. En conséquence, les méthodes d'aménage- ment sont adaptées à cet état de faits. Dans chaque land allemand on applique diverses circulaires sur les aménagements. Dans leurs principes fondamentaux, celles-ci se ressemblent.

En plus d'une subdivision par parcelles, il existe encore des sous- iparcelles, et des portions de sous-parcelles. L'aménagement des forêts a recours dans une large mesure à la photographie aérienne.

Une importance spéciale est attachée à une délimitation soigneuse des stations sur cartes écologiques·. Le matériel existant est plus

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ou moins déduit des mensurations. L'accroissement est déterminé par les tables de production, et aussi à l'aide de la méthode du con- trôle appliquée à une longue période.

En cas de besoin, le relevé des observations, ainsi que la rédac- tion de l'aménagement, sont exécutés dans le cadre des séries. L'ob- jectif économique est le rendement net maximum de la forêt. Les durées de révolutions ne constituent pas un impératif absolu. La détermination de types correspondant aux buts· de la gestion faci- lite la rédaction de l'aménagement. On tient beaucoup à l'établis- sement d'un ordre spatial très étudié.

La fixation de la »possibilité s'appuie d'une part sur des données générales (matériel, accroissement, classes d'âge, superficie de cou- pe, etc..) et d'autre part sur l'aménagement de détail. Des formules sont utilisées prenant en considération le volume sur pied et l'accrois- sement. On s'efforce tout spécialement de faire concorder les chiffres de la possibilité obtenus à partir des données générales avec ceux qui découlent de l'aménagement de détail. Les méthodes d'aménagement appliquées représentent une transaction entre méthodes basées sur la production et méthodes basées sur les classes d'âges. En ce qui concerne les allégements fiscaux dans le cas de coupes extraordi- naires, des directives spéciales ont été données pour l'établissement de possibilités fiscales.

Références

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