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VIVRE DANS L ALLEMAGNE EN GUERRE Episode 1 - Le crépuscule Episode 2 L abîme

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Academic year: 2022

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VIVRE DANS L’ALLEMAGNE EN GUERRE

Episode 1 - Le crépuscule – 1938-1945 Episode 2 – L’abîme – 1942-1945 Un film de Jérôme Prieur (2 x 52’)

Productrice : Dominique TIBI Une production :

ROCHE PRODUCTIONS Avec la Participation de :

France TELEVISIONS HISTOIRE TV RTS – Radio Télévision Suisse

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Synopsis

Depuis le 30 Janvier 1933 et l’arrivée au pouvoir d’Adolf Hitler, l’Allemagne a été mise au pas.

Les opposants ont été anéantis. La presse sous l’entier contrôle du régime, les actualités projetées dans les cinémas et la radio diffusée au cœur de chaque foyer sont les porte-voix de la propagande officielle, omniprésente.

Une immense majorité d’Allemands se range à ce nouvel ordre qui leur promet un avenir radieux.

En témoignent les lettres que s’envoient les fiancés et les époux, bientôt séparés par la guerre, se donnant des nouvelles comme si leur vie continuait d’être normale. Mais après l’euphorie des premières conquêtes, le front se rapproche de plus en plus de l’intérieur même de l’Allemagne qui, sous le déluge des bombes alliées, va devenir une forteresse assiégée.

Irène Reitz travaille chez un fleuriste à Lauterbach, une bourgade en pleine Forêt Noire. Ernst Guicking, son fiancé, est sous-officier de carrière dans la Wehrmacht et combat en France puis en Russie. Liselotte Purper, qui a 22 ans en 1940, est photographe pour les organismes officiels du Reich. Elle est fiancée à Kurt Orgel, lieutenant dans un régiment d’artillerie qui sera envoyé à Stalingrad. Comme la grande masse des Allemands, ils sont convaincus par le IIIeme Reich.

Tandis que la persécution des Juifs devient un objectif prioritaire, rarissimes sont alors celles et ceux qui parviennent à garder leur lucidité, et qui osent écrire dans leurs journaux intimes ce qui se passe vraiment.

Luthérien fervent, Jochen Klepper relate ses cas de conscience et ses efforts désespérés pour sauver sa femme et sa belle-fille, d’origine juive. Croyante elle aussi, Lisa de Boor vit et travaille à Marburg où elle écrit des contes pour enfants et des poèmes, notant les événements marquants. Mathilde Wolff destine son témoignage écrit sous forme de lettres à ses enfants exilés hors d’Allemagne, bien qu’elle ne puisse pas les leur envoyer, « pour qu’ils sachent plus tard ce que nous avons vraiment vécu », dit-elle.

Ruth Andreas-Friedrich, qui appartient à un groupuscule clandestin de secours aux Juifs, travaille comme journaliste à Berlin. Parallèlement, elle tient pendant toute la guerre son carnet de bord où elle raconte tout ce qu’elle peut, au péril de sa vie. Journaliste pour le Deutsche Allgemeine Zeitung, Ursula von Kardorff est issue d’une vieille famille de la noblesse prussienne. Comme Ruth Andreas-Friedrich, elle ne cesse de confier en secret comment son pays sombre dans l’horreur quand la guerre devient mondiale

À partir de quelques correspondances et de journaux intimes qui nous permettent d’entendre la voix de ces civils allemands, pour l'essentiel des femmes, à travers les images surprenantes enregistrées par les films amateurs tournés au fil des jours et des saisons, ce film montre comment la Seconde guerre mondiale a été vécue, à l’écart du front. Il nous plonge à l’intérieur du pays de 1938 à 1945, dans la chronique ordinaire de la catastrophe, du crépuscule au désastre de l’Allemagne.

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Synopsis court

À partir de quelques journaux intimes et de lettres qui nous font entendre la voix des civils allemands, pour l'essentiel des femmes, à travers les images surprenantes enregistrées par les films amateurs tournés au fil des jours et des saisons, le film de Jérôme Prieur montre comment la Seconde guerre mondiale a été vécue en Allemagne loin du front, avant d'être une citadelle assiégée.

Ces destins individuels nous plongent à l’intérieur du pays mis au pas par les nazis, dans la chronique ordinaire de la catastrophe de 1938 à 1945, de l'euphorie collective des premières conquêtes au déluge des bombes alliées, de la soumission à la colère, du crépuscule au désastre de l’Allemagne.

Le point de vue de l’auteur

Dès que l’on évoque le IIIe Reich, nous sommes persuadés que toute l’Allemagne ou quasiment - hormis les proscrits, les opposants politiques et les Allemands d’origine juive - s’est soudée autour d’Adolf Hitler comme un seul homme, tant les images de la propagande montrant des foules extatiques les bras levés sont restées efficaces jusqu’à aujourd’hui.

Les images conservent en elles cette puissance nocive, au risque de brouiller définitivement notre regard, de nous cacher que si cette fascination massive a été réelle, la réalité a été pourtant moins uniforme, et plus banale.

Aussi ce film veut-il observer, à l’écart du front, comment la seconde guerre mondiale a été vécue depuis l’intérieur même de l’Allemagne.

Nécessité vitale pour beaucoup, revanche inévitable attendue depuis 1918, calamité pour quelques-uns, cette guerre menée au loin s’est rapprochée de chaque foyer tandis que la victoire toujours annoncée ne cessait d’exiger des sacrifices de plus en plus grands.

La guerre que Hitler a déclarée au monde entier était en même temps une guerre aux Juifs, soi-disant au nom de la légitime défense. Aux yeux du peuple allemand mobilisé tout entier, leur pays, qui est pourtant à l’origine de l’expansionnisme nazi jusque dans ses pires plans d’extermination, a fini par devenir leur patrie martyre. Comment en est-on arrivé là?

Au-delà de la mobilisation générale du pays, au-delà du mot d’ordre de Guerre totale, au-delà de la levée en masse du Volkssturm, le déluge des bombes alliés sur les grandes villes à partir de 1943 a eu pour contrecoup de nourrir un sentiment de solidarité collective qui a traversé toute la société allemande - au point de se perpétuer jusque dans l’après-guerre.

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Mais jusqu’à cette ultime phase, comment ont vécu et réagi les Allemands, sommés plus ou moins directement d’accompagner la montée de la violence, les persécutions raciales, la volonté de puissance du IIIe Reich ?

Toute généralisation est bien sûr impossible. Le livre de Nicholas Stargardt établit bien, à travers les sources d’époque dont s’inspire ce film, que depuis 1938 et l’annexion des Sudètes jusqu’à l’effondrement du Reich en mai 1945, le comportement des citoyens ordinaires a pu varier, sauf chez les plus engagés et les plus fanatiques des partisans du National-socialisme.

Ils sont passés par l’adhésion ou l’enthousiasme, le déni, la docilité en général, la résignation et parfois la colère muette, sans jamais se réduire à une seule attitude.

Le film sera construit à partir de quelques correspondances et journaux intimes - spécialement traduits en français pour l’occasion.

Ces écrits à la première personne permettent de regarder l’Histoire dans sa chronologie, sans en connaître l’issue, à hauteur de destins individuels.

Pour des raisons dramaturgiques, le choix se limitera à moins d’une dizaine de témoins, de manière à pouvoir les suivre et les reconnaître au cours des drames et des péripéties de ces années décisives. Hommes et femmes de tous milieux, des femmes surtout, ces personnages en voix off donnent en même temps à apercevoir leurs familles, leurs amis, leurs collègues, leurs adversaires.

Dans les journaux intimes s’expriment une journaliste, une femme au foyer, une ouvrière ou un professeur qui traversent les mêmes épisodes de l’actualité, mais selon des points de vue souvent très libres.

A cela s’ajoutent des correspondances avec le front : l’une relie une fleuriste et un soldat de métier, dans l’autre c’est une jeune reporter photographe et un officier, juriste de formation qui s’écrivent et se confient. Ces échanges ont l’avantage de faire saisir la perception que l’on a, depuis l’arrière, de la guerre menée à l’Ouest et à l’Est.

Ces notations au jour le jour montrent que la vie continue, plus ou moins bien, sujette aux restrictions et à l’effort de guerre. C’est dans cette atmosphère générale que certains, sans pouvoir résister ouvertement à la dictature et au système de surveillance généralisés, font tout pour garder leur lucidité, ne serait-ce qu’en décrivant ce qui se passe autour d’eux, en décryptant ce que l’information du Reich veut leur faire croire.

Ils sont les chroniqueurs de la catastrophe à laquelle ils assistent, racontant comment l’Allemagne se mure en citadelle assiégée.

Les films amateurs, conservées dans les cinémathèques régionales ou les collections privées, seront la matière visuelle principale. En contact avec les témoignages écrits, ces images réalisées à la première personne produisent des échos, des contrastes, des prolongements qui sont souvent saisissants, tant les drames de la guerre semblent éloignés du cours des jours.

Ces images pour la plupart restées inconnues, ces images que l’on n’est pas habitué à voir car elles sont souvent déroutantes, offrent des morceaux de réalité, la vie en Allemagne filmée au plus près, loin des codes et des artifices des Actualités.

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Entièrement en archives, ce film ne manquera pas pourtant d’avoir recours à plusieurs séquences des Actualités officielles, non pas comme des illustrations mais strictement en contrepoint. La propagande y sera ainsi donnée à voir comme telle, et non comme de l’Histoire. Seront également mises à contribution des séries de photos tout autant construites, ainsi que les discours radiophoniques dont les populations ont été environnées au point de former leur paysage sonore.

Cela permettra de ponctuer le récit selon les dates charnières de la guerre, mais aussi de montrer la guerre hitlérienne telle qu’elle parvient aux civils, telle qu’elle leur est racontée, expliquée, justifiée, vantée, telle que la propagande, par tous les moyens et à toutes les occasions, la met en scène.

Ainsi devrait apparaitre sous un autre visage ce peuple qu’Hitler a plongé avec lui dans l’abîme.

Jérôme Prieur

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Les personnages du film

Lisa de Boor (1894-1957) vit à Marbourg. Deux de ses enfants sont mobilisés dans la Wehrmacht. Elle est proche de cercles chrétiens.

Jochen Klepper (1903-1942) est théologien luthérien. Son mariage avec Johanna Stein, Juive, lui vaut d’être ostracisé par la société allemande. Ne pouvant sauver son épouse et sa belle-fille d’une déportation imminente, il se suicide avec elles en 1942.

Ernst Guicking est un fils de paysans hessois, sous-officier de métier dans l’infanterie, et Irene Reitz est fleuriste à Lauterbach. Ils se marient au début de la guerre et ont deux enfants en 1941 et 1943.

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Mathilde Wolff-Mönckeberg (1879-1958) est traductrice à Hambourg. Elle a 5 enfants mariés qui vivent à l’étranger.

Ursula von Kardorff (1911-1988) est journaliste à Berlin où elle écrit des feuilletons pour le journal Der Angriff et pour le Deutsche Allgemeine Zeitung (DAZ).

Liselotte Orgel-Purper (1918-2002) débute une carrière de photographe officielle sous le IIIe Reich. Elle épouse le juriste originaire de Hambourg Kurt Orgel en 1943, mais ce dernier, lieutenant dans la Wehrmacht, meurt début 1945 des suites de ses blessures.

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Ruth Andreas-Friedrich (1901-1977) est une journaliste après avoir tenu une librairie.

Filmographie – Jérôme Prieur

Occuper l’Allemagne – 1918-1930 60’, 2019

Ma vie dans l’Allemagne d’Hitler 2*52’, 2018

Les Jeux d’Hitler, Berlin 1936 90’, 2016

Jésus et l’islam, 7 x 52’, 2015

Le Petit musée de Clémence d’Ennery 52’, 2014

Hélène Berr, une jeune fille dans Paris occupé

Prix de la critique du meilleur documentaire 2014

Prix spécial du jury des Rendez-Vous de l’Histoire de Blois

90’, 2013

Dieppe 19 août 1942, L'Opération Jubilé 52’, 2012

Vivement le cinéma 52’, 2011

Le Mur de l'Atlantique, monument de la collaboration

70’, 2010 L’Apocalypse,

Série co-réalisée avec Gérard Mordillat 12 x 52’, 2008

René Char, nom de guerre Alexandre 65’, 2006

Vercingétorix 3 x 52’, 2005

Le Réveil d’Apollon 90’, 2004

L’Origine du christianisme,

Série co-réalisée avec Gérard Mordillat

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10 x 52’, 2003

Les Hommes oubliés de la Vallée des Rois 52’, 2002

Proust vivant 22’, 2000 Corpus christi,

Série co-réalisée avec Gérard Mordillat 12 x 52’, 1997-1998

Jean Paulhan, le don d’ubiquité 52’, 1998

Léon-Paul Fargue, souvenirs d’un fantôme - 45’, 1996

La Véritable Histoire d'Artaud le Mômo, Co-réalisé avec Gérard Mordillat

170’,1993

Roche Productions - Dernières productions

Isabelle Huppert, message personnel (Arte – 2020) Documentaire 52’

Réalisé par William Karel

Melville le dernier Samouraï (Arte – 2020) Documentaire 52’

Réalisé par Cyril Leuthy

1919-1920, Après la guerre l’impossible oubli (2019- France 3) Documentaire 90’

Réalisé par Gabriel Le Bomin

1939, La France entre en guerre (2019 – France 3) Documentaire 90’

Réalisé par Antoine Viktine

Occuper L’Allemagne – 1918-1930 (2019- France 3) Documentaire 60’

Réalisé par Jérôme Prieur

Les Conquérants de l’espace (2019 – France 5) Documentaire 2x52’

Réalisé par Patrick Jeudy

Colette, l’insoumise (2019 – Arte) Documentaire 52’

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Ma vie dans l’Allemagne d’Hitler (2019-Arte) Documentaire 2x52’

Réalisé par Jérôme Prieur

Sélection au Festival du film d’Histoire de Pessac, Sao Paulo International Film Festival

Les pieds-noirs d’Algérie, une histoire Française (2018) Documentaire 74’

Réalisé par Jean-François Delassus

Une terre deux fois promise : Israël-Palestine (2018-Arte) Documentaire 2x52’

Réalisés par William Karel et Blanche Finger

Fiche Technique

Titre : « Vivre dans l’Allemagne en guerre »

Inspiré du livre de Nicholas Stargardt : La guerre allemande,

portrait d’un peuple en guerre 1939-1945

Auteur - réalisateur : Jérôme Prieur Productrice : Dominique Tibi

Conseiller Historique : Isabelle Davion Image : Renaud Personnaz

Montage : Isabelle Poudevigne Musique : Marc-Olivier Dupin

Directrice de production : Sabine Naccache Chargé de Production : Paul Béreau

Documentaliste : Linn Sackarnd Mixage : Amélie Canini

Etalonnage : Graziella Zanoni Pays d’origine : France

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Langue : Française Format : HD 16/9 Genre : Documentaire Durée : 2 x 52’

Production : Roche Productions

Avec la participation de : France 5, Histoire TV, RTS, RTBF, ICI RDI, Foxtel.

Avec le soutien du Centre national de cinéma et de l’image animée, de la Procirep-Angoa Distribution internationale : Arte France

Contact

Productrice :

Dominique TIBI : dtibi@rocheproductions.com

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ROCHE PRODUCTIONS 22 rue Chauchat

75009 PARIS Tél. : 01 78 09 39 39

Mail : roche@rocheproductions.com

Références

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