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Faux Hodler : une arrestation

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L . A T i S J B ü M G G E M î V E

L’affaire

L a Situation

t Genève, lundi soir.

. Coup (T.œil général.

( L» F rance qui est tou jo u rs la prem ière . q u an d il s ’agit d ’idées généreuses a fait, hier ,!en Sorbonne une im posante m anifestation en faveur de l’Arménie. A natole F rance le .,grand écrivain a déclaré que les Alliés lui

don n eraien t l’indépendance e t la laisseraient . vivre selon son g tn ie e t sa foi. In u tile de dire . que, en Suisse, o ù des com ités tra v a ille n t depuis ta n t d ’années pour les Arméniens, cette m an ifestatio n sera accueillie avec joie.

Les b ru its des pourparlers officieux de la T urquie avec les Alliés co ntinuent à circu­ le r e t à prendre corps : c ’est d ans no tre p ay s qu’o n t lieu les négociations prélim inaires q u ’on s ’em pressera de dém entir ta n t qu’il n ’y au ra pas de ré s u lta t appréciable.

On assure qu’E nver pacha m édite de ; changer sa situ atio n d ’inspirateur d u com ité U nion e t Progrès qui en fa it, en réalité, le personnage le plus im p o rtan t de l’empire, contre un titre plus élevé. Il rêve de rem placer le souverain actuel en évinçant l’om bre de su ltan qui règne au palais e t l’héritier p ré ­ som ptif. Il a u ra it tâ t é dans le b u t d ’une d i­ vision des pouvoirs, le chef du m inistre . Saïd H alim , un prince d ’origine égyptienne bien connu à Genève o ù il a passé sa jeunesse, auquel il offrirait le trô n e d ’E gypte. Pas t a n t sot E n ver P acha : le trô n e de Constan-■ tinople existe encore; celui d u Caire est à

• conquérir.

• A propos des B alkans, il convient de mcn- ' tio n n cr ici le b ru it de dissentim ents entre , les Bulgares e t leurs alliés austro-allem ands. ■ Le rêve bulgare de l’extension su r les trois ' m ers fait ren trer l’A lbanie dans le program ­ me du ts a r Ferdinand, aussi les armées bul­ gares accueillent-elles aveo une froideur Eignificative les ouvertures faites p ar le prince de W ied qui est toujours le candidat des puissances centrales au trô n e d ’Albanie. Le m b ret in parti bus est, dit-o n , à E l Basan to u t p rê t à reprendre la place qu’il a quittée après un règne agité de quelques mois, mais les Bulgares n e m e tte n t aucune bonne vo­ lonté à lui faciliter sa rentrée. On d it même qu’aucun Bulgare ne participe avec les A u­ trichiens a u x opérations contre les troupes italiennes de Valona.

L ’arrestation de M. G hennadief à Sofia Be confirme e t elle a eu la pleine approbation d u ts a r Ferdinand. Le souverain a u ra it 1e ■ lendem ain de ce coup de force, rendu visite à M. Radoslavof afin de bien lui m ontrer que les mesures prises contre les russophiles, à d éfau t de base légale, so n t traitées par le souverain comme des mesures de salut public. Il ne crain t pas de brûler ses vaisseaux du côté de la Russie.

I l .n’a pas l’air de se faire grand souci do la nouvelle qui représente la Russie comme m assan t des troupes en grand nom bre en Bessarabie n i d ’un accord possible russo- roum ain destiné à préparer une expédition com m une contre la Bulgarie.

L a démission dcM . D ragoum is, le m in istre fies finances d u cabinet Skouloudis en Grèce é ta it atten d u e. D ans l’é ta t actuel d u trésor grec, aném ié au po in t d ’être près d ’une ca­ tastro p h e, M. D ragoum is a v a it préparé des pro jets fiscaux qui to m b en t vraisem blable­ m en t avec lui. Son successeur e st l’ex-minis- tre de la justice R hsllys, rem placé lui-même p a r M. H adyakos, procureur de la Cour d e cassation.

La H ollande qui v ien t d ’appeler la classe 1917 est cependant plus calm e; elle a re ­ noncé à la perm anence de ses gares e t su p p ri­ m é le service de n u it, sauf d an s les grandes villes.

L iebknecht s’est fait exclure d u R eichstag pour avoir osé p rotester contre le tra v a il des prisonniers à des b u ts m ilitaires qu’il déclare avec raison être une grave ru p tu re d u droit fles gens.

On estim e actuellem ent à q u aran te le nom bre des députés a u R eichstag opposés a u x crédits de guerre. U ne vingtaine de députés, ceux d u groupe H och-Sim on q u it­ te n t la salle au m om ent d u v o te; il y a en plus, les dix-huit du groupe H aase e t enfin MM. L iebknecht e t Rutile, d eu x incorri­ gibles.

De la mer du Nord aux Vosges

Le 1er avril nous disions ici même en p a r­ la n t de la ch u te de M alancourt :

o Sa chuta p o u rrait en traîn er celle de Bé- th in c o u rt qui form e un a u tre saillan t en a v a n t d u M ort-Homm e. L a vraie position française dans cette région est la ligne co te 304, cote 295 qui fa it suite à l’est au x positions reconquises par les F ran çais au bois d ’A vocourt e t se continue plus loin vers Cumières e t la Côte de l’Oie. »

Nous n ’en sommes pas encore to u t à fait là mais nous en approchons e t la situ atio n excentrique de ce saillan t trè s difficilem ent défendable explique aisém ent la résolution d e l’état-m ajo r français. B éthincourt qui fo rm ait une pointe extrêm e à l’est de ce

Baillant a été évacué dans la n u it de sam edi

•à dim anche.

L a veille, les A llem ands a v a ie n t réussi prendre pied dans d e u x p e tits ouvrages « itu é s en tre H au eo u rt e t la cote 287 à un k ilo m ètre au sud de ce village. A ctuellem ent la ligne française a une form e beaucoup plus ■favorable; elle p a rt d u R éd u it d ’A vocourt ■longe les prem ières pentes boisées à l’ouest d e la cote 304, puis la rive sud d u ruisseau d e Forges e t rejoint l’ancienne ligne à un -kilom ètre environ au sud de B éth in co u rt L a bataille a fa it rage su r to u t ce fro n t dans l a journée d ’hier e t elle s’e s t éten d u eju sq u ’à jCumières e t même à l’a u tre rive de la Meuse. L es assau ts les plus furieux n ’o n t p u e n ta m er cette ligne L ’assau t allem and a été .particulièrem ent san g lan t su r les p tn te s d u M ort-H om m e, dans la direction de Cu

mières.

En même tem ps, de l’a u tre côté vers ■Haueourt e t le bois d ’A vocourt, to u tes les te n ta tiv e s o n t échoué à la lisière sud d u bois d ’A vocourt; l’assau t un m om ent vainqueur

b u t ce p o in t a finalem ent été repoussé “ap rès une contre-attaque.

; De l’au tre côté de la Meuse p a r contre le s a ttaq u es allem andes d ’infanterie n ’ont >pu déboucher. Au sud de D ouaum ont il y

a même eu une p e tite avance française. Les autres points du fro n t p e rd e n t de Heur in térêt, bien qu’il s’y passe aussi quel

fque chose. ’

U ne dépêche de Londres confirm e notre in fo rm atio n de jeudi concernant l’éventualité 'd ’une a tta q u e su r Y pres e t la concentration pOe troupes im p o rtan tes en arrière de cette

ville.

e. Front oriental

Le dégel m et les routes russes dans un il é ta t qu’il e st inutile de songer à des opé itions de grande envergure. La D una. © unabourg, Ta région dés lacs, la Galicie ^offrent cependant toujours quelques escar

mouches.

■ R ien d ’im p o rtan t non plus au Uaucâse où le s Turcs o n t en vain essayé su r le litto ral

de reprendre pied sur la rive droite du K ara 4)ér£

Btfaux.

de trahison ; notable réduction

peine

D ans la M ésopotam ie, les Anglais ont élargi leurs positions au x abords d u Tigre.

Dans les Balkans.

R ien d ’au tre à signaler qu’une incursion des Allem ands sur sol grec, à Potaros, d ’où ils o n t été refoulés p a r les soldats français.

Les Grecs se défendent de to u te com plicité d ans l’en tretien de stations de sous-marins qui sillo n n en t les m ers grecques.

Front austro-italien.

R ien que des escarm ouches mais assez nom breuses, d ans le h a u t Astico, dans la zone d u C ristallo, dans le h a u t B u t et su rto u t dans le secteur d u h a u t Isonzo, vers le Mrzli e t le Vodil (région d u Monte-Nero) e t enfin sur le Carso, où l’artillerie tonne con­

stam m ent. E. K .

FRONT OCCIDENTAL

CoinmifiiitiiiBS officiels français

du 9 avril

Paris, 10. — C om m uniqué du 9. à 15 h. :

A l’ouest de la Meuse, faible activité de l’artillerie au cours de la nuit.

A l’est de la Meuse, nous avons fait quel­ ques progrès dans les boyaux, au sud du village de Douaumont, et pris, au sud-ouest, environ 150 mèlres de tranchées ennemies, Deux attaques allemandes à la grenade, contre nos positions du bois de la Caillette, ont été repoussées.

En Woëvre, nuit relativement calme. En Lorraine, un coup de main, tenté par l’ennemi sur un de nos ouvrages de la région d’ Emberménil, a complètement échoué. L ’ennemi a subi quelques pertes.

C om m uniqué de 23 heures :

En Argonne. notre artillerie a exécuté des concentrations de feux sur les voies de communications de ‘l’ennemi. Nos batte­ ries lourdes ont canonné, pendant ces opé­ rations, le secteur voisin oft il y avait d’im ­ portants rassemblements de troupes et des colonnes en marche dans la région de Mont- faucon-Nantillois.

Près de la cote 285, nous avons fait sau­ ter une mine qui a comblé la tranchée ad­ verse sur une assez grande longueur et a détruit un petit poste.

A l’ouest de la Meuse, la bataille violente qui a duré toute la journée s’est engagée sur l’ensemble de notre front, depuis Avo- court jusqu’à Cumières, et s’est même éten­ due sur ta rive est du fleuve. L ’évacuation préméditée du saillant de Béthincourt, ef­ fectuée la nuit dernière, nous avait permis d’établir une ligne continue partant du ré­ duit d’Avocourt. longeant les premières )entes boisées à l’ouest de la cote 304, puis a rive sud du ruisseau de Forges, au nord­ est d’ Haueourt et rejoignant nos posi­ tions. un peu au sud du carrefour des routes de Béthincourt-Esnes-Béthincourt-Chattan- court

Toute cette ligne, violemment attaquée par l’ennemi, a résisté aux assauts les plus furieux.

Sur le front du Mort-Homme-Cumières, l’offensive allemande a subi un échec san­ glant. Les colonnes d’assaut ennemies qui débouchaient en formations denses du bois de Cumières ont été prises sous nos feux de mitrailleuses et nos tirs d’artillerie et se sont dispersées en abandonnant des centaines de cadavres sur le terrain. Toutes les ten­ tatives dirigées sur le Mort-Homme ont été également refoulées avec des pertes impor­ tantes.

Une action offensive simultanée, lancée sur nos positions depuis le bois d’Avocourt jusqu’au ruisseau des Forges, s’est heurtée à la résistance acharnée de nos troupes qui ont partout repoussé l’adversaire. Enfin une attaque menée sur un de nos ouvrages situé au nord-est d’Avocourt à la lisière sud du bois, qui avait réussi à prendre pied un ins­ tant dans nos tranchées, en a été rejetée aussitôt par notre contre-attaque.

A l’est de la Meuse, très grande activité de l’artillerie ennemie sur nos organisations de la côte du Poivre et la région de Douau- mont-Vaux ainsi que sur l’ensemble de nos deuxièmes lignes. Elle a été maîtrisée par nos tirs de barrage, les attaques d’infanterie n’ont pas pu réussir à déboucher.

En Woëvre, bombardement intermi en ,

Devant Verdun

P aris, 10. — A la récente accalm ie des opérations d ev a n t V erdun a succédé d im an ­ che une recrudescence d ’offensive. L ’enne­ mi, au lieu de procéder p ar petits com bats localisés, a te n té une a tta q u e de grande envergure qui a em brassé l’ensem ble du fro n t à l’ouest de la Meuse depuis A vocourt jusqu’à Cumières e t qui s’est étendue sur la rive est.

D ans la n u it du 8, les F ran çais ont procédé avec un plein succès à l’évacuation prévue e t annoncée du saillan t de B éthincourt que sa position en flèche ren d ait intenable sous les feux croisés adverses de Forges e t de Oui- sy. L a ligne, quand se déclancha au m atin l’assaut allem and, suivait donc la position ci-après, de gauche à d ro ite: p a rta n t d u ré ­ d u it d ’A vocourt, elle longeait la prem ière pente placée à l’ouest de la cote 304, suivait la rive sud du ruisseau de Forges jusqu’au carrefour form é p a r les routes a llan t de B éthincourt à Esnes e t à C h attan co u rt >et de là enfin s ’ap p u y ait à la ro u te de B éth in ­ co u rt à Cumières au pied du M ort-H om m e. L a bataille a affecté u n caractère de vio­ lence acharnée; elle s’est décomposée en deux actions sim ultanées. P a r l’une de ces attaq u es particulièrem ent furieuse, les as­ saillants, débouchant à couvert du bois de Cumières, o n t te n té d ’enlever le M ort-H om ­ m e, m ais leurs efforts répétés se so n t b ri­ sés dev an t les feux de m itrailleuses e t les tirs de barrage qui ont fauché absolum ent leurs rangs; des centaines de cadavres sont restés sur le terrain. Les rares survivants se sont dispersés terrifiés.

L ’au tre a tta q u e , très vive égalem ent, visait, la, cote 304. E lle a po rté s u r to u te la ligne depuis le bois d ’A vocourt jusqu’au ruisseau de Forges y com pris; m ais ici encore la résistance opiniâtre des F ran çais e u t raison de l’acharnem ent.

A l’e st de la Meuse, l’activité de l’a rtil­ lerie adverse to u t le long du fro n t côte du Poivre-D ouaum ont-V aux faisait aussi p ré­ sager une a tta q u e de l’infanterie; m ais des tirs de barrage ont su la prévenir à tem ps e t l’enrayer.

E n som me, c e tte a tta q u e m algré sa puis sanee — elle a po rté su r un e douzaine de kilom ètres — malgré son acharnem ent (elle a du ré to u te la journée), m algré, en u n m ot, son renouveau de violence, n ’a abouti à aucun ré s u lta t p our l’ennem i, sinon à une nouvelle hécatom be de soldats.

Les F ran çais o n t contenu une fois de plus la ruée furieuse allem ande e t to u te leu r 11 gne de résistance dem eure infrangible.

Q uarante-huit jours de bataille pour Ver dun, se term in en t donc pur u n échec san g lan t pour l’ennem i. (H avas.)

Dans le secteur anglo-belge

Londres, 10. — Com m uniqué du 8, à 21 h. ;

Hier soir et aujourd’hui, opérations de

mines très actives dans les parages des car­ rières d’ Hulluch, à Givenchy et au sud- est de Roclincourt.

Aujourd’hui, l’artillerie a manifesté de part et d’autre, dans la région de Roclin­ court, Bellecourt, Souchez, crête de Lorette et Wulverghem, une grande activité. L ’a­ près-midi, les Allemands ont canonné vio­ lemment nos tranchées dans le voisinage de Saint-Eloi. Nous avons riposté.

Londres, 10. — Un monoplan Fokker a atterri dans nos lignes. Le pilote a été fait prisonnier. Il n’est pas blessé.

Grande activité de l’artillerie autour de Nekville-Saint-Vaast, la redoute Hohenzol- lern, Raisne et Wytschaete. L ’ennemi a fait exploser une mine, dans le secteur de la redoute Hohenzollern. A Saint Eloi, nos troupes ont conservé une partie consi­ dérable du terrain gagné le 27 mars, y com­ pris trois des quatre cratères de mines.

Le H avre, 10. — Grande activité de l’ar­ tillerie sur le front de l’armée belge, parti­ culièrement dans la région de Dixmude. Lutte de bombes vers Steenstraete.

Levée de troupes en Angleterre

Londres, 9. — U ne proclam ation appelle sous les d rap eau x les hommes de 18 à 19 ans.

L ’ Internationale

P aris, 10. — Le conseil n a tio n a l du p a rti socialiste a ad o p té dim anche, par 1996 voix contre 960 e t 12 abstentions, une résolution d isan t n o tam m en t que l’affir­ m ation d ’une m inorité sociaiisto distincte en Allemagne est de n a tu re , su iv a n t la réso­ lution du 25 décem bre d u congrès natio n al du p arti socialiste, à abréger le délai dans lequel l’action in tern atio n ale a u socia­ lisme pourra de nouveau, sur des bases formes e t précises, s’exercer pour le bien des peuples, d écla ran t que le conseil n a tio ­ n a l n ’a aucun rap p o rt avec l’organism e issu de la conférence de Zim m erw ald e t p ro te sta n t contre to u te te n ta tiv o de su b s­ titu tio n d ’un au tre bureau à celui qui siégeait à Bruxelles e t que l’agression allem ande oblige m ain ten an t à siéger à La H aye. (Havas)

Communiqué officiel alleiiianil

B erlin, 10. — C om m uniqué du 9 : L a situation est en général sans change­ ment sur tous les fronts.

Le 8 avril, quatre aéroplanes de la marine ont attaqué le camp d'aviation de Papensholm, près de K ielkonn, sur l’île Oesel. Vingt bombes ont été jetées sur k camp. Des quatre avions qui prirent l'air pour la défense deux ont été forcés d’atterrir. Malgré le violent bombarde­ ment, nos appareils sont rentrés indemnes.

Liebknecht au Reichstag

t

B erlin, 9. — Sam edi, a u R eichstag, au cours de la discussion du budget de t’office im périal d u Trésor, le d ép u té L iebknecht a avancé de nouveau des affirm ations qui o n t provoqué le m écontentem ent de r a s ­

semblée. .

Le président K em pf a exprim é sa répro­ bation de ce qu’il puisse se tro u v e r un Alle­ m and pour faire de pareilles rem arques e t a exclu L iebknecht de la séance pour per­ tu rb a tio n s réitérées de l’ordre au Reichstag.

Comme L iebknecht n ’en p ersistait pas m oins à re s te r à la tribune, il s’ensuivit des discussions très vives p e n d a n t lesquelles il fu t étab li que l ’assemblée n ’é ta it guère en é ta t de continuer la discussion e t la séance

a été levée. ( Wolff) ,

Le cardinal Hartmann

aux armées

(,Service particulier de la T ribune de Genève) Berlin, 9. — L a Gazette de Cologne apprend qu’au cours d u séjour d u cardinal H a rt­ m ann à Berlin, celui-ci a été prié do se ren ­ dre sur le fro n t allem and, à Verdun, pour aller visiter les troupes. A ccompagné de plusieurs prédicateurs, le cardinal H artm ann adressera des allocutions a u x troupes.

Négociations de paix à Berne

(Service particulier de la T rib u n e de Genève)

B erne, 9. — L a présence en Suisse de nom breux hommes d ’E to t ottom ans, que nous avons annoncée il y a u n mois déjà, a pour b u t de chercher à négocier une paix tu rq u e avec l’E n ten te.

C ependant, il se ra it p rém atu ré do dire que de3 p ourparlers officiels aien t été déjà entam és en tre émissaires turcs et délé­ gués franco-anglais envoyés spécialem ent ‘ Berne.

FBONTJPTAL

Communiqué officiel russe

Pétrograde, 10. — Com m uniqué d u 8, à 20 heures :

Duel d’artillerie et fusillade sur le front de la Dvina.

Dans la région de Dvinsk, notre artillerie a ouvert un feu de concentration sur les sec­ teurs près d’ Illuxt. Au même endroit, nous avons fait exploser quatre fourneaux de mines, détruisant les tranchées et un block­ haus allemands.

Dans la région vis-à-vis de Postavy et des lacs Madziol et Narocz, grande activité de l’artillerie ennemie, qui a tiré parfois avec des obus contenant des matières as­ phyxiantes.

E n Galicie, dans la région de la Strypa moyenne, à l’est de Podhajce, les A utri­ chiens ont tenté une offensive avec des forces considérables, mais avant d’arriver à nos positions, ils reculèrent à la hâte en voyant nos menaces de contre-attaque.

Front du Caucase : Dans la région du lit­ toral, dans la nuit du 6, les Turcs ont tenté de passer sur la rive droite de la rivière Kara-Déré ; ils ont été chassés par notre feu et les grenades à main.

L a semaine dernière, près des côtes du Caucase, les sous-marins ennemis ont at­ taqué à maintes reprises nos vaisseaux et ont tiré sur un de nos petits vapeurs échoué sur les rochers. Toutes ces attaques ont été stériles, excepté celle contre le navire-hô­ pital Portugal, qui était sans défense, en vertu des conventions internationales.

Cependant, le gouvernement turc a publié un communiqué officiel relatant le coulage de deux de nos transports chargés de troupes et de munitions.

Ce communiqué est de pure invention, car, à aucun moment, un vaisseau de guerre russe, ni auxiliaire, ni de commerce, n’ a été coulé dans la mer Noire, excepté le

Portugal.

Nos torpilleurs ont rempli avec succès leur mission de gardiens. A maintes reprises, ils ont poursuivi des submersibles ennemis. Le torpilleur Strogyi a réussi à toucher un sous-marin ennemi, non loin de l’endroit où a sombré le Portugal.

Communiqué officiel autrichien

Vienne, 10. — Com m uniqué d u 9 : Fronts russe et sud-oriental : P as de ch a n ­ gem ent.

fr o n t italien : V ils duels d'artillerie sur

certains points. A u cu n autre combat digne d’être signalé.

Les Jeunes*Turcs

et la peau de Tours

(Service particulier de la T ribune de Genève)

Le Caire, 9. — U n arran g em en t do haute im portance in terv ien d rait en ce m om ent m êm e en tre les deux futures « têtOB couron­ nées » de l’em pire ottom an. Envoi- pacha et le prince Saïd H alim seraient, en effet, to m ­ bés d ’accord su r la question du trône égyp­ tien .

On sa it que, jusqu’ici, l’un e t l’au tre a sp i­ raien t à la dignité khédiviale e t intriguaient contre A bbas H ilm i I I , sans se préoccuper de ses droits incontestés p ar la T urquie, e t sans te n ir com pte de la présence de l’a r ­ mée anglo-égyptienne à la frontière de « lour fu tu r royaum e ! »

Saïd H alim , prince égyptien, devenu fatalem ent G rand Vizir de la P orte, sans un passé diplom atique ou un acte m éritoire, assum erait, d ’après l’arrangem ent en ques­ tion, la charge du kliédiviat e t fonderait,» lui seul, une dynastie dans la dynastie du grand Méhémet-Ali.

Q uant à E n v er pacha, il se co n ten terait de rem placer son beau-frère, M ahom et V, sur le trô n e de T urquie.

Son récent voyage en A rabie e t notam m ent sa visite au x lieux saints m usulm ans seraient, selon dos inform ations reçues du Caire, en ra p p o rt d irect avec ce projet. Le com ité a Union e t Progrès » ap p u y erait secrètem ent la candidature du nouvel « em pereur ».

O n craint, en conséquence, un a tte n ta t con­ tr e W ahid, h éritier présom ptif de la T urquie e t on s’a tten d do jour en jour à u n coup de th é â tre à C onstantinople.

Difficultés financières en Grèce

Dragoumis démissionne

A thènes, 10. — M. Dragoum is, m inistre des finances, a dém issionné à la suite d ’un incident provoqué à la Chambre lors de la discussion des m esures fiscales.

M. H atm akos, procureur général à la Cour do cassation, est chargé d u portefeuille de la justice en rem placem ent ne M. Rhallys,

qui passe au m inistère des finances.

FROMf~MËRÎDIONAL

CoiiiiiHiniqué officiel italien

Rome, 10. — B ulletin de guerre No 319, du 9 avril, à 18 heures :

Duels d’artillerie, particulièrement vifs dans la zone du haut Astico, sur le secteur du front compris entre le haut But et le haut Degano et sur les hauteurs au nord-ouest de Goritz.

Des renseignements ultérieurs, relatifs au succès de nos armes dans la zone entre le Mrzli et le Vodil, indiquent le nombre des prisonniers enlevés à l’ennemi, à savoir : 131 parmi lesquels 5 officiers

L ’adversaire, comptant nous surprendre, a lancé ses troupes à l’attaque en formations denses et> a subi de très graves pertes.

Sur le Cftrso, notre artillerie a bombardé des colonnes en marche, le long de la route de Costanjeviça à Oppacchiasella.

Il est certain que lors du bombardement d’ Opcina. effectué par un de nos dirigeables, dans la nuit du 1 au 2 avril, de grands dé­ pôts de vivres ont été incendiés et le nœud de voies ferrées a été dévasté.

G U E R R E J P I H

L'attaque du „Colbert“

Toulon, 10. — Le croiseur auxiliaire Colberl, qui a subi l’a tta q u e d ’un sous-m a­ rin dans la M éditerranee, e st arrivé.

Au m o m en t de sa rencontre avec le Col­ berl, le sous-m arin ne donna aucun a v e rtis ­ sem ent. Le Colberl lança au ssitô t des appels radiotélégraphiques. Des patrouilleurs alliés accoururent. L ’un d ’en tre eux fit fuir l’e n ­ nemi.

Le Colberl a v a it résisté adm irablem ent. Il n ’y e u t aucune panique. Tous les m arins re stè re n t à leur place, a tte n d a n t la suite du com bat.

Le Colberl a souffert quelque peu. Mais il n ’y a absolum ent que des dégâts m atériels.

Le com m andant d u Colberl e t l’équipage o n t m anœ uvré adm irablem ent.

Le „Sussex"

W ashington, 10. — Il se confirme que l’A llem agne décline to u te responsabilité au su je t du torpillage d u Sussex.

Les au to rités pensent que ceci va com pli­ quer la question des sous-m arins e t obliger les E tats-U n is à estim er à leur ju ste valeur les promesses de l’Allemagne concernant les b âtim en ts récem m ent coulés.

Le rap p o rt de l’am bassadeur des E ta ts- Unis à Berlin est a tte n d u sous peu, mais les au to rités am éricaines possèdent déjà des preuves écrasantes d u torpillage du Sussex.

P aris, 10. — M. B aldw in a reçu de M. Lan sing le télégram m e su iv an t : « Professeur B aldw in, W im ereux. Le président me com- inuniquo votro télégram m e d u 1er a v ril; lo d ép artem en t d ’E ta t donne a u cas d u Sussex la plus sérieuse a tte n tio n e t le plus grand soin. »

Transport autrichien coulé

Brindisi, 9. — Un submersible français a coulé dans l’Adriatique un transport au­ trichien. (Havas) .

HORS EUROPE

Les opérations en Mésopotamie

Une „grande victoire turque”

C onstantinople, 10. — U n com m uniqué d u quatior général d it :

«Sur le fro n t de l’Ira k , nous avons infligé une p erte de 1500 hommes e t avons fa it quel prisonniers à l’ennemi dans les com bats des 5 e t 6 avril su r une tranchée de la ligne avan cée, à 4 kilom ètres à l’est de no tre secteur principal à Felahie, tran ch ée occupée par un de nos d étachem ents m obiles. D epuis, nous avons a b a ttu u n avion :

Ce com bat de deux jours e’est développé com m e^auit :

« Par suite do la crue des eaux d u Tigre,

ces dorhiers jours, nos tranchées a tte ig n a n t a u fleuve, qui form ent une p artie de notre ligne avancée à 4 kilom ètres à l’est de no tre position principale, a v a ie n t é té inondées e t d étru ites en grande p artie. Des troupes r e ­

çurent le 4 avril a u soir l’ordre de les éva euer,elles n ’y laissèrent que deux compagnies Le 6 avril au m atin, l’ennemi qui no connais sa it pas lo m otif de c e tte évacuation bom b ard a p e n d a n t une heure ces tranchées avec son artillerie e t les a tta q u a avec des force3 évaluées à environ trois brigades.

Bien que nos deux compagnies a ie n t reçu l’ordre de se retire r d ev an t ççs forces tu p é

rieures, elles m ain tin ren t cependant l’ennemi pen d an t des heures en l’a tta q u a n t à la baïon­ n e tte e t en lui la n ç a n t des bombes. E nfin, elles se replièrent su r notre position princi­ pale.

E n même tem ps nos postes avancés, com­ posés de forces peu im portantes,se replièrent égalem ent su r la rive droite du Tigre, vers l ’aile de no tre position principale.

A l’occasion d e ces atta q u e s, nous avons constaté que de nom breux soldats ennemis se so n t embourbés dans les m arais formés p ar l’inondation. Encouragé p ar ces escar­ mouches, l’ennem i, qui a v a it reçu de nou­ veaux renforts, s’approcha le 6 avril su r cer­ tains points ju sq u ’à 800 m ètres de nos po­ sitions principales e t te n ta une a tta q u e , m ais notre violent feu l’obligea à reculer de deux kilom ètres dans la direction est, en laissan t su r le terrain u n nom bre considé­ rable de tués e t de blessés.

Les pertes ennemies sont évaluées à 1500 soldats tandis que les nôtres so n t minimes. Le m atin du 7, seules les deux artilleries étaient en présence. » (Wolff)

lESlpES

L ’attentat de Porrentruy

Un article du „BerllnerTagebiatt“

Berlin, 10. — Le Berliner Tageblatt publie un article de fond su r la protection de la frontière suisse contre les erreurs des a v ia ­ teurs.

P a rla n t de l’affaire de P o rre n tru y , le jo u r­ n al rappelle la proposition du m inistre d ’Alle­ magne, baron de R om berg, to n d an t à l’é ta ­ blissem ent d ’une zone neutre, p o u r la pro tectio n d u saillan t de P o rre n tru y e t d it que les jo u rn au x suisses ne sont pas très favora bles à la proposition consistant a indiquer la frontière au m oyen de signes spéciaux.

Le journal ajoute : On a, du côté allem and, pour prévenir do pareils incidents d ’autres m oyens q u ’une délim itation aussi a p p a ­ ren te que possible de la frontière e t la sé­ vère punition des coupables afin de m ontrer q u ’aucune in a tte n tio n ne sera tolérée. Mais par-dessus to u t, il résulte ceci. I l fa u t d o n ­ ner a u peuple suisse l’assurance que le gou­ vernem ent e t le peuple allem ands to u t en­ tie r re g re tte n t de to u t cœ ur e t sincèrem ent les incidents d u genre de l’affaire de Porren

tru y . '

Même ceux qui préconisent le libre emploi de to u tes les m esures de violence regrette­ ro n t, sans aucun doute, l’a tta q u e commise p ar méprise sur une ville paisible, ainsi que les erreurs, d o n t la Suisse n eu tre souffre au cours de cette guerre.

E n Aile,magne, la sym pathie pour la Suisse dans de telles circonstances, d o it être d ’au t a n t plus vive à mesure qu’on considère, sans prévention, les difficultés qui assaillent ce pays e t qu’on sait reconnaître la sagesse avec laquelle le libre peuple suisse les surm onte sans cesse.

Tous les A llem ands raisonnables regar d e n t avec un grand respect ce peuple qui, malgré le co n flit d ’idées, souvent passionné, a su conserver son im ité. Chacun est convain­ cu que rien ne peut m enacer le bien suprême de cette unité. (Wolff)

Plus de service de nuit

A m sterdam , 9. — Le Telegraaf annonce que le service de n u it des chem ins de fer de H ollande, prescrit le 31 m ars en raison do la situation in tern atio n ale, est m ainte n a n t suspendu. Seules les gares principales e t les gares de jonction re ste n t ouvertes la n u it. (Ila ïa s)

Les trou&les à Shanghaï

Shanghaï, 9. — D ix mille hommes de troupes d u n ord, des m unitions e t des che­ v au x font ro u te pour Shanghaï.

L ’opinion est inquiète, on estim e que Y uan Chi K a ï devra p a rtir. (Havas)

pressenti à ce su je t les gouvernem ents cantonaux, a été reprise p ar les journaux. Mais ceux-ci l’ont déformée en la repro­ d u isan t. Ils ont parlé des d éserteu rs et indé­ sirables. Or, il s ’ag it bien des déserteurs indésirables e t uniquem ent d’eux, c’est-à-dire de ceux qui so n t privés de m oyens de su b ­ sistance e t qui so n t suspects à divers points de vue. Il n ’y en a u ra it que vingt-cinq à Genève qui po u rraien t re n tre r dans la ca­ tégorie visée.

L ’affai re Froîdevaux

en cassation

Pas de trahison. Notable réduction

Berne, 10. Le Tribunal militaire de Cassa­ tion, réuni lundi matin sous la présidence du colonel Lachenal au Palais fédéral, a cassé le jugement du Tribunal de la IHme division dans l’affaire Froidevaux.

Froidevaux a été acquitté du chef de tra­ hison. Par contre, il a été reconnu coupable d’atteinte grave à l’ honneur et condamné à quatre mois de prison sous déduction de la prison déjà subie.

F a t a l e b e u v e r i e

21 consom m ations !

Une stupide plaisanterie qui s’est m al­ heureusem ent term inée par la m ort d ’un jeune homm e s’est déroulée dim anche dans la soirée. Voici à ce su je t de nouveaux détails, qui com plètent notre prenvère inform ation parue en 3me édition.

L a victim e, H enri Calame, 26 ans, Neu- châtelois, m anœ uvre à l’Usine à gaz, se tr o u ­ v a it au café M orandi, boulevard Carl-Vogt, 8, en com pagnie de sep t cam arades. U n peu faible de caractère, Calam e accepta les p re­ m ières « tournées » qui lui éta ie n t offertes. E n une heure e t dem ie, le m anœ uvre absorba vingt-et-une consom m ations, soit bière, rhum , kirsch, etc. Cet abus d ’alcool te rra ssa Calame qui ne fu t bientôt plus qu’une créature inerte.

Vers 11 heures du soir, Calame fu t placé dans une poussette p a r ses cam arades e t con­ d u it à son domicile, rue V oltaire. U ne fois arrivés, vers m inuit, ses cam arades frap p è­ re n t a u x volets de l’ap p a rte m e n t habité par la victim e qui se tro u v e au rez-de-chaussée; puis ils p rire n t la fuite.

Peu après, Mme Vve Calame, qui é ta it venue ouvrir, tro u v a son fils inanim é dans le véhicule.

E lle le tra n sp o rta su r son li t e t le soigna to u te la nuit.

A 0 heures du m atin , H en ri Calam e suc­ com bait.

L a police f u t im m édiatem ent prévenue ta n d is que le corps p re n a it le chem in de la Morgue judiciaire.

M. Sessler, com m issaire de police, ne ta rd a pas à faire la lum ière com plète su r cette reg rettab le affaire.

Il S t a rrê te r e t écrouer à Saint-A ntoine, sous la prévention d ’homicide par im p ru ­ dence, Mme Vve Morandi, tenancière du café, qui se rv it les consom m ations. Elle a reconnu les faits.

H enri Calame é ta it u n brave garçon, seul soutien de sa mère.— SB M. L o u is H e r m e n j a t o t s e s e n fa n ts , M. e t M m e F r a n c i s D u b o is e t le u r s e n ­ f a n ts , M. e t M m e C o n s ta n t H e r m e n ja t e t l e u r fils, M m e W e i r n e r , à P a ris , a in s i q u e le s fa m ille s a llié e s fo n t p a r i à l e u r s a m is e t c o n n a is s a n c e s d u d é c è s d e

Madame Yvonne HERMENJAT

n é e D u b o is

l e u r c h è r e é p o u s e , m è r e , fille, sœ u r, p e tite - f ille , b e lle -fille e t p a r e n t e d é c é ­ d é e le 8 a v r i l, m u n ie d e s S a c re m e n ts

d e l’E g lis e . A957

Il n e s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r .

F a u x H o d l e r

S n c e n d ie _

au

t h é â t r e

Cinq enfants brûlés vifs

Hereford, 8. — V endredi, un incendie a éclaté sur la scène d ’un th é â tre au cours d ’une représentation donnée p ar des en fan ts un faveur des soldats. Cinq enfunts o n t été brûlés vifs, une douzaine d ’au tres ont été tran sp o rtés à l’hôpital d ans un é ta t c riti­ que. Malgré la panique, aucun au tre acci­ d e n t grave n ’est à déplorer. (Ilavas.)

Un complot anarchiste à Chicago

contre tous les chefs d’Etat d’Europe

Paris, 9. — On m ande de Londres au Jour­

nal : S u iv an t une dépêche de Chicago, on a u ra it découvert d ans cette ville un com plot anarchiste p our l’assassinat de to u s les chofs d ’E ta t n ’Europe.

U ne déclaration formelle du procureur général assure que la liste des victim es com m ençait par le ts a r e t l’em pereur d ’A l­ lemagne.

Une arrestation

Il y a quelques jours, M. Moos, le m archand de ta b le a u x bien connu découvraitchez un p articu lier tro is toiles signées H odler ...m ais pas par H odler. Le tra v a il e t la signa­ tu re étaien t parfaitem ent im ités.

Mis au c o u ran t de cette singulière décou­ verte, M. V ibert, comm issaire de police, un grand am i du peintre trom pé, o u v rit une enquête discrète.

Lundi m atin vers d ix heures, MM. Fulli- quet, juge d ’instruction, V ibert, com m is­ saire e t Plasson, greffier, se ren d iren t à la G rand’Rue au domicile p articulier de M. R. photographe qui fu t mis en é ta t d ’a rre sta ­ tion e t écroué à la prison de Saint-A ntoine. C’est M. R. qui a v a it vendu e t donné en g arantie comme au th en tiq u es les trois fau s­ ses toiles d ’H odler; une de grandes dim en­ sions rep résen tan t Le meunier, son fils et l'âne, la seconde, un ferm ier, la troisième une tê te de femme.

On croit que d ’au tre s toiles o n t été v en ­ dues.

L ’enquête a établi que les fau x H odler a v a ie n t été brossés p ar un peintre très ad ro it, qui interrogé, reconnaît être l’a u teu r de ces copies mais nie form ellem ent les avoir s i­ gnées. Il a été laissé en liberté.

M. e t M m e F r é d é r i c Le C o u ltr e , M lle H é lè n e L e C o u ltr e , M m e e t M. A n d ré P a il lo t , à L y o n , le s fa m ille s , à G e n è v e e t à L a V a llé e , o n t la d o u l e u r d e f a i r e p a r t à l e u r s a m is e t c o n n a is s a n c e s d e la p e r t e q u ’ils v ie n n e n t d e f a ir e e n la p e r s o n n e d e

Monsieur Charles LE COULTRE

a n cien d ir e c te u r d u C ollège e t de l’E cole seco n d a ire e t su p é rie u re

• des je u n e s F illes l e u r p è r e , g r a n d - p è r e e t p a r e n t d é c é d é le 9 a v r i l, d a n s s a 83m e a n n é e . S e lo n le d é s i r d u d é f u n t, il n e s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r . Ï2191 L ’i n c i n é r a t i o n a u r a lie u a u c im e ti è r e d e S t-G e o rg e s, m e r c r e d i 12 a v r i l, à 10 h . 112. C e t a v is ti e n t lie u d e f a i r e - p a r t. P r i è r e d e n e p a s f a ir e d e v is ite s .

Le dessinateur Raemaekers

est convaincu

de l'invasion de la Hollande

Il s'engage malgré ses 47 ans

Londres, 10. — D ans la IVeekiy Dispatch, e célèbre a rtiste hollandais Rsemackers exprim e a conviction que l’Allem agne m édito l’invasion de la H ollande. Il se d é ­ clare tellem en t convaincu de c e tte idée que, m algré ses q u aran te-sep t ans, il s’e n ­ gage comme volontaire d an s l’arm ée ho'- ’andaise.

Toujours von Pappen

Londres, 10. — Le Daily Chronicle a p ­ prend de L a H aye que le service secret alle­ m and qui, récem m ent, s’e s t développé d angereusem ent en H ollande, serait sous les ordres du fam eux von Pappen, récem- m et en x p u 'sé d ’Amérique, ,

L ’Internement des déserteurs

(Service particulier de la T ribune de Genève)

Berne, 10. — La nouvelle, publiée par la Tribune, que les déserteurs indésirables allaien t sans doute être internés bientôt dans un cam p de concentration, le D ép arte­ m ent fédéral d e iustioe et police ay an t

M o n s ie u r e t M a d a m e C h a r le s B o iro n e t l e u r s e n f a n ts , H e n r i, J e a n n e , C la ra , lîlis a , le s f a m ille s R ey , f i s s o t , G u e issa z , C h a lla r d , M a d a m e v e u v e A u g u s te B o ir o n e t le s f a m ille s a llié e s o n t la g ra n d e d o u l e u r d e f a ir e p a r t à le u r s a m is el c o n n a is s a n c e s d e la p e r t e ir r é p a r a b le d e l e u r t r è s c h è r e fille

Alice

s œ u r , n iè c e e t c o u s i n e e n le v é e à leu» a ff e c tio n d a n s s a 18’**' a n n é e . P r i è r e d e n e p a s f a ir e d e v is ite . L e p r é s e n t a v is t i e n t lie u d e le ttr e c n n B B H B n H M B H H H E m n m n s M m e e t M. L ie n lia r d e t l e u r s e n fa n ts , M m e e t M. A. S im o n d e t l e u r fils, M. e t M m e P ie r r e M illet, a in s i que le s f a m ille s a llié e s f o n t p a r t d u d écès d e

Monsieur Jean MïLLET

l e u r b ie n - a im é p è r e , b e a u - p è r e , g ra n d - p è r e , f r è r e e t p a r e n t , d é c é d é d a n s ss 81me a n n é e . P r i è r e d e n e p a s fa ir e d e v is ite s . C e t a v is ti e n t lie u d e f a i r e - p a r t. I l un e s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r . D o m ic ile m o r tu a i r e , c h e m in d u Bou- c lie t. 17, C h â te la in e . IIT217S MM. le s m e m b r e s a c tif s , p a s s ifs , h o ­ n o r a i r e s e t a n c ie n s g y m n a s te s d-; la S o ciété F éd éra le de g y m n a stiq u e , scitio n d es P û q u is. s o n t a v is é s d u d é c è s de M o n s i e u r J e a n M I L L F : 7 f r è r e d e n o t r e c o llè g u e e t a m i, P it rre M ille t, m e m b r e h o n o r a i r e . Il lie s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r . L e s M e m b re s d u Club h yg ién iq u e d i C h â tela in e s o n t in f o r m é s d u d é c è s de M o n s i e u r J e a n M I L L E T b e a u - p è r e d e l e u r c o llè g u e e l ami, M. A n d ré S im o n d . Il n e s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r . Messieurs les m embres honoraires, actifs e t passifs d u Cercle Choral de Genève sont informés d u décès de

Monsieur Jean M IL L E T

frère de leur dévoué collègue e t ami Pierr' Millet, m em bre actif.

I l ne sera pas rendu d ’honneur. T22C1 w a m m a m a m m m u m a m m m Mme e t M. E rn est Chevallier, e t leurs en­ fan ts, o n t le ch'igrin de faire p a rt à leurs amia e t connaissances du décès de

Madame Vve Jeanne L IS T T U A

mère de leur dévouée collaboratrice et amifc,

Mlle Eugénie List. T2176

M m e A n n e tte D é ru a z e t s o n fils, à L a P la in e , M. e t M m e J u l e s D éruaz, M. E r n e s t D é ru a z , s u r le f r o n t, Mlles

Marie, C a m ille , J o s é p h in e e t C lotilde

D é ru a z , à F illy , S c ie z (H te-S ayoie), M. e t M m e C h a r le s M a r c h a n d e t le u r s e n ­ f a n ts , à Lausanne, M. e t M m e L ouis

H u g a r d et letir fils, M m e Vve Ju les

H u g a r d e t s e s e n f a n ts , M. e t Mme F r a n c i s H u g a r d e t l e u r s e n fa n ts , à V e rs o ix , M m e e t M. J o s e p h M eyer, M m e e t M. E m ile W e is s e t l e u r s e n ­ f a n ts , à G e n è v e , a in s i q u e l e u r s n o m ­ b r e u s e s f a m ille s a llié e s f o n t p a r t à l e u r s a m is e t c o n n a is s a n c e s d e la p erte i r r é p a r a b l e q u ’il s v ie n n e n t d e fa ir e en la p e r s o n n e d e T2198 M o n s i e u r

François DÉRUAZ

c a fe tie r l e u r c h e r e t b ie n - a im é é p o u x , p è r e , fils, f r è r e , b e a u f r è r e , o n c le , n e v e u e t cou s in m o r t p o u r la F r a n c e d e s s u i te s de s e s b le s s u r e s , le 16 m a r s 1916, p r é s de V e rd u n , à l ’âg e d e 33 a n s . C e t a v is t i e n t lie u d e l e t t r e d e faire p a r t . M. e t M m e L e u p i, M. e t M m e C h a p u is e t l e u r s e n f a n ts , à V in zel, M. e t Mme C h a p u is e t le u r s e n f a n t s , à L a u s a n n e , e t le s f a m ille s a llié e s o n t le r e g r e t de f a ir e p a r t à l e u r s a m is e t c o n n a is s a n ­ c e s d u d é c è s d e

Monsieur Fernand CHAPUIS

s u r v e n u à l ’H ô p ita l c a n to n a l. E n t e r r e m e n t m a r d i à 2 h e u r e s . Pas d ’h o n n e u r . L e s M e m b re s d u C h œ u r p a r o issia l de P la in p a la is s o n t in f o r m é s d u d é c è s de l e u r r e g r e t t é e c o llè g u e , M a d e m o i s e l l e A l i c e B O I R O N m e m b r e e n c o n g é . 6901 L e C om ité.

MM. les mem bres de la société d ’éparguo L'E cluse, sont informés du décès de

Mademoiselle Alice BO IRO N

fille de leur dévoué collègue, M. Charlet Boiron.

Il ne sera pas rendu d ’honneur. 6960

R E M E R C I E M E N T S

M a d a m e v e u v e A lfred B e r ste r e t ses e n f a n t s e x p r i m e n t l e u r v iv e r e c o n n a is ­ s a n c e a u x n o m b r e u s e s p e r s o n n e s qui l e u r o n t té m o ig n é t a n t d e sy m p a th ie d a n s l e u r d o u lo u r e u s e é p r e u v e . A957 n M lle A lic e S te in , M m e V ve B o c q u e t, s e s e n f a n t s e t p e tits - e n f a n ts , M m e V ve J u l i e S te in , s e s e n f a n t s e t p e tits - e n f a n ts e t f a m ille s a llié e s f o n t p a r t à l e u r s a m is e t c o n n a is s a n c e s d e la p e r t e d o u lo u ­ r e u s e q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r e n la p e r s o n n e d e

Madame veuve Louise STEIN

n é e M a u rls l e u r c li è r e m è r e , s œ u r , b e ll e - s œ u r e t p a r e n t e d é c é d é e le 8 a v r il. Il n e s e r a p a s r e n d u d ’h o n n e u r . P r i è r e d e n e p a s f a i r e d e v is ite s . D o m ic ile m o r t u a i r e , r . d e M alagnou,31 L e p r é s e n t a v is t i e n t lie u d e l e t t r e d e f a i r e p a r t . : A955 M m e V ve A le x a n d re G n e m m i, à C a r o u g e , M m e e l M. G n e m m i e t le u r s e n f a n t s A n to in e , M a rie , J u l i e t te e t P i e r r e , M m e e t M. M a g g e tti e t le u r Y v o n n e , le s fa m ille s N iq u ille , T r o t t e t e t f a m ille s a llié e s à la C r o is e tle , f o n t p a r à le n r s a m is e t c o n n a is s a n c e s de la p e r te

c r u e l le q u ’ils v ie n n e n t d ’é p r o u v e r en

la p e r s o n n e d e

Monsieur Alexandre GNEMMI

le u r c h e r é p o u x , fils, f r è r e , b e a u - f r è r e , o n c le e t p a r e n t d é c é d é a u c h a m p d ’h o n n e u r , I t a li e , le 27 m a r s 1916. 6903 M a d a m e L o u i s R e v o l , à Vése- n a z , r e m e r c ie s i n c è r e m e n t t o u t e s les p e r s o n n e s q u i lu i o n t té m o ig n é ta n t d e s y m p a th ie d a n s le d e u il c r u e l qui l ’a f r a p p é e . 6911 L a fa m ille d e M adam e A . W UHRM ANN-JÖSSERON

F

ir ie le s n o m b r e u s e s p e r s o n n e s q u i u i o n t té m o ig n é l e u r s y m p a th ie d a n s s o n d e u il, d e b ie n v o u lo ir t r o u v e r ic i l ’e x p r e s s io n d e s e s sen- ) t i m e n t s r e c o n n a i s s a n t s . . H T2l8l |

L es fa m ille s L totard e x p r i m e n t leu r

p r o f o n d e g r a t it u d e à to u t e s le s p e r­ s o n n e s q u i l e u r o n t té m o ig n é d e la s y m p a th i e à l ’o c c a s io n d e le u r fleuil. . H T 2 1 5 3 Le K E F 0 L remplace l’antipyrine.

TRANSPORTS FUNÈBRES

E. BONNET-VIELLE S C,e

Ancienne maison ERA TH

Rue du Rhône, 80 - Genève'

= TêLÉpnoNE 23 = A54o S e c lin r g e g m l u H e u i e u l d e to u te «

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