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Pascal Convert

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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DOSSIER DE PRESSE avril 2015

Pascal Convert

Commence alors la grande lumière du Sud-Ouest, 2015 station de tramway Gare de Bègles, Bègles

Bordeaux Métropole / programme de commande artistique tramway

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« Lors de ma première visite sur le pont de Birambits à Bègles, j'ai été frappé par la présence envahissante de cette lumière qui flotte au-dessus des voies.

Elle est là, suspendue entre les clochers des églises bordelaises, l'horizon des voies ferrées et la cité du Dorat. Je me suis souvenu de cette phrase de Roland Barthes en forme d’annonce : Commence alors la grande lumière du Sud- Ouest. Il y a plus de vingt-cinq ans, j’avais réalisé une œuvre dans mon appartement à Bordeaux en écho à cet écrivain, œuvre dont le matériau était déjà le verre et le seul motif la lumière. Mais n'était-ce pas trahir cette

ancienne banlieue ouvrière, dont je connaissais bien l'histoire pour avoir longtemps travaillé sur ses militants et résistants, que de lui proposer un texte littéraire apparemment sans lien avec son patrimoine ? J’ai alors pensé aux petits fascicules publiés par les éditions de Minuit durant la guerre, au rôle de la littérature pour soutenir l'espoir quand il n'y en avait presque plus, aux

messages radio clandestins, souvent extraits de poèmes. Guillaume Apollinaire, Paul Éluard, Paul Verlaine et bien d'autres ont alors éclairé la nuit. Cette phrase simple, immédiatement compréhensible, s’est ainsi imposée comme le souvenir d'une "lumière lumineuse" qui éclaire le ciel aquitain : une promesse d'azur. »

Pascal Convert

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L'artiste

Pascal Convert est né en 1957 à Mont-de-Marsan (Landes), d'un père peintre et d'une mère écrivain. Il a récemment publié aux éditions Grasset un récit biographique titré « La constellation du Lion », dans lequel il revient sur ses années d'enfance.

Plasticien, auteur de films documentaires et écrivain, Pascal Convert est un artiste inclassable. La question de la mémoire et de l’oubli est au cœur de son œuvre. Il interroge l’intime, la politique et l’esthétique en utilisant des matériaux comme le verre ou la cire qui rappellent le passage du temps, de la lumière, et la rémanence du passé.

Après avoir suivi des études littéraires, Pascal Convert a montré son travail d'artiste plasticien à la galerie Jean-François Dumont à Bordeaux, en 1987 et en 1989. Cette même année, Jean-Louis Froment, alors directeur du

capcMusée d’art contemporain de Bordeaux, montre et acquiert pour le compte du Frac Aquitaine une première œuvre devenue emblématique du travail de l'artiste. La lumière du Sud Ouest joue déjà un rôle majeur dans cette œuvre titrée "L'appartement de l'artiste", que le public pourra redécouvrir

prochainement lors de l'exposition consacrée à Roland Barthes par le Frac Aquitaine.

En 1989 et 1990, Pascal Convert est pensionnaire, en tant que sculpteur, à la Villa Médicis à Rome.

En 1992, Jean-Louis Froment organise au capcMusée d'art contemporain de Bordeaux une exposition monographique de cet artiste de 35 ans. A cette occasion, l'historien de l'art Georges Didi-Huberman consacre un livre intitulé

« La demeure, la souche » à la singularité de sa démarche. L'amitié qui naît alors entre Pascal Convert et Georges Didi-Huberman aura des implications certaines sur leurs œuvres mutuelles.

Dans les années qui suivent, ce jeune artiste qui a marqué la scène bordelaise expose à la galerie Nationale du Jeu de Paume, à la Villa Arson, à Moscou, New Delhi, New York...

A la fin des années 90, son travail se rapproche davantage de l'actualité du monde. Il s'inspire de trois icônes de presse, la Pietà du Kosovo, photographie prise pendant le conflit au Kosovo, la Madone de Benthala, photographie prise pendant les années noires en Algérie, et la Mort de Mohamed Al Dura à Gaza, séquence video qui a marqué le départ de la seconde Intifada. De ces icônes, naissent trois sculptures monumentales en bas relief, en cire. Exposées au Musée d’Art Moderne Grand-Duc Jean au Luxembourg, à l’ONU, à Montréal, en Suisse, en Italie, ces sculptures ont marqué la scène artistique des années 2000.

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A ce travail sur l'actualité des conflits qui ouvrent le nouveau siècle s'ajoute une recherche sur l'histoire de la Résistance en France. Petit-fils du Lion des

Landes, célèbre résistant aquitain, Pascal Convert est choisi en 2002 pour réaliser le Monument à la Mémoire des Otages et Résistants fusillés au Mont Valérien entre 1941 et 1944, projet initié par Robert Badinter. On trouve un écho de ce monument (en forme de cloche) dans la cloche qu'il avait réalisée en 1999 dans le cadre du 1% artistique du tribunal de grande instance, à Bordeaux.

Soucieux de transmettre aux jeunes générations l'importance de l'histoire, il complète le travail de sculpture par un film documentaire « Mont Valérien, aux noms des fusillés ». Il poursuit dans les années qui suivent cette articulation entre la création plastique et la transmission pédagogique de l'histoire.

En 2007, il publie une biographie historique sur Joseph Epstein, juif polonais responsable des Francs-tireurs et partisans (FTP) d’Île de France, fusillé au Mont Valérien en 1944. Dans le cadre de cette recherche, il produit une sculpture monumentale en cristal titrée « Le temps scellé », acquise par le Musée National d'art moderne et réalise pour Arte un documentaire titré Joseph Epstein, bon pour la légende.

En 2011, après quatre années d'entretiens avec Raymond Aubrac, il publie au Seuil une biographie titrée « Raymond Aubrac, Résister, Reconstruire,

Transmettre »et réalise avec Fabien Béziat deux films documentaires diffusés sur France 2 consacrés à la vie du célèbre résistant. Lors d'une exposition à la galerie Eric Dupont à Paris, quelques jours avant le décès de celui qui était devenu son ami, il expose une sculpture en cristal titrée "Fragment de conversation avec Raymond Aubrac".

Durant toutes ces années, son travail a été particulièrement présent en Aquitaine. En 1999, il a donc conçu la Cloche du Tribunal de grande instance de Bordeaux, cloche sur laquelle figure un poème d'Hélène Ilkar évoquant symboliquement un "jour vert flottant". En 2003, les contours des mains de sa fille enfant lui inspirent le motif des portes en acier Corten du Jardin botanique de Bordeaux. En 2008, il illumine d'or la façade en verre de l’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin, à Villenave d’Ornon.

Et aujourd'hui, dans le cadre de la commande publique du tramway, c'est à Bègles, sur le pont de Birambits, que son regard s'est arrêté.

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Bibliographie et Flmographie de Pascal Convert Mont Valérien, au nom des fusillés, 2003, Arte et Histoire.

Joseph Epstein, bon pour la légende, Lettre au fils, Éditions Séguier 2007, et Arte France 2009.

Raymond Aubrac, Résister, reconstruire, transmettre, Éditions du Seuil, 2011.

Raymond Aubrac, les années de guerre, France Télévision, 2010.

Raymond Aubrac, la décolonisation, France Télévision, 2012.

La Constellation du Lion, Paris, Éditions Grasset, 2013.

Bibliographie sur Pascal Convert

Appartement de l’artiste, Bordeaux, France, Éditions William Blake & Co, 1988.

La Demeure, la souche, Apparentement de l'artiste (Pascal Convert), Georges Didi-Huberman, Éditions de Minuit, 1999.

Lamento, Pascal Convert [1998-2005], Textes de Philippe Dagen, Georges Didi-Huberman, Catherine Millet, Bernard Stiegler, Éditions Mudam

Luxembourg, 2007

Sur le fil, Georges Didi-Huberman, Éditions de Minuit, 2013.

Expositions Personnelles récentes

Galerie Eric Dupont, Paris en 2009, 2011, 2014 Principales expositions collectives récentes

La force de l'art, 2009, Paris - Atlas Reina Sofia (Madrid), ZKM (Karlsruhe) et Falckenberg Collection (Hamburg)- Rhetorik der Bilder, Museum für

Photographie (Braunschweig) - The Uncanny Familiar - Images of Terror (C/O Berlin)- "La guerra che verrà non è la prima 1914 - 2014", Museo di Arte

Modernae Contemporanea di Trento e Rovereto - "Habiter le monde" Biennale de Busan 2014, Corée du Sud- Trop humain, Artistes des XXe et XXIe siècles devant la souffrance

Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge, Genève.

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L'art dans la ville

programme de commande publique de Bordeaux Métropole

Bordeaux Métropole développe un important programme de commande d’œuvres d’art contemporain, lancé en 2002 avec la construction du tramway de l’agglomération et accompagné par le ministère de la Culture et de la Communication. Michel Duchène est actuellement le vice-président de Bordeaux Métropole en charge de la commande artistique.

Ce programme est mis en œuvre sous la responsabilité d'un comité artistique placé sous l’égide d’Alfred Pacquement (directeur du Musée national d’Art moderne centre Georges-Pompidou) et réunissant María Inés Rodríguez (directrice du CAPC Musée d'art contemporain, Bordeaux), Claire Jacquet (directrice du Frac Aquitaine), Hélène Lemoîne (amateur d’art), Bertrand Fleury (conseiller pour les arts plastiques, Drac Aquitaine).

Il a permis la réalisation d’œuvres - pérennes ou éphémères - de Claude

Closky, Élisabeth Ballet, Xavier Veilhan, Melik Ohanian, Michel François, Ilya et Emilia Kabakov, Valérie Mréjen, Thierry Lahontâa et des collectifs Stalker, Buy- Sellf / Bruit du Frigo, 4 Taxi, Antoine Dorotte, Daniel Dewar et Grégory Gicquel tout au long du parcours du tramway, sur les communes de Bordeaux, Cenon, Lormont, Pessac, Talence, Bassens, Carbon-Blanc, Mérignac. Il se poursuit aujourd’hui avec « Commence alors la grande lumière du Sud-Ouest », de Pascal Convert, sur la station Gare de Bègles. Il prévoit également de s’étendre aux communes de Floirac, Blanquefort, Bruges, Le Bouscat, Eysines, Le

Haillan et Villenave-d’Ornon.

Dans la continuité de ce programme, Bordeaux Métropole a engagé en 2012 une commande artistique « Garonne », qui invite des artistes à réfléchir la dimension métropolitaine du fleuve et plus largement, à participer à l'invention métropolitaine. Son comité artistique, animé par Catherine David (directrice adjointe du Musée national d’Art moderne centre Georges-Pompidou) a

proposé d'inviter les artistes Shaina Anand et Ashok Sukumaran, Danica Dakić, Simohammed Fettaka, Andreas Fogarasi, Peter Friedl, Hideaki Idetsuki, Julia Rometti et Victor Costales, Bettina Samson, Suzanne Treister, Louidgi

Beltrame, Olaf Nicolaï à travailler à Bordeaux. Les premières œuvres sont en cours de réalisation.

Ces commandes sont conduites en étroite relation avec les communes et avec les opérateurs culturels. Elles soutiennent une filière de production locale, en invitant les artistes à trouver dans le territoire la matière et les ressources techniques de leurs créations. Elles participent à la dynamique et au rayonnement culturel de la métropole, en inscrivant leurs projets dans les compétences et les programmes des institutions culturelles existantes (musées, écoles, galeries, associations...).

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La commande publique / Ministère de la Culture et de la Communication

En accompagnant et en soutenant la commande publique d’œuvres d'arts plastiques, l’État, ministère de la Culture et de la Communication, affirme sa volonté d'accompagner ses partenaires publics (collectivités territoriales, établissements publics, parfois en association avec des partenaires privés), dans l’enrichissement du patrimoine national et du cadre de vie. Par la

présence d’œuvres d’art en dehors des seules institutions spécialisées dans le domaine de l’art contemporain, la commande publique permet la rencontre de la création contemporaine par le plus grand nombre.

Elle vise aussi à donner aux artistes un outil leur permettant de réaliser des projets dont l’ampleur, les enjeux ou la dimension nécessitent des moyens inhabituels.

L'expression « commande publique » désigne donc à la fois un objet : l’art qui, en sortant de ses espaces réservés, va à la recherche de la population dans ses lieux de vie et une procédure marquée par différentes étapes, de l’initiative du commanditaire, jusqu’à la réalisation de l’œuvre par l’artiste et sa réception par le public.

Ce dispositif volontaire, ambitieux, a donné un nouveau souffle à l’art dans l'espace public. Présent dans des lieux très divers, de l’espace urbain au monde rural, des monuments historiques aux jardins, des sites touristiques au nouvel espace qu’est l’internet, l’art contemporain dans l’espace public met en jeu une extraordinaire variété d’expressions plastiques parmi lesquelles la sculpture, le design, les métiers d’art, les nouveaux médias, la photographie, le graphisme, l’aménagement paysager ou les interventions par la lumière.

Les aspirations de la commande publique ont, elles aussi, profondément évolué. La notion d’usage ou de fonctionnalité de l’œuvre n’est plus récusée.

L’intervention peut parfois avoir un caractère éphémère (intervention sur des décors ou un événement), donnant l’occasion d’une perception nouvelle et marquante de l’espace.

Ce soutien à la création du ministère de la Culture et de la Communication répond aux enjeux de l’élargissement des publics de l’art contemporain et de l’encouragement des artistes à créer des œuvres inédites et exceptionnelles.

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La commande artistique tramway Bordeaux Métropole

Claude Closky, "Plusieurs fois", 2003 Tram ligne A, station La Morlette

Œuvre inaugurale de la commande publique, le « T » de Claude Closky compte et indique inlassablement les passages du tram, réduisant le voyage à un décompte de trajets, petit clin d’oeil à un monde surpeuplé de messages et de chiffres. De temps en temps, les chiffres changent de couleur ou clignotent : libre à vous de comprendre pourquoi et d’interpréter ce phénomène.

Claude Closky, né en 1963 à Paris, travaille autour de la répétition des motifs, des images, des codes pour les transformer et les détourner de l’intérieur. Il souhaite rompre avec la multitude des messages publicitaires qui s’imposent incessamment à notre esprit et avec l’univers peuplé de messages et de chiffres.

Stalker, "Aux bord'eaux", 2003

137 panneaux coupe-vent dans les stations du tramway Découvrir la ville à travers la silhouette des continents, telle est la proposition artistique de ces panneaux coupe-vent créés par Élizabeth de Portzamparc (architecte designer) et sérigraphiés par Stalker, qui voit le monde en bleu. La couleur bleue (les mers et océans) s’oppose au transparent (les continents). La limite côtière devient une réalité propice aux échanges, aux histoires vécues et aux récits.

Collectif à géométrie variable, le laboratoire italien d’art urbain Stalker, oscille entre l’art et la recherche et associe artistes, architectes, scientifiques, anthropologues... qui expérimentent leurs pratiques d’exploration nomade sur le territoire urbain.

Xavier Veilhan, "Le lion", 2003 Tram ligne A, station Stalingrad

Un lion bleu empathique, irréel et surdimensionné vous accueille sur la rive droite, au débouché du Pont de Pierre. Il semble regarder la ville et les passants ; il se propose d’être

« l’emblème » identitaire et indissociable de ce lieu de rencontre et de passage. Il est juste là, vous pouvez simplement le regarder ou bien rentrer dans l’imaginaire qu’il offre.

Né en 1963, issu de l’Ecole nationale supérieure des Arts Décoratifs de Paris, Xavier Veilhan développe une œuvre centrée sur la représentation et ses multiples

possibilités. Utilisant aussi bien la peinture, la photographie, que la sculpture, il travaille à partir d’éléments génériques (personnages, objets, animaux…), à la fois familiers et irréels, créant ainsi un univers qui tend à l’universel.

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Élisabeth Ballet, "Travelling", 2004 Tram ligne B, station Unitec

« Sole medere pede ede perede melos » : essayez de le lire à l’envers. C’est la même chose ? C’est normal, il s’agit d’un palindrome latin qui signifie « solitaire, soigne-toi par la poésie, compose, recompose tes chants », un petit jeu auquel vous pouvez vous prêter en passant par là en tramway, dans un sens, puis dans l’autre...

Élisabeth Ballet est née en 1957 à Cherbourg. Ses œuvres, qui s'expriment souvent sous forme sculpturale, ont pour origine une idée, une abstraction, un principe mathématique, nés d’un contexte et de sa spécificité. Le mouvement, le temps et le déplacement mènent les mots vers les images et le volume jusqu’à ce que la sculpture s’impose.

Michel François, "Lieu-dit", 2006 Tram ligne A, station Buttinière

Pssst, Oh, Zzzz, Mmm, d’étranges onomatopées ont pris possession de cette jungle infranchissable, cernée par les aménagements urbains du tramway, à Lormont. Un lieu insolite qui a su résister à l’urbanisation alentour. Si vous souhaitez vous y aventurer, l’artiste a créé des portes d’accès, les «Portes-Mots», pour vous guider.

D’origine belge, Michel François est né en 1956 et vit aujourd’hui à Bruxelles. Depuis 20 ans, il consacre sa carrière artistique à l’élaboration d’un vocabulaire sculptural et imagé. Fasciné par les gestes, les sons, et tout ce qui représente le vivant, il se plaît à en retranscrire la beauté par la technologie informatique, l’image, l’objet et les

éléments naturels.

Melik Ohanian, "Le récit perpétuel", 2006 Tram ligne B, station Peixotto

En apparence, il s’agit de neuf plots sur lesquels on peut s’asseoir le temps d’une pause. C’est vrai. Mais en vous approchant de plus près, vous découvrirez une représentation insolite du cosmos : les plots sont des planètes autour

desquelles gravitent des « mots-orbites » lumineux, qui veulent vous raconter une histoire. À vous de reconstituer le récit.

Le cosmos, les mystères de la galaxie, et l’espace en général sont l’univers de cet artiste né en 1969, qui vit et travaille à Paris. Diplômé des Beaux-Arts de Montpellier puis de l’ENBA de Lyon, Melik Ohanian invite les visiteurs à s’approprier mentalement et physiquement ses œuvres qu’il considère comme un territoire d’expériences.

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Ilya et Emilia Kabakov, "La maison aux personnages", 2009 Tram ligne A, station Hôpital Pellegrin, place Amélie-Raba- Léon

D’apparence identique aux autres bâtiments qui l’entourent, la maison d’Ilya et Emilia Kabakov est pourtant habitée par d’étranges locataires. Des personnages dotés de passions qu’ils expriment à leur façon, sur des tableaux noirs ou dans la disposition des pièces.

Approchez-vous, regardez par les fenêtres, observez-les et essayez de comprendre leur histoire. Elle ressemble peut-être à la vôtre...

Ilya Kabakov est né en 1933 en Union Soviétique. Il entre à l’École des Beaux- Arts de Moscou et obtient son diplôme d’illustrateur en 1957. D’abord spécialisé dans les livres pour enfants, il s’installe à New York en 1992. Emilia Kabakov, née en 1945 en URSS, étudie la musique, l’espagnol et la littérature. Ilya et Emilia Kabakov collaborent depuis 1989 et ont reçu en 2008 le Praemium Imperiale à Tokyo. Leurs œuvres permettent d’entrer dans des lieux à taille réelle, des appartements qui ont existé. Tel un livre, elles racontent une histoire, celle des artistes et de la société soviétique.

Antoine Dorotte

"Les fées", 2013

tram ligne A, station La Gardette Bassens Carbon-Blanc Positionnées au cœur de la station de tramway, trois

silhouettes monumentales inspirées des pylônes de lignes à haute tension vous invitent dans leur danse électrique.

Fascinant et inquiétant, ce totem métallique fait référence au patrimoine industriel qui façonne les rives de l’estuaire. N'hésitez pas à lui rendre visite la nuit pour en découvrir une nouvelle dimension, pleine d'intrigue et de magie...

Né en 1976, Antoine Dorotte est un artiste hybride qui joue du mélange des techniques et des genres. Il emprunte à la culture populaire et à la culture savante pour produire des installations à la croisée du dessin, de la sculpture, mais aussi du cinéma et du film d’animation. Son univers artistique à la fois poétique et étrange, interroge la société contemporaine sur les notions de progrès et de mythe.

Pascal Convert

"Commence alors la grande lumière du Sud-ouest", 2015 station tramway Gare de Bègles

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En lien avec l’œuvre

Publication :

Pascal Convert - Commence alors la grande lumière du Sud-ouest De Didier Arnaudet

Editions Confluences

Parution le 10 avril 2015 144 pages

ISBN / EAN 978-2-35527-170-0 - 9782355271700 Format 24 x 17 cm

> le livre a été présenté à Bordeaux, aux Escales du livre, du 10 au 12 avril, il le sera au Frac Aquitaine le 10 juin.

Exposition :

Lumières de Roland Barthes

L’écrivain en vacances : sur la plage

Exposition du 21 mai au 29 août 2015 au Frac Aquitaine

Lumières de Roland Barthes au centre d’art image/imatge et au Frac Aquitaine est une invitation à découvrir, à travers l’art contemporain et la collection du Frac Aquitaine, la postérité théorique et esthétique d’un des penseurs les plus importants du 20e siècle.

L’écrivain en vacances : sur la plage confronte la collection du Frac,

historiquement tournée vers la photographie, à un Barthes en vacances sur les terres aquitaines, détaché de ses obligations professorales et théoriques, un Barthes artiste amateur et éclairé. Les œuvres présentées, dont des dessins réalisés lors de ses séjours à Urt, font écho à des textes, concepts et notions clefs de son esthétique, le neutre, le degré zéro : le plaisir du texte, le « ça a été » et quelques fragments d’un discours amoureux. Une pièce maîtresse de la collection sera présentée : l’installation « Appartement de l’artiste,

empreinte » de Pascal Convert.

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Contacts presse

Alain Lamaison - Tél. 05 56 99 85 29 / 06 16 33 78 12 Benoît Javot - Tél. 05 56 99 85 59 / 06 32 55 15 80

Bordeaux Métropole Esplanade Charles-de-Gaulle

33076 Bordeaux cedex www.bordeaux-metropole.fr

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