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7. DIARRA- Agronome. Division de Re::;her::he sur les Systèmes de Production Rurale

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(1)

Insti-tut d1~con.:J.niè Rurale Division de Re::;her::he sur les Systèmes de Production

Rurale

LA RECHERCHE SUR LES SYSTEHES DE PRODUCTION RURALE. AU HALl :

Cas de la zone J.1ali-Sud

Docwnent ~réparé

à

l'intention oe ia Réunion du Réseau Ouest-

Africain de Recherche sur les Systèmes de Production

Dal:a:- 10 - 14 Hars 1986

A. BE RTE - Zooteclmi ci. er.

7. DIARRA- Agronome H.TANGARA- Sociologue

FE\IRIER 1986

(2)

.L

II La Recherche Agricole au

Mali••••••••··••·.-;·;·.,~

•• ·;: •• 2

Cadre institutionnel·. • •.r~-.

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2 3

2-.2

4 2.3 Evolution •• •

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••• · 5 7

III -·Approche "Système" et Recherche Agricole au Nali •• 7

3.1

Historique et institutionnalisation.·;.·•··~~-'···~·~· 7 9 3.2 Organisation • ••

·;~~~r~·.-~~.~~-· ••• •• •• •• • • ••';.;.·~ .-'!'~·. ~··.

9

IV - Méthodologie de recherche. • ••• · !" • • • . • • • • .-•• • • .-•• • 10

4.1 Choix du milieu •••• : •• ·• e ••••••••••••••••• •.• ·•·• •• 10 - 11 4.2 Analyse et diagnostic des systèmes de Produc-

ti on ••• ·• •••••••

·.:·e. · ••

~

•••••••••••••••

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•• "···..

11 12 4.3 --EXpérimentation et interventions._ •••• -;.-•• · •• -.~··· 12 14 V -Acquis et perspectives de la Recherche "Systèmes"

au Mali.-•• •'• ••••••••••••• • -••••• ~-.o • • • • • • o • • • • • • • • o . 14 ·

ï 5.1

Acquis ••••••••• · ••• · •• · ••••••••• • •••••••• • •••• -... 14

15 1-

''

5.2

Perspectives.~.~.·;. ... ~ 16

17

VI - Conclusion •• ••• ••••••••• • •••••••••• •. • •••••• -•• · ••••• 18 1':

Bibliographie ••••••• • ••••••••••• -.. • •••••• : •••••• • ••• 19 '

(3)

I• I N T R 0 D U C T I 0 N

L'idée de mett~e s~r pied un programme· de· recherche sur les systèmes de production agricole est née au Mali du souci de rentabiliser le passage des résultats de la recherche thématique ou sectorielle dans le milieu paysan ou, le cas échéant, de trouver les raisons de leur non-adoption et contribuer

à

l'orientation

Conséquente des programmes de recherche en les rendant plus confor- mes àux problèmes des ag~icul teurs/éieveurs •.

En effet, certains résultats, ~techniquement viables et fiables, mis au point en station n'ont âamais trouvé l'écho qu~on

était en droit d'attendre d'eux auprès des utilisateurs.

.,

Parallèlement

à

ce constat, la notion de ·développement agri·cole centré sur une .cul ture de rente a évoh~~J avec le temps, faisant place à une vision plus globale (type d~veloppement intégré) prenant en compte non seulement les différentes spéculations, mais aussi 11homme qu'est le producteur.

Ce sont autant de raisons qui ont conduit la recherche à percevoir la nécessité de "sortii'" de la station· (situation privi- légiée

à

tout point de vue) pour ·"aller" dans les conditions réel-·

les de· production afin :

-de mieux connat.tre ce milieu;

-d'identifier avec le paysan ses objectifs et priorités afin de les hiérarchiser;

-d'expérimenter, avec l;~agriculteur et dans ses champs, les solution techniques susceptibles de résoudre les problèmes identifiés;

-de retounner en station avec des thèmes de recherche plus ·perti- nents, inspirés de ce milieu afin d'améliorer 11efficacite.de la Recherche;

-et enfin,. d'indiquer des voies et moyens aux. développeurs, plani- . ficateurs et décideurs quant à la définition de la·stratégie de

J ' '

developpement .a adopter pour une zone donnee.

Après l'examen des· objectifs ci-dessus évoqués, i l de- vient clair qu'il s'agit là d'une tti.che ardue·et complexe. Ce constat nous a;n·ène

à

aborder l'une des notions fondamentales de l'approche notamment la pluridisciplinarité. Sans rentrer dans un débat au demeurant _peu intéressant pour l'instant entre pluri ou multidisciplinarité, on comprend aiséinent la nécessité d'opérer

·en équine à partir du.moment où ce n'est plus la p·arcelle O\.è l<eo pari;;, m~is plu~ôt 1 1 ezplpi tation agT"i·co;Le regroupan-t toute une

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(4)

2

l

tres de décision. . ' ' . 1

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· I l reste toutefois que "l'approche système" ne se comprend:

que dans la.· mesu.re où elle est complémentaire à la recherChe thé-

1

matique qu'elle ne saurait remplacer. L'avantage de la ~émarche ., systémique réside dans le fait qu'elle est globale,· nécessitant une approche pluridisciplinaire.

II -La Recherche agricole au Mali

La Recherche agricole au Mali a connu différentes phases de l'accession du pays

à

l~indépendance

ce qui concerne les cultures vivrières, t i ères.

à nos jours, notamment

le coton et les fibres

~:-

.1

Ainsi on peut distinguer deux phases :

.de 1962

à

1977 ces J:Jpéculations étaient couverte~ en matière de recherche par deux instituts français, en 11occtL.'ence 11IRAT et 11IRCT qui étaient liés au Gouvernement du Mali par des conven- tions;

.à partir de 1977 nous avons assisté à la création de structures nationales de recherche couvrant lesdits secteurs.

Il convient toutefois de préciser que la coordination de l!ensemble des programmes, y compris de 1962

à

1977, a toujours.

été réalisée dans le cadre de l'Institut d'Economie Rurale(IER) dont la création remonte à 1960.

2.1- Cadre institutionnel{voir -annexe)

Jusqu~en 1981, l~essentiel des programmes de recherche agricole au sens large. (englobant notamment en plus de l'agricul- ture, 1 ~élevage, la foresterie et la p~che) était :péalisé au sein d1une'seul'e et même institution, l'Institut d'Economie Rurale(IER).

Créé en 1960 et dependant du Ministère de l~Agriculture,

i l était chargé de recherche; d~évaluation et de conception et joue un rôle de coordination, de liaison permanente ent!'e les services ou autorités Chargés de recherche, des études, de Porganisation et de l'évaluation des progra~es de développement agricole.

Il exerçait, avant la création de l'Institut National de la Recherche Zootechnique, Forestière et Hydrobiologique(I.N.R- F.H.) en'l9811 ses attributions au sein des divisions suivantes : .Division de la Recherche Agronomique (D.R.A.)

.Division de la Recherche Zootechnique

(D.R.Z)

.Divis1on de la Recherche Forestière et Hydrobiologique (D.R.F.H) .Division des Etudes Tec~~iques (D.E.T)

~:Piyision de la ?lani:ficc.~ion et ne-11Evaluc..-tic:-~ -,-- ,'P)

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(6)

3

La création de la Division de Recherche sur les Systèmes de Production Rurale (D;.R.S.1'.R) en 1979 viendra complèter ces

divisions

à

huit jusqu1en 1981 où 11on assiste au départ de la . ' DRZ et de la D.K;FoH• pour aller constituer l~I';.N':R':F'.R. au .sein

du Ministère Chargé du Développement Rural. Les activités des divi- sions de 11 I.E ~R son·t ani.J:lées et superv:j.sées par un Dir-ecteur Général assisté d'Un adjoint.

2.2- Progr~~~ation de la Recherche Agronomique

Avant la réactualisation des textes de l'I.E.R suite

à

sa scission, la progr~~ation de 11ens~~ble de la Recherche Agronomi- que était réalisée dans le cadre du Comité NationaJ .. 'i.e la Recherche

J

Agronomique (C.N~R~A.). Cette instance d'orientation des programmes

·dont ],es sessions étaient annuelles, a dep.uis cédé le pas à un

:f.

Comité Scientifique et Technique qui se réunit tous les deux ans. Ce

i

forum regroupe des chercheurs 1 des d6veloppeurs, des planificateurs ainsi que des représentants· de toutes les instances poli tiques et a~~inistratives impliquées dans le développement rural en plus de r-eprésentantsde pays voisins. et d'institutions régionales et inter-

. /

nationales.

Depuis 1975 ont été instaurées des commissions techniques i• 1

1

1

, 1 .

spéciali~ées

.ayant pour

t~che

essentielle de préparer; les assises

k

du C.N.R.A. et du C.S.T. En 'cant.qu1Instances teclm.iques,:·elles regroupent surtout chercheurs et vulgarisateurs et sont chargées de.

sou.~ettre des· docurnents de synthèses assortis de projets de reco~.1-

::".andation au grand forum. Il faut enfin remarquer que Ces corruniss.ion:o- techniques sont cons t i tuées et .dénommées selon les .g;randes p roduc- tions telles que les cultures vivrières et oléagineuses, le coton e-t les fibrés jutières, les productions fruitières e-t mara1chères1

etc. Elles épousent dans ·ce sens la forme de l'organisation même de la Recherche agricole au ~iali.

..

'.

(7)

4

Organisation - Schema création - diffusion

Les di visions de 1 ~I.E .R sont subdivisées en sections qui,

elles-l~mes comportent di verses cellules de recherche•- Cette struc- turation se traduit par une forte spécialisation des chercheurs sur des cultures et/ou des aspects très spécifiques' qui conduit au eloi- sonnement •.

Les recherches sont menées dans des stations centrales (Sotuba, Rogoni, N1Tarla) des Points d'Appui

à

la Recherche (p";,A.;R) et des Points d'eXpérimentation Permanent (P.B.P) poursuivies et parachevées dans le réseau d'eXpérimentation multilocal avant de parvenir à la prévulgarisation ou la vulgarisation.

~l

ce schéma permet assez bien de prendre en compte la grande variabilité du mi- lieu physique (climat, sol, etc), i l ne permet pas d'en faire autant pour le milieu h~~ain.

On peut conclure suy èe·point en raisant les constats sui- vants :

- i l s'agit d'une approche a~sez sectorielle. Il découle de cela une tendance

à

la spécialisation

à

outrance;

-on constate que l'utilisateur qu1e$t l'agriculteur ne

. 7

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prat :i:_<I_ue

~--· ·- .

d'aucune manière au processus de création de l'innovation tec~~olo-

gique;

1

.,

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!

-ce type de recherche a du mal

à

prendre en compte l ~approche régiona·

le telle que le souhaiteraient notillTh~ent les planificateurs;

.

,

.

-pour re:nedier

à

cette situation et compléter le dispositif ci-;-des.:..

sus, il a été décidé de mettre en place une structure. qui permettrait:

.la participe..tion _des paysans au processus de recherche d'une ~at1iè-

Y.e générale, .

• d'intégrer les différentes activités et de prendre l'exploitation ag-ricole_ co::n.:Je un tout cohfrent

.et d 1a'"!léliorer la circ-ùlition de 1 1infor::-rat:ioE dans le.:: deux sens.

(8)

5

2.3- Evolution

.L~efficacité de tou-t système de recherche se mesure

à

sa contribution

à

la réalisation des objectifs de developpement. 1

Afin d'atteindre ses multiples objecti-fs, la Recherche Agronomique au Hali a traversé différentes phases correspondant cha-

cune à une étape de sa propre évolution dans l'appréhension des problèmes. Ce qui a toujours eu cor:~me conséquence une réorientat'ion

au niveau des structures de recherche.

Jusqu'à récemment, la recherche agricole se faisait pres;...

que exclusivement selon le schén1a classique de création - diffusion,

alle··~ de la Station au cha..':lp du paysan en passant par le P .A.R et éventuelleznent par le ·point d'Expérimentation Per::1anent (P.E.P) et l'expérimentation multilocale. Cette approche est essentiellement caractérisée par son aspect sectoriel (variété, fumure, produit de traitement), car s'adressant le plus souvent

à

une culture, voire

à

un aspect spécifique-d'une culture.

Ainsi àes résultats fort appréciables ont pu ~tre obtenus, notamment sur le cotonnier, le riz, etc., dont plusieurs ont pu .~tre

vulgarisés.

Cependant, cette approche, quoique nécessaire, ne prenait

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i.

pas en• cor:~pte 11la stratégie paysanne11 de production. Elle excluait , . du coup, de façon implicite, ·toutes les· contraintes imputables

à

11environ.t1e:nent socio-économique (prix, commercialisation, problè- :nes fonciers, etc.). Enfin elle ne permettait ni .de prendre le

~~~ystè"'e" dans. son enser;1ble, ni ne faisait la distinction 'entre différents types d'agriculteurs (ayant des problèmes différents).

Ainsi la Recherche Agronomique Nationale se met-tant. en situation favorable pour e..nticiper s"ll:r la réponse de questions ru- tures, a généré ~oute une foule de résultats dont le transfert en ::1ilieu réel de production a donné des résultats :ni tigés. Ceci est

(9)

6

à

1 1Agricul teur ou l'Eleveur en passant par la "Vulgarisation";

-l'approche très sectorielle des problèmes, ce qui ne pouvait donner que des résultats partiels qui ne s'intégraient pas automatiquement dans un tout cohérent;

-la méconnaissance profonde du monde réel de production (et du paysan) par les chercheurs;

-l'inadaptation c::onsécutive de certains prograr.~mes de recherche, tant sur leur forwe que sur leur fond~

Il se trouve, par malheur, que le transfert pur et simple de résultats acquis ailleurs n'est pas la solution en agriculture,·

à

cause de la très grande variabilité des situations (milieu physique) ainsi que des objectifs de production (milieu humain). D'où l'impor- tance fonda~entale de la mise au point d'un schéma propre

à

notre situation, susceptible de prendre en compte nos propres réalités, tant sur les plans physique, ~u;-aain

1

qu1institutionnel.

Ces contraintes sont particulièrement accentuées dans les pays com.'!le le. Hali où 1 ~insuffisance de chercheurs expérimentés, la

faiblesse des ressources matérielles et financières ainsi que le

manque de récul des structures nationales 'de recherche, ne pe~mettent pas de combler le creneau existant entre ··la "Rebherche" et la ''Vul-

garisation 11

1 ce qui a- été pendant làng'temps une entrave au passage régulier de la majeure part-ie des innovations. Aussi a-t-on jugé op- portun de chercher les voies et moyens aptes à faire la jonction

. f

entre chercheurs - developpeurs et agriculteurs, en améliorant là circulation.de l'information dans leS deux sens.

L 1 évolution actuelle ::~et en lu'llière :

-la nécessité d1une prog~~~~ation selon les situa~ions agro-cli~~- tiques, ce qui favorise la régionalisation des objectifs de recher-

che en fonction des options de production,

(10)

7

-le besoin de valoriser les connaissances et les aspirations des producteurs afin d'aboutir

à

un développement plus harmonieux

ainsi que 1 1 irnp érieuse nécessité d 1 une meilleure liaison Recherche thématique - Recherche systé~ique - Développement, notamment par la mise en place de mécanismes bien adaptés aux structures et aux hor:t!lles.

III - Approche systémique et Recherche Agricole :

.3 .1-Historique et iris t i tutionnalis.ation de la Recherche systé.-nigue au Eali

De no:nbreux facteurs ont milité en faveur de la recherche systé!llique au llali, aussi bien au niveau du Développement que de la Recherche.

Au niveau du Dévelopoe:nent, 1 1approche1autrefois centrée autour d'une culture de rente (coton:, arachide etc~ •• ), a cèdé le pas à une approche plus intégrée prenant en compte l 1ense-nble des spécu- lations d1une zone donnée en y intégrant des actions telles la santé, l'éducation, l'hydraulique, la construction de routes et pistes, etc • .-.

1 •

Au niveau de la Recherche, i l est appanq au même r:tornent la nécessité' de revoir sa démarche pour le::> raisons dont certaine.s sont énu::1érées · ci-dessous :

-la non-adoption de certaines innovations techniques, pourtant cor,- sidérécs co;~.ne fiables, par les agricU:l teurs/ éleveurs (variétés, t~chniques culturales etc •• );

-l1inadéquation

de

Certains thè~es ne. recherche due à "1:::. mé:con.n2.i.s- sance di..! 1::1ondc de la produ-ctior- pe.!" la Reche-rche,. nota'Tllnent du

product~~r et de ses contrcintes et aspirations;

(11)

8

-l'approche exclusivement sectorielle avec comme corrollaire la

présentation de techniques "uniquement intensives" sans tenir Compte si leur application était compatible.$_ ou non avec les différentes po- litiques offertes aux producteurs.

. 1

-la non-prise en compte des variabilités liées tant au milieu phy- .tique qu~humain, tendant

à

considérer que chaque "message" proposé pouvait

s~adresser

sans réserve

à

toutes les situations agro-socio- économiques (zones) etc•••

Ainsi, devan.t tant de constats eXplicites ou implicites, le Comité National ·"'" la Recherche Agronomique ado;:1ta une recon!man-; dation allant dans le sens d'une approche .plus globale qui pemet- trait :

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11 1 ::

-aux chercheurs de sortir de la station pour mieux étudier et conna1tre le monde rural et, plus spécifiquement le producteur,

; _·.

'

-de mieux cerner les potentialîtés réelles et les contraintes essen- tialles,

-d1a-;Jéliorér le proces·sus de progra-nmation des thè>nes de recherche pertinents selon les situàtions et d'orienter l'ensemble de la Recherche agricole sur· des sujets répondant effe-ctivement

à

des besoins ressentis sur le terrain.

Ainsi furent organisés deux colloques

à

Bamako, respecti- vement en novembre 1976 et février/mars 1978. Ces colloques, réunis- sant des scientifiques des pays voisins, institut.s internationaux ,et nationaux, avaient pour objet d'aider l'Institut d'Economie Rurale

à

b~tir une méthodologie a partir des ex~ériences des autres.

Ces colloques·, fort enrichissants, ont per:nis de L~-':::':.:-- un progra7u-ae quinquennal pour le Hali

à

travers ur1e :-:~ission en Juillet 1977 que le dirigeait le P r D. Norman. Cette mission a P2.:!' ailleurs, ~~,accord avec le~ respoiJ.sables :112.licns .. ;J~onosé la :::.cr-2.e

J

Sud du ~~ali {:laii-2·-.:d)

(12)

-~---c-

·"'.o:-'·:-.--.

9

-la zone, assez bien désenclavée, présentait une agriculture en pleine mutation dans un contexte climatique plus favorable,

-ensuite elle présentait l~avantage d~être assez bien pourvue en structures de recherche

-et enfin avec 1 ~existence de la CMDT (C~mpagnie Malienne de Dévelop- pement des Textiles) la mission entrevoyait de solides perspectives de prise en charge des actions futures par cet organis~e assez ~ien

structuré.

3.2-

Organisation de la Recherche sur les systèmes d'exploitatiort

L~option de faire de cette structure une division de l'IER fut prise très t8t afin de lui permettre··:e s'épanouir et de

.,

.j

fl ,,

prendre suffisa,.,unent d'initiatives afin de répondre à sa vocation plu-

: l .J

ridisciplinaire.

De sa création

(19 79) à 1985,

la division a abrité deux projets,tous logés à Sikasso et trayaillant en zone Hali-5ud-; L~un

est sur-financement conjoint Hali/Pays-Bas et l~autre sur financement USMD, CRDI, Fondation FORD et Gouverna'Jlent du l·!alï.

Depuis mai

1985

où une équipe a démarré en zone OHV (Opéra- tion Haute Vallée du Niger) sur financa'Jlent USAID, la division a en-

trepris un redéploiement avec oomme philosophie de base la constitu- tion·d'équipes par zone écologique.

En effet depuis quèlques années les recherches systémiques sont considérées au niveau de la stratégie alimentaire du Mali comme un des moyens

à

pr::vilégier. Aussi la réalisation et la. publication très proch~ne de:> do=ents du zonage agro-écologique réalisés par le PIRT {Projet Inventaire des Ress8urces Te~estres) dans le ca~e ce la CESA (Comité d1Etude e~ de'Suivi ·de la Stratégie Alimentaire) per- 111ettra de fixer des priorités en ter.ant co:;:pte des potentialités.

Il

·-

(13)

.

Axe Bougouni SIKASSO

; ·-Agrotechniciens

·-socio-économistes l

1

_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ t !

Villages

'1iagnostic SA et SP _ .. ·. ;,:p érü1enta ti on

Pré vulgarisa ti on

- - - · -

· - - - ·

- - ---

Figure 3 - ORGANIG RANJ.!E DB LA DRSPR

DRSPR

!Volet Fonsébougou I-Agrotechniciens t-Socio-économistes!

l l l l 1 Volet OHV · . 1...;Agrotechniciens 1-socio-économistesl

! !

! _ _ _ _ _ _ _

P A R

de·

Tiéroualci

Villages

Diagnostic SA et SP B xp érimentation

Villages exp ériwenta •

Diagnostic SA et SP · B xpéΕirrien ta ti on

p révulgarisa ti on Prévulgarisation

1

(14)

.,_

10 IV -Méthodologie de Recherche

La méthodologie utilisée en zone Mali-Sud ne se différencie pas tellement

. de

ce que

1,1-,

on rencontre généralement dans la littéra-

.

. 'l

1

ture, notamment en ce qui concerne les différentes phàses

à

observer : l

-phase descriptive (diagnostic}

-phase de conception -phase· d'expérimentation -phase

de vulgarisation~

Cependant, dans la pratique, les équipes en place dans cette zone ont fait preuve de beaucoup de souplesse et de pragmatisme selon les situa"'ons en présence étant donné qu

1

on ne saurait toujours faire

)

une démarcation très nette entre ces différentes phases.

4.1- Choix du milieu

Le choix du milieu a été effectué

à

plusieurs niveaux

o.-

ni veau région (Nali-Sud), ni veau village et ni veau exploitation.

4.1.1- Niveau Régional

Le choix de la zone Hali-Sud a- été opéré selçm les critères suivan$s (cf

3~1)

de concert entre la Recherche .et la Vulgarisation·:

-fortes potentialités agricoles,

-grande variabilité physique et humaine, -désenclavernen t

-existence

d~autres

structures de recherche 4.1.2- Niveau village

Les villages ont été choisis de deux manières selon que l'on se si tue . dans · 1.' un ou l'autre pro jet, tou jours ·de c·oncert avec l'encadrement et inadéquation avec Les moy~ns disponibles •

.

• Volet Fonsébougou( avec financement Pays-Bas/l-Iali)

La

·ci1DT

a été invitée en 1977 par la Recherche à p

Np

oser

1 .

3 situations repondant aux critères ci-après :

-3/4

villages . si tués dans un terroir et répondant a la notion de si-

tua t i on moyenne (produc-t: on,. équlpement etc ••• ) ;

1

(15)

11

-accessibles en toute saison;

-pas très éloignés de la base de l'équipe (Sikasso) : 60

km;

-où le mara1chage e t · / ou la riziculture n'est pas très importante (les cultures "sèches 11 pi'éoccupant davantage Péquipe) • '

• Axe Bougouni-Sikasso

Ici les villages ont été choisis de façon raisonnée

à

par-

-et une situation de démarraQe avec 90% des exploitations en culture manuelle •

. NOTA : Le village a été considéi'é comme base de travail car ayant une influence prépondérante dans l_a gestion du terroir, les échanges de travail et d~autres phénomènes ayant une importance capitale sur le fonctionnement d'une exploitation.

4.2- Analyse et diagnostic des· systèmes de production

Les agriculteurs les plus pei'formants ont longtemps ~ervi

de modèles aux, autres dans la plupart des stratégies de développement.

Nous savons par contre qu'à potential-it-és compàrables, deux exploita- tions peuvent aboutir à des résultats différents. En effet si l'élé- ment physique détermine la potentialité d'une exploitation, c~est

plutflt l'élément humàiJ,l qui détennine pour une large part le résultat (technicité, 9hoix des spéculations,. priorités, capacité d'organisa- tion et de gestion etc•.~).

Dans le cas de la zone ::ali-Sud après un inventaire exhaus- tif une classification des exploitations en types a été réalis~au­

tour de CI'i tères estimés co;-:-.;ne pei'tinents. afin de dégager des priori-

~~ , , . . . , . ' . -'"..~--' , , . ,. . -, . ~t- ~·~ . , l '

~es. nlhSl,~~ .a souvenT e~e re~~~se aeux-~ypo~OEles, ~--~Je dl~e s~~ ~e

(16)

} • <

; -/_·

12 '

Cette classification a permis :

-de se rendre compte de la diversité des exploitations du point de ' vue structure et résultats,

-de se faire une idée sur l[~,adéquation entre l:~,emploi des moyens et facteurs de production et les rendements,

-de percevoir~ à travers ses choix, certaiaes options de production de l'agricUlteur,

et d'identifier certains goulots d1étranglement pouvant faire l'ob- jet d'expérimentation ou d'interventions.

En effet, 1 ~analyse du système ne saurait se passer de 1 t injection de certaines "teclmiques nouvelles" afin de voir la

' ')

réaction de 11ensémble face à cette innovation.

4.3- Expérü:~entation· et interventions

En matière d'expéri~entation et d'interventions, la DRSPR

. '

a mis en oeuvre jusqu'à ce jour toute une panoplie d~actions impli- quant

à

des degrés divers AgviCÙl'teurs -Vulgarisateurs et .Chercheur~

Il s'agit des essais, tests, démonstrations, actions de prévulgari- sation et visites organisée~. Nous distinguons, pour notre propre usage, les niveaux suivants :

4.3 .1-Essa;is

Ils sont_généralement conçus, conduits, gérés et-finan- cés par la Recherche en conformité avec les préoccupations· de 1 ~agro­

nome et du statistimien. D'où leur réalisation en nombre réduit au village. Ils constituent cependant une bonne occasion pour les che~­

·cheurs "station" et l-1équipy "Systèmes" de se rencontrer au village.

4. 3.2- Tests

Selon notre •rentende~-.1entH ils i;npliquent par de !;.ariables à .co:nparer et peuvent parfaite~:J.ent convenir pour la t~vraie11 gr•an-

deur. L 1agricul teur participe à l'identification ainsi qu'à s a réalisation (parcelle, travail etc ••• ) ainsi que 1 1encadre;11ent à sa définition en :rapp~rt cvec le chercheur.

(17)

- - - -

13

Le facteur nouveau'introduit {variété, fumure, nouveau type de matérie:;_) reste dans une.première phase

à

la charge de la Recherche; La récolte revient en totalité au paysan.

4.3.3-

Démonstrations

En général i l s~agit là de technologies suffisamment éprouvées dans des situations .similaires et dont on est

à

peu près sftr des résultats ·qu1on peut en attendre.

Le paquet technologique est introduit et réalisé sous la supervision du chercheur afin de respecter le protocole simplifié.

Elles font généralement l'objet de visitl;ls organisées afin de sensibiliser les visiteurs.

4.3 .4- Actions de prévulgarisc:. ·hon

.

..

Il s ~agit en réalité de la dernière étape des tests et démonstrations sous gestion paysanne (y compris la prise en charge des intrants, matériels autrement fournis par la Recherche) en plus ou moins vraie condition d'enca~~ent. Le r8le-de la Recherche étant limité autant que naire se peut.

4.3.5- Visites

L'organisation de visites communes porte sur deux niveaux : -visite conjointe des e~érimentations d'une localité par l'ensemble des paysans correspondants et la visite de . -- ! cha~ps paysans et d'autres réalisations d1un autre village.

Bans les deux cas i l a été constaté que :

-les paysàns d'un même village ne savent pas souvent avec précision ce que leurs voisins appliquent comme techniques,

-ils n'ont aucune difficulté· en général· à expliquer à leurs ccîllè- gues le bien-fondé, les facilités et les difficultés qu'ils rencon- trent dans l'application d'une technique donnée, d'où leur pouvoir de persuasion plus prononcé que celui de 11 encadreur ou du chercheur.·

(18)

14

En géné~al les paysans sont plus motivés pa~ ce qu~ils

ont vu ~éalisé dans le cha~s de leu~ collègue que par ce qui est réalisé par exemple dans une station de reche~che.

V..,.Acquis et perspectives de' la Recherche "système" ·au Mali 4ël-Acquis

Les recherches conduites en zone Mali-Sud ont cont~ibué,

à

ce té d 1 aÙ tres,

à

faire progresser un -certain nombre · d • idées sur la conception de la liaison Recherche-Développement ainsi que sur

.

.

la sensibilisation sur certains problèmes brnlants

! de développement. .

i

'

Ces contributions ont eu une influence tant sur la conception des choses que sur la révalorisation c .• certaines pratiques. La fonna- tian de cadres. maliens doi t-~tre considérée comme l'acquis le plus in1portant en la matière.

. 1

.concernant la conception, 11homogéneité fictive de la zone Mali-Sud (tant du point de vue physique Que socio~culturel) a été mise

à

nu.

Ceci a eu co;nme conséquence la mise en cause du message unique pas- se-partout, aussi bien par la Recherche que par les Opérations de Développement. Il en a été de nême pour la notion d1a~riculteur.

En effet jusqu~à très récemment tous les agriculeeurs étaient considérés comme ay.ant les mêmes contraintes et les

.

:n~:ne=? .

possibilités. Ceux qui n'arrivaient pas à suivre étaient, par voie

' 1

de conséquence, considérés comme recalci tra:1ts ou refractaires.

Ces différentes mises ·en cause conduisent actueJ;lement .aussi bien· la Recherche que le Développe::1en:t .à revoir leur batt8rie

dans le sens d1une régionalisation sur la base d'un zonage agro-

~cologique et de la modv.le..-:-ion des actions

à

proposer en fonction des groupes cibles •

• Les recherches systémiques ont par ailleurs permis de sensibiliser assez· foi-tem.ent sur les aspects _relatifs à la gestion des ressources

n~ t-..1rell.es . : lutte an L.l-et'Qslve, -1- • ,.

i

(19)

15

~"'

., l 1

En effet, les retombées de l'accroissement de 11équip~

agricole·, la forte pression sur les p~turages consécutivement

à

l'augmentation considérable .des troupeaux villageois, les coupes

..

abusives du bois, ont entra1né la saturation de certains terroirs à un tel degré que l'avenir de certaines spéculations y est compro-.

mis si des mesures d'urgence n'étaient prises.

Cette sensibilisation a été rendue possible grftce à une · approche prenant en compte non seulement l'eXploitation, mais aus- si le· terroir villageois~'

Concernant les cultures l'association du sorgho et du ma!s est une pratique courante dans le Sud de la zone. Selon nos

)

observations et résultats, i l a été démontré que, loin de consti- tuer une pratique archa!que, cette association était une stratégie parfaitement valable pour certaines catégories. L'attention de la Recherche thématique et de la C:>iD'!' a été attirée sur ce fait et;

actuellement, cette association'fait partie intégrante des progra~­

mes· de recherche.

L'acquis le plus ~pectaculaire de l'ensemble du disposi- tif de Recherche/Développement aura sans doute été la modification essentielle relative au· "dialogue" entre chercheurs, vulgarisateurs et paysans.;· La Recherche n 1 a p 1 us besoin de p ass~r nécessairement

. .

par l'encadrement pour atteindre l'agriculteur. Ainsi unemeille:cre compréhension des contraintes et besoins du monde de la production par les chercheurs permet de mieux coller les progra~mes aux rea- l i tés. Au ;;ali nous assistons actuella"llent

à

des réunions de con- certation, voire des comités techniques de coordination, regroupant Opérations de Développement, Recherche et même bailleurs de fonds pour ('Xa::liner, en dehors des .Cœü tés techniques clc.ssiques, les

~roblèmes relc.tifs à une zone donnée. Ce qui, à notre point de '~e,

constitue un grand p~s vers la régionalisation des programmes de recherche •.

1

(20)

16 4.

2-Perspecti v es

Les perspectives de la recherche sur 'les systèmes de pro- duction aU: l1ali sont intL'llement liées au sort de la recherche secte- rielle. Actuellement les idées évoluant rapidement et; d'une manière

- 9'-U.J . générale~ la régionalisation des programmes est beaucou~un problè- me de moyens qu1une·question de volent~ politique. Dans le m~e or- dre .d'idée la pai"'.J.tion prochaine d'une carte·sur les différentes

zones agro-écologiques devait pennettre de fixer les priorités na- tionales en matière de Recherche et de Développement.

f

1

1

1:

D'ores et déjà, des dispositions sont prévues pour la

:~

cons ti tu tien d 1 équipes raul tidisciplinaires par zones en fonction des

i;

! ·1

moyens ·(hu'llains, financiers, matériels) et oies prié_ ités. C'est dans 1 ~

cette perspective qu'une équipe vient d'être jllacée en zone Opéra-

1]

·tien Haute Vallée du Niger (OHV) deouis Hai 1985 dans le cadre d'un financement acquis avec l'US-AID sur' dix (10) ans. L'extension de ce projet à la zone de Hopti est prév--.!e dans le m~:ne cadr.e après une durée de cinq ( 5) ans ·après 1 e ~déffia!'rage en zone OHV.

Enfin, des discussions sont amorcées pour la constitution d'une équipe pour la zone de l'Office du Niger. Après une mission de prospection réalisée par une équipe multidisciplinaire, un projet de convention a été soumis à la Direction de l'Office à cet effet •

. Il est par ailleurs prévu de monter une rev,ue interne dans . '

le cadre du grand projet financé par l'US-AID ai~i qu1un important programme de formation à ·tous les niveaux. Ceux-ci constitueront, sans aucun doute, autant de facteurs suscèptibles de motiver les

ch~rcheurs et de créer un clioat plus favorable au débat scientifi~ue.

L •une des t!l.ches priori tai res pour la recherche "Sy'stèmes"

au l4ali rester~ sans doute la fQrmation, plus spéciàle:nent la fo:rBa- tion àe l 1encaàre:nent et ci.es paysans • .Des difficultés sont enregis- trées actuellement pour restit:uer, avec l'outil pédagogique appro- prié, toutes les connaissances accumulées au niveau de la Recherche.

Afin de. faire face è.. cette nécessité,. i l eS"t i..:-:1pératif que les che:--

i ~

1 " ' j

(21)

17

maine de la formation et de la communication.

l

'

l

(22)

16

VI - CONCLUSION ,

Le dispositif de recherche sur les systèmes de produo- · tion mis en place en zone CHDT permet de constater qu'il "'I'epon- dait bien à un besoin aussi bien ressenti par la Recherche que le Développement. Il a permis de mettre en évidence :

'-que la Recherche ne conr.aissai t pas suffisa~~ent le milieu, et les hommes auxquels étaient destinés ses résultats;

-que les agriculteurs, détenteurs de connaissances empiriques d'une grande valeur, pouvaient et devaient être associés

à

leur propre développement, y co~pris au niveau de la recherche,

-enfin que le chercheur pouvait parler un langage accessiblo- aupaysan, évitant le recours obligatoire à l'encadreur.

Cette situation a permis, au Mali, de remettre en cause certaines idées reçues et de remettre en _cause certaines de nos ~ropres pratiques, not~urnent la validité sans nuance de certains résultats~ Ainsi les chercheurs ont dü apprendre qu~il viüai t mieux partir de ce qui· existe pour y apporter des modifi- cations et non de remettre tout le système en cause. Rn effet l'adhésion de Pagriculteurjéleveur aux

.

'à~

est le vraN'de toute réussite -en la matièreë

techniques et méthodes proposées

.,

"'' ..

~ 1

·!

f

Un aspeèt nàn :moins i:npor}"ant faisant la --quasi unani::ti- 1 té parmi les chercheurs est que la "production" d'innovations ~

. ' 1

techniques n'est pas suffisante pour a<:~orcer un développernentreel.l

•. Il faut. en amont et surtout en· aval, qu'il y ait une véri tà-:- ·,'

!

··ble politique de développeoent autorisant la valorisation et l'adoption desdites techniques. Ce qui isplique qu'elles aient ét6 élaborées dans -la persp_ecti ve de la mise en oeuvr·e d1une

politique agricole cohérente et conséquente i;;;pliquant l'aval des planificateurs, "développeurs" etjl. tenant co:npte des réalités. du ::onde pay.sar .... ; -'

f

(23)

'

1 - ANONYHE

2 - Il

3 - DIARRA T

4 - NORHAN

o·.

5 - SY 0

19

B I B L I O G R A P H I E

. '

Rappor't

à

·la commission technique spécia- lisée sur les systèmes de production -DRSPR Hars 1984

Synthèse des travaux de recherche menées sur le prOjet Axe Bougouni-Sikasso de 1979

à

1984~ DRSPR - Décembre 1984

Organisation de la Recherche sur les sys- tèmes de Production au J.iali : .. cas de la -

zon~ Màli-Sud - non diffusé Sept 1985 -Pour un prOgramme de recherche sur les sys-

tèmes de production au Hali- JUIL 1977 _ . - Héthodologie. cj,e la Recherche sur les Sys-

tèmes de Production Rurale en Zone Mali- Sud. Sé:nirlaire~atelier IER/CRDI Sept 1984.

Références

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