• Aucun résultat trouvé

Th´eor`eme Central Limite

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Th´eor`eme Central Limite"

Copied!
3
0
0

Texte intégral

(1)

Th´eor`eme Central Limite

Maximilien Dreveton April 10, 2016

R´ef´erence : Yger, L3 Maths Appliqu´es, p.650

Lemme 0.1. Zn, Z va `a densit´e respectiveshn, h. Si hn→h, alors Zn converge en loi vers Z

Proof. Soit t∈R. On utilise le lemme de Fatou : lim inf

n FXn(t) = lim inf Z t

−∞

hn(t)dt≥ Z t

−∞

h(t)dt

lim inf

n (1−FXn(t)) = lim inf Z

t

hn(t)dt≥ Z

t

h(t)dt= 1−FX(t) Donc FXn(t)→FX(t).

Th´eor`eme 0.2. Th´eor`eme de L´evy (le plus simple) Xn converge en loi vers X si et seulement si φXn converge simplement vers φ.

Proof. Le sens direct d´ecoule de la d´efinition de la convergence en loi, car t → exp(it) est une fonction continue born´ee.

Pour le sens direct, consid´erons Y une gaussienneN(0, σ), avecσ >0, et Y ind´ependante desXn et de X.

Dans une premi`ere ´etape, on va montrer queXn+Y converge en loi vers X+Y. Puis on montrera que Xn converge en loi vers X.

Premi`ere ´etape :

Soit f la densit´e de Y, fixons m∈R.

Alors ∃g int´egrable telle que f(t−n) = bg(−t). Pour cela, on peut prendre g(x) = cexp(−σ22x2 +imx), avec c constante bien choisie.

Notonsh=f∗PX densit´e de X+Y, et hn=f ∗PXn celle de Xn+Y.

1

(2)

hn(m) = Z

f(t−m)dPXn(t)

= Z

bg(−t)dPXn(t)

= Z Z

exp(ity)g(y)dy

= Z

g(y)φXn(y)dy (Fubini)

→ Z

g(y)φX(y)dy (Convergence domin´ee)

= Z

f(t−m)dPX(t) (en faisant le chemin inverse)

=h(m)

Donc, par le lemme, Xn+Y converge en loi vers X+Y Deuxi`eme ´etape : Montrons queXn converge en loi vers X.

Soit >0 et t un point de continuit´e deFX. P({Xn≤t}\

{Y ≤})≤P(Xn+Y ≤t+) lim supP({Xn≤t}\

{Y ≤})≤lim supP(Xn+Y ≤t+) (En fait la limsup du membre de droite est une limite !)

=P(X+Y ≤t+)

≤P({X ≤t+ 2}[

{Y ≤ −})

Donc

lim supP({Xn≤t})−P(Y > )≤P({X≤t+ 2}) +P({Y ≤ −}) Bienaym´e-Tchebychev : P(|Y| ≥)≤σ2/2.

Donc lim supP(Xn≤t)≤P(X≤t+ 2) +σ2/2.

Ceci ´etant vrai pour toutσ >0, on a donc : lim supP(Xn≤t)≤P(X≤t+ 2) (1).

Enfin, un raisonnement similaire conduit `a lim infP(Xn≤t≥P(X ≤t−2)) (2).

(1) et (2) ´etant vrai pour tout, on a P(Xn ≤t)→nP(X ≤t), et ce en tout point de continuit´e t de FX. Donc Xn converge en loi vers X.

Th´eor`eme 0.3. TCL

(Xn) va iid de carr´e int´egrables. On pose m=E(X1), σ2 = V ar(X1), et Xn :=

X1+...Xn

n . Alors √

nXnσ−mLoi N(0,1) Par cons´equent,∀a < b P(aσ/√

n < Xn−m < bσ/√

n)→n 1 Rb

aexp(−t2/2) 2

(3)

Proof. Notonsφn(t) la fonction caract´eristique de√

nXnσ−m =√ nPn

i=1Yi. avec Yi:= Xiσ−m.

E(Y1) = 0 et E(Y12) = 1.

φ(t) = 1−t2/2(1 +(t) avec limt=0(t) = 0.

Donc

φn(t) =φP

iYi( t

√n)

= (φ( t

√n))n

= (1−t2/2n(1 +(t)))n

= exp(nln(1− t2

2n(1 +(t/√ n))))

= exp(−t2

2n(1 +( t

√n)))

→exp(−t2 2)

Or exp(−t22) est la fonction caract´eristique d’une gaussienne N(0,1) ! Donc (L´evy) √

nXnσ−mLoiN(0,1) 0.1 Intervalle de confiance asymptotique

Soit Z une N(0,1), et 0 < α < 1. On note φα tel que P(Z ∈ [−φα, φα]) = α, d’o`u P(Z < φα) = 1−α/2.

σ connu : P(|Xn−m|< φαnσ)≈1−α (TCL) c’est `a dire :

P(m∈[Xn−φασ

√n, Xnασ

√n])≈1−α Mais en fait, dans la pratique, σ est souvent inconnu.

Sn2 := 1 n−1

n

X

i=1

(Xi−Xn)2

est un estimateur sans biais (E(Sn2) =σ2) consistant (converge en proba versσ2) deσ2. Lemme 0.4. Slutsky

Si Xn converge en loi vers X et Yn en proba vers a une constante, alors le couple (Xn, Yn) converge en loi vers (X,a).

Donc √

n(XnS−m

n )→N(0,1)

Autrement dit, on peut remplacer σ par Sn dans le TCL, carSn converge en proba vers σ constante.

L’intervalle de confiance asymptotique de niveau 1−α est donc : [XnφαSn

n , Xn+

φαSn

n ]

3

Références

Documents relatifs

Objectifs : Utiliser les fonctions propos´ ees par R pour simuler des donn´ ees sous une loi usuelle (nouveaut´ es ici : les lois de Bernoulli B(p) et Binˆ omiale B(n, p)) faire

Th`emes d’analyse pour l’agr´egation, St´ephane GONNORD &amp; Nicolas TOSEL, page

[r]

Montrer alors (sans utiliser la loi forte des grands nombres) `a l’aide des fonions cara´eriiques que.. X 

Montrer alors (sans utiliser la loi forte des grands nombres) `a l’aide des fonions cara ´eri iques que.. X 

La deuxi` eme partie qui d´ emontre le th´ eor` eme de Cantor-Bernstein est facultative, moins dans l’esprit du programme ECS (mais bien dans l’esprit d’une ´ epreuve maths 2

Autrement dit, on consid` ere des tirages de p ´ el´ ements de E avec remise, mais sans tenir compte de l’ordre.. Le nombre de r´ esultats possible est

Dans le cas pr´ esent, la part du cuisinier serait de trois pi` eces, mais les pirates se querellent et six d’entre eux sont tu´ es, ce qui porte la part du cuisinier ` a quatre