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Fort du succès de la première édition, l aventure cinéphilique de Sciences Po se renouvelle

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F ort du succès de la première édition, l’aventure cinéphilique de Sciences Po se re- nouvelle cette année : du 13 au 17 février 2012, la Semaine du Cinéma sera gratuite et ouverte à tous.

À travers la proje!ion des premières œuvres de grands cinéastes et de jeunes réalisa- teurs européens, dont certaines seront alors projetées pour la toute première fois en France, la Semaine du Cinéma se consacre aux « Premiers films ».

Deux concours sont organisés, le premier, interne à Sciences Po, a désigné le scénario le plus ori"nal de l’école, et le second, ouvert à tout jeune réalisateur européen agé au plus de 27 ans, récompensera trois courts-métrages. Deux jurys aux noms presti"eux, parmi lesquels Mia Hansen-Løve, Philippe Claudel, Jérémie Elkaim, ou Noémie Lvovsky désigneront les lauréats.

Une conférence consacrée à la politique française en matière de premiers films, et une Mas- terclass inédite sur la 3D complèteront cette programmation écle!ique. En fin de semaine, un cocktail et une avant-première encore secrète concluront cette semaine du 7

ème

Art.

Un premier film constitue l’entrée dans le cinéma d’un jeune talent qui désire faire partager sa vision du monde. Il reflète les idées, les rêves et ambitions d’un cinéaste en constru!ion.

La Semaine du Cinéma propose ainsi des proje!ions de premiers films de réalisateurs mon- dialement connus lesquels seront couplés avec les premières oeuvres de jeunes cinéastes européens récemment présentées dans les plus grands festivals du monde, à savoir Berlin ou Cannes. Certains de ces films, non distribués en France, seront projetés pour la première fois publiquement dans l’hexagone.

La balade sauvage, Terrence Malick, 94 minutes, 1973, USA.

Kit, éboueur, traîne avec la belle Holly de quatorze ans. Il perd son emploi, tue le père de sa petite amie qui s’oppose à leur relation. Il entraîne alors Holly dans un fiévreux road trip à travers le Midwest. Cette course folle se transforme rapidement en cavale, les deux amants laissant de nombreux

cadavres derrière eux… Inspiré de l’histoire réelle d’un jeune délinquant américain des années cinquante, le premier film de Terrence Malick a reçu le Coquillage d’or et le prix d’interprétation masculine (Martin Sheen) au Festival de San Sebastian.

Réalisateur, scénariste et produ!eur, Terrence Malick est l’un des personnages les plus mystérieux du cinéma américain qui refuse toute apparition publique. En quarante de carrière, il n’a tourné que cinq films, tous accueillis de ma- nière élo"euse par la critique : La Balade sauvage, Les Moissons du ciel (prix de la mise en scène à Cannes), La Ligne rouge (Ours d’Or), Le Nouveau Monde et The Tree of life (Palme d’or 2011).

PREMIERS FILMS

(proje!ions salle Jean Moulin)

PROGRAMME

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Entrée libre et gratuite dans la limite des places disponibles

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Belle Epine, Rebecca Zlotwoski, 80 minutes, 2010, France

Festival de Cannes 2010 - Semaine du la Critique.

Prudence Friedman est une lycéenne parisienne de 17 ans. Après le décès de sa mère et le départ de son père pour le Canada, elle se retrouve livrée à elle même dans l’appartement familial. Se sentant abandonnée par les siens, une famille juive traditionnelle, elle se met à sécher les cours et à voler dans les magasins. Un jour, elle se fait arrêter et rencontre Marilyne, jeune fille tout aussi espiègle qui lui fait découvrir le circuit sauvage de Run"s, où tournent dangereusement grosses cylindrées et petites motos trafiquées. Fascinée par la bande du circuit, Prudence tombe amoureuse de l’un d’entre eux et tente de gagner sa place, en essayant de faire passer sa solitude pour de la liberté.

Un film initiatique sur le deuil et l’entrée dans l’âge adulte, à la fois mature et sensible.

Diplômée de l’Ecole Normale Supérieure, Rebecca Zlotowski rejoint la se!ion scéna- rio de La Fémis, où elle co-écrit plusieurs courts-métrages et collabore au développement de longs-métrages également, parmi lesquels Jimmy Rivière. Belle Epine est son premier film.

Les Quatre Cents Coups, François Truffaut, 99 minutes, 1959, France.

Mal aimé de ses parents, n’ayant aucun goût pour les études, Antoine Doinel fait l’école buissonnière avec son ami René. Les rues de Paris sont leur terrain de jeu. Ils y font les quatre cents coups : mensonges, petits larcins et surtout le vol d’une machine à écrire qui mettra la police sur le dos d’Antoine, jeune fugueur pris dans une spirale qui le conduira d’un foyer hostile à la maison de redressement. Largement autobiographique, le premier long-métrage de Tru#aut ouvre la saga Doinel (avec Jean-Pierre Léaud). Il a obtenu le prix de la mise en scène à Cannes.

Critique puis réalisateur issu du groupe des Cahiers du Cinéma, François Truffaut (1932-1984) est un pilier de la Nouvelle Va- gue française. Il a fondé sa propre société de produ!ion « Les Films du Carrosse ». Sa filmographie est aussi bien d’inspiration autobiographique dans la série mettant en scène Antoine Doinel (Les Quatre Cents Coups, Baisers volés, Domicile Conjugal, L’Amour en Fuite) que littéraire (Jules et Jim, L’homme qui aimait les femmes ou Fahrenheit 451).

Si je veux siffler, je siffle, Florin Serban, 94 minutes, 2010, Roumanie

Berlinale 2010 – Ours d’Argent. Avant-première en France.

Silviu, un jeune délinquant, va bientôt sortir de la maison de redressement.

Plus que cinq jours et il sera libéré. Mais lorsqu’il apprend que sa mère, longtemps absente, veut partir avec son frère cadet, ces cinq journées se transforment en calvaire. En e#et, Silviu a lui-même élevé son petit frère et il l’aime comme un fils. Pendant sa détention, Silviu a fait la connaissan- ce d’Ana, une jeune assistante sociale, et est tombé amoureux de la jolie étudiante. Alors que le temps qui lui reste dans la maison de redressement est compté, le souci de son frère se trans forme en véritable panique, et il décide alors d’enlever Ana. Car ce qui compte maintenant pour lui, c’est la liberté, le vent, la route de campagne, un premier baiser. Tout semble désormais possible.

Le réalisateur roumain Florin Serban a étudié la philosophie, l’herméneutique et la théorie de la culture, puis la mise en scène de cinéma, avant d’intégrer en 2003 l’université Columbia de New York. Il a écrit et réalisé plusieurs courts-métrages, publicités et séries pour la télévision. Si je veux si$er, je si$e est son premier long-métrage de fi!ion.

Lola, Jacques Demy, 85 minutes, 1960, France.

Lola - nom de scène de Cécile - est une chanteuse de cabaret à Nantes qui se prostitue à l’occasion avec des marins de passage. Elle a eu un fils d’un premier amour et attend toujours le retour du père disparu, Michel, parti faire fortune dans le Pacifique. Elle rencontre Roland, un ami d’enfance qui tombe amou- reux d’elle et mais Lola refuse de l’épouser. Roland rencontre aussi une autre Cécile, plus jeune, qui flirte avec Frankie, amant occasionnel de Lola. C’est le moment que choisit Michel pour revenir à Nantes…

Jacques Demy (1931-1990) est un réalisateur, a!eur

et parolier français proche de la Nouvelle Vague. Il a exploré aussi bien l’univers du conte avec Peau d’Ane (1970) que celui de la comédie musicale en collaboration avec le com- positeur Michel Legrand pour Les parapluies de Cherbourg (1964) et Les Demoiselles de Rochefort (1967). Lola (1960) est son premier long-métrage.

EN PRÉSENCE DE LA RÉALISATRICE

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Toutes les chansons parlent de moi, Jonás Trueba, 104 minutes, 2010, Espagne

Goyas 2011 – Nominé dans la catégorie « Meilleur nouveau réalisateur ». Inédit en France.

Une comédie romantique à la Woody Allen, inspirée par l’esthé- tique de la Nouvelle Vague, Toutes les chansons parlent de moi suit Ramiro, un jeune homme immature âgé d’une trentaine d’an- nées qui rêve d’être reconnu en tant que poète, mais qui, à défaut de travailler sur ses écrits, tient la librairie de son oncle, à Madrid.

Lorsque sa petite amie Andrea rompt avec lui, il tente de dépas- ser cette séparation en sortant avec ses amis et en multipliant les aventures d’un soir. Mais il ne peut faire autrement : celle qu’il désire vraiment, c’est Andrea. La rupture devient donc une tâche di%cile pour cet homme qui repense à son ex à chacune des chan- sons qu’il écoute.

Né à Madrid en 1981, Jonás Trueba a écrit plusieurs scénarios pour des réa- lisateurs espagnols, notamment pour son père, Fernando Trueba. Après avoir réalisé un court-métrage, il réalise son premier long-métrage, Toutes les chan- sons parlent de moi, et est nommé aux Goyas dans la catégorie Meilleur Espoir (Réalisation). Il a également publié plusieurs ouvrages de cinéma, et alimente régulièrement le blog cinéma du journal éle!ronique Elmundo.es.

Bye Bye Blondie, Virginie Despentes, 97 minutes, 2011, France.

Avant-Première, en présence du producteur du film, Cédric Walter (Red Star Cinéma).

Gloria et Frances se sont rencontrées dans les années 80.

Elles se sont aimées comme on s’aime à seize ans : drogue, sexe et rock&roll. Puis la vie les a séparées, et elles ont pris des chemins très di#érents. Vingt ans après, Frances revient chercher Gloria...

A 17 ans, Vir"nie Despentes s’installe à Lyon où elle multiplie les petits boulots (femme de ménage, critique de films pornographiques, et même prostituée dans des peep shows).

Elle est alors vendeuse dans une librairie lorsque paraît son premier roman, Baise-moi. En 2000, elle l’adapte au cinéma : le film est l’objet de nombreuses polémiques et lui vaut sa réputation sulfureuse. Après avoir publié quatre romans, Vir"nie Despentes revient au

LA CONFÉRENCE

(Amphithéâtre Emile Boutmy le jeudi à 14h45)

Politique et Cinéma : comment accompagner les jeunes réalisateurs ?

Hommes politiques, dirigeants des grandes institutions cinématographiques françaises, produ!eur et réalisateur réfléchiront et débattront autour du thème fondamental que

constitue la politique française à l’égard des premiers films. Ces intervenants écle!iques s’interroge- ront sur les meilleurs moyens politiques, éducatifs ou financiers, pour accompagner un jeune talent, l’aider à à exister comme cinéaste et à se construire une identité spécifique dans le paysage du cinéma français.

& Jack Lang

Ancien Ministre socialiste de la culture et de l’éducation nationale, député du Pas-De-Calais

& Olivier Assayas (à confirmer)

Réalisateur (Filmographie séle!ive : Irma Vep, Fin août, début septembre, Clean, Boarding Gate, Carlos)

& Sophie Letourneur

Réalisatrice (La Vie au Ranch)

& Eric Garandeau

Président du Centre National de la Cinématographie

& Marc Nicolas

Dire!eur général de la Fémis

& Philippe Martin

Produ!eur, dire!eur général des Films Pelléas

& Table ronde animée par Jean-Michel Frodon

Critique et enseignant, ancien réda!eur en chef des Cahiers du Cinéma

LA MASTER CLASS

(salle Jean Moulin le vendredi à 12h30)

EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR

& Jérôme Diamant-Berger

réalisateur, animateur de la Master Class

& Bernard Mendiburu

expert du cinéma relief, auteur

& Yves Pupulin

PDG de la Société Binocle 3D, prise de vue relief cinéma

& Jean-Marie Boulet

Stéreographe

& Joséphine Derobe

réalisatrice et Stéréographe sur Pina de Wim Wenders et Asterix de Laurent Tirard

& Béatrice Thiriet :

La 3D

(Lunettes 3D fournies)

Impossible aujourd’hui d’ignorer le déferlement de la 3D Relief qui envahit les salles de cinéma.La proje!ion en relief o#re au spe!ateur une expérience de cinéma renouvelée mais aussi une réappropriation de l’espace par les cinéastes. A travers une séle!ion de courts métrages en 3D, la Semaine du Cinéma se devait de refléter cette nouvelle approche du 7ème art.

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CONCOURS DE SCENARIOS

Organisé au mois de novembre afin d’encourager la création cinématographique à Sciences Po, le concours de scénarios récompense un jeune talent en lui o#rant la possibilité de réali- ser son court-métrage grâce à notre par- tenaire Million Pixels Produ!ion qui lui o#re une aide à la réécriture, une forma-

tion à la réalisation, et un accompagne- ment depuis la formation de son équipe

technique jusqu’à la post-produ!ion de son film.

38 scénarii ont été soumis, dont 13 pré- sélectionnés et envoyés à notre jury :

& Philippe Claudel

écrivain et réaliateur, président du jury

& Mia Hansen-Løve

réalisatrice et scénariste

& Pierre Niney

a!eur

& Gaël Morel

a!eur et réalisateur

& Pablo Mehler

produ!eur, Divine Produ!ions

Suite à la délibération du jury, Justine Bourdais, étudiante en 4ème année à Sciences Po, a été choisie pour son scénario The Beyrouth Follies dont elle est a!uellement en cours de préparation.

Cette jeune lauréate se verra décerner la Plume d’Or lors de la cérémonie de remise des prix.

Né en 1962, Philippe Claudel est écrivain et réalisateur. Il est notamment l’auteur des Âmes grises (prix Renaudot 2003) et du Rapport de Brodeck (prix Goncourt des lycéens 2007). Son premier film, Il y a longtemps que je t’aime (2008), avec Elsa Zylberstein et Kristin Scott Thomas, a reçu deux César. Il a également écrit pour le théâtre. En 2011, il signe son deuxième film, Tous les soleils, avec Stefano Accorsi et Clotilde Courau. Il vient d’intégrer l’Académie Goncourt.

Pierre Niney est a!eur de théâtre et de cinéma. Après le Cours Florent et le Conservatoire Natio- nal d’Art Dramatique, il a rejoint la Comédie-Française en 2010, devenant le plus jeune pensionnaire a!uel du lieu. Après quelques téléfilms et courts-métrages, il décroche plusieurs rôles au cinéma, dans LOL de Lisa Azuelos ou L’Armée du Crime de Robert Guédiguian. Cette année, son rôle dans J’aime regarder les filles lui vaut une nomination aux César comme meilleur espoir. Il sera par ailleurs à l’a%che aux côtés de Nicolas Duvauchelle dans Comme des frères d’Hugo Gélin.

Fasciné dès l’enfance par le cinéma, Gaël Morel, né en 1972, tient un des rôles principaux du film Les Roseaux Sauvages d’André Techiné. Après plusieurs autres rôles, il décide néanmoins de se consa- crer à la réalisation. Il réalise des courts et des longs métrages, dont A toute vitesse, présenté à Cannes dans la se!ion Cinémas en France. Son quatrième long métrage, Après lui, est présenté à la Quinzaine des Réalisateurs en 2007. Son dernier film, Notre paradis, portant sur la prostitution masculine, est sorti en salle il y a quelques mois.

Diplômé de Sciences Po Paris, Pablo Mehler a démarré son expérience professionnelle au sein des Studios Warner Brothers à Londres puis auprès de Buena Vista à Paris. Avant de créer Divine Pro- du!ions en 2003, une société de produ!ion de courts et de longs métrages, Pablo a été Dire!eur Administratif et Financier de Fidélité Produ!ions. Son long métrage Navidad, réalisé par Sebastian Lelio, a été présenté à la Quinzaine en 2009. Il se lance à présent dans l’écriture.

Mia Hansen-Love est réalisatrice, scénariste et a!rice. On la remarque tout d’abord sur les écrans dans Fin août, début septembre et Les Destinées Sentimentales d’Olivier Assayas, puis en tant que critique aux Cahiers du Cinéma. Après quelques courts-métrages, elle signe en 2006 son premier long, Tout est pardonné, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs et salué par le Prix Louis-Delluc de la première œuvre, puis Le Père de mes enfants, séle!ionné à Cannes dans la catégorie Un Certain Regard. Un amour de jeunesse, son troisième long métrage, est sorti sur les écrans l’été dernier.

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CONCOURS DE COURTS-METRAGES

Le concours de courts-métrages, ouvert à tous les jeunes réalisateurs européens de moins de 27 ans, récompensera trois lauréats dont les courts-métrages seront projetés au Forum des Images.

90 courts-métrages ont été soumis, dont 10 seront présélectionnés et envoyés à notre jury :

& Noémie Lvovsky

réalisatrice et a!rice, présidente du jury

& Jérémie Elkaim

a!eur

& Stanislas Mehrar

a!eur

& Cécile Cassel

a!rice

& Isabelle Régnier

critique de cinéma au journal Le Monde

& Charles Gillibert

produ!eur chez Mk2

& Jean-Yves De Lépinay

dire!eur des programmes au Forum des Images

Le jury délibérera lors de la Semaine du Cinéma et décernera les Renards d’Or, d’Argent et de Bronze (Design par Hugues De Blignières et Martin Massé de l’ESAG Penninghen).

Les courts-métrages présélectionnés seront présentés avant chaque projection.

Stanislas Merhar, né en 1971, débute au cinéma en 1997 dans Nettoyage à sec, avec Charles Berling et Miou-Miou, qui lui vaut le César du meilleur espoir masculin. Il joue aux côtés de Chiara Mastroianni dans La Lettre de Manoel de Oliveira, puis aux côtés d’Isa- belle Adjani dans Adolphe, en 2004. Son a!ualité est abondante, avec son rôle dans En ville de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer, présenté à la Quinzaine de réalisateurs, ainsi que sa performances dans La Folie Almayer de Chantal Akerman, présenté à la Mostra de Venise et sorti sur les écrans le 25 janvier 2012.

Jérémie Elkaïm est a!eur, scénariste et réalisateur. Il a tourné dans des films de François Ozon, Bertrand Bonello, Gilles Marchand ou encore Benoît Jacquot. En 2010, il co-signe le scénario et joue dans le premier long-métrage de Valérie Donzelli, La Reine des pommes. Paral- lèlement, il réalise son premier court-métrage Manu qui sera séle!ionné à Clermont-Ferrand.

Cette année, il est à l’a%che de Polisse de Maïwenn, qui a remporté le prix du jury à Cannes, et

Cécile Cassel, fille de Jean-Pierre Cassel, débute au théâtre, puis décroche ses premiers rôles pour la télévision à 18 ans. Elle est pour la première fois sur grand écran en 2002 dans Vivante, aux côtés de Vahina Giocante, mais on retient surtout La Bande du drugstore de François Armanet. En 2005, elle joue dans la comédie de Rémi Bezançon, Ma vie en l’air. Cette année, elle est à l’a%che de Toi, moi, les autres d’Audrey Estrougo, et joue également dans la pièce Le 20 novembre de Lars Noren. Elle se lance aussi dans la musique avec son groupe Holly Siz.

Noémie Lvovsky est réalisatrice, scénariste et a!rice. Elle intègre la Femis au département scénario, puis réalise deux courts-métrages. Elle collabore à La Vie des morts et à La Sentinelle d’Arnaud Desplechin. En 1993, elle signe son premier long, Oublie-moi. La Vie ne me fait pas peur, son deuxième film, lui vaut le Prix Jean-Vigo. En 2001, elle fait ses premiers pas de comédienne dans Ma femme est une a!rice et est nommée au César du Meilleur second rôle. Elle apparait dans les films de nombreux cinéastes : Arnaud Desplechin, Valéria Bruni Tedeschi ou encore Riad Sattouf. En 2011, elle était à l’a%che de Présumé coupable, L’Apollo- nide et 17 filles. Son interprétation dans L’Apollonide lui vaut d’être nommée pour la 6ème fois aux César.

Isabelle Régnier est critique de cinéma et réalisatrice. Elle a collaboré aux Ca- hiers du cinéma entre 2000 et 2001, puis a occupé le poste de réda!rice en chef de la chaîne de cinéma Ciné Info avant de rejoindre Le Monde, en 2002, en tant que critique cinéma. En 2009, elle réalise son premier long-métrage documen- taire, intitulé La Rue est à eux. Elle a également publié des ouvrages, dont Produire un film (éditions des Cahiers du cinéma, 2009) et tient un blog : « Film Bazar ».

Charles Gillibert se lance dans le cinéma en 1995, en fondant la société de produ!ion de courts-métrages NADA avec Nathanaël Karmitz. Il rejoint ensuite MK2 en tant que produ!eur. En 2001, il créé le label de musique MK2 Music, produ!eur de Je# Mills. On lui doit les films L’heure d’été d’Olivier Assayas, Pa- ranoïd Park de Gus Van Sant ou Vénus Noire d’Abdellatif Kechiche. Son a!ualité en 2012 promet d’être riche, avec la sortie de l’adaptation par Walter Salles de Sur la route de Kerouac, de Après Mai d’Olivier Assayas et de Laurence Anyways de Xavier Dolan.

Après une licence de Sciences économiques, Jean-Yves de Lépinay est succes- sivement documentaliste, chargé de programmation et responsable du système documentaire à la Vidéothèque de Paris. En 1997, il devient dire!eur des program- mes au Forum des Images (ex-Vidéothèque de Paris), s’occupant ainsi de la pro- grammation et de l’animation des salles de proje!ion Il est également enseignant au sein des institutions d’enseignement aux métiers de la documentation suivants,

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Alexandra REVEYRAND-DE MENTHON Coordinatrice de la Semaine du Cinéma Alexandra.reveyranddementhon@sciences-po.org alexandra@bdarts.org

Margaux JUVENAL

Co-responsable des concours de scénarios et courts métrages margaux.juvenal@sciences-po.org Antoine DUBOIS

Co-responsable des concours de scénarios et courts métrages antoine.dubois@sciences-po.org Vincent DANON

Responsable du Ciné-Club et des Partenariats « Cinéma » vincent.danon@sciences-po.org Vianney BAUDEU

Trésorier et responsable des Partenariats financiers vianney.baudeu@sciences-po.org

Camille MASSERA

Responsable des partenariats en nature

camille.massera@sciences-po.org Marie DUTERTRE

Responsable des Relations Publiques et de l’événementiel marie.dutertre@sciences-po.org Lou SCHNEID

Responsable de la communication lou.schneid@sciences-po.org

Edouard MATHIEU

Responsable de la communication numérique

edouard.mathieu@sciences-po.org

CONTACTS

Nous écrire : semaineducinema@bdarts.org

Semaine du Cinéma Bureau des Arts de Sciences Po

56 rue des Saints-Pères 75007 Paris

Pour plus d’informations, rendez-vous sur notre site internet :

www.bdarts.org/2011/semaineducinema/

L’EQUIPE

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