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L'assainissement du bassin d'Arcachon " Objectif zero rejet "

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L'assainissement du bassin d'Arcachon

«

Objectif zero rejet»

par Pierre Capdeville

Directeur Adjoint, Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon

1 Il

INTRODUCTION

Le Bassin d'Arcachon est un vaste plan d'eau salée, de forme triangulaire et d'une superficie de 156 km", forte- ment soumis à l'influence des marées. Sur la côte Aqui- taine, il constitue la seule rupture importante du cordon dunaire, de l'estuaire de la Gironde à l'embouchure de l'Adour. Cette particularité lui confère une importance de premier ordre, que ce soit sur les plans écologiques, pay- sagers ou socio-économiques.

1.2 L'industrie

Elle est principalement représentée par la papeterie Smurfit Cellulose du Pin, premier producteur européen de papier kraft, qui marque profondément l'économie régionale dans l'exploitation du massif forestier des Landes de Gascogne.

Cette industrie génère à elle seule les deux tiers des ef- fluents rejetés en mer.

1.3 Le tourisme

1.1 La conchyliculture Elle représente 1 000 ha couvrants du Bassin.

4837 concessions pour 15 000t.

de parcs sur les Il 500 ha dé- Ces parcs sont répartis en une production annuelle de

La fréquentation touristique du Bassin d'Arcachon est évaluée à dix millions de nuitées annuelles dont six mil- lions pour la seule saison estivale. Ces chilTres prouvent l'attrait que représente le Bassin d'Arcachon et expliquent le développement de son urbanisme.

1.4 Le site Le Bassin d'Arcachon est le premier centre de captage

et le troisième bassin conchylicole français. La bonne qualité de ses eaux autorise la commercialisation directe des coquillages sans passer par une station de purification.

D'autres activités liées àla mer y sont pratiquées telles que la pêche, la vénériculture, la pisciculture.

La surface du plan d'eau est composée pour les 3/4 de vasières et de prés salés découvertsàmarée basse qui sont indispensables au maintien des équilibres écologiques du milieu. Le Bassin d'Arcachon recueille les eaux des nappes superficielles et les eaux de surface d'un bassin versant dont l'étendue dépasse largement celle des dix communes

Le Syndicat Intercommunal du Bassin d'Arcachon, créé en 1964. a entrepris la mise en place d'un vaste réseau d'assainissement des eaux usées;25années de travaux ont permis d'obtenir des eaux de bonne qualité, tant pour la conchyliculture que pour la baignade.

Poursuivre la mise en place du réseau syndical d'assainissement, développer la sécurité, maîtriser la pollution par les eaux pluviales, telles sont les options prises pour conserver et améliorer les résultats acquis afin de concilier la protection de l'environnement et le développement économique.

LA HOUILLE BLANCHEfN° 1/2-1996

Article published by SHF and available at http://www.shf-lhb.org or http://dx.doi.org/10.1051/lhb/1996003

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riveraines. En fait, il comprend également une bonne partie du plateau landais et de la zone littorale du Médoc, soit plus de 3 200 km2

On comprend alors que l'équilibre. nécessaireilla bonne santé des eaux du bassin puisse être compromis par des changements d'usages des surfaces ou des extensions ur- baines incontrôlées. même dans les zones qui semblent pourtant éloignées du milieu concerné.

II

Il

HYDRAULIQUE DU BASSIN ET QUA- LITÉ DES EAUX

Le« volume oscillant»qui entre et sort du Bassinilchaque marée est compris entre 200 et 400 millions de mètres cubes suivant la valeur du coeflicient de marée. Ce volume semble n'avoir que peu évolué malgré les chiffres qui sont avancés et qui indiquent un rehaussement du fond du Bassin de l'ordre de 0,80 m depuis 1860.

15 points de surveillance des plages font l'objet d'un contrôle de la qualité microbiologique des eaux de mer, conformément aux dispositions prévues par la Directive du Conseil des Communautés Européennes du 8 décembre 1975 et du décret du 7 avril 1981.

En ce qui concerne les gisements de coquillages, les services de l'IFREMER ont installé un réseau de sur- veillance microbiologique des coquillages depuis janvier 1989. Trente-trois points ont été mis en place sur le Bassin d'Arcachon.

Les analyses etlectuées il ce jour montrent que:

- la quasi-totalité des mollusques cultivés au centre du Bassin se révèle d'excellente qualité, 98% de la produc- tion sont commercialisés en l'absence de purilkation,

certains sites côtiers, plus sensibles aux apports ter- restres, peuvent présenter épisodiquement des eaux de moins bonne qualité.

Les eaux du Bassin d'Arcachon constituent un lieu privilégié d'une extrême sensibilité sur le plan écologique.

Elles représentent également un potentiel extrêmement important de production d'organismes vivants.

L'intérêt du Bassin d'Arcachon et de ses abords dépasse le cadre local puisqu'il a été retenu au pré-inventaire des zones de protection spéciale dans le cadre de la Directive Européenne n° 79409 de 1979 sur la conservation des oiseaux sauvages. De plus,ilappartientilune zone humide ZNIEFF, établie par l'union internationale pour la conser- vation de la nature.

Cette richesse du Bassin est constamment menacée par les actions:

du drainage de l'arrière-pays,

du développement des cultures intensives.

de la détérioration de l'état des cours d'eau.

de la mécanisation de la sylviculture, du développement de l'urbanisation.

En effet, si le taux de croissance de la population fran- çaise ne dépasse pas 0,45% par an depuis 1975, ce n'est pas le cas sur l'aire du Bassin d'Arcachon qui comprend des taux de l,51 % de 1975 il 1982 et 1,90 % de 1982 il 1990.

L'afflux touristique ne cesse d'augmenter et il faut compter pour 82000 habitants sédentaires, un apport sup- plémentaire de près de 250 000 habitants durant la période estivale.

Si le réseau hydrographique est discret, hormis La Leyre qui structure profondément le paysage,iln'en demeure pas moins le vecteur principal de toutes les pollutions quelles que soient leurs origines. C'est par cette fine trame de fossés, canaux, ruisseaux, rivières et autres exutoires que les polluants sont introduits dans le Bassin d'Arcachon.

Vouloir maintenir une bonne qualité des eaux du Bassin passe inévitablement par la suppression de tous les rejets qui peuvent être polluants, que ce soit des rejets directs dans le plan d'eau ou dans le système hydrologique de surface qui l'alimente. Pour préserver la qualité de ce site, tout en conciliant des intérêts qui, parfois et en apparence, pouvaient sembler contradictoires, il était nécessaire d'en- treprendre une vaste opération d'assainissement de la ré- gion.

C'est ainsi que les dix communes riveraines du Bassin d'Arcachon ont créé, le 11 décembre 1964, sous le sigle S.I.A.C.R.I.B.A., puisS.I.B.A., un Syndicat dont la prin- cipale vocation est de construire et d'exploiter un réseau d'eaux usées d'origine urbaine et industrielle.

Cet important programme d'assainissement qui a débuté en novembre 1967 consiste en la mise en place d'un collecteur de ceinture de la baie et rejet en mer des effluents après collecte et traitement.

III

Il

L'ASSAINISSEMENT DU BASSIN DESCRIPTION DU PROJET

3.1 Le réseau principal Collecteur Nord:

Ce réseau collecte les eaux usées ménagères issues des six communes du nord Bassin: Lège Cap-Ferret, Arès, An- dernos, Lanton, Audenge et Biganos.

Collecteur Sud:

Il transporte et rejette il l'océan les eftluents traités pro- venant des six communes du nord Bassin, de la papeterie située sur la commune de Biganos et des quatre communes du sud Bassin: Le Teich, Gujan Mestras, La Teste et Arcachon. Son aussi injectées, après traitement, les eaux usées du bourg et de la base aérienne de Cazaux.

Ce collecteur général, d'une longueur de 80 km, est constitué de tronçons de canalisation, fonctionnant soit gravitairement, soit en pression, dontlediamètre augmente progressivement de 300 mm il 1 500 mm. Le refoulement est assuré par une succession de stations de pompage.

3.2 Les réseaux secondaires

Ils se sontdéveloppés depuis 1973dans chaque commune, en fonction de la réalisation du collecteur principal. Ils assurent la collecte des eaux usées ménagères. A ce jour, plus de 700 km de canalisations ont été mis en place, nécessitant 300 postes de pompage. Les45 000 abonnés au service assainissementreprésentent88% de proprié- tés desservies.

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3.3 Les stations d'épuration

Les effluents urbains sont épurés dans quatre stations d'épuration, dont la capacité actuelle de traitement est de 205 000 équivalents habitants.

La répartition est la suivante:

Année de Equivalents! Capacité de Stations création habitants traitementm3!jour

Biganos 1981 100 000 25 000

Gujan-Le Teich

1re tranche 1979 15 000

}

2e tranche 1988 15 000 6 000

La Teste- Arcachon

1re tranche 1977 35 000

2e tranche 1981 35 000

}

18 000 La Teste-

1987 5 000 1 000

Cazaux

La quatrième station d'épuration est de type biologique, les trois premières, les plus importantes, sont de type physico- chimique, traitement qui a été choisi de façon à absorber les fortes variations de population en période estivale, et qui permet de répondre aux normes fixées par l'instruction du 12 mai 1981 du Ministère de l'Environnement. concer- nant la conception de l'assainissement en zone littorale et rejet en mer des effluents (niveau b). Cette épuration permet de réaliser un abattement minimum de 80% sur les matières en suspension et de 50% sur la demande bio- chimique en oxygène et chimique en oxygène. En fait, les rendements obtenus sont de l'ordre de 90 % pour les M.E.S. et 75à 80% pour la DB05 et la DCO. Le rejet en mer est constitué, en moyenne journalière, par 50000 m3 d'eftluents industriels et 25000 m3 d'ef- fluents urbains en période de pointe estivale.

IV Il BILAN DE L'ÉTAT SANITAIRE DES EAUX DE BAIGNADE APRÈS 25 AN- NÉES DE TRAVAUX

Les analyses physico-chimiques ne permettant pas de tra- duire fidèlement l'évolution de la qualité du plan d'eau en fonction de la mise en service des réseaux d'assainisse- ment, des critères bactériologiques ont été retenus comme traceurs de la pollution induite par les rejets d'eaux usées issues des communes riveraines du Bassin.

4.1 La réglementation

La directive n° 761160 C.E.E. du 8 décembre 1975 du Conseil des Communautés Européennes établit des nor- mes de qualité d'eau de baignade et donne des indica- tions générales sur les mesures à prendre pour en assurer la surveillance. La réglementation introduit deux paramè- tres : un nombre guide G, indicateur d'une bonne qualité bactériologique et un nombre impératif l, seuil à ne pas dépasser.

Paramètres microbiologiques G 1 Coliformes totaux!100 ml 500 10 000 Coliformes fécaux!100 ml 100 2 000 Streptocoques fécaux!100 ml 100 *

* La norme européenne ne prévoit pas de nombre im- pératif pour les streptocoques fécaux, la circulaire du Ministère de la Santé en date du 23 juin 1976 propose celui de 1 000.

Ainsi, au vu de ce tableau, tous les résultats inférieurs à G sont considérés de bonne qualité et tous ceux qui dépassent J, de mauvaise qualité. En fin de saison, une interprétation statistique des résultats des analyses de contrôle de chaque plage est effectuée en fonction des pourcentages définis par la directive européenne.

Il est à noter qu'un seul dépassement du nombre im- pératif pour l'un des trois germes mesurés conduit au classement de la plage en catégorie C, avec l'appellation

«momentanément polluée» pour un nombre de prélève- ments inférieur à 20 pendant la saison estivale.

4.2 La surveillance

A l'initiative de la Direction Départementale des At1'aires Sanitaires et Sociales, un contrôle microbiologique de la qualité des eaux du Bassin d'Arcachon a été ins'tauré dès 1977. Les analyses courantes des échantillons portent principalement sur la recherche des coliformes totaux, des coliformes fécaux et des streptocoques fécaux, dont la présence dans l'eau de mer indique une contamination d'origine fécale plus ou moins forte en fonction des concentrations relevées. Ces germes microbiens ne cons- tituent pas en eux-mêmes un danger pour les baigneurs, mais peuvent indiquer, par leur présence, celle simultanée de germes pathogènes dangereux.

Les points de prélèvements ont été choisis en fonction de l'importance de la fréquentation des plages, de la nature des lieux et des risques potentiels de pollution pouvant exister, dus notamment aux apports des ruisseaux, crastes et réseaux pluviaux. La période de contrôle se situe de juin à septembre. La fréquence des prélèvements est hebdo- madaire.

4.3 Evolution de la qualité des eaux de baignade: 18 an- nées de contrôle

Le tableau de synthèse ci-après est réalisé à partir des résultats des prélèvements effectués par le Service Inter- communal d'Hygiène et de Santé, au cours des périodes estivales de 1977 à 1994. Plus de 4000 prélèvements ont été réalisés.

Sont répertoriés les différentes plages contrôlées, le nombre de prélèvements effectués au cours de chaque saison estivale sur chaque site, ainsi que les classes de qualité déterminées conformément à la directive du 8 dé- cembre 1975.

Les abréviations utilisées dans le tableau ont les signi- fications suivantes:

(4)

A

Qualité

Bonne

Paramètres bactériologiques 80 % de résultats en coliformes totaux et fécaux < G 95 % de résultats en coliformes totaux et fécaux < 1 90 % de résultats en streptocoques fécaux < G

A : Eau de bonne qualité B : Eau de qualité moyenne

C : Eau pouvant être momentanément polluée D : Eau de mauvaise qualité - fréquemment polluée

Qualités A, B : conformes à la directive Qualités C, D: non conformes à la directive.

Exemples:

12A : Ce point de surveillance a fait l'objet de 12 pré- lèvements pendant la saison balnéaire concernée et l'eau est de bonne qualité.

24D : Ce point de surveillance a fait l'objet de 24 pré- lèvements pendant la saison balnéaire concernée et l'eau est de mauvaise qualité.

L'analyse flne de ce tableau récapitulatif montre qu'il a fallu plus de 15années d'eiTons pour supprimer les points noirs et pratiquement 20 ans par rapport à la création du Syndicat. En effet, les premiers travaux, de 1968 à 1971, ont consisté en la mise en place du collecteur Sud. Cet ouvrage structurant n'assurant que le transport des ef- fluents, son existence n'avait pas d'inl1uence sur l'évolu- tion de la qualité microbiologique du milieu. Il permettait, par contre, de déconnecter les rejets de la papeterie dans le Bassin d'Arcachon via le delta de la Leyre, le rejet il l'océan devenant effectif à partir de janvier 1971. La qualité bactériologique du milieu ne s'est améliorée qu'en fonction du développement progressif du collecteur Nord et des réseaux communaux, qui ont débuté en 1973. Pen- dant 10 années, cette vaste opération d'assainissement a permis de capter:

les rejets illicites d'eaux usées domestiques, soit di- rects, soit en surverse d'ouvrages d'assainissement indi- viduel vers les ruisseaux, crastes et réseaux pluviaux, - les e1l1uents issus de mini-stations d'épuration desser- vant des lotissements, campings, centres de vacances, dont les dysfonctionnements contribuaient à la dégradation de la qualité physico-chimique et microbiologique du milieu.

Parallèlement, les résultats acquis au cours des années 1981 il 1983, ont permis, sur certains sites fortement ur- banisés, de mettre en évidence l'impact des eaux pluviales sur la qualité bactériologique des eaux du Bassin. Aussi, une politique de traitement du premier flot provenant des surfaces imperméabilisées a été entérinée en 1983 sur la commune d'Arcachon. Malgré l'accroissement de l'urba- nisation au cours des années 1980, les résultats acquis en 1984 ont été confirmés au cours des saisons estivales suivantes. Toutefois, pour conserver et parfaire la qualité cles eaux indispensable il une bonne pratique de l'ostréi- culture et de la baignade, le Syndicat a développé une

politique de mise en place d'ouvrages de sécurité et de solutions tendant ilminimiser l'impact des eaux pluviales sur le milieu récepteur.

V III OPTIONS PRISES PAR LE S.I.B.A. POUR CONSERVER ET AMÉLIORER LES RÉ- SULTATS ACQUIS

5.1 Poursuivre la mise en place du réseau syndical d'as- sainissement

Actuellement, le taux de desserte des propriétés est sen- siblement voisin de 85% sur l'ensemble des communes.

L'objectifàcourt terme est de tendre vers 98%, certains écarts pouvant être traités en assainissement individuel.

conformément il la législation en vigueur.

5.2 Développer la sécurité

Développer et améliorer le système de télé-alarme:

L'objectif de la construction de ce vaste réseau d'assai- nissement est de préserver la qualité des eaux du Bassin.

Aussi, les stations d'épuration et les postes cie refoulement les plus importants disposent de groupes de pompage de secours et de groupes électrogènes. Toutefois, ces me- sures se sont avérées parfois insuffisantes et il suffit d'une défaillance du plus petit composant électrique ou électro- nique pour entraîner le dysfonctionnement d'une station et son débordement.

C'est pourquoi le Syndicat a mis en place un réseau de télé-alarme, reliant toutes les stations de pompage il un poste centralisant les informations et les répercutant de façon déportée sur les centres d'exploitation de la société fermière qui gère le réseau. La technique évoluant, ce système, qui a le désavantage de dater, sera modernisé au cours des années futures.

Mise ell place d'ouvrages de sécurité:

*

Chetninée d'équilibre

Afln de limiter les incidents de fonctionnement sur le collecteur Sud, et notamment pour réduire la pression dans ce dernier, une cheminée d'équilibre a été édiflée en 1987.

Cet ouvrage, implanté au départ du collecteur Sud, a une hauteur de 30 m et un diamètre de 3 m.

(5)

7A 7A 13A 11A 11A 11A

13A 13A 12B 13A

13B 13A 13A

13B 13A

12A 13A

12B 1994

5A 5A 11A

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12A 11A 12B

12A 12B 12A 12A 12A

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12A 1993

11B

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12A 12A 11B

12A 10A

12B 12A 12A 12A

12A 12A

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6AB 6AB 1992

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10A 10A 11A

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12B 12A

12A 12A

12B 12A 12A

12A 12A

12A 12A 1991

11A 11A 11 A

12A 11A 11A

12A 12B 12A

12A

12B 12A 12A 12A

12B 12A

4AB 4AB 1990

12A 13A 13A 13A 13A

13B 12A

13B 12A 13A

13A 12A 13B

13A 13A 13A

5AB 5AB 1989

13A 13B 13B 12A

13A

12A

13A 12A 12B 12A

13A

13B 12A 13A

13A 13A

4AB 4AB 1988

13B 11A

12A 13A 12B 13A 12B

13B

13A 13A

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13B 13A

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5AB 4AB 1987

11A 11A

13A 13A 13A

13A 12A 13B 12A

13A

12B

13A 12A 13A

13A

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4AB 4AB 1986

11B

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13A 14A 13A 12A

12A 13A

13B 13A

13A 13B 12B 13A

15C

4AB 4AB 1985

12A 12A 13A 13A

13A 12A

19B 13B

13A 12A 13A

16B 24B 21B

4AB 4AB 4AB 1984

14B 12A 14A 14C 14B 12A

13B 14B

14A 14A

13A 14C 14C 15C

4AB 4AB 4AB 1983

14B 13B

14C 14B

13A 13A 14B

14B 14C 140 14C 14C

14C

14C

5AB 5AB 1982

11A 11B 11B 11A

12A

12B 13B

12C 12A 12B 140 13C 13C 13C

5AB 4AB 1981

13A 12A 13A 13A 12A 12A 130

13C 13C 13C

13C 130 12C

13C

4AB 4AB 1980

13B 12B 13B 13C 12A 12A

13C 13C

12C 130

25B

3AB 3AB 25C 25C 1979

19A 13A 15A 12B

15B 14C 140

3AB 3AB 28C 27C 26C

260 6AB 1978

13A 12A

14A 13C 16C

14C

23C 240 23C

24C

7AB 8AB 1977

ÉVOLUTION DE LA QUALITÉ BACTÉRIOLOGIQUE DES EAUX DE BAIGNADE DU BASSIN D'ARCACHON

Années

Belisaire

Eau de bonne qualité Océan

Moulleau O. Meller

Gd Crohot Betey La Lagune Pt Nice Plages

Pereire

Claouey

Phare La Hume Larros Graveyron Salie nord

St Brice Taussat Thiers Communes

A AB Lège Audenge Lanton Arcachon

Andernos Arès La Teste

Gujan

(6)

*

Bassins de rétention

Par ailleurs, ce réseau doit fonctionner en continu. Pour autant, il est susceptible de connaître des incidents. L'écla- tement du grand collecteur en 1980 a montré la nécessité de compléter le dispositif actuel en créant des bassins de rétention, susceptibles d'absorber les efiluents pendant la durée des travaux ou lors de surcharges hydrauliques.

C'est ainsi qu'ont été créés les ouvrages suivants:

Bassin

Année de de rétention

création Commune Capacité de

rétention (en m3)

1987 La Teste 45000 m3

1990 Le Teich 150000 m3

1992 Lège Cap-Ferret 12000 m3

1993 Audenge 15000 m3

1993 Lanton 20000 m3

Parallèlement, l'usine Smurfit Cellulose du Pin dispose d'un bassin de sécurité d'une capacité de 100000 m3.

5.3 Maîtriser la pollution induite par les eaux pluviales L'amélioration de la qualité des eaux du Bassin d'Arca- chon, outre la mise en place et l'extension des réseaux communaux d'assainissement eaux usées, passe aussi par la maîtrise de la collecte, du traitement et de l'évacua- tion des eaux pluviales. Le développement de l'urbani- sation a pour effet de modifier sensiblement le cycle naturel de l'eau. L'imperméabilisation des sols diminue les pos- sibilités d'absorption des effluents sur place. Les voiries, parkings, toitures, accroissent les volumes d'eaux ruisse- lées, favorisent leur restitution rapide vers le milieu ré- cepteur. En général, les nouvelles zones urbanisées utili- sent comme exutoire des eaux pluviales soit des collecteurs

existants, soit des fossés et crastes qui, parfois, ne peuvent faire face aux pointes de débit par temps d'orage.

Aussi, la surcharge des réseaux doit être évitée lors de nouvelles réalisations immobilières: résidences, lo- tissements,. groupes d' habitations, implantations de gran- des surfaces. De ce fait, les possibilités d'infiltration des eaux pluviales et de ruissellement sont prioritairement recherchées et conduisent, après étude, à l'édification de bassins d'infiltration, puis filtrants, ouvrages de stockage et de régulation. Il est fait appel, dans de nombreux cas, àla pratique de nouvelles techniques qui consistent en l'uti- lisation de matériaux poreux dans la réalisation des chaussées et parkings.

Ces dispositions ont été intégrées par le Syndicat In- tercommunal du Bassin d'Arcachon dans les documents d'urbanisme, notamment le Schéma Directeur d'Urba- nisme, récemment approuvé et régulièrement dans les an- nexes sanitaires des Plans d'Occupation des Sols des dix communes riveraines lors de leur révision. Elles sont ap- pliquées lors de tout nouvel acte de construire.

- Améliorer la gestion des réseaux existants.

Eviter la concentration et l'évacuation rapide des eaux de pluie en difl'érant leur écoulement.

- Adopter, dans certains cas, des techniques alterna- tivesà l'assainissement pluvial traditionnel qui condui- sent à l'infiltration des effiuents sur le site.

- Récupérer dans les zones sensibles les premières eaux de ruissellement provenant de la voirie afin d'as- surer leur traitement,

telles sont les démarches qui permettent de minimiser l'impact de l'urbanisation sur le milieu naturel et conserver une qualité du plan d'eau qui doit satisfaire aux besoins de la profession ostréicole et des dilIérentes activités touristiques.

Ces mesures prises au cours des années 1980 vont dans le droit fil de l'application dela directive du Conseil des Communautés Européennes du 21 mai 1991, relative au traitement des eaux résiduaires urbaines et de la loi sur l'eau du 3 janvier 1992.

Une vigilance de tous les instants s'avère nécessaire pour conserver tous les attraits de ce site sensible que constitue le Bassin d'Arcachon.

(7)

SURVEILLANCE SANITAIRE

DES ZONES DE BAIGNADES EN MER ET DES EAUX CONCHYLICOLES DU BASSIN D'ARCACHON

BIGANOS

Bassins de Rétention Réseau Gravitaire Refoulement Station de Refoulement Station de cazaux 5000 Eq.H Station de Gujan 30000Eq.H Station de La Teste 70000 Eq.h Station de Biganos 100000 Eq.H AUDENGE

LANTON

X RéSéAUX Dé POINTS Dé SURVéILLANCE:.

DéS éAUX Dé CULTURé MARINé

f"LEGEl

~ LE TEICH

o

Baignades en Mer

1 Lege Grand Crohot 2 Lege Cap Ferret Océan 3 Lege Cap Ferret Phare 4 Lege Cap Ferret Bélisaire 5 Lege Claouey 6 Ares Seint Brice 7 Andernos Le Bétey 8 Lanton Taussat 9 Audenge Graveyron 10 Gujan Mestras Larros Il Gujan Mestres La Hume 12 Arcachon Thiers 13 Arcachon Pereire 14 Arcechon Le Moulleau 15 La Teste Daniel Meller 16 La Teste 'Petit Nice 17 La Teste La Lagune 18 La Teste La Salie Nord

,;

... -

,

....'

Lège 12000 m3

LA TESTE

Cazaux

SeMee intercommunal d'hygiène et de santé

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