J.L.
TROCCON C.DEMARQUILLY
INRA Station de Recherches
sur la Vache Laitière
Saint-Gilles 35590
L’Nermitage
*INRA Unité de la Valeur Alimentaire Theix - 63122
Saint-Genès-Champanelle
La vinasse de mélasse de betteraves
pour les ruminants
L’extraction du
sucrecristallisable de la betterave laisse 2 sous-produits :
la pulpe de betterave et la mélasse. La vinasse, sous-produit
de fermentation de la mélasse, est riche
enmatières azotées
nonprotéiques
et peut être utilisée dans les rations pour ruminants.
La mélasse peut être utilisée directement pour l’alimentation animale ou bien par les industries de fermentation en vue d’obtenir divers
produits
nobles(levure boulangère,
alcooléthylique,
acidecitrique,
acideglutami-
que,
lysine, antibiotiques).
Le résidu obtenu estla vinasse de mélasse dont la teneur initiale éle- vée en eau
(90 %)
nécessite une concentration afin d’en faciliter lestockage
et le transport. La densité duproduit
est alors d’environ 1,3 et sonpH
estlégèrement
acide(5
à7).
Notreobjectif
aété de caractériser diverses vinasses
puis
de lestester sur des animaux afin d’en
préciser
la valeur nutritive et lepotentiel
d’utilisation.1 / Composition chimique
Par suite de leurs provenances
diverses,
lacomposition chimique
des vinasses de mélasseest très variable
(Weigand 1983).
Deplus,
cer-taines vinasses subissent un traitement de
déminéralisation,
soit total paréchangeur
d’ions dans le cas des vinasses de
production
Résumé
_! !._a-!Les vinasses de mélasse de betterave sont des
sous-produits
des industries de fer- mentation de la mélasse. Leurscompositions chimiques (cendres,
matières azo-tées)
et leurs utilisationsdigestives (matière sèche,
matièreorganique, énergie, azote)
par les ruminants sont très variables selon leursorigines
et les traitementstechnologiques appliqués.
En moyenne, leurs valeurs
énergétiques
sont de 0,82 UFL et 0,75UFV/kg
MS.Leurs teneurs élevées en matières azotées
totales,
essentiellement nonprotéiques (bétaïne,
acideglutamique, ammoniaque),
en font une source intéressante pour les bovins et les ovins.L’incorporation
de cesproduits
dans les rations défici-taires en PDIN sera facilitée par une déminéralisation
préalable
éliminant en par-ticulier le
potassium
et le soufre.d’acides aminés, soit
partiel
parprécipitation
etséparation
des cristaux de sulfate depotassium
chez d’autresproducteurs.
Ces deuxtypes
detraitement
impliquent
desajouts
d’ammonia-que dans la vinasse.
Teneur en matière sèche et en cendres
Les vinasses commercialisées ont des teneurs en matière sèche
(MS) qui
varientgénérale-
ment entre 650 et 750 g par
kg
deproduit
brut(tableau 1).
Elles ont des teneurs en cendrestrès variables selon le
degré
de déminéralisa- tion : de 42 à 259 g parkg
MS. Lepotassium provient
de la betterave et les teneurs en cen- dres des vinasses lui sontpositivement
reliées.Le soufre est en
large
partincorporé
lors destraitements de déminéralisation totale ou par- tielle.
Teneur en matières azotées
La teneur en matières azotées totales
(MAT
=N x
6,25)
est élevée et très variable : de 384 à 656g/kg
MS. Eneffet,
la déminéralisation chi-mique
accroît la teneur en MAT d’environ 50 %(tableau 1).
En fait, trois composants essentielssont à
distinguer,
les deuxpremiers
provenant de la betterave :- la bétaïne
(de
80 à 220 g parkg MS)
contient12 % d’azote et
représente
de 10 à 40 % desmatières azotées totales.
- l’azote aminé
(de
25 à 50 % de l’azotetotal)
est essentiellement sous la forme d’acide pyrro- lidone
carboxylique.
La teneur en azoteprotéi-
que vrai des vinasses ne
représente qu’environ
5 % de l’azote total.
- l’azote ammoniacal
présent
engrande
quan- tité(de
169 à 342 gd’équivalent MAT/kg MS)
dans les vinasses
dépotassifiées chimiquement
contre 15 à 68 g dans les autres. La teneur en azote non ammoniacal varie dans de moindres
proportions (de
314 à 380g MAT/kg MS).
Teneur en
énergie
bruteLa teneur en
énergie
brute varie de 4100 à4676
kcal/kg
MS(tableau 1)
etplus largement
sur la base de la matière
organique (de
4371 à5643
kcal/kg MO).
La teneur enénergie
desvinasses tend à augmenter avec leur teneur en
bétaïne, plus
riche enénergie (6,66 kcal/g)
queles
glucides
ou les matières azotées non ammo-niacales.
2 / Utilisation digestive
_L’étude de l’utilisation
digestive
de ce type deproduit
nécessite son association à un four- rage dedigestibilité
connue(du
foin dans notrecas)
et la distribution de la ration « foin + vinasse » à un niveaud’apport
limité couvrantjuste
les besoins d’entretien des animaux afin d’éviter les interactionsdigestives.
Ladigestibi-
lité des composants des vinasses a été mesurée
sur des lots de 6 moutons recevant 40 g MS par
kg
depoids métabolique,
soit environ 850 g MS parjour.
Afin de réduire les erreurs de mesure, leproduit
testé doitreprésenter,
en matièresèche,
laproportion
laplus
élevéepossible
dela ration, tout en assurant une alimentation satisfaisante.
Après
avoir testé 2 doses d’incor-poration (30
et 50 % de la matièresèche),
cellede 40 % a été retenue.
La
digestibilité
de la matière sèche desvinasses est connue avec une
précision
tou-jours
inférieure(écart-type
de 0,85 à 4,81points)
à celle de la ration totale(écart-type
de0,34 à 1,64
points) puisque
toute l’incertitudesur la
digestibilité
de la ration estreportée
surcelle de la vinasse
qui
nereprésente
que 40 % de la matière sèche de la ration. Elle varie entre 65,2 et 81,0(tableau 2).
Ces écarts se retrouventsur la
digestibilité
de la matièreorganique (70,6
6à
84,0)
et del’énergie (65,4
à78,6).
Ladigesti-
bilité des
cendres, parfois égale
voiresupé-
rieure à celle de la matière
organique,
est à relier aux teneurs élevées enpotassium
et en sodium éliminés par la voie urinaire et non pas fécale.La
digestibilité
des matières azotées varie de 74,0 à 88,5 %(tableau 2).
Elle estplus
élevée(86,5 ;
n =4)
pour les vinassesdépotassifiées chimiquement,
très riches en matières azotées totales(610 g/kg MS),
que pour les autres(77,0 ;
n= 3),
moins riches en MAT(411 g/kg MS).
Enrevanche,
la teneur en matières azo-tées non
digestibles (MAND) dépend
peu de la teneur en matières azotées totales et est élevée(83
g en moyenne pour 6 vinasses mais 113g/
kg
MS pour laseptième).
Or, pour laquasi-tota-
lité desaliments,
la teneur en MAND est d’en- viron 40g/kg
MS(37
g pour la mélasse de bet-terave). ).
3 / Valeur nutritive
__
Les valeurs UF des vinasses ont été calculées à
partir
deséquations
INRA 1988, sans tenircompte
du métabolismeparticulier
de labétaïne
(Weigand 1983).
Elles varient de 0,72 à0,90 UFL
(0,82
enmoyenne)
et de 0,65 à 0,85UFV
(0,75
enmoyenne)
parkg
de MS(tableau 2).
La solubilité de l’azote dans la salive artifi- cielle est très élevée
(87
% environ, n= 11)
quela vinasse soit
dépotassifiée
ou non. Les pre- mières mesures de fermentescibilité effectuéessur les mêmes
produits (Chapoutot 1984)
ontmontré des différences
importantes
entre lesvinasses
dépotassifiées chimiquement (68 %,
n =
3)
ou non(21 %,
n3). Cependant,
desmesures ultérieures fournissent des valeurs intermédiaires
(30
à 50%).
Les mesures dedégradabilité
en sachets sonttechniquement impossibles.
Or, les microbes du rumen
dégradent
labétaïne en
triméthylamine
absorbéerapide-
ment par la
paroi puis
excrétée dans l’urine. In vivo, etcomparativement
à la mélasse de bette- rave,l’apport
de vinasse réduit la concentrationen
ammoniaque
dujus
de rumen de vachesrecevant un
régime
«paille
+ concentré »(Journet,
communicationpersonnelle)
et demoutons recevant un
régime
« foin +pulpe
»chez
lesquels
lasynthèse
microbienne estéga-
lementplus
faible(Leontowicz
et al1984).
Unefraction de l’azote est donc inutilisable tant in vitro
qu’in
vivo par suite depertes
urinaires et fécales indéterminées(Weigand 1983)
et doncnon
répercutées
sur les valeurs PDIN et PDIE(tableau 2).
La valeur PDIA ne peut être quenégligeable
car la teneur enprotéines
vraies des vinasses est faible.4 / Utilisation par les animaux
La distribution en
proportion importante (40
% de la matièresèche)
mais enquantité
limitée(340 g)
de diverses vinasses à des mou- tons met en évidence des différencesimpor-
tantes
d’appétibilité (tableau 2).
Lesgénisses d’élevage apprécient
cesproduits (Hoden
etJournet 1980)
et ne font pas de refusjusqu’à
17 % de la ration.
Le
remplacement
du tourteau desoja
par de la vinasse nondépotassifiée
dans desrégimes isoénergétiques
et isoazotés tend à réduire legain
depoids
vif desgénisses
laitières d’éle- vage de 1 an : de 30 % avec unrégime
à base depaille (P
<0,01)
et de 6 % avec unrégime
àbase
d’ensilage
de maïs(non significatif).
Unapport supplémentaire
de vinassedépotassifiée
ou non n’améliore pas le
gain
depoids
vif desgénisses (tableau 3). ).
Lorsque
les rations sont isoazotées, les uré- miesplasmatiques plus
faibles chez lesgénisses
recevant la vinassedépotassifiée
ounon au lieu du tourteau de
soja
traduisent unemoindre
disponibilité
des matières azotées(tableau 3). Cependant,
lesaugmentations
rela-tives ou absolues des urémies au cours des essais d’une durée de 3 à 5 mois semblent montrer une
adaptation progressive
de la popu- lation microbienne du rumen.L’apport
d’unequantité
élevée depotassium
par la vinasse provoque une
augmentation
de laconsommation d’eau
(tableau 3)
et induit uneélévation de l’aldostéronémie favorisant l’élimi- nation de l’élément par voie urinaire essentiel-
lement,
cutanée éventuellement. Ladépotassifi-
cation de la vinasse limite la consommation
supplémentaire
d’eau. Une consommation nor-male se rétablit dans les
quelques jours
suivantl’arrêt de la distribution du
produit.
L’abon-dance de l’urine nécessite éventuellement un
paillage plus important
des animaux.Le soufre
apporté
surtout par les vinassesnon
dépotassifiées
interfère avec l’utilisation desoligoéléments,
le cuivre enparticulier.
Uncomplément
minéral vitaminé enrichi(apports doublés)
en cuivre, en zinc et enmanganèse
estnécessaire
lorsque
la teneur en soufre de la rationdépasse
2 g parkg
MS.Conclusion
La vinasse de mélasse de betterave
dépotassi-
fée est un
produit techniquement
utilisablepour l’alimentation des bovins et des ovins. Le traitement
chimique
de déminéralisation enri- chit leproduit
en azote ammoniacal,l’appau-
vrit en
potassium
et en soufre et rend intéres-sante son
incorporation
dans les rations défici-taires en PDIN
(ensilage
de maïs,pulpe
de bet-terave,
pailles,...). Compte-tenu
des valeurs PDIN et PDIE, laquantité
de vinassequi équili-
bre les rations des bovins est au maximum de 1,5
kg
MS parjour (2 kg brut)
soit 20 % de lamatière sèche pour des animaux de 1 an. Cette
proportion
ne nécessitera pas deprécautions particulières d’emploi
duproduit
tant chez lesbovins que chez les ovins sinon une transition
au début de la distribution si la
quantité
doit excéder 10 % de la matière sèche de la ration.Remerciements
_ _!_!____ , _!_ ---- - __! _ _
La réalisation de ces essais a bénéficié de la collabo- ration et du financement de la Société
Deleplanque,
du RNED et de tous les autres fournisseurs
des pro-
duits étudiés (Ets Legrand. S.I. Lesallre, Sucre-
Union). J.
Références bibliographiques
HESANGENOT J.M., MOREL D’ARLEUX F.. GHAPOU-
’l’O’l’ P., CH1LLON M., MAINDRON G., ’l’IF:RNY J.B.,
1989. Document de synthèse sur la vinasse de mélasse.
E e l
. RNED Bovin. Comité des sous-produits, 149 rue de
Berc y
.
75595 Paris Cedex 72.(!IIAPOU’I’O’l’ H, ’1984. Elude de la aaleur alimentaire des effluents concentrés. intérêt et contrainte pour l’éle-
veur utilisateur. lu « Les effluents concentrés de la filière betterave-sucre : optimisation technique et c:ommer-
<;iale ». SECOPAL, Maisons-Laffitte, 129-144.
IIODEN A., JOIJRiVET M., 1980.. Aliments liquides à
base de vinasse de kvurerie et sans urée pour complé-
mcnter les rations de fourrages pauvres distribuées à des génisses d’élevage. Bull. Tech. CRZV Theix, INRA, 39,
;i-9.
LEONTOWICZ 11., KRZEMINSKI R., LEON’I’OWICZ M., KULASEK G.. BAREJ W., SOBCZAK E., BARTOWIAK M., HEMPEL-ZAWITKOWSKA J., 1984. Physiological
evaluation on the utilitv of condensed beet molasses solubles in ruminant feeding. Pr. Mater-Zoot., 30, 77.
WEtGANO E., 1983. Composition of various molasses residues and their feeding vatue for Ruminants. tn « Fee-
ding value of by products and their use by caitle ». Com-
mission of tlie European Communities. Report EUR 8918
EN. 185-194.
Brigitte MICHALET-DOREAU,
D. SAUVANT. Influence of nature of concentrate, cereals or beetpulp,
on ruminantsdigestion.
Nature of the concentrate in diets for ruminants, cerats or beet
pulp,
involves modifications1°) in flow of
digesta leaving
the rumen and absorbed in small intestine ;2")
in the nature and amount of ruminalend-products.
These modifications have been discussed to
explain
thepossible
digestive interactions between forages and concentrates.In the same ruminal conditions, feeds rich in digestible cell walls are degraded in the rumen more slowly than wheat and barley. So, with beet pulp, the decrease in pH is lower than with cereals and the digestive interactions are reduced. In opposite, concentrates rich in digestible cell
walls have a
high
short-term acidogenic function. Moreover, digestion of maize is very different of this of other cereals. As a consequence, it is difficult to opposite the digestion of cereals and beetpulp.
MICHALET-DOREAU Brigitte, SAUVANT D., 1989. Influence de la nature du concentré, céréales ou pulpe de betterave, sur la digestion chez les
ruminants. INRA Prod. Anim., 2
(4), 235-244.
J.L.
TROCCON, C.DEMARQUILLY.
Condensed sugar beet molasses solubles for ruminants.Condensed sugar beet molasses solubles are
by-products
of the molasses fermentation industry. Their chemical composition(ash,
crude protein)and the
digestibility
of the nutrients (on the basis of dry matter, organic matter, energy, crude protein) by ruminants variesgreatly
according tomanufacture and origin.
Their mean energetic values are 0.82 UFL and 0.75 UFV/kg DM. The crude protein contents,
essentially
as non-protein compounds(betaine, glutamic
acid, ammonia), are high. These solubles are a good nitrogen source for cattle andsheep.
The use of theseproducts
in rations with aPDIN deficit is made easier when potassium and sulfur are eliminated.
TROCCON J.L., DEMARQUILLY C., 1989. La vinasse de mélasse de betterave pour les ruminants. INRA Prod. Anim., 2 (4), 245-248.
P. HERPIN. Metabolic and
physiological
basis of cold acclimation in thepiglet.
Cold-induced metabolic
adaptations
and their consequences onpiglet
growth areanalysed
in terms ofregulatory
mechanisms of thermogenesis.Zootechnical, biochemical, hormonal and bioenergetic aspects are successively presented.
Acclimation to cold requires an increase in food intake and results in an enhanced heat production ; when piglets are
pair-fed,
theirgrowth
ratesare reduced by cold exposure. Cold-induced modifications of
body
composition depend ondietary
conditions.The key role of
lipids
and white adipose tissue(uptake, synthesis,
storage and mobilization of fattyacids)
suggested by zootechnical data, is demonstratedby
enzyme activity measurements(lipoprotein lipase, lipogenesis, lipolysis)
which suggest an increased rate of fatty acid turnover.The energetic role of
carbohydrates
is also of some importance. Catecholamines andthyroid
hormones are the mainregulatory
effectors of ther- mogenesis in the cold.As brown
adipose
tissue is absent in swine, muscles seem toplay
a major role in utilization and oxidation offatty
acids released by white adi-pose tissue. In addition to
shivering,
somespecific
mechanisms of heatproduction
which contribute efficiently to the regulation ofbody
tem- perature, takeplace
in muscles :loose-coupled
mitochondria from rhomboïdeus muscle, Na+ /K+ -pump stimulation in intercostal muscle.HERPIN P., 1989. Bases
métaboliques
et physiologiques de l’acclimation du porcelet au froid. INRA Prod. Anim., 2 (4), 255-265.D. BOURDON. The new low
glucosinolate rapeseeds :
chemicalcomposition
and nutritive value ofrapeseed
meals and whole seeds forgrowing-finishing pig.
The nutritive value
(Energy
and proteinvalue)
of 30samples
ofrapeseed
oilmeals and whole seeds of high (HG) and low giucosinolate(LG)
con-tent was determined
by
direct measurement of thedigestibility
in growing-finishing pigs. The results obtained arereported
for each type of meal(solvent
extracted,expeller,
normal andhulled)
and for the treated seeds.They
were compared to data available in the literature and enabled aprecise determination of the nutritive value of rapeseed derivate products and
particularly
of the new low glucosinolate normal and hulled oil- meals for the pig.The
glucosinolate
content of rapeseed seeds(HG)
and(LG),
and derivate oil meals are indicated. Varioustechnological
treatments are evaluated with the aim of improving the nutritional value ofrapeseed
meals andseeds -(LG).
These data show thepossible
range of progress obtained with the use of low glucosinolate(LG)
hulledrapeseed
meal whose nutritive value andpossibility
of utilization aremarkedly
increased for the grow-ing-finishing pig.
BOURDON D., 1989. Les nouveaux colzas à basse teneur en glucosinolates : composition
chimique
et valeur nutritive des tourteaux et grainespour le porc. INRA Prod. Anim., 2 (4), 267-273.